tfe:stress et professionnalisme du soignant=)urgence vitale
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- doyouwanna
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C'est d'autant plus évident dans des structures telles que les foyers logements, les longs séjours et les maisons de retraite, même si l'urgence est parfois non traitée (un ACR chez une personne en fin de vie ne se réanime généralement pas), elle est d'autant plus appréhendée qu'il n'y a ni charriot d'urgence ni médecin permanent dans la structure.
C'est la situation de départ de mon TFE, d'ailleurs (dans notre région il faut deux situations de départ vécues en stage qui amènent à un questionnement).
Ca m'ouvre vers plus de pistes.
Merci encore et encore
NB : okay je reverserais 15% de mes droits d'auteur au forum
C'est la situation de départ de mon TFE, d'ailleurs (dans notre région il faut deux situations de départ vécues en stage qui amènent à un questionnement).
Ca m'ouvre vers plus de pistes.
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IDE en SAU, UMJ et SMUR
Formateur AFGSU en CESU
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- Silver VIP
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oui faut dejà definir c'est que tu entends par situation d'urgence : urgence vitale, vraie, relative ??
apres comme exemple le plus connu d'urgence c'est l'acr, mais tu peux avoir les hémorragies (internes et externes), l'arret ventilatoire, les chocs cardiaques, anaphylactiques etc etc
apres comme exemple le plus connu d'urgence c'est l'acr, mais tu peux avoir les hémorragies (internes et externes), l'arret ventilatoire, les chocs cardiaques, anaphylactiques etc etc
"La fonction rechercher n'étant pas nuisible pour la santé, vous pouvez l'utiliser sans risque immédiat pour votre vie"
Coucou tout le monde !!!!
Pour ma part je trouve que certes certain services sont mal équipés en matériel pour les situations d'urgences ou peu habitués en avoir et le chariot d'urgence est coincé dans un coin enfin comme vous avez pu le développé plus haut.
Mais je trouve aussi qu'au sein des ifsi nous ne sommes pas assez formés face à ce genre de situations.
En effet j'ai eu pour ma part 1 mois de module urgences/réa un peu limite à mon gout et 2h de gestes techniques (massages, pls ...).
c'est un peu léger je trouve donc en fait je pense que dans ces situations c'est en forgeant qu'on devient forgeron comme on dit, plus on en fait mieux c'est. Mais le manque de formation est présent d'après moi......
Voilà aller a++
Pour ma part je trouve que certes certain services sont mal équipés en matériel pour les situations d'urgences ou peu habitués en avoir et le chariot d'urgence est coincé dans un coin enfin comme vous avez pu le développé plus haut.
Mais je trouve aussi qu'au sein des ifsi nous ne sommes pas assez formés face à ce genre de situations.
En effet j'ai eu pour ma part 1 mois de module urgences/réa un peu limite à mon gout et 2h de gestes techniques (massages, pls ...).
c'est un peu léger je trouve donc en fait je pense que dans ces situations c'est en forgeant qu'on devient forgeron comme on dit, plus on en fait mieux c'est. Mais le manque de formation est présent d'après moi......
Voilà aller a++
marmotte IDE aux urgences de Toulouse
- Dop@mine
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Merci également pour les "pistes" à creuser, je partais sur deux trucs, le manque de formation (on fait bien ce qu'on fait souvent) et la peur (de mal faire pas savoir faire, ...).
Même si rien ne vaut le réel, il y a peu être aussi matière à rechercher des solutions de simulation et d'entraînement à recylcer. Les secouristes doivent valider régulièrement leurs formations et s'entraînent au moins une fois par mois. Ce n'est même pas une fois par an pour des gestes de base (et on ne parle même pas de secourisme) chez les IDE (qu'elles soient en service général ou spécialisé)...
Alors, oui on ne fait bien que ce qu'on fait souvent, mais à défaut, avoir des moyens de simulation (mannequins etc) peut également premettre de réduir le stress car on aura déjà appréhendé une situation "imprévue".
- doyouwanna
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Pour ce qui est de l'urgence vitale, je vais chercher des définitions, car je sais qu'ils demandent qu'on pose les concepts de manière très clairs, au pire, j'essaierais d'en élaborer une, mais mieux vaut pomper un truc super bien
Pour ce qui est de ton approche formative, Vincent, c'était en fait l'idée de base de mon TFE, mais mes cadres, qui sont très "soins palliatifs / philo" cette année, m'ont dit qu'axer uniquement sur la formation initiale et continue, c'était me mettre dans une idée de toute puissance (formateur/secouriste), qu'il ne fallait pas penser que par la formation, mais axer sur les mecanismes psychiques liés à l'approche de la mort etc etc, enfin, 300.000 lieues de mon idée initiale...
