TFE:place de la famille dans les soins à domicile ou à l hôp

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little hilly
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Message par little hilly »

Bonjour

Pour la premiére situation la famille est absente par contrainte et je pense que ça a eu un impact sur la prise en charge du patient, Je me demande si il avait pu être en contact avec sa famille (visite ou téléphone) si son sevrage se serait passé différement (positif ou négatif)
Pour la deuxiéme situation ça m'a montré que même si la famille est présente celle -ci n' est pas tjr préte à faire le soin (surtout là où c'est un soin bien particulier).
Je passe demain en validation pour ma question ouverte et je pense que ça va me permettre de m'orienter un peu plus.
invite584
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Message par invite584 »

Personellement je pense que dans la première situation je m'appuierais sur les concepts de Palo Alto (systémique). Ils considèrent que ce n'est pas la personne qui est malade mais la relation a l'autre. Pour guérir le patient il faut le placer dans un rapport différent.
Pour la deuxième je m'appuierais sur la psychanalyse.
En effet ce monsieur met sa femme dans une position bien embarassante de regression personnelle. C'est a sa femme (qui n'est pas sa mère)de s'occupper en quelque sorte de son problème fécal. Sa femme a très normalement réagi je trouve.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
little hilly
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Message par little hilly »

Merci beaucoup pour ces apports je vais aller me renseigner et chercher de la documentation la dessus
cedr1c

Message par cedr1c »

d'accors avec argrath sur les deux situations.
Pour les sevrages, nous mettons aussi la première semaine sans visite, après le tout est de faire entendrfe au patient que ceci est fait dans un but thérapeutique.
little hilly
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Message par little hilly »

Bonjour,

Je reviens de mon entretien avec ma formatrice et je viens de valider ma question ouverte, je vais pouvoir commencer à vraiment travailler sur le tfe. Donc voici ma question ouverte qui va certainement être ma question de départ: En quoi l'implication de la famille lors des soins d'un parent hospitalisé peut-elle modifier sa prise en charge et/ou la continuité des soins?
Je part vendredi en entretien avec un soignant de long séjour mais si vous avez des documents ou autres sources qui peuvent m'aider je suis preneuse.
Merci à tous..
cedr1c

Message par cedr1c »

il faut travailler avec les famillmes, aussi néfastes soient elles, parceque entre le soignant et la famille, un patient choisira toujours celle ci.
invite584
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Message par invite584 »

Et même des fois le laisser aller au casse pipe avec sa famille.
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moums12
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TFE:Implication de la famille dans un service de chirurgie

Message par moums12 »

Bonjour tous le monde! :D :noel:

Je suis a ma question de départ et je voudrais votre avis. :?:
Mes situation sont:

Situation Déclenchante 1 :



Pendant mon stage de chirurgie dans un centre hospitalier, une situation, que j’ai vécue, m’a interpellée.

Un jeune homme de 21 ans est rentré ce jour dans le service à 7h30 pour subir une cœlioscopie diagnostic programmée .En effet depuis près d’un an, Monsieur X se plain de douleurs chroniques au niveau de la fosse iliaque droite de son abdomen .Il n’a jamais été opéré et c’est sa première hospitalisation .Monsieur X, accompagné de sa fiancée, est dans une chambre simple.

