Résultats des écrits (Printemps 2011)
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
- cristalia-cinderella
- Insatiable
- Messages : 612
- Inscription : 14 nov. 2010 22:03
Re: Actualités pour le concours 2011
Journée mondiale du Sida
Le dépistage est au cœur de cette nouvelle Journée alors que selon les estimations environ 50 000 personnes sont contaminées, en France, sans le savoir.
Cette nouvelle Journée mondiale du Sida coïncide avec le lancement du nouveau le plan national de lutte contre le VIH-sida et les IST 2010-2014. L’un des axes forts de ce plan est la généralisation du dépistage à toute la population sans notion d’exposition à un risque particulier. En effet, il y aurait, en France, entre 40 000 et 50 000 personnes infectées par le VIH et qui n’ont pas connaissance de leur séropositivité. Or « pour profiter des progrès scientifiques en matière de traitements du VIH, il faut connaître sa séropositivité » comme cela est souligné dans la présentation du plan.
Ces séropositifs qui s’ignorent font évidemment courir un risque à leurs partenaires s’ils ne se protègent pas. Mais leur santé est également en jeu puisqu’un dépistage tardif ne permet pas une prise en charge optimale de la maladie, surtout si la séropositivité est découverte au stade sida maladie, c’est-à-dire avec l’apparition des premiers symptômes des maladies opportunistes.
Les médecins généraux et les services de soins de proximité seront donc mobilisés afin de proposer un dépistage, volontaire, à l’ensemble de la population des 15-70 ans. Par ailleurs, le plan prévoit également l’incitation à un dépistage régulier chaque année dans les groupes où l’infection VIH est la plus prévalente, tels que la population des départements français d’Amérique ou les populations migrantes originaires de pays de forte endémie. En effet, Le nombre de sérologies positives rapporté à la population représente à l’échelle nationale 169 cas par million d’habitants en 2009. Cette proportion est 10 fois plus élevée en Guyane (1 707 par million). Elle est également supérieure à la moyenne nationale en Guadeloupe (730), en Île-de-France (470), en Martinique (316) et à Mayotte (215). Dans les autres régions, elle est comprise entre 20 et 155 par million.
Enfin, le plan détermine aussi proposition d’une offre de dépistage communautaire à l’intention des homosexuels masculins. Il s’agit effectivement du seul groupe dans lequel les découvertes de séropositivité et les diagnostics de sida ont augmenté entre 2008 et 2009. De plus, le nombre de personnes ayant découvert leur séropositivité en 2009 est estimé à environ 6 000, nombre en légère augmentation par rapport à 2008. Cette augmentation n’est retrouvée que chez les hommes homosexuels (2 500 en 2009). Concernant les nouveaux diagnostics de sida, dont le nombre diminue depuis plusieurs années (environ 1 400 en 2009), les homosexuels représentent également le seul groupe pour lequel le nombre de cas augmente en 2009.
Pour accompagner cette campagne en faveur du dépistage de nombreuses actions d’information, à l’égard du grand public mais aussi des professionnels de santé, sont prévues. Elle sera également relayée par un petit film d’animation qui insiste sur les bénéfices à connaître son statut sérologique le plus tôt possible. Ce spot de 30s, diffusé en décembre à la télévision, dans les cinémas et sur Internet.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
01/12/2010
Le dépistage est au cœur de cette nouvelle Journée alors que selon les estimations environ 50 000 personnes sont contaminées, en France, sans le savoir.
Cette nouvelle Journée mondiale du Sida coïncide avec le lancement du nouveau le plan national de lutte contre le VIH-sida et les IST 2010-2014. L’un des axes forts de ce plan est la généralisation du dépistage à toute la population sans notion d’exposition à un risque particulier. En effet, il y aurait, en France, entre 40 000 et 50 000 personnes infectées par le VIH et qui n’ont pas connaissance de leur séropositivité. Or « pour profiter des progrès scientifiques en matière de traitements du VIH, il faut connaître sa séropositivité » comme cela est souligné dans la présentation du plan.
Ces séropositifs qui s’ignorent font évidemment courir un risque à leurs partenaires s’ils ne se protègent pas. Mais leur santé est également en jeu puisqu’un dépistage tardif ne permet pas une prise en charge optimale de la maladie, surtout si la séropositivité est découverte au stade sida maladie, c’est-à-dire avec l’apparition des premiers symptômes des maladies opportunistes.
Les médecins généraux et les services de soins de proximité seront donc mobilisés afin de proposer un dépistage, volontaire, à l’ensemble de la population des 15-70 ans. Par ailleurs, le plan prévoit également l’incitation à un dépistage régulier chaque année dans les groupes où l’infection VIH est la plus prévalente, tels que la population des départements français d’Amérique ou les populations migrantes originaires de pays de forte endémie. En effet, Le nombre de sérologies positives rapporté à la population représente à l’échelle nationale 169 cas par million d’habitants en 2009. Cette proportion est 10 fois plus élevée en Guyane (1 707 par million). Elle est également supérieure à la moyenne nationale en Guadeloupe (730), en Île-de-France (470), en Martinique (316) et à Mayotte (215). Dans les autres régions, elle est comprise entre 20 et 155 par million.
Enfin, le plan détermine aussi proposition d’une offre de dépistage communautaire à l’intention des homosexuels masculins. Il s’agit effectivement du seul groupe dans lequel les découvertes de séropositivité et les diagnostics de sida ont augmenté entre 2008 et 2009. De plus, le nombre de personnes ayant découvert leur séropositivité en 2009 est estimé à environ 6 000, nombre en légère augmentation par rapport à 2008. Cette augmentation n’est retrouvée que chez les hommes homosexuels (2 500 en 2009). Concernant les nouveaux diagnostics de sida, dont le nombre diminue depuis plusieurs années (environ 1 400 en 2009), les homosexuels représentent également le seul groupe pour lequel le nombre de cas augmente en 2009.
Pour accompagner cette campagne en faveur du dépistage de nombreuses actions d’information, à l’égard du grand public mais aussi des professionnels de santé, sont prévues. Elle sera également relayée par un petit film d’animation qui insiste sur les bénéfices à connaître son statut sérologique le plus tôt possible. Ce spot de 30s, diffusé en décembre à la télévision, dans les cinémas et sur Internet.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
01/12/2010
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Stage S1 : long séjour en gériatrie
-
- Messages : 6
- Inscription : 08 nov. 2010 09:27
Re: Actualités pour le concours 2011
Qu'elle bonne idée !