Donc j'ai fait le compromis que la formation ne serait pas la réponse unique à ma question de recherche
Merci à tous
, et à toutes (f)

Pour ce qui est de ton approche formative, Vincent, c'était en fait l'idée de base de mon TFE, mais mes cadres, qui sont très "soins palliatifs / philo" cette année, m'ont dit qu'axer uniquement sur la formation initiale et continue, c'était me mettre dans une idée de toute puissance (formateur/secouriste), qu'il ne fallait pas penser que par la formation, mais axer sur les mecanismes psychiques liés à l'approche de la mort etc etc, enfin, 300.000 lieues de mon idée initiale...
Donc j'ai fait le compromis que la formation ne serait pas la réponse unique à ma question de recherche

Merci à tous

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TFE: comment identifier une urgence réelle
Salut,
mon sujet de TFE est l'identification d'une urgence réelle a une urgence ressenti par un patient aux Urgences.
Si vous avez des anecdotes ou des idées a me communiquer n'hésitez pas, ainsi que des documents a ce sujet.
MERCI.
mon sujet de TFE est l'identification d'une urgence réelle a une urgence ressenti par un patient aux Urgences.
Si vous avez des anecdotes ou des idées a me communiquer n'hésitez pas, ainsi que des documents a ce sujet.
MERCI.
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- Silver VIP
- Messages : 4208
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- Localisation : IDF
Merci de m'avoir répondu même si je me suis mal exprimé.
Mon sujet a été validé et la question est: comment identifier une urgence réélle a une urgence ressentie par un patient.
C'est a dire comment ne pas se tromper entre le réél danger de mort pour un patient suite a un accident ou autre et un ressenti d'urgence par un patient, comme un patient qui pense que ce qu'il a est grave alors que ce n'est rien.
Comment, a l'accueil, l'IAO ou infimiére arrive a faire le tri de ses personne là et comment le fait elle.
J'espére que le sujet est plus clair et désolé
Mon sujet a été validé et la question est: comment identifier une urgence réélle a une urgence ressentie par un patient.
C'est a dire comment ne pas se tromper entre le réél danger de mort pour un patient suite a un accident ou autre et un ressenti d'urgence par un patient, comme un patient qui pense que ce qu'il a est grave alors que ce n'est rien.
Comment, a l'accueil, l'IAO ou infimiére arrive a faire le tri de ses personne là et comment le fait elle.
J'espére que le sujet est plus clair et désolé
- Ciboulette
- Adepte
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- Inscription : 16 janv. 2005 00:40
- Localisation : Rouen
Le tri aux urgences n'est pas toujours facile. Certains patients n'arrive pas à comprendre pourquoi d'autres passent avant eux.
J'ai eu une fois une femme d'environ 35 ans qui se présentait ,pour la 2ème fois en 2 jours, pour des douleurs abdo. La veille on lui avait dit, au regard de l'ASP qu'il s'agissait d'une constipation et d'un syndrome d'anxièté. Non soulagée par le lavement, elle se représentait donc pur le même motif. Je l'invitais à aller voir son médecin traitant mais elle ne voulais pas.
Ce jour là, contrairement à la veille, les urgences étaient surchargées; c'est-à-dire 70 patients pour un capacité de 45 lit. La patiente devait donc patienter à l'accueil le temps qu'un lit se libère.
20 minutes plus tard, les ambulanciers, de garde SAMU, se présentaient avec une très forte suspicion de ménigite (la patiente présentait tous les signes). J'ai donc priporisé la 2ème patiente.
La 1ère patiente a commencer a faire un scandale, alors qu'elle avait bien vu que tout le monde s'agitait autour du brancard. Elle m'insultait et disait que je ne voulais pas la faire installer. J'ai fini par lui demander de se taire et lui ai demander si elle était intéressée par une méningite. Elle s'est vite calmée et m'a dit que tout compte fait elle pouvait aller voir son médecin traitant.
Voila c'est une de mes expérience aux urgences. Bon courage
J'ai eu une fois une femme d'environ 35 ans qui se présentait ,pour la 2ème fois en 2 jours, pour des douleurs abdo. La veille on lui avait dit, au regard de l'ASP qu'il s'agissait d'une constipation et d'un syndrome d'anxièté. Non soulagée par le lavement, elle se représentait donc pur le même motif. Je l'invitais à aller voir son médecin traitant mais elle ne voulais pas.
Ce jour là, contrairement à la veille, les urgences étaient surchargées; c'est-à-dire 70 patients pour un capacité de 45 lit. La patiente devait donc patienter à l'accueil le temps qu'un lit se libère.
20 minutes plus tard, les ambulanciers, de garde SAMU, se présentaient avec une très forte suspicion de ménigite (la patiente présentait tous les signes). J'ai donc priporisé la 2ème patiente.
