Transfusion et témoin de jéhovah
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Transfusion et témoin de jéhovah
Bonsoir à tous,
Je voudrais savoir, je suis en pleine réflexion. Je commence la législation au S4 et une question nous à ete poser. Que faire lorsqu'un patient est témoin de jéhovah mais qu'il est sédaté, qu'une transfusion est prévu puisqu'il fait une hémorragie. Sachant que le médecin nous dis de le transfuser et que ce nest pas grave si l'on viens d'apprendre sa croyance par qq un d'autre qui nest pas sa personne de confiance.
Quel texte pourrait régir la situation et donner place à une solution ?
Merci de votre aide
Je voudrais savoir, je suis en pleine réflexion. Je commence la législation au S4 et une question nous à ete poser. Que faire lorsqu'un patient est témoin de jéhovah mais qu'il est sédaté, qu'une transfusion est prévu puisqu'il fait une hémorragie. Sachant que le médecin nous dis de le transfuser et que ce nest pas grave si l'on viens d'apprendre sa croyance par qq un d'autre qui nest pas sa personne de confiance.
Quel texte pourrait régir la situation et donner place à une solution ?
Merci de votre aide
Re: Transfusion et témoin de jéhovah
comment croire quelqu un qui n'est pas sa personne de confiance ? cette personne a pu l inventer ... elle n'est pas son tuteur non plus! le medecin, a dit de transfuser, signature à l appui, je transfuse
Re: Transfusion et témoin de jéhovah
Je me dis si on transfuse, on respect la procédure de maintien de vie si non, non assistance à personne en danger etc etc
Mais sur quoi on pourrait se baser en terme de procédure juridique et d'article. Car de toute facon personne de confiance cest sur papier et on a aucun document qui atteste quoi que se soit dans ma situation.
Mais sur quoi on pourrait se baser en terme de procédure juridique et d'article. Car de toute facon personne de confiance cest sur papier et on a aucun document qui atteste quoi que se soit dans ma situation.
Re: Transfusion et témoin de jéhovah
lire les revues" droit deontologie et soins la personne de confiance, son nom est indiqué par le malade à l entrée ; s il entre inconscient aucune personne ne peut prouver qu elle est la personne de confiance ; et si jamais le temoins de jeovah decidait une transfusion plutot que mourir temoin dejehovah , c'est aussi son droit ... si nous n avons pas de directives anticipes ...
Re: Transfusion et témoin de jéhovah
je t ai envoye textes par mp de revues ne pouvant pas etre mis en ligne
Re: Transfusion et témoin de jéhovah
Apres il y a dire la personne de confiance mais aussi avoir une personne de confiance puisque de toute façon seul une lettre peut légaliser ce statut. Je sais que la loi de 2002 renforce la prise de décision concernant le refus de soins mais comma là, il n'y a pas de communication à par l'ami j me demandais si justement l'IDE met en jeux son diplome car en théorie on doit appliquer les décisions médicale mais aussi prendre en compte le patient avec ses valeurs. Il me semble j'avais entendu sans certitude que la tranfusion serait fait pour nimporte quelle patient et que la seul raison quelle ne soit pas fait se soit avec une sortie sur contre indication médical avec décharge
Re: Transfusion et témoin de jéhovah
dans ce cas le medecin connait qu une probabilité, il prend les dispositions necessaires puisque la personne est inconsciente et ne peut beneficier d une information pour un consentement libre et eclairé ... docs a lire en mp...
il a dit de transfuser, je transfuse
il a dit de transfuser, je transfuse
Re: Transfusion et témoin de jéhovah
des elements de reflexion :
La concertation et les relations de confiance entre le médecin et son patient favorisent l'humanisation des rapports médecin-malade dont la carence est souvent à l'origine des problèmes de responsabilité médicale. Les médecins, qui se plaignent habituellement d'avoir trop de responsabilités, doivent savoir respecter les desiderata de leurs patients et les faire participer à leur devenir sans leur imposer une thérapeutique. Le médecin doit cependant appliquer les règles et les recommandations professionnelles pour lesquelles il a reçu une formation longue et approfondie, et essayer de convaincre son patient des risques que celui-ci encourt par son refus. Ces informations doivent être colligées par écrit, seul moyen d'offrir aux autorités juridiques la possibilité d'émettre un avis. Il faut également insister sur la qualité du contenu du dossier médical qui servira de référence à toute élaboration d'un dossier d'expertise demandé au cours d'une procédure juridique. *
Le praticien en anesthésie réanimation
Vol 2, N° 2 - mai 1998
p. 109
Le principe du respect de la volonté du patient est un principe international, retrouvé dans plusieurs textes. En France, il a été rappelé dans le Code civil en 1994, lors des lois de bioéthique, et il vient d'être introduit dans le Code de santé publique (loi relative aux droits des malades du 4 mars 2002). Selon ces divers textes, la volonté du patient doit toujours être respectée, même en cas de risque vital. Il suffit d'avoir informé le patient du risque engendré par son refus.
