Situation d'hygiène, avis

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ferrari74
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Situation d'hygiène, avis

Message par ferrari74 »

Bonjour, voici ma situation d'hygiène, j'ai besoin de quelques avis
Merci d'avance, bonne journée, bisou! :D


"J’ai effectué mon premier stage de cinq semaines en EHPAD. Cet établissement comportait 48 résidents pour quatre AS de jour, deux de nuit, ainsi qu’une infirmière. Lors de ce stage, j’ai assisté dans un premier temps les aide-soignantes, puis l’infirmière.
J’ai choisi un soins spécifique respectant l’autonomie des résidents, qui reste primordial dans ces établissement de par sa stimulation.
Pour cela, je me suis appuyée sur un soins « pratiqué » par aide soignante: une la toilette périnéale (aussi appelée « la petite toilette »), durant ma deuxième semaine de stage. Rappelons néanmoins que les soins d’hygiène relève du rôle propre de l’infirmière. Je vais alors décrire l’hygiène des mains lors de ce soin.

Mme*** âgée de 83ans, veuve, présente de nombreux troubles (trouble du comportement, de concentration…), ainsi qu’une apparition de la maladie d’Alzheimer (premier stade). Néanmoins, cette résidente reste très autonome, persiste à stimuler ses fonctions psychomotrices, intellectuelles de par des balades quotidiennes, des « sudoku ».. Mme *** est arrivée dans l’établissement il y a seulement quelques semaines.

L’équipe pluri-disciplinaire, lors d’une réunion (« projet de vie »), a décidée de stimuler au plus son autonomie en la lassant faire sa toilette périnéale près du lavabo -seule-, tout en restant accompagnée, et conseillée par une infirmière/ aide-soignant(e). La toilette périnéale sera donc le sujet de cette description.

Comme nous l’énonce l’article R4311-5, le rôle propre de l’infirmière reste « les soins liés aux fonctions d’entretien et de continuité de la vie et visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d’autonomie d’une personne. ». Ici, l’infirmière de par son rôle propre a donc préalablement évalué l’autonomie de la résidente, assurant son hygiène, tout en collaborant avec les aide-soignantes.


Il est 9h30, je vais donc, accompagnée de l’aide-soignante, -aider- la résidente a réaliser sa première toilette périnéale. Le but de cette aide à la « petite toilette » est d’inculquer les bons gestes à la résidente en matière d’hygiène, de prévenir en cas de chute, d’inspecter l’état cutané, tout en pouvant intervenir si la résidente a besoin (fatigue, arthrose..), mais aussi de préserver, stimuler son autonomie.
Dans un premier temps, je vais me laver les mains avec du savon doux afin de réduire la flore transitoire (flore de contamination), d’éliminer les souillures et de prévenir une contamination. Je mouille mes mains puis je les savonnent. Je suis alors le schéma type: paume sur paume- paume sur dos- doigts entrelacés-paume/ doigts- pouces- ongles puis poignets. Ce schéma est répété alors à deux reprises: la première avec le savon, la deuxième pour le rinçage (en faisant attention à ne toucher aucun rebord du lavabo afin d’éviter toute autre contamination). Pour finir, nous sécherons nos mains par tamponnement, avec des feuilles essuie-mains papiers à usage unique, jusqu’à ce que nos mains soient entièrement sèches (environ 3feuilles). Nous pouvons utiliser ces essuie-mains pour fermer le robinet. Un sac de déchet doit être mis à disposition pour jeter les essuie-mains. La durée minimale du lavage de main est estimé à 30 secondes, ainsi que le temps du rinçage. La durée standard doit être au alentours de 60 secondes.
Rappelons les consignes des différents protocoles mis à disposition: les ongles doivent être court, propre, sans vernis ou faux-ongles. Nous ne pouvons porter de bijoux (car susceptible d’accueillir des colonies), et nos avant-bras doivent être totalement découverts.
Ce lavage de mains se fait au savon doux, un savon sans aucune action anti-microbienne, avec de l’eau « propre ». Il doit se faire préalablement, chaque fois que nous rentrons/ sortons d’une chambre, entre deux patients, afin d’éviter toutes contaminations, et plus précisément les IAS, infections associées aux soins. « Une infection est dite associée aux soins si elle survient au début ou à la fin de la prise en charge d’un patient (diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive, éducative, opératoire) par un professionnel de santé. » (d’après le ministère de la Santé).
D’après l’OMS, l’hygiène des mains serait la mesure principale préventive des IAS car la majorité des transmissions d’agent pathogène liées aux soins se produisent par contact direct (soignant-soigné). Une bonne hygiène des mains permettrait donc une antisepsie satisfaisante afin d’éviter au plus les IAS.
Après être rentrée dans la chambre, je vais alors effectuer une friction des mains grâce au « SHA » (solution hydro-alcoolique) mis à disposition sur chaque satellite préparé (ainsi que désinfecté) préalablement avec tout le matériel nécessaire. La désinfection avec une solution hydro-alcoolique se fait avec un gel/ une solution conçus avec un séchage rapide. Cette solution contient de l’alcool, un émollient et s’applique sans rinçage sur des mains saines, sèches et propres. Le schéma reste le même que celui du lavage de mains avec savon: paume sur paume- paume sur dos- doigts entrelacés-paume/ doigts- pouces- ongles puis poignets, jusqu’à ce que les mains soient totalement sèches. Cette technique permet d’éliminer les souillures. Elle a un rôle anti-microbien. La friction des mains reste très efficace, très rapide, et facile d’utilisation. La désinfection des mains n’est pas une alternative au lavage des mains avec du savon, elle peut même se combiner à celui-ci dans certain cas (après un soins salissant par exemple).