Je vous conseil de voir le monde : http://www.lemonde.fr
Il y a des articles intéressant, & bien sur le mag de la santé sur France 5

Je vous conseil de voir le monde : http://www.lemonde.fr
Il y a des articles intéressant, & bien sur le mag de la santé sur France 5


- papillon54
- VIP
- Messages : 3530
- Inscription : 06 oct. 2009 21:08
- Localisation : Ici et ailleurs...
Re: Actualités pour le concours 2011
Merci pour tout c article 

DE infirmière Mars 2018
DE aide-soignante 2007
DE aide-soignante 2007
Quelles Villes choisir pour avoir le plus de chance d'être a
Bonjour a tous/toutes!
Je vais passer le concours Ifsi cette dans la région Midi-Pyrénées et dans le poitou-charente, je peux aussi le passer vers Narbonne...
J'aimerais savoir si dans ces régions il y a des ifsi où peu de gens le passent? Pour optimiser mes chances de l'avoir!!!
Merci d'avance de votre aide qui me sera précieuse
Ifsi31
Je vais passer le concours Ifsi cette dans la région Midi-Pyrénées et dans le poitou-charente, je peux aussi le passer vers Narbonne...
J'aimerais savoir si dans ces régions il y a des ifsi où peu de gens le passent? Pour optimiser mes chances de l'avoir!!!
Merci d'avance de votre aide qui me sera précieuse
Ifsi31
- cristalia-cinderella
- Insatiable
- Messages : 612
- Inscription : 14 nov. 2010 22:03
Re: Actualités pour le concours 2011
Les maux de cœur troublent le sommeil
Les effets dommageables d'un infarctus du myocarde ne se limiteraient pas seulement au cœur, mais toucheraient aussi le cerveau.
De nombreux patients souffrent dans les suites d’un infarctus de syndromes dépressifs et de troubles du sommeil. Jusqu’à présent ces insomnies étaient expliquées par le stress consécutif à la crise cardiaque. « Grâce à la présente étude, nous avons pu démontrer qu'il existe bel et bien une explication physiologique, soit la mort de cellules jouant un rôle clé dans le sommeil », explique Roger Godbout chercheur au Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, dans un article publié dans le journal SLEEP.
Selon les auteurs, l’infarctus ne lèse pas que le cœur mais également le cerveau en provoquant la destruction de neurones, notamment dans le tronc cérébral, zone en lien avec le sommeil. Ainsi, dans les deux semaines qui suivent un infarctus du myocarde, en plus de démontrer que les périodes de sommeil paradoxal étaient moins fréquentes et de moins longue durée, Ils ont observé que les neurones cholinergiques du tronc cérébral, neurones qui contrôlent le sommeil paradoxal, sont en moins grand nombre.
Un phénomène inflammatoire en cause
Cette destruction des cellules nerveuses pourrait être engendrée par un mécanisme inflammatoire. La crise cardiaque entraine en effet la libération de plusieurs facteurs qui favorisent l’inflammation des tissus dont le tissu cérébral déclenchant la mort prématuré des neurones par apoptose, en fait ils s’autodétruisent.
Une étude antérieure, réalisée par la même équipe, avait démontré que l'infarctus affectait également le système limbique, une zone du cerveau responsable de l'humeur, ce qui expliquait la dépression souvent observée après la crise. « Comme la dépression est souvent accompagnée d'insomnie, nous avons voulu vérifier si les neurones du tronc cérébral étaient également affectés », explique le chercheur.
Cette découverte souligne la nécessité de prévenir les troubles du sommeil post infarctus. En effet, l’insomnie ou la mauvaise qualité du sommeil sont des facteurs de risques cardiovasculaires et ils pourraient contribuer à l’apparition de complications ou de récidives.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
02/12/2010
Les effets dommageables d'un infarctus du myocarde ne se limiteraient pas seulement au cœur, mais toucheraient aussi le cerveau.
De nombreux patients souffrent dans les suites d’un infarctus de syndromes dépressifs et de troubles du sommeil. Jusqu’à présent ces insomnies étaient expliquées par le stress consécutif à la crise cardiaque. « Grâce à la présente étude, nous avons pu démontrer qu'il existe bel et bien une explication physiologique, soit la mort de cellules jouant un rôle clé dans le sommeil », explique Roger Godbout chercheur au Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, dans un article publié dans le journal SLEEP.
Selon les auteurs, l’infarctus ne lèse pas que le cœur mais également le cerveau en provoquant la destruction de neurones, notamment dans le tronc cérébral, zone en lien avec le sommeil. Ainsi, dans les deux semaines qui suivent un infarctus du myocarde, en plus de démontrer que les périodes de sommeil paradoxal étaient moins fréquentes et de moins longue durée, Ils ont observé que les neurones cholinergiques du tronc cérébral, neurones qui contrôlent le sommeil paradoxal, sont en moins grand nombre.
Un phénomène inflammatoire en cause
Cette destruction des cellules nerveuses pourrait être engendrée par un mécanisme inflammatoire. La crise cardiaque entraine en effet la libération de plusieurs facteurs qui favorisent l’inflammation des tissus dont le tissu cérébral déclenchant la mort prématuré des neurones par apoptose, en fait ils s’autodétruisent.
Une étude antérieure, réalisée par la même équipe, avait démontré que l'infarctus affectait également le système limbique, une zone du cerveau responsable de l'humeur, ce qui expliquait la dépression souvent observée après la crise. « Comme la dépression est souvent accompagnée d'insomnie, nous avons voulu vérifier si les neurones du tronc cérébral étaient également affectés », explique le chercheur.
Cette découverte souligne la nécessité de prévenir les troubles du sommeil post infarctus. En effet, l’insomnie ou la mauvaise qualité du sommeil sont des facteurs de risques cardiovasculaires et ils pourraient contribuer à l’apparition de complications ou de récidives.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
02/12/2010
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Stage S1 : long séjour en gériatrie
concours 2010
Coucou !
Oui, effectivement tu peux passer le concours dans plusieurs départements de ton propre choix.
Cela donne un maximum de chance.
Bonne chance pour tes concours.
Oui, effectivement tu peux passer le concours dans plusieurs départements de ton propre choix.
Cela donne un maximum de chance.
Bonne chance pour tes concours.

S1 : EHPAD
S2 : Long séjour
Re: Quelles Villes choisir pour avoir le plus de chance d'êt
Pour optimiser vos chances de l'avoir, passez plusieurs concours et ne vous posez pas la question de quel IFSI est plus ou moins demandé. Avec du travail, on arrive à avoir au moins un concours si on en passe 4-5.ifsi31 a écrit :Bonjour a tous/toutes!
