syndrome méditerranéen
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Re: syndrome méditerranéen
moi non plus je n'en n'avais jamais entendu parler avant ce post
je suis ok, il faut se méfier des "préjugés"
je suis ok, il faut se méfier des "préjugés"
Re: syndrome méditerranéen
Tu commentes des choses que tu ne connais meme pas , il n y a aucun racisme la dedans , cela existe bel et bien , c est culturel , les asiatiques sont discrètes , les méditerranéens ( maghrébins , corse , italiens , espagnols , MARSEILLAIS ...) parlent en criant , parlent avec les mains , et moi je peux te dire qu il y a 3 mois j ai fait une nuit sup et il y avait une patiente maghrébine qui avait une EVA a 100 , je l ai rassuré , lui ai dis qu elle avait HORRIBLEMENT mal , et que j allais lui faire une ivd d un antalgique très puissant : 3 cc d EPPI , elle a dormi comme un bébé et le lendemain matin m a dit que ce médicament était extraordinaire qu elle n avait pas eu mal de la nuit ;;;;ec etc ;;;blocop a écrit :hello,
je ne connaissais pas le syndrome méditerrannéen avant de lire ce post.
Donc comme vous, j'ai fait des recherches, et voir qu'un CHU (Besancon: très très au Sud!!!) s'est penché sur la question, waouh, mais qu'est ce donc!
Mais vous avez bien résumé la chose pour certains:
maghrébines: tu hurles et asiatiques, muettes. (d'ailleurs elles sont jamais malades, j'en vois pas à l'hostoelles sont vraiment bien les asiatiques )
Un peu comme dans la socièté: les arabes brulent tout et les asiatiques travaillent.
bon, mis à part le fait que ça a permis à Etoilette d'avoir une super bonne note, moi quand je lis syndrome méditérrannéen, je me dis que c'est un malaise qui touchent ..............tous les vieux!
ben oui, (attention, je vais parler ouvertement comme certains ne se sont pas génés ici): un vieux ça se plaint tout le temps, on fait la toilette, ça hurle, on cherche une veine (avec le doigt, pas avec l'aiguille) ça hurle, on mobilise, ça hurle et ça tape!!! on rentre dans la chambre, ça hurle....
c'est ça le SM?? j'ai compris ou pas?
Mais prenez votre mal en patience, car les SM qui hurlent-comme-des-fauves vont très rarement en EHPAD (et toujours pas d'asiatiques là non plussont vraiment bien ces asiatiques!!!!) , donc là vous serez tranquilles
![]()
Sinon, quelqu'un a déjà envisagé de faire une EVA pour les européens, une pour les asiatiques, et une pour les maghrébins?
Re: syndrome méditerranéen
sur prescription médicale, une injection de "flotte" stérile bien sûr a eu le même effet sur Madame Jeanne Dupont
(nom fictif) dont la famille vit depuis toujours dans le village d'à côté,
la douleur a disparue très rapidement
(nom fictif) dont la famille vit depuis toujours dans le village d'à côté,
la douleur a disparue très rapidement
Re: syndrome méditerranéen
oui, et de l eau stérile car douleurs contrairement au serum physio car selon cerataines personnes soignees plus ca fait mal plus c'est efficace, surtout en IM
Re: syndrome méditerranéen
Je commente des choses que je ne connais pas!!!!!!!!caqui13 a écrit :Tu commentes des choses que tu ne connais meme pas , il n y a aucun racisme la dedans , cela existe bel et bien , c est culturel , les asiatiques sont discrètes , les méditerranéens ( maghrébins , corse , italiens , espagnols , MARSEILLAIS ...) parlent en criant , parlent avec les mains , et moi je peux te dire qu il y a 3 mois j ai fait une nuit sup et il y avait une patiente maghrébine qui avait une EVA a 100 , je l ai rassuré , lui ai dis qu elle avait HORRIBLEMENT mal , et que j allais lui faire une ivd d un antalgique très puissant : 3 cc d EPPI , elle a dormi comme un bébé et le lendemain matin m a dit que ce médicament était extraordinaire qu elle n avait pas eu mal de la nuit ;;;;ec etc ;;;blocop a écrit :hello,
je ne connaissais pas le syndrome méditerrannéen avant de lire ce post.
Donc comme vous, j'ai fait des recherches, et voir qu'un CHU (Besancon: très très au Sud!!!) s'est penché sur la question, waouh, mais qu'est ce donc!
Mais vous avez bien résumé la chose pour certains:
maghrébines: tu hurles et asiatiques, muettes. (d'ailleurs elles sont jamais malades, j'en vois pas à l'hostoelles sont vraiment bien les asiatiques )
Un peu comme dans la socièté: les arabes brulent tout et les asiatiques travaillent.
bon, mis à part le fait que ça a permis à Etoilette d'avoir une super bonne note, moi quand je lis syndrome méditérrannéen, je me dis que c'est un malaise qui touchent ..............tous les vieux!
ben oui, (attention, je vais parler ouvertement comme certains ne se sont pas génés ici): un vieux ça se plaint tout le temps, on fait la toilette, ça hurle, on cherche une veine (avec le doigt, pas avec l'aiguille) ça hurle, on mobilise, ça hurle et ça tape!!! on rentre dans la chambre, ça hurle....
c'est ça le SM?? j'ai compris ou pas?
Mais prenez votre mal en patience, car les SM qui hurlent-comme-des-fauves vont très rarement en EHPAD (et toujours pas d'asiatiques là non plussont vraiment bien ces asiatiques!!!!) , donc là vous serez tranquilles
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Sinon, quelqu'un a déjà envisagé de faire une EVA pour les européens, une pour les asiatiques, et une pour les maghrébins?

