collègue alcoolique
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collègue alcoolique
Bonjour,
J'ai vu qu'il y avait deja pas de discussions sur le sujet, mais là je suis un peu perdue avec mon histoire et cette collègue...
Voila je travaille ds un Hde J psychiatrique (en tant IDE) avec pas mal de patients alcooliques, sauf que voila une de mes collègues (ancienne) est elle meme alcoolique. Tout le monde le sait, ca se voit, se sent et elle est protégée par la hierarchie car elle est à 2 ans de la retraite et a eu une relation avec l'ancien médecin chef. Plusieurs de mes collègues se sont plaints car son comportment n'est plus professionnel, mais rien... Alors on fait avec... Jusqu'a il y 1O jours je l'ai croisée hors du boulot entrain de piccoler avec une patiente alcoolique, elle m'a vu aussi. Je ne suis pas aller lui en parler car elle est tellement ds le deni que je sais que ca ne donnera rien (ou alors qu'elle me mène la vie dure), je n'en ai pas parlé a mes supérieurs puisqu'ils nieront, sauf que la elle et cette patiente ont une relation hors des limites de la relation soignant soigné, que je suis référente de cette patiente et que je vois qu'elles sont attirées comme 2 aimants.... Ne rien faire n'est pas professionnel mais je culpabilise de dénoncer tout en sachant que cela risque de se retourner contre moi ( la directrice la protège!)
Enfin mes collègues me soutiennent mais y aller en groupe se termine toujours par: "on est les méchant infirmiers qui persécutent une collègue fragile!"
Qqun a t'il deja vécu ce genre de situation?
Merci,
Travis
J'ai vu qu'il y avait deja pas de discussions sur le sujet, mais là je suis un peu perdue avec mon histoire et cette collègue...
Voila je travaille ds un Hde J psychiatrique (en tant IDE) avec pas mal de patients alcooliques, sauf que voila une de mes collègues (ancienne) est elle meme alcoolique. Tout le monde le sait, ca se voit, se sent et elle est protégée par la hierarchie car elle est à 2 ans de la retraite et a eu une relation avec l'ancien médecin chef. Plusieurs de mes collègues se sont plaints car son comportment n'est plus professionnel, mais rien... Alors on fait avec... Jusqu'a il y 1O jours je l'ai croisée hors du boulot entrain de piccoler avec une patiente alcoolique, elle m'a vu aussi. Je ne suis pas aller lui en parler car elle est tellement ds le deni que je sais que ca ne donnera rien (ou alors qu'elle me mène la vie dure), je n'en ai pas parlé a mes supérieurs puisqu'ils nieront, sauf que la elle et cette patiente ont une relation hors des limites de la relation soignant soigné, que je suis référente de cette patiente et que je vois qu'elles sont attirées comme 2 aimants.... Ne rien faire n'est pas professionnel mais je culpabilise de dénoncer tout en sachant que cela risque de se retourner contre moi ( la directrice la protège!)
Enfin mes collègues me soutiennent mais y aller en groupe se termine toujours par: "on est les méchant infirmiers qui persécutent une collègue fragile!"
Qqun a t'il deja vécu ce genre de situation?
Merci,
Travis
Re: collègue alcoolique
salut, c'est difficile de te répondre puisque les portes semblent toutes fermées
. Je n'ai pas (à ma connaissance) de collègues alcooliques mais j'ai connu des cas où le phénomène transferentiel rendait un collègue dangereux pour lui, le patient et l'équipe. Je dirais que, comme tu es la référente de cette patiente, rien ne t'empêche de travailler ton rôle de référente et de noter tes observations par rapport à cette patiente. Si elle part en vrille, c'est de ta responsabilité de le signaler et de chercher avec l'équipe les raisons. Le rôle de l'infirmière viendra un jour ou l'autre sur la place publique. La mettre face à son addiction, tu l'as dit, ne servira qu'à te discréditer si tu le fais seule, dans le cadre du travail et du bien-être des patients, ça peut être différent. bon courage
.


je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...
Re: collègue alcoolique
Merci Dan de ta réponse!
Oui la on est tout à fait ds le phénomème transfert-contre tranfert mais malsain!
Pour l'instant je tiens bon qd à mon role de référente pour la patiente, en limitant les ateliers ou se trouve la fameuse collègue, toujours en accord avec le médecin référent et le reste de l'equipe! Mais une fois les Staff terminés et la patiente et l'ide se plaignent, et c'est une ambiance de folie mais ds l'équipe!!!!
