Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

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petit.pierre
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Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par petit.pierre »

Bonjour à vous toutes.
Voilà j'ai exercé pendant 18 ans en tant qu'AS, au bout du rouleau j'ai décidé de reprendre mes études en ifsi à 43 ans et j'ai réussi. Malgré les problémes de santé, j'ai beaucoup galéré mais j'ai réussi. Depuis je suis IDE mais ma santé se détériore . DID instable et horaire de boulot à la con, rétinopathie et neuropathie diab... , pose de pompe en mars, dépression +++ aucune amélioration, vie de famille horrible avec une ado qui fait des TS depuis 3 ans, le calvaire, déménagement, perte d'emploi pour mon mari mais heureusement vite retrouvé, mais moi j'en peux plus, trop stressée, pour un rien je pète un plomb. Je suis en arrêt depuis octobre et c'est de pire en pire. De plus, je viens d'apprendre que j'ai de l'arthrose aux deux genoux ce qui confirme mais douleurs insoutenables depuis quelques années, une discopathie importante aux lombaires, les deux épaules atteintes, et maintenant maladie de dupuytrin bilat avec doigts à ressaut. La cata, J'envisage une demande de reconnaissance en invalidité et pouvoir demander une amélioration de poste ou reconversion. Mais le problème j'aime mon métier d'IDE. Je ne sais plus quoi faire
Quelqu'un a t'il été dans mon cas? Quelle démarche avait vous faite? En arrêt maladie puis je voir la médecine du travail pour entamer des démarches.
D'avance merci
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gerardo
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Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par gerardo »

Burn -out, le mal de l'hôpital...en nette augmentation depuis qu'on manage les équipes comme dans la grande distibution...
Pour ma part, je suis un professionnel fatigué, qui "ramène" du travail à la maison, qui n'arrive pas à boucler sa journée de 12h en ne faisant pas 12h30, et qui a parfois des envies de coller certaines collègues contre un mur tellement leur bêtise est totale......c'est ça le burn out ?
Anonyme222222

Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par Anonyme222222 »

gerardo a écrit :Burn -out, le mal de l'hôpital...en nette augmentation depuis qu'on manage les équipes comme dans la grande distibution...
Pour ma part, je suis un professionnel fatigué, qui "ramène" du travail à la maison, qui n'arrive pas à boucler sa journée de 12h en ne faisant pas 12h30, et qui a parfois des envies de coller certaines collègues contre un mur tellement leur bêtise est totale......c'est ça le burn out ?
Non... tu as encore le désir de coller quelqu'un contre un mur :lol:
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augusta
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Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par augusta »

gerardo a écrit : Pour ma part, je suis un professionnel fatigué, qui "ramène" du travail à la maison, qui n'arrive pas à boucler sa journée de 12h en ne faisant pas 12h30, et qui a parfois des envies de coller certaines collègues contre un mur tellement leur bêtise est totale......c'est ça le burn out ?
Catherine Vasey, psychologue, a travaillé sur le sujet.

Le burn-out n'est pas un état mais un processus. Il représente le degré de gravité extrême d'épuisement physique et psychique.
Son origine est lié au travail.
Les manifestations sont proches de celles de la dépression.

1- ambition, idéalisme, investissement.
2- malgré l'investissement fourni, les résultats ne correspondent pas aux attentes, la personne s'investit encore plus.
3- désillusion, frustration, déception.
4- démoralisation.

Donc comme dit Moutarde, quand on a "envie de coller contre un mur certains collègues"....c'est pas du burn-out!!!! C'est plutôt bon signe même (vu la bêtise qui nous entoure lol)!!!!
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Anonyme222222

Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par Anonyme222222 »