Moi en tout cas je considère une patiente qui me dit qu'elle a une EVA à 100, et j'ai pas besoin de pondre une thèse soutenue par un CHU pour dire qu'il y a des gens DOUILLETS et d'autres pas!

bye bye
le harceleur est faible,il devient harceleur pour ne pas être harcelé lui même. Marcel Rufo
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Re: syndrome méditerranéen
Et les juifs ont un grand nez, les anglaises sont rousses, et les français ne se lavent pas.caqui13 a écrit : il n y a aucun racisme la dedans , cela existe bel et bien , c est culturel , les asiatiques sont discrètes , les méditerranéens ( maghrébins , corse , italiens , espagnols , MARSEILLAIS ...) parlent en criant , parlent avec les mains
Mais je ne suis pas raciste, d'ailleurs mon chien est noir.
Re: syndrome méditerranéen
mon chien aussi , il est même bouvier des Flandres! 

Re: syndrome méditerranéen
Pas tous les juifs, il y en a qui cachent bien leur jeuLeopold Anasthase a écrit : Et les juifs ont un grand nez, les anglaises sont rousses, et les français ne se lavent pas.

Blague mise à part, j'ai entendu 2 fois parler de syndrome méditerranéen pour 2 patientes et après "investigations" :
- la 1ère avait un tassement vertébral qui comprimait un nerf, donc oui, elle pouvait avoir mal
- la 2ème avait une brèche consécutive à sa péridurale, donc non, elle n'exagérait pas ses céphalées
Alors oui, certaines personnes sont plus douillettes que les autres (je ne supporte pas moi même les prises de sang), mais c'est toujours plus facile et plus rapide de les mettre dans une catégorie que de chercher l'origine du problème.
"Petit à petit, on va loin"
[Proverbe Péruvien]
Infirmière puéricultrice à la Réunion
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Re: syndrome méditerranéen
Je pense qu'il ne s'agit pas que de "douilletude
" mais de la façon d'exprimer la douleur.
Ainsi, je suis mal à l'aise sur le fait de prêter une plus grande attention à une personne qui va en faire des tonnes pour le même ressenti douloureux qu'une autre qui ne dira rien pour ne pas déranger par exemple.
Mais c'est l'injustice de la vie , c'est comme ceux à qui l'on cède plus car ils sont plus embêtants que les autres. J'ai souvent été mal à l'aise avec cela losque je travaillait en EHPAD, où l'on devait par exemple servir en premier le résident exigeant" (qui donc, gagnait) plutôt que celui qui gentil, ne bronchait jamais.