Ca c'est dur, qd l'equipe a des failles les patients les trouvent....
Mais je sais qu'il va falloir que j'en reparle au moins à ma cadre et au niveau médecin chef, mais pas seule!!!
Encore merci,
TRavis
Oui la on est tout à fait ds le phénomème transfert-contre tranfert mais malsain!
Pour l'instant je tiens bon qd à mon role de référente pour la patiente, en limitant les ateliers ou se trouve la fameuse collègue, toujours en accord avec le médecin référent et le reste de l'equipe! Mais une fois les Staff terminés et la patiente et l'ide se plaignent, et c'est une ambiance de folie mais ds l'équipe!!!!
Ca c'est dur, qd l'equipe a des failles les patients les trouvent....
Mais je sais qu'il va falloir que j'en reparle au moins à ma cadre et au niveau médecin chef, mais pas seule!!!
Encore merci,
TRavis
Re: collègue alcoolique
Salut,
Sujet pertinent mais complexe au possible, et pas parce qu'il s'agit d'alcool avec des patients alcooliques. La complexité est dans tout le système qui est construit tout autour de cette problématique: ça a du prendre des années) et maintenant tout le monde est coincé. Je dis TOUT le monde.
SI vraiment tu as essayé toutes les possibilités, même celle qui peuvent vous mettre un peu en défaut (pour se protéger on peut faire des réunions dactylographiées et validées par cadres et syndicat par exemple). Ne rien faire à l'affect, c'est d'ailleurs comme ça en grande partie que tout ça s'est construit!
Donc en dernier recours, va demander à la médecine du travail, sans citer la personne. Fais les choses avec d'autres collègues, jamais seulEs. Demande-leur que faire, comment intervenir. Demande aussi aux instances administratives hors établissement, demande aux syndicats, par forcément ceux de ton hôpital, etc.
Tu ne peux en effet pas laisser faire!
Par contre parles-en un maximum pour ne pas garder de rancœurs, d'interprétations à l'égard de ta collègue. Encore une fois, l'affect ne doit pas avoir sa place dans la résolution de ce problème.
Courage, dis-nous un peu comment ça avance, ça peut servir à beaucoup.
Sujet pertinent mais complexe au possible, et pas parce qu'il s'agit d'alcool avec des patients alcooliques. La complexité est dans tout le système qui est construit tout autour de cette problématique: ça a du prendre des années) et maintenant tout le monde est coincé. Je dis TOUT le monde.
SI vraiment tu as essayé toutes les possibilités, même celle qui peuvent vous mettre un peu en défaut (pour se protéger on peut faire des réunions dactylographiées et validées par cadres et syndicat par exemple). Ne rien faire à l'affect, c'est d'ailleurs comme ça en grande partie que tout ça s'est construit!
Donc en dernier recours, va demander à la médecine du travail, sans citer la personne. Fais les choses avec d'autres collègues, jamais seulEs. Demande-leur que faire, comment intervenir. Demande aussi aux instances administratives hors établissement, demande aux syndicats, par forcément ceux de ton hôpital, etc.
Tu ne peux en effet pas laisser faire!
Par contre parles-en un maximum pour ne pas garder de rancœurs, d'interprétations à l'égard de ta collègue. Encore une fois, l'affect ne doit pas avoir sa place dans la résolution de ce problème.
Courage, dis-nous un peu comment ça avance, ça peut servir à beaucoup.
...ce qui fait l'injustice n'est pas la loi injuste
mais l'obéissance à cette même loi....
mais l'obéissance à cette même loi....
Re: collègue alcoolique
Merci Vizir de ta reponse!
Le pb est que tout le monde est au courant de son alcolisme, cette collègue a longtemps été arretée pour cela mais tout le monde ferme les yeux, la directrice et le medecin chef aussi....
Nous sommes tous allés à tour de role voir la cadre, qui la dit fragile et la surveille, mais rien ne change. Tout le monde attend sa retraite.... C'est lamentable! Le pb est que qd on dit qqchose on passe pour l'horrible équipe qui s'unit contre une seule personne....