La 1ère patiente a commencer a faire un scandale, alors qu'elle avait bien vu que tout le monde s'agitait autour du brancard. Elle m'insultait et disait que je ne voulais pas la faire installer. J'ai fini par lui demander de se taire et lui ai demander si elle était intéressée par une méningite. Elle s'est vite calmée et m'a dit que tout compte fait elle pouvait aller voir son médecin traitant.
Voila c'est une de mes expérience aux urgences. Bon courage
Étudiante cadre de Santé - IFCS Rouen
Il est plus dangereux de faire le bien que le mal!
Francis PICABIA
Il est plus dangereux de faire le bien que le mal!
Francis PICABIA
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- Régulier
- Messages : 38
- Inscription : 18 mai 2004 18:19
Il y a quelques temps une enfant est dcd aux services des urgences pour une appendicite non diagnostiquée. Elle avait vu son médecin traitant plusieurs fois dans le week end qui avait diagnostiqué une gastro-entérite. Quand les parents n'en pouvaient plus de voir souffir leur fille, ils ont décidé de l'amener aux urgences ........ trop tard, le personnel n'a pu que constater son décès à son arrivée.
Autre cas un jeune homme d'une trentaine d'année arrive aux urgences en se plaignant de douleurs abdominales très importante. Il était vraiment plié en deux). Quelques minutes plus tard il s'est écroulé, victime d'un infarctus, il n'a pu être réanimé..
Autre cas un jeune homme d'une trentaine d'année arrive aux urgences en se plaignant de douleurs abdominales très importante. Il était vraiment plié en deux). Quelques minutes plus tard il s'est écroulé, victime d'un infarctus, il n'a pu être réanimé..
urgence réelle ou urgence ressentie ...
Admettons tout de suite que la notion d'urgence est forcément subjective : la subjectivité du malade, de da famille, du médecin traitant, de l'infirmière, du médecin urgentiste, etc
Chacun a SA réalité et Sa vérité sur la situation en fonction de son approche et de sa demande : physiologique, psychologique, médicale, etc ...
Après, peut-on et doit-on opposer ses approches ? l'une est-elle supérieure à l'autre ? peut-on et doit-on en sacrifier certaines au détriment d'autres ?
Nier une de ses approches revient à nier la personne qui la transmet ce qui n'est jamais une bonne chose.
évidemment, il y a des impératifs qu'on en peut laisser de côté (surout pour ce qui est de la réalité des urgences et de ses impératifs).
L'idéal serait donc de na pas opposer ces diffèrentes subjectivités des urgences mais chercher à les articuler : cela nécessite - quand cela est possible - de ne pas s'enfermer d'emblée dans une approche strictement médicale mais de laisser la personne en face la possibilité d'exprimer - comme une chose complémentiare - sa vision de l'urgence.
Souvent, l'urgence ressentie se trouve également et surout du côté des soignants programmés dans une optique de prise en charge médicale stricte avec toute la protocolisation et démarches réflexes que cela suppose. Quelle place laissons-nous alors - au-delà de nos certitudes - à l'autre dans ce qu'il demande réellement ?
J'ai connu des médecins réanimateurs travaillant aux urgences capables de cela ...
Admettons tout de suite que la notion d'urgence est forcément subjective : la subjectivité du malade, de da famille, du médecin traitant, de l'infirmière, du médecin urgentiste, etc
Chacun a SA réalité et Sa vérité sur la situation en fonction de son approche et de sa demande : physiologique, psychologique, médicale, etc ...
Après, peut-on et doit-on opposer ses approches ? l'une est-elle supérieure à l'autre ? peut-on et doit-on en sacrifier certaines au détriment d'autres ?
Nier une de ses approches revient à nier la personne qui la transmet ce qui n'est jamais une bonne chose.
évidemment, il y a des impératifs qu'on en peut laisser de côté (surout pour ce qui est de la réalité des urgences et de ses impératifs).
L'idéal serait donc de na pas opposer ces diffèrentes subjectivités des urgences mais chercher à les articuler : cela nécessite - quand cela est possible - de ne pas s'enfermer d'emblée dans une approche strictement médicale mais de laisser la personne en face la possibilité d'exprimer - comme une chose complémentiare - sa vision de l'urgence.
Souvent, l'urgence ressentie se trouve également et surout du côté des soignants programmés dans une optique de prise en charge médicale stricte avec toute la protocolisation et démarches réflexes que cela suppose. Quelle place laissons-nous alors - au-delà de nos certitudes - à l'autre dans ce qu'il demande réellement ?
J'ai connu des médecins réanimateurs travaillant aux urgences capables de cela ...