Le soins peut alors commencer. L’AS, après s’être lavé les mains, rempli le lavabo d’eau propre (ou une bassine). La résidente non souillée, se déshabille, prend le gant savonné et débute sa toilette périnéale. Il aurait été préférable que la résidente se lave les mains elle-aussi avant de se laver, surtout que la toilette périnéale concerne une des muqueuses, c’est-à-dire une des zones les plus sensibles aux contaminations. L’AS réalise alors une certaine « éducation », lui donne plusieurs conseils, le schéma type: haut de la cuisse, bas de l’abdomen, rincer puis resavonner, tourner le gant pour laver la vulve du haut vers le bas pour ne pas monter les germes de la région anale (risque infection urinaire..) (« du plus propre au plus sale ») puis bien sécher.
L’éducation est très importante pour ce soin car les risques sont nombreux: macération, mycose, irritation… Le soin s’est alors déroulé dans sa continuité permettant une -bonne conduite de la toilette périnéale- ainsi qu’une prise d’autonomie pour cette résidente indépendante qui autrefois, était « lavée » par sa fille. Nous aurions aussi pu mettre des gants à usage uniq, non stérile, afin de prévenir une demande d’aide de sa part (se laver les mains ainsi que bien les sécher avant et après le port des gants). Les gants sont indiqués lors des soins au contact des muqueuses car il y a un risque de contact avec les sécrétions biologiques. mais dans ce cas précis, l’AS n’a pas oeuvré à la toilette. L’AS a ainsi pu vérifier l’état cutané, prévenir d’une chute, sécuriser, respecter sa pudeur… J’ai remarqué que cette aide à la toilette a permis à l’AS de prendre encore plus de temps pour discuter avec la résidente sans oublier le soin en lui-même, et a permis à la résidente de se remettre/ mettre en confiance (se rendre compte qu’elle en est -encore capable-), de stimuler son autonomie, et donc une certaine prise de liberté.
Le soin terminé, l’AS range tout le matériel, aide la résidente à se rhabiller, refait le lit, trie le linge, jette la poubelle…Nous devrons pour finir nous frictionner les mains une dernière fois après le soin. Après le rangement du matériel (: le linge dans le panier à linge, le sac poubelle fermé dans le sac poubelle principal etc), le satellite sera désinfecter avec un produit néanmoins irritant demandant alors un port des gants.

Le but d’une toilette est de maintenir un peau saine, de répondre à un des besoins fondamentaux « protéger ses téguments », soit une propreté, un confort physique, ainsi qu’un bien-être psychologique.
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binoute1
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Re: Situation d'hygiène, avis

Message par binoute1 »

ferrari74 a écrit :Bonjour, voici ma situation d'hygiène, j'ai besoin de quelques avis
Merci d'avance, bonne journée, bisou! :D


"J’ai effectué mon premier stage de cinq semaines en EHPAD. Cet établissement comportait 48 résidents pour quatre AS de jour, deux de nuit, ainsi qu’une infirmière. Lors de ce stage, j’ai assisté dans un premier temps les aide-soignantes, puis l’infirmière.
J’ai choisi un soins spécifique respectant l’autonomie des résidents, qui reste primordial dans ces établissement de par sa stimulation.
Pour cela, je me suis appuyée sur un soins « pratiqué » par aide soignante: une la toilette périnéale (aussi appelée « la petite toilette »), durant ma deuxième semaine de stage. Rappelons néanmoins que les soins d’hygiène relève du rôle propre de l’infirmière. Je vais alors décrire l’hygiène des mains lors de ce soin.

