Organisation de l'infirmerie
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concours infirmiere scolaire et medicaments



Je passe le concours d'infirmiere scolaire et je n'arrive pas à trouver une information :
Une ide peut elle donner un spasfon ou autres dans le cadre de son activité ; est-ce prévu par la loi. Et y a t-il des protocoles ?
Re: concours infirmiere scolaire et medicaments
kermariecaroline a écrit ::?:![]()
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Je passe le concours d'infirmiere scolaire et je n'arrive pas à trouver une information :
Une ide peut elle donner un spasfon ou autres dans le cadre de son activité ; est-ce prévu par la loi. Et y a t-il des protocoles ?
Bonjour et bienvenue sur le forum
Merci d'utiliser la fonction rechercher, il y a de multiples sujets sur la question
Dernière modification par Gengis le 19 mars 2006 09:31, modifié 1 fois.
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En dehors du cadre de l'urgence (ou de la douleur) non. Même s'il me semble que l'infirmière du mon lycée n'a jamais attendu de prescription pour me donner un Gaviscon...
Une situation paradoxale puisque les instituteurs (on dit professeur des céoles je crois maintenant) sont maintenant autorisés à donner des médicaments sur une prescription téléphonique
.
Mais nous, on nous prend vraiment pour des .... .
Une situation paradoxale puisque les instituteurs (on dit professeur des céoles je crois maintenant) sont maintenant autorisés à donner des médicaments sur une prescription téléphonique

Mais nous, on nous prend vraiment pour des .... .
les infirmières scolaires ont à leur disposition une liste de médicaments qu'elles peuvent prescrire. cette liste à été publiée au BO du 6 janvier 2000. il y a trois catégories de médicaments au sein d'un établissemnt: ceux prescrit par le médecin naturellement, ceux prescrit dans le cadre d'un protocole d'urgence type annahelp ou autre et ceux que l'on peut donner de notre propre initiative (paracétamol, spasfon, smecta, strepsils... et quelques uns encore) et ceux que l'on peut détenir en cas d'urgence type adré mais qui seront prescrit pas le médecin régul du samu.
sinomarin
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sinomarin a écrit :les infirmières scolaires ont à leur disposition une liste de médicaments qu'elles peuvent prescrire. cette liste à été publiée au BO du 6 janvier 2000. il y a trois catégories de médicaments au sein d'un établissemnt: ceux prescrit par le médecin naturellement, ceux prescrit dans le cadre d'un protocole d'urgence type annahelp ou autre et ceux que l'on peut donner de notre propre initiative (paracétamol, spasfon, smecta, strepsils... et quelques uns encore) et ceux que l'on peut détenir en cas d'urgence type adré mais qui seront prescrit pas le médecin régul du samu.
sinomarin
Autant vous le dire, ça me troue le cul. Que ça soit passé en lousedé sans que tous les docteurs de France ne trépignent, que l'ensemble de la profession ne soit pas au courant (il s'agit quand même d'une première, une vraie délégation de compétence). On se rappelle le ramdam que l'affaire de la pilule du lendemain délivrée par les ide de lycée avait provoqué.
Quand j'ai commencé la recherche de ce texte, j'ai cru à un canular : le BO du 6 janvier 2000 ne disait mot de cette liste. C'était sans compter sur un BO hors série, que j'ai finit par dénicher. Il s'agit en fait du Protocole national sur l’organisation des soins et des urgences dans les écoles et les établissements publics locaux d’enseignement (Bulletin officiel du Ministère de l’Éducation nationale, 6 janvier 2000) : informations générales du directeur général de la Santé, Lucien Abenhaïm.
Ne ratez pas la liste des Médicaments à usage strictement infirmier ou médical. Là où ça merdouille franchement, c'est qu'à côté de médicaments tout à fait utiles comme le Dakin, l'alcool, le sérum physiologique, le paracetamol, on retrouve les granules d'arnica 9 CH et (plus grave àmha) l'Euphytose.
Suit une liste de médicaments que l'ide peut donner après avis du médecin régulateur du SAMU, adrénaline, glucagon, terbutaline, corticoïde...
Sur le fond, je suis plutôt pour, mais (car il y a toujours un "mais") à condition qu'il y ait une formation, et surtout une évaluation de la mise en oeuvre de ces mesures.
Je trouve pour le moins surprenant que l'ÉN ait réussit le tour de force de faire paraître un tel BO en totale contradiction avec le décret régissant notre profession.
concernant la formation, aucune n'est dispensée!!! ds ct académie, une formation d'adaptation à l'emploi est dispensée mais elle concerne essentiellement la legis, l'administratif et peu de chose concrete... il existe parfois un "tutorat", qui en fait permet aux inf sortantes concours (dc rien pour les contractuelles!) d'avoir une referente qui peut la guider aussi bien sur des démarches de soins que les demarches de prevention ou souvent les dossiers epineux que sont les signalements au proc.... pour ma part je suis rentrée en même temps que les profs en septembre et me suis retrouvée seule face à mes responsabilités des le lendemain! le systeme de tutorat qui en était à ses débuts ne m'a permis d'avoir qqn d'officiellement referent qu'en janvier! heureusement que ns sommes solidaires et toujours à l'écoute de nos collégues ce qui permet d'harmoniser un peu nos pratiques mais c'est vraiment à l'etat embryonnnaire.tout est à faire. des groupes de travail élaborent des docs, qui une fois diffusés, permettent d'avoir une reference. tt ceci etant une politique départementale. aucun controle n'est mis en place au sein des infirmerie et pour cause notre supérieur hierarchique etant le chef d'établissement qui d'un point de vue technique de soin est plutot dans le vent!!!!!
être infirmière scolaire nécessite une bonne expérience hospitalière avant d'y entrer, car y a plus THE doc qui passe prescrire! il faut être autonome, débrouille, et savoir dépister (oserai je dire diagnostiquer) tout au moins les signes de gravité de toute pathologie, pour ne pas envoyer ttes les 2s des élèves encombrer la salle d'attente des urg! pour revenir sur le theme des medocs, les eleves souvent demandeurs de soins dans un premier temps, n'ont besoin que d'une oreille attentive dans la majorité des cas... et les medocs c pas systematique.
mon grand regret pour cette profession à part son manque de reconnaissance (meme au sein de nos pairs!) c'est qu'il n'existe pas de formation continue sur les techniques de soin proprement dites.
sinomarin

