TFE sur le syndrome méditerranéen
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- panthera
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Pamplemousse, je ne voulais pas te saper le moral ou de le bouster, je voulais simplement de mettre en garde sur le fait que le syndrome méditérranéen, ne repose pas sur des bases scientifiques, mais sur l'imterprétation que font les soignants et non soignants sur une façon qui peut a nos yeux d'européen passer pour une surenchére de la symptômatique réelle.
C'est un point de vue trés personne, donc trés subjectif.
Je nvoulais juste te le dire pour que tu ne te mettes pas en danger, maintenant tu fais ce que tu veux.
Si tu as un probléme ou si on te dit que c'est du jugement de valeur, tu repenseras peut être a mon message et a celui d'Argrath, ou peut être pas
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Je nvoulais juste te le dire pour que tu ne te mettes pas en danger, maintenant tu fais ce que tu veux.
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La panthére laisse toujours des traces de son passage
Elle èspére seulement que se seront des jolies traces!
Et depuis le 25 juillet j'ai un magnifique setter anglais qui répond au nom de bambou
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Panthera, je pense que l'on peut traiter du sujet en évitant les jugements de valeur ; en plus mon guidant a l'habitude des TFE donc je lui fait entièrement confiance pour m'aider de ce point de vue . Merci de ton intéret, je ferrai hyper gaffe car personne ne m'y avait fait prété attention .
Argrath, idem que pour panthera . Et quand je dis que j'en ai été aussi victime c'est que je me suis retrouvé à l'hopital, douleurs violentes et impossibilité de me mouvoir. On m'a laissé sans antalgiques car une élève IDE m'a révélé plus tard que lesIDE et médecins pensaient que je jouait la comédie . Bref ma temperature est montée à +de 40: bactériémie
protocole 3 ATB en IV . Je t'assure que ça a été long pour moi sans antalgiques à me rendre comptes qu'on me prennait pour une chochotte:je suis réstée 2mois à l'hopital puis encore 2mois en fauteil roulant chez moi et en tout 10mois sous antibiothérapie . En fait de syndrome mediterranéen j'avait un aureus qui me bouffait l'os du pubis droit ( d'ailleurs à l'heure ou je t'écris il m'en manque la moitié ) . Pour en avoir discuté plus tard avec l'EIDE, je pense que tant que le diagnostique d'ostéite n'avait pas été posé les soignants qui m'avaient en charge ont posé celui de syndrome méd. C'est très lié je pense avec le fait du sentiment d'incompréhension de ce qui m'arrivait Mais bon t'inquiètes pas je n'en parlerai pas dans mon TFE ( car pas assez de recul et beaucoup d'éléments qui me manque ) .Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Argrath, idem que pour panthera . Et quand je dis que j'en ai été aussi victime c'est que je me suis retrouvé à l'hopital, douleurs violentes et impossibilité de me mouvoir. On m'a laissé sans antalgiques car une élève IDE m'a révélé plus tard que lesIDE et médecins pensaient que je jouait la comédie . Bref ma temperature est montée à +de 40: bactériémie

J'allais le dire comment faire pour prendre le recul necessaire...on dirais que je veux te décourager comme ca, mais c'est juste un regard extérieur...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
- panthera
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Je te remercie pour ton explication, je ne savais pas que tu en avais été victime, je voulais simplement de mettre en garde pour toi et non pas pour d'enquiquiner.
Maintenant si tu pense avoir de quoi le faire sans jamais porter de jugement de valeur, fait le, garde cela permettra au corp médical de ne pas mettre n'importe quoi sur n'importe quoi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maintenant si tu pense avoir de quoi le faire sans jamais porter de jugement de valeur, fait le, garde cela permettra au corp médical de ne pas mettre n'importe quoi sur n'importe quoi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Panthera,
C'était mon idée de départ car j'avais été choquée d'entendre ce terme ( et là aussi je suis ok avec tout le monde pour dire que c'est un terme dénué de sens médical, qu'il est impropre, ..) mais en meme temps il est employé par des soignants ( méd., IDE, AS
je l'ai entendu ) . Donc je voulais m'intéresser au départ sur le sens de ce terme, son origine car quelques anthropologues ont écrit sur ce terme . Et ensuite pour voir si il y a des défauts dans la prise en charge et à quel niveau .
