tfe prise en charge des SDF tout service
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tfe prise en charge des SDF tout service
bonjour. Je fais mon mémoire sur la pec des sdf.
Ma question de départ est : "les spécificités de la population sdf representent-t-elles une difficulté pour un infirmier du service des urgences d'assurer des soins infirmiers adaptés?"
Donc je recherche des infos sur le sujet, des liens, des avis, des temoignages des commentaires...
Enfin tout ce qui pourra m'aider à travailler sur mon tfe.
Merci, Nico, esi3.
Ma question de départ est : "les spécificités de la population sdf representent-t-elles une difficulté pour un infirmier du service des urgences d'assurer des soins infirmiers adaptés?"
Donc je recherche des infos sur le sujet, des liens, des avis, des temoignages des commentaires...
Enfin tout ce qui pourra m'aider à travailler sur mon tfe.
Merci, Nico, esi3.
bonjour,
ton sujet est très intéressant. Avant mon stage auprés des sdf (au samu social) j'avais une vision négative du sdf. Pendant mon stage, j'ai découvert leur passé pourquoi ils étaient arrivés jusqu'ici. Ce stage ma fait beaucoup réfléchir et on est pas à l'abris, ceci peut arrivé à n'importe qui.
Au cours d'une nuit, un sdf était blésssé et avait besoin de soins médicaux d'urgence. Arrivé aux urgences, déjà quand tu précis samu social, on est tout de suite catalogué. Cet sdf a été placé dans un coin isolé des autres personnes qui attendaient car "il pu" (dit un soignant), de plus les soignants reviennent avec des masques, également sous l'emprise de l'alcool il était agité alors ils ont laissé sans surveillance. Quand nous sommes revenu pour le chercher, ils répondent : "on sait pas si il a été soigné", après quelques minutes ils nous informe qu'ils savent pas car il n'est plus la!
Les urgences c'est hard car doit faire face à la violence. La prise en charge des sdf demande du temps et surtout une relation de confiance entre le sdf et le soignant; comment est ce possible vu le temps qu'il reste!
ton sujet est très intéressant. Avant mon stage auprés des sdf (au samu social) j'avais une vision négative du sdf. Pendant mon stage, j'ai découvert leur passé pourquoi ils étaient arrivés jusqu'ici. Ce stage ma fait beaucoup réfléchir et on est pas à l'abris, ceci peut arrivé à n'importe qui.
Au cours d'une nuit, un sdf était blésssé et avait besoin de soins médicaux d'urgence. Arrivé aux urgences, déjà quand tu précis samu social, on est tout de suite catalogué. Cet sdf a été placé dans un coin isolé des autres personnes qui attendaient car "il pu" (dit un soignant), de plus les soignants reviennent avec des masques, également sous l'emprise de l'alcool il était agité alors ils ont laissé sans surveillance. Quand nous sommes revenu pour le chercher, ils répondent : "on sait pas si il a été soigné", après quelques minutes ils nous informe qu'ils savent pas car il n'est plus la!
Les urgences c'est hard car doit faire face à la violence. La prise en charge des sdf demande du temps et surtout une relation de confiance entre le sdf et le soignant; comment est ce possible vu le temps qu'il reste!
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Mon TFe portait sur la PEC des persones en situation précaire en consultations externes...
j'ai utilisé deux articles de presse pour mon sujet :
Dossier "santé et précarité", Actualité et Dossier en Santé Publique du Haut Comité de Santé Publique, numéro 12, septembre 1995
"Soigner sans exclure", Revue de l'Infirmière, numéro 1, janvier 1994
ensuite, sur serpsy :
http://www.serpsy.org/precarite/reseau1.html c'est très intéressant...
http://www.google.com/search?domains=serpsy.org&q=pr%E9carit%E9&sa=Recherche+sur+SERPSY+avec+Google&sitesearch=serpsy.org
pour tous les articles concernant la PEC de ces patients...
sinon, le nec plus ultra : recherche de la synthèse des travaux du groupe de travail de l'ARH de rhones alpes en 1998 sur la PEC des personnes démunies dans les services d'urgences...
voilà!!... bon courage!!
j'ai utilisé deux articles de presse pour mon sujet :


ensuite, sur serpsy :
http://www.serpsy.org/precarite/reseau1.html c'est très intéressant...
http://www.google.com/search?domains=serpsy.org&q=pr%E9carit%E9&sa=Recherche+sur+SERPSY+avec+Google&sitesearch=serpsy.org
pour tous les articles concernant la PEC de ces patients...
sinon, le nec plus ultra : recherche de la synthèse des travaux du groupe de travail de l'ARH de rhones alpes en 1998 sur la PEC des personnes démunies dans les services d'urgences...
voilà!!... bon courage!!

