Forum : Profession infirmière (IDE)
Nous sommes le 28 Fév 2021 17:17
Je m'excuse si le sujet existe déjà.
Je viens vers vous car je suis actuellement infirmière diplômée depuis juillet 2019, ancienne aide-soignante. Sortant de l'école, j'ai tout de suite travaillé en USIH (unité de soins intensif d'hématologie). Mes premiers mois ont été vraiment très compliqué, la prise en charge du patient, connaissance des pathologies, de la pharmacologie du service ainsi que les bilans…
Au bout d’un an je faisais mon travail correctement avec encore certaine difficulté rencontrée sur les définitions des pathologies, mais j’avais trouvé une vitesse de croisière jusqu’au jour de mon évaluation avec la cadre. Je ne l’avais pas préparé ne sachant pas à quoi m’attendre. Cela a été une vrai catastrophe pour moi. Je suis ressortie de l’entretien en pleure avec une estime de moi pitoyable.
J’ai eu droit à un entretien avec la cadre supérieure et de nouveau avec ma cadre de service et tout ça en 3 mois de temps, non pas pour m’aider à trouver des solutions mais pour m’évaluer et appuyer là où ça n’allais pas. J’ai donc décidé de changer de service sachant que je n’étais que sur un poste remplaçant et que ça n’allais pas plus que ça dans le service.
Le changement a été très rapide, en 1 mois de temps je me trouvais en service de pneumologie, mais toujours avec la même cadre supérieure.
Ça va faire depuis octobre que j’y suis. 13 jours de formation, 4 jours d’autonomie et deux semaines de vacances. Aucune reproche, mes collègues sont contentes de moi, du moins de pensais …
J’ai repris 2 jours après mes vacances, et la cadre du service qui souhaite me voir pour m’informer que ça ne va pas. Les transmissions ne vont pas, les entrées et sorties des patients ça ne va pas, je ne suis pas avenante, je suis froide, en gros rien ne va.
Actuellement je me demande si je suis vraiment faite pour être infirmière. Je me considère comme une personne discrète et sais demander de l’aide quand il y a besoin. Effectivement je suis un peu lente dans mes soins mais je pense que c’est dus à un manque de pratique aux quotidiens. Il me faut peut-être un peu plus de temps pour assimiler le fonctionnement du service.
Aujourd’hui je suis en arrêt, j’ai une peur bleue de retourner dans le service, je pleure dès que j’en parle. Je ne sais vraiment pas quoi faire, rester et persévérer ou quitter l’hôpital.
Je viens vers vous car je suis actuellement infirmière diplômée depuis juillet 2019, ancienne aide-soignante. Sortant de l'école, j'ai tout de suite travaillé en USIH (unité de soins intensif d'hématologie). Mes premiers mois ont été vraiment très compliqué, la prise en charge du patient, connaissance des pathologies, de la pharmacologie du service ainsi que les bilans…
Au bout d’un an je faisais mon travail correctement avec encore certaine difficulté rencontrée sur les définitions des pathologies, mais j’avais trouvé une vitesse de croisière jusqu’au jour de mon évaluation avec la cadre. Je ne l’avais pas préparé ne sachant pas à quoi m’attendre. Cela a été une vrai catastrophe pour moi. Je suis ressortie de l’entretien en pleure avec une estime de moi pitoyable.
J’ai eu droit à un entretien avec la cadre supérieure et de nouveau avec ma cadre de service et tout ça en 3 mois de temps, non pas pour m’aider à trouver des solutions mais pour m’évaluer et appuyer là où ça n’allais pas. J’ai donc décidé de changer de service sachant que je n’étais que sur un poste remplaçant et que ça n’allais pas plus que ça dans le service.
Le changement a été très rapide, en 1 mois de temps je me trouvais en service de pneumologie, mais toujours avec la même cadre supérieure.
Ça va faire depuis octobre que j’y suis. 13 jours de formation, 4 jours d’autonomie et deux semaines de vacances. Aucune reproche, mes collègues sont contentes de moi, du moins de pensais …
J’ai repris 2 jours après mes vacances, et la cadre du service qui souhaite me voir pour m’informer que ça ne va pas. Les transmissions ne vont pas, les entrées et sorties des patients ça ne va pas, je ne suis pas avenante, je suis froide, en gros rien ne va.