Mais au fur et à mesure que ma démarche avance ça évolue !Il y a eu des études anthro. qui on mis en évidence que certains patients avaient effectivement une aptitude à extérioriser de façon surdimentionnée (par rapport à notre echelle de valeur et sans y mettre un jugement du stile BIEN / PAS BIEN ). Ces anthropologues ont livré aussi qulques pistes sur " le pourqoi du comment" . Ce qui fait que ce terme se base sur quelquechose d'objectif qui n'est pas de l'ordre d'un racisme et le plus important c'est comment on prend en charge les patients
J'aimerai demander aussi à tout les foromeurs si il leur semble judicieux de me pencher sur QUI EMPLOIT CE TERME ? ( quels services ? Quels types de soignants ? ) car pour avoir posé quelques questions à dte à gch il me semble que en psy par exemple on n'emploie jamais ce terme alors que en mater, +++ . Cela pourrai m'ammener à faire des distinctions entre douleur aigue\chronique et douleur\souffrance mais je dit bien "pourrai" car je n'ai fait encore ni sondage ni analyse.....
Votre avis m'intéresse car je ne sais pas si cela étofferai mon analyse sur la partie du comment et pouquoi on emploie ce terme .
Je vous remercie de votre attention ( désoled j'suis prolixe+++)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
C'était mon idée de départ car j'avais été choquée d'entendre ce terme ( et là aussi je suis ok avec tout le monde pour dire que c'est un terme dénué de sens médical, qu'il est impropre, ..) mais en meme temps il est employé par des soignants ( méd., IDE, AS

Mais au fur et à mesure que ma démarche avance ça évolue !Il y a eu des études anthro. qui on mis en évidence que certains patients avaient effectivement une aptitude à extérioriser de façon surdimentionnée (par rapport à notre echelle de valeur et sans y mettre un jugement du stile BIEN / PAS BIEN ). Ces anthropologues ont livré aussi qulques pistes sur " le pourqoi du comment" . Ce qui fait que ce terme se base sur quelquechose d'objectif qui n'est pas de l'ordre d'un racisme et le plus important c'est comment on prend en charge les patients

J'aimerai demander aussi à tout les foromeurs si il leur semble judicieux de me pencher sur QUI EMPLOIT CE TERME ? ( quels services ? Quels types de soignants ? ) car pour avoir posé quelques questions à dte à gch il me semble que en psy par exemple on n'emploie jamais ce terme alors que en mater, +++ . Cela pourrai m'ammener à faire des distinctions entre douleur aigue\chronique et douleur\souffrance mais je dit bien "pourrai" car je n'ai fait encore ni sondage ni analyse.....
Votre avis m'intéresse car je ne sais pas si cela étofferai mon analyse sur la partie du comment et pouquoi on emploie ce terme .
Je vous remercie de votre attention ( désoled j'suis prolixe+++)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Petit à petit votre démarche se précise. Le terme "syndrome méditérranéen" a tendance à me faire sortir des boutons, mais comme vous avez depuis précisé votre position, je sens qu'on va bientôt être totalement d'accord.
À propos de la psychiatrie, une petite histoire de chasse... Ça se passe il y a une vingtaine d'années, à l'époque de l'ancienne loi sur la psychiatrie. Un médecin que je connais a dans sa famille lointaine une femme marocaine vivant en France. Elle avait à l'époque autour de soixante-dix ans, parfaitement insérée et parfaitement saine de corp et d'esprit. On lui annonce un deuil d'un proche, et elle réagit à sa façon, des cris, des larmes, elle s'arache les cheveux... Les voisins appellent la police, et elle se retrouve hospitalisée en psychiatrie. Le temps que sa fille soit au courant, qu'elle réussisse à la faire sortir, à convaincre les médecins, à faire lever le placement d'office, il s'est écoulé un mois. Un mois pendant lequel une femme est hospitalisée alors qu'elle ne le nécessite pas, reçoit un traitement non adapté, et donc pendant lequel elle a beaucoup souffert...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Écrire "surdimentionné", c'est un jugement de valeur. C'est établir une comparaison, ça sous-entend "trop" par rapport à nous.pamplemousse a écrit :[...]Il y a eu des études anthro. qui on mis en évidence que certains patients avaient effectivement une aptitude à extérioriser de façon surdimentionnée (par rapport à notre echelle de valeur et sans y mettre un jugement du stile BIEN / PAS BIEN ).