"Les jours avec et les jours sans,c'est la pluie après le beau temps.
Les jours avec et les jours sans,ce sont les mêmes exactement..."
Les jours avec et les jours sans,ce sont les mêmes exactement..."
en soins intensifs gastro j'en ai eu une drôle de quantité avec les hématémèses et les pancréatites (l'hospi était longue , parfois plusieurs mois)
au bout de quelques mois ils revenaient au fur et à mesure des épisodes aigus
je les rencontraient aussi dans la rue faisant la manche
communication sympat , (en quelque sorte on faitpartie de leur monde affectif : comment va tel médecin, et telle IDE elle a eu son bébé? vous passerez le bonjour)
mais limitée à leur horizon : la rue, le froid ou la chaleur, j'ai replongé, difficile d'arrêter l'alcool
mais je pense respect mutuel (peut-être comme les habitués de la psy
la nuit, devrai-je le dire?
lorsqu'on jetait les barquettes de bouffe des malades qui n'avaient pas mangé , certains venaient se ravitailler après leur sortie, on leur avait donné la combine
au bout de quelques mois ils revenaient au fur et à mesure des épisodes aigus
je les rencontraient aussi dans la rue faisant la manche
communication sympat , (en quelque sorte on faitpartie de leur monde affectif : comment va tel médecin, et telle IDE elle a eu son bébé? vous passerez le bonjour)
mais limitée à leur horizon : la rue, le froid ou la chaleur, j'ai replongé, difficile d'arrêter l'alcool
mais je pense respect mutuel (peut-être comme les habitués de la psy
la nuit, devrai-je le dire?
lorsqu'on jetait les barquettes de bouffe des malades qui n'avaient pas mangé , certains venaient se ravitailler après leur sortie, on leur avait donné la combine
pour les SDF alcooliques, hormis les premiers temps (difficiles à cause du seuvrage) où ils étaient plutôt agressifs , après, une fois bien clairs, ils étaient plutôt contents de revoir l'équipe et très coopératifs
avec les SDF toxicos l'approche est plus difficile car on reste dans l'aggressivité , et le deal (antalgiques, somnifères), nous sommes des soignants et donc nous représentons l'interdiction, et lils vivent très mal l'hospitalisation
de même je pense que l'on se méfie toujours en tant que soignant face à un toxico et ils le sentent
avec les SDF toxicos l'approche est plus difficile car on reste dans l'aggressivité , et le deal (antalgiques, somnifères), nous sommes des soignants et donc nous représentons l'interdiction, et lils vivent très mal l'hospitalisation
de même je pense que l'on se méfie toujours en tant que soignant face à un toxico et ils le sentent
je voulais te dire aussi:
lorsque les pompiers nous amène un SDF pété, qui est en plus en train de nous faire un méléna , qu'il faut le maîtriser, lui poser une VVPou une VC, une sonde urinaire (et je te laisse imaginer l'état de l'objet à sonder), j'avoue qu'il est difficile de ne pas avoir la nausée (avec les poux, la gale qu'une année nous avons tous attrapé) nous accueillons le patient avec masque, et double protection sur la blouse
tout en pensant aux soins d'urgence, le patient doit être géné de son état
mais souvent le patient ne se souvient même pas du moment de l'hospi
lorsque les pompiers nous amène un SDF pété, qui est en plus en train de nous faire un méléna , qu'il faut le maîtriser, lui poser une VVPou une VC, une sonde urinaire (et je te laisse imaginer l'état de l'objet à sonder), j'avoue qu'il est difficile de ne pas avoir la nausée (avec les poux, la gale qu'une année nous avons tous attrapé) nous accueillons le patient avec masque, et double protection sur la blouse
tout en pensant aux soins d'urgence, le patient doit être géné de son état
mais souvent le patient ne se souvient même pas du moment de l'hospi
Questionnaire pour mon TFE éducation thérapeutique SDF.
Etant étudiante IDE 3eme année, j'ai quelques problèmes pour trouver des personnes souhaitant répondre à mon questionnaire.
Mon sujet de TFE est le suivant "En quoi l'éducation thérapeutique d'un patient Sans Domicile Fixe atteint de pathologie psychiatrique interfère-t-elle leur réinsertion?"
Je me permet donc de poser mes questions à toute personnes susceptibles d'y répondre qu'elle soit étudiante ayant fait un stage en psychiatrie avec un patient SDF et une/un Infirmier travaillant dans ce domaine.