Actuellement je me demande si je suis vraiment faite pour être infirmière. Je me considère comme une personne discrète et sais demander de l’aide quand il y a besoin. Effectivement je suis un peu lente dans mes soins mais je pense que c’est dus à un manque de pratique aux quotidiens. Il me faut peut-être un peu plus de temps pour assimiler le fonctionnement du service.
Aujourd’hui je suis en arrêt, j’ai une peur bleue de retourner dans le service, je pleure dès que j’en parle. Je ne sais vraiment pas quoi faire, rester et persévérer ou quitter l’hôpital.
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oxioat - Messages: 9
- Enregistré le: 09 Mai 2016 08:03
Il y a tellement d'autres possibilités que l'hôpital, testes ailleurs, tu trouveras peut-être bonheur.
Perso la mentalité de l'hospitalier ne me convient pas, je ne pense pas y remettre les pieds...
Bon courage, si ton corps te dit de ne pas y retourner, écoutes le
Perso la mentalité de l'hospitalier ne me convient pas, je ne pense pas y remettre les pieds...
Bon courage, si ton corps te dit de ne pas y retourner, écoutes le
Bébé infirmière Juillet 2020 

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choutbee - Insatiable
- Messages: 588
- Enregistré le: 29 Nov 2016 13:24
C'est peut-être que ça ne vous convient pas. Allez ailleurs.
Mettez vous en arrêt avant de péter les plombs...
Mettez vous en arrêt avant de péter les plombs...
Infirmière, maman, être humain
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Belphéghor - Forcené
- Messages: 277
- Enregistré le: 13 Oct 2020 16:10
oxioat a écrit :Je m'excuse si le sujet existe déjà.
Je viens vers vous car je suis actuellement infirmière diplômée depuis juillet 2019, ancienne aide-soignante. Sortant de l'école, j'ai tout de suite travaillé en USIH (unité de soins intensif d'hématologie). Mes premiers mois ont été vraiment très compliqué, la prise en charge du patient, connaissance des pathologies, de la pharmacologie du service ainsi que les bilans…
Au bout d’un an je faisais mon travail correctement avec encore certaine difficulté rencontrée sur les définitions des pathologies, mais j’avais trouvé une vitesse de croisière jusqu’au jour de mon évaluation avec la cadre. Je ne l’avais pas préparé ne sachant pas à quoi m’attendre. Cela a été une vrai catastrophe pour moi. Je suis ressortie de l’entretien en pleure avec une estime de moi pitoyable.
J’ai eu droit à un entretien avec la cadre supérieure et de nouveau avec ma cadre de service et tout ça en 3 mois de temps, non pas pour m’aider à trouver des solutions mais pour m’évaluer et appuyer là où ça n’allais pas. J’ai donc décidé de changer de service sachant que je n’étais que sur un poste remplaçant et que ça n’allais pas plus que ça dans le service.
Le changement a été très rapide, en 1 mois de temps je me trouvais en service de pneumologie, mais toujours avec la même cadre supérieure.
Ça va faire depuis octobre que j’y suis. 13 jours de formation, 4 jours d’autonomie et deux semaines de vacances. Aucune reproche, mes collègues sont contentes de moi, du moins de pensais …
J’ai repris 2 jours après mes vacances, et la cadre du service qui souhaite me voir pour m’informer que ça ne va pas. Les transmissions ne vont pas, les entrées et sorties des patients ça ne va pas, je ne suis pas avenante, je suis froide, en gros rien ne va.
Actuellement je me demande si je suis vraiment faite pour être infirmière. Je me considère comme une personne discrète et sais demander de l’aide quand il y a besoin. Effectivement je suis un peu lente dans mes soins mais je pense que c’est dus à un manque de pratique aux quotidiens. Il me faut peut-être un peu plus de temps pour assimiler le fonctionnement du service.
Aujourd’hui je suis en arrêt, j’ai une peur bleue de retourner dans le service, je pleure dès que j’en parle. Je ne sais vraiment pas quoi faire, rester et persévérer ou quitter l’hôpital.
Quand ça ne va pas, changer de service avec la même hiérarchie n'est pas forcément la meilleure solution :
- toi tu as toujours une angoisse,
- la hiérarchie t'as tjs à l'oeil,
- le service a pêché des infos en amont...
