TFE rechute patient alcoolique et relation soignant-soigné

[mibulle]

Ma question est qq chose du genre "comment bien soigner un patient en sevrage en sachant tres bien qu'il a de grso risq de rechutes?"

Avez vous qq ID la dessus?
Des conseils de lecture?
Des sites?
Des pistes pour commencer mes recherches?
merci
marie

[soizide]

ça sert à rien de les soigner puisqu'ils vont rechuter

sans rire, tu parles du sevrage physique ou psychologique?
précise un peu

sinon, tape sevrage alcool sur google et tu y trouves des sites, forums, asso...

[mibulle]

Et bien je parle du sevrage alccolique, sous toutes ces composantes, càd aussi bien physiq que psy....

J'ai essayé sur google, il y a peu de sites...

Maintenant que j'ai mon sujet, je suis dans le flou artistique.

marie

[gobo49]

tt d'abord ne parle de "rechute"....c très jugeant comme vocable et d'ailleurs c à mon avis un élément à dévellopper dans ton mémoire. On parle (tu dois certainement le savoir) d'épisode de réalcoolisation. La réalcoolisation fait partie du parcours du sujet alcoolodépendant, c'est un élément de travail dans l'accompagnement postsevrage
je suis actuellement en stage dans un service d'addictologie et j'ai fait plusieurs stages dans les structures en lien avec l'alcool. Si je peux t'aider ce sera avec plaisir.
J'ai pas mal de références biblio sur l'accompagnement après un sevrage dont des revues vraiment très bien faites qui s'intitulent "alcoologie et addictologie" éditée par la SFA (société francçaise alcoologie) ou encore des recommandations officielles de l'ANAES dans le domaine alcoologie
écris moi si tu as des questions ou des besoins
bon courage

[Stephan]

D'un point de vue pratique infirmière ; le fait que la prise en charge hospitalière soit clivée, a des répercutions sur le suivi et la prise en charge du malade alcoolique.
Après la cure de désintoxication, le bénéficière se retrouve face à son milieu. Il n'y trouve pas nécessairement le soutient ou la personne ressource à ses côtés.

On peut observer : beaucoup de rechute en milieu de travail et des conséquences dramatiques (dégraduation, isolement, licenciement.. rejet des collègues ; autolyse)

Travaillons en réseau, communiquons sur les patients, acceptons l'intervention des associations dans notre exercice.
Nous obtiendrons ainsi, toute l'efficacitée et la richesse de la prise en charge ide pour prévenir ce fléau.
(Stephan, ide en santé au travail)

[nanouyoupi]

je fais mon TFE sur la prise ne charge des patients alcooliques dans les services de soins et je recherche différents points de vue et différents vécu et ressenti(patients, soignants, EIDE...)
alors imaginer qu'un patient alcoolique soit dans votre service, quelle est votre premier ressenti à son égard?
en bref, vous en pensez quoi et pourquoi?
merci

[Gengis]

Tout d'abord, je le vois comme un malade ce qui n'est pas le cas de tout les soignants. Il faut savoir mettre de côté ses préjugés, ses a prioris et ses sentiments personnels vis à vis de ce qui est encore beaucoup vécu comme une situation "honteuse"

[bebefab]

bonjour..
j'ai réalisé mon tfe sur l'alcoolisme mais pas tout a fait le même sujet mais j'ai une petite anecdote qui d'ailleurs m'avait au depart poussé vers le même sujet que toi bref
j'etais dans un service de chir thoracique..intervention sur des patients qui pour la plupart sont fumeurs..et a qui après leur interventions on parle librement du sevrage sans taboo..
un utre patient cette fois alcoolo tabagique.. qui etait sans aucun doute en pré DT..reaction du personnels il faut lui donner quelque chose pour qu'il se calme..le medecin pareil on va lui prescrire de l'equanil si besoin ..mais personne na s'est penche qur le probleme de l'alcool..
Bref la prise en chage des patients alcoolo dependants dans les service de soins generaux n'est pas toujours (jamais? ) adapté..
Il n y' a pas très longtemps j'ai vu aussi une prescription de vin..j'ai d'abrod été choquée..mais après je me suis dit qu'il etait aussi impossible de soigner un patient alcoolo dependant qui n'en a pas envie
En tout cas je te souhaite bon courage pour ton tfe, et je pense que si je devai refaire un TFE je choisirai ce sujet aussi!! Bonne chance

[~~Julie~~]

Salut tu peux peut-être également rencontrer des personnes spécialisées dans le traitement des sevrages et voir leur motivation pour faire cela! l'acoolisme est une maladie on ne le répètera jamais assez. Malheureusement de nos jours bcp de personnes l'oublie!! Il faut voir l'individu dans sa globalité et essayer de l'aider à s'en sortir. S'il y a rechute il faut se dire que c'est normal et qu'un rechute fait partie du parcours vers la guérison. Je pense qu'il ne faut pas perdre espoir! même si c'est difficile!!