petit.pierre a écrit :Bonjour à vous toutes.
Voilà j'ai exercé pendant 18 ans en tant qu'AS, au bout du rouleau j'ai décidé de reprendre mes études en ifsi à 43 ans et j'ai réussi. Malgré les problémes de santé, j'ai beaucoup galéré mais j'ai réussi. Depuis je suis IDE mais ma santé se détériore . DID instable et horaire de boulot à la con, rétinopathie et neuropathie diab... , pose de pompe en mars, dépression +++ aucune amélioration, vie de famille horrible avec une ado qui fait des TS depuis 3 ans, le calvaire, déménagement, perte d'emploi pour mon mari mais heureusement vite retrouvé, mais moi j'en peux plus, trop stressée, pour un rien je pète un plomb. Je suis en arrêt depuis octobre et c'est de pire en pire. De plus, je viens d'apprendre que j'ai de l'arthrose aux deux genoux ce qui confirme mais douleurs insoutenables depuis quelques années, une discopathie importante aux lombaires, les deux épaules atteintes, et maintenant maladie de dupuytrin bilat avec doigts à ressaut. La cata, J'envisage une demande de reconnaissance en invalidité et pouvoir demander une amélioration de poste ou reconversion. Mais le problème j'aime mon métier d'IDE. Je ne sais plus quoi faire
Quelqu'un a t'il été dans mon cas? Quelle démarche avait vous faite? En arrêt maladie puis je voir la médecine du travail pour entamer des démarches.
D'avance merci
A un moment, il faut savoir dire stop. Peut-être n’as tu pas fait ce job pour les bonnes raisons vu que tu étais déjà « au bout du rouleau » en tant qu’AS ?

Tu attends quoi ? De mourir au champ d’honneur ? Tu n’auras même pas de médaille… ce qui n’arrangera pas la situation de ta famille et de tes enfants.
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isa45
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Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par isa45 »

petit.pierre a écrit :... En arrêt maladie puis je voir la médecine du travail pour entamer des démarches...
Bonsoir,
oui tu peux demander à rencontrer le médecin du travail et il pourra te donner des conseils pour la suite.
Bon courage
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Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par blocop »

hello

oui, rencontre le médecin du travail!
tu peux également faire une demande auprès de ton médecin traitant pour une reconnaissance de maladie professionnelle, et un dossier MDPH.
Fais déjà toutes ces démarches, et songe à une reconversion! secrétaire médicale (pas de charges lourdes, horaires fixes (pour le DID),moins de stress...), infirmire scolaire (des postes sont réservés aux travailleurs handicapés :clin: )...

bref, arrête de te faire ronger par le travail! ça suffit l'usure des soignants! (et je suis encore étonnée de voir des AS qui s'acharnent à devenir IDE! à croire qu'on souffre pas de la même manière :? )

bon courage à toi, ça n'a pas l'air simple
le harceleur est faible,il devient harceleur pour ne pas être harcelé lui même. Marcel Rufo
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Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par didouxluckie »

