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[Fox]

Plus globalement : doit-on aimer faire tous les soins pour être un(e) bon(ne) IDE ?

Nous sommes dans le milieu professionnel: nous n'avons pas à "aimer" ni les soins, ni les collègues...
Nous aimons nos enfants, nos parents, nos amis...
Contentons nous de réaliser des soins avec compétence, de respecter nos collègues, ce sera déjà beaucoup...et ce sont justement les conditions de base pour être une bonne IDE.

"Apprécier" vous conviendrait mieux comme mot ?

[milesker]

Plus globalement : doit-on aimer faire tous les soins pour être un(e) bon(ne) IDE ?

Nous sommes dans le milieu professionnel: nous n'avons pas à "aimer" ni les soins, ni les collègues...
Nous aimons nos enfants, nos parents, nos amis...
Contentons nous de réaliser des soins avec compétence, de respecter nos collègues, ce sera déjà beaucoup...et ce sont justement les conditions de base pour être une bonne IDE.

"Apprécier" vous conviendrait mieux comme mot ?

"Apprécier" est le mot le plus approprié dans cette phrase.

[loulic]

Plus globalement : doit-on aimer faire tous les soins pour être un(e) bon(ne) IDE ?

Nous sommes dans le milieu professionnel: nous n'avons pas à "aimer" ni les soins, ni les collègues...
Nous aimons nos enfants, nos parents, nos amis...
Contentons nous de réaliser des soins avec compétence, de respecter nos collègues, ce sera déjà beaucoup...et ce sont justement les conditions de base pour être une bonne IDE.

Ben euh, ... quand même on a le droit d'aimer son job, d'en retirer un peu de plaisir ? D'avoir la fierté de réussir un beau geste ou de se féliciter de la réussite d'une prise en charge compliquée ? On peut être ému par certaines situation ?

Ou il faut qu'on travaille avec résignation et abnégation ? Dans le noir, en pensant à autre chose.

On a le droit de trouver que certains collègues sont des langues de putes, et d'inviter d'autres à l'apéro chez soi ? Ou il faut être lisse et sans aspérité ?

Moi je suis un être humain, ça ne m'empeche pas d'être un professionnel. Je préfère faire une AG pour une appendouille plutôt que la commande de pharma, est ce que ça grève mon capital compétences ?

[Jo_bis]

"Apprécier" est le mot le plus approprié dans cette phrase.

"Apprécier" vous conviendrait mieux comme mot ?

Oui, au sens "porter une appréciation" : quand on apprécie, on est à même de juger des avantages et des inconvénients avec recul et claivoyance, ce qui est important +++ dans les soins (entre autres).

quand même on a le droit d'aimer son job, d'en retirer un peu de plaisir ? D'avoir la fierté de réussir un beau geste ou de se féliciter de la réussite d'une prise en charge compliquée ? On peut être ému par certaines situation ?

Vous remarquerez que j'ai parlé, a propos "d'aimer", des soins et des collègues. Pour la travail en tant que tel (et ce, quelque soit le travail), "aimer" son travail est important car nous travaillons avec notre sensibilité, nos émotions...
Donc oui, il est fortement conseillé d'éprouver de l'amour pour son travail car cela nous permet de connaitre de grandes satisfactions

Ou il faut qu'on travaille avec résignation et abnégation ? Dans le noir, en pensant à autre chose.

Quelle horreur !!!

On a le droit de trouver que certains collègues sont des langues de putes, et d'inviter d'autres à l'apéro chez soi ? Ou il faut être lisse et sans aspérité ?

Pas besoin d'inviter qui que ce soit chez soi pour faire preuve de caractère. Je suis fermement convaincue que fréquenter les collègues au dehors entraine un "copinage" qui n'est jamais bien bon dans un service de soins. On finit par confondre "collègue" et "ami" : le jour où tout va bien, c'est "à peu près" gérable mais le jour où tout va mal, cela devient l'enfer pour les autres dans l'équipe.

[loulic]

Pas besoin d'inviter qui que ce soit chez soi pour faire preuve de caractère. Je suis fermement convaincue que fréquenter les collègues au dehors entraine un "copinage" qui n'est jamais bien bon dans un service de soins. On finit par confondre "collègue" et "ami" : le jour où tout va bien, c'est "à peu près" gérable mais le jour où tout va mal, cela devient l'enfer pour les autres dans l'équipe.

Et moi je n'invite pas les gens chez moi pour faire preuve de caractère mais parce que je les aime bien, ou que je les trouve intéressants, ou pour d'autres raisons encore.

Alors oui, des fois ça complique les relations de boulots, c'est un risque à prendre. Mais le boulot n'est pas ma vie entière, et je prefere prendre le risque.
Que vous soyez convaincu que l'amitié entre collègues de boulot complique votre travail de gestionnaire est une chose. Mais moi j'aime bien mettre de l'humain dans mon boulot.

