TFE sexualité et psychiatrie

[augusta]

Du même avis que Moutarde.
Je ne pense pas que ce soit aux soignants de penser "le besoin de sexualité" du patient en psychiatrie.
On peut evidemment mettre en lien patient/médecin pour tout ce qui concerne la contraception. Mais pour moi c'est tout.

"Attitude univoque du soignant"...ça veut dire quoi?...je n'ai pas compris...

[cassandre82]

pour ma part dans mon service, nous apprenons aux patientx que si ils veulent se faire plaisir seul, ils peuvent mais soit ils vont dans leur chambre, soit aux toilettes; alors pour quelqu'un de "non pathologique" (on va dire ça comme ça), c'est peut être bête; mais certains de nos patients n'avaient pas de limites, en particulier des garçons qui se masturbaient en veux-tu, en voilà à tout bout de champ en public. et bien maintenant, quand ils veulent se faire plaisir, ils vont au wc, ou dans leur chambre. on a beaucoup travailler sur le fait que la masturbation c'était quelque chose de naturel (surtout pour les hommes, qui se retrouvent enfermé dans un service, coupé du monde et qui voient des femmes comme les ide, les as, les patientes... un homme reste un homme ! lol), que c'était normal d'avoir des envies, que ce n'est pas interdit. par contre, on leur a appris à faire cela dans des espaces "dédiés" (wc, chambre perso), pour ne pas que ce soit à la vue de tout le monde. et bien en tout cas, notre méthode à marcher. ça a été un bon compromis.
ensuite ben pour les filles : pilule, implant... mais là c'est plus pour éviter l'accident.
voilà mon petit témoignage sur la prise en charge d'une partie de la sexualité en psy

[AmThLi]

De toute façon la sexualité n'st pas un besoin. On a besoin de manger, de respirer, de chier... mais pas de baiser. Ca se situe sur un tout autre plan !

[ceristelle]

et pourquoi pas au moins peut être en parler un peu plus avec le patient concerné, est surtout adopté une attitude commune face à un patient cherche souvent de la stabilité et de la cohésion de la par de l'équipe soignante
merci pour le lien

[ceristelle]

De toute façon la sexualité n'st pas un besoin. On a besoin de manger, de respirer, de chier... mais pas de baiser. Ca se situe sur un tout autre plan !

désolé mais si la sexualité est un besoin selon MASLOW il s'agit même d'un besoin vital et il existe également de l'instinct grégaire et l'oms a même statué sur la santé sexuelle

[ceristelle]

"Attitude univoque du soignant"...ça veut dire quoi?...je n'ai pas compris...[/quote]
attitude univoque peut signifier attitude univoque que tout le monde aille dans le même sens pour une meilleure cohésion d'équipe puisque dans ma situation initiale l'équipe montrait un clivage important dans leur prise en charge par rapport aux patients

[Anonyme222222]

Je ne comprends pas que l’on parle de « projet de soin individualisé » et que dans la même phrase on nie l’individualité des soignants car tu nous parles d’un clivage dans l’équipe et tu souhaites une réponse univoque.

Je ne nie pas certains besoins mais je ne pense pas être le professionnel qui, dans une structure de soins qu’elle soit psychiatrique ou non, peut et doive répondre à ce besoin.

[augusta]

le sujet avance un peu contextualisation ok et les lois du coup c bon , j'ai même posé ma question de départ elle n'est pas définitive mais c celle ci : En quoi le projet de soin individualisé peut-il prendre en compte les besoins de sexualité d'un patient schizophrène en unité d'hospitalisation psychiatrique pour favoriser une attitude univoque des soignants et une prise en soins personnalisé ? Mais a partir de là je bloque j'ai des dificultés à trouver des pistes de lecture donc si quelqu'un à une idée

La fin de ta question ne veut rien dire.
Le projet de soin individualisé ne peut pas favoriser une attitude univoque des soignants et une prise en soins personnalisé.