Questions :
1) Dans le service, qu'elle est la prise en charge d'un patient SDF atteint de pathologie psychiatrique?
2) Y'a t'il des projets spécifiques dans le service pour eux?
3) Existe-t-il un travail en collaboration avec d'autres services, partenaires sociaux? Si oui, lequel?
4) Dans l'année, combien recevez vous de personnes SDF en moyenne?
5) Quels sont les facteurs pouvant conduire des personnes atteint de pathologie psychiatrique à se retrouver sans toit?
6) Existe-t-il des allocations type AAH, RMI mis en place pour des patients SDF atteint de pathologie psychiatrique?
Merci d'avance
modéré par cedr1c: merci d'éviter les help à l'aide,urgent, vite, je meurs dans votre titre
Mon sujet de TFE est le suivant "En quoi l'éducation thérapeutique d'un patient Sans Domicile Fixe atteint de pathologie psychiatrique interfère-t-elle leur réinsertion?"
Je me permet donc de poser mes questions à toute personnes susceptibles d'y répondre qu'elle soit étudiante ayant fait un stage en psychiatrie avec un patient SDF et une/un Infirmier travaillant dans ce domaine.
Questions :
1) Dans le service, qu'elle est la prise en charge d'un patient SDF atteint de pathologie psychiatrique?
2) Y'a t'il des projets spécifiques dans le service pour eux?
3) Existe-t-il un travail en collaboration avec d'autres services, partenaires sociaux? Si oui, lequel?
4) Dans l'année, combien recevez vous de personnes SDF en moyenne?
5) Quels sont les facteurs pouvant conduire des personnes atteint de pathologie psychiatrique à se retrouver sans toit?
6) Existe-t-il des allocations type AAH, RMI mis en place pour des patients SDF atteint de pathologie psychiatrique?
Merci d'avance
modéré par cedr1c: merci d'éviter les help à l'aide,urgent, vite, je meurs dans votre titre
Re: Questionnaire pour mon TFE éducation thérapeutique SDF.
POUCE a écrit :
1) Dans le service, qu'elle est la prise en charge d'un patient SDF atteint de pathologie psychiatrique?
2) Y'a t'il des projets spécifiques dans le service pour eux?
3) Existe-t-il un travail en collaboration avec d'autres services, partenaires sociaux? Si oui, lequel?
4) Dans l'année, combien recevez vous de personnes SDF en moyenne?
5) Quels sont les facteurs pouvant conduire des personnes atteint de pathologie psychiatrique à se retrouver sans toit?
6) Existe-t-il des allocations type AAH, RMI mis en place pour des patients SDF atteint de pathologie psychiatrique?
1) Cela dépend de ce qui a motivé l'hospitalisation. S'il s'agit de rééquilibrer une pathologie, cela se fait, ainsi que la prévention d'une rechute en fonction de ce qui n'allait pas (problème dans un foyer, absence de suivi sur l'extérieur, le champ est large...).
2) Les projets sont spécifiques à chacun, puisqu'ils se doivent d'être adaptés. Tout simplement. Une seule obligation. Il y a une période (jusqu'à Mars) ou l'on ne peut pas laisser une personne sans toit, les démarches se font donc, même aux urgences.
3) Il existe un travail avec les foyers et les membres qui les composent, de type CHRS (centre d'hébergement et de réinsertion sociale, des foyers plus spécifiques, des associations type armée du salut ou autres).
4) je suis aux urgences psychiatriques, j'en reçois je dirais un par semaine (souvent les mêmes), mais pas avec des demandes de soin à chaque fois, quelquefois ramenés par la police, ou juste pour avoir un repas, ou suite à une altercation dans un foyer. Avec cette question il est peut être bon de préciser ou l'on exerce et le bassin de population. Il y a des secteurs qui sont très ruraux et qui frolent le 0 SDF.
5) Pourquoi la question dans un seul sens, et pas dans l'autre? C'est un peu trop orienté, à mon avis.
L'éclatement familial, les dettes, la pathologie psychiatrique est un facteur potentialisant les facteurs favorisants la mise à la rue, mais ce n'est pas un facteur à lui seul.
6) A vous lire, on a l'impression qu'une personne SDF est différente d'une autre. Il touche ses revenus comme tout le monde, peut être sous tutelle, peut bénéficier de RMI, d'AAH comme tout le monde.
C'est très stigmatisant comme questionnaire

Tout d'abord merci pour le temps que vous consacrez pour me répondre
Effectivement, après relecture du questionnaire, je trouve que certaines questions sont mal formulées (surtout la 5-5b-6
).