C'est récurent d'entendre les cadres (de tout horizon, pas seulement hospitalier) se plaindre du copinage. Quand on gratte un peu, on se rend compte que d'une part les conseilleurs ne sont pas les payeurs, et que d'autre part une équipe soudée est parfois un abime de complexité pour un cadre qui n'arrive pas à s'affirmer.

[Jo_bis]

Et moi je n'invite pas les gens chez moi pour faire preuve de caractère mais parce que je les aime bien, ou que je les trouve intéressants, ou pour d'autres raisons encore.

On peut "apprécier" (non pas aimer) un collègue sans pour autant l'inviter chez soi, comme si cela était un privilège ou une récompense.
Se montrer respectueux, droit, correct envers lui est la meilleure façon, à mon sens, de le reconnaitre en tant que professionnel et Etre Humain.

C'est vous qui dites :

On a le droit de trouver que certains collègues sont des langues de putes, et d'inviter d'autres à l'apéro chez soi ? Ou il faut être lisse et sans aspérité ?

Vous mettez en relation "inviter les collègues à l'apéro" et "être lisse et sans aspérité" (par opposition : faire preuve de caractère).

Que vous soyez convaincu que l'amitié entre collègues de boulot complique votre travail de gestionnaire est une chose. Mais moi j'aime bien mettre de l'humain dans mon boulot.

Mettre de l'humanité dans le travail est la base, vu que nous travaillons entre être humains et pour des êtres humains.
Ne pas confondre "humanité" avec amitié ou amour, cela n'a rien à voir.
Ici, ce n'est pas le gestionnaire (bien grand mot) qui parle mais l'ex-AS et ex-IDE.

Comme apparemment la moitié des français, j 'ai rencontré la mienne (de moitié) au boulot, aurais je dû m'abstiendre pour faire plaisir à une vision toute sacerdotale du boulot ?

Pas sacerdotale mais "simple", "logique" et "cohérente".
Des conjoints, il y en a beaucoup dans la profession.

Quand on gratte un peu, on se rend compte que d'une part les conseilleurs ne sont pas les payeurs, et que d'autre part une équipe soudée est parfois un abime de complexité pour un cadre qui n'arrive pas à s'affirmer.

Vous avez mal "gratté" (ou pas au bon endroit), à mon avis.
Puisque vous parlez des cadres (bien que je n'ait pas répondu en tant que cadre), il me semble que IDE et AS se plaignent souvent de "copinage" entre cadre et certains membre des équipes... On permet à certains ce qu'on refuse à d'autres ?
Perso, je n'ai jamais copiné ni comme IDE, ni comme cadre...

Conseiller qui ? nous ne sommes pas psychologues ni conseillers matrimoniaux.
Payer quoi ? la rançon de l'amitié trahie ? Voire de l'amour trahi ? Non merci...

Equipe "soudée" (sous entendu : contre qqn) : La soudure ne tient que si elle est solide. L'amitié n'est pas le bon moyen de "souder" car l'affect entre en jeu, et à partir du moment où on est dans l'affect, on perd toute "logique" envers les "non- amis". En somme, on prend parti "pour" sa copine (ou son conjoint) même si celui (ou celle)-ci nuit à l'équipe.
Les meilleures équipe que j'ai connues en tant qu'AS ou IDE étaient les équipes ou justement tout le monde était "clair" sur son rôle et ne débordait pas vers "l'affection" envers les collègues.

C'est récurent d'entendre les cadres (de tout horizon, pas seulement hospitalier) se plaindre du copinage.

Ben oui, c'est peut être aussi parce que c'est à ses "abrutis" de cadres que revient le privilège de régler les comptes entre ex-copines qui "ne peuvent plus se blairer"...ou ex-conjoints qui en sont réduits à se battre dans votre bureau...
Je pourrais vous en raconter "des louches"...

Vous voulez la place ? Prenez-là !

[loulic]

On peut "apprécier" (non pas aimer) un collègue sans pour autant l'inviter chez soi, comme si cela était un privilège ou une récompense.
Se montrer respectueux, droit, correct envers lui est la meilleure façon, à mon sens, de le reconnaitre en tant que professionnel et Etre Humain.

(on s'éloigne du sujet, mais bon)

Je n'invite pas un collègue chez moi pour lui montrer que je l'apprécie ou que je lui témoigne du respect, mais parce que j'ai envie de taper le carton ou de boire une tasse avec lui (ou elle). Pas en collègues, mais en ami.

Le but n'est pas de montrer à un compagnon de travail que je le respecte en tant qu'humain ou professionnel, le but c'est de discuter, mater un film, ... avec quelqu'un avec qui on a des affinités.

Equipe "soudée" (sous entendu : contre qqn)

Non, c'est vous qui l'interprétez ainsi, moi je parle d'une équipe soudée autour de valeur, de projet, ... pas forcément autour de liens amicaux d'ailleurs.

