Résultats des écrits (Printemps 2011)

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violet1
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Euthanasie: 94% des Français favorables
Avec Reuters
30/10/2010 | Mise à jour : 18:4

Une très forte majorité de Français (94%) se déclare favorable à une loi autorisant l'euthanasie dans certains cas comme une maladie incurable, selon un sondage CSA pour Sud-Ouest Dimanche * rendu public aujourd'hui.

Si cette adhésion générale est en augmentation de 6 points par rapport à 2001, 58% des personnes interrogées estiment que la loi devrait la permettre seulement "dans certains cas", note l'institut.

En revanche, 36% estiment "que l'euthanasie devrait s'appliquer à toutes les personnes atteintes de maladies insupportables et incurables", souligne l'enquête qui montre que "l'opinion apparaît plus favorable à l'euthanasie qu'au début de la décennie, mais dans un cadre plus réglementé qu'auparavant".

L'enquête montre que "l'opinion apparaît plus favorable à l'euthanasie qu'au début de la décennie, mais dans un cadre plus réglementé qu'auparavant".

Les jeunes se révèlent plus opposés à l'euthanasie (11% des 18 à 24 ans se déclarent opposés à une loi, contre 6% en moyenne).

Par ailleurs, "l'appartenance religieuse influe largement sur l'adhésion" à une loi qui se révèle plus facilement acceptée par les personnes se déclarant sans religion (43% approuvent l'euthanasie dans tous les cas, contre 36% en moyenne), le refus culminant parmi les musulmans (42% contre 6% en moyenne).

Elle suscite également une certaine opposition chez les catholiques pratiquants: 17% refusent totalement une législation tandis que 68% acceptent une législation prévoyant l'euthanasie dans "certains cas".

Un groupe de sénateurs de gauche a déposé une nouvelle proposition de loi sur l'euthanasie volontaire mi-octobre.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Prison : un nouveau plan d'actions pour de meilleurs soins
Info rédaction, publiée le 29 octobre 2010

Paris, France – Le ministère de la Santé et celui de la Justice ont présenté ensemble un "plan d'actions stratégiques 2010/2014" de 300 millions d'euros, destiné à améliorer les conditions sanitaires des détenus.
Leur collaboration est inédite. Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, et Michèle Alliot-Marie, garde des Sceaux, ont présenté ensemble ce plan, soulignant que la situation des personnes en milieu carcéral était critique. En prison, certains détenus peuvent être atteints de troubles mentaux, de tuberculose, d’hépatites ou encore du Sida, sans recevoir pour autant les soins appropriés. Pour éviter plus d’accidents et faire baisser le taux de suicide, les deux ministres souhaitent que les personnes incarcérées bénéficient de la "même qualité et de la même continuité de soins que la population générale".
Le plan prévoit également le développement d’unités hospitalières pour personnes incarcérées atteintes de troubles psychiatriques lourds, selon l’AFP. Roselyne Bachelot apporte toutefois un bémol à ce plan d’actions, expliquant qu’elle aurait souhaité que le principe du secret médical soit davantage affirmé.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

50% des jeunes Français déclarent ressentir des difficultés psychologiques
Info rédaction, publiée le 25 octobre 2010

France - Un récent sondage mené auprès des jeunes Français montre qu'un adolescent ou jeune adulte sur deux ressentirait des difficultés psychologiques.

Le sondage en question a été mené par OpinionWay, sur commande de la Fondation Pierre Deniker qui s'occupe notamment de la prévention en termes de santé mentale. Sont considérés comme "jeunes" lors de ce sondage, les lycéens, étudiants et apprentis. Ainsi, 9% des sondés exprimeraient des difficultés qui peuvent être associées à un diagnostic psychopathologique tandis que 7% des jeunes sembleraient donner des signes "d'allure dépressive" explique l'AFP.

Pourtant, le recours à un professionnel ne semble pas être adopté par ces jeunes, puisque seulement un jeune sur dix donnant des signes de difficultés psychologiques aurait déjà consulté. Et l'Agence France Presse de préciser que la Fondation Pierre Deniker a lancé cette semaine son programme "Bien dans ses études, bien dans sa vie !" afin d'améliorer la prise en charge des jeunes souffrant de ces difficultés.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Transmettre l'expérience de son propre rétablissement

02/11/2010 | Mise à jour : 11:34 Réagir
D'anciens sans-abris se dévouent aux les malades dans la rue pour les accompagner dans leur guérison.