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
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binoute1 - Star VIP
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- Enregistré le: 02 Juil 2008 20:45
- Localisation: pas là où je voudrais
Allez voir un syndicat...surtout si vous vous retrouvez en maladie...harcèlement psy...burn out...c’est aussi leur domaine.
N’ayez pas peur.
S’ils ne vous conviennent pas et si vous avez eu le bon réflexe de prendre une assurance professionnelle individuelle sollicitez-là...
Il y a toujours des solutions avant de vous casser ailleurs surtout si vous êtes liée par un contrat de formation.
N’ayez pas peur.
S’ils ne vous conviennent pas et si vous avez eu le bon réflexe de prendre une assurance professionnelle individuelle sollicitez-là...
Il y a toujours des solutions avant de vous casser ailleurs surtout si vous êtes liée par un contrat de formation.
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Le complotisme est la philosophie du fruste.
Toutes les vérités sont nonnes à dire...
Mère Teresa
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- sergeant poivre et sel
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- Enregistré le: 14 Aoû 2005 10:25
- Localisation: Quelque part... dans le charme du désordre
Bonjour, tu es en CDD CDI ou titulaire de ton poste ?
C'est clair le changement de service avec la même cadre sup. ça me rappelle l'histoire d'une collègue - Elle a fini par partir et est allée dans le privé.
J'ai même été dans ce genre de cas en début de carrière - si tu ne te sens pas bien va voir ailleurs, et je peux comprendre que tu puisses avoir des doutes surtout dans ces moments là - beaucoup de soignants passent par là et comme je le dis souvent la roue tourne
Bon courage à toi
C'est clair le changement de service avec la même cadre sup. ça me rappelle l'histoire d'une collègue - Elle a fini par partir et est allée dans le privé.
J'ai même été dans ce genre de cas en début de carrière - si tu ne te sens pas bien va voir ailleurs, et je peux comprendre que tu puisses avoir des doutes surtout dans ces moments là - beaucoup de soignants passent par là et comme je le dis souvent la roue tourne

Bon courage à toi

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aude2002 - Forcené
- Messages: 254
- Enregistré le: 26 Mai 2011 10:53
choutbee a écrit :Il y a tellement d'autres possibilités que l'hôpital, testes ailleurs, tu trouveras peut-être bonheur.
Perso la mentalité de l'hospitalier ne me convient pas, je ne pense pas y remettre les pieds...
Bon courage, si ton corps te dit de ne pas y retourner, écoutes le
Belphéghor a écrit :C'est peut-être que ça ne vous convient pas. Allez ailleurs.
Mettez vous en arrêt avant de péter les plombs...
Beaucoup de personnes me disent la même chose, mais en tant qu'aide-soignante j'ai travaillé pour l'hôpital et je n'ai jamais eu aucun souci.
Je pense effectivement ne pas y retourner mais j'y réfléchis encore comme toute personne j'ai des factures à payer

Merci du soutien
binoute1 a écrit :Quand ça ne va pas, changer de service avec la même hiérarchie n'est pas forcément la meilleure solution :
- toi tu as toujours une angoisse,
- la hiérarchie t'as tjs à l'oeil,
- le service a pêché des infos en amont...
Je n'ai vraiment pas eu le choix avec ma cadre supérieure, elle m'a limite imposé le changement dans ce service ou me proposais des services qui ne me correspondaient pas.
sergeant poivre et sel a écrit :Allez voir un syndicat...surtout si vous vous retrouvez en maladie...harcèlement psy...burn out...c’est aussi leur domaine.
N’ayez pas peur.
S’ils ne vous conviennent pas et si vous avez eu le bon réflexe de prendre une assurance professionnelle individuelle sollicitez-là...
Il y a toujours des solutions avant de vous casser ailleurs surtout si vous êtes liée par un contrat de formation.
J'ai déjà eu affaire à du harcèlement dans mon premier service et je suis déjà allé voir les syndicats pour essayer de régler l'affaire. Ils m'avaient conseillé d'aller voir la direction, chose que j'ai faite. Résultat des comptes je n'ai pas eu gain de cause, même ayant parlé de mon harcèlement avec mes cadres, la direction les protège et c'était moi le souci.
aude2002 a écrit :Bonjour, tu es en CDD CDI ou titulaire de ton poste ?