Le refus des témoins de Jéhovah à l'égard des transfusions sanguines pose toujours un problème. Lorsque, sans altération de la conscience, un patient refuse une transfusion alors que le risque vital est engagé en l'absence de ce traitement, quelle doit-être l'attitude du médecin ? En juin 1998, la cour d'appel administrative de Paris, devant se prononcer sur cette question, a estimé que « l'obligation faite au médecin de toujours respecter la volonté du patient? trouve sa limite dans l'obligation qu'a également le médecin (conformément à la finalité même de son activité) de protéger la santé et la vie elle-même du patient ». En octobre 2001, le Conseil d'État, saisi par un pourvoi, a en effet estimé que, dans cette affaire, étant donné l'état extrême du patient et l'absence d'alternative thérapeutique, les médecins n'avaient pas commis de faute. Mais il a rappelé clairement que le médecin est tenu de respecter la volonté de son patient et que cette obligation ne disparaît pas devant le devoir de sauver la vie, contestant ainsi les juges de la cour d'appel.
La Presse Médicale
Vol 33, N° 4 - février 2004
pp. 223-227
La concertation et les relations de confiance entre le médecin et son patient favorisent l'humanisation des rapports médecin-malade dont la carence est souvent à l'origine des problèmes de responsabilité médicale. Les médecins, qui se plaignent habituellement d'avoir trop de responsabilités, doivent savoir respecter les desiderata de leurs patients et les faire participer à leur devenir sans leur imposer une thérapeutique. Le médecin doit cependant appliquer les règles et les recommandations professionnelles pour lesquelles il a reçu une formation longue et approfondie, et essayer de convaincre son patient des risques que celui-ci encourt par son refus. Ces informations doivent être colligées par écrit, seul moyen d'offrir aux autorités juridiques la possibilité d'émettre un avis. Il faut également insister sur la qualité du contenu du dossier médical qui servira de référence à toute élaboration d'un dossier d'expertise demandé au cours d'une procédure juridique. *
Le praticien en anesthésie réanimation
Vol 2, N° 2 - mai 1998
p. 109
Le principe du respect de la volonté du patient est un principe international, retrouvé dans plusieurs textes. En France, il a été rappelé dans le Code civil en 1994, lors des lois de bioéthique, et il vient d'être introduit dans le Code de santé publique (loi relative aux droits des malades du 4 mars 2002). Selon ces divers textes, la volonté du patient doit toujours être respectée, même en cas de risque vital. Il suffit d'avoir informé le patient du risque engendré par son refus.
Le refus des témoins de Jéhovah à l'égard des transfusions sanguines pose toujours un problème. Lorsque, sans altération de la conscience, un patient refuse une transfusion alors que le risque vital est engagé en l'absence de ce traitement, quelle doit-être l'attitude du médecin ? En juin 1998, la cour d'appel administrative de Paris, devant se prononcer sur cette question, a estimé que « l'obligation faite au médecin de toujours respecter la volonté du patient? trouve sa limite dans l'obligation qu'a également le médecin (conformément à la finalité même de son activité) de protéger la santé et la vie elle-même du patient ». En octobre 2001, le Conseil d'État, saisi par un pourvoi, a en effet estimé que, dans cette affaire, étant donné l'état extrême du patient et l'absence d'alternative thérapeutique, les médecins n'avaient pas commis de faute. Mais il a rappelé clairement que le médecin est tenu de respecter la volonté de son patient et que cette obligation ne disparaît pas devant le devoir de sauver la vie, contestant ainsi les juges de la cour d'appel.