Qui peut mieux qu'une personne atteinte de schizophrénie comprendre quelqu'un qui souffre de la même pathologie? «L'expérience de la maladie, de l'hôpital et du rétablissement peut bénéficier à d'autres», explique le Dr Vincent Girard, psychiatre de rue à Marseille à propos des trois médiateurs de santé qui font partie de l'équipe mobile psychiatrie-précarité de Marseille qu'il coordonne.

Atteint de schizophrénie depuis l'âge de 35 ans, Claude Lefèvre se définit lui-même comme un «usager de la psychiatrie». Cet ancien squatter d'origine gitane, à la silhouette frêle et aux yeux anthracite, s'est donné pour mission de «faire le lien avec les personnes de la rue exclues ou qui s'autoexcluent du système de soins souvent parce qu'elles en ont peur».

Chaque jeudi, il passe toute sa journée dans l'unité de psychiatrie de l'hôpital Sainte-Marguerite où il rencontre les patients et les personnels soignants du service du professeur Jean Naudin. «Toute mon expérience, je la fais partager à ceux qui sont en grande difficulté. Comme je suis déjà passé par là, j'essaie de leur apprendre à retrouver leur autonomie, à être des citoyens, à connaître leurs droits mais aussi leurs devoirs.» Le reste du temps, Claude sillonne les vieux quartiers de Marseille: «On souffre dans la rue, explique-t-il de manière laconique. Quand on y reste trop longtemps, les dégâts sont terribles.»

«On arrive à mieux se comprendre»

Après avoir sombré, par le passé, dans l'alcoolisme et une vie d'errance, Bernard Staes, la cinquantaine, travaille comme médiateur dans l'immeuble thérapeutique de la rue Curiol, dans le Ier arrondissement de Marseille, qui accueille depuis bientôt trois ans une douzaine de pensionnaires.

«Quand j'arrive le matin, je leur fais un café, je leur donne aussi du tabac s'ils n'en ont pas, je les écoute…, confie cet homme au regard doux et à la silhouette bonhomme. En somme, j'essaie de les mettre dans les meilleures dispositions possibles avant l'arrivée de l'équipe soignante. Comme je suis un de leurs pairs, comme j'ai vécu les mêmes souffrances qu'eux, on arrive à mieux se comprendre. Ils vont me confier des choses qu'ils ne diront pas forcément au médecin ou à l'infirmière et que je garde bien évidemment secrètes, sauf si leur vie ou celle d'autrui devait être en danger. Mon rôle consiste, non pas à les surveiller, mais à les accompagner dans leur rétablissement.»
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

À la rencontre des malades livrés à la rue figaro 02/11/10

Entre 30 et 40% des sans-abri souffrent de schizophrénie ou de graves troubles psychiques. À Marseille, une équipe de santé mentale leur propose d'abord un «chez-soi».

Malgré la pénombre, on distingue une petite table en bois blanc, des chaises métalliques, un peu de vaisselle, quelques plastiques éparpillés à même le sol: les vestiges de la misère. Celle de Manuel S., 70 ans, atteint d'un Parkinson et… d'une schizophrénie. Pendant des années, cet ancien maçon d'origine portugaise a trouvé refuge dans ce local commercial désaffecté du I er arrondissement de Marseille. Seul. Livré à la jungle de la rue dont il se protégeait en fermant le store métallique avec un solide cadenas dont il a d'ailleurs gardé la clef. Car, aujourd'hui, Monsieur S. n'habite plus là. Moyennant un loyer (très) modéré, il occupe un petit studio au Marabout, un immeuble thérapeutique ouvert en février 2007, sous l'impulsion de l'équipe mobile psychiatrie-précarité (EMPP) coordonnée par le Dr Vincent Girard. Pour permettre aux personnes malades en grande précarité, comme Manuel S., d'avoir leur «chez-soi» et d'être soignées.

«Sur les 5.000 à 10.000 personnes sans abri recensées à Marseille, 30 à 40% souffrent de troubles psychiatriques sévères. Un pourcentage que l'on retrouve dans la plupart des autres grandes villes des pays riches», révèle ce jeune psychiatre qui a fait de la rue son cabinet de consultation, en se dirigeant d'un pas rapide vers l'entrée d'un parking souterrain, où l'un de ses patients a, si l'on peut dire, élu domicile. Personne. «Je repasserai demain.» À deux pas de là, au milieu de ses sacs, François N. est occupé à ranger avec un soin méticuleux les cartons sur lesquels il vient de passer la nuit. Ce Français d'origine ivoirienne, qui s'exprime d'une voix à peine audible, est à la rue depuis des années. Bien que son apparence n'en laisse rien présager, «Monsieur N. a une schizophrénie, confie le Dr Girard. En ce moment, il est en proie à des délires mais il refuse de se faire soigner. S'il persiste, nous pourrions être amenés à effectuer une hospitalisation sans son consentement.» L'an dernier, l'EMPP a dû procéder à 29 hospitalisations sous contrainte. Vincent Girard assume: «Certains nous reprochent de faire du contrôle social, mais c'est nécessaire! Les gens crèvent d'en manquer.»