C'est clair le changement de service avec la même cadre sup. ça me rappelle l'histoire d'une collègue - Elle a fini par partir et est allée dans le privé.
J'ai même été dans ce genre de cas en début de carrière - si tu ne te sens pas bien va voir ailleurs, et je peux comprendre que tu puisses avoir des doutes surtout dans ces moments là - beaucoup de soignants passent par là et comme je le dis souvent la roue tourne![]()
Bon courage à toi
J'ai été embauché en tant que contractuel et mon contrat a été renouvelé jusqu'au mois de juillet 2021. Cette semaine je suis allée voir ma cadre supérieure, pour lui expliquer mon mal-être. Sa réponse a été claire, soit vous revenez, soit vous passez de nuit. Malheureusement le service où je suis j'angoisse rien que d'y penser et passer de nuit je connais avec mon ancien service et certains stages, ce n'est pas fait pour moi. Elle a rajouté, que si je restais en arrêt pour l'instant elle mettrait fin à mon contrat complété d'un rapport.

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oxioat - Messages: 9
- Enregistré le: 09 Mai 2016 08:03
oxioat a écrit :choutbee a écrit :Il y a tellement d'autres possibilités que l'hôpital, testes ailleurs, tu trouveras peut-être bonheur.
Perso la mentalité de l'hospitalier ne me convient pas, je ne pense pas y remettre les pieds...
Bon courage, si ton corps te dit de ne pas y retourner, écoutes lesergeant poivre et sel a écrit :Allez voir un syndicat...surtout si vous vous retrouvez en maladie...harcèlement psy...burn out...c’est aussi leur domaine.
N’ayez pas peur.
S’ils ne vous conviennent pas et si vous avez eu le bon réflexe de prendre une assurance professionnelle individuelle sollicitez-là...
Il y a toujours des solutions avant de vous casser ailleurs surtout si vous êtes liée par un contrat de formation.J'ai déjà eu affaire à du harcèlement dans mon premier service et je suis déjà allé voir les syndicats pour essayer de régler l'affaire. Ils m'avaient conseillé d'aller voir la direction, chose que j'ai faite. Résultat des comptes je n'ai pas eu gain de cause, même ayant parlé de mon harcèlement avec mes cadres, la direction les protège et c'était moi le souci.
Mouais un syndicat qui se contente d’envoyer un agent au casse pipe à la direction c’est pas du syndicalisme, à moins que vous préfériez y aller en solo..,
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Mère Teresa
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- sergeant poivre et sel
- Accro
- Messages: 1028
- Enregistré le: 14 Aoû 2005 10:25
- Localisation: Quelque part... dans le charme du désordre
la plupart d'entre nous ont des frais, la santé reste prioritaire. il y a aussi la possibilité d'un boulot alimentaire le temps de trouver autre chose.
Je sais ce que c'est de ne plus pouvoir retourner quelque part, ça n'est pas facile. encore bon courage
Je sais ce que c'est de ne plus pouvoir retourner quelque part, ça n'est pas facile. encore bon courage
Bébé infirmière Juillet 2020 

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choutbee - Insatiable
- Messages: 588
- Enregistré le: 29 Nov 2016 13:24
Envisagez aussi la possibilité pour que ces gens là puissent être problématiques.
Vous pouvez avoir affaire à des déglingués, ça existe... Ce que vous subissez ressemble à du harcèlement.
Ne vous laissez pas faire, laissez les en plan, mettez vous en maladie, et allez ailleurs.
Pensez à vous, vous perdrez en argent un peu mais gagnerez en santé...
Vous pouvez avoir affaire à des déglingués, ça existe... Ce que vous subissez ressemble à du harcèlement.
Ne vous laissez pas faire, laissez les en plan, mettez vous en maladie, et allez ailleurs.
Pensez à vous, vous perdrez en argent un peu mais gagnerez en santé...
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Belphéghor - Forcené
- Messages: 277
- Enregistré le: 13 Oct 2020 16:10
Et toi tu te trouves aussi catastrophique que ça? Il y a de gros soucis à l'entrée e à la sortie des patients? il y a des couacs à cause de tes transmissions? Les patients t'ont déjà renvoyé que tu étais froide et non avenante?
