soutien psychologique
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soutien psychologique
De quoi s'agit il concrètement, jusqu'où va le rôle de l'infirmlère? Par exemple, quelqu'un qui a une maladie chronique qui le rend dépressif et parle d'envies de suicide... On m'a déconseillé de parler des possibilités de traitement avec des anti-dépresseurs, alors que peut-on dire?
2e année en suspens car en pause maternité...
Bon, pour résumer, en faisant le recueil de données d'une patiente atteinte d'un cushing + diabète, elle me dit avoir un très mauvais moral, des envies de suicides. Donc je lui dit qu'elle peut rencontrer un psychologue, que faire un soutien psychologique est très efficace et qu'il existe également des traitements contre la dépression, je lui explique que les AD c'est comme des béquilles qui permettent de repartir quand on a plus goût à rien, plus de force. Elle s'est mise à pleurer en me prenant la main et en me disant que cela lui faisait du bien d'entendre ça, elle qui se sentait fichue etc... l'instant d'après quand l'interne arrive, elle fait une hypoglycémie avec manifestations de pleurs intenses.
On m'a convoqué dans le bureau de la surveillante en me disant que j'ai dépassé mon rôle, que je me suis laissé entraînée par mes émotions en faisant trop d'empathie et que j'avais pas les compétences pour ça, que cela aurait pu être dangereux car elle aurait pu passer à l'acte vu sa fragilité psychologique et que de dire que les AD sont comme des béquilles ce n'est pas professionnel. Voilà... Dites moi ce que vous en pensez, je veux bien me remettre en question si j'ai été dans l'erreur... En tout cas maintenant je me pose beaucoup de question sur ce que cela signifie concrètement le rôle de soutien psychologique de l'infirmier.
Merci pour vos réponses
On m'a convoqué dans le bureau de la surveillante en me disant que j'ai dépassé mon rôle, que je me suis laissé entraînée par mes émotions en faisant trop d'empathie et que j'avais pas les compétences pour ça, que cela aurait pu être dangereux car elle aurait pu passer à l'acte vu sa fragilité psychologique et que de dire que les AD sont comme des béquilles ce n'est pas professionnel. Voilà... Dites moi ce que vous en pensez, je veux bien me remettre en question si j'ai été dans l'erreur... En tout cas maintenant je me pose beaucoup de question sur ce que cela signifie concrètement le rôle de soutien psychologique de l'infirmier.
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2e année en suspens car en pause maternité...
- boup
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On eput être trop empathique....
la dessus je suis pas d'accord mais bon...soit.
rapport au ttt,dans mon service,t'auraipris une sauce aussi. je m'explique. chez nous on part du principe que le ttt est le domaine du psy.certe si on nous demande un renseignement dessus on le donne mais on s'arrete la
on est tous formés à la relation d'aide et tous convaincus que des entretiens bien menés valent au moins autant qu"un traitement (je sais on croyrait une bande de vieux ISP tarés mais c'est comme ca) avec des patients de ce type.
maintenant moi ce qui me choque c'est que tu ai pu etre trop empathique... tenir la main d'un depressif est bien souvent plus utile qu'un "prenez votre traitement ca ira meiux"
le soutien psycommence par la,tenir une main,prendre un patient pleurant dans les bras (si,si!!),border un patient qui arrive pas à dormir, rester au chvet d'un mutique juste pour être la...
comme dirait mon maitre spirituel, c'st aussi mettre une soufflante à un patient qui vient de faire une grosse bétise (bon soit on le fait peu...).
etre dans un soutien psy c'est certe ecouter LA PERSONNE mais dans une ecoute active,ou tu ES avec la personne physiquement et mentalement. l'ecouter,la mener à cheminer sans le faire pour elle,ne pas la conseiller mais l'entendre et l'accompgner.
c'est aussi tendre une poubelle à un patient alcoolique qui vomit et qui jusque la n'a entendu que des brimades (etrangement ca c'st aux urgences que j'l'ai vu).