Mme*** âgée de 83ans, veuve, présente de nombreux troubles (trouble du comportement, de concentration…), ainsi qu’une apparition de la maladie d’Alzheimer (premier stade). Néanmoins, cette résidente reste très autonome, persiste à stimuler ses fonctions psychomotrices, intellectuelles de par des balades quotidiennes, des « sudoku ».. Mme *** est arrivée dans l’établissement il y a seulement quelques semaines.

L’équipe pluri-disciplinaire, lors d’une réunion (« projet de vie »), a décidée de stimuler au plus son autonomie en la lassant faire sa toilette périnéale près du lavabo -seule-, tout en restant accompagnée, et conseillée par une infirmière/ aide-soignant(e). La toilette périnéale sera donc le sujet de cette description.

Comme nous l’énonce l’article R4311-5, le rôle propre de l’infirmière reste « les soins liés aux fonctions d’entretien et de continuité de la vie et visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d’autonomie d’une personne. ». Ici, l’infirmière de par son rôle propre a donc préalablement évalué l’autonomie de la résidente, assurant son hygiène, tout en collaborant avec les aide-soignantes.


Il est 9h30, je vais donc, accompagnée de l’aide-soignante, -aider- la résidente a réaliser sa première toilette périnéale. Le but de cette aide à la « petite toilette » est d’inculquer les bons gestes à la résidente en matière d’hygiène, de prévenir en cas de chute, d’inspecter l’état cutané, tout en pouvant intervenir si la résidente a besoin (fatigue, arthrose..), mais aussi de préserver, stimuler son autonomie.
Dans un premier temps, je vais me laver les mains avec du savon doux en 1e intention la FHA est recommandée. ce que l'ifsi a du t'enseigner. Si tu étais en situation de contre indication ou que le protocole de l'établissement autre chose, il faut le préciserafin de réduire la flore transitoire (flore de contamination), d’éliminer les souillures et de prévenir une contamination. Je mouille mes mains puis je les savonnent. Je suis alors le schéma type: paume sur paume- paume sur dos- doigts entrelacés-paume/ doigts- pouces- ongles puis poignets. Ce schéma est répété alors à deux reprises: la première avec le savon, la deuxième pour le rinçage (en faisant attention à ne toucher aucun rebord du lavabo afin d’éviter toute autre contamination). Pour finir, nous sécherons nos mains par tamponnement, avec des feuilles essuie-mains papiers à usage unique, jusqu’à ce que nos mains soient entièrement sèches (environ 3feuilles). Nous pouvons utiliser ces essuie-mains pour fermer le robinet. Un sac de déchet doit être mis à disposition pour jeter les essuie-mains. La durée minimale du lavage de main est estimé à 30 secondes, ainsi que le temps du rinçage. La durée standard doit être au alentours de 60 secondes.
Rappelons les consignes des différents protocoles mis à disposition: les ongles doivent être court, propre, sans vernis ou faux-ongles. Nous ne pouvons porter de bijoux (car susceptible d’accueillir des colonies), et nos avant-bras doivent être totalement découverts.
Ce lavage de mains se fait au savon doux, un savon sans aucune action anti-microbienne, avec de l’eau « propre »pourquoi les guillemet ? et eau propre c'est quoi ? . Il doit se faire préalablement, chaque fois que nous rentrons/ sortons d’une chambre, entre deux patients, afin d’éviter toutes contaminations, et plus précisément les IAS, infections associées aux soinscf plus haut : non ! les PS recommande la FHA en 1 intention. « Une infection est dite associée aux soins si elle survient au début ou à la fin et pas pendant ? la définition, il me semble ,c'est au cours ou au décours [ nuance me dépasse ]de la prise en charge d’un patient (diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive, éducative, opératoire) par un professionnel de santé. » (d’après le ministère de la Santé).
D’après l’OMS, l’hygiène des mains serait la mesure principale préventive des IAS car la majorité des transmissions d’agent pathogène liées aux soins se produisent par contact direct (soignant-soigné). Une bonne hygiène des mains permettrait donc une antisepsie satisfaisante afin d’éviter au plus les IAS.
Après être rentrée dans la chambre, je vais alors effectuer une friction des mains grâce au « SHA » (solution hydro-alcoolique) oh punaise pas de SHA après un lavage de main, cause humidité résiduelle. Et après les soignants d'ehpad pleurent sur l'état de leur mains....mis à disposition sur chaque satellite préparé (ainsi que désinfecté) préalablement avec tout le matériel nécessaire. La désinfection avec une solution hydro-alcoolique se fait avec un gel/ une solution tournure de phrase répétitif, à corrigerconçus avecavec ?? un séchage rapide. Cette solution contient de l’alcool, un émollient et s’applique sans rinçage sur des mains saines, sècheset voilà !! et propres. Le schéma reste le même que celui du lavage de mains avec savon: paume sur paume- paume sur dos- doigts entrelacés-paume/ doigts- pouces- ongles puis poignets, jusqu’à ce que les mains soient totalement sèches. Cette technique permet d’éliminer les souillures.dans ce cas, quelles souillures, tes mains été propres normalement puisque lavées Elle a un rôle anti-microbien. La friction des mains reste très efficace, très rapide, et facile d’utilisation. La désinfection des mains n’est pas une alternative au lavage des mains avec du savon, elle peut même se combiner :choque: :choque: à celui-ci dans certain cas (après un soins salissant par exemple).revoir vite les régles d'utilisation des sha !!