Une chose me parait aussi évidente, c'est que nous n'avons pas le même regard sur ces patients. Je suis encore dans les études et donc avec peu de recul et d'expériences sur ce types de situations, contrairement à vous qui côtoyé ces personnes au quotidien !
Je m'excuse donc si vous aviez l'impression que je stigmatise ces personnes, loin de moi cette idée bien au contraire, j'ai choisi ce thème car il me portait à coeur et je voulais mieux comprendre et m'informer sur ces personnes.
Je vous remercie donc sur le regard et critiques que vous apportez à mon questionnaire.
Je me permet de vous reposer les questions 5-6 reformulées :
5) Est ce qu'un patient qui développe une pathologie psychiatrique a t-il plus de risque d'être confronté à la rue ? (Quels en sont les facteurs ?)
6) Est que le faite de se trouver dans la rue favorise t-elle le développement d'une pathologie psychiatrique ?
7) Existe-t-il d'autres allocations de type RMI, AAH dont pourraient bénéficier les patients SDF atteint de pathologie psychiatrique ?
Merci d'avance et si vous avez d'autres idées /critiques n'hésitez pas !

Effectivement, après relecture du questionnaire, je trouve que certaines questions sont mal formulées (surtout la 5-5b-6

Une chose me parait aussi évidente, c'est que nous n'avons pas le même regard sur ces patients. Je suis encore dans les études et donc avec peu de recul et d'expériences sur ce types de situations, contrairement à vous qui côtoyé ces personnes au quotidien !
Je m'excuse donc si vous aviez l'impression que je stigmatise ces personnes, loin de moi cette idée bien au contraire, j'ai choisi ce thème car il me portait à coeur et je voulais mieux comprendre et m'informer sur ces personnes.
Je vous remercie donc sur le regard et critiques que vous apportez à mon questionnaire.
Je me permet de vous reposer les questions 5-6 reformulées :
5) Est ce qu'un patient qui développe une pathologie psychiatrique a t-il plus de risque d'être confronté à la rue ? (Quels en sont les facteurs ?)
6) Est que le faite de se trouver dans la rue favorise t-elle le développement d'une pathologie psychiatrique ?
7) Existe-t-il d'autres allocations de type RMI, AAH dont pourraient bénéficier les patients SDF atteint de pathologie psychiatrique ?
Merci d'avance et si vous avez d'autres idées /critiques n'hésitez pas !
POUCE a écrit :
5) Est ce qu'un patient qui développe une pathologie psychiatrique a t-il plus de risque d'être confronté à la rue ? (Quels en sont les facteurs ?)
6) Est que le faite de se trouver dans la rue favorise t-elle le développement d'une pathologie psychiatrique ?
7) Existe-t-il d'autres allocations de type RMI, AAH dont pourraient bénéficier les patients SDF atteint de pathologie psychiatrique ?
C'est rare qu'une remarque soit bien prise, cela donne envie d'aider

5) donc comme j'ai dit, la pathologie peut provoquer une perturbation de la dynamique familiale (pour reprendre le diagnostic infirmier, les formateurs aiment ça), elle peut accélerer certaines choses qui provoquent la mise à la rue. Une aboulie par exemple peut freiner les démarches, un accès maniaque peut provoquer de grosses dettes, ou éviter de les combler, ainsi qu'une multitude d'autres choses.
6) le fait de se trouver à la rue peut renforcer des terrains bien connus, avec des ressources qui se rarifient, un manque de confiance en soi, et comme chacun est expert de sa situation il y a un travail à faire dans ce sens là. Que cela soit de l'assistanat dans un premier temps quand la personne ne peut décider seule, à condition de ne pas s'emprisonner là dedans pour ensuite passer à une réelle relation d'aide.
Cela peut créer aussi des pathologies réactionelles, par rapport à la situation, mais aussi parceque la personne va se retrouver face à un milieu violent.
7) Une bonne partie de ces patients est sous tutelle, qui s'occupe de ces aides et de la gestion des finances. L'argent est un soucis, mais peut être pas l'unique. Difficile de faire des démarches sans adresse, ou quand on vient d'un foyer ou d'un CHS, par exemple.
Au niveau allocation d'aide aux SDF, il me semble qu'il n'existe rien d'autre que pour d'autres personnes.
Autre choe, j'ai du mal à faire le lien avec l'éducation thérapeutique, dans quel sens l'entends tu?
REPONSE
Tout d'abord desolée pour le retard, petit problème informatique.
