Résultats des écrits (Printemps 2011)
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
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Re: Dans quels IFSI passez-vous vos concours ?
Salut pareil par ici et puisque mes moyens sont tres limités je me contenterai d' une ifsi et peut etre aide soignante apres (que oral vu que j'ai le bac) c'est aussi une option interessante vu que j'ai de petits enfants.bzh1 a écrit :Bonjour
Je passerai deux concours : les dates ifsi sont identiques en Bretagne, donc un en Bretagne, et un en Normandie ou dans les Pays de Loire.
Il faut quand même souligner que tout cela à un coût : inscriptions, déplacements voirehébergement. Et je n'ai pas envie que ce coût soit excessif à passer davantage de concours !
Re: Entraînement à l'oral 2011
ben imagine moi 38 ans et un bac de 91!! c pas facile tt le tps c surtout pas facile de s 'y remettre mais bon fo garder la motivation!! Avec de la volonté je suis sur qu'on peut!! 

IFSI bayonne : 22 mars
IFSI dax : le 23 mars
IFSI dax : le 23 mars
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Re: Entraînement à l'oral 2011
Bonjour à toi,ilette974 a écrit :ben imagine moi 38 ans et un bac de 91!! c pas facile tt le tps c surtout pas facile de s 'y remettre mais bon fo garder la motivation!! Avec de la volonté je suis sur qu'on peut!!
tu passes le concours aussi et comment tu t' y prend? On sent que de la motivation tu en as. Le concours me terrifie, je ne maitrise pas le francais et pour avoir travailler dans l' industrie ce n'est pas gagné. Une mémoire vraiment hein........



Re: Dans quels IFSI passez-vous vos concours ?
Merci ladybirdof64 pour toutes ces précisions !
Maintenant il faut que je me décide !
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- cristalia-cinderella
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Re: Actualités pour le concours 2011
Un tiers de Français ne font pas confiance aux médicaments
En plein scandale Mediator, un sondage commandé par le Parisien révèle la méfiance des Français.
Un Français sur trois se méfie des médicaments, révèle un sondage publié dimanche par Le Parisien/Aujourd'hui en France. Un sondage qui parait alors que le scandale du Mediator n'en finit plus de rebondir. Ce médicament a été vendu pendant des années alors que sa dangerosité était connue des autorités sanitaires. Samedi, un rapport de l'Igas annonçait encore que le médicament aurait pu etre retirer du marché dès 1999.
Selon le sondage effectué par CSA, 64% des Français ont "tout à fait confiance" (15%) ou "plutôt confiance" (49%) dans les médicaments qu'ils utilisent. Ils sont en revanche 35 % à ne pas faire confiance aux médicaments: 21% n'ont "plutôt pas confiance" et 14 % "pas du tout confiance".
Mais les Français sont 94% à faire confiance à leur médecin traitant et 90% des Français font confiance à leurs pharmaciens.
"C'est la fin d'un certain âge d'or: le temps où le médicament jouissait d'une image de sauveur sans défaut est aujourd'hui révolu", commente le quotidien populaire.
Sondage CSA Le Parisien/Aujourd'hui en France réalisé par appels téléphoniques les 12 et 123 janvier du domicile des personnes interrogées. Echantillon national représentatif de 999 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas.
L'express.fr
En plein scandale Mediator, un sondage commandé par le Parisien révèle la méfiance des Français.
Un Français sur trois se méfie des médicaments, révèle un sondage publié dimanche par Le Parisien/Aujourd'hui en France. Un sondage qui parait alors que le scandale du Mediator n'en finit plus de rebondir. Ce médicament a été vendu pendant des années alors que sa dangerosité était connue des autorités sanitaires. Samedi, un rapport de l'Igas annonçait encore que le médicament aurait pu etre retirer du marché dès 1999.