Franchement si je tentais une action contre elle, c'est sur moi que cela retomberait, une collègue en a payé les frais, et moi je veux garder mon job pour l'instant! Elle est protégée pour des raisons personnelles (lien avec un médecin), et rien ne bougera!
Bon mon post est bien pessimiste, mais la dite collègue est en vacances depuis 3 semaines et on souffle un peu, je risque d'etre un peu plus active a son retour!
Bon we!
Le pb est que tout le monde est au courant de son alcolisme, cette collègue a longtemps été arretée pour cela mais tout le monde ferme les yeux, la directrice et le medecin chef aussi....
Nous sommes tous allés à tour de role voir la cadre, qui la dit fragile et la surveille, mais rien ne change. Tout le monde attend sa retraite.... C'est lamentable! Le pb est que qd on dit qqchose on passe pour l'horrible équipe qui s'unit contre une seule personne....

Franchement si je tentais une action contre elle, c'est sur moi que cela retomberait, une collègue en a payé les frais, et moi je veux garder mon job pour l'instant! Elle est protégée pour des raisons personnelles (lien avec un médecin), et rien ne bougera!
Bon mon post est bien pessimiste, mais la dite collègue est en vacances depuis 3 semaines et on souffle un peu, je risque d'etre un peu plus active a son retour!
Bon we!
Re: collègue alcoolique
Il aime les Pessac-Léognan et les Pauillac ?
Re: collègue alcoolique
ben dis donc je croyais que dans mon service c'était dur, mais le tiens vaut bien une palme.
On a le même problème de collègues fragiles mais on en a 2. On passe aussi pour le méchants qui dénoncent des personnes fragiles qui se mettent en position de victime, c'est insupportable! tout ce qu'on dis est vécu comme persécutant, méchant... mais les personnes ne comprennent pas pourquoi elles sont mises a l'écart. Elles demandent de la communication et de la concertation sans jamais entendre ce qu'on leur dis. Je te comprends c'est super dur!
Mais qu'en plus ta collègue travaillant en alcoologie boive avec des patients, là ça dépasse les bornes! Tu me diras avec ce genre de personne, au bout d'un temps, on ne s'étonnes plus de rien!
Petit a petit a force de changement de personnel ça s'arrange pour l'équipe, moins pour les personnes se mettant en position de victime... mais je crois que ça a été l'erreur en partie chez nous de les considérées comme victime, de laisser l'affect rentrer la dedans...
Bon courage a toi
On a le même problème de collègues fragiles mais on en a 2. On passe aussi pour le méchants qui dénoncent des personnes fragiles qui se mettent en position de victime, c'est insupportable! tout ce qu'on dis est vécu comme persécutant, méchant... mais les personnes ne comprennent pas pourquoi elles sont mises a l'écart. Elles demandent de la communication et de la concertation sans jamais entendre ce qu'on leur dis. Je te comprends c'est super dur!
Mais qu'en plus ta collègue travaillant en alcoologie boive avec des patients, là ça dépasse les bornes! Tu me diras avec ce genre de personne, au bout d'un temps, on ne s'étonnes plus de rien!
Petit a petit a force de changement de personnel ça s'arrange pour l'équipe, moins pour les personnes se mettant en position de victime... mais je crois que ça a été l'erreur en partie chez nous de les considérées comme victime, de laisser l'affect rentrer la dedans...
Bon courage a toi
ide en psy depuis 5 ans!
Re: collègue alcoolique
Bonsoir,
D'un point de vue légalo-légal, il est possible d'alerter la médecine du travail. Désolée mais c'est quand même leur responsabilité. Une collègue alcoolique met non seulement en danger la patiente alcoolique, mais aussi tous les autres patients : comment l'hôpital fait le jour où la collègue alcoolique donne une surdose de lithium chez un patient et le patient en meurt ?
Tu peux également rappeler à ton équipe et au médecin chef que le jour où un patient décède parce que la collègue alcoolique aura donné une surdose de lithium à un patient, c'est non seulement la collègue alcoolique, mais aussi le médecin chef, la cadre, le directeur de l'hosto.... bref, tout le monde qui est dans la panade.
N'hésite pas à envoyer au médecin chef une lettre recommandée avec accusé de réception, avec copie à la cadre et au directeur de l'hôpital. Ainsi, même si tu te fais virer de l'hosto, tu te couvres en cas d'incident.
Et la lettre recommandée avec accusé de réception calme très souvent les esprits, car ils comprennent que tu as les moyens légaux d'agir.
