Sondage urinaire
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bénéfice-risque du sondage chez le nourrisson ? question à poser au pédiatre !! d'autant qu'on sait bien que le risque infectieux iatrogène existe lors de la pose de sonde...qui est souvent difficile chez le bébé.
personnellement, je ne me souviens pas avoir eu de prescription de sondage pour un ECBU...et si on me le prescrit, je disuterai !
nous utilisons la poche, comme beaucoup ici. Un Puer, ça nous arrive de laisser une poche pendant 6 heures pour un ecbu : posée à minuit, recueil à 6 heures. je n'ai pas eu de retour de la part du labo ou des médecins sur un contamination intempestive !....mais je poserai tout de même la question!
personnellement, je ne me souviens pas avoir eu de prescription de sondage pour un ECBU...et si on me le prescrit, je disuterai !
nous utilisons la poche, comme beaucoup ici. Un Puer, ça nous arrive de laisser une poche pendant 6 heures pour un ecbu : posée à minuit, recueil à 6 heures. je n'ai pas eu de retour de la part du labo ou des médecins sur un contamination intempestive !....mais je poserai tout de même la question!
C'est clair que le risque iatrogène est important.
Meme si c'est une sonde qu'on ne laisse pas en place, si l'antisepsie est mal faite, on peut amener des germes dans l'urètre...
Et un bébé est tout de meme plus sensible...
Bref ça me choque vraiment et je pense que je discuterai avec le pédiatre le jour où il me prescrirait ça...
Meme si c'est une sonde qu'on ne laisse pas en place, si l'antisepsie est mal faite, on peut amener des germes dans l'urètre...
Et un bébé est tout de meme plus sensible...
Bref ça me choque vraiment et je pense que je discuterai avec le pédiatre le jour où il me prescrirait ça...
Infirmière puéricultrice
- indienne42
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Bonjour,
Hier encore le pédiatre a voulu que l'on sonde un enfant pour faire l'ECBU.
N'étant pas d'accord pour le faire, je lui ai dis que je trouvais ce geste trop invasif pour l'enfant... Il m'a alors dis qu'il suit sur les recommandations de l'AFFSAPS.
Du coup, c'est ma collègue qui a essayé de sonder, sans y arriver malgré une insistance de sa part et nous avons fini par poser une poche à urine pour le receuil.
Je trouve vraiment désolant pour l'enfant de devoir faire ça, surtout pour revnir aux habitudes faute d'arriver à un résultat.
Connaitriez-vous des textes que je puisse montrer au pédiatre pour appuyer mon ont de vue ?
Merci d'avance
Hier encore le pédiatre a voulu que l'on sonde un enfant pour faire l'ECBU.
N'étant pas d'accord pour le faire, je lui ai dis que je trouvais ce geste trop invasif pour l'enfant... Il m'a alors dis qu'il suit sur les recommandations de l'AFFSAPS.
Du coup, c'est ma collègue qui a essayé de sonder, sans y arriver malgré une insistance de sa part et nous avons fini par poser une poche à urine pour le receuil.
Je trouve vraiment désolant pour l'enfant de devoir faire ça, surtout pour revnir aux habitudes faute d'arriver à un résultat.
Connaitriez-vous des textes que je puisse montrer au pédiatre pour appuyer mon ont de vue ?
Merci d'avance
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indienne42 a écrit :[...] Il m'a alors dis qu'il suit sur les recommandations de l'AFFSAPS. [...]
Connaitriez-vous des textes que je puisse montrer au pédiatre pour appuyer mon ont de vue ?
Je pense que le meilleur texte qu'on puisse lui opposer, c'est justement le texte qu'il vous propose.
1) La recommandation d'utiliser le sondage est une recommandation de grade B. En clair, une recommandation de grade B est fondée sur une présomption scientifique fournie par des études de niveau intermédiaire de preuve, par exemple essais comparatifs randomisés de faible puissance, études comparatives non randomisées bien menées, études de cohorte. Donc c'est une forte présomption mais ça n'est pas indiscutable. Et si ça n'est pas indiscutable, ça peut se discuter.
Ensuite, lisons le texte de la recommandation :
Il faut privilégier le prélèvement urinaire per-mictionnel.
Un certain nombre d'enfants ne sont pas propres mais sont capables d'effectuer une miction sur demande. Au lieu d'être invasif et douloureux et de mobiliser une ide et une as, on mobilise le parent accompagnant à qui on explique bien le problème et qui persuadera son gosse de pisser dans le verre à pied, voire qui attendra un certain temps avec lui le verre à pied à la main.
En cas de difficulté ou si l’antibiothérapie est urgente
Donc le recours à des techniques invasives doit être justifié.
il ne faut pas hésiter à recourir au cathétérisme, voire à la ponction sus-pubienne.
OK, on s'est mis d'accord sur le fait que le recueuil permictionnel et la popoche collée ne sont pas des solutions adaptées. Quels sont les arguments en faveur d'un cathétérisme et quels sont les arguments en faveur d'une ponction sus-pubienne (qui ne vont pas mobiliser les mêmes acteurs) ?
Continuons la lecture :
le recueil par collecteur d’urines (poche à urine) expose à un nombre important de fausses bactériuries pouvant dépasser les seuils de bactériurie habituellement considérés comme significatifs.
Bon, c'est marqué par les sages, mais je suis quand même surpris que le prélèvement puisse être souillé au point de retrouver dans les urines recueillies plus de 10^5 germes d'une seule espèce si on prend un minimum de précautions (toilette soigneuse au savon, puis antiseptie cutanée et poche ne restant pas plus d'une heure).
Continuons la lecture :
Le prélèvement par cathétérisme en utilisant une sonde souple, prélubrifiée est aussi une technique fiable mais [il est invasif et douloureux et il n'est pas rare qu'il échoue]. Si le cathétérisme « aller-retour » ne pose pas de problème technique chez les filles, il est plus difficile à réaliser chez le garçon. Les risques d’IU iatrogène et de lésions urétrales chez le garçon ne sont pas chiffrés mais semblent faibles.
Ça renforce ce que j'ai écrit plus haut : devant les problèmes posés, a-t-on justifié le recours à une technique invasive, a-t-on prévenu les parents ?
J'ai gardé les meilleurs arguments pour la fin :
1) Proposer d'écrire un protocole de recueil des urines per-miction (quel matériel, quel âge, quelle antiseptie)C.
2) Proposer d'écrire un protocole de recueil des urines avec une poche. À noter que la pression sur le pubis peut favoriser la miction une fois la poche mise en place, ce qui réduit les délais
3) Puisque la recommandation est de grade B, c'est que la preuve n'est pas irréfutable. Alors, si le médecin veut devenir célèbre, il conçoit une étude irréfutable qu'il publiera dans le NEJM, et qui apportera la réponse.
- indienne42
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indienne42 a écrit :[...] je lui en parle dès qu'il veut que je fasse un sondage urinaire.
Àmha, ça n'est pas le moment idéal. Il faut avoir le temps de discuter, d'exposer des arguments, de peser le pour et le contre... Pourquoi ne pas aller voir votre cadre et provoquer une réunion sur le sujet ? Vous expliquez que vous êtes plusieurs à être surpris et dérouté(e)s par ces prescriptions, et que vous souhaiteriez avoir un complément d'information, une discussion à ce sujet.