Le projet de soin est décidé en équipe. Il a pour but de répondre aux problèmes de santé du patient.
La sexualité n'est pas un besoin vital....si c'était vital, je te dis pas le nombre de morts! Il y a quand même un paquet de gens qui pour des raisons x ou y ne baisent pas.
En revanche certains patients en psychiatrie rêvent d'avoir une vie amoureuse.....c'est différent.

Je ne sais pas ce que tu souhaites exactement traiter.....la sexualité en psy pourquoi pas...mais ta question est à revoir puisque la fin c'est du charabia.
Bon courage pour la suite!

[ceristelle]

ok beh je vais essayer de la corriger. pour le projet de soins individuallisé il est effectivement à effectuer sur la base d'un travail d'équipe qui doit donc permettre de d'unifier la prise en charge du patient, d'établir des valeurs communes dans la prise en charge du patient. merci pour votre aide cela m'aide vraiment à avancer de plus en plus

[AmThLi]

De toute façon la sexualité n'st pas un besoin. On a besoin de manger, de respirer, de chier... mais pas de baiser. Ca se situe sur un tout autre plan !

désolé mais si la sexualité est un besoin selon MASLOW il s'agit même d'un besoin vital et il existe également de l'instinct grégaire et l'oms a même statué sur la santé sexuelle

Maslow place la sexualité au coté de "manger", "boire"... Comme si c'était un besoin purement physiologique.

Où se situe le désir là dedans ? Je m'interroge.
Je vais le dire un peu cruement et de façon schématique, mais je pense qu'on a pas besoin de baiser, on en a envie.

[loulic]

Si on ne mange pas on meurt en quelques semaines, si on ne boit pas on meurt en quelques jours.

Si on ne baise pas, ....... ben on ne baise pas. Point.

On peut aussi considerer que ce qui a été écrit par Maslow en 1940 n'est pas basée sur la science mais sur des écoles de pensées, des convictions et des théories obsolètes.

[Clarisse988]

Pour ma part, que l'on considère que ce soit un besoin ou une envie importe peu au final, que souhaite/pense tel patient?

Il faut peut-être partir de ses propres représentations, pour définir un projet.
Je trouve l'initiative du service de Cassandre82 intéressante : ce n'est pas resté tabou. Ils en ont parlé et avec des conséquences plutôt positives. Ce n'est pas évident pour tout le monde d'aller parler sexualité à un patient, mais c'est comme d'aller parler des hémorroïdes. C'est intime, les gens n'osent pas trop le crier sur les toits (pour certains) mais il n'empêche qu'ils se posent des questions, que ça les inquiète et rien que pour ça, il faut que l'équipe y est au moins réfléchi ensemble. On se dit que ça va gêner le patient d'en parler, mais au fond, est ce que ce n'est pas nous que ça peut gêner ?
Les priorités ne sont pas les mêmes pour tout le monde, mais la sexualité fait partie de la santé malgré tout parce qu'elle a des causes psychologiques, physiologiques, sociales... Et des impacts sur ces mêmes champs.

Ceci n'est que mon avis

[Anonyme222222]

Ce n'est pas évident pour tout le monde d'aller parler sexualité à un patient, mais c'est comme d'aller parler des hémorroïdes.

Dis nous en plus

[Clarisse988]

Ça ne dérangera certainement pas des infirmières en proctologie !
(Ce fut mon premier poste intérim...) Et pourtant chaque patient devrait pouvoir trouver une oreille sur ses problèmes, pas forcément la même personne pour tout mais au moins qu'il y est une prise en charge globale...

[ceristelle]

c'est très intéressant le débat qui a eu lieu autour de ce sujet cela vient renforcer ma situation initiale ouvrant mon mémoire. ce qui m'lavait interpellé principalement c'est le clivage qu'il existe dans une un équipe face à des patients schizophrènes qui ont une sexualité exacerbé c'est à dire qui avait des partenaires multiples dans des lieux parfois insolites. d'ou ma question qui était je vous l'accorde pas super bien formuler je m'essaye d'ailleur à de nouvelles formulation.
merci à tous