Zone interdite : "Le droit de mourir"
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Re: Zone interdite : "Le droit de mourir"
Je peux rebondir sur le reportage passé récemment de Harry Roselmark : "en immersion sur la fin de vie".
Je l'ai enregistré et je vais le regarder.
Qui l'a vu ?
Je ne sais pas si on peut encore le regarder sur le net...
Je l'ai enregistré et je vais le regarder.
Qui l'a vu ?
Je ne sais pas si on peut encore le regarder sur le net...
Re: Zone interdite : "Le droit de mourir"
Très bon reportage qui ne fait pas dans le sensationnalisme, offrant une vision large de la fin de vie, dans le respect des choix de chacuncosmos a écrit :Je peux rebondir sur le reportage passé récemment de Harry Roselmark : "en immersion sur la fin de vie".

Je recommande vivement !
André Baechler - Accompagnement de fin de vie
Re: Zone interdite : "Le droit de mourir"
Ca tombe bien puisqu'Amthili ne vous juge pas vous, mais votre discours.andbae a écrit :Personnellement, le m'abstiens de juger une personne que je ne connais pas.
C'est vous qui y voyez de l'hypocrisie.andbae a écrit : Il existe là une certaine hypocrisie puisque derrière cette porte entrouverte où le geste actif et volontaire reste interdit,
Il y a mille façons de mettre fin à ses jours de manière douce, sans traumatiser qui que ce soit et sans en appeler à un tiers.
Ce que vous réclamez ici ce n'est pas le droit à mourir, c'est le droit à faire intervenir une tierce personne pour donner la mort.
Comme amthili, je trouve qu'il y a en Suisse un marché de la fin de vie, avec des gardes fous bien minces, et des associatifs manquant complètement de discernement.
Tout à fait, avec ce genre de rethorique débile on peut aussi légaliser le meurtre ou le viol collectif, puisque ça existe et ça permettra de l'encadrer.andbae a écrit :Reconnaître une pratique permet d'avoir un certain contrôle sur celle-ci alors que l'interdiction n'exclut jamais rien, mais échappe à tout contrôle.
En France il est interdit de donner la mort, tout comme il est interdit de prolonger inutilement la vie. La loi permet de donner beaucoup de moyens pour soulager la souffrance. Y compris si ça doit abréger une agonie.
Mais c'est subtil, et ça demande de la collégialité. C'est sans doute assez peu partisan et passionné. Ca déplait donc forcément.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Zone interdite : "Le droit de mourir"
Un grand merci pour vos points de vue accusateurs et jugeants. S'ils me font sourire, je ne rentrerai pas dans une polémique stérile où chacun brandit ses arguments personnels comme des vérités absolues 
Mon passage ici n'est pas pour convaincre qui que ce soit, mais pour partager mon expérience et répondre à d'éventuelles questions.
Alors si vous en avez, n'hésitez pas !
Excellente soirée à tous et au plaisir de vous relire
Cordialement.

Mon passage ici n'est pas pour convaincre qui que ce soit, mais pour partager mon expérience et répondre à d'éventuelles questions.
Alors si vous en avez, n'hésitez pas !
Excellente soirée à tous et au plaisir de vous relire

Cordialement.
Dernière modification par andbae le 22 janv. 2015 13:29, modifié 1 fois.
André Baechler - Accompagnement de fin de vie
Re: Zone interdite : "Le droit de mourir"
Parlos d'arguments : vous opposez le suicide non assisté ultra violent et démonstratif au suicide assisté toujours doux et délicat.
Vous parlez de narcose que vous opposez à une mort par arme à feu.
Alors :
- ce n'est pas de narcose qu'on parle c'est de provoquer le décès d'une personne.
- vous êtes hypocrites dans le choix de vos termes et des moyens que vous exposez.
Si vous ne voyez pas l'intérêt financier, il est pourtant évident. De l'argent est récolté et il va quelque part.
Vous parlez de narcose que vous opposez à une mort par arme à feu.
Alors :
- ce n'est pas de narcose qu'on parle c'est de provoquer le décès d'une personne.
- vous êtes hypocrites dans le choix de vos termes et des moyens que vous exposez.
Si vous ne voyez pas l'intérêt financier, il est pourtant évident. De l'argent est récolté et il va quelque part.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Zone interdite : "Le droit de mourir"
Je vous laisse dans l'assemblage et l'interprétation de mes propos. A vous d'y donner le sens que vous souhaitez puisque ça à l'air de vous passionner
C'est vrai qu'il est toujours plus simple de prêter des intentions à quelqu'un que l'on ne connaît pas. Alors surtout ne vous gênez pas. Pour ma part, ça m'amuse beaucoup de vous lire 