Peut-être tout simplement parce qu'en maternité les femmes souffrent. Et que cette douleur a un sens particulier "tu enfanteras dans la douleur". À noter que le fait de demander à ne pas souffrir, en particulier pendant l'accouchement, n'est pas totalement admis dans notre culture.pamplemousse a écrit :[...] il me semble que en psy par exemple on n'emploie jamais ce terme alors que en mater, +++ .
À propos de la psychiatrie, une petite histoire de chasse... Ça se passe il y a une vingtaine d'années, à l'époque de l'ancienne loi sur la psychiatrie. Un médecin que je connais a dans sa famille lointaine une femme marocaine vivant en France. Elle avait à l'époque autour de soixante-dix ans, parfaitement insérée et parfaitement saine de corp et d'esprit. On lui annonce un deuil d'un proche, et elle réagit à sa façon, des cris, des larmes, elle s'arache les cheveux... Les voisins appellent la police, et elle se retrouve hospitalisée en psychiatrie. Le temps que sa fille soit au courant, qu'elle réussisse à la faire sortir, à convaincre les médecins, à faire lever le placement d'office, il s'est écoulé un mois. Un mois pendant lequel une femme est hospitalisée alors qu'elle ne le nécessite pas, reçoit un traitement non adapté, et donc pendant lequel elle a beaucoup souffert...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Cher Leopold,
meme quand on prend l'info de " surdimmensionné " au sens très objectif du terme ( comme tu l'as précisé ) et que tu ne pense absolument pas à y sous-entendre le moindre jugement de valeur ?
Et ta charmante histoire me fais songer à celle d'une cousine lointaine, d'origine itlienne, qui depuis sa plus tendre enfance était atteinte d'attaques paniques quand elle se trouvait dans la rue, entourrée de gens . La famille s'inquiétait beaucoup car elle tombait souvent, se faisant parfois très mal . Elle avait aussi de nombreuses douleurs qui revenaient de façon récurrentes et à des endroits très divers . malgrès moultes consultations aucun médecin n'arrivait à savoir de quoi elle souffrait si bien que tout le monde s'inquiétait .Elle a fini par ne plus pouvoir marcher et elle a vécu ainsi pendant près de 30 ans ! maintenant ça va mieux, elle est prise en charge en HP pour une névrose d'hystérie, un Dg a été posé et une prise en charge adaptée est menée ...
Mais j'avoue ne pas avoir ton pareil pour décrire de si délectables anecdotes ( c'est tout un art
)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
meme quand on prend l'info de " surdimmensionné " au sens très objectif du terme ( comme tu l'as précisé ) et que tu ne pense absolument pas à y sous-entendre le moindre jugement de valeur ?
Et ta charmante histoire me fais songer à celle d'une cousine lointaine, d'origine itlienne, qui depuis sa plus tendre enfance était atteinte d'attaques paniques quand elle se trouvait dans la rue, entourrée de gens . La famille s'inquiétait beaucoup car elle tombait souvent, se faisant parfois très mal . Elle avait aussi de nombreuses douleurs qui revenaient de façon récurrentes et à des endroits très divers . malgrès moultes consultations aucun médecin n'arrivait à savoir de quoi elle souffrait si bien que tout le monde s'inquiétait .Elle a fini par ne plus pouvoir marcher et elle a vécu ainsi pendant près de 30 ans ! maintenant ça va mieux, elle est prise en charge en HP pour une névrose d'hystérie, un Dg a été posé et une prise en charge adaptée est menée ...