Je vais passer le concours Ifsi cette dans la région Midi-Pyrénées et dans le poitou-charente, je peux aussi le passer vers Narbonne...
J'aimerais savoir si dans ces régions il y a des ifsi où peu de gens le passent? Pour optimiser mes chances de l'avoir!!!
Merci d'avance de votre aide qui me sera précieuse
Ifsi31
Pour des questions plus précises vous pouvez demander dans le topic du concours d'un IFSI du forum Près de chez vous

Promo 2009-2012
- cristalia-cinderella
- Insatiable
- Messages : 612
- Inscription : 14 nov. 2010 22:03
Re: Actualités pour le concours 2011
Téléthon : Vers la production de médicaments
Alors que les 3 et 4 décembre se déroulera le Téléthon, l'AFM vient d'inaugurer le Généthon BioProd, un centre de production de médicaments de thérapie génique unique au monde qui ouvrira ses portes en 2011.
23 ans après la première édition du téléthon, l’AFM (Association Française contre les Myopathies) vient d’inaugurer le Généthon Bioprod. Un centre de recherche et de production dédié à la production de médicaments de thérapie génique en quantités suffisantes pour réaliser des essais cliniques de phase I et II. Cette stratégie permettra d’accélérer le développement des premiers traitements de thérapie génique pour les maladies rares. Mehdi Gasmi, Directeur du Développement Produit du Généthon Bioprod a accepté de répondre aux questions de Sciences et Avenir.fr.
S§A : A quoi va servir le Généthon Bioprod ?
Medhdi Gasmi : C’est le plus grand centre au monde de production de vecteurs-médicaments. Il a pour ambition de mener à bien toute la chaine de recherche de la production de vecteurs jusqu’aux essais cliniques afin de traiter les maladies génétiques rares comme la myopathie et bien d’autres. Jusqu’à présent ces vecteurs constituaient un goulet d’étranglement car les chercheurs avaient du mal à en trouver en quantité suffisante pour leurs travaux.
S§A : Que sont au juste ces vecteurs ?
Ce sont des virus atténués qui contiennent un gène médicament que l’on va insérer dans les cellules d’un tissu malade. Par exemple des mutations génétiques dans la rétine peuvent entrainer une cécité. Le vecteur-médicament va permettre d’insérer un gène normal dans la rétine pour rétablir la vue ou au moins améliorer celle-ci.
S§A : Comment sont-ils fabriqués ?
On fait appel à la bioproduction. C’est-à-dire que l’on transforme des cellules de mammifères ou d’insectes en micro-usines. On leur fournit les éléments génétiques nécessaires pour qu’elles fabriquent les virus vecteurs. Cette première étape est suivie d’une phase de purification où l’on sépare les virus des cellules productrices.
S§A : Quelles applications attendre de ces vecteurs-médicaments ?
Aujourd’hui nous travaillons sur plusieurs pathologies. Actuellement un essai clinique est en cours pour traiter une maladie du système immunitaire. Les pathologies de la rétine comme la déficience en photorécepteur ou l’amaurose de Leber sont également concernées de même que les maladies neuromusculuraires comme la myopathie de Duchenne qui est au cœur du combat de l’AFM. Mais ce qu’il faut comprendre c’est que tous les progrès que nous réalisons sur des maladies rares pourront servir à traiter des pathologies plus fréquentes. Par exemple les travaux sur la rétine auront un impact pour les millions de personnes dans le monde qui souffrent de DMLA (Dégénérescence maculaire lié à l’âge).
J.I.
Sciences et Avenir.fr
02/12/2010
Alors que les 3 et 4 décembre se déroulera le Téléthon, l'AFM vient d'inaugurer le Généthon BioProd, un centre de production de médicaments de thérapie génique unique au monde qui ouvrira ses portes en 2011.
23 ans après la première édition du téléthon, l’AFM (Association Française contre les Myopathies) vient d’inaugurer le Généthon Bioprod. Un centre de recherche et de production dédié à la production de médicaments de thérapie génique en quantités suffisantes pour réaliser des essais cliniques de phase I et II. Cette stratégie permettra d’accélérer le développement des premiers traitements de thérapie génique pour les maladies rares. Mehdi Gasmi, Directeur du Développement Produit du Généthon Bioprod a accepté de répondre aux questions de Sciences et Avenir.fr.
S§A : A quoi va servir le Généthon Bioprod ?
Medhdi Gasmi : C’est le plus grand centre au monde de production de vecteurs-médicaments. Il a pour ambition de mener à bien toute la chaine de recherche de la production de vecteurs jusqu’aux essais cliniques afin de traiter les maladies génétiques rares comme la myopathie et bien d’autres. Jusqu’à présent ces vecteurs constituaient un goulet d’étranglement car les chercheurs avaient du mal à en trouver en quantité suffisante pour leurs travaux.
S§A : Que sont au juste ces vecteurs ?
Ce sont des virus atténués qui contiennent un gène médicament que l’on va insérer dans les cellules d’un tissu malade. Par exemple des mutations génétiques dans la rétine peuvent entrainer une cécité. Le vecteur-médicament va permettre d’insérer un gène normal dans la rétine pour rétablir la vue ou au moins améliorer celle-ci.
S§A : Comment sont-ils fabriqués ?
On fait appel à la bioproduction. C’est-à-dire que l’on transforme des cellules de mammifères ou d’insectes en micro-usines. On leur fournit les éléments génétiques nécessaires pour qu’elles fabriquent les virus vecteurs. Cette première étape est suivie d’une phase de purification où l’on sépare les virus des cellules productrices.
S§A : Quelles applications attendre de ces vecteurs-médicaments ?
Aujourd’hui nous travaillons sur plusieurs pathologies. Actuellement un essai clinique est en cours pour traiter une maladie du système immunitaire. Les pathologies de la rétine comme la déficience en photorécepteur ou l’amaurose de Leber sont également concernées de même que les maladies neuromusculuraires comme la myopathie de Duchenne qui est au cœur du combat de l’AFM. Mais ce qu’il faut comprendre c’est que tous les progrès que nous réalisons sur des maladies rares pourront servir à traiter des pathologies plus fréquentes. Par exemple les travaux sur la rétine auront un impact pour les millions de personnes dans le monde qui souffrent de DMLA (Dégénérescence maculaire lié à l’âge).
J.I.
Sciences et Avenir.fr
02/12/2010
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Stage S1 : long séjour en gériatrie
- cristalia-cinderella
- Insatiable
- Messages : 612
- Inscription : 14 nov. 2010 22:03
Re: Actualités pour le concours 2011
La biodiversité, un rempart contre les épidémies?