Ainsi, je suis mal à l'aise sur le fait de prêter une plus grande attention à une personne qui va en faire des tonnes pour le même ressenti douloureux qu'une autre qui ne dira rien pour ne pas déranger par exemple.
Mais c'est l'injustice de la vie , c'est comme ceux à qui l'on cède plus car ils sont plus embêtants que les autres. J'ai souvent été mal à l'aise avec cela losque je travaillait en EHPAD, où l'on devait par exemple servir en premier le résident exigeant" (qui donc, gagnait) plutôt que celui qui gentil, ne bronchait jamais.
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Re: syndrome méditerranéen
merci Léalisa, tu as bien résumé à mon sens!léalisa a écrit : Alors oui, certaines personnes sont plus douillettes que les autres (je ne supporte pas moi même les prises de sang), mais c'est toujours plus facile et plus rapide de les mettre dans une catégorie que de chercher l'origine du problème.

Et les messieurs qui sont plus douillets que les femmes, on appelle ça comment? Le syndrome des coucougnettes molles!!

le harceleur est faible,il devient harceleur pour ne pas être harcelé lui même. Marcel Rufo
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Re: syndrome méditerranéen
je me reconnais dans cette analyse.copa a écrit :Je pense qu'il ne s'agit pas que de "douilletude" mais de la façon d'exprimer la douleur.
Ainsi, je suis mal à l'aise sur le fait de prêter une plus grande attention à une personne qui va en faire des tonnes pour le même ressenti douloureux qu'une autre qui ne dira rien pour ne pas déranger par exemple.
Mais c'est l'injustice de la vie , c'est comme ceux à qui l'on cède plus car ils sont plus embêtants que les autres. J'ai souvent été mal à l'aise avec cela losque je travaillait en EHPAD, où l'on devait par exemple servir en premier le résident exigeant" (qui donc, gagnait) plutôt que celui qui gentil, ne bronchait jamais.
la douleur est tellement personnelle, le seuil de tolérance aussi, ainsi (surtt) que la façon de l'exprimer
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
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Re: syndrome méditerranéen
Je l'ai cité de nombreuses fois ici, mais je continue parce que je l'aime vraiment bien:
" Est douleur ce que le patient dit être une douleur"
A. MULLER (médecin anesthésiste réanimateur); Soins infirmiers et douleur Chez Masson.
Cela dit, il y a des manières plus ou moins bruyantes d'exprimer sa douleur
" Est douleur ce que le patient dit être une douleur"
A. MULLER (médecin anesthésiste réanimateur); Soins infirmiers et douleur Chez Masson.
Cela dit, il y a des manières plus ou moins bruyantes d'exprimer sa douleur