André Baechler - Accompagnement de fin de vie
Re: Zone interdite : "Le droit de mourir"
Comme le dit Loulic je ne vous juge pas puisque je ne sais rien de vous, par contre la structure du propos que vous partagez sur ce forum est celle d'un message publicitaire.andbae a écrit :Libre à vous de me prêter les intentions que vous souhaitezAmThLi a écrit :Votre propos est un discours publicitaire, ce que confirme le fait que vous le postez à deux endroits du forum.Personnellement, le m'abstiens de juger une personne que je ne connais pas.
Excellente fin de journée
Votre façon de fuir les arguments de votre contradicteur (je n'ai pas discuté du fond de votre propos mais de sa forme) confirme que vous êtes en plus très culotté et de mauvaise foi.
Je partage plus ou moins ce point de vue avec la nuance que le rapport à ces questions y est culturellement différent. Notamment sur la question monétaire.je trouve qu'il y a en Suisse un marché de la fin de vie, avec des gardes fous bien minces, et des associatifs manquant complètement de discernement.
Disons qu'en tout cas, lorsque je me rendais régulièrement à Lausanne il y a une huitaine d'années, cette question se posait déjà autour d'Exit et surtout de Dignitas. Et vu de l'extérieur certaines pratiques étaient déjà très contestables.
Que les gens aient envie qu'on les aide à mourir ça les regarde, la loi suisse ne considère pas cela comme un meurtre, ce qui est étrange, c'est les questions d'argent qui gravitent autour, les cotisations associatives étant bien des questions d'argent.
Mais comme il a été dit, chacun son point de vue. C'est surtout le caractère publicitaire de votre discours qui me dérange, on a l'impression de lire des messages marketings, c'est extrêmement déplacé.
Une fois encore, sur le fond, votre propos n'engage que vous et éventuellement votre association si vous estimez la représenter.
"La plus grande proximité, c'est d'assumer le lointain de l'autre."
J. Oury
J. Oury
Re: Zone interdite : "Le droit de mourir"
Voui, en effet je m'emporte et je m'agace.
Le fond est complexe.
Mais ici la forme du discours est particulièrement repoussante et mensongère.
Entre les "c'est gratuit", les figure de style opposant une douce narcose à un violent coup de fusil dans la gueule, ou la rethorique qui laisse croire qu'il n'y a pas de cadre juridique en France, on est clairement pas dans le débat d'idée ou l'argumentation objective.
Le fond est complexe.
Mais ici la forme du discours est particulièrement repoussante et mensongère.
Entre les "c'est gratuit", les figure de style opposant une douce narcose à un violent coup de fusil dans la gueule, ou la rethorique qui laisse croire qu'il n'y a pas de cadre juridique en France, on est clairement pas dans le débat d'idée ou l'argumentation objective.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Zone interdite : "Le droit de mourir"
Le "caractère publicitaire" ??? Parce que j'ai cherché à vous vendre quelque chose ? Là ça devient franchement surréalisteAmThLi a écrit :C'est surtout le caractère publicitaire de votre discours qui me dérange, on a l'impression de lire des messages marketings, c'est extrêmement déplacé.
Une fois encore, sur le fond, votre propos n'engage que vous et éventuellement votre association si vous estimez la représenter.

Au risque de me répéter, j'exprime simplement un point de vue personnel qui me tient à cœur et n'engage que moi, tout comme vous exprimez le vôtre que je respecte. Je vous lis et j'accueille vos propos sans vous juger, vous accuser ou vous prêter des intentions. Si vous faisiez pareil à mon égard, cela éviterait sans doute ces échanges inutiles

Je n'ai absolument rien à défendre et je cherche encore moins à vous convaincre de quoi que ce soit, raison pour laquelle je n'ai pas la moindre envie d'entrer dans une polémique stérile où chacun tenterait d'imposer ses certitudes comme des vérités universelles.
Je suis ouvert à l'échange de points de vue divergents, dès l'instant où ils ont lieu dans le respect mutuel des propos de chacun. Avis aux intéressés