bonjour,
dans mon cas, j excerce depuis 6 ans en médecine infectieuses/tropicales et je suis au bout du rouleau, j etais passée de nuit, car d une part le roulement me plaisait et que j aurais moins ma chef sur le dos qui me reproche toujours tellement..... Mais voila pour des raisons perso, j ai du reprendre mon poste de jour au sein de ce meme service, oui hélas, et c'est la catastrophe, je me sens nulle, j ai la sensation de courrir partout apres le temps en faisant également des pieds et des mains pour éviter ma chef, qui adore pousser a bout les gens, et nous culpabilise pour tout. Donc elle me convoque si souvent au bureau que j en pleure avant de bosser je stress au point de faire des cauchemars et de vomir avant de rentrer dans mon vestiaire. Je n arrive pas à déconnecter du taf, j'ai des heures sup a mon actif, je n ai débauché que 3 fois a l heure depuis février, a coup de 1h30-2h30 d heure sup, tout est gaché, journée , santé, j ai mal partout, je suis a bout, je chiale pour tout et supporte plus mon marasme interne. Mon mari tente de me soutenir (lui meme ide en clinique et moi en chu) mais comment vous dire que je suis plus que mal, j ai meme tenter de trouver comment faire pour me casser une jambe sans me faire un trauma cranier... Bref, a bout, hier j ai poussé la porte de mon médecin traitant, une femme tres dynamique, motivée, et sans appel diagnostic de sd dépressif! Arret de 10j avec un ptit peu de benzo pour arriver a recuperer un peu car manque de sommeil et réévaluation pour voir si on prolonge ou pas l arret. Psychologue a voir apres 10jours de repos, consigne: essayer de se faire plaisirs et prendre soin de moi!!! imaginez que ça ne m ai pas arrivé depuis des années. Je me suis bloquée le cou et le dos a force de stress et d epuisement physique et psychologique. Ma chef est tout sauf humaine, les pic moche, elle en fait systématiquement.
Je peux comprendre qu un arret c est vraiment chiant, ça je le comprend mais quand on le prévois avec elle, (alors que franchement ça m'a couté de demandé cet arrangement car elle a plus qu insistée pour connaitre le motif de l arret précédant pour faire une FIV) et la elle me balance que puisque ça n a pas pris déjà, je ferais mieux de me faire a l idée de vivre a jamais sans enfants car y a pas mort d homme... classe supreme ! Non mais comment peut on osé dire ça, puis quand j ai commencé le traitement de la fiv 3 qui fut annulé car mon corps a trop répondu, elle m a balancé que je devrais arreter les fiv. Puis la actuellement elle me dit que je manque de dicernement en tous (ah ben je fais mon taf, les patients sont soignés et je les écoute, je les soutiens), je manque encore d organisation car débauche pas a l heure (dans ce service, notre vie devrait etre concentré a notre don de vie pour les autres.....) etc et depuis 3 jours elle me poursuit en me disant ben quel autre métier aimeriez vous faire!!! mais j aime mon métier mais pas dans ce service, j ai envie de changer d air, elle bloque ma mut car c'est tres difficile d avoir des nouvelles chez nous! donc voila, je voulais poser un peu mon experience, chercher un peu de soutiens et vous dire de consulter avant d en arriver a des points pareil, je culpabilise comme une dingue d etre arretee et je donne zero news aux collegues et chef, mon mari a dit elle est arreté jusqu a telle date et ma chef n a pas resisté a lui demandé faussement mieleusement pourquoi! lui déjà horrifié par toutes ces attaques a mon encontre lui a dit d un ton sec mais courtois:raison médical, bonne journée au revoir! j avoue que je suis toujours en stress totale, je vois le soleil et je dois aller dehors sur ordre du doc, mais il est pas facile de sortir de tout ça sans grosses épines déjà planté dans le corps alors quand vous sentez que ça va pas, parlez en et voyez votre médecin, moi je sais que j ai trop tardé et je me soigne, biz et désolée pour le roman, a bientot.
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Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par augusta »

Bonjour Didouxluckie,

Ton message m'a beaucoup touchée.
Juste quelques mots rapides pour te dire de ne pas culpabiliser!!!!!
Tu vis un enfer avec une cadre qui, d'après tes dires se montre harcelante et méchante.
Repose-toi...prends autant de temps que nécessaire.....tu ne lui dois rien.
Cette femme n'est rien.

Une fois que tu seras un peu mieux, essaye de comprendre pourquoi cette femme a autant d'emprise sur toi.
Et répète toi que cette femme n'est rien.

A-t-elle le même comportement avec les autres membres de l'équipe?

Bon courage à toi.....
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Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par l??alisa »

Courage ! Cette cadre doit certainement avoir des problèmes pour s'en prendre à toi à ce point là.
Tu n'étais nullement obligée de lui donner les raisons de tes AM.

Profite du soleil et de ton mari qui semble être un véritable soutien.
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Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par 123456789Carole »

Bonjour infirmiere depuis 2ans
Je travailoe dans un gros CH d marseille, nous sommes un service "test" ou crash test....pour ce qui est du niuveau calcul des effectifs.
Resultats sur les deux services nous avons 2 infirmieres qui se sont tapees dessus, une infirr qui s est vraiment enervee avec un patient, tout le monde est sur la defensive, pleurs, et se montre tres iritable...
Malheureusement je pense que ca nira pas en s arrangeant et ca fait peur dans des services aussi ppointus ! :(
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Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par dan65 »

123456789Carole a écrit :Bonjour infirmiere depuis 2ans
Je travailoe dans un gros CH d marseille, nous sommes un service "test" ou crash test....pour ce qui est du niuveau calcul des effectifs.
salut, pourrais-tu définir ce qu'est un service test au niveau effectif et pour quelle raison vous continuez à bosser dans une horreur pareille ? Il reste encore quelques règles sur le travail et une instance (CHSCT) chargée de les faire appliquer. Peut-être qu'un syndicat un peu combatif pourrait jeter un oeil sur ces conditions de travail, non :roll: ?
je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...
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Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par Norma Colle »