Préserver la diversité des écosystèmes, notamment la variété des espèces animales, permet de ralentir la propagation des virus ou des bactéries dangereuses pour la santé humaine, analysent des chercheurs.
En 1999 un nouveau virus faisait son apparition à New York, aux États-Unis: le virus du Nil occidental –ou virus West Nile- provoquant chez l’homme des encéphalites potentiellement mortelles. Trois ans plus tard, en 2002, l’épidémie touchait déjà 44 Etats américains et tuait 284 personnes. Véhiculé par les oiseaux, ce virus s’est propagé plus facilement dans les régions où les espèces d’oiseaux étaient les moins diversifiées, souligne une étude publiée aujourd’hui dans la revue Nature. L’écologue Felicia Keesing (Bard College, NY, USA) et ses collègues constatent que la réduction de la biodiversité favorise la propagation d’agents pathogènes.
D’un côté, qui dit richesse de la biodiversité dit aussi écosystème riche en microorganismes (virus, bactéries, champignons) qui peuvent être de dangereux agents pathogènes pour l’être humain. Pourtant, quelques cas particuliers, comme celui du West Nile aux États-Unis, suggèrent qu’un appauvrissement de la diversité des espèces dans une communauté facilite la transmission ou la propagation d’une maladie.
Pour y voir plus clair, Keesing et ses collègues ont passé en revue des études portant sur douze maladies en divers points du globe. Trois études associent la baisse du nombre de petits mammifères à une augmentation des cas d’infections par un hantavirus, transmis par la salive ou les déjections des rongeurs, et qui provoque des syndromes pulmonaires chez les humains. Des conclusions similaires sont obtenues pour la maladie de Lyme, y compris dans une étude menée en champ où la diversité des espèces de rongeurs était réduite expérimentalement. Quand le nombre d’opossum diminue, au profit de la souris à patte blanche, le nombre de cas de Lyme augmente.
Les chercheurs supposent que les animaux qui disparaissent les premiers en cas de réduction de l’habitat naturel, par exemple, sont ceux qui transmettaient le moins rapidement les agents pathogènes. Peut-être parce qu’ils ont un mode de reproduction plus lent mais de meilleures défenses immunitaires.
Si la probabilité qu’un nouvel agent infectieux passe de l’animal à l’homme est de fait plus élevée dans les zones de fortes diversité, ce sont les actions de l’homme sur l’écosystème (exploitation de la forêt, chasse, etc..) qui explique finalement la transmission. Une fois la barrière des espèces franchie, la biodiversité a plutôt un effet protecteur, analysent les chercheurs.
Préserver la biodiversité est donc un enjeu de santé publique. C’est l’un des «services rendus» par les écosystèmes qui sont désormais chiffrés par l’Ipbes (la plate-forme intergouvernementale d’interface science-politique sur la biodiversité et les services rendus par les écosystèmes), l’équivalent du Giec pour les négociations internationales sur le climat.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
02/12/10
Préserver la diversité des écosystèmes, notamment la variété des espèces animales, permet de ralentir la propagation des virus ou des bactéries dangereuses pour la santé humaine, analysent des chercheurs.
En 1999 un nouveau virus faisait son apparition à New York, aux États-Unis: le virus du Nil occidental –ou virus West Nile- provoquant chez l’homme des encéphalites potentiellement mortelles. Trois ans plus tard, en 2002, l’épidémie touchait déjà 44 Etats américains et tuait 284 personnes. Véhiculé par les oiseaux, ce virus s’est propagé plus facilement dans les régions où les espèces d’oiseaux étaient les moins diversifiées, souligne une étude publiée aujourd’hui dans la revue Nature. L’écologue Felicia Keesing (Bard College, NY, USA) et ses collègues constatent que la réduction de la biodiversité favorise la propagation d’agents pathogènes.
D’un côté, qui dit richesse de la biodiversité dit aussi écosystème riche en microorganismes (virus, bactéries, champignons) qui peuvent être de dangereux agents pathogènes pour l’être humain. Pourtant, quelques cas particuliers, comme celui du West Nile aux États-Unis, suggèrent qu’un appauvrissement de la diversité des espèces dans une communauté facilite la transmission ou la propagation d’une maladie.
Pour y voir plus clair, Keesing et ses collègues ont passé en revue des études portant sur douze maladies en divers points du globe. Trois études associent la baisse du nombre de petits mammifères à une augmentation des cas d’infections par un hantavirus, transmis par la salive ou les déjections des rongeurs, et qui provoque des syndromes pulmonaires chez les humains. Des conclusions similaires sont obtenues pour la maladie de Lyme, y compris dans une étude menée en champ où la diversité des espèces de rongeurs était réduite expérimentalement. Quand le nombre d’opossum diminue, au profit de la souris à patte blanche, le nombre de cas de Lyme augmente.
Les chercheurs supposent que les animaux qui disparaissent les premiers en cas de réduction de l’habitat naturel, par exemple, sont ceux qui transmettaient le moins rapidement les agents pathogènes. Peut-être parce qu’ils ont un mode de reproduction plus lent mais de meilleures défenses immunitaires.
Si la probabilité qu’un nouvel agent infectieux passe de l’animal à l’homme est de fait plus élevée dans les zones de fortes diversité, ce sont les actions de l’homme sur l’écosystème (exploitation de la forêt, chasse, etc..) qui explique finalement la transmission. Une fois la barrière des espèces franchie, la biodiversité a plutôt un effet protecteur, analysent les chercheurs.
Préserver la biodiversité est donc un enjeu de santé publique. C’est l’un des «services rendus» par les écosystèmes qui sont désormais chiffrés par l’Ipbes (la plate-forme intergouvernementale d’interface science-politique sur la biodiversité et les services rendus par les écosystèmes), l’équivalent du Giec pour les négociations internationales sur le climat.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
02/12/10
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Stage S1 : long séjour en gériatrie
- cristalia-cinderella
- Insatiable
- Messages : 612
- Inscription : 14 nov. 2010 22:03
Re: Actualités pour le concours 2011
Des bactéries se nourrissent d’arsenic
Une bactérie peut vivre et se développer entièrement à partir d’arsenic annoncent des chercheurs dans une nouvelle étude.
De l’arsenic à la place du phosphate
C’est la Nasa qui a annoncé, jeudi, cette découverte lors d’une conférence de presse qui a fait couler beaucoup d’encre, car il était annoncé une découverte importante dans le domaine de l’astrobiologie, c’est-à-dire l’étude des formes de vie extraterrestres. Ce n’est pourtant pas des petits hommes verts qu’ont décelé Felisa Wolfe-Simon, spécialiste en astrobiologie à l'USGS, et ses collègues mais une bactérie bien terrestre qui a remplacé dans son mode de vie le phosphate par l’arsenic.
