TFE automutilation en psychiatrie RCH biblio
Modérateurs : Modérateurs, ESI - TFE
Argrath le Troll a écrit :Tu peux peut etre tenter les écrits de Bergeret sur les états limite (très souvent concerné par cette symptomatologie).
merci!
En fait on me l'avait déja conseillé en stage donc c'est déja fait...
Mais effectivement c'etait une bonne idée.
Justement en parlant de borderline, le terme d'abandonique vous dit quelque chose ou c'est un concept belge?
Dsl je finis mes études en belgique apres les avoir arreté en 3ème en france...
Le terme "abandonique" est aussi utilisé en France !
D'ailleurs, il correspond bien au sentiment ressenti par les personnes qui souffrent du trouble de la personnalité "borderline"... dans le type de relations qu'elles tissent, à savoir des relations anaclitiques, elles craignent et éprouvent sans cesse un sentiment de peur lié à l'abandon réel ou imaginé...[Cf. un des critères du DSM-IV pour déterminer ce trouble]
C'est un sentiment qu'elles ne parviennent ni à gérer ni à contrôler, il est donc invivable et insupportable...d'où ces "besoins" irréprésibles de se faire du mal, de s'automutiler pour "reprendre la main sur son propre corps et ses émotions qui s'en échappent et qui échappent à ces personnes face à des situations ou des ressentis d'abandon...
Sentiment en se faisant du mal de redevenir "maître de soi-même", de ses émotions à travers la maîtrise du corps... même dans la douleur...
Bergeret traîte tout ca dans ses livres, notamment "Narcissime et états-limites". Bouquin passionnant et abordable.
Voilou...
Bonne continuation, c'est sympa d'avoir des nouvelles
D'ailleurs, il correspond bien au sentiment ressenti par les personnes qui souffrent du trouble de la personnalité "borderline"... dans le type de relations qu'elles tissent, à savoir des relations anaclitiques, elles craignent et éprouvent sans cesse un sentiment de peur lié à l'abandon réel ou imaginé...[Cf. un des critères du DSM-IV pour déterminer ce trouble]
C'est un sentiment qu'elles ne parviennent ni à gérer ni à contrôler, il est donc invivable et insupportable...d'où ces "besoins" irréprésibles de se faire du mal, de s'automutiler pour "reprendre la main sur son propre corps et ses émotions qui s'en échappent et qui échappent à ces personnes face à des situations ou des ressentis d'abandon...
Sentiment en se faisant du mal de redevenir "maître de soi-même", de ses émotions à travers la maîtrise du corps... même dans la douleur...

Bergeret traîte tout ca dans ses livres, notamment "Narcissime et états-limites". Bouquin passionnant et abordable.
Voilou...
Bonne continuation, c'est sympa d'avoir des nouvelles

yep!
merci pour ces infos!
Je ne pensais pas que ce terme était utilisé en france, je n'en avais jamais entendu parler....
Pour la définition, c'est exactement ca!
Mais j'aimerais avoir un dernier coup de main pour mon tfe:
J'aimerais avoir le témoignage de d'infirmier(e)s qui ont du etre en relation avec d'autres soignants (medecin, kiné, psychologues, psychanalystes, educs, aides soignants, ergos, psychomot....) lors d'une prise en charge globale d'un patient s'automutilant, afin de cerner le role de l'infirmier vis à vis de l'equipe soignante, dans le cadre d'automutilation.
Si des personnes peuvent me contacter et me livrer leur témoignage, j'en serais ravi!
bye.
merci pour ces infos!
Je ne pensais pas que ce terme était utilisé en france, je n'en avais jamais entendu parler....
Pour la définition, c'est exactement ca!
Mais j'aimerais avoir un dernier coup de main pour mon tfe:
J'aimerais avoir le témoignage de d'infirmier(e)s qui ont du etre en relation avec d'autres soignants (medecin, kiné, psychologues, psychanalystes, educs, aides soignants, ergos, psychomot....) lors d'une prise en charge globale d'un patient s'automutilant, afin de cerner le role de l'infirmier vis à vis de l'equipe soignante, dans le cadre d'automutilation.
Si des personnes peuvent me contacter et me livrer leur témoignage, j'en serais ravi!
bye.
chez nous on scindait volontairement notre prise en charge face à une automutilation, un soignant fait le soin, reste technique, et un autre fait l'entretien...il ne faut pas que cela devienne un support de la relation.
Je dirais pareil pour la prise en charge, il faut que celle ci ne s'articule pas autour de ces conduites.
Je dirais pareil pour la prise en charge, il faut que celle ci ne s'articule pas autour de ces conduites.
cedr1c a écrit :chez nous on scindait volontairement notre prise en charge face à une automutilation, un soignant fait le soin, reste technique, et un autre fait l'entretien...il ne faut pas que cela devienne un support de la relation.
Je dirais pareil pour la prise en charge, il faut que celle ci ne s'articule pas autour de ces conduites.
Pour quelle(s) raison(s) Cédr1c stp ?

cedr1c a écrit :tout simplement pour ne pas donner encore plus de sens au symptome, si l'on veut le faire disparaitre il faut qu'il n'en ait plus.
Peut-être, c'est vrai que c'est une bonne réflexion mais alors dis-moi, comment tu gères une personne, qui, après un certain temps, a recours à ces conduites de façon compulsive, comme si c'était tellement habituel et naturel que la personne elle-même n'a plus de véritable sens à donner pour expliquer ses gestes ? Elle le fait, ça la soulage ou même plus d'ailleurs, et c'est tout. A impulsif s'ajoute la notion de compulsif. Une addiction donc...
cedr1c a écrit :le trouver, pas forcément, le thérapeute peut trouver le sens et ne pas réussir à faire évoluer le patient. Par contre, essayer par une rupture, par un autre moyen à faire perdre le sens au symptome va rendre celui ci inutile.
Ok. Trouver un autre moyen... un moyen détourné efficace... Seul, c'est impossible ?