Environ 60% des 130 malades «sans chez-soi» qu'il suit régulièrement souffrent de schizophrénie. Les autres sont atteints de troubles bipolaires (maniaco-dépression) ou de dépression sévère. La plupart consomment de l'alcool et d'autres drogues. Et comme si cela ne suffisait pas, «tous, ou presque, souffrent de pathologies somatiques très lourdes», souligne le Dr David Escojido, généraliste, chargé, au sein de l'EMPP de soigner les corps -souvent en piteux état- de ces survivants de la rue.

Depuis cinq ans qu'il sillonne quotidiennement les quartiers pauvres du centre de Marseille, le Dr Girard a acquis une conviction. «Ces malades difficiles à atteindre, les “hard to reach” comme les appellent les Anglo-saxons, ont d'abord besoin d'accéder à un logement pérenne. La politique de santé suivie jusqu'ici en France, qui consiste à les hospitaliser systématiquement en psychiatrie à 600 euros par jour, ou en réanimation, quand leur état physique est désespéré, est le symptôme d'un triple échec médical, social et économique. Car ces personnes sont capables, malgré leurs maladies sévères, de se rétablir, d'accéder à une autonomie et à une citoyenneté pleine et entière sous réserve qu'elles trouvent non pas un abri temporaire mais un “chez-soi” intégré dans la cité.»

D'autant qu'être malade et à la rue ne signifie pas forcément qu'on est sans le sou. «Tous ont droit à l'allocation adulte handicapé ou au RSA et à une couverture médicale, certains ont même une retraite mais la plupart du temps, ils l'ignorent», explique Vanessa Vialars, infirmière au sein de l'équipe. D'où l'idée de créer début 2007, avec le soutien de Médecins du monde et de l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille, un habitat alternatif à l'hospitalisation, au 46 de la rue Curiol, dans le Ier arrondissement, destiné à offrir, dans une logique de réduction des risques et des dommages, un chez-soi communautaire. L'an passé, 33 personnes ont été reçues au Marabout. À six mois, 70% étaient sorties de la rue: la moitié avait rejoint un logement personnel, 40% habitaient au Marabout et 10% dans un centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). Preuve que tous les sans-abri ne retournent pas fatalement dans la rue, comme le veut un préjugé tenace. «En plus, on n'est pas cher!» lance le Dr Girard.

Le Housing First a fait ses preuves aux États-Unis

Fin 2008, après le drame de Grenoble, lorsqu'un étudiant avait été poignardé en pleine rue par un schizophrène, Roselyne Bachelot s'était rendue dans la capitale phocéenne. Séduite par le projet, la ministre de la Santé a accordé à l'EMPP un financement annuel de 650.000 euros pour lui permettre de s'étoffer (l'effectif est passé depuis de 4,5 à 14 équivalent-temps plein) et commandé au Dr Girard un rapport, remis en janvier 2010, sur la santé des personnes sans chez soi. Mme Bachelot, suivant une recommandation forte du rapport, a décidé de lancer une expérimentation nationale «Chez soi d'abord», qui va débuter en 2011 à Lille, Marseille et Toulouse et, en 2012, à Paris. À terme, chaque ville sera dotée de 100 logements intégrés dans le tissu urbain avec un suivi médico-social. «Un projet de recherche conséquent devrait permettre d'évaluer non seulement le rapport coût/efficacité, mais également le possible essaimage de ces expériences» , explique le Dr Girard. Une chose est sûre: ce modèle ( Housing First ) a déjà fait ses preuves aux États-Unis où il est développé dans 200 villes. L'hospitalisation mais aussi l'incarcération des sans-abri y sont en forte baisse. Et, selon des chiffres officiels, le nombre des personnes sans-abri chroniques a chuté de 30% entre 2005 et 2007.
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Message par papillon54 »

merci pour toute cette actualité !!!!!!!!! :clin:
DE infirmière Mars 2018

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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Prison: les aménagements de peine pour relever le défi de la récidive

Un détenu qui travaille le jour en entreprise, dort le soir en prison ou chez lui avec bracelet électronique: le développement des aménagements de peine doit relever le défi de la prévention de la récidive et non être une simple solution à l'engorgement des prisons.

Depuis 2002, le nombre d'aménagements de peine a quasiment été multiplié par deux en France.