Mais j'avoue ne pas avoir ton pareil pour décrire de si délectables anecdotes ( c'est tout un art

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Le mot même "surdimensionné" implique une comparaison. Si j'écris "les noirs ont un zizi surdimensionné", c'est que je le compare à celui des non-noirs. Pourquoi ne pas écrire "les non-noirs ont un zizi sous-dimensionné" ?pamplemousse a écrit :meme quand on prend l'info de " surdimmensionné " au sens très objectif du terme ( comme tu l'as précisé ) et que tu ne pense absolument pas à y sous-entendre le moindre jugement de valeur ?
Dire qu'une manifestation de la souffrance est surdimensionnée signifie qu'elle est hors de notre norme. Demandez l'avis de la personne qui se manifeste ainsi, trouvera-t-elle que sa réaction est surdimensionnée ?
Pour ne pas faire de comparaison ayant un arrière-fond de jugement de valeur, je pense qu'il vaut mieux parler d'expression différente de la souffrance (je n'inclue pas l'angoisse comme vous l'avez fait au départ). Cette souffrance n'est pas trop exprimée, elle n'est pas plus exprimée, elle est exprimée différement, ni plus, ni moins, mais différement. Il y a nécessité pour celui qui l'exprime de se faire entendre, de se manifester, généralement vis-à-vis de son entourage, mais on retrouve ces manifestations même sans témoin.
Et pour éviter encore plus l'écueil de la comparaison, on peut ne pas la comparer à nous. Pourquoi ne pas s'intéresser à cette forme d'expression pour ce qu'elle est en elle-même, comment se transmet-elle, où s'apprend-elle (la réponse risque d'être vite trouvée, les comportements s'apprenant par imitation...), quel sens a-t-elle pour celui qui l'exprime, pour l'entourage familial et social...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Je me permet d'argumenter ce que tu viens d'écrire ...Je passe sur la métaphore de départ mais quand tu dis que le terme d'expression surdimensionné entraine le fait que l'on établit une échelle de valeurs de l'expression par rapport à l'echelle que l'on a ( celle qui m'est familière de part ma culture ) c'est en fait, je trouve, un objectif louable car, en tant que future professionnelle je pratique ma démarche de soins de cette manière . Concrètement, j'évalue le degré de douleur du patient ; je mets en place ou non le protocole établit et j'évalue si mon objectif est atteint . Dans un meme temps je tiens compte de la personnalité de mon patient, de sa culture, de ses rites, ... afin d'avoir une approche la plus empathique qui soit : le fait d'exprimer de telle manière sa douleur n'entraine en aucune façon un jugement de valeur de ma part . C'est uniquement une certaine façon que le patient a de s'exprimer, je n'y inclus aucune conotation négative . Alors pour essayer de me réconsilier avec toi : je retire le terme de surdimmensionné pour mettre celui de "dimensionné de façon importante " ( ça enlève le trop qui est problématique effectivement ).Pour ce qui est du reste, en fait c'est exactement ce que j'aborde dans mon premier axe de recherche de TFE ( d'ailleurs à la base j'ai ouvert le sujet pour savoir si des personnes avaient quelques éléments sur le sujet ) .
A que merci quand meme pour tous tes éclairages ( y compris lors de tes métaphores )
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Ce qui peut vous sembler des détails est pour moi très important, et c'est pourquoi je vais (encore) faire une remarque.pamplemousse a écrit :[...] j'évalue le degré de douleur du patient [...]
L'évaluation de la douleur, c'est le patient qui la fait. Il faut se méfier de soi-même dans cette démarche, car le risque est grand d'apporter un facteur de correction à l'évaluation du patient, en fonction de l'habitude que l'on a dans ce type de douleurs... ou de patients. Je me permets d'insister sur ce point, et je dis humblement que je l'ai largement fait avant vous.