Attention, lettre recommandée avec accusé de réception pour chaque protagoniste, pas de lettre simple. Sinon, tu n'as aucun moyen de prouver légalement que tu as signalé le problème.
La discussion n'a eu aucun effet, alors tu la coupes, tu l'évites à tout prix et tu fais tout passer par écrit : comme dit le proverbe, les paroles s'envolent, les écrits restent. Donc coupe la discussion avec eux, et fais passer tous tes messages par écrit, en RAR. Pas de mail, pas de courrier simple.
C'est le seul moyen légal que tu as de prouver que tu as signalé le problème : si légalement, tu prouves que tu as signalé le problème mais que ni le chef de service, ni la cadre, ni le directeur n'a pris ses responsabilités, ce sera à eux de s'expliquer avec les autorités. Toi, tu auras ta conscience tranquille.
En discutant, tu te fais discréditer parce que pour eux, "c'est des paroles en l'air". Crois-moi, ils seront beaucoup plus frileux de te discréditer par écrit que de te discréditer à l'oral.
Par contre, dans tes courriers, reste factuelle, et uniquement factuelle : par quels moyens tu as remarqué que la collègue est alcoolique, quels actes mettant en danger les patients la collègue a commis sous l'emprise de l'alcool etc.... Aucun jugement de valeur, du fait et rien que du fait.
Non seulement c'est le seul moyen d'être crédible, mais en plus, c'est le seul moyen de les faire bouger.
En parallèle, un petit signalement à l'ARS, là aussi par lettre recommandée avec accusé de réception, te permettra non seulement de couper court aux rumeurs, mais en plus, la responsabilité de ta hiérarchie sera plus facile à démontrer.
Et n'aie crainte de te faire discréditer en agissant ainsi, bien au contraire.
Je vais être dure mais en discutant, tu te montres beaucoup trop conciliante. Du coup, ta hiérarchie se croit permise de te marcher sur les pieds parce que justement tu es trop conciliante avec eux.
Mets des limites. Ils ne veulent pas entendre ton langage humaniste ? Tu passes au langage légal, car là, crois-moi, ils comprendront que sinon, ça retombera sur leur pomme.
Tu n'as pas le choix que d'en arriver là : si après discussion, personne ne veut prendre ses responsabilités, il faut absolument passer à la vitesse supérieure.
Il en va de tes patients et de leurs proches.
Si tu te fais évincer, tu trouveras toujours un autre travail.
Maintenant, si tu penses d'abord à ta carrière avant de penser à tes patients, nul ne peut te l'empêcher, mais dans ce cas, tu rentres dans le jeu de ta hiérarchie.
Donc n'hésite pas à prendre les mesures légales adéquates, et tant pis pour la pomme de ta hiérarchie. Tes patients d'abord, toi ensuite, ta hiérarchie en dernier, voilà le credo du soignant qui aime vraiment son métier.
D'un point de vue légalo-légal, il est possible d'alerter la médecine du travail. Désolée mais c'est quand même leur responsabilité. Une collègue alcoolique met non seulement en danger la patiente alcoolique, mais aussi tous les autres patients : comment l'hôpital fait le jour où la collègue alcoolique donne une surdose de lithium chez un patient et le patient en meurt ?
Tu peux également rappeler à ton équipe et au médecin chef que le jour où un patient décède parce que la collègue alcoolique aura donné une surdose de lithium à un patient, c'est non seulement la collègue alcoolique, mais aussi le médecin chef, la cadre, le directeur de l'hosto.... bref, tout le monde qui est dans la panade.
N'hésite pas à envoyer au médecin chef une lettre recommandée avec accusé de réception, avec copie à la cadre et au directeur de l'hôpital. Ainsi, même si tu te fais virer de l'hosto, tu te couvres en cas d'incident.
Et la lettre recommandée avec accusé de réception calme très souvent les esprits, car ils comprennent que tu as les moyens légaux d'agir.
Attention, lettre recommandée avec accusé de réception pour chaque protagoniste, pas de lettre simple. Sinon, tu n'as aucun moyen de prouver légalement que tu as signalé le problème.
La discussion n'a eu aucun effet, alors tu la coupes, tu l'évites à tout prix et tu fais tout passer par écrit : comme dit le proverbe, les paroles s'envolent, les écrits restent. Donc coupe la discussion avec eux, et fais passer tous tes messages par écrit, en RAR. Pas de mail, pas de courrier simple.