mon grand regret pour cette profession à part son manque de reconnaissance (meme au sein de nos pairs!) c'est qu'il n'existe pas de formation continue sur les techniques de soin proprement dites.
sinomarin
je suis d'accord avec les propos de sinomarin, je suis actuellement contractuelle dans un etablissement.
Quand tu arrives et que tu ouvres la pharmacie, t'as intérêt à avoir de la pratique derrière toi, car pour ma part, j'ai également trouvé des granules d'arnica, mais c'est pas mon dada, donc ils sont dans un coin comme je sais pas si je serai dans le même établissment l'an prochain je les garde.
Autrement, il est vrai que bien souvent derrière les plaintes somatiques de mal de tête et de ventre, se cache généralement un mal être psychique.
C'est pourquoi, je pense que les médicaments doivent vraiment pas être systématiques, ne pas leur donner l'habitude d'en prendre, bien les questionner avant toute prise.
On revient donc toujours à la mission première de l'ide scolaire qui est l'écoute.


Quand tu arrives et que tu ouvres la pharmacie, t'as intérêt à avoir de la pratique derrière toi, car pour ma part, j'ai également trouvé des granules d'arnica, mais c'est pas mon dada, donc ils sont dans un coin comme je sais pas si je serai dans le même établissment l'an prochain je les garde.
Autrement, il est vrai que bien souvent derrière les plaintes somatiques de mal de tête et de ventre, se cache généralement un mal être psychique.
C'est pourquoi, je pense que les médicaments doivent vraiment pas être systématiques, ne pas leur donner l'habitude d'en prendre, bien les questionner avant toute prise.
On revient donc toujours à la mission première de l'ide scolaire qui est l'écoute.
Je retrouve les mêmes problèmes en entreprise ... mais nous n'avons pas le droit de donner quoique ce soit. En général, les protocoles écrits par le médecins disent d'appeler le SAMU.
Notre avantage est de connaitre les pathologies des salariés et notre rôle consiste en écoute et en orientation.
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http://www.infirmier-sante-travail.fr
https://www.facebook.com/infirmier.sante.travail.fr
https://twitter.com/Isa_site_IST
http://infirmierst.forumactif.com
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isa45 a écrit :Je retrouve les mêmes problèmes en entreprise ... mais nous n'avons pas le droit de donner quoique ce soit. En général, les protocoles écrits par le médecins disent d'appeler le SAMU.
Notre avantage est de connaitre les pathologies des salariés et notre rôle consiste en écoute et en orientation.
en orientation et en appréciation de la gravité du cas.

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isa45 a écrit :Je retrouve les mêmes problèmes en entreprise ... mais nous n'avons pas le droit de donner quoique ce soit. En général, les protocoles écrits par le médecins disent d'appeler le SAMU.
Il est quand même remarquable que les médecins n'écrivent jamais de protocoles.
Dernier point, il existe quand même un cas où l'ide peut agir sans prescription et sans protocole : l'urgence vitale, en l'absence du médecin, après l'avoir appelé et en l'atendant (elle peut faire tout ce qui ne peut pas attendre).
isa45 a écrit :Je retrouve les mêmes problèmes en entreprise ... mais nous n'avons pas le droit de donner quoique ce soit. En général, les protocoles écrits par le médecins disent d'appeler le SAMU.
Notre avantage est de connaitre les pathologies des salariés et notre rôle consiste en écoute et en orientation.
euh