Ça enlève le "trop", mais il reste une notion implicite de comparaison. Si c'est "important", c'est "plus que" autre chose. Or pour la douleur, la seule référence, c'est le patient, c'est à lui de nous dire s'il a mal, pas mal, très mal, trop mal, horrrriblement mal...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.pamplemousse a écrit :[...] je retire le terme de surdimmensionné pour mettre celui de "dimensionné de façon importante " ( ça enlève le trop qui est problématique effectivement )
oulala tu te lance dans quelque chose de tres complexe...le syndrome mediteranneen?
ca me fait beaucoup sourire!
si c'est vraiment ca qui ta vraiment questionner dans ta formation,vas y essaye...beau questionnement,jespere que ca va te servir pour construire ton projet professionnel.
ca pourrait etre un beau sujet de Memoire,mais peu adapte au TFE!
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si c'est vraiment ca qui ta vraiment questionner dans ta formation,vas y essaye...beau questionnement,jespere que ca va te servir pour construire ton projet professionnel.
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bonjour,
je trouve ton questionnement très intéressant. et les différents avis sont également très intéressants.
si j'ai bien compris, tu veux essayer de comprendre comment s'exprime la douleur (physique ou morale) dans la culture méditerranéenne ? et comment cette expression de la douleur dans notre culture est interprétée, et quels peuvent en être les conséquences au niveau des soins ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
je trouve ton questionnement très intéressant. et les différents avis sont également très intéressants.
si j'ai bien compris, tu veux essayer de comprendre comment s'exprime la douleur (physique ou morale) dans la culture méditerranéenne ? et comment cette expression de la douleur dans notre culture est interprétée, et quels peuvent en être les conséquences au niveau des soins ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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( vive les vacances ),
Leopold, ta réflexion est tout à fait fondée et juste au sujet de l'évaluation de la douleur( je te fait entièrement confiance pour ça ! ) . En fait toute cette démarche ( et là je pense que je vais faire hurler certains ) pour aboutir au syndrome méditerranéen : des études anthropo. ont parlé de l'existence de ce syndrome et blablabla jusqu'à une réflexion de Nathalie Boucher qui co-écrit avec Anne Véga " les expressions corporelles parfois assez spectaculaires décrites par le syndrome méd. sont le reflet de souffrances multiples (problemes relationnels en situation interculturelle )" ce qui entraine "une angoisse qui peut etre soulagée par la présence des membre de la famille ainsi que les tradipraticiens ." Donc c'est à partir de là que je me pose des questions sur la prise en charge ...
Si la douleur du patient est liée au fait qu'il est angoissé ( du fait meme de l'hospitalisation car ses modèles culturels diffèrent des modèles pratiqués en France ), je me demande si en tant que future professionnelle je ne pourrai pas essayer de sédater cette angoisse et comment ?! C'est tout l'objectif de mon TFE ( enfin je vais tenter le coup ) .
Pour répondre à Rafik, je sais que je ne suis pas la seule qui se soit questionnée sur le sujet et évidemment il y a pleins d'autres sujets qui m'interrogent ... J'ai par exemple longtemps hésité avec un sujet sur la prise en charge des filles en hospitalisation en psy;, milieu fermé, au niveau de la sexualité ( 1 très jeune fille, entrée en 1ère ho, en accès maniaque et elle s'est faite prendre de partout par pleins de patients différents . quand sa crise a été stabilisée elle s'est sentie vraiment très mal pour cela ) . Et s'est assez courant m'a t-on dit .
Mais bon, mon sujet de TFE me tiens particulièrement à coeur.
Profitez bien des vacances pour les EIDE qui n'ont pas besoin de travailler et bon courage à ceux qui sont au boulot ...
