Voisine schizophrène en danger ?

[Rehmi]

Bonsoir,

Je ne sais pas si je poste ça dans la bonne catégorie mais allons-y.

J'ai toujours vécu dans la même maison, depuis 23 ans... Ma voisine et mes parents étaient plus ou moins proche, si je me souviens bien, j'avais la même nourrice que ses enfants. Il arrivait qu'on fasse des soirée ensemble, je jouait avec mes voisins au ballon par dessus le grillage. Enfin, la belle vie voyez-vous.
Seulement voilà, après plusieurs séparations et d'autres choses que j'ignore peut être cette voisine (qui a une cinquantaine d'années aujourd'hui) a commencé à présenter des épisodes de délire.
Pendant l'été 2013, si mes souvenirs sont bons, elle a été internée de force, elle à fuit la police et l'ambulance venue la chercher et s'est réfugiée chez des voisins. Elle est devenue hystérique dans la rue, et c'était alors la première fois de ma vie que je la voyais comme ça, je me souviendrais toujours de son regard ! c'était une autre personne ! (en fait, je faisais du soutien pour le bac chez un ami... qui habite juste à coté des personnes qui lui ont ouvert la porte pour la "cacher")
Nous avons appris plus tard qu'elle s'était enfui de l'établissement dans lequel elle était hospitalisée. Sa fille nous a également dit que le diagnostic de schizophrénie a été posé.

Après quelques années ou mois d’accalmie, c'est reparti de plus belle... et pas à moitié. Des coups dans nos volets, des plantes arrachés, des liquides versés sur le pare brise, une prise de volant en pleine crise, des insultes, des menaces. Si bien que nous avons du appeler les pompiers... réponse : on ne peut rien faire. Rah zut, essayons la police : on ne peut rien faire.
Nous sommes dans une impasse, cette femme est abandonnée par sa famille, elle n'a plus de visite chez elle, elle vit dans le noir, enfermée 24h sur 24, volets fermés. Le peu de fois où elle sort, elle crise, en hurlant à la mort dans tout le quartier, nous ordonnant, entre autre de "déconnecter nos hortensias". J'ai également pu voir une femme, ou un fantôme je ne sais plus, blafarde, amaigrie, couverte de coups des jambes à la tête.

Et le médecin traitant dans tout ça me direz-vous ? Comment vous dire... c'est un de ces charlatan homéopathe qui pense qu'en sniffant de l'eucalyptus et en se mettant un supo' de verveine elle retrouvera ses esprits.

Enfin, tout ça pour vous demander des conseils. Des avis. Que faire ? je pensais essayer de joindre son médecin traitant en lui exposant les faits car je ne sais même pas s'il est au courant de la gravité de son état.

Merci pour votre aide !



ps: sur ce, je part préparer mon ampoule de tercian
ps2 : désolé pour les fautes, à 1h30 du matin, après une aprem de feu au travail.... promis j'éditerai demain !

[Jo_bis]

C'est typiquement le genre de cas qui est très difficile à gérer pour la famille, les voisins, les amis etc.

J'ai connu cela, un cas qui aurait prêté à rire si ce n'avait pas été aussi grave : un voisin célibataire qui vivait chez ses parents, que tout le monde dans le village trouvait "bizarre" mais il était originaire du coin.
Une nuit, il a littéralement "pété les plombs", il est sorti avec son fusil, c'est mis au milieu de la place du village où il y avait un Christ sur la croix, et il hurlait à Jésus "descend de là si t'es un homme!". Bien sûr, Jésus n'est pas descendu (il en avait vu d'autres ! ) mais il a entrepris de le faire descendre en sulfatant la croix avec son fusil, je peux vous dire que nous avons eu la peur de notre vie.
Nous avons appelé la gendarmerie qui a rappliqué dans un délai plutôt long (ou qui nous a paru comme tel).
Il a été véhiculé aux urgences par les pompiers (tous volontaires et ça a été "sport"), le médecin capitaine lui a injecté un médicament qui l'a bien shooté pendant que trois pompiers le maintenaient.
Il a fait un séjour de 3 mois en psychiatrie et il est revenu chez lui mais on avait la trouille, vraiment.
Il n'a pas fait reparler de lui et il est décédé qq années plus tard d'une cirrhose hépatique.
Sa mère et son père ont vécu un calvaire car il était violent physiquement avec eux.

c'est un de ces charlatan homéopathe qui pense qu'en sniffant de l'eucalyptus et en se mettant un supo' de verveine elle retrouvera ses esprits.

Bon au moins, elle ne sera pas enrhumée !

Enfin, tout ça pour vous demander des conseils. Des avis. Que faire ?

Tant qu'il n'y a pas trouble à l'ordre public ou agression physique avec dépôt de plainte ...rien !
Le médecin ne bougera pas, la police non plus.

Des coups dans nos volets, des plantes arrachés, des liquides versés sur le pare brise, une prise de volant en pleine crise, des insultes, des menaces.

Bien que ce soit violent et pénible, ce n'est pas un trouble à l'ordre public.
Pour eux, c'est un conflit d'ordre privé.

[Rehmi]

Tant qu'il n'y a pas trouble à l'ordre public ou agression physique avec dépôt de plainte ...rien !
Le médecin ne bougera pas, la police non plus.

C'est ce que je crains en effet. Quand même fou de devoir en arriver là.
Merci Jo

[Humus]

Tant qu'il n'y a pas trouble à l'ordre public ou agression physique avec dépôt de plainte ...rien !
Le médecin ne bougera pas, la police non plus.

C'est ce que je crains en effet. Quand même fou de devoir en arriver là.
Merci Jo

idem pour les alcooliques, tant que c'est à domicile et que la personne refuse de l'aide ou de voir son état, on peut rien faire