Certains établissent des protocoles, on en discute avec eux, en fonction des risques professionnels :
ACCIDENT POST VACCINAL page 13
AGITATION AIGUE 17
ALCOOLISATION
BRULURE COLLE CYANOACRYLATE
BRULURE COLLE HOT MELT
CHOC ANAPHYLACTIQUE 11
CHOC HYPOVOLEMIQUE - HEMORRAGIQUE 10
COLIQUE NEPHRETIQUE 16
CHUTE DE HAUTEUR
CRISE D'ASTHME 4
CRISE DE TETANIE 14
DOULEURS ABDOMINALES AIGUES 15
DOULEURS THORACIQUES 1
DOULEUR VERTEBRALE AIGÜE 23
ELECTRISATION 19
EPILEPSIE (CRISE) 8
EXPOSITION AU SANG 21
HARCELEMENT
HYPOGLYCEMIE 7
INFARCTUS DU MYOCARDE OU ANGINE DE POITRINE (SUSPICION) 2 MALAISE VAGAL
MEMBRE SECTIONNE
MIGRAINE 18
MORSURE PAR ANIMAL 20
NOYADE (réserve incendie)
OEDEME AIGU DU POUMON (Isocyanate organique)
OEDEME DE QUINCKE 12
PERTE DE CONNAISSANCE
PERTE DE SUBSTANCE
POUSSEE HYPERTENSIVE
RIXE
URGENCE OPHTALMOLOGIQUE
VIOLENCE (aide à victime de)
VOLET COSTAL
ceci est un copier coller du référentiel, veuillez m'excuser pour l'écriture en majuscule.
Infirmière S. T.
J'aimerais bien être dans ton cas !!!!
Je bosse sur un site industriel de métallurgie avec deux usines.
Je suis seul quand je suis de permanence et j'ai aucun protocole. Zéro. Or mon site est propice à la traumatologie en tout genre, j'ai des ouvriers asthmatiques, diabétiques, des cardiaques, des produits chimiques gazeux et liquides etc etc...
Ils ont en plus retiré de tous les ateliers les trousses de secours puisqu'il y a une présence paramédicale avec un équipement dans mon infirmerie...
Mes recours : moi, mon expérience, mon décret et le CRRA 15.

Je bosse sur un site industriel de métallurgie avec deux usines.
Je suis seul quand je suis de permanence et j'ai aucun protocole. Zéro. Or mon site est propice à la traumatologie en tout genre, j'ai des ouvriers asthmatiques, diabétiques, des cardiaques, des produits chimiques gazeux et liquides etc etc...
Ils ont en plus retiré de tous les ateliers les trousses de secours puisqu'il y a une présence paramédicale avec un équipement dans mon infirmerie...

Mes recours : moi, mon expérience, mon décret et le CRRA 15.


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Je n'ai de leçon à donner à personne
mais à force de discussions, d'études sur les at récurrents, de présentations de protocoles, on arrive à se faire entendre.
Exposez les faits, les risques que vous rencontrez.
Il ne faut pas jouer sur le fil du rasoir, même en milieu de travail
Il faut vous battre, Nom d'une pipe !
Choupi, la présence de trousse de secours par ateliers, est du ressort de l'IDE. Fais toi entendre

mais à force de discussions, d'études sur les at récurrents, de présentations de protocoles, on arrive à se faire entendre.
Exposez les faits, les risques que vous rencontrez.
Il ne faut pas jouer sur le fil du rasoir, même en milieu de travail
Il faut vous battre, Nom d'une pipe !
Choupi, la présence de trousse de secours par ateliers, est du ressort de l'IDE. Fais toi entendre
Infirmière S. T.
Stephan a écrit :Je n'ai de leçon à donner à personne![]()
mais à force de discussions, d'études sur les at récurrents, de présentations de protocoles, on arrive à se faire entendre.
Exposez les faits, les risques que vous rencontrez.
Il ne faut pas jouer sur le fil du rasoir, même en milieu de travail
Il faut vous battre, Nom d'une pipe !
Choupi, la présence de trousse de secours par ateliers, est du ressort de l'IDE. Fais toi entendre
On arrive à se faire entendre sauf que le docteur lui ne veut pas rédiger de protocoles. Même en présence d'arguments. D'autant plus que c'est un vieux de la vieille... Donc je soigne en fonction des moyens que j'ai. Mais bon à force de le seriner peut-être qu'un jour. C'est le combat aussi mené pour l'achat d'un DSA.

En plus ce qui est dommage c'est qu'il est cardiologue et interniste...

On est deux et je suis le remplaçant en fait et l'IDE en poste a décidé avec la direction de retirer les petites trousses de secours se trouvant dans les ateliers, la procédure en cas d'un accident étant d'appeler l'IDE de garde puis l'IDE se déplace avec le matos sur place ou bien le blessé se présente de lui-même à l'infirmerie.
En plus nous avons pas mal de SST.
D'ailleurs Stéphan si t'as des exemples de protocoles d'urgence pour services de santé au travail je suis preneur. J'en ai trouvé sur le net mais qu'un type d'exemple pour l'instant. Après j'ai évidemment des exemples de protocoles IDE venant des services hospitaliers et extra-hospitaliers.