Une infirmière m’a chargé ce matin de faire la préparation préopératoire de Monsieur X .Je rentre dans la chambre avec mon chariot satellite pour le raser, lui donner la tenue de bloc, la bétadine pour la douche .Le patient rigole avec son amie, nous nous saluons, l’atmosphère est détendue.
Je me présente et je commence à lui expliquer le déroulement de la matinée .Je l’informe que je vais procéder à la préparation physique, c'est-à-dire au rasage de son abdomen, de son pubis, et du haut de ses cuisses.
Monsieur X fixe mon regard, son visage rougit, ses sourcils se froncent et il me dit d’une voix sèche et fort : « Si j’avais su, je me serai rasé ce matin avant de venir !!! »Je ne savais pas quoi répondre, juste que son médecin lui a sûrement expliquer cette préparation. J’étais vraiment surprise car je ne m’attendais pas à cette situation. En effet je pensais qu’il connaissait cette procédure et j’étais de plus en plus embarrassé du malaise du patient car moi-même je n’aurais pas voulu vivre ce moment là. Alors je lui demande s’il connaît la technique d’une cœlioscopie et les soins post-opératoires.
Il m’explique que le médecin est allé très vite dans son explication : « vous aurez trois trous dans le ventre, fermé par des points et une semaine d’arrêt maladie. »
Puis je lui dis, que pour toutes opérations sur l’abdomen, le rasage du pubis et de l’abdomen au moins s’avère obligatoire car les poils sont sources d’infection .J essaye de le rassurer en utilisant un peu d’humour dans mes paroles ce qui nous a permis de nous détendre. Alors je commence à préparer ma tondeuse et Monsieur X dit à sa fiancée, qui n’a pas pris part à la conversation, de sortir. Durant tout le rasage, aucun de nous deux ne s’est exprimé.
Enfin je lui demande d’aller se laver et par la suite il pourra s’allonger dans son lit en attendant le brancardier.
En sortant de la chambre, je sais que le patient ne sera pas a un niveau de détente optimal afin de subir l’intervention ce qui me gêne beaucoup.


et la 2 eme:
Situation Déclenchante n°2 :


Pendant un stage de deuxième année avec une infirmière libérale, chez une famille, j’ai observé une situation qui m’a interrogé.

La patiente est âgée de 35 ans, elle habite dans une maison avec son compagnon et leur fille de 7 ans.
Madame Y. est atteinte d’une sclérose en plaques( forme progressive d’emblée) depuis 8 ans .La découverte de sa maladie s’est faite au cours de sa première grossesse il y a 9 ans, par la suite la maladie évolue par des très fortes poussées handicapant Madame Y de plus en plus dans son quotidien .Désireuse d’avoir un second enfant , elle a commencé une grossesse il y a 3 ans, qui sera interrompu avant le terme car elle a provoqué une très forte poussée ce qui m’était la vie de la patiente en jeu .
Depuis elle est alitée dans un lit médicalisé dans une chambre spécialement aménagée à ses besoins.
Elle ne parle pas, elle est paraplégique et bouge que légèrement ses avants bras et mains .Elle a une canule de trachéotomie et l’oxygène à 3litres, une sonde urinaire à demeure, une sonde de gastrotomie. Madame Y, fait souvent des surinfections bronchiques. Elle ne participe pas aux soins .Deux fois par semaine, elle à une séance d’orthophoniste et de kinésithérapie .Chaque matin l’infirmière vient faire la toilette totale, les soins de trachéotomie et des sondes et aide pour installer madame Y. au fauteuil .L’après-midi elle fait la petite toilette, les soins de la trachéotomie .Durant les soins les parents de la patiente sont toujours présents, ils renseignent l’infirmière sur les problèmes du jour ou du quotidien par rapport aux soins et aux matériels de leur fille,sur l’humeur de la patiente du jour. Les parents de Madame Y. s’occupe d’elle de 6h30 du matin jusqu’à 20heure (aspiration, soins d’hygiènes et de conforts, stimulation intellectuelle…) et leur petite fille .Ses parents sont très proches de leur fille .Les nuits, c’est le compagnon de Madame Y. qui s’en occupe.

Un soir, l’infirmière, les parents de la patiente moi-même sommes dans la chambre de Madame Y. avec elle. L’infirmière termine les soins et la maman de madame Y. commence à faire des remarques : « Moi je laisse la sonde d’aspiration dans ce flacon car, la nuit pour la trouver, c’est plus pratique ….remettez les draps pliés comme ceci car ma fille les tire ….Vous êtes là pour nous aider et non pas pour que l’on passe derrière vous ! Nous avons déjà beaucoup de travail… »La maman de la patiente a les larmes aux yeux. L’infirmière répond qu’elle fait son travail, personne ne doit lui dire ce qu’elle a à faire, et si cela continué, les parents ne seraient plus admis dans la chambre durant les soins .La maman est parti dans la cuisine pour pleurer.
Les parents de la patiente disent souvent qu’ils veulent le meilleure pour leur fille. A chaque soin ils ont envie d’aider l’infirmière en anticipant ses gestes.