Parfois c'est pas le service qui ne convient pas, mais le milieu hospitalier en général. Par exemple si les entrées/sorties te posent un réel souci, va là où il en a peu (en EHPAD
), si les services aigus chargés ou ça va vite alors que tu es plutot lente, va voir ailleurs où c'est plus lent!
On a le droit d'etre discrète, on a le droit d'etre lente, on a le droit de ne pas etre à l'aise en service aigu...
Déjà les systèmes avec une notation, ça me casse les bonbons, je vais là où ça ne se fait pas (s'il y a un truc qui ne va pas, ma cadre me le dit tout de suite, sinon elle ne me dit rien et ça roule, et je suis pas à l'école donc j'ai pas besoin qu'on me note
). Basta.
Parfois c'est pas le service qui ne convient pas, mais le milieu hospitalier en général. Par exemple si les entrées/sorties te posent un réel souci, va là où il en a peu (en EHPAD

On a le droit d'etre discrète, on a le droit d'etre lente, on a le droit de ne pas etre à l'aise en service aigu...
Déjà les systèmes avec une notation, ça me casse les bonbons, je vais là où ça ne se fait pas (s'il y a un truc qui ne va pas, ma cadre me le dit tout de suite, sinon elle ne me dit rien et ça roule, et je suis pas à l'école donc j'ai pas besoin qu'on me note

Infirmière DE 2016 En statut mixte libéral/EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 en EHPAD
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Lenalan - Modérateur
- Messages: 17834
- Enregistré le: 14 Juin 2012 14:29
oxioat a écrit :
J'ai été embauché en tant que contractuel et mon contrat a été renouvelé jusqu'au mois de juillet 2021. Cette semaine je suis allée voir ma cadre supérieure, pour lui expliquer mon mal-être. Sa réponse a été claire, soit vous revenez, soit vous passez de nuit. Malheureusement le service où je suis j'angoisse rien que d'y penser et passer de nuit je connais avec mon ancien service et certains stages, ce n'est pas fait pour moi. Elle a rajouté, que si je restais en arrêt pour l'instant elle mettrait fin à mon contrat complété d'un rapport.
Grand bien lui fasse... Tu sais qu'il y a du travail partout et que meme en claquant la porte tu ne resteras pas sans rien? Le privé t'ouvre les bras, qu'ils aillent se faire voir avec leur chantage à la noix.....
Un arret maladie est une décision médicale qu'elle n'a pas à discuter, ce n'est pas toi ni elle qui décidez de ça.
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Lenalan - Modérateur
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oxioat a écrit :Je m'excuse si le sujet existe déjà.
Je viens vers vous car je suis actuellement infirmière diplômée depuis juillet 2019, ancienne aide-soignante. Sortant de l'école, j'ai tout de suite travaillé en USIH (unité de soins intensif d'hématologie). Mes premiers mois ont été vraiment très compliqué, la prise en charge du patient, connaissance des pathologies, de la pharmacologie du service ainsi que les bilans…
Au bout d’un an je faisais mon travail correctement avec encore certaine difficulté rencontrée sur les définitions des pathologies, mais j’avais trouvé une vitesse de croisière jusqu’au jour de mon évaluation avec la cadre. Je ne l’avais pas préparé ne sachant pas à quoi m’attendre. Cela a été une vrai catastrophe pour moi. Je suis ressortie de l’entretien en pleure avec une estime de moi pitoyable.
J’ai eu droit à un entretien avec la cadre supérieure et de nouveau avec ma cadre de service et tout ça en 3 mois de temps, non pas pour m’aider à trouver des solutions mais pour m’évaluer et appuyer là où ça n’allais pas. J’ai donc décidé de changer de service sachant que je n’étais que sur un poste remplaçant et que ça n’allais pas plus que ça dans le service.
Le changement a été très rapide, en 1 mois de temps je me trouvais en service de pneumologie, mais toujours avec la même cadre supérieure.
Ça va faire depuis octobre que j’y suis. 13 jours de formation, 4 jours d’autonomie et deux semaines de vacances. Aucune reproche, mes collègues sont contentes de moi, du moins de pensais …
J’ai repris 2 jours après mes vacances, et la cadre du service qui souhaite me voir pour m’informer que ça ne va pas. Les transmissions ne vont pas, les entrées et sorties des patients ça ne va pas, je ne suis pas avenante, je suis froide, en gros rien ne va.
