TFE : refus de communication du patient et sa PEC
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TFE : refus de communication du patient et sa PEC
Bonjour,
je suis actuellement étudiante infirmière en 3ème année.
Dans le cadre de mon TFE, j'ai choisi de faire des entretiens.
Si quelqu'un a déjà été confronté à la problématique du refus de communication du patient, peut il répondre à mes questions
D'avance merci
Ma question de départ est la suivante :
En quoi le refus de communication du patient peut-il influencer sa prise en charge?
Identification
1) Type de service dans lequel vous travaillez
2) Sexe
3) Dans quelle tranche d'âge vous situez vous?
20-24 ans
25-29 ans
30-34 ans
35-39 ans
40-44 ans
45ans et +
4) Quelle est l'année de l'obtention de votre diplôme?
5) Quel est votre cursus professionnel?
Le relationnel
5) Quelle place a le relationnel dans vos soins?
6) Selon vous, peut-on soigner et prendre soin d'un patient sans communiquer verbalement avec lui? Pourquoi?
Les moyens de communication
7) Quels moyens de communication autre que le verbal utilisez-vous pour établir une relation de confiance avec le patient?
8 Quels sont les éléments qui facilitent la communication et la relation soignant / soigné?
9) Au contraire, quels sont les éléments qui font obstacles à cette communication, cette relation?
L'expérience
10) Selon vous, l'expérience a-t-elle une influence sur la relation que l'on peut instaurer entre le soignant et le soigné?
11) Vous est-il déjà arrivé d'être face à un patient refusant de communiquer?
12) Quelles étaient les circonstances?
13) comment avez-vous fait pour entrer en relation avec le patient?
14) Quelle influence, selon vous, cela a-t-il eu sur le soin?
je suis actuellement étudiante infirmière en 3ème année.
Dans le cadre de mon TFE, j'ai choisi de faire des entretiens.
Si quelqu'un a déjà été confronté à la problématique du refus de communication du patient, peut il répondre à mes questions
D'avance merci
Ma question de départ est la suivante :
En quoi le refus de communication du patient peut-il influencer sa prise en charge?
Identification
1) Type de service dans lequel vous travaillez
2) Sexe
3) Dans quelle tranche d'âge vous situez vous?
20-24 ans
25-29 ans
30-34 ans
35-39 ans
40-44 ans
45ans et +
4) Quelle est l'année de l'obtention de votre diplôme?
5) Quel est votre cursus professionnel?
Le relationnel
5) Quelle place a le relationnel dans vos soins?
6) Selon vous, peut-on soigner et prendre soin d'un patient sans communiquer verbalement avec lui? Pourquoi?
Les moyens de communication
7) Quels moyens de communication autre que le verbal utilisez-vous pour établir une relation de confiance avec le patient?
8 Quels sont les éléments qui facilitent la communication et la relation soignant / soigné?
9) Au contraire, quels sont les éléments qui font obstacles à cette communication, cette relation?
L'expérience
10) Selon vous, l'expérience a-t-elle une influence sur la relation que l'on peut instaurer entre le soignant et le soigné?
11) Vous est-il déjà arrivé d'être face à un patient refusant de communiquer?
12) Quelles étaient les circonstances?
13) comment avez-vous fait pour entrer en relation avec le patient?
14) Quelle influence, selon vous, cela a-t-il eu sur le soin?
- karibounette
- Forcené
- Messages : 371
- Inscription : 26 févr. 2008 16:10
- karibounette
- Forcené
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- Inscription : 26 févr. 2008 16:10
questionnaire communication
1) service d'entrée ouvert en secteur psychiatrique
2) féminin
3) 30-34 ans (et oui!!!)
4) mars 2007
5) de mars à juin 2007: ide en centre de réeducation fonctionnelle et depuis juin 2007: service d'entrée ouvert en psy
6) le relationnel c'est primordial dans le travail en psychiatrie, c'est quasi 70% de notre boulot. il faut constament rassurer, épauler, expliquer, cadrer...
7)oui et heureusement. il n'existepas que la parole et c'est aussi notre role de soignant de trouver comment entrer en communication et par quel moyen.
les moyens de communication utilisés sont : le toucher, l'écriture, le regard, les grimaces parfois... tout ces moyens dépendent beaucoup de la pathologie du patient (autiste, schizophrène, dépressif...) mais le moyens de communication c'est souvent les patients eux même qui vont en décidés. et nous a essayer de décriptés afin d'instaurer cette communication
les éléments qui facilitent la communication sont avant tout la confiance qui s'établit entre les deux (soignant-soignés), la sincérité des propos, l'appaisement du patient, les affinités (ça passe mieux avec certains patients qu'avec d'autres, c'est comme ça) un environnement calme et rassurant.
9) et bien tout l'inverse de la question 8: absence de confiance (pour telle ou telle raison), le patient en souffrance (psychique ou physique), un environnement non rassurant, bruillant, avec beaucoup de monde.la non disponibilité des soignants, et la non coopération des patients. (et si il y a tout en meme temps....c'est même pas la peine d'y penser)
10) bien sûr que l'expérience a une influence sur la relation soignant soigné. dans mon service il y a des IDE (comme moi) mais aussi des ISP qui ont 20 ans de métier... j'ai encore beaucoup à apprendre. l'expérience permet de reconnaitre que telle communication est impossible avec tel patient ou inversement. par exemple, il faut faire l'expérience avant de savoir qu'il ne faut pas toucher un patient autiste et que les patients hystériques recherchent beaucoup le toucher.