Selon le sondage effectué par CSA, 64% des Français ont "tout à fait confiance" (15%) ou "plutôt confiance" (49%) dans les médicaments qu'ils utilisent. Ils sont en revanche 35 % à ne pas faire confiance aux médicaments: 21% n'ont "plutôt pas confiance" et 14 % "pas du tout confiance".
Mais les Français sont 94% à faire confiance à leur médecin traitant et 90% des Français font confiance à leurs pharmaciens.
"C'est la fin d'un certain âge d'or: le temps où le médicament jouissait d'une image de sauveur sans défaut est aujourd'hui révolu", commente le quotidien populaire.
Sondage CSA Le Parisien/Aujourd'hui en France réalisé par appels téléphoniques les 12 et 123 janvier du domicile des personnes interrogées. Echantillon national représentatif de 999 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas.
L'express.fr
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Stage S1 : long séjour en gériatrie
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- cristalia-cinderella
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Re: Actualités pour le concours 2011
[EN CHIFFRE] 28 ans pour le premier enfant
L’âge des femmes pour leur premier enfant augmente chez les Françaises, notamment les plus diplômées.
Une étude de l’Institut national d'études démographiques (Ined) montre que l’âge de la première grossesse est de plus en plus tardif chez les femmes françaises. Ce serait une des conséquences de l’accès amélioré aux études supérieures. En effet, En moyenne, les femmes qui ont des diplômes supérieurs au bac font leur premier enfant à 30 ans tandis que celles qui n'ont pas de diplôme ont leur première grossesse plus tôt, vers 25 ans.
Sciences et avenir.fr
L’âge des femmes pour leur premier enfant augmente chez les Françaises, notamment les plus diplômées.
Une étude de l’Institut national d'études démographiques (Ined) montre que l’âge de la première grossesse est de plus en plus tardif chez les femmes françaises. Ce serait une des conséquences de l’accès amélioré aux études supérieures. En effet, En moyenne, les femmes qui ont des diplômes supérieurs au bac font leur premier enfant à 30 ans tandis que celles qui n'ont pas de diplôme ont leur première grossesse plus tôt, vers 25 ans.
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Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Dans quels IFSI passez-vous vos concours ?
Alors moi je vait passer:
- Saint-Etienne Bellevue
- Vichy
- et Paray le Monial
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Re: Entraînement à l'oral 2011
il vaut mieux avoir une expérience ou on peut s'en sortir sans ...
j'ai déjà rencontré une infirmière mais il y a longtemps. Que me conseillez-vous, que je parte à la recherche d'un stage.
j'ai déjà rencontré une infirmière mais il y a longtemps. Que me conseillez-vous, que je parte à la recherche d'un stage.
Re: Dans quels IFSI passez-vous vos concours ?
-APHP
-Esquirol hospital Saint-Maurice 94
-Lycée Rabelais 75
-Esquirol hospital Saint-Maurice 94
-Lycée Rabelais 75
^^ESI 2011-2014 IFSI Saint-Anne^^
3 eme année 150/180 ECTS Stage Pré pro Hématologie : Greffe de moelle osseuse
3 eme année 150/180 ECTS Stage Pré pro Hématologie : Greffe de moelle osseuse
Re: Actualités pour le concours 2011
Ah non je n'ai rien supprimé... Comme dit dedel1304 le principal c'est que l'article soit sur le sujetcristalia-cinderella a écrit :en faite, je crois que le modérateur la supprimer !?

Promo 2009-2012
Re: Entraînement à l'oral 2011
Tu es en prépa ? Tu es inscrit au pôle emploi ?vivischlago a écrit :il vaut mieux avoir une expérience ou on peut s'en sortir sans ...
j'ai déjà rencontré une infirmière mais il y a longtemps. Que me conseillez-vous, que je parte à la recherche d'un stage.
Il y a différentes façons d'obtenir un stage d'observation selon ta situation

Promo 2009-2012
- cristalia-cinderella
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Re: Entraînement à l'oral 2011
Oui ,je confirme. Si tu n'as pas de piston, je te conseille les journées d'observations, on te prend beaucoup plus facilement. C'est ce que j'ai fait vu que je n'ai pas de piston (je ne trouvais pas de stage malgré mes nombreuses lettres.)