C'est le seul moyen légal que tu as de prouver que tu as signalé le problème : si légalement, tu prouves que tu as signalé le problème mais que ni le chef de service, ni la cadre, ni le directeur n'a pris ses responsabilités, ce sera à eux de s'expliquer avec les autorités. Toi, tu auras ta conscience tranquille.
En discutant, tu te fais discréditer parce que pour eux, "c'est des paroles en l'air". Crois-moi, ils seront beaucoup plus frileux de te discréditer par écrit que de te discréditer à l'oral.
Par contre, dans tes courriers, reste factuelle, et uniquement factuelle : par quels moyens tu as remarqué que la collègue est alcoolique, quels actes mettant en danger les patients la collègue a commis sous l'emprise de l'alcool etc.... Aucun jugement de valeur, du fait et rien que du fait.
Non seulement c'est le seul moyen d'être crédible, mais en plus, c'est le seul moyen de les faire bouger.
En parallèle, un petit signalement à l'ARS, là aussi par lettre recommandée avec accusé de réception, te permettra non seulement de couper court aux rumeurs, mais en plus, la responsabilité de ta hiérarchie sera plus facile à démontrer.
Et n'aie crainte de te faire discréditer en agissant ainsi, bien au contraire.
Je vais être dure mais en discutant, tu te montres beaucoup trop conciliante. Du coup, ta hiérarchie se croit permise de te marcher sur les pieds parce que justement tu es trop conciliante avec eux.
Mets des limites. Ils ne veulent pas entendre ton langage humaniste ? Tu passes au langage légal, car là, crois-moi, ils comprendront que sinon, ça retombera sur leur pomme.
Tu n'as pas le choix que d'en arriver là : si après discussion, personne ne veut prendre ses responsabilités, il faut absolument passer à la vitesse supérieure.
Il en va de tes patients et de leurs proches.
Si tu te fais évincer, tu trouveras toujours un autre travail.
Maintenant, si tu penses d'abord à ta carrière avant de penser à tes patients, nul ne peut te l'empêcher, mais dans ce cas, tu rentres dans le jeu de ta hiérarchie.
Donc n'hésite pas à prendre les mesures légales adéquates, et tant pis pour la pomme de ta hiérarchie. Tes patients d'abord, toi ensuite, ta hiérarchie en dernier, voilà le credo du soignant qui aime vraiment son métier.
Giulia
Re: collègue alcoolique
Une "lettre du corbeau" aussi ça marche bien.
"Nous savons que...." postée dans le service, chez la collègue, à la direction et un peu partout (dans le journal aussi).
Prévenir ses enfants peut également être nécessaire pour qu'elle ne s'en approche plus (d'autant plus si elle a des petits enfants).
Pensez également à vous protégez en portant des gants, masque de type FFP2 et une surblouse.
"Nous savons que...." postée dans le service, chez la collègue, à la direction et un peu partout (dans le journal aussi).
Prévenir ses enfants peut également être nécessaire pour qu'elle ne s'en approche plus (d'autant plus si elle a des petits enfants).
Pensez également à vous protégez en portant des gants, masque de type FFP2 et une surblouse.
Guide du petit délateur !!!
Lettre de dénonciation RAR
- Médecin chef
- Cadre
- Directeur hôpital
- ARS

Tu as écris sur le coup de l'émotion, c'est sûr !!! Pose toi, souffle et tu devrais trouver d'autres interlocuteurs à ta hauteur...
D'autant que la nuit porte conseil !!!
Reviens nous très vite...
- Médecin chef
- Cadre
- Directeur hôpital
- ARS

Tu as écris sur le coup de l'émotion, c'est sûr !!! Pose toi, souffle et tu devrais trouver d'autres interlocuteurs à ta hauteur...
D'autant que la nuit porte conseil !!!
Reviens nous très vite...
Re: Guide du petit délateur !!!
Tu as oublié l'ordre infirmier pour la radiation et l'interdiction d'exercer dans tous les secteurs (le "tous" est très important),mais il faut se dépêcher, hein. Il y en a qui n'attendent que ça pour libérer leurs pulsions sadiques !!moutarde a écrit :Lettre de dénonciation RAR
- Médecin chef
- Cadre
- Directeur hôpital
- ARS
Tu as écris sur le coup de l'émotion, c'est sûr !!! Pose toi, souffle et tu devrais trouver d'autres interlocuteurs à ta hauteur...