que pensez vous de: en quoi la participation de la famille dans les soins peut elle avoir une incidence sur les soignants et sur le patient? :?: :!:
:conf:

Merci beaucoup et bon courage pour vous tous!
Escargot Bleu
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Message par Escargot Bleu »

pour ta première situation, je pense que devant la gene du paient, pourquoi ne pas lui proposer de le faire lui même, tu reviens deux minutes après!!... :roll:

je trouve la seconde situation plus interessante...
-> patiente souffrant de SEP...
-> des parents présents...
-> PEC à domicile...
ces éléments sont particuliers et renvoient à des notions précises... La SEP est une pathologie évolutive et la patiente est "témoin" de sa dégradation : elle n'est pas démente...

Les parents, dans la société ont un role de "prendre soin " de leur enfant... c'est un phénomène intéressant à étudier, car, la patiente à 35 ans, c'est une femme mère de famille et... ce sont ses parents qui font ses soins (y compris la petite toilette!...)

ensuite, la PEC à domicile, c'est "faire ce que l'on fait à l'hopital" mais chez les gens... c'est LEUR "territoire", leur environnement... le "pouvoir" du soignant n'est pas le même qu'à l'hopital...

Je crois que ta question de départ pourrait aller plus loin... Une SEP c'est du long terme... la prise en charge est à domicile...
je te propose l'axe suivant :

:fleche: en quoi la participation de la famille à la prise en charge à domicile , dans le cadre d'une pathologie chronique (ici, SEP) , peut elle avoir une incidence sur les soins infirmiers ainsi que sur le patient?

à mon avis, il va falloir choisir entre soins infirmiers et patient... le choix va s'imposer de lui même... :clin:

qu'en penses tu??? :clin:
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Les jours avec et les jours sans,ce sont les mêmes exactement..."
moums12
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[color=red]merci![/color]

Message par moums12 »

:lol: sympa de me répondre surtout d'avoir lu mon long méssage! :lol:

Ta réflexion est tres intérressante mais pour le moment on me demande un question tres ouverte.

Voudais tu qu'on en parle sur mns? :?:
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Escargot Bleu
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Re: [color=red]merci![/color]

Message par Escargot Bleu »

moums12 a écrit : :lol: sympa de me répondre surtout d'avoir lu mon long méssage! :lol:

Ta réflexion est tres intérressante mais pour le moment on me demande un question tres ouverte.

Voudais tu qu'on en parle sur mns? :?:

like you want!!! j(t'envoie un mp!! :clin:
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bon finalement voila ma quetion de départ

Message par moums12 »

:o d'abord bonjour à tous et surtout bonne année! :fete:

la quetion la voila: en quoi la présence de la famille peut elle avoir une incidence sur les soins?

Je veux parler d'une famille présente dans la chambre du malade, présente de fréquence variable et de comportement divers.Ce qui m'interesse se sont les répercutions sur les soins, donc aussi sur le patient le soignant ou bien sur le malade;

Avez vous des pistes de recherche?

Merci à tous et bonne journée! :D
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moums12
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incidence présence famille lors des soins

Message par moums12 »

d'abord bonjour à tous et surtout bonne année! :D

la quetion la voila: en quoi la présence de la famille peut elle avoir une incidence sur les soins?

Je veux parler d'une famille présente dans la chambre du malade, présente de fréquence variable et de comportement divers.Ce qui m'interesse se sont les répercutions sur les soins, donc aussi sur le patient le soignant ou bien sur le malade;

Avez vous des pistes de recherche? :?:

Merci à tous et bonne journée!
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Laury
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Message par Laury »

Merci d'éditer votre titre et de le préciser. :clin:
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moums12
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TFE:la famille et le soin

Message par moums12 »

voilà, enfin j'ai ma question de départ: :P
En quoi la présence de la famille (pendant une hospitalisation) peut elle avoir une incidence sur les soins?

Auriez vous des pistes bibliographiques :?: :?:

Sinon je vous souhaite à tous une très bonne année :!: :fete:
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