Vous voulez la place ? Prenez-là !

Non merci, je reconnais que votre boulot n'est pas simple, et je n'en veux pas, surtout au vu des conditions dans lesquelles on vous fait bosser et ce qu'on vous demande en terme d'objectif.

Mais je ne vais pas vous offrir une médaille non plus. Je ne suis pas d'accord avec votre vision des choses et du monde du travail, vision que je trouve surannée. Vous pensez que le copinage c'est mal, moi je trouve que c'est dommage de passer à côté d'une amitié pour se preserver du risque hypothétique d'une rupture de cette amitié.

Avec le turn over dans les services, et la durée de vie professionnelle d'une infirmière, il y a d'ailleurs des chances que l'amitié dure plus longtemps que la relation de travail.

Le fait que je sois un homme interfère peut être d'ailleurs entre ma vision de l'amitié entre collègues et la votre (je ne parle pas d'amitié virile entre collègues gardiens de vaches dans la montagne non plus).

[Jo_bis]

Mais je ne vais pas vous offrir une médaille non plus. Je ne suis pas d'accord avec votre vision des choses et du monde du travail, vision que je trouve surannée. Vous pensez que le copinage c'est mal, moi je trouve que c'est dommage de passer à côté d'une amitié pour se preserver du risque hypothétique d'une rupture de cette amitié.

Rassurez-vous, il y a bien longtemps que je n'attend plus de médailles (si j'en ai jamais attendu un jour...)
Surannée ? Je ne pense pas car j'ai croisé bcp de collègues qui avaient la même, et j'en croise encore (collègues au sens large).
Le copinage n'a pas à être "bien " ou "mal", il n'a pas sa place dans une équipe, c'est tout.

Avec le turn over dans les services, et la durée de vie professionnelle d'une infirmière, il y a d'ailleurs des chances que l'amitié dure plus longtemps que la relation de travail.

Je suis d'accord. Je me suis fait des amis très proches...une fois quitté le service dans lequel je travaillais avec eux.

Le fait que je sois un homme interfère peut être d'ailleurs entre ma vision de l'amitié entre collègues et la votre

Je le pense aussi. Quand j'étais IDE en psychiatrie, nous étions que 2 femmes pour 20 hommes, il est clair que l'ambiance de travail en général n'étais pas du tout la même. Il y avait beaucoup moins de prises de tête qu'entre femmes, et du coup des relations plus saines.

[elhombredelamancha]

Le copinage n'a pas à être "bien " ou "mal", il n'a pas sa place dans une équipe, c'est tout.

il faut vraiment etre cadre pour sortir ce genre de truc...on dirait de surcroit que vous croyez vraiment qu en bannissant les amities de boulot vous bannirez de meme les inimities...alors c est bien gentil la lecon de management d equipe , dommage que le reel soit un brin plus complexe .

[kiki37]

Moi qui croyais trouver ici un débat intéressant sur les soins de nursing...

[Indis]

C'est le cas, si on excepte ces petites bagarres gentillettes !

[milesker]

Moi qui croyais trouver ici un débat intéressant sur les soins de nursing...

oui revenons sur le débat : soins de nursing....
Etes vous au point sur la technique de la toilette? Toilette au lit, dans la douche,le matériel utilisé, l'économie du matériel? etc.....

[rubis226]

Moi qui croyais trouver ici un débat intéressant sur les soins de nursing...

oui revenons sur le débat : soins de nursing....
Etes vous au point sur la technique de la toilette? Toilette au lit, dans la douche,le matériel utilisé, l'économie du matériel? etc.....

Une élève 3ème année dans le service voisin du mien utilise 3 paires de gants latex rien que pour une douche
edit : je précise quand même que Mr X a l'état cutané correct pas de bobo pas de mycoses rien et est semi autonome et peut aider à sa toilette je vous laisse imaginer le nombre de paires de gants si Mr X était non autonome ou avait des mycoses

[milesker]

Moi qui croyais trouver ici un débat intéressant sur les soins de nursing...

oui revenons sur le débat : soins de nursing....
Etes vous au point sur la technique de la toilette? Toilette au lit, dans la douche,le matériel utilisé, l'économie du matériel? etc.....

Une élève 3ème année dans le service voisin du mien utilise 3 paires de gants latex rien que pour une douche
edit : je précise quand même que Mr X a l'état cutané correct pas de bobo pas de mycoses rien et est semi autonome et peut aider à sa toilette je vous laisse imaginer le nombre de paires de gants si Mr X était non autonome ou avait des mycoses

à moi la peur..... et bonjour les commandes de gants latex... mais pour une 3eme année qui passe son DE cela peut être pénalisant....

[loulic]

Le copinage n'a pas à être "bien " ou "mal", il n'a pas sa place dans une équipe, c'est tout.

Au nom de quoi ? Parce que vous avez décidé que c'est mal ? Parce que tel est votre bon vouloir ?