La mise en oeuvre de la loi pénitentiaire va accentuer la tendance: le volet sur les aménagements de peine, dont les décrets d'application ont été publiés jeudi, prévoit que tous les condamnés ayant deux ans de détention à effectuer, contre un an aujourd'hui, peuvent bénéficier de ces mesures, sauf les récidivistes.

La loi instaure également un droit au port du bracelet électronique pour les détenus condamnés à cinq ans de prison maximum, auxquels il ne reste plus que quatre mois de détention.

L'administration pénitentiaire "table sur un triplement du stock d'aménagements de peine sous écrou entre 2009 et 2012", note un rapport de la Cour des comptes publié cet été.

"L'idée que les gens ne sortent pas de prison sans projet est une bonne chose. Les études sur ce sujet ont montré que les condamnés passés par l'aménagement de peine récidivent moins que les autres", note Ludovic Fossey, juge d'application des peines (JAP) à Créteil, à l'instar de tous les acteurs du monde judiciaire.

Mais les professionnels notent aussi que la qualité de l'accompagnement prodigué aux condamnés est déterminante pour la réussite d'un aménagement. Cet accompagnement est du ressort des JAP, et des services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP) qui suivent les condamnés au quotidien.

"Travailler sur la recherche de logement, d'emploi, la formation, le cadre affectif d'une seule personne est un travail de titan, alors imaginez ce que ça donne pour des dizaines", note Samuel Azé, de la CGT personnels d'insertion. Or le nombre de dossiers suivis par un conseiller d'insertion et de probation varie, selon les services, de 60 à 180, note le rapport de la Cour des comptes, décrivant des "ressources humaines précaires et tendues".

"Cette question des moyens nous inquiète très, très fortement", confie Sophie Desbruyères, secrétaire générale du Snepap-FSU (conseillers d'insertion). "Les SPIP sont déjà débordés, je ne sais pas comment ils vont faire", observe M. Fossey.

Le nombre de personnels n'est pas seul en cause, note M. Azé: "on manque cruellement de structures d'hébergement, de places en formation, en soin, qui seules donnent du sens à l'aménagement de peine".

A cet égard, l'instauration du droit d'accomplir les derniers mois de détention sous surveillance électronique est insuffisant, déplore l'association nationale des JAP (ANJAP). "Cette surveillance ne sera conditionnée à aucun projet de réinsertion. Cela permettra juste au détenu de coûter moins cher qu'en prison et de libérer une place", déplore un juge parisien.

Et comme les "personnes présentant un risque de récidive" seront exclues du dispositif, "on va aboutir à une situation absurde: les détenus dont la sortie a le plus besoin d'être préparée n'auront droit à rien", poursuit-il. Dans un contexte de surpopulation carcérale, certains professionnels craignent que le développement des aménagements ne se réduise à une gestion plus quantitative que qualitative des détenus.

A poursuivre ces deux objectifs à la fois, et faute de moyens adéquats, le ministère de la Justice "court le risque de manquer celui relatif à la prévention de la récidive, voire de n'en atteindre aucun", constate la Cour des comptes.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

L'addiction au poker

Quinte-flush, brelan, full ou tapis... Autant de mots familiers pour les accros du poker. Depuis que les règles ont été simplifiées, ce jeu de cartes s'est popularisé. Désormais, on suit les tournois à la télévision, on achète des revues spécialisées et on joue même sur Internet... On estime à 500 000 le nombre actuel de joueurs en France, et ce chiffre risque d'être multiplié par quatre d'ici 2012.

Les jeux en ligne sont la principale explication à cette vague de poker. Elle concerne essentiellement des personnes âgées de 15 à 34 ans, sans aucune distinction de sexe ni de couches sociales.

C'est l'aspect tactique du poker qui séduit, il faut ruser, calculer des probabilités et maîtriser l'art d'interpréter l'attitude de l'autre, sans oublier que la tension engendrée par le jeu et la montée d'adrénaline cristallisent le sentiment de puissance.

Comme tous les jeux, le poker crée une dépendance comportementale. En France, on compterait environ 5 % de joueurs pathologiques (tous jeux confondus). La dépendance au poker s'explique en partie parce que ce jeu procure une satisfaction immédiate. Notre cerveau y est très sensible, car il renferme des circuits nerveux dont le rôle est de récompenser nos fonctions. Pour cela, il libère une substance qui va procurer du plaisir : la dopamine. Le poker stimule ce circuit et la recherche de cette sensation de satisfaction pousse le joueur à renouveler l'expérience.

