paracetamol et consorts
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paracetamol et consorts
Pauline, AS -Martine, j'ai mal à la t^te, tu peux me donner quelque chose?
Martine, IDE -tu préfères à avaler ou effervescent?"
Etudiante en soins infirmiers en première année, j'ai été témoin de telles scènes dans tous mes stages et j'ai moi-même eu recours aux bons soins de Martine pour un mal de tête persistant. Mais plusieures questions demeurent, et j'aimerais, chers infirmiers, vous les poser:
-Est-ce légal: un IDE donne à un collègue souffrant un médicament sans prescription médicale; médicament que l'on peut par ailleurs se procurer sans ordonnance.
- Existe-t-il des protocoles de soins en lien avec ce cas précis?
- Fait-on le compte des médicaments utilisés par les soignants?
-enfin, si cela n'existe pas déjà, que pensez vous d'un DU qui permettrait aux IDE de prescrire les antalgiques de niveau I?
Martine, IDE -tu préfères à avaler ou effervescent?"
Etudiante en soins infirmiers en première année, j'ai été témoin de telles scènes dans tous mes stages et j'ai moi-même eu recours aux bons soins de Martine pour un mal de tête persistant. Mais plusieures questions demeurent, et j'aimerais, chers infirmiers, vous les poser:
-Est-ce légal: un IDE donne à un collègue souffrant un médicament sans prescription médicale; médicament que l'on peut par ailleurs se procurer sans ordonnance.
- Existe-t-il des protocoles de soins en lien avec ce cas précis?
- Fait-on le compte des médicaments utilisés par les soignants?
-enfin, si cela n'existe pas déjà, que pensez vous d'un DU qui permettrait aux IDE de prescrire les antalgiques de niveau I?
Ben ça va, moi dans mon service, les AS se servent toutes seules dans la pharmacie sans me demander mon avis
Sinon j'ai pas de réponses à tes questions. Moi je me vois mal refuser à ma collègue un paracétamol alors que je suis la première à en prendre si j'ai mal à la tete (ce qui est fréquent la nuit).
Pour l'instant on ne compte pas les médicaments de notre pharmacie, mais je sais que dans certains services, la délivrance des médicaments est informatisée et est au plus près des prescriptions médicales. Aussi ils doivent pouvoir comptabiliser les médicaments utilisés à des fins personnels.

Sinon j'ai pas de réponses à tes questions. Moi je me vois mal refuser à ma collègue un paracétamol alors que je suis la première à en prendre si j'ai mal à la tete (ce qui est fréquent la nuit).
Pour l'instant on ne compte pas les médicaments de notre pharmacie, mais je sais que dans certains services, la délivrance des médicaments est informatisée et est au plus près des prescriptions médicales. Aussi ils doivent pouvoir comptabiliser les médicaments utilisés à des fins personnels.
IPDE aux urgences pédiatriques
L'utilisation du paracétamol n'est pas si simple! En prendre peut être extrêmement nocif pour certains patients, notamment pour ceux qui ont un bilan hépatique perturbé (une hépatite aigue)...
Ce médicament est à tort considéré par beaucoup comme anodin, pourtant, j'ai dans mon service de nombreux cas d'intoxication au doliprane, d'ailleurs souvent prescrit par les médecins des urgences pour des douleurs abdominales. Résultat: aggravation du bilan, mise en route du fluimicil (souvent mal toléré au début par les patients) et allongement du temps d'hospitalisation.
Donc, personnellement, je ne me sens pas du tout compétente pour en "prescrire".
Ce médicament est à tort considéré par beaucoup comme anodin, pourtant, j'ai dans mon service de nombreux cas d'intoxication au doliprane, d'ailleurs souvent prescrit par les médecins des urgences pour des douleurs abdominales. Résultat: aggravation du bilan, mise en route du fluimicil (souvent mal toléré au début par les patients) et allongement du temps d'hospitalisation.
Donc, personnellement, je ne me sens pas du tout compétente pour en "prescrire".
- Bracciano-Galley
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aletheia a écrit :pourquoi alors avoir permis aux ide libéraux de prescrire du matériel pour faire des pansements?
euh si je peux me permettre une précision


et l'etendue de la prescription actuelle se limite à ce qui touche au rôle propre IDE

ceci dit, pourquoi pas l'étendre... mais l'on va alors entrer dans le sujet "transfert ou délégation de taches et/ou de compétences"

Dernière modification par Bracciano-Galley le 29 avr. 2008 11:43, modifié 1 fois.
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

Kalinox a écrit :Ben ça va, moi dans mon service, les AS se servent toutes seules dans la pharmacie sans me demander mon avis![]()
Chez moi non , en tout cas pas sur mon temps de service, il faut me passer sur le corps, les clefs sont dans ma poche

aletheia a écrit :oui, c'est évident qu'on ne va pas laisser un collègue souffrir!
Je précise qu'il ne s'agit absolument pas de critiquer mais de partager mes interrogations.
Personnellement il m'est arrivé de donner du doliprane à un collègue qui avait l'habitude d'en prendre (dit-il bien sur

il m'est aussi arrivé d'appeller le médecin pour un autre collègue qui voulait des antalgiques pour un douleur pas anodine que je n'ai pas voulu laisser de côté... et cette personne a été aussi contente de cette initiative parce que plus ou moins c'est une démarche qu'elle n'aurait pas fait d'elle-même. Le médecin a pu l'examiner, lui prescrire un calamant emporaire (qui n'était pas du doliprane) et l'orienter afin qu'elle aille voir son médecin... évidemment cette nuit là j'avais un médecin à l'écoute et disponible

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- majorhouse
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arretons de nous la jouer , on a tous et toutes fait çà non ? même pour nous même quand on a une céphalée et qu'on doit rester au travail que l'on soit de nuit ou de jour !! la question est précise ! normallement non on est pas autorisé à soigner sa collegue pas plus que le patient sans prescription médicale !!! et encore moins à ce servir gratos dans la pharmacie de l'hôpital ou la clinique où l'on taf