TFE : la douleur des personnes atteintes de cancer
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Re: Definition de la douleur cancereuse
Si vous cherchez avec définition douleur cancéreuse, vous trouverez (entre autre) ce site :
http://curie.fr/fondation/douleur-question-definitions
Ce sont des spécialistes du cancer, et ils n'utilisent pas une autre définition de la douleur.
http://curie.fr/fondation/douleur-question-definitions
Ce sont des spécialistes du cancer, et ils n'utilisent pas une autre définition de la douleur.
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Re: Definition de la douleur cancereuse
Mrc Leopold en tous cas je suis d'accord avec vous donc je ne nécessite pas une définition spécifique c seulement la définition international OK
C evident que la subjectivité de la douleur rend leur definition tres difficle et pour cela il existe une seule definition qui regroupe le tous
C evident que la subjectivité de la douleur rend leur definition tres difficle et pour cela il existe une seule definition qui regroupe le tous
Re: Definition de la douleur cancereuse
éfinitions d’une douleur cancéreuse rebelle
On parle de douleur cancéreuse rebelle ou réfractaire lorsque les traitements spécifiques du cancer n’améliorent pas la symptomatologie douloureuse et que les traitements symptomatiques conventionnels de la douleur du cancer ne permettent pas un soulagement satisfaisant et durable de la douleur, ou occasionnent des effets indésirables intolérables et/ou incontrôlables.
Ainsi, malgré le respect des recommandations disponibles, et notamment l’ajustement des antalgiques disponibles par voie orale ou transdermique, 10 à 15 % des patients douloureux cancéreux ne seront pas soulagés de façon satisfaisante ou bien ressentiront des effets indésirables sévères limitant l’augmentation des doses d’opioïdes. Pour Meuser et al. dans une étude de 2001, l’incidence des douleurs cancéreuses rebelles était de 14 % sur 573 patients cancéreux adultes [3].
Pour bon nombre de cliniciens, la fréquence des douleurs rebelles aurait tendance à diminuer depuis quelques années, en raison :
•
des gros progrès réalisés dans les traitements à visée carcinologique : chimiothérapie, radiothérapie externe, radiothérapie métabolique, immunothérapie, traitements anti-angiogéniques, thérapies ciblées… ;
•
d’une meilleure connaissance du traitement de la douleur et de la multiplicité des possibilités thérapeutiques à visée antalgique (plusieurs opioïdes forts à notre disposition, thérapeutiques radiologiques interventionnelles innovantes, nouvelles molécules disponibles…).
Cependant, aucune étude épidémiologique récente n’a permis de vérifier scientifiquement cette donnée.
Certains cancers sont particulièrement pourvoyeurs de douleurs rebelles : il s’agit du cancer bronchopulmonaire apical (syndrome de Pancoast-Tobias), du mésothéliome pleural, du cancer abdominopelvien (notamment ceux avec carcinose péritonéale), du cancer ORL (notamment ceux avec envahissement de la base du crâne) et de manière générale, tous les cancers polymétastatiques très évolués.
Recommandations de prise en charge des douleurs du cancer
En cancérologie, il est particulièrement important d’évaluer le profil évolutif des douleurs et de bien distinguer la douleur de fond et les accès douloureux, qui peuvent être de plusieurs types :
•
les accès de douleur mal contrôlée (douleur instable) et les accès douloureux de fin de dose d’opioïde (pour un patient sous opioïdes forts) qui nécessitent un nouvel ajustement du traitement opioïde de fond ;
•
les accès douloureux paroxystiques qui bénéficieront d’une autre stratégie thérapeutique. Ils sont définis par Portenoy, comme une exacerbation transitoire et de courte durée de la douleur, d’intensité modérée à sévère, qui survient sur un fond de douleur chronique stable, c’est-à-dire bien contrôlée par le traitement antalgique en cours. Ces accès douloureux paroxystiques peuvent être spontanés et imprévisibles, avec parfois des facteurs identifiés imprévisibles (comme la toux, l’éternuement, les spasmes digestifs, vésicaux, les douleurs solaires) ou prévisibles lors d’actions volontaires du patient (comme le mouvement, l’alimentation, la déglutition, la miction…), ou encore être provoqués par des soins ou des actes médicaux à visée diagnostique ou thérapeutique.
Les recommandations actuelles, en matière de traitement des douleurs cancéreuses, sont basées sur une approche thérapeutique globale multidimensionnelle et sur une utilisation adéquate des traitements antalgiques disponibles telle que préconisée dans les standards, options et recommandations de 2002 « pour les traitements antalgiques médicamenteux des douleurs cancéreuses par excès de nociception chez l’adulte » [4] and [5].
À ces recommandations, viennent s’ajouter des mises au point relatives au fentanyl transmuqueux d’action rapide, indiqué uniquement pour le traitement des accès douloureux paroxystiques [6] and [7].
Le traitement de la douleur cancéreuse nociceptive repose sur le traitement étiologique du cancer et sur le traitement antalgique symptomatique. La classification des antalgiques en trois paliers de l’Organisation mondiale de la santé (palier 1 : « non opioïdes », palier 2 : « opioïdes faibles », palier 3 : « opioïdes forts ») s’avère aujourd’hui incomplète et ne répond plus aux attentes des cliniciens, mais elle continue néanmoins à être utilisée pour la douleur du cancer, avec une adaptation des recommandations : ainsi, selon les recommandations de l’Association européenne de soins palliatifs (EAPC) de 2012, on peut soulager une douleur cancéreuse légère à modérée avec des opioïdes forts d’emblée en adaptant leur posologie à l’intensité de la douleur, sans nécessairement passer par un antalgique de palier 2 [
extrait de la revue medecine palliative dec 2014
On parle de douleur cancéreuse rebelle ou réfractaire lorsque les traitements spécifiques du cancer n’améliorent pas la symptomatologie douloureuse et que les traitements symptomatiques conventionnels de la douleur du cancer ne permettent pas un soulagement satisfaisant et durable de la douleur, ou occasionnent des effets indésirables intolérables et/ou incontrôlables.