[neo47]

votre aide et temoignages sont les bienvenus,ma question de depart est

la suivante:"pourquoi l'hospitalisation d'un patient malade

alcoolique,induit-elle un sentiment d'impuissance de la part de certains

infirmiers(es)?"

Que vous evoque en quelques lignes ce questionnement?

Avez-vous rencontré ce problème lors de vos stages?

Si oui quels ont été les moyens mis en oeuvre pour remédier a cette

situation?

[boup]

personnelement qund je prends en charge un patient alcoolique j'ai pas de sentiment d'impuissance.
certe quand il vient pour le 15° sevrage un ti peu mais faut pas generaliser un sentiment d'impuissance ou d'echec ou de ras le bol devant des patients qui reviennent regulierement à toute une categorie de patients.
ca stigmatise un peu trop les patients alcooliques à mon gout.

[chatillon]

Le sentiment d'impuissance du soignant n'est pas spécifique à l'addiction, c'est un questionnemnt que l'on se pose un jour au l'autre selon la représentation de son métier ....

Sinon, je te conseillerai des livres du docteru jean Maisondieu, qui a écrit sur l'addiction alcoolique: Les Alcooléens; Crépuscule de la raison; Hommes, Femmmes, Alcool, une histoire d'amour....

Bon courage dans tes recherches, c'est un sujet intéressant!

[Dekien]

Je n'ai jamais eu de sentiment d'impuissance avec des patients en sevrage alcoolique mais peut-etre existe-t-il car il n'y a pas de lourd traitement medicamenteux pour ces personnes et que sans medic et sans presciption, des IDE se sentent démuni(e)s car ils/elles ne sont pas à l'aise avec le coté psy de leur métier.
De plus l'alcoolisme renvoie certainement des sociaux culturelles : peur des alcoolique, normal de boire pour les hommes...

[tRanXeNe`EjEctaBlE]

"pourquoi l'hospitalisation d'un patient malade alcoolique,induit-elle un sentiment d'impuissance de la part de certains infirmiers(es)?"

Non, je ne suis pas d'accord. En lisant ta phrase, il apparait que le sentiment d'impuissance est une conséquence logique et imparable chez le soignant de l'hospitalisation d'un patient avec une problématique d'ethylisme.
Je crois qu'il faut chez certains patients 15 hospi, chez d'autres 25, et chez d'autres encore 2 avant que la motivation du sevrage n'apparaisse. Sans elle, c'est pas trop la peine, y'a qu'a protéger le patient et la famille, lui mettre dans la tete que son probleme est l'alcool et que les solutions existent, point a la ligne. En fait, le truc c'est pas qu'on est impuissant a generer chez la personne une motivation assez forte pour tenir son sevrage, mais simplement c'est pas encore le moment pour la personne.

[adelyne]

J'ai fait un stage en centre de cure de désintox, disons que ce sont des patients qui sont souvent trés émotifs, ils ont des histoires de vie impressionnantes et ça on ne peut pas passer à travers, il faut en tenir compte, enfin beaucoup sont encore quelque peu "immature". De ce fait, bien sûr que l'on a envie de les aider et de faire en sorte qu'ils réorganisent leur vie. La difficulté, et c'est là que l'on peut se sentir impuissant, c'est que le plus souvent il n'y a pas que le problème de l'alcoolisme, il y a tout un contexte qui est perturbé sur le plan social (les amis, la famille, la compagne, les enfants) avec notion d'éloignement, de rupture...le chômage parfois se sont des gens qui on passé la cinquantaine et pour qui il n'est pas simple par la suite de retrouver un emploi... Le perte de confiance, perte d'estime de soi, besoin de se redécouvrir des passions, des activités, de se remettre en cause...
Bref beaucoup de changements, parfois il peut donc y avoir en effet un sentiment d'impuissance je pense, en fait il faut aussi savoir orienter les gens vers des alcoologues , psy, assistante social, associations pour envisager la prise en cahrge global.
Bonne chance à toi
ESI 3 Année