C’est la première fois qu’un micro-organisme capable d’utiliser un élément chimique toxique en lieu et place du phosphate habituel pour croître est découvert. L’arsenic est normalement très toxique pour les organismes vivants car il bloque la chaîne respiratoire des cellules, se comportant en analogue du phosphate. Des organismes capables de modifier chimiquement l’arsenic avaient déjà été trouvés suite aux empoisonnements par l’eau au Bengladesh et ailleurs en Asie, quand les gens ont voulu utiliser l’eau de puits pour éviter le choléra associé aux eaux de surface.
Une forme de vie nouvelle
Dans leur étude, publiée dans la revue Science, les chercheurs relatent l’histoire de cette bactérie détectée dans un environnement particulièrement hostile, le lac Mono, en Californie, qui présente des taux élevés de sel et d'arsenic. Elle fait partie de la famille des Halomonadacée, un groupe de microorganismes capables de supporter une grande concentration de sel. Au laboratoire, les chercheurs ont fait pousser la bactérie dans des boîtes de Pétri en remplaçant progressivement le phosphate par l’arsenic jusqu’à ce qu’elle se développe sans plus aucun phosphate, un élément essentiel de macromolécules telles que les acides nucléiques, les lipides et les protéines présentes dans toutes les cellules.
En utilisant un traceur radioactif, l’équipe a pu suivre avec précision le trajet de l’arsenic dans la bactérie, de son absorption à son incorporation dans les diverses composantes de la cellule. L’arsenic avait complètement remplacé toutes les molécules de phosphate jusqu’à celles de son ADN. Ce qui est unique sur Terre. Quel rapport avec la Nasa ? Cette découverte pourrait suggérer que des formes de vie sont possibles sur d'autres planètes réputées pourtant invivables. Une donnée qui sera prise en compte lors des prochaines missions d’exploration spatiale à la recherche d’une forme de vie extraterrestre, cette fois.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
03/12/2010
Une bactérie peut vivre et se développer entièrement à partir d’arsenic annoncent des chercheurs dans une nouvelle étude.
De l’arsenic à la place du phosphate
C’est la Nasa qui a annoncé, jeudi, cette découverte lors d’une conférence de presse qui a fait couler beaucoup d’encre, car il était annoncé une découverte importante dans le domaine de l’astrobiologie, c’est-à-dire l’étude des formes de vie extraterrestres. Ce n’est pourtant pas des petits hommes verts qu’ont décelé Felisa Wolfe-Simon, spécialiste en astrobiologie à l'USGS, et ses collègues mais une bactérie bien terrestre qui a remplacé dans son mode de vie le phosphate par l’arsenic.
C’est la première fois qu’un micro-organisme capable d’utiliser un élément chimique toxique en lieu et place du phosphate habituel pour croître est découvert. L’arsenic est normalement très toxique pour les organismes vivants car il bloque la chaîne respiratoire des cellules, se comportant en analogue du phosphate. Des organismes capables de modifier chimiquement l’arsenic avaient déjà été trouvés suite aux empoisonnements par l’eau au Bengladesh et ailleurs en Asie, quand les gens ont voulu utiliser l’eau de puits pour éviter le choléra associé aux eaux de surface.
Une forme de vie nouvelle
Dans leur étude, publiée dans la revue Science, les chercheurs relatent l’histoire de cette bactérie détectée dans un environnement particulièrement hostile, le lac Mono, en Californie, qui présente des taux élevés de sel et d'arsenic. Elle fait partie de la famille des Halomonadacée, un groupe de microorganismes capables de supporter une grande concentration de sel. Au laboratoire, les chercheurs ont fait pousser la bactérie dans des boîtes de Pétri en remplaçant progressivement le phosphate par l’arsenic jusqu’à ce qu’elle se développe sans plus aucun phosphate, un élément essentiel de macromolécules telles que les acides nucléiques, les lipides et les protéines présentes dans toutes les cellules.
En utilisant un traceur radioactif, l’équipe a pu suivre avec précision le trajet de l’arsenic dans la bactérie, de son absorption à son incorporation dans les diverses composantes de la cellule. L’arsenic avait complètement remplacé toutes les molécules de phosphate jusqu’à celles de son ADN. Ce qui est unique sur Terre. Quel rapport avec la Nasa ? Cette découverte pourrait suggérer que des formes de vie sont possibles sur d'autres planètes réputées pourtant invivables. Une donnée qui sera prise en compte lors des prochaines missions d’exploration spatiale à la recherche d’une forme de vie extraterrestre, cette fois.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
03/12/2010
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Re: Réputation des écoles infirmières
benoodle a écrit :Existe t-il un classement des meilleures écoles d'infirmière de france?
Si non, quelles sont les écoles les plus réputées ou celles qui disposent du plus de moyens?
Et enfin, quelles sont celles qui préparent le mieux à travailler à l'étranger?
merci
Je crois que tu n'as pas bien lu les posts à ce sujet là

la fonction recherche et un peu de reflexion face à tes questions te donneront ta réponse !
ESI en "pause ifsi S2" souhaite se reconvertir
- cristalia-cinderella
- Insatiable
- Messages : 612
- Inscription : 14 nov. 2010 22:03
Re: Actualités pour le concours 2011
Pourquoi la grippe A(H1N1) a tué autant de jeunes adultes
Contrairement à la grippe saisonnière, la grippe A de l'hiver 2009-2010 a provoqué plus de formes sévères chez les jeunes adultes que les personnes âgées. Une mauvaise réponse du système immunitaire serait en cause.
En France, l’épidémie de grippe A(H1N1) a fait 312 morts. Très redoutée à cause du caractère nouveau du virus, cette épidémie a été moins meurtrière qu’annoncé, cependant elle a fait plus de victimes chez les personnes en bonne santé, a priori peu menacées par la grippe, en France comme ailleurs (1).
Pourquoi ces jeunes adultes ont-ils davantage souffert de formes très sévères de grippe l’hiver dernier ? Des chercheurs du centre médical de l’Université de Nashville (États-Unis) pensent avoir trouvé une réponse : le système immunitaire a déclenché une réponse inappropriée qui s’est retournée contre l’organisme.
Anticorps mal adaptés
Il a déjà été établi que les personnes de plus de 65 ans avaient plus de chances d’avoir une immunité car le virus H1N1 de 2009 était un cousin de virus grippaux ayant circulé depuis la grippe espagnole de 1918. Les personnes âgées, les plus fragiles face à la grippe saisonnière, ont donc été proportionnellement moins touchés par la grippe A.