Toutefois, au fil des parties de poker, ce circuit se dérègle, la satisfaction s'amoindrit et les cartes deviennent une obsession. Le joueur consacre de plus en plus de temps au jeu, il oublie tout ce qui l'entoure, ment à son entourage, devient agressif et s'isole. En dépit des efforts pour y échapper, l'envie de jouer devient irrépressible, on dit qu'il devient "compulsif". Des heures d'ivresse qui finissent par plonger certain joueurs dans un véritable enfer.

Le nombre de joueurs de poker sur le web a augmenté mais Internet a surtout attiré une nouvelle clientèle, plus jeune et parfois même mineure. Attirés par le goût de l'interdit, ces nouveaux accros jouent en cachette et commencent par des sites qui proposent des mises virtuelles entre internautes. Mais rapidement, ils se retrouvent sur des sites de poker avec des sommes bien réelles. Malgré l'interdiction, en France, de miser de l'argent en ligne quel que soit l'âge du joueur, les sites ont trouvé l'astuce. Ils s'installent là où ils n'ont rien à craindre : dans des paradis fiscaux comme Gibraltar ou Malte.

Le risque de plonger dans l'addiction au poker n'épargne pas non plus les personnes travaillant dans l'univers des jeux. Depuis mai 2007, l'ensemble des personnels de casino est dans l'obligation de suivre un stage de sensibilisation à la dépendance au jeu. Ces établissements préfèrent avoir un personnel et des clients fidèles à long terme que des joueurs compulsifs qui perdent gros mais qui finissent par disparaître.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Ptite-Kurgette »

La mortalité infantile augmente en France!

En 2009, la mortalité infantile augmente pour atteindre 3,7 décès pour 1 000 naissances vivantes, d’après un rapport de l’INSEE. La mortalité au cours des premières semaines de vie a quant à elle augmenté depuis 2006.
Dans le classement des plus faibles taux de mortalité infantile, la France occupait le 5e rang en 1999, juste derrière les pays nordiques ; elle se situe en 2008 à la 14e place, derrière la Grèce et l’Espagne.
Comment expliquer cette hausse ? « Il n’y a pas d’explication claire », selon Xavier Niel, de l’Insee. « On peut peut-être supposer des choses du côté de l’offre de soins », a-t-il précisé.

Dans le quotidien L’Humanité de ce jour, Monique Kaminski, directrice de recherche à l’INSERM, avance une explication, très prudente :
“La moitié des cas concernent des décès, au cours de la première semaine de vie, de bébés prématurés, ou ayant des retards importants de croissance, ou des malformations in utero. Or, en France, il n’est pas rare que l’on provoque l’accouchement d’un enfant risquant de souffrir et qu’on le réanime, même fortement handicapé.” De ce fait, précise L’Humanité,“ il passe d’un statut d’enfant mort-né à la catégorie mortalité infantile.”

L’Insee va lancer une étude pour tenter d’expliquer cette hausse de la mortalité infantile en France.
En outre, la mortalité infantile est deux fois et demie plus élevée dans les départements d’Outremer qu’en métropole et y augmente depuis les années 2000.
ESI 2011-2014 à l'hopital Nord de Marseille

Promo B.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par titounette30 »

C'est super toutes ces fiches pour votre culture gé!!
Si il est important de se tenir au courant et d emmagasiner des connaissances, il est encore plus important d 'en faire une analyse , de trouver des elements de reponses , des pistes de questionnement , c'est cela que les jury attendent!

bonne chance à tous!!
3eme année!!! :) . S1 EHPAD, S2 neuro, S3 ligue contre le cancer/libéral, S4 psy, S5 USIC, S6 neurochir/hémato-cancero
Plus que 9 mois!!!
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Bertrand Bergier: «La télévision reste un outil de socialisation»
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Créé le 03.11.10 à 17h09 -- Mis à jour le 03.11.10 à 17h11

d Guay AFP
INTERVIEW - Le sociologue publie «Pas très cathodique, enquête au pays des sans-télé»...

Vivre sans télévision. Alors que les français regardent le petit écran en moyenne 21h par semaine, entre 2 à 3% de la population ont choisi de débrancher. Subi ou assumé, ce choix n’est pas sans conséquence. Dans son livre «Pas très cathodique, enquête au pays des sans-télé», le sociologue Bertrand Bergier s’intéresse à cette minorité et tord le cou à certaines idées reçues. Interview.

Quel est le profil des «sans-télé»?
Il n’y a pas de profil type. Je m’attendais à découvrir une population très intellectuelle, or ils sont issus de toutes les catégories sociales, même si les titulaires d’un diplôme supérieur représentent 75%. Ils sont de tous âges et sont aussi bien marqués politiquement à droite comme à gauche. J’ai d’ailleurs été étonné car 25% d’entre eux n’ont pas de discours anti-télé. Les «sans-télé» se distinguent plutôt dans leur parcours.

