Relation d'aide et empathie
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Relation d'aide et empathie
Coucou
Enfin plutôt bonsoir
Je suis en train de bosser ma soutenance et j'ai abordé dans mon TFE les termes de relation d'aide et empathie. Cependant, cimme je trouve ne pas les avoir assez développés, je continue à me documenter dessus
La question que je me pose est la suivante (elle est peut être bête, ne rigolez pas
)
est-ce qu'une IDE peut pleurer devant un patient ou des parents lors d'une situation difficile (décès d'un enfant, maladie grave, fin de vie ?)
est-elle alors toujours soignante ?
Perso, je dirais qu'il peut arriver à une IDE de se laisser submerger par ses émotions et donc de craquer à un moment donné. Cependant, je pense aussi qu'il faut, à un moment, se "ressaisir" et endosser à nouveau la casquette de soignant, pour non plus pleurer avec le patient mais être capable de l'accompagner et l'aider..
Qu'en pensez vous ? Si je reponds ça au jury, ça passe ou ça casse ?
MErci d'avance


Je suis en train de bosser ma soutenance et j'ai abordé dans mon TFE les termes de relation d'aide et empathie. Cependant, cimme je trouve ne pas les avoir assez développés, je continue à me documenter dessus

La question que je me pose est la suivante (elle est peut être bête, ne rigolez pas




Perso, je dirais qu'il peut arriver à une IDE de se laisser submerger par ses émotions et donc de craquer à un moment donné. Cependant, je pense aussi qu'il faut, à un moment, se "ressaisir" et endosser à nouveau la casquette de soignant, pour non plus pleurer avec le patient mais être capable de l'accompagner et l'aider..
Qu'en pensez vous ? Si je reponds ça au jury, ça passe ou ça casse ?

MErci d'avance

Infirmière puéricultrice
Re: Relation d'aide et empathie
O°Mystiq°O a écrit :est-ce qu'une IDE peut pleurer devant un patient ou des parents lors d'une situation difficile (décès d'un enfant, maladie grave, fin de vie ?)
Quand tu utilises le verbe "pouvoir" c'est au sens "être autorisé", "s'autoriser" ou dans le sens est-de une possibilité ?
A mon sens tout est possible, ça dépend en grande partie de chacun et de son implication dans la situation
O°Mystiq°O a écrit :est-elle alors toujours soignante ?
A mon sens non, elle n'est même plus dans l'empathie qui suppose une distance émotionnelle ... pleurer avec quelqu'un n'est pas "aidant"... c'est comme se mettre en colère avec quelqu'un qui est en colère...
Mais attention, il y a une nuance de taille entre le patient et les parents qui ne sont pas tes patients...
Ce qu'on préconise dans ce genre de situation, c'est de se retirer (un peu ce qu'on appelle : "passer la main" à quelqu'un de moins impliqué) avant que ce genre d'échange n'intervienne, d'où l'interet de pouvoir "gérer", analyser et de saisir les signes annonciateur, cela fait partie d'une reflexion sur soi qui doit intervenir avant que la situation ne soit en place..., c'est une éventualité à laquelle il faut réfléchir en dehors de ces situations qui peuvent sembler extrêmes
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Re: Relation d'aide et empathie
O°Mystiq°O a écrit : Perso, je dirais qu'il peut arriver à une IDE de se laisser submerger par ses émotions et donc de craquer à un moment donné. Cependant, je pense aussi qu'il faut, à un moment, se "ressaisir" et endosser à nouveau la casquette de soignant, pour non plus pleurer avec le patient mais être capable de l'accompagner et l'aider..
Je voulais dire aussi, pour ce qui concerne la "relation d'aide" proprement dite, une de ses caractéristiques est d'être limitée dans le temps, d'ailleurs pour être efficace, elle doit être limitée... ensuite on est dans l'écoute mais plus necessairement dans l'accompagnement... Je pense qu'il ne faut pas mélanger, même si tu te ressaisis, tu ne peux plus être en position d'"aidant" au moins pour un temps...
Bon j'vais dodoter