Les 15-64 ans qui avaient eux été en contact avec des virus de grippes saisonnières plus récents ont déclenché une réponse immunitaire contre le H1N1 de 2009. L’organisme a reconnu un virus de la grippe mais, en raison de la nouveauté du virus, les anticorps produits n’étaient pas efficaces pour stopper sa multiplication, expliquent Fernando Polack et ses collègues dans la revue Nature Medicine (publication en ligne du 5 décembre 2010).
Réponse immunitaire dangereuse
Les analyses des tissus pulmonaires et des sérums de plusieurs victimes de la grippe réalisées par l’équipe de Polack révèlent une quantité excessive de la protéine C4d, qui normalement se lie aux anticorps pour lutter contre les virus. Chez des victimes de la grippe saisonnière, un tel phénomène n’est pas observé. Les chercheurs en déduisent que le système immunitaire s’est emballé et qu’au lieu de s’en prendre aux cellules virales les lignes de défense ont fait des dégâts dans les tissus des malades, provoquant de graves symptômes pulmonaires.
Chez les bébés et les jeunes enfants qui n’avaient encore été en contact avec le virus de la grippe, une telle réponse immunitaire ne se met pas en route, ce qui les protège de cette forme très sévère de grippe.
Le scénario décrit par l’équipe de Nashville est différent d’un autre avancé pour expliquer les cas sévères de grippe dus au virus H5N1 ou à celui de la grippe espagnole. Il s’agit d’une autre forme de dérèglement du système immunitaire, la ‘tempête de cytokines’.
Il reste à comprendre si le déclenchement de cette réponse immunitaire dangereuse et hors contrôle est liée à d’autres facteurs, infectieux ou génétiques.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
06/12/10
(1) En France, les 312 décès liés à la grippe A recensés en avril 2010 se répartissent de la façon suivante :
80 décès chez les plus de 65 ans;
205 décès chez les 15-64 ans;
18 décès chez les 1-14 ans;
9 décès chez les bébés de moins de 12 mois
(Source: BEH 29 juin 2010)
Contrairement à la grippe saisonnière, la grippe A de l'hiver 2009-2010 a provoqué plus de formes sévères chez les jeunes adultes que les personnes âgées. Une mauvaise réponse du système immunitaire serait en cause.
En France, l’épidémie de grippe A(H1N1) a fait 312 morts. Très redoutée à cause du caractère nouveau du virus, cette épidémie a été moins meurtrière qu’annoncé, cependant elle a fait plus de victimes chez les personnes en bonne santé, a priori peu menacées par la grippe, en France comme ailleurs (1).
Pourquoi ces jeunes adultes ont-ils davantage souffert de formes très sévères de grippe l’hiver dernier ? Des chercheurs du centre médical de l’Université de Nashville (États-Unis) pensent avoir trouvé une réponse : le système immunitaire a déclenché une réponse inappropriée qui s’est retournée contre l’organisme.
Anticorps mal adaptés
Il a déjà été établi que les personnes de plus de 65 ans avaient plus de chances d’avoir une immunité car le virus H1N1 de 2009 était un cousin de virus grippaux ayant circulé depuis la grippe espagnole de 1918. Les personnes âgées, les plus fragiles face à la grippe saisonnière, ont donc été proportionnellement moins touchés par la grippe A.
Les 15-64 ans qui avaient eux été en contact avec des virus de grippes saisonnières plus récents ont déclenché une réponse immunitaire contre le H1N1 de 2009. L’organisme a reconnu un virus de la grippe mais, en raison de la nouveauté du virus, les anticorps produits n’étaient pas efficaces pour stopper sa multiplication, expliquent Fernando Polack et ses collègues dans la revue Nature Medicine (publication en ligne du 5 décembre 2010).
Réponse immunitaire dangereuse
Les analyses des tissus pulmonaires et des sérums de plusieurs victimes de la grippe réalisées par l’équipe de Polack révèlent une quantité excessive de la protéine C4d, qui normalement se lie aux anticorps pour lutter contre les virus. Chez des victimes de la grippe saisonnière, un tel phénomène n’est pas observé. Les chercheurs en déduisent que le système immunitaire s’est emballé et qu’au lieu de s’en prendre aux cellules virales les lignes de défense ont fait des dégâts dans les tissus des malades, provoquant de graves symptômes pulmonaires.
Chez les bébés et les jeunes enfants qui n’avaient encore été en contact avec le virus de la grippe, une telle réponse immunitaire ne se met pas en route, ce qui les protège de cette forme très sévère de grippe.
Le scénario décrit par l’équipe de Nashville est différent d’un autre avancé pour expliquer les cas sévères de grippe dus au virus H5N1 ou à celui de la grippe espagnole. Il s’agit d’une autre forme de dérèglement du système immunitaire, la ‘tempête de cytokines’.
Il reste à comprendre si le déclenchement de cette réponse immunitaire dangereuse et hors contrôle est liée à d’autres facteurs, infectieux ou génétiques.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
06/12/10
(1) En France, les 312 décès liés à la grippe A recensés en avril 2010 se répartissent de la façon suivante :
80 décès chez les plus de 65 ans;
205 décès chez les 15-64 ans;
18 décès chez les 1-14 ans;
9 décès chez les bébés de moins de 12 mois
(Source: BEH 29 juin 2010)
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Stage S1 : long séjour en gériatrie
- Stefany13
- Insatiable
- Messages : 739
- Inscription : 19 oct. 2010 15:46
- Localisation : Bouches du Rhone
Re: Dans quels IFSI passez-vous vos concours ?
Oui a la blancarde le 19 mars et toi?marioum a écrit :Stefany13 a écrit :Coucou,je passe les concours a AIX en provence et MARSEILLE BIZ
Moi aussi Marseille , tu sais dans quel IFSI ?
Esi 1ère année
- cristalia-cinderella
- Insatiable
- Messages : 612
- Inscription : 14 nov. 2010 22:03
Re: Actualités pour le concours 2011
Un nouveau vaccin pour éradiquer la méningite en Afrique
Conçu spécialement pour l’Afrique, MenAfriVac, devrait aider le personnel de santé à éliminer les épidémies de méningite A dans les 25 pays de la ceinture de la méningite, qui s’étend du Sénégal à l’ouest à l’Ethiopie à l’est.
Un fléau mortel
Depuis plus de cent ans, l’Afrique sub-saharienne souffre d’épidémies répétées de méningite qui font des ravages sur le continent. Un total de 450 millions de personnes en Afrique sont à risque de la maladie. Des épidémies majeures de méningite dues au groupe A surviennent tous les 7 à 14 ans et frappent particulièrement les enfants et les jeunes adultes. Les patients les plus malades décèdent généralement dans les 24 à 48 heures qui suivent l’apparition des premiers symptômes de la maladie, et parmi ceux qui survivent, entre 10 et 20% souffrent de retard mental, de perte d’audition ou de troubles de l’apprentissage. En 2009, la flambée saisonnière de méningite dans la région sub-saharienne a frappé au moins 88 000 personnes et en a tué plus de 5 000.
Le vaccin MenAfriVac a été développé par le Projet Vaccins Méningite (MVP) qui est un partenariat entre l’Organisation mondiale de la Santé et PATH, une organisation non gouvernementale de promotion de la santé, avec le soutien de la Fondation Bill & Melinda Gates. MenAfriVac, offre aux autorités sanitaires africaines, pour la première fois, une solution abordable et à long terme qui protège même les jeunes enfants contre la méningite A (Neisseria meningitidis du groupe A). En effet son coût moins de US$ 0.50 la dose et il a seulement coûté US$ 50 millions, une fraction du montant habituellement nécessaire au développement et à la mise sur le marché d’un nouveau vaccin.
Un vaccin longue durée
Le nouveau vaccin possède plusieurs avantages par rapport aux vaccins actuellement utilisés pour combattre les épidémies de méningite en Afrique : il protège les enfants dès l’âge d’un an; et il promet d'une part d’offrir une protection de plus longue durée que celle offerte par les vaccins qui sont maintenant utilisés pour contrôler les épidémies, et d'autre part de réduire l’infection et la transmission de la maladie. La réduction de la transmission signifie que la communauté dans son ensemble est protégée, y compris les membres de la famille et d’autres personnes qui n’ont pas été vaccinées.
Depuis lundi, une campagne de vaccination a commencé au Burkina Faso, république d’Afrique de l’ouest, où 12 millions d’individus devraient recevoir le vaccin avant la fin de l’année. Pui se sera rapidement au tour du Mali et du Niger deux autres pays hyper-endémiques de la ceinture de la méningite.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
07/12/2010
Conçu spécialement pour l’Afrique, MenAfriVac, devrait aider le personnel de santé à éliminer les épidémies de méningite A dans les 25 pays de la ceinture de la méningite, qui s’étend du Sénégal à l’ouest à l’Ethiopie à l’est.
Un fléau mortel
Depuis plus de cent ans, l’Afrique sub-saharienne souffre d’épidémies répétées de méningite qui font des ravages sur le continent. Un total de 450 millions de personnes en Afrique sont à risque de la maladie. Des épidémies majeures de méningite dues au groupe A surviennent tous les 7 à 14 ans et frappent particulièrement les enfants et les jeunes adultes. Les patients les plus malades décèdent généralement dans les 24 à 48 heures qui suivent l’apparition des premiers symptômes de la maladie, et parmi ceux qui survivent, entre 10 et 20% souffrent de retard mental, de perte d’audition ou de troubles de l’apprentissage. En 2009, la flambée saisonnière de méningite dans la région sub-saharienne a frappé au moins 88 000 personnes et en a tué plus de 5 000.
Le vaccin MenAfriVac a été développé par le Projet Vaccins Méningite (MVP) qui est un partenariat entre l’Organisation mondiale de la Santé et PATH, une organisation non gouvernementale de promotion de la santé, avec le soutien de la Fondation Bill & Melinda Gates. MenAfriVac, offre aux autorités sanitaires africaines, pour la première fois, une solution abordable et à long terme qui protège même les jeunes enfants contre la méningite A (Neisseria meningitidis du groupe A). En effet son coût moins de US$ 0.50 la dose et il a seulement coûté US$ 50 millions, une fraction du montant habituellement nécessaire au développement et à la mise sur le marché d’un nouveau vaccin.
Un vaccin longue durée
Le nouveau vaccin possède plusieurs avantages par rapport aux vaccins actuellement utilisés pour combattre les épidémies de méningite en Afrique : il protège les enfants dès l’âge d’un an; et il promet d'une part d’offrir une protection de plus longue durée que celle offerte par les vaccins qui sont maintenant utilisés pour contrôler les épidémies, et d'autre part de réduire l’infection et la transmission de la maladie. La réduction de la transmission signifie que la communauté dans son ensemble est protégée, y compris les membres de la famille et d’autres personnes qui n’ont pas été vaccinées.
Depuis lundi, une campagne de vaccination a commencé au Burkina Faso, république d’Afrique de l’ouest, où 12 millions d’individus devraient recevoir le vaccin avant la fin de l’année. Pui se sera rapidement au tour du Mali et du Niger deux autres pays hyper-endémiques de la ceinture de la méningite.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
07/12/2010
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Stage S1 : long séjour en gériatrie
- cristalia-cinderella
- Insatiable
- Messages : 612
- Inscription : 14 nov. 2010 22:03
Re: Actualités pour le concours 2011
L’aspirine pour prévenir le cancer
Une prise quotidienne d’aspirine permet de réduire la mortalité due à un certain nombre de cancers courants comme celui du côlon ou de la prostate.
Des résultats probants
Il y a un peu plus d’un mois, le professeur Peter Rothwell de l'Université d'Oxford publiait dans la revue The lancet un article faisant état d’une réduction d’un tiers de la mortalité par cancer colorectal grâce à la prise quotidienne de 75 mg d’aspirine. Dans le même média, il publie cette fois une étude portant sur une plus grande variété de cancers : œsophage, poumons, pancréas…
Et là aussi les résultats sont probants. La consommation régulière et sur le long terme d’une petite quantité d’acide acetylsalicylique (la molécule de l’aspirine) semble diminuer la mortalité de plusieurs autres cancers jusqu’à 60% pour les cancers de l’œsophage pour une prise d’aspirine quotidienne pendant 20 ans.
L’étude de Rotwell se fonde sur l’analyse de huit essais cliniques dans lesquels des sujets prenant de l’aspirine tous les jours étaient évalués sur un plan cardiovasculaire. L’aspirine est en effet aussi prescrite dans la prévention des troubles thromboemboliques, par exemple après un infarctus. Ces essais concernaient 25 570 patients parmi lesquels 674 sont décédés d’un cancer.
Globalement, les patients qui prenaient de l’aspirine ont vu leur risque de décès par cancer diminuer de 21% au cours des essais. Une amélioration encore plus marquée est observée à cinq ans : moins 34% pour tous les cancers et moins 54% pour les cancers colorectaux. A 20 ans les bénéfices sont toujours présents mais varient grandement selon le type de cancer : 10% pour le cancer de la prostate, 30% pour le cancer du poumon, 40% pour le cancer colorectal et 60% pour les cancers de l'œsophage.
De l’aspirine pour tous ?
Selon les auteurs, « ces résultats fournissent la première preuve chez l’Homme que l’aspirine réduit les risques de décès pour plusieurs types de cancers. Ces résultats sont uniformes dans les différentes études ce qui suggère que les conclusions sont susceptibles d’être généralisées. »
Néanmoins « tous les adultes ne doivent pas immédiatement commencer à prendre de l’aspirine » prévient le professeur Rothwell. L’aspirine n’est en effet pas un médicament anodin surtout s’il est pris durant de nombreuses années ce qui est le cas dans la prévention cardiovasculaire. Ses propriétés antiagrégantes augmentent le risque de saignement. Chaque année plusieurs hospitalisations pour hémorragies digestives sont attribuables à l’aspirine. De plus les jeunes adultes n’ont pas d’intérêt à prendre de l’aspirine pour les auteurs il serait plus judicieux « de commencer le traitement entre 40 et 50 ans pour en tirer le maximum de bénéfices ».
Attendre les recommandations
Avant de prendre de l’aspirine en prévention des cancers, les auteurs préconisent de nouvelles études notamment pour les cancers du sein et certains dont la mortalité est moindre comme ceux de la thyroïde. Il faudra ensuite, si les résultats sont confirmés, mettre en place de véritables protocoles de prévention.
La prescription d’aspirine pourrait être réservée dans un premier temps aux groupes à risques. Les personnes ayant des antécédents de polypes au colon constituent un groupe intéressant car l’intérêt de l’aspirine pour éviter les récidives de polypes est maintenant bien documenté. D’autre part tous les patients qui prennent déjà des médicaments pour fluidifier le sang devraient sans doute aussi se voir proposer de l’aspirine. Afin de diminuer les risques d’ulcères et d’hémorragies digestives, la prise d’aspirine peut être accompagnée d’un protecteur gastrique.
Pour les autres, mieux vaut attendre les résultats des études à venir. « La conclusion la plus importante est sans doute que les cancers peuvent être évités par des composés simples comme l’aspirine. La chimioprévention est donc un objectif réaliste pour des recherches futures avec d’autres substances » récapitule Peter Rothwell.
Joël Ignasse
Sciences et Avenir.fr
07/12/2010
J'espère que mes articles vous aident bien !
Une prise quotidienne d’aspirine permet de réduire la mortalité due à un certain nombre de cancers courants comme celui du côlon ou de la prostate.
Des résultats probants
Il y a un peu plus d’un mois, le professeur Peter Rothwell de l'Université d'Oxford publiait dans la revue The lancet un article faisant état d’une réduction d’un tiers de la mortalité par cancer colorectal grâce à la prise quotidienne de 75 mg d’aspirine. Dans le même média, il publie cette fois une étude portant sur une plus grande variété de cancers : œsophage, poumons, pancréas…
Et là aussi les résultats sont probants. La consommation régulière et sur le long terme d’une petite quantité d’acide acetylsalicylique (la molécule de l’aspirine) semble diminuer la mortalité de plusieurs autres cancers jusqu’à 60% pour les cancers de l’œsophage pour une prise d’aspirine quotidienne pendant 20 ans.
L’étude de Rotwell se fonde sur l’analyse de huit essais cliniques dans lesquels des sujets prenant de l’aspirine tous les jours étaient évalués sur un plan cardiovasculaire. L’aspirine est en effet aussi prescrite dans la prévention des troubles thromboemboliques, par exemple après un infarctus. Ces essais concernaient 25 570 patients parmi lesquels 674 sont décédés d’un cancer.
Globalement, les patients qui prenaient de l’aspirine ont vu leur risque de décès par cancer diminuer de 21% au cours des essais. Une amélioration encore plus marquée est observée à cinq ans : moins 34% pour tous les cancers et moins 54% pour les cancers colorectaux. A 20 ans les bénéfices sont toujours présents mais varient grandement selon le type de cancer : 10% pour le cancer de la prostate, 30% pour le cancer du poumon, 40% pour le cancer colorectal et 60% pour les cancers de l'œsophage.
De l’aspirine pour tous ?
Selon les auteurs, « ces résultats fournissent la première preuve chez l’Homme que l’aspirine réduit les risques de décès pour plusieurs types de cancers. Ces résultats sont uniformes dans les différentes études ce qui suggère que les conclusions sont susceptibles d’être généralisées. »
Néanmoins « tous les adultes ne doivent pas immédiatement commencer à prendre de l’aspirine » prévient le professeur Rothwell. L’aspirine n’est en effet pas un médicament anodin surtout s’il est pris durant de nombreuses années ce qui est le cas dans la prévention cardiovasculaire. Ses propriétés antiagrégantes augmentent le risque de saignement. Chaque année plusieurs hospitalisations pour hémorragies digestives sont attribuables à l’aspirine. De plus les jeunes adultes n’ont pas d’intérêt à prendre de l’aspirine pour les auteurs il serait plus judicieux « de commencer le traitement entre 40 et 50 ans pour en tirer le maximum de bénéfices ».
Attendre les recommandations
Avant de prendre de l’aspirine en prévention des cancers, les auteurs préconisent de nouvelles études notamment pour les cancers du sein et certains dont la mortalité est moindre comme ceux de la thyroïde. Il faudra ensuite, si les résultats sont confirmés, mettre en place de véritables protocoles de prévention.
La prescription d’aspirine pourrait être réservée dans un premier temps aux groupes à risques. Les personnes ayant des antécédents de polypes au colon constituent un groupe intéressant car l’intérêt de l’aspirine pour éviter les récidives de polypes est maintenant bien documenté. D’autre part tous les patients qui prennent déjà des médicaments pour fluidifier le sang devraient sans doute aussi se voir proposer de l’aspirine. Afin de diminuer les risques d’ulcères et d’hémorragies digestives, la prise d’aspirine peut être accompagnée d’un protecteur gastrique.
Pour les autres, mieux vaut attendre les résultats des études à venir. « La conclusion la plus importante est sans doute que les cancers peuvent être évités par des composés simples comme l’aspirine. La chimioprévention est donc un objectif réaliste pour des recherches futures avec d’autres substances » récapitule Peter Rothwell.
Joël Ignasse
Sciences et Avenir.fr
07/12/2010
J'espère que mes articles vous aident bien !

ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Stage S1 : long séjour en gériatrie