C’est-à-dire?
Il y a trois catégories de «sans-télé». Les héritiers, souvent nés avant 1955, qui n’ont jamais connu la télévision dans leur famille et pour lesquels la question d’en posséder une ne se posait pas. Les alternants, qui oscille entre possession et abandon du poste et sont plutôt nés entre 1955 et 1974. Enfin, ceux nés après 1975 qui ont opté pour la rupture et ont choisi de ne plus avoir de poste. Cette dernière catégorie représente 70% de la population des «sans-télé». Pour eux, la télévision est tombée en désuétude.

Justement, par quoi est remplacée la télévision?
Principalement par l’Internet. Les «sans-télé» regardent notamment des séries qu’ils téléchargent sur leur ordinateur. Ce sont aussi de gros consommateurs de biens culturels: cinéma, livres, musées etc. Dans le milieu bourgeois, se passer de télévision est une fierté dont on se vante volontiers.

Dans votre livre, vous démontrez que le «choix» de vivre sans télévision est parfois subi…
Effectivement, c’est souvent la conséquence d’un changement dans sa vie. Par exemple, les jeunes quittant le foyer parental pour s’installer et pour lesquels investir dans une télévision n’est pas une priorité. Ils se sont habitués à cette vie en organisant leur quotidien autrement et ne trouvent plus d’intérêt à en posséder une plus tard. Autre cas: la vie de couple, lorsque l’un des deux est opposé à la télévision…

La télévision équipe 27 millions de foyers en France. Est-il vraiment possible d’y échapper?
Justement non. Environ trois quarts des personnes interrogées reconnaissent d’ailleurs avoir regardé quelques minutes de télévision dans le mois écoulé, dans leur famille, chez des amis ou encore à l’hôtel, lors de déplacements. Une famille «sans-télé» était même abonnée à Télérama pour permettre à leurs enfants de se tenir au courant. Car la télévision reste un fort outil de socialisation. On discute volontiers de ce que l’on a regardé la veille, cela permet un échange, même superficiel. Enfin, les «sans-télé» doivent aussi composer avec l’incompréhension de leur entourage qui propose souvent de leur en offrir une ou d’en faire cadeau aux enfants!
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Lady974 »

Un heureux évènement… relaté par la presse internationale. D’abord révélée par le quotidien «Diario de Jerez», l’information a été confirmée hier par les autorités andalouses: une petite fille âgée de 10 ans a donné naissance à un bébé de 2,9 kilos la semaine dernière à Jerez de la Frontera. D’origine roumaine, la fillette et l’enfant sont «en parfaite santé», rapporte la ministre des Affaires sociales d'Andalousie, Micaela Navarro. Le père du bébé serait également mineur, a annoncé la ministre, qui s’est refusé à donner plus de détails –notamment le sexe du bébé- sur cette naissance insolite. Les services sociaux étudieraient la situation de la famille pour décider ou non de la garde du nourrisson par les proches de la fillette.

Une naissance controversée
Arrivée de Roumanie il y a trois semaines avec sa mère, la petite fille vivait depuis avec sa famille dans un appartement modeste dans la commune de Lebrija. La nouvelle grand-mère, se faisant appeler Olimpia, s’est félicitée de cette naissance dans les colonnes du «Diario de Jerez». «Elena va très bien, tout comme sa fille qui est très belle», s’est empressée de déclarer cette trentenaire, face à l’engouement médiatique autour de l’affaire. Elle dit ne pas comprendre une telle agitation, assurant que dix ans, «c'est l'âge où on se marie en Roumanie». «C’est une grande joie, ce n’est pas un drame», a-t-elle ajouté. Un écho aux dires de la fillette, qui aurait confié au personnel de l’hôpital que c’était «habituel» dans son pays, où elle «[vivait] déjà avec [son] fiancé».

Une polémique persiste pourtant: celles des aides fournies à cette jeune maman. Lorsque les journalistes locaux interrogent la grand-mère sur les motivations financières d’un accouchement prévu en Espagne –les mamans reçoivent 2500 euros d’aide à la naissance-, la réponse est sans équivoque : «Oui, c’est une des raisons». Elle a néanmoins affirmé que sa fille élèverait seule son enfant, étant séparée de son petit ami resté en Roumanie. En attendant le verdict des services sociaux.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Communiquer et contrôler, la mission des ambassadeurs de tri

Créé le 04.11.10 à 12h43 -- Mis à jour le 04.11.10 à 12h43

PORTRAIT - Stéphane Bertin est ambassadeur de tri des déchets...