D'autant que la nuit porte conseil !!!
Reviens nous très vite...
Re: collègue alcoolique
Ce n'est pas écrit sous le coup de l'émotion, ne vous en déplaise.
Mais quand la discussion orale ne mène à rien puisqu'au final, personne ne veut prendre ses responsabilités, la seule solution est de passer au tout à l'écrit.
Je ne sais pas si vous avez remarqué (apparemment non) mais dans ce genre de situation où chacun se renvoie la balle, mettre les choses par écrit, en RAR, calme le jeu. J'ai remarqué que ceux qui se défaussent face à leurs responsabilités quand on discute deviennent soudainement plus enclins à les prendre quand les choses sont écrites noir sur blanc en RAR : le RAR fait comprendre à ceux qui ne sont pas enclins de prendre leurs responsabilités que vous avez les moyens légaux d'agir s'ils ne prennent pas leurs responsabilités.
La discussion, pour eux, c'est des paroles en l'air. C'est malheureusement triste.
J'en ai fait plusieurs fois l'expérience avec les administrations en tout genre, dont la Sécu (qui, pour ne pas prendre leurs responsabilités, sont champions toutes catégories, peu avant la préfecture de mon département).
Parce que désolée, mais une collègue alcoolique peut parfaitement donner une surdose de lithium, qui est mortelle.
Et dans ce cas, c'est tout le service + le directeur de l'hosto qui est dans la panade, dont vous.
Donc désolée, mais ne pas signaler ce genre de chose met en jeu votre responsabilité face à vos patients.
Maintenant, si vous préférez mettre en danger vos patients parce que vous détestez les RAR, c'est votre droit.
Mais quand on veut sauvegarder sa carrière au mépris de ses patients, il est normal de devoir en assumer les conséquences qui en découlent.
Si vous pouvez vous regarder dans une glace après cela, tant mieux pour vous.
Moi, je ne peux pas me regarder dans une glace quand je ne dénonce pas ce genre de chose, tout simplement car il en va de la vie des autres patients. Et quand l'équipe ne veut pas prendre ses responsabilités, je le fais par écrit, là aussi car il en va de la vie des autres patients et car après, je ne peux pas me regarder dans une glace (après tout, j'ai dénoncé les méfaits de mon ancien psychiatre à sa chef. C'était une histoire sordide, et j'ai fait face à de sacrées difficultés avec l'hôpital. Je n'ai pas lâché le morceau malgré ce que j'ai pu entendre sur mon compte. Depuis, ça se passe très bien, non seulement avec ma psy, mais aussi avec le reste de l'équipe. Néanmoins, l'essentiel est que je peux me regarder dans une glace et que j'ai pu éviter à d'autres patients les mêmes déboires).
Mais quand la discussion orale ne mène à rien puisqu'au final, personne ne veut prendre ses responsabilités, la seule solution est de passer au tout à l'écrit.
Je ne sais pas si vous avez remarqué (apparemment non) mais dans ce genre de situation où chacun se renvoie la balle, mettre les choses par écrit, en RAR, calme le jeu. J'ai remarqué que ceux qui se défaussent face à leurs responsabilités quand on discute deviennent soudainement plus enclins à les prendre quand les choses sont écrites noir sur blanc en RAR : le RAR fait comprendre à ceux qui ne sont pas enclins de prendre leurs responsabilités que vous avez les moyens légaux d'agir s'ils ne prennent pas leurs responsabilités.
La discussion, pour eux, c'est des paroles en l'air. C'est malheureusement triste.
J'en ai fait plusieurs fois l'expérience avec les administrations en tout genre, dont la Sécu (qui, pour ne pas prendre leurs responsabilités, sont champions toutes catégories, peu avant la préfecture de mon département).
Parce que désolée, mais une collègue alcoolique peut parfaitement donner une surdose de lithium, qui est mortelle.
Et dans ce cas, c'est tout le service + le directeur de l'hosto qui est dans la panade, dont vous.
Donc désolée, mais ne pas signaler ce genre de chose met en jeu votre responsabilité face à vos patients.
Maintenant, si vous préférez mettre en danger vos patients parce que vous détestez les RAR, c'est votre droit.