Le soins peut alors commencer. L’AS, après s’être lavé les mains, rempli le lavabo d’eau propre (ou une bassine). La résidente non souillée, se déshabille, prend le gant savonné et débute sa toilette périnéale. Il aurait été préférable que la résidente se lave les mains elle-aussi avant de se laver, surtout que la toilette périnéale concerne une des muqueuses, c’est-à-dire une des zones les plus sensibles aux contaminations. L’AS réalise alors une certaine « éducation », lui donne plusieurs conseils, le schéma type: haut de la cuisse, bas de l’abdomen, rincer puis resavonner, tourner le gant pour laver la vulve du haut vers le bas pour ne pas monterrevoir le terme utilisé les germes de la région anale (risque infection urinaire..) (« du plus propre au plus sale ») puis bien sécher.
L’éducation est très importante pour ce soin car les risques sont nombreux: macération, mycose, irritation… Le soin s’est alors déroulé dans sa continuité permettant une -bonne conduite de la toilette périnéale- ainsi qu’une prise d’autonomie pour cette résidente indépendante qui autrefois, était « lavée » pourquoi les guillemets ? par sa fille. Nous aurions aussi pu mettre des gants à usage uniq, non stérile, afin de prévenir une demande d’aide de sa part (se laver les mains ainsi que bien les sécher avant et après le port des gants)non. FHA, sauf si gants poudrés. Les gants sont indiqués lors des soins au contact des muqueuses car il y a un risque de contact avec les sécrétions biologiques. mais dans ce cas précis, l’AS n’a pas oeuvré à la toilette. L’AS a ainsi pu vérifier l’état cutané, prévenir d’une chute, sécuriser, respecter sa pudeur… J’ai remarqué que cette aide à la toilette a permis à l’AS de prendre encore plus de temps pour discuter avec la résidente sans oublier le soin en lui-même, et a permis à la résidente de se remettre/ mettre en confiance (se rendre compte qu’elle en est -encore capable-), de stimuler son autonomie, et donc une certaine prise de liberté.
Le soin terminé, l’AS range tout le matériel, aide la résidente à se rhabiller, refait le lit, trie le linge, jette la poubelle…Nous devrons pour finir nous frictionner les mains une dernière fois après le soin. Après le rangement du matériel (: le linge dans le panier à linge, le sac poubelle fermé dans le sac poubelle principal etc), le satellite sera désinfecter avec un produit néanmoins irritant attention , à vérifier sur l'étiquetage chimique du flacon demandant alors un port des gants.

Le but d’une toilette est de maintenir un peau saine, de répondre à un des besoins fondamentaux « protéger ses téguments », soit une propreté, un confort physique, ainsi qu’un bien-être psychologique.
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
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