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Leopold, ta réflexion est tout à fait fondée et juste au sujet de l'évaluation de la douleur( je te fait entièrement confiance pour ça ! ) . En fait toute cette démarche ( et là je pense que je vais faire hurler certains ) pour aboutir au syndrome méditerranéen : des études anthropo. ont parlé de l'existence de ce syndrome et blablabla jusqu'à une réflexion de Nathalie Boucher qui co-écrit avec Anne Véga " les expressions corporelles parfois assez spectaculaires décrites par le syndrome méd. sont le reflet de souffrances multiples (problemes relationnels en situation interculturelle )" ce qui entraine "une angoisse qui peut etre soulagée par la présence des membre de la famille ainsi que les tradipraticiens ." Donc c'est à partir de là que je me pose des questions sur la prise en charge ...
Si la douleur du patient est liée au fait qu'il est angoissé ( du fait meme de l'hospitalisation car ses modèles culturels diffèrent des modèles pratiqués en France ), je me demande si en tant que future professionnelle je ne pourrai pas essayer de sédater cette angoisse et comment ?! C'est tout l'objectif de mon TFE ( enfin je vais tenter le coup ) .
Pour répondre à Rafik, je sais que je ne suis pas la seule qui se soit questionnée sur le sujet et évidemment il y a pleins d'autres sujets qui m'interrogent ... J'ai par exemple longtemps hésité avec un sujet sur la prise en charge des filles en hospitalisation en psy;, milieu fermé, au niveau de la sexualité ( 1 très jeune fille, entrée en 1ère ho, en accès maniaque et elle s'est faite prendre de partout par pleins de patients différents . quand sa crise a été stabilisée elle s'est sentie vraiment très mal pour cela ) . Et s'est assez courant m'a t-on dit .
Mais bon, mon sujet de TFE me tiens particulièrement à coeur.
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Je ne suis pas anthropologue et je n'ai rien publié sur le sujet, mais dans bien des cas il s'agit de douleur physique qui est parfaitement gérable par les moyens classiques. Et une fois que le patient n'a plus mal, il n'y a plus de syndrome machinchose (je dis "machinchose parce que j'ai entendu n'importe qui qualifier n'importe qui de n'importe quel coin du monde de syndrome méditerranéen ; ou alors c'est que je suis très mauvais en géographie ;-).pamplemousse a écrit :[...] jusqu'à une réflexion de Nathalie Boucher qui co-écrit avec Anne Véga " les expressions corporelles parfois assez spectaculaires décrites par le syndrome méd. sont le reflet de souffrances multiples (problemes relationnels en situation interculturelle )" ce qui entraine "une angoisse qui peut etre soulagée par la présence des membre de la famille ainsi que les tradipraticiens ." Donc c'est à partir de là que je me pose des questions sur la prise en charge ...
Si la douleur du patient est liée au fait qu'il est angoissé ( du fait meme de l'hospitalisation car ses modèles culturels diffèrent des modèles pratiqués en France ), je me demande si en tant que future professionnelle je ne pourrai pas essayer de sédater cette angoisse et comment ?! C'est tout l'objectif de mon TFE
Quant à la souffrance morale (quel que soit le qualificatif plus technique qu'on lui attribue), faut-il absolument (au sens de "est-ce que ça apporte quelque chose au patient") la "sédater" ? Le deuil nécessite-t-il d'être médicalisé ? J'ai l'impression que bien souvent une écoute empathique et bienveillante est mieux adaptée qu'un comprimé de n'importe quel psychotrope. Et bien sûr, ce patient a besoin de sa famille.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Ok avec toi ... mon travail n'est pas fini pour autant mais je te remercie de me donner tes réflexions sur le sujet . Par contre ce qui m'intéresse surtout c'est pourquoi et pour qui parle t-on parfois de syndrome méd. et ce moment où le patient a toujours mal malgrès les antalgiques ( que fait-on ? ) .
je m'exprime mal mais il me semble avoir compris que pour toi l'écoute empathique reste primordiale ainsi que les proches et là encore c'est ce que je pensais quand j'ai écris "sédater" ; vois-tu je ne suis et ne serais jamais médecin et loin de moi l'idée de prescrire un quelconque psychotrope ( meme si je sais qu'il y a parfois des dépassements de fonction, moi je le sens pas ce système ) . Après comme je l'ai déjà dit je verrai bien où il va me mener ce TFE .Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