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
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- cristalia-cinderella
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Re: Actualités pour le concours 2011
La clé de l’inflammation
La découverte de l’ « interrupteur maitre » des processus inflammatoires ouvre de nouvelles pistes pour le traitement des maladies auto-immunes.
La réponse inflammatoire est une composante importante du système de défense que l’organisme met en œuvre en cas d’infections ou de dommages tissulaires. Cependant, dans certaines pathologies, l’inflammation peut se retourner contre les propres tissus du corps, c’est le cas des maladies dites auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus.
Certaines cellules du système immunitaire, les macrophages, sont capables de contrôler le processus inflammatoire en émettant des substances qui stimulent ou inhibent le comportement des autres cellules liées à l'inflammation. Dans un article publié dans la revue Immunology, des chercheurs de l’Imperial College, à Londres, indiquent qu’ils ont découvert une protéine, IRF5, qui agit comme un interrupteur moléculaire en contrôlant l’action de ces macrophages.
Leurs résultats suggèrent que le blocage de la production d’IRF5 dans les macrophages pourrait être un moyen efficace de traiter un large éventail de maladies auto-immunes, telles que la polyarthrite rhumatoïde, les maladies inflammatoires de l'intestin, le lupus ou la sclérose en plaques. En outre, stimuler les niveaux d’IRF5 pourrait permettre de traiter les personnes dont le système immunitaire est affaibli.
Pour rendre compte de l’activité de cette protéine, les chercheurs ont réalisé des tests sur des macrophages humains cultivés en laboratoire. Ils ont été capables de moduler l’activité pro-inflammatoire ou anti-inflammatoire des macrophages en augmentant ou en bloquant la production d’IRF5 dans ces derniers. Les chercheurs ont également étudié des souris génétiquement modifiées pour ne pas fabriquer d’IRF5. Ces souris secrétaient moins de molécules pro-inflammatoires que les rongeurs non modifiés.
Après cette première étape, l’équipe de l’Imperial College est actuellement en train d’étudier le fonctionnement, au niveau moléculaire, de cette protéine ainsi que d’autres substances susceptibles d’interagir avec IRF5. « Si nous arrivons à sélectionner et à synthétiser des substances capable d’interférer avec le fonctionnement d’IRF5, nous disposerons alors d’un nouveau traitement anti-inflammatoire pour une large gamme de maladies » conclut le Dr Irina Udalova, principal auteur de l’étude.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
16/01/2011
La découverte de l’ « interrupteur maitre » des processus inflammatoires ouvre de nouvelles pistes pour le traitement des maladies auto-immunes.
La réponse inflammatoire est une composante importante du système de défense que l’organisme met en œuvre en cas d’infections ou de dommages tissulaires. Cependant, dans certaines pathologies, l’inflammation peut se retourner contre les propres tissus du corps, c’est le cas des maladies dites auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus.
Certaines cellules du système immunitaire, les macrophages, sont capables de contrôler le processus inflammatoire en émettant des substances qui stimulent ou inhibent le comportement des autres cellules liées à l'inflammation. Dans un article publié dans la revue Immunology, des chercheurs de l’Imperial College, à Londres, indiquent qu’ils ont découvert une protéine, IRF5, qui agit comme un interrupteur moléculaire en contrôlant l’action de ces macrophages.
Leurs résultats suggèrent que le blocage de la production d’IRF5 dans les macrophages pourrait être un moyen efficace de traiter un large éventail de maladies auto-immunes, telles que la polyarthrite rhumatoïde, les maladies inflammatoires de l'intestin, le lupus ou la sclérose en plaques. En outre, stimuler les niveaux d’IRF5 pourrait permettre de traiter les personnes dont le système immunitaire est affaibli.
