Vu sur twitter : appel infirmier à la grève du zèle.

[missbulle]

Voilà ce que j'essaie de dire.
Comme le dit si bien Créole, depuis mes premiers pas dans le ce boulot, je refuse aussi ces demandes, poliment avec mes potes Tact et Diplomatie ( que je voudrais remplacer parfois par Pif et Paf). Je comprends le côté gonflant de ces demandes incessantes, et du coup votre colère. Mais effectivement, rien qu'à l'échelle d'un service, sur une équipe de 10 ou 20 personnes, 9 diront amen à tout car adeptes des ronds de jambes et 9 autres le ferons par "habitude" ou peur de représailles, mais plutôt que de réagir de suite, ils préfèrent chialer une fois le mal fait. Du coup les 2 restant sont "les rebelles" de ce microcosme. Admirés pour le "courage" de dire non, regardés de travers car passant pour des feignants ou des anticonformistes qui pourrait vous faire péter la bombe de la désapprobation hiérarchique à la gueule. Mais au final, ceux-là se sentent seuls mais droits dans leur bottes.
je m'efforce de faire partie de cette catégorie même si c'est pas simple tout les jours. Ça m'a même coûté un poste. Mais pas grave. Par contre voir les autres courber l'échine et venir chialer mille ans trop tard, ça me fait sourire. ...

[binoute1]

Voilà ce que j'essaie de dire.
Comme le dit si bien Créole, depuis mes premiers pas dans le ce boulot, je refuse aussi ces demandes, poliment avec mes potes Tact et Diplomatie ( que je voudrais remplacer parfois par Pif et Paf). Je comprends le côté gonflant de ces demandes incessantes, et du coup votre colère. Mais effectivement, rien qu'à l'échelle d'un service, sur une équipe de 10 ou 20 personnes, 9 diront amen à tout car adeptes des ronds de jambes et 9 autres le ferons par "habitude" ou peur de représailles, mais plutôt que de réagir de suite, ils préfèrent chialer une fois le mal fait. Du coup les 2 restant sont "les rebelles" de ce microcosme. Admirés pour le "courage" de dire non, regardés de travers car passant pour des feignants ou des anticonformistes qui pourrait vous faire péter la bombe de la désapprobation hiérarchique à la gueule. Mais au final, ceux-là se sentent seuls mais droits dans leur bottes.
je m'efforce de faire partie de cette catégorie même si c'est pas simple tout les jours. Ça m'a même coûté un poste. Mais pas grave. Par contre voir les autres courber l'échine et venir chialer mille ans trop tard, ça me fait sourire. ...

je partage aussi.
J'ai du quitter un poste. Sur le coup, ça a été d'une dureté...
mais quand je vois maintenant que rien n'est mieux pour les collègues, que les ide ont aussi des horaires coupés, et que ça cavale tjs plus, je me dit que dans la difficultés j'ai été gagnante.

[Fanny1408]

Voilà ce que j'essaie de dire.
Comme le dit si bien Créole, depuis mes premiers pas dans le ce boulot, je refuse aussi ces demandes, poliment avec mes potes Tact et Diplomatie ( que je voudrais remplacer parfois par Pif et Paf). Je comprends le côté gonflant de ces demandes incessantes, et du coup votre colère. Mais effectivement, rien qu'à l'échelle d'un service, sur une équipe de 10 ou 20 personnes, 9 diront amen à tout car adeptes des ronds de jambes et 9 autres le ferons par "habitude" ou peur de représailles, mais plutôt que de réagir de suite, ils préfèrent chialer une fois le mal fait. Du coup les 2 restant sont "les rebelles" de ce microcosme. Admirés pour le "courage" de dire non, regardés de travers car passant pour des feignants ou des anticonformistes qui pourrait vous faire péter la bombe de la désapprobation hiérarchique à la gueule. Mais au final, ceux-là se sentent seuls mais droits dans leur bottes.
je m'efforce de faire partie de cette catégorie même si c'est pas simple tout les jours. Ça m'a même coûté un poste. Mais pas grave. Par contre voir les autres courber l'échine et venir chialer mille ans trop tard, ça me fait sourire. ...

Je suis aussi de cette catégorie et cela ne me coûte rien, certainement pas un poste, car il faut argumenter et généralement ça se passe plutôt bien même si la hiérarchie est parfois bien embêtée quand je lui demande d'assumer ses obligations. Que 9 IDE sur 10 fassent la danse du ventre ne me gêne pas dans la mesure ou moi je ne suis pas obligée de la faire. Après réflexion, certaines comprennent et se mettent aussi à revendiquer de ne faire que leur boulot infirmier. Mes collègues apprécient souvent ma posture, les internes me détestent surtout quand je leur met le nez dans leur caca et encore une fois, rien à péter je ne viens pas au boulot pour être aimée mais pour soigner des patients.

[Fanny1408]

Les dernières infos concernant le suicide de collègues infirmiers dans la Sarthe et sur Toulouse devraient encourager un maximum d'IDE sur tout le territoire.

[missbulle]

Vu les nombre "hallucinant" de réactions qu'on suscité ses suicides au niveau des diverses hiérarchies et au delà, c'est sur que ça fait vachement réagir. ....

[Fanny1408]

Vu les nombre "hallucinant" de réactions qu'on suscité ses suicides au niveau des diverses hiérarchies et au delà, c'est sur que ça fait vachement réagir. ....

C'est clair mais ça craint car quand on lit cela, ça donne envie de tout envoyer balader :

VIOLENCES ENVERS LES SOIGNANTS, LE SCANDALEUX SILENCE DE MARISOL TOURAINE : PLUS 14% EN 2014 = 40 AGRESSIONS (déclarées) PAR JOUR.
Voir les chiffres avec le lien ci-dessous.

http://social-sante.gouv.fr/…/onvs-rapp ... -2014-donn…

[missbulle]

Je n'ai pas pu ouvrir le lien (même mon pc a du mal avec le ministère de la santé ). Mais pour "ceux d'en haut", ça reste des sales chiffres qu'il vaut mieux taire.
Du coup, vous comprendrez mes doutes quant aux résultats d'une éventuelle "grève du zèle", quand on voit que le suicide de personnel médical ne fait même pas réagir.......