idem

:fleche: CHSCT
:fleche: médecine du travail qui constatera le "burn out" et pourra poser éventuellement une inaptitude à reprendre dans ce service et imposer à la direction une affectation dans un autre service .Parler au médecin du travail du comportement de votre cadre :cette dernière n'en est probablement à son premier harcèlement.........
:fleche: sinon arrêt de travail "prolongé" et refuser de donner news au cadre qui n'a absolument pas à avoir accès au motif de l'arrêt : on envoie à la direction qu'un seul volet de l'arrêt et ce dernier ne comporte pas le motif de l'arrêt
:fleche: ne pas mélanger vie privée et professionnelle: les cadres et les collègues sont parfois friands de ces histoires pour en faire des retours de bâton!
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Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par theosse »

Bonjour Petite Pierre,
Comme toi il y a déjà une dizaine d’années, j’ai vu ma santé se dégrader suite à un emploi un peu trop prenant; j'ai du arrêter un métier d’infirmière aux urgences que j'adorais; outre des problèmes physiques j'ai en plus eu un épisode dépressif sévère. Ce qui m’a sauvé c'est mon mental de battante.
Ainsi j'ai refusé de rentrer dans le statut d'handicap. J’ai attendu la fin de mes congés maladie pour quitter la fonction publique hospitalière. Le médecin du travail hormis pleurer sur mon sort et me proposer de sortir en inaptitude, ne me dirigeait pas pour trouver une porte de sortie en reclassement. Mais par contre j'ai mis à profit ces années de pause pour me réorienter.
Aujourd’hui j'ai accepté mon handicap (une forte claudication et des algies vertébrales sévères) au niveau professionnel je suis passée de........animatrice en loisirs créatifs, infirmière scolaire à .......infirmière en entreprise.
je ne dirai pas que professionnellement je m'éclate mais au moins je n'ai pas quitté le soins et la prise en charge de problématiques diverses.
D’autres collègues dans notre cas se sont réorientées vers des métiers plus exotiques ( instit. , fleuriste, peintre , consultante en matériels agricoles….)
J’espère que ton entourage familial et ou amical est solide. Saches que dans notre secteur tu auras peu de soutien. Une infirmière( ou AS) malade n’est pas regardée avec bienveillance, cela fait désordre. J’entends d’ici les collègues affirmer que cela n’est pas possible !!!! Mais réfléchissez : rencontrerez-vous des IDE (ou AS) en handicap de façon importante dans vos hôpitaux ????
Par contre si tu as en vue un poste dit « assis debout » qui te convienne il te faudra foncer et prouver haut la main que tu peux et tu dois y accéder ;
Que tu es des passages à vide est normal, par contre baisser les bras et couler vers cette douleur moral est délétère. Je me souviens que ce qui m’a porté et me porte encore c’est la hargne à prouver que l’on peut être IDE et handicapée. Ce n’est pas seulement dans mes habiletés manuelles que se situe mes compétences en soins infirmiers mais aussi dans ma façon d’être dans mon sens critique….
Je te souhaite de trouver une voie pour te réaliser et surtout que la pause qui se dessine te serve à réfléchir pour infléchir, d’aller de l’avant
Et surtout de ne pas le vivre comme une défaite mais un renouveau
Amicalement,
Ta collègue de galère 8)
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didouxluckie
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Re: Burn out, dépression, vie personnelle un enfer. HELP

Message par didouxluckie »

Merci de votre écoute et vos messages.
Cela fait à présent 18jours que je suis arretée pour sd dépressif. Je me sentais un peu plus forte, presque battante, j etais arrivée à ne presque pas penser au stress qui allait m attendre à mon retour mercredi.
Juste à celui de devoir me justifier a redemander de repasser de jour sur les conseils du psychologue pour me soustraire à l emprise de la chef. Mais voila, hier, une amie qui a connu et vécu la meme chose que moi avec cette cadre, m'a prévenu que ma chef etait particulierement furax de ne pas connaitre le motif de mon arret. Elle a quitté mon service pour celui en dessous pas franchement tres rose mais une certaines bienveillance l a recueillie. Elle a été avertie de cela par mon ancienne collegue de nuit qui a entendu les filles de jour parler de la colere de ma chef en mon encontre.
Quand elle m a dit ça, j etais presque en transe, je tremblais et je palpitais, j ai pleuré aussitot apres dans les bras de mon mari. Mon ancienne collegue me touche de se préoccuper de moi, c'est que ça doit etre quelque chose la colere de ma chef.
Du coup je redoute de reprendre le taf, j ai peur, je stress car je sais qu elle va tout faire pour connaitre le motif de mon arret et continuer de dire qu elle n a pas arreter de m aider et que je ne met aucune bonne volonté.