Pour rendre compte de l’activité de cette protéine, les chercheurs ont réalisé des tests sur des macrophages humains cultivés en laboratoire. Ils ont été capables de moduler l’activité pro-inflammatoire ou anti-inflammatoire des macrophages en augmentant ou en bloquant la production d’IRF5 dans ces derniers. Les chercheurs ont également étudié des souris génétiquement modifiées pour ne pas fabriquer d’IRF5. Ces souris secrétaient moins de molécules pro-inflammatoires que les rongeurs non modifiés.
Après cette première étape, l’équipe de l’Imperial College est actuellement en train d’étudier le fonctionnement, au niveau moléculaire, de cette protéine ainsi que d’autres substances susceptibles d’interagir avec IRF5. « Si nous arrivons à sélectionner et à synthétiser des substances capable d’interférer avec le fonctionnement d’IRF5, nous disposerons alors d’un nouveau traitement anti-inflammatoire pour une large gamme de maladies » conclut le Dr Irina Udalova, principal auteur de l’étude.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
16/01/2011
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Actualités pour le concours 2011
Mediator : l'enfant "caché" de l'amphétamine
Le rapport de l’Igas sur le Mediator démonte les rouages de la stratégie du laboratoire Servier qui pendant 35 ans a voulu faire oublier ce qu’était vraiment ce médicament, au détriment des risques encourus par les patients.
L’Igas a rendu samedi au ministère de la Santé son rapport sur l’affaire du Mediator. Les conclusions pointent les manquements du système de pharmacovigilance, la tolérance inexplicable de l’administration à l’égard d’un médicament pourtant très décrié pour son manque d’efficacité, son mauvais usage et ses risques. Mais le premier volet de l’enquête pointe les manipulations du laboratoire Servier qui depuis les années 70 tente de dissimiler la vraie nature chimique de sa molécule, le benfluorex.
Pour faire passer un anorexigène puissant en traitement adjuvant (appoint d’un traitement principal) du diabète de type 2 et des problèmes de glycémie, la firme fondée par Jacques Servier n’a pas ménagé ses efforts, relèvent les trois enquêteurs de l’Igas, le dr Anne-Carole Bensadon, Etienne Marie et le Dr Aquilino Morelle.
Un dérivé de l’amphétamine
Le rapport rappelle dans quelles conditions est né le benfluorex, la molécule commercialisée en 1976 par Servier sous le nom de Mediator. Dans les années 50 des chercheurs tentent d’obenir une molécule dérivée de l’amphétamine qui ait ses propriétés coupe-faim sans ses effets secondaires graves (accélération du rythme cardiaque, dépendance, excitation, psychose). Au début des années 60 est créée la norfenfluramine, molécule d’amphétamine légèrement modifiée. A la même période un groupe de recherches des laboratoires Servier testent de nombreuses molcéules dérivées de l’amphétamine et en distinguent deux ; la fenfluramine et le benfluorex. La première est commercialisée comme anorexigène en 1963 (Pondéral).
Le rapport cite une étude de 1974 financée par Servier, qui conclut aux effets anorexigènes puissants du benfluorex. Menée sur des rats, l’expérience a été stoppée au bout de 35 jours tant les rongeurs avaient maigri et étaient affaiblis.
Un suffixe embarrassant
Le laboratoire cherche pourtant dès cette époque à faire oublier la véritable nature de la molécule. Son nom même, attribué par l’OMS en 1971, indique qu’il s’agit d’un anorexigène : c’est ce qu’indique le suffixe «-orex» ». Servier tente de le faire supprimer, révèle le rapport de l’Igas. «A la lumière de nombreux travaux d’expertises cliniques, l’activité anorexiante alors revendiquée s’est avérée en réalité très faible et tout à fait accessoire par rapport aux propriétés métaboliques de ce produit» explique le fabricant dans un courrier de 1973 aux services de l’OMS. Servier suggère deux autres noms : benzaflumine et benflurate. Il n’obtient pas gain de cause.