Mais quand on veut sauvegarder sa carrière au mépris de ses patients, il est normal de devoir en assumer les conséquences qui en découlent.
Si vous pouvez vous regarder dans une glace après cela, tant mieux pour vous.
Moi, je ne peux pas me regarder dans une glace quand je ne dénonce pas ce genre de chose, tout simplement car il en va de la vie des autres patients. Et quand l'équipe ne veut pas prendre ses responsabilités, je le fais par écrit, là aussi car il en va de la vie des autres patients et car après, je ne peux pas me regarder dans une glace (après tout, j'ai dénoncé les méfaits de mon ancien psychiatre à sa chef. C'était une histoire sordide, et j'ai fait face à de sacrées difficultés avec l'hôpital. Je n'ai pas lâché le morceau malgré ce que j'ai pu entendre sur mon compte. Depuis, ça se passe très bien, non seulement avec ma psy, mais aussi avec le reste de l'équipe. Néanmoins, l'essentiel est que je peux me regarder dans une glace et que j'ai pu éviter à d'autres patients les mêmes déboires).
Dernière modification par Giulia_C le 21 mai 2011 09:03, modifié 1 fois.
Giulia
Re: collègue alcoolique
moutarde a écrit :Tu as écris sur le coup de l'émotion, c'est sûr !!! Pose toi, souffle et tu devrais trouver d'autres interlocuteurs à ta hauteur...
D'abord une petite précision.Giulia_C a écrit :Ce n'est pas écrit sous le coup de l'émotion, ne vous en déplaise.
Je n'ai pas abordé le problème au fond mais sur la forme et ta manière de procéder et de conseiller étant entendu que l'alcoolisme est une pathologie qui peut avoir des conséquences graves pour le buveur et pour les personnes qui l'entourent et sur tous les plans (professionnel, personnel, familial, affectif, social, de santé...etc).
Donc, tu n'as pas compris.
Je disais que tu n'avais peut-être pas fait le tour des interlocuteurs pour dénoncer 1 collègue dans la situation sus-citée. C'est pourquoi j'avais suggéré l'ordre infirmier. Mais je pense que tu pourrais alerter (par RAR...) le maire (souvent au conseil d'administration), les syndicats, l'ensemble de ses collègues, son médecin traitant, la famille de ce ou cette collègue, l'école de ses enfants (on ne sait jamais), la presse pourquoi pas qui souvent aime se délecter des malheurs et épreuves de tout un chacun.
.../...
Re: collègue alcoolique
Je crois que là aussi, on s'est mal compris. Je ne parlais que d'un point de vue juridique stricto-sensu (et juste pour ton information, je suis en train de me battre pour faire changer une loi, et sans association derrière moi. Ne te fais pas de souci, les choses avancent mieux que je ne l'avais espéré. Ma psy est parfaitement au courant et n'osait espérer de pareils résultats. Certes, ça implique de dépenser une énergie démente, mais bon.... Pour des raisons évidentes de discrétion, ma boite à MP est ouverte si tu veux échanger sur la bataille que je mène pour faire modifier ladite loi).
Légalement parlant, la responsabilité civile revient en premier chef à la direction de l'hôpital, au chef de service, au cadre, à l'ARS et à l'ordre infirmier. Donc, la lettre en RAR revient de droit à eux. Quant à la responsabilité pénale, elle revient de droit à l'infirmière sauf si l'expertise psychiatrique statue que celle-ci n'était pas responsable de ses actes au moment où elle les a commis, ce dont tu es mieux placé que moi pour le savoir de par ta profession.
Le mari et les enfants de la collègue alcoolique ne sont pas responsables de ses agissements quand ladite collègue est sur le lieu de travail (par contre, la responsabilité peut leur incomber civilement parlant quand ladite collègue agit en leur compagnie, et encore, car c'est loin d'être aussi simple) sauf si, lors d'un accident sur le lieu de travail, on peut prouver que c'est le mari et/ou les enfants qui ont incité leur mère à boire plus que de raison (bon, dans ce contexte, c'est tiré par les cheveux, je sais. Par contre, si la collègue en question a été dans un café et que le cafetier lui a servi de l'alcool juste avant d'aller au travail, là, la responsabilité du patron de café peut être engagée par rapport à l'accident et ça peut lui couter très cher. Je ne sais pas par contre si on peut aller jusque là par rapport à cette collègue alcoolique. Et mon Dieu, ce que ça peut être tordu le droit !!).