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
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Re: syndrome méditerranéen
Voilà !augusta a écrit :" Est douleur ce que le patient dit être une douleur"
A. MULLER (médecin anesthésiste réanimateur); Soins infirmiers et douleur Chez Masson.
Je préfère dire « des façons différentes ».augusta a écrit :Cela dit, il y a des manières plus ou moins bruyantes d'exprimer sa douleur
Re: syndrome méditerranéen
Le syndrôme méditerranéen est comme l'hypnose, il touche les cinq sens.
Il se voit
Il s'entend
Il se sent
Il se touche
Il se goûte
Chacun le perçoit à son propre sens
Au sens parlé, il est assez exagéré mais au sens figuré il est indescriptible
Au sens propre il représente un malaise.
Il se voit
Il s'entend
Il se sent
Il se touche
Il se goûte
Chacun le perçoit à son propre sens
Au sens parlé, il est assez exagéré mais au sens figuré il est indescriptible
Au sens propre il représente un malaise.
Re: syndrome méditerranéen
les apports de l’anthropologie
En anthropologie, la maladie est présentée comme une réalité signifiée et socialisée qui se situe au carrefour de l’individuel, du social et du culturel. Plus précisément, elle existe pour l’individu dans le sens qu’il lui donne (et qu’on lui donne collectivement), dans ce qu’il sait de ses manifestations, la manière dont il a appris à la reconnaître, la partager, la situer et la catégoriser parmi d’autres maux, à en identifier la cause et l’évolution. Ici, des savoirs issus de différentes sources, des croyances transmises dans le temps, des représentations collectives, des normes et des attentes sociales, des modes de faire, d’être et de se comporter, intégrés, appris et sélectionnés, sont à l’œuvre. Ils forment des cadres/modèles de lecture et de conduite qui permettent de rendre intelligible l’événement malheureux et de composer avec, pour se débarrasser de ses conséquences négatives.
Quand certains comportements semblent “étranges” et “inacceptables”, les soignants doivent chercher à comprendre et à retenir qu’un ensemble de facteurs culturels soutiennent, expliquent et guident ces comportements2. Par exemple :
des personnes qui expriment leur souffrance d’une manière qui ne correspond pas à celle de la culture occidentale (sourire, absence de larmes, cris, lors d’un décès, par exemple) ;
des pères qui n’accompagnent pas leur femme lorsqu’elle accouche et ne s’occupent pas du nouveau-né ;
des femmes qui n’adoptent pas un comportement favorable à leur santé parce que la décision ne leur appartient pas ;
des patients qui évoquent des problèmes de santé mentale en indiquant des troubles somatiques localisés dans certaines parties du corps ;
des patients qui ne s’impliquent pas dans les relations avec les soignants parce que cette tâche est dévolue à un proche, etc.
extrait de
Soins
Vol 55, N° 747 - juillet-août 2010
pp. 16-20
mise au point
Culture et soins infirmiers, de l’approche biomédicale au regard anthropologique
En anthropologie, la maladie est présentée comme une réalité signifiée et socialisée qui se situe au carrefour de l’individuel, du social et du culturel. Plus précisément, elle existe pour l’individu dans le sens qu’il lui donne (et qu’on lui donne collectivement), dans ce qu’il sait de ses manifestations, la manière dont il a appris à la reconnaître, la partager, la situer et la catégoriser parmi d’autres maux, à en identifier la cause et l’évolution. Ici, des savoirs issus de différentes sources, des croyances transmises dans le temps, des représentations collectives, des normes et des attentes sociales, des modes de faire, d’être et de se comporter, intégrés, appris et sélectionnés, sont à l’œuvre. Ils forment des cadres/modèles de lecture et de conduite qui permettent de rendre intelligible l’événement malheureux et de composer avec, pour se débarrasser de ses conséquences négatives.
Quand certains comportements semblent “étranges” et “inacceptables”, les soignants doivent chercher à comprendre et à retenir qu’un ensemble de facteurs culturels soutiennent, expliquent et guident ces comportements2. Par exemple :
des personnes qui expriment leur souffrance d’une manière qui ne correspond pas à celle de la culture occidentale (sourire, absence de larmes, cris, lors d’un décès, par exemple) ;
des pères qui n’accompagnent pas leur femme lorsqu’elle accouche et ne s’occupent pas du nouveau-né ;
des femmes qui n’adoptent pas un comportement favorable à leur santé parce que la décision ne leur appartient pas ;
des patients qui évoquent des problèmes de santé mentale en indiquant des troubles somatiques localisés dans certaines parties du corps ;
des patients qui ne s’impliquent pas dans les relations avec les soignants parce que cette tâche est dévolue à un proche, etc.
extrait de
Soins
Vol 55, N° 747 - juillet-août 2010
pp. 16-20
mise au point
Culture et soins infirmiers, de l’approche biomédicale au regard anthropologique