Jusqu’à sa suspension en novembre 2009, ce sont les propriétés sur le métabolisme des glucides et des lipides du benfluorex qui sont mises en avant par le laboratoire. Pourtant, c’est bien la norfenfluramine qui agit dans le cas du Mediator, soulignent les rapporteurs de l’Igas. Un métabolite (produit par l’organisme) commun avec la fenfluramine (Pondéral, Isoméride), jugée dangereuse en 1995. Le rôle de la norfenfluramine est minimisé par le laboratoire, affirme le rapport, qui dissimule même des informations à l’Afssaps en 1999 sur ce point précis, souligne le rapport.
Le Mediator est immédiatement transformé dans l’organisme en trois métabolites, dont la norfenfluramine. Les doses préconisées pour le Mediator aboutissent à une concentration de norfenfluramine identique à celle du Pondéral et de l’Isoméride. «Pour le dire autrement : pendant 33 ans (1976-2009), tous les patients traités par le Mediator ont en réalité absorbé de la norfenfluramine à des doses efficaces » résument les rapporteurs.
C’est la stratégie de communication du laboratoire Servier qui permet au Mediator d’éviter un retrait du marché qui aurait dû intervenir en 1999, analyse les trois enquêteurs. Pressions exercées par la firme, « enlisement », « inertie », « réponses inadaptées » du côté des autorités administratives chargées du médicament… La liste est longue des occasions ratées de suspendre le Mediator, des obstacles franchis comme par miracle par Servier depuis le milieu des années 90, depuis que la snagerosité de la norfenfluramine est bien établie.
C’est là le second volet du rapport, qui aboutira très vraisemblablement à une réforme des mécanismes de pharmacovigilance et de l’Afssaps. Cette affaire doit contraindre l’agence de sécurité sanitaire à revoir ses procédures de déclarations de conflits d’intérêt tant il est évident que nombre d’experts impliqués dans le dossier du Médiator étaient liés à Servier. Quant aux preuves des pressions exercées sur les experts par la firme ou des proches, elles seront transmises à la justice.
D’après le quotidien Le Figaro de ce jour, Jacques Servier est cité à comparaître le 11 février devant le tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine).
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
17/01/11
D'autres sujet sur le médiator sur http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/
Le rapport de l’Igas sur le Mediator démonte les rouages de la stratégie du laboratoire Servier qui pendant 35 ans a voulu faire oublier ce qu’était vraiment ce médicament, au détriment des risques encourus par les patients.
L’Igas a rendu samedi au ministère de la Santé son rapport sur l’affaire du Mediator. Les conclusions pointent les manquements du système de pharmacovigilance, la tolérance inexplicable de l’administration à l’égard d’un médicament pourtant très décrié pour son manque d’efficacité, son mauvais usage et ses risques. Mais le premier volet de l’enquête pointe les manipulations du laboratoire Servier qui depuis les années 70 tente de dissimiler la vraie nature chimique de sa molécule, le benfluorex.
Pour faire passer un anorexigène puissant en traitement adjuvant (appoint d’un traitement principal) du diabète de type 2 et des problèmes de glycémie, la firme fondée par Jacques Servier n’a pas ménagé ses efforts, relèvent les trois enquêteurs de l’Igas, le dr Anne-Carole Bensadon, Etienne Marie et le Dr Aquilino Morelle.
Un dérivé de l’amphétamine
Le rapport rappelle dans quelles conditions est né le benfluorex, la molécule commercialisée en 1976 par Servier sous le nom de Mediator. Dans les années 50 des chercheurs tentent d’obenir une molécule dérivée de l’amphétamine qui ait ses propriétés coupe-faim sans ses effets secondaires graves (accélération du rythme cardiaque, dépendance, excitation, psychose). Au début des années 60 est créée la norfenfluramine, molécule d’amphétamine légèrement modifiée. A la même période un groupe de recherches des laboratoires Servier testent de nombreuses molcéules dérivées de l’amphétamine et en distinguent deux ; la fenfluramine et le benfluorex. La première est commercialisée comme anorexigène en 1963 (Pondéral).