Actuellement je me demande si je suis vraiment faite pour être infirmière. Je me considère comme une personne discrète et sais demander de l’aide quand il y a besoin. Effectivement je suis un peu lente dans mes soins mais je pense que c’est dus à un manque de pratique aux quotidiens. Il me faut peut-être un peu plus de temps pour assimiler le fonctionnement du service.
Aujourd’hui je suis en arrêt, j’ai une peur bleue de retourner dans le service, je pleure dès que j’en parle. Je ne sais vraiment pas quoi faire, rester et persévérer ou quitter l’hôpital.
Bonsoir,
Il y a quelques jours, j'échangeais avec un soignant qui m'a informé qu'environ plus de 150.000 soignants n'exercent plus leur métier et se sont reconvertis. Un moment donné, je veux bien qu'il y ait des personnes incompétentes....mais quand on voit la qualité du dialogue social au sein des CHU, sincèrement, je les comprends totalement ces soignants qui ont décidé de jeter la blouse.
Pour revenir sur votre situation : Vous êtes aide-soignant, et êtes devenu IDE depuis 2019. C'est très récent et il est normal de douter et de rencontrer des difficultés, d'être lent dans vos gestes, surtout quand on exerce un métier avec autant de responsabilités que celui d'IDE. Par contre, souffrir à cause d'un travail, ce n'est pas normal !
Sincèrement, je n'ai qu'un conseil à vous donner (déjà vous reposer avant toute chose) :



J'espère que cela vous aidera à relativiser.
Lenalan a écrit :oxioat a écrit :
J'ai été embauché en tant que contractuel et mon contrat a été renouvelé jusqu'au mois de juillet 2021. Cette semaine je suis allée voir ma cadre supérieure, pour lui expliquer mon mal-être. Sa réponse a été claire, soit vous revenez, soit vous passez de nuit. Malheureusement le service où je suis j'angoisse rien que d'y penser et passer de nuit je connais avec mon ancien service et certains stages, ce n'est pas fait pour moi. Elle a rajouté, que si je restais en arrêt pour l'instant elle mettrait fin à mon contrat complété d'un rapport.
Grand bien lui fasse... Tu sais qu'il y a du travail partout et que meme en claquant la porte tu ne resteras pas sans rien? Le privé t'ouvre les bras, qu'ils aillent se faire voir avec leur chantage à la noix.....
Un arret maladie est une décision médicale qu'elle n'a pas à discuter, ce n'est pas toi ni elle qui décidez de ça.
Rien à dire. Le privé vous offre les bras et surtout, en aucun cas un responsable a le pouvoir d'aller en l'encontre d'une décision médicale. Que cette personne reste à sa place et si elle souhaite faire des certificats médicaux, qu'elle reprenne ses études.
- test112408
- Fidèle
- Messages: 215
- Enregistré le: 05 Juil 2018 10:24
Un travail qui t'apporte de la souffrance et du chagrin et si tu dois payer le psy à côté pour supporter ce n'est pas rentable...
Infirmière, maman, être humain
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Belphéghor - Forcené
- Messages: 277
- Enregistré le: 13 Oct 2020 16:10
Merci vraiment pour tous vos messages de soutien.
J'ai pris la décision de quitter l'hôpital mais de rester dans les soins et voir avec d'autres établissements de santé.
Pour l'instant je suis toujours suivie par la psychologue du CHR et arrêté jusqu'au 31 décembre, mais j'ai envoyé ma lettre de démission et j'ai donc un mois de préavis.
Je me sens déjà un peu mieux rien que de savoir que je ne suis plus liée à l'hôpital.
J'ai pris la décision de quitter l'hôpital mais de rester dans les soins et voir avec d'autres établissements de santé.
Pour l'instant je suis toujours suivie par la psychologue du CHR et arrêté jusqu'au 31 décembre, mais j'ai envoyé ma lettre de démission et j'ai donc un mois de préavis.
Je me sens déjà un peu mieux rien que de savoir que je ne suis plus liée à l'hôpital.
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oxioat - Messages: 9
- Enregistré le: 09 Mai 2016 08:03
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