Infirmières pédiatriques de chevet / ED, comment faites-vous

[feniss]

Je travaille comme infirmière de chevet en neuropédiatrie / traumatologie dans un grand hôpital pour enfants et un centre de traumatologie de niveau 1, j'y suis depuis 2,5 ans. Certaines des choses que j'ai vues ont été horribles... des choses qu'aucun enfant ne devrait connaître et encore moins vivre. Nous sommes une unité progressiste, PRRT souvent, avons constamment des problèmes sociaux et avons constamment la sécurité en numérotation abrégée. Nous voyons tout. Abus inimaginable, GSW envers les nourrissons, les adolescents et tous les âges intermédiaires, les coups de couteau, les MVC défigurants, les brûlures, en plus des appys bienvenus, des fxs tib/fib et des enfants chroniques.

Certains des enfants, leurs cas, leurs cris, leur situation familiale... ils me brisent absolument le cœur. J'entends leurs cris quand je ne suis pas là, je vois leurs visages quand je ferme les yeux, je prie pour eux en rentrant chez moi et je fais un suivi dès que je suis de retour au travail.

Comment allez-vous les gars? Comment les oublier ? Les laisser partir de votre tête et de votre cœur ? Je me sens fou... Je sais que tout les les infirmières ne se sentent pas comme ça. Je me suis occupé d'eux, j'ai fait mon travail et je dois passer à autre chose... mais certains jours, je me sens comme un zombie. Je me sens émotionnellement épuisé et marqué... mais je ne suis qu'une infirmière. On dirait que j'ai été à la guerre... Alors, comment allez-vous ? Quels sont vos conseils ? Donne moi ton avis.

[oragebleu2012]

la meilleure solution semble de changer de service car tu n’arrive pas a mettre à distance ton travail et ta vie perso après dans ce genre de service il semble utile de pouvoir être bénéficiaire d’une supervision afin de pouvoir discuter des situations émotionnelles compliquées

[LynetteValencia]

Il est tout à fait compréhensible que vous vous sentiez ainsi, surtout compte tenu de l’environnement intense et chargé d’émotions dans lequel vous travaillez. Vous êtes régulièrement exposé à des douleurs et à des traumatismes inimaginables, et il est naturel que cela ait des répercussions émotionnelles au fil du temps.

Modération, le message initial, incompréhensible pour un(e) ide française parce que truffé d’abréviations anglophones, a été modifié pour y ajouter un lien publicitaire. Et cette réponse en contenait également un.

[utopianfitter]

Je suis désolé que vous viviez cela. Travailler dans le domaine de la neuropédiatrie et de la traumatologie est incroyablement difficile, et le bilan émotionnel est réel. Envisagez de rechercher du soutien par le biais d'une thérapie ou de conseils, en particulier auprès d'une personne expérimentée dans l'aide aux professionnels de la santé. Connectez-vous avec des collègues ou des groupes de soutien qui comprennent vos difficultés. Prenez soin de vous grâce à des activités comme la méditation, la tenue d'un journal ou l'expression créative pour traiter les émotions. Fixez des limites entre le travail et la vie personnelle pour protéger votre santé mentale. Célébrez les petites victoires pour trouver un sens à la douleur. Si le fardeau devient écrasant, explorez d’autres rôles dans les soins de santé. N'oubliez pas basketball stars que votre travail change des vies, mais vous devez également donner la priorité à votre propre bien-être.