La pensée vole, et les mots vont à pieds.
d'accord avec Gengis, tu n'es plus en empathie si tu pleure (essayer de percevoir la situation comme si nous étions la personne, sans jamais oublier le comme si)
tu n'es plus soignant si tu pleure, et il faut passer la main car si cette situation t'a affecté, c'est que tu y a projeté pas mal de choses perso, ce que tu risques de refaire par la suite (inconsciement)
tu n'es plus soignant si tu pleure, et il faut passer la main car si cette situation t'a affecté, c'est que tu y a projeté pas mal de choses perso, ce que tu risques de refaire par la suite (inconsciement)
- neypo molotov
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même si c'est dommage de le dire un soignant qui se laisse envahir par ses emotions ne joue plus le même rôle dans la relation de soin, transfert et contre transfert se mettent souvent en position et il est difficile d'être alors objectif et empathique, quand des sentiments s'imissent dans le soin , nous sommes souvent déstabilisés, pourquoi est il difficile de prendre soin d'un ami, ou d'un membre de sa famille? parcequ'il y a trop de liens emotionnels entre nous et que nous n'avons plus notre regard de soignant ni notre analyse objective, la situation nous dépasse ...
c'est pour cela qu'un soignant ne peut soigner tout le monde.
il faut donc passer la main à nos collègues.
gengis, pour moi ecouter c'est accompagner quelqu'un dans son discours .
c'est pour cela qu'un soignant ne peut soigner tout le monde.
il faut donc passer la main à nos collègues.
gengis, pour moi ecouter c'est accompagner quelqu'un dans son discours .
La lumière va plus vite que le son !certaines personnes paraissent brillantes jusqu'au moment où elles commencent à parler ...
- neypo molotov
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Gengis a écrit :neypo molotov a écrit : gengis, pour moi ecouter c'est accompagner quelqu'un dans son discours .
Pas necessairement, il faut distinguer l'écoute active qui se doit d'être neutre
on a pas le même concept d'écoute gengis. tu m'expliques en MP stp ?
La lumière va plus vite que le son !certaines personnes paraissent brillantes jusqu'au moment où elles commencent à parler ...
neypo molotov a écrit : on a pas le même concept d'écoute gengis. tu m'expliques en MP stp ?
Pourquoi en mp, l'écoute active fait partie des "outils" mis en place pour mener une relation d'accompagnement
il y a écoute et écoute



Il m'arrive fréquemment d'écouter sans être necessairement dans la relation d'aide


La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Gengis a écrit :neypo molotov a écrit : gengis, pour moi ecouter c'est accompagner quelqu'un dans son discours .
Pas necessairement, il faut distinguer l'écoute active qui se doit d'être neutre
Tu peux accompagner en restant neutre...d'autant plus que la neutralité n'existe pas.
On ne peux pas ne pas communiquer
Principe de l'emetteur/recepteur et du feedback de l'école de Palo Alto.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
- neypo molotov
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Tendre vers le neutre? mais ca n'existe pas!
Prenons un psy qui se place derrière le patient sur son divan et qui ne dit mot. On pourrais penser que c'est le summum du "neutre". Et bien c'est faux, tout dans son attitude induit une réponse (quelle quelle soit). Une attitude ou une position, un silence ou une parole n'est jamais neutre. Il faut se connaitre pour pouvoir séparer ce qui appartient au patient (transfert) de ce qui appartient au soignant (contre transfert).
Prenons un psy qui se place derrière le patient sur son divan et qui ne dit mot. On pourrais penser que c'est le summum du "neutre". Et bien c'est faux, tout dans son attitude induit une réponse (quelle quelle soit). Une attitude ou une position, un silence ou une parole n'est jamais neutre. Il faut se connaitre pour pouvoir séparer ce qui appartient au patient (transfert) de ce qui appartient au soignant (contre transfert).
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