Le maire a certes un pouvoir de police sur la commune de l'hôpital, mais ce n'est pas à lui qu'incombe en premier la responsabilité, mais bien au directeur de l'hôpital, au médecin chef de service, au cadre et à l'ARS. De plus, les services du maire transmettront ce courrier à l'ARS, tout simplement car la responsabilité leur revient de plein droit (par contre, et désolée de la digression, mais le maire est responsable de plein droit si, par exemple, le chemin communal est en mauvais état au point que quelqu'un a un accident. Ou bien qu'il a fait démolir une maison en croyant que les propriétaires de celle-ci n'avaient pas de permis de construire alors que ce sont les propriétaires d'une autre maison qui n'avaient pas de permis de construire etc.... Bon, je pourrais disserter longtemps, mais stop à la digression ou j'ai 0 pointé à mon devoir
)
Sachant en plus que l'ARS peut enquêter et prendre les mesures qui s'imposent quand l'hôpital faillit à agir.
Par conséquent, envoyer une lettre en RAR à qui de droit mais pas davantage
Je me répète, mais qu'est-ce que le droit peut être tordu ma parole !!
Légalement parlant, la responsabilité civile revient en premier chef à la direction de l'hôpital, au chef de service, au cadre, à l'ARS et à l'ordre infirmier. Donc, la lettre en RAR revient de droit à eux. Quant à la responsabilité pénale, elle revient de droit à l'infirmière sauf si l'expertise psychiatrique statue que celle-ci n'était pas responsable de ses actes au moment où elle les a commis, ce dont tu es mieux placé que moi pour le savoir de par ta profession.
Le mari et les enfants de la collègue alcoolique ne sont pas responsables de ses agissements quand ladite collègue est sur le lieu de travail (par contre, la responsabilité peut leur incomber civilement parlant quand ladite collègue agit en leur compagnie, et encore, car c'est loin d'être aussi simple) sauf si, lors d'un accident sur le lieu de travail, on peut prouver que c'est le mari et/ou les enfants qui ont incité leur mère à boire plus que de raison (bon, dans ce contexte, c'est tiré par les cheveux, je sais. Par contre, si la collègue en question a été dans un café et que le cafetier lui a servi de l'alcool juste avant d'aller au travail, là, la responsabilité du patron de café peut être engagée par rapport à l'accident et ça peut lui couter très cher. Je ne sais pas par contre si on peut aller jusque là par rapport à cette collègue alcoolique. Et mon Dieu, ce que ça peut être tordu le droit !!).
Le maire a certes un pouvoir de police sur la commune de l'hôpital, mais ce n'est pas à lui qu'incombe en premier la responsabilité, mais bien au directeur de l'hôpital, au médecin chef de service, au cadre et à l'ARS. De plus, les services du maire transmettront ce courrier à l'ARS, tout simplement car la responsabilité leur revient de plein droit (par contre, et désolée de la digression, mais le maire est responsable de plein droit si, par exemple, le chemin communal est en mauvais état au point que quelqu'un a un accident. Ou bien qu'il a fait démolir une maison en croyant que les propriétaires de celle-ci n'avaient pas de permis de construire alors que ce sont les propriétaires d'une autre maison qui n'avaient pas de permis de construire etc.... Bon, je pourrais disserter longtemps, mais stop à la digression ou j'ai 0 pointé à mon devoir

Sachant en plus que l'ARS peut enquêter et prendre les mesures qui s'imposent quand l'hôpital faillit à agir.
Par conséquent, envoyer une lettre en RAR à qui de droit mais pas davantage

Je me répète, mais qu'est-ce que le droit peut être tordu ma parole !!
Giulia
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Re: collègue alcoolique
Bonjour, je suis à la recherche d'indice pouvant aider à mon problème actuel. Je suis infirmière et je ne sais pas comment aborder le sujet de l'alcoolo dépendance d'un proche...
Il est évident que ce n'es pas la même chose qui es énoncé dans ce sujet mais je me suis dit qu'un peu d'aide serai la bienvenue.
Il est évident que ce n'es pas la même chose qui es énoncé dans ce sujet mais je me suis dit qu'un peu d'aide serai la bienvenue.
Loëtitia