11)oui bien sûr
12) par exemple une patiente bipolaire en phase mèlancolique qui refusait tout: manger, bouger, parler... elle est restée plusieurs jours sur son lit sans bouger un orteil avec une perf d'hydratation.
13) au départ je lui parlais, la touchais mais pas de réponses, pas un clignement d'oeil...rien. alors j'ai commencé à faire la communication pour deux je faisais les questions réponses. ça a durer peut être 2 ou 3 jours comme ça... et puis un jour j'ai renversé le vase ou elle avait des fleurs et j'ai dis "merde" et j'ai commencer un peu à rigoler toute seule et faire un peu l'imbécile: la patient a exquisser un sourrire. voila la glace était brisée. c'est sûr ça été trés progressif ensuite mais le 1er pas était fait. j'avais reussi à communiquer grace à mes pitreries, en passant par l'humour. il est vrai que maintenant je passe souvent par l'humour et ça marche très bien (bien sûr il ne faut pas dire n'importe quoi à n'importe qui). je crois que beaucoup de patients (dans mon service en tout cas) sont assez mal et tristes comme ça pour qu'on fasse nous aussi la gueule avec une impression de pitié, de s'appitoyer...
14) ça a eu comme conséquence qu'elle a petit à petit eu confiance en moi et en elle car on étaient "bien" ensemble et qu'elle a d'abord accepter de s'assoir au fauteui, puis se laver le visage, manger, puis discuter.... (ça a pris des semaines évidemment)
ouf j'en peux plus j'ai trop réfléchi...j'le ferais pas tout les jours.... en espérant t'avoir aider (j'espère vraiment parce que j'y ai passé quand meme 2h
) bon courage pour la suite 
2) féminin
3) 30-34 ans (et oui!!!)
4) mars 2007
5) de mars à juin 2007: ide en centre de réeducation fonctionnelle et depuis juin 2007: service d'entrée ouvert en psy
6) le relationnel c'est primordial dans le travail en psychiatrie, c'est quasi 70% de notre boulot. il faut constament rassurer, épauler, expliquer, cadrer...
7)oui et heureusement. il n'existepas que la parole et c'est aussi notre role de soignant de trouver comment entrer en communication et par quel moyen.


9) et bien tout l'inverse de la question 8: absence de confiance (pour telle ou telle raison), le patient en souffrance (psychique ou physique), un environnement non rassurant, bruillant, avec beaucoup de monde.la non disponibilité des soignants, et la non coopération des patients. (et si il y a tout en meme temps....c'est même pas la peine d'y penser)
10) bien sûr que l'expérience a une influence sur la relation soignant soigné. dans mon service il y a des IDE (comme moi) mais aussi des ISP qui ont 20 ans de métier... j'ai encore beaucoup à apprendre. l'expérience permet de reconnaitre que telle communication est impossible avec tel patient ou inversement. par exemple, il faut faire l'expérience avant de savoir qu'il ne faut pas toucher un patient autiste et que les patients hystériques recherchent beaucoup le toucher.
11)oui bien sûr
12) par exemple une patiente bipolaire en phase mèlancolique qui refusait tout: manger, bouger, parler... elle est restée plusieurs jours sur son lit sans bouger un orteil avec une perf d'hydratation.
13) au départ je lui parlais, la touchais mais pas de réponses, pas un clignement d'oeil...rien. alors j'ai commencé à faire la communication pour deux je faisais les questions réponses. ça a durer peut être 2 ou 3 jours comme ça... et puis un jour j'ai renversé le vase ou elle avait des fleurs et j'ai dis "merde" et j'ai commencer un peu à rigoler toute seule et faire un peu l'imbécile: la patient a exquisser un sourrire. voila la glace était brisée. c'est sûr ça été trés progressif ensuite mais le 1er pas était fait. j'avais reussi à communiquer grace à mes pitreries, en passant par l'humour. il est vrai que maintenant je passe souvent par l'humour et ça marche très bien (bien sûr il ne faut pas dire n'importe quoi à n'importe qui). je crois que beaucoup de patients (dans mon service en tout cas) sont assez mal et tristes comme ça pour qu'on fasse nous aussi la gueule avec une impression de pitié, de s'appitoyer...
14) ça a eu comme conséquence qu'elle a petit à petit eu confiance en moi et en elle car on étaient "bien" ensemble et qu'elle a d'abord accepter de s'assoir au fauteui, puis se laver le visage, manger, puis discuter.... (ça a pris des semaines évidemment)
ouf j'en peux plus j'ai trop réfléchi...j'le ferais pas tout les jours.... en espérant t'avoir aider (j'espère vraiment parce que j'y ai passé quand meme 2h


même sur le plus beau trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul.
- karibounette
- Forcené
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