Ensuite, pour l'éducation thérapeutique je l'entendais dans le sens qu'une personne Sans Domicile Fixe n'a pas vraiment de suivi et c'est donc difficile pour lui de prendre correctement ses traitements ou même d'aller en rendez vous car beaucoup n'ont pas la notion de l'heure ce qui interfere donc la reinsertion.
C'est beaucoup plus difficile pour une assistante sociale d'arriver à trouver un logement à une personne dont on ne sait pas si sa va aller, si son traitement va toujours être bien pris.
De plus, pour la plupart des personnes en psychiatrie ils prennent leur traitement un temps et ensuite voyant que sa va mieux ils arretent et donc refont des crises...Ce que je pensais c'est qu'une personne SDF en sortant de l'hôpital va prendre son traitement mais après s'il faut aller le chercher à la pharmacie ou autres il va arrêter, de plus si celle ci est en CHRS sans prendre son traitement elle va commencer à aller moins bien et donc a refaire des crises, ce qui va entraîner le retour dans la rue et donc encore un problème pour essayer de la reinserer.
Voilà ce qui m'emmenait à ma question sur l'éducation thérapeutique et la réinsertion.
Merci d'avance pour le temps que vous consacrez à me repondre.
Et n'hesitez pas si ce n'est pas clair ou si vous ne comprenez pas où je veux en venir.
Ensuite, pour l'éducation thérapeutique je l'entendais dans le sens qu'une personne Sans Domicile Fixe n'a pas vraiment de suivi et c'est donc difficile pour lui de prendre correctement ses traitements ou même d'aller en rendez vous car beaucoup n'ont pas la notion de l'heure ce qui interfere donc la reinsertion.
C'est beaucoup plus difficile pour une assistante sociale d'arriver à trouver un logement à une personne dont on ne sait pas si sa va aller, si son traitement va toujours être bien pris.
De plus, pour la plupart des personnes en psychiatrie ils prennent leur traitement un temps et ensuite voyant que sa va mieux ils arretent et donc refont des crises...Ce que je pensais c'est qu'une personne SDF en sortant de l'hôpital va prendre son traitement mais après s'il faut aller le chercher à la pharmacie ou autres il va arrêter, de plus si celle ci est en CHRS sans prendre son traitement elle va commencer à aller moins bien et donc a refaire des crises, ce qui va entraîner le retour dans la rue et donc encore un problème pour essayer de la reinserer.
Voilà ce qui m'emmenait à ma question sur l'éducation thérapeutique et la réinsertion.
Merci d'avance pour le temps que vous consacrez à me repondre.
Et n'hesitez pas si ce n'est pas clair ou si vous ne comprenez pas où je veux en venir.
Les CHRS sont habitués a cette problématique, que cela soit avec les personnes en injonction de soin (sortant de prison), ou d'autres comme tu le décris. Les éducateurs de ces foyers s'assurent quand même pas mal de l'observance du traitement, mais, comme dit plus haut, je n'exerce pas dans une "grande ville".
Souvent, ces personnes sont très à l'haure au rendez vous, n'existent d'ailleurs que dans ces relations, donc sont très demandeuses, et font de nombreux passages.
De toutes façons, toutes les personnes hospitalisées jusqu'à Mars doivent ressortir avec un toit, que cela soit dans des appart de réinsertion (foyers) ou dans des CHRS.
Souvent, ces personnes sont très à l'haure au rendez vous, n'existent d'ailleurs que dans ces relations, donc sont très demandeuses, et font de nombreux passages.
De toutes façons, toutes les personnes hospitalisées jusqu'à Mars doivent ressortir avec un toit, que cela soit dans des appart de réinsertion (foyers) ou dans des CHRS.
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- Habitué
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TFE : soins infirmiers auprès des personnes sdf
Salut à tous,
Je suis en 3ème année, je travaille actuellement sur les soins infirmiers auprès de personnes sdf dans des services conventionnels, pas forcément qu'aux urgences, j'ai du mal à trouver des ouvrages ou des articles traitant le thème.
Est-ce qu'il y a une personne qui a déjà traité ce sujet?
Ce serai sympa, de me donner des sources, merci d'avance.
Je suis en 3ème année, je travaille actuellement sur les soins infirmiers auprès de personnes sdf dans des services conventionnels, pas forcément qu'aux urgences, j'ai du mal à trouver des ouvrages ou des articles traitant le thème.
Est-ce qu'il y a une personne qui a déjà traité ce sujet?
Ce serai sympa, de me donner des sources, merci d'avance.