Ainsi, malgré le respect des recommandations disponibles, et notamment l’ajustement des antalgiques disponibles par voie orale ou transdermique, 10 à 15 % des patients douloureux cancéreux ne seront pas soulagés de façon satisfaisante ou bien ressentiront des effets indésirables sévères limitant l’augmentation des doses d’opioïdes. Pour Meuser et al. dans une étude de 2001, l’incidence des douleurs cancéreuses rebelles était de 14 % sur 573 patients cancéreux adultes [3].
Pour bon nombre de cliniciens, la fréquence des douleurs rebelles aurait tendance à diminuer depuis quelques années, en raison :
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des gros progrès réalisés dans les traitements à visée carcinologique : chimiothérapie, radiothérapie externe, radiothérapie métabolique, immunothérapie, traitements anti-angiogéniques, thérapies ciblées… ;
•
d’une meilleure connaissance du traitement de la douleur et de la multiplicité des possibilités thérapeutiques à visée antalgique (plusieurs opioïdes forts à notre disposition, thérapeutiques radiologiques interventionnelles innovantes, nouvelles molécules disponibles…).
Cependant, aucune étude épidémiologique récente n’a permis de vérifier scientifiquement cette donnée.
Certains cancers sont particulièrement pourvoyeurs de douleurs rebelles : il s’agit du cancer bronchopulmonaire apical (syndrome de Pancoast-Tobias), du mésothéliome pleural, du cancer abdominopelvien (notamment ceux avec carcinose péritonéale), du cancer ORL (notamment ceux avec envahissement de la base du crâne) et de manière générale, tous les cancers polymétastatiques très évolués.
Recommandations de prise en charge des douleurs du cancer
En cancérologie, il est particulièrement important d’évaluer le profil évolutif des douleurs et de bien distinguer la douleur de fond et les accès douloureux, qui peuvent être de plusieurs types :
•
les accès de douleur mal contrôlée (douleur instable) et les accès douloureux de fin de dose d’opioïde (pour un patient sous opioïdes forts) qui nécessitent un nouvel ajustement du traitement opioïde de fond ;
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les accès douloureux paroxystiques qui bénéficieront d’une autre stratégie thérapeutique. Ils sont définis par Portenoy, comme une exacerbation transitoire et de courte durée de la douleur, d’intensité modérée à sévère, qui survient sur un fond de douleur chronique stable, c’est-à-dire bien contrôlée par le traitement antalgique en cours. Ces accès douloureux paroxystiques peuvent être spontanés et imprévisibles, avec parfois des facteurs identifiés imprévisibles (comme la toux, l’éternuement, les spasmes digestifs, vésicaux, les douleurs solaires) ou prévisibles lors d’actions volontaires du patient (comme le mouvement, l’alimentation, la déglutition, la miction…), ou encore être provoqués par des soins ou des actes médicaux à visée diagnostique ou thérapeutique.
Les recommandations actuelles, en matière de traitement des douleurs cancéreuses, sont basées sur une approche thérapeutique globale multidimensionnelle et sur une utilisation adéquate des traitements antalgiques disponibles telle que préconisée dans les standards, options et recommandations de 2002 « pour les traitements antalgiques médicamenteux des douleurs cancéreuses par excès de nociception chez l’adulte » [4] and [5].
À ces recommandations, viennent s’ajouter des mises au point relatives au fentanyl transmuqueux d’action rapide, indiqué uniquement pour le traitement des accès douloureux paroxystiques [6] and [7].
Le traitement de la douleur cancéreuse nociceptive repose sur le traitement étiologique du cancer et sur le traitement antalgique symptomatique. La classification des antalgiques en trois paliers de l’Organisation mondiale de la santé (palier 1 : « non opioïdes », palier 2 : « opioïdes faibles », palier 3 : « opioïdes forts ») s’avère aujourd’hui incomplète et ne répond plus aux attentes des cliniciens, mais elle continue néanmoins à être utilisée pour la douleur du cancer, avec une adaptation des recommandations : ainsi, selon les recommandations de l’Association européenne de soins palliatifs (EAPC) de 2012, on peut soulager une douleur cancéreuse légère à modérée avec des opioïdes forts d’emblée en adaptant leur posologie à l’intensité de la douleur, sans nécessairement passer par un antalgique de palier 2 [
extrait de la revue medecine palliative dec 2014
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Re: Definition de la douleur cancereuse
Mrc Augesta ! 

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Re: Definition de la douleur cancereuse
Si vous lisez l'anglais (ou si vous voulez faire chic dans une bibliographie), voici un article intéressant sur la douleur dans la chirurgie du cancer du sein.
http://minilien.fr/a0pzjb
En résumé, c'est pas facile de contrôler la douleur, mais quand on s'y applique on y arrive et ça améliore plein de choses.
http://minilien.fr/a0pzjb
En résumé, c'est pas facile de contrôler la douleur, mais quand on s'y applique on y arrive et ça améliore plein de choses.