La Presse Médicale
Vol 33, N° 4 - février 2004
pp. 223-227
Re: Transfusion et témoin de jéhovah
Il y a en balance le respect de la volonté des patients, et la non assistance à personne en danger. Il y a une jurisprudence, qui "autorise" dans certains cas le médecin à passer outre le refus de la transfusion, s'il juge que le patient est en danger de mort et que c'est le seul moyen de le sauver.
On peut lire tout ce qui est en rapport avec l'arrêt Feuillatey.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Transfusio ... C3%A9hovah
On peut lire tout ce qui est en rapport avec l'arrêt Feuillatey.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Transfusio ... C3%A9hovah
Dernière modification par Lenalan le 02 juin 2015 10:17, modifié 1 fois.
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Re: Transfusion et témoin de jéhovah
c est ce que je voulais aussi demontrer par les extraits de revues
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Re: Transfusion et témoin de jéhovah
ben c'est par compliqué et il y a de la jurisprudence. Je n'ai pas mes cours sous la mains, mais je te redonnerai les réf.nortoon a écrit :Je me dis si on transfuse, on respect la procédure de maintien de vie si non, non assistance à personne en danger etc etc
Mais sur quoi on pourrait se baser en terme de procédure juridique et d'article. Car de toute facon personne de confiance cest sur papier et on a aucun document qui atteste quoi que se soit dans ma situation.
le consentement du patient ets nécessaire avant chauque acte médical.
la transfusion est un acte médical.
si le patient est ok, on transfuse, s'il ne veut pas , on ne fait pas.
si urgence vitale, on transfuse.
L'urgence vitale est le seul cas, où le doc peut passer outre le consentement.
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
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Re: Transfusion et témoin de jéhovah
Feuillatey, je ne connais pas.Lenalan a écrit :Il y a en balance le respect de la volonté des patients, et la non assistance à personne en danger. Il y a une jurisprudence, qui "autorise" dans certains cas le médecin à passer outre le refus de la transfusion, s'il juge que le patient est en danger de mort et que c'est le seul moyen de le sauver.
On peut lire tout ce qui est en rapport avec l'arrêt Feuillatey.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Transfusio ... C3%A9hovah
Mais effectivement il ya eu des situations où les patients, témoins, ont porté plainte et ont été débouté (pardon si ce n'est pas le bon terme)
et d'autres où le médecin a été condamné
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Re: Transfusion et témoin de jéhovah
devant certains faits et certaines decisiondu coonseil d etat : il ne peut être établi de règle générale en la matière.
Re: Transfusion et témoin de jéhovah
« Le droit pour le patient majeur de donner, lorsqu'il se trouve en état de l'exprimer, son consentement à un traitement médical, revêt le caractère d'une liberté fondamentale. Toutefois, les médecins, au regard des dispositions de l'article 16-3 du Code civil et de l'article L.1111-4 du Code de la santé publique, ne lui portent pas une atteinte grave et manifestement illégale lorsque, après avoir tout mis en oeuvre pour convaincre un patient d'accepter les soins indispensables, ils accomplissent, dans le but de tenter de le sauver, un acte indispensable à sa survie et proportionné à son état ».
conseil d etat
conseil d etat
Re: Transfusion et témoin de jéhovah
Bonsoir Norton,nortoon a écrit :Que faire lorsqu'un patient est témoin de jéhovah mais qu'il est sédaté, qu'une transfusion est prévu puisqu'il fait une hémorragie.
Je ne vois écrit nul part dans ton teste que le patient a dit ou écrit qu'il ne souhaitait pas être transfusé.
Vous partez tous donc du principe : il est témoin de Jéhovah donc pas de transfusion ?
Quand j'ai un patient avec un nom tamoul ou musulman, je ne pars pas du principe qu'il ne mange ni boeuf, ni cabri, ni porc. Je demande et je suis parfois bien surprise.
Sinon, d'accord avec Binoute en cas d'urgence vitale.
"Petit à petit, on va loin"
[Proverbe Péruvien]
Infirmière puéricultrice à la Réunion
[Proverbe Péruvien]
Infirmière puéricultrice à la Réunion