Depuis mon passage de jour(car épuisée d enchainer les rdv controle evolution traitement fiv et gestion des traitement en débauchant de mes nuits m avaient épuisée), je pensais que ça irait mais pas du tout, oui j ai fait aussi l erreur monumentale de gentillement dire que je voulais fonder une famille: c'etait il y a 4 ans et actuellement faisant des fiv, elle me retourne tout dans ma tete, tu as raison norma colle, y a une telle cancanerie que l on me reproche meme d avoir choisi un centre fiv privée et non celui du chu ou je bosse. J ai la sensation d etre piégée. J ai plus de vie privée, on me reporte tout sur la fiv et ses conséquences...

Augusta, oui je sais que ce qu elle me fait c'est mal, mais j arrive pas à me détacher de ça. elle l a fait a ma copine X. Elle balance régulièrement ses pics sur plusieurs, et elle est plus qu omniprésente entre nous toutes, elle est hyperpresente, sans arret. Mais elle est prudente, elle lance tout ça quand il n y a personne pouvant etre témoin.. sauf pour dire a mon binome as que non faut pas me demander à moi de mettre ce patient au fauteuil car deja que je m en sors pas, je débaucherais encore en retard sinon.

Autre chose, la colere de ma chef l a poussé a se plaindre de mon arret sans motif a sa cadre sup: la cadre superieur de santé m a téléphoné pour savoir si j étais arretée en lien avec une grossesse débutante (meme elle sait que je fais des fiv, ma chef avait balancé l info) ou si mon arret etait en lien avec le travail et si notamment parce que je n ai pas pu muter....(j ai senti comme si on me reprochait de faire un arret comme caprice de pas avoir pu muter)
Alors la, j'étais sidérée et sous le choc, sachant qu elle n a pas a demander ça mais si je pense reprendre ou non au terme de mon arret, j ai répondu que j étais bloquée impossible de bouger et elle m a rappeler aussitot qu elle savait qu il y avait 2 demandes pour la gériatrie puisque rien en rééduc, lui ai répondu que je suis interessée et que j allais rappeler la cadre sup concernée, mais impossible a joindre.

J ai très peur que si je vais voir la médecine préventive pour m aider à constater mon état et de trouver des solutions; j ai peur que l on me demande de prouver le harcelement, qu on me dise que je suis bargo, et qu ensuite ma chef me fasse des miseres et me cause des problemes, j ai peur de devoir l affronter, je ne me sens pas capable. Dire que je me croyais capable de revenir en demandant juste a repasser de nuit, batailler pour pas avoir plus a justifier que la phrase du psy "le poste de jour ne me convient plus, je souhaite reprendre mon poste de jour" alors qu en fait, féroce est prete à me cueillir à mon retour...
Je devrais dormir et c est pas le cas, je vois mon médecin traitant cet apres midi, et je ne cesse de me torturer l esprit, je ne sais plus quoi faire, mon mari inciste aussi pour que je téléphone a la médecine préventive, je vais le faire mais meme la procedure me fait flipper, et j ai peur qu on ne me croit pas, j en peux plus de tout ça, je pleure en cachette de mon mari, je me leve et n arrive a rien faire de constructif pendant cette nuit qui va etre bien courte.

Et en parallele, niveau pma, je me sens capable de reprendre les traitements, le doc pma m a redonné une confiance en son protocole long et m a asséné d un :je ne vous lacherai pas, on y arrivera", ça m a permis de me concentrer sur autre chose mais la encore si je suis de jour, tous veront bien mes traitements fiv au frigo du boulot pffffffffffffffffffffffffffffff . Je me sens en paix avec la pma, mon mari me soutiens et j aimerais etre de nouveau une femme joyeuse.
SI certains savent comment ça se passe en médecine préventive, je veux bien quelques témoignages aides,merci a tous ceux qui m ont deja répondu, je vous tiendrais au courant.
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