Le rapport cite une étude de 1974 financée par Servier, qui conclut aux effets anorexigènes puissants du benfluorex. Menée sur des rats, l’expérience a été stoppée au bout de 35 jours tant les rongeurs avaient maigri et étaient affaiblis.
Un suffixe embarrassant
Le laboratoire cherche pourtant dès cette époque à faire oublier la véritable nature de la molécule. Son nom même, attribué par l’OMS en 1971, indique qu’il s’agit d’un anorexigène : c’est ce qu’indique le suffixe «-orex» ». Servier tente de le faire supprimer, révèle le rapport de l’Igas. «A la lumière de nombreux travaux d’expertises cliniques, l’activité anorexiante alors revendiquée s’est avérée en réalité très faible et tout à fait accessoire par rapport aux propriétés métaboliques de ce produit» explique le fabricant dans un courrier de 1973 aux services de l’OMS. Servier suggère deux autres noms : benzaflumine et benflurate. Il n’obtient pas gain de cause.
Jusqu’à sa suspension en novembre 2009, ce sont les propriétés sur le métabolisme des glucides et des lipides du benfluorex qui sont mises en avant par le laboratoire. Pourtant, c’est bien la norfenfluramine qui agit dans le cas du Mediator, soulignent les rapporteurs de l’Igas. Un métabolite (produit par l’organisme) commun avec la fenfluramine (Pondéral, Isoméride), jugée dangereuse en 1995. Le rôle de la norfenfluramine est minimisé par le laboratoire, affirme le rapport, qui dissimule même des informations à l’Afssaps en 1999 sur ce point précis, souligne le rapport.
Le Mediator est immédiatement transformé dans l’organisme en trois métabolites, dont la norfenfluramine. Les doses préconisées pour le Mediator aboutissent à une concentration de norfenfluramine identique à celle du Pondéral et de l’Isoméride. «Pour le dire autrement : pendant 33 ans (1976-2009), tous les patients traités par le Mediator ont en réalité absorbé de la norfenfluramine à des doses efficaces » résument les rapporteurs.
C’est la stratégie de communication du laboratoire Servier qui permet au Mediator d’éviter un retrait du marché qui aurait dû intervenir en 1999, analyse les trois enquêteurs. Pressions exercées par la firme, « enlisement », « inertie », « réponses inadaptées » du côté des autorités administratives chargées du médicament… La liste est longue des occasions ratées de suspendre le Mediator, des obstacles franchis comme par miracle par Servier depuis le milieu des années 90, depuis que la snagerosité de la norfenfluramine est bien établie.
C’est là le second volet du rapport, qui aboutira très vraisemblablement à une réforme des mécanismes de pharmacovigilance et de l’Afssaps. Cette affaire doit contraindre l’agence de sécurité sanitaire à revoir ses procédures de déclarations de conflits d’intérêt tant il est évident que nombre d’experts impliqués dans le dossier du Médiator étaient liés à Servier. Quant aux preuves des pressions exercées sur les experts par la firme ou des proches, elles seront transmises à la justice.
D’après le quotidien Le Figaro de ce jour, Jacques Servier est cité à comparaître le 11 février devant le tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine).
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
17/01/11
D'autres sujet sur le médiator sur http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/
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Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Crayons de couleur interdits ?
bonjour,
j'ai lu dans un de mes bouquins que les crayons de couleurs et les surligneurs étaient interdits lors de l'épreuve des tests psychotechniques.
pouvez vous le confirmer ?
j'ai lu dans un de mes bouquins que les crayons de couleurs et les surligneurs étaient interdits lors de l'épreuve des tests psychotechniques.
pouvez vous le confirmer ?
39 ans, maman en reconversion ESI 2011/2014 CRF Toulouse
Stages
S1 : traumato - S2 : psy
S3 : EVC/UE S4 : medecine - 120 ects
S5 : ehpad + libéral
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