Au plaisir de vous relire.
Cordialement.
André Baechler - Accompagnement de fin de vie
Re: Zone interdite : "Le droit de mourir"
Mon cher loulic, je ne vais pas revenir sur la question de la gratuité de mon rôle d'accompagnant bénévole puisque je l'ai déjà fait. Libre à vous de me croire ou de penser que je mens. Effectivement, aucun cadre juridique n'existe en France en matière de suicide assisté et des milliers de personnes sont accompagnées illégalement chaque année dans cette pratique sur territoire français. Voilà juste une constatation : Le suicide assisté est largement pratiqué en France même s'il est interdit.loulic a écrit :Entre les "c'est gratuit", les figure de style opposant une douce narcose à un violent coup de fusil dans la gueule, ou la rethorique qui laisse croire qu'il n'y a pas de cadre juridique en France, on est clairement pas dans le débat d'idée ou l'argumentation objective.
Ceci dit, j'entends votre opposition à cette pratique et je l'accueille sans chercher à vous convaincre de quoi que ce soit.
Cordialement.
André Baechler - Accompagnement de fin de vie
Re: Zone interdite : "Le droit de mourir"
Oui, vous vendez votre association en nous rassurant sur le fait que Exit n'est pas comme Dignitas.andbae a écrit : Le "caractère publicitaire" ??? Parce que j'ai cherché à vous vendre quelque chose ? Là ça devient franchement surréaliste![]()
Pour mémoire, votre présentation :
Vous êtes venus ici alors que vous n'étiez pas inscrit sur ce forum auparavant uniquement pour défendre la pratique de l'association pour laquelle vous dites être bénévole. Votre pratique est donc purement publicitaire, on peut faire de la pub sans vendre un produit, c'est ce que vous faites : vous vendez une image de marque.J'accompagne moi-même des personnes très malades choisissant d'abréger leur parcours de souffrance. L'association pour laquelle j'interviens (Exit, la plus grande en Suisse) n'accompagne que des personnes domiciliées en Suisse. La démarche est totalement gratuite, car financée par les cotisations annuelles des membres. Personne n'a donc le moindre intérêt financier dans cette démarche et mon objectif est d'apporter de l'humanité dans ces départs, autant pour la personne qui s'en va que pour les proches qui restent.
Votre discours est stéréotypé, vous êtes incapable de donner une pensée un minimum personnelle et vous rabâchez dans un premier temps les arguments d'Exit pour ensuite vous en tirer par des pirouettes de style telles que :
Libre à vous de me prêter les intentions que vous souhaitez
m'abstiens de juger une personne que je ne connais pas.
merci pour vos points de vue accusateurs et jugeants
je ne rentrerai pas dans une polémique stérile où chacun brandit ses arguments personnels comme des vérités absolues
C'est vrai qu'il est toujours plus simple de prêter des intentions à quelqu'un que l'on ne connaît pas.
Et je cite pour le plaisir ceci :Je vous laisse dans l'assemblage et l'interprétation de mes propos
Que pourrait dire un vendeur de meubles ou de télés : "Ceci dit, j'entends votre réserve sur le prix de cet écran plat et je l'accueille sans chercher à vous convaincre d'acheter quoi que ce soit".Ceci dit, j'entends votre opposition à cette pratique et je l'accueille sans chercher à vous convaincre de quoi que ce soit.
Par ailleurs je trouve que certains de vos propos, tels que celui ci :
Particulièrement choquants. Je pense que vous n'en mesurez pas l'obscénité.Cependant, un départ paisible ressemblant à une narcose est nettement moins traumatisant que le pont, le train ou l'arme à feu. Je pense non seulement à la personne qui choisit de partir, mais également à celles qui assistent involontairement à la scène, ainsi qu'aux proches.
Et je conclurai en vous prenant au pied de la lettre et en vous posant une seule question.
Il est écrit dans les statuts d'Exit qu'il faut être adhérent à l'association pour faire usage du service qu'elle propose. C'est écrit ici :
http://www.exit-geneve.ch/conditions.htm
En France comme en Suisse, sauf à être un mauvais payeur, adhérer à une association signifie payer une cotisation annuelle. Vous avez omis, mais je mettrai ça sur le compte d'un simple oubli, dans votre première réponse à Loulic qui vous faisait remarquer que ce n'était pas gratuit, de préciser ce détail. Je vous cite :Conditions pour obtenir une assistance au suicide
1. Etre membre de l’association EXIT Suisse romande
Je vous pose donc la question suivante : à combien s'élève la cotisation d'un membre d'Exit souhaitant avoir recours au suicide assisté ