Salaires, offre de soins, entre dogmatisme et incompétence
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Salaires, offre de soins, entre dogmatisme et incompétence
Et c’est reparti, le Covid en remet une couche et remet à l’épreuve le syndicalisme archaïque aveugle et figé dans le dogme, et l’incompétence légendaire du pouvoir. Au final personnels usés et patients sont toujours les seuls à trinquer.
Je lis un tract CGT, missions HUBLO, manque de lits d’aval, hôpital en tension (HET), palier 2, désengorgement des services d’urgence, mais pas que…sur fond d’une crise absolue de recrutement…
La CGT et les autres archaïcosyndicats se sont visiblement bien adaptés au verbiage technocratique mais sont toujours victimes de leur dogmatisme pathologique.
Oui il manque en dehors des médecins essentiellement des IDE et des AS pour faire tourner la boutique et soigner les gens.
Et les syndicats qui poussent à un plan de formation massif et le pouvoir qui s’entête à appliquer des
emplâtres sur des jambes de bois.
Les syndicats sont incapables d’exiger des mesures d’effets quasi immédiats, parfaitement justifiées, (comme des salaires équivalents à ce qu’il se fait à nos frontières, Luxembourg =84000€/an en moyenne), ils ne peuvent idéologiquement sortir de leurs clous et les revendiquer à des fins sanitaires URGENTS pour « seulement » 2 catégories de personnels.
Car oui, il y a quelques 150 000 IDE dans la nature (
), qui ont abandonné la pauvreté, la fatigue le manque de reconnaissance au travail. Nul besoin donc de former des contingents de soignants dont la plupart quitteront le navire très tôt, au bout de 5 à 8 ans, pour vaquer à d’autres occupations!
Le moyen de recruter apparaît désormais enfantin, doubler les salaires, mais l’obstination du dogme et de l’incompétence des uns et des autres relèvent d’un mariage en apparence contre nature.
La réalité est qu’ils s’entendent à merveille pour faire perdurer le statuquo, qui conduit à fermer des lits.
Alors la solution c’est quoi?
Elle est simple, faire renaître la Coordination Nationale des Infirmières et des AS, pour exiger ce que les organismes officiels sont infoutus de faire, c’est à dire des revendications propres à leur catégorie et en phase avec le besoin crucial en terme de postes pour soigner correctement la population.
A défaut l’omerta savamment orchestré par l’Etat et ses valets syndicaux (surtout les branches santé -sociaux et heureusement comme on l’a vu avec Esso et Total, il y a encore des poches de résistance de véritables combats , des syndicats dignes du nom), le silence-radio continuera le travail de sape du système de soins, déjà qu’on peine à trouver un généraliste, que le 15 vous perd dans les méandres, que les urgences sont au taquet en permanence, que le nombre de lits continue à fondre.
Etc, etc…
Oui les soignants doivent s’organiser comme en 1988, c’est vital!
Je lis un tract CGT, missions HUBLO, manque de lits d’aval, hôpital en tension (HET), palier 2, désengorgement des services d’urgence, mais pas que…sur fond d’une crise absolue de recrutement…
La CGT et les autres archaïcosyndicats se sont visiblement bien adaptés au verbiage technocratique mais sont toujours victimes de leur dogmatisme pathologique.
Oui il manque en dehors des médecins essentiellement des IDE et des AS pour faire tourner la boutique et soigner les gens.
Et les syndicats qui poussent à un plan de formation massif et le pouvoir qui s’entête à appliquer des
emplâtres sur des jambes de bois.
Les syndicats sont incapables d’exiger des mesures d’effets quasi immédiats, parfaitement justifiées, (comme des salaires équivalents à ce qu’il se fait à nos frontières, Luxembourg =84000€/an en moyenne), ils ne peuvent idéologiquement sortir de leurs clous et les revendiquer à des fins sanitaires URGENTS pour « seulement » 2 catégories de personnels.
Car oui, il y a quelques 150 000 IDE dans la nature (

Le moyen de recruter apparaît désormais enfantin, doubler les salaires, mais l’obstination du dogme et de l’incompétence des uns et des autres relèvent d’un mariage en apparence contre nature.
La réalité est qu’ils s’entendent à merveille pour faire perdurer le statuquo, qui conduit à fermer des lits.
Alors la solution c’est quoi?
Elle est simple, faire renaître la Coordination Nationale des Infirmières et des AS, pour exiger ce que les organismes officiels sont infoutus de faire, c’est à dire des revendications propres à leur catégorie et en phase avec le besoin crucial en terme de postes pour soigner correctement la population.
A défaut l’omerta savamment orchestré par l’Etat et ses valets syndicaux (surtout les branches santé -sociaux et heureusement comme on l’a vu avec Esso et Total, il y a encore des poches de résistance de véritables combats , des syndicats dignes du nom), le silence-radio continuera le travail de sape du système de soins, déjà qu’on peine à trouver un généraliste, que le 15 vous perd dans les méandres, que les urgences sont au taquet en permanence, que le nombre de lits continue à fondre.
Etc, etc…
Oui les soignants doivent s’organiser comme en 1988, c’est vital!
Le complotisme est la philosophie du fruste.
Toutes les vérités sont nonnes à dire...
Mère TERASERA
ex IADE bloc SMUR syndicaliste, gauche laïque, CerfHa hygiène, tutorat et encadrement étudiants.
Toutes les vérités sont nonnes à dire...
Mère TERASERA
ex IADE bloc SMUR syndicaliste, gauche laïque, CerfHa hygiène, tutorat et encadrement étudiants.