Devenir ambassadeur à 22 ans, c’est rare. Stéphane Bertin, aujourd’hui âgé de 25 ans, a pourtant obtenu ce titre au sein du Siom (Syndicat mixte des ordures ménagères) de la vallée de Chevreuse. Il est ambassadeur de tri, un métier né avec la mise en place de la collecte sélective des déchets, et dont les objectifs du Grenelle de l’environnement devraient renforcer le rôle. Réunis jeudi à Paris pour une réunion sur ces objectifs, les 350 ambassadeurs d’Ile de France vont être «remobilisés» pour atteindre la performance attendue: passer de 63% de déchets recyclés en 2008 à 75% d’ici à 2012.
Communication de proximité

Après une licence professionnelle en maîtrise de l’énergie et environnement (bac+3), Stéphane effectue un stage dans un syndicat de déchets et postule au Siom. Il est titularisé et a un statut de fonctionnaire territorial, rattaché au service communication du Siom qui gère les déchets de 17 communes sur deux départements (Essonne et Yvelines) représentant plus de 514.000 habitants.

Le métier d’ambassadeur de tri consiste surtout à faire de la communication de proximité: «Nous participons à l’élaboration des guides de tri, aux courriers, aux autocollants. Nous organisons des réunions publiques avec les élus et les usagers et nous intervenons en milieu scolaire», raconte Stéphane. L’objectif: améliorer le tri des déchets en expliquant quel déchet mettre dans quelle poubelle. Cet aspect du travail plaît à Stéphane: «J’aime le contact avec les gens, nous devons faire en sorte qu’ils aient toutes les informations et changer les préjugés qu’ils peuvent avoir sur la collecte de déchets. Nous devons leur faire comprendre l’intérêt du recyclage».
Pas de répression, mais du contrôle

Mais les ambassadeurs ne sont pas de simples porteurs de message: ils ont aussi une mission de contrôle. Ils organisent des campagnes de «caractérisation», qui consistent à inspecter le contenu des bacs de tri et éventuellement à en refuser la collecte s’ils contiennent trop d’erreurs. «Le plus souvent, nous trouvons des barquettes, sacs plastique, pots de yaourt et du polystyrène, qui ne sont pas recyclables, dans les poubelles dédiées aux plastiques qui ne devraient contenir que des bouteilles et des flacons», explique Stéphane.

Attention à celui qui aura commis plus de quatre erreurs «conséquentes» dans sa poubelle: elle sera décorée d’un autocollant rouge signalant aux éboueurs qu’elle est non conforme, pour qu’ils ne la vident pas. «Nous laissons nos coordonnées sur l’autocollant et souvent les gens nous rappellent pour comprendre. Les plus réticents sont tout de suite vexés et nous parlent souvent de la fiscalité élevée sur les déchets pour justifier leurs erreurs. Nous essayons de les convaincre et de leur expliquer que ce n’est pas de la répression mais du contrôle. Si le tri était correctement fait, la fiscalité pourrait baisser», plaide le jeune ambassadeur.
Les enfants, meilleurs relais des ambassadeurs

L’action des ambassadeurs de tri porte ses fruits: lors d’une campagne menée à Saclay, dans l’Essonne, le taux de refus (pourcentage de poubelles non collectées car non conformes) est passé de 19,9% au début de la campagne à environ 10% à la fin. Selon Stéphane, les relais les plus efficaces sont les enfants: «Le bouche à oreille par le biais des enfants marche bien. Après les interventions en milieu scolaire, ils contrôlent le tri des parents!».

Plus difficile de faire passer le message aux personnes âgées. De son métier, Stéphane ne déplore que le fait d’être confronté à des personnes résignées: «Il y a des personnes qu’on sait d’avance ne pas pouvoir convaincre. Ca peut être décourageant».
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Le sport pour mieux dormir ? Pas toujours...
[4 novembre 2010 - 15h57]
[mis à jour le 4 novembre 2010 à 15h59]

Vous pensez que la fatigue engendrée par une activité physique va vous aider à mieux dormir, mais… encore faut-il savoir vous y prendre. Car en fonction de l’heure à laquelle vous le pratiquerez, un sport n’aura pas le même impact sur votre sommeil.

Selon le Dr Jean-Jacques Menuet, médecin du sport à Amiens, « l’activité physique optimise en effet le sommeil. » Mais elle doit être « d’une intensité moyenne et sans à-coups. » Privilégiez les sports d’endurance. Un peu de course à pied, de vélo, de natation ou tout simplement une marche digestive réguleront votre tension artérielle, vous videront la tête, bref vous permettront d’évacuer votre stress. Les bras de Morphée vous seront alors grands ouverts.