la dessus je suis pas d'accord mais bon...soit.
rapport au ttt,dans mon service,t'auraipris une sauce aussi. je m'explique. chez nous on part du principe que le ttt est le domaine du psy.certe si on nous demande un renseignement dessus on le donne mais on s'arrete la
on est tous formés à la relation d'aide et tous convaincus que des entretiens bien menés valent au moins autant qu"un traitement (je sais on croyrait une bande de vieux ISP tarés mais c'est comme ca) avec des patients de ce type.
maintenant moi ce qui me choque c'est que tu ai pu etre trop empathique... tenir la main d'un depressif est bien souvent plus utile qu'un "prenez votre traitement ca ira meiux"
le soutien psycommence par la,tenir une main,prendre un patient pleurant dans les bras (si,si!!),border un patient qui arrive pas à dormir, rester au chvet d'un mutique juste pour être la...
comme dirait mon maitre spirituel, c'st aussi mettre une soufflante à un patient qui vient de faire une grosse bétise (bon soit on le fait peu...).
etre dans un soutien psy c'est certe ecouter LA PERSONNE mais dans une ecoute active,ou tu ES avec la personne physiquement et mentalement. l'ecouter,la mener à cheminer sans le faire pour elle,ne pas la conseiller mais l'entendre et l'accompgner.
c'est aussi tendre une poubelle à un patient alcoolique qui vomit et qui jusque la n'a entendu que des brimades (etrangement ca c'st aux urgences que j'l'ai vu).
boup a écrit :...rapport au ttt,dans mon service,t'auraipris une sauce aussi. je m'explique. chez nous on part du principe que le ttt est le domaine du psy.certe si on nous demande un renseignement dessus on le donne mais on s'arrete la...
OUi, je pense que c'est ça qui a choqué... Tu veux dire que c'est pas à nous de signaler l'existence de traitements. Mais de parler uniquement de la possibilité de se faire suivre par un psychologue?
Je crois que j'y vois plus clair...
Sinon, on m'a expliqué que de dire "je vous comprends madame, avec tout ce que vous avez eu, tout le monde aurait déprimé..." c'était la conforter dans sa dépression comme si je validais sa réaction face à la maladie alors que le soignant doit prendre du recul, ne pas se laisser entrainer par la patiente si on veut qu'elle s'en sorte. Qu'en pensez vous?
2e année en suspens car en pause maternité...
- boup
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Ca depend des prises en charges. Nous on a pris le parti de ne pas evoquer les therapeutiques suite à des soucis avec certainspatients qui en jouaient en face du psy.
apres pour moi dire à un depressif ben avec tout ca tout le monde serait mal, mouai 'fin si tu prends une tentative de suicide,que la personne tu lui dis oh ben oui avec otut ca tout le monde se suiciderai c'est limite de l'incitation à ce que la personne recommence...
en gros le mieux c'est rester centré sur la personne (je parle pas des delirants la). ca m'est deja arrivé de dire à des depressifs au parcours semé d'embuches que peu de gens auraient tenu le cap pour les rassurer et qu'ils puissent se dire que non ils ne sont pas des sous merde d'avoi craqué. mais disons qu'il ne faut pas en rester la et les amener à remonter.certe les anti depresseurs vont aider mais ils vont pas faire tout le boulot.loin de la. faut quela personne retrouve l'envie de continuer et d'aller au dela de son état. et parfois un "oui avec ce que vous avez vécu beaucoup de gens auraient fait une dépression mais on va travailler ensemble pour que cela ne reste qu'un passage et que nous repreniez pied". bon ca reste un exemple hein!
apres pour moi dire à un depressif ben avec tout ca tout le monde serait mal, mouai 'fin si tu prends une tentative de suicide,que la personne tu lui dis oh ben oui avec otut ca tout le monde se suiciderai c'est limite de l'incitation à ce que la personne recommence...
en gros le mieux c'est rester centré sur la personne (je parle pas des delirants la). ca m'est deja arrivé de dire à des depressifs au parcours semé d'embuches que peu de gens auraient tenu le cap pour les rassurer et qu'ils puissent se dire que non ils ne sont pas des sous merde d'avoi craqué. mais disons qu'il ne faut pas en rester la et les amener à remonter.certe les anti depresseurs vont aider mais ils vont pas faire tout le boulot.loin de la. faut quela personne retrouve l'envie de continuer et d'aller au dela de son état. et parfois un "oui avec ce que vous avez vécu beaucoup de gens auraient fait une dépression mais on va travailler ensemble pour que cela ne reste qu'un passage et que nous repreniez pied". bon ca reste un exemple hein!