Tout dépend de l’heure.

Pour concilier votre sport favori et un sommeil bien réparateur, vous devez faire attention au choix de vos horaires d’entraînement. Si les sports d’endurance – sans pour autant courir un marathon - ne craignent pas les horaires trop tardifs, des activités plus « agressives », comme le tennis ou le squash, risquent au contraire de vous éveiller. Vous sécréterez des endorphines, votre tension artérielle et votre température corporelle augmenteront et votre stress va s’amplifier. Environ 90 minutes seront nécessaires pour que cette excitation retombe. Si vous en avez la possibilité privilégiez des horaires en matinée ou dans l’après midi.

Un peu de sucre avant de dormir ?

Après une séance de sport, inutile de vous jeter sur la nourriture. Un repas trop copieux ne fera que rendre votre endormissement plus difficile. Avant de vous coucher, accordez vous donc une petite collation sucrée. Ses vertus antistress vous garantiront le sommeil du juste, et vous éviterez aussi une hypoglycémie nocturne. Souvenez-vous des recettes de vos grands-mères. Un bon lait chaud avec du miel, et au dodo. Peut être avaient-elles tout compris à la diététique sportive.
Source : Interview du Dr Jean-Jacques Menuet, le 3 novembre 2010
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Bioéthique
Congélation d'ovocytes: "La loi doit et va changer"

Par Julie Saulnier, publié le 04/11/2010 à 15:30

Des enfants nés après congélation d'ovules viennent de voir le jour en France. Une première, saluée par Jean Leonetti, rapporteur de la mission parlementaire sur la révision des lois de bioéthique.


Des jumeaux viennent de naître en France à partir d'ovocytes congelés. Quel est votre sentiment?

C'est une bonne nouvelle! On vient de franchir une étape qui va améliorer l'aide médicale à la procréation. Au sein de la mission parlementaire, la question n'a d'ailleurs pas fait débat. La proposition 51, relative à la congélation d'ovocytes, a majoritairement remporté l'adhésion des députés - de droite comme de gauche - membres de la mission.

Cette technique est notamment utile aux femmes subissant une chimiothérapie pour traiter un cancer. Ces traitements altérant la fertilité, leurs ovules avant le début du traitement peuvent être conservés pour permettre une grossesse après la guérison.

D'après le Pr Frydman*, "la loi autorise (...) à préserver des ovocytes par congélation mais pas avec la méthode la plus performante". Le spécialiste a donc utilisé la technique de la vitrification qui n'est pas mentionnée dans la loi, en profitant d'un vide juridique...

La technique utilisée par René Frydman n'est pas illégale mais il a effectivement été obligé de flirter avec l'illégalité. La loi doit et va changer pour permettre l'introduction de nouvelles techniques d'aide à la procréation sous réserve: d'innocuité (pas dangereux pour l'enfant à naître); de qualité et d'efficacité (100% de fiablilité); et de reproductibilité (applicable à tous). La révision des lois de bioéthique permettra la régularisation de ces méthodes. Il n'est évidemment pas question de faire de l'expérimentation à tout va car il y a un enfant à la clé.
Le projet de loi de bioéthique
La loi actuelle sur la bioéthique interdit toute manipulation sur les embryons. Le projet de réforme, qui sera examiné dans les mois qui viennent par le Parlement, prévoit d'autoriser la vitrification ovocytaire.

La congélation d'ovules ne pose-t-elle pas un problème éthique?

Non, au contraire. Avec la loi actuelle, on fabrique même trop d'embryons. Comme seuls les ovocytes frais, dont la durée de vie est faible, peuvent être utilisés pour l'aide médicale à la procréation, on multiplie les embryons congelés. Grâce à la conservation des ovocytes, les embryons seront créés en fonction du cycle de la femme. On aura donc besoin de moins de femmes pour faire des dons et de moins d'embryons congelés.

Cette conservation présente-t-elle des risques?

Près de mille enfants sont nés dans le monde grâce à la congélation d'ovocytes. On a le recul nécessaire pour considérer que cette technique est sûre. Les craintes sur l'altération de l'enfant à naître - qui justifiaient la loi encore en vigueur en France - se sont évanouies.
(*) Les premières naissances à partir d'ovocytes congelés sont le fruit de la collaboration entre l'équipe biologique et clinique du pôle dirigé par le Pr Frydman à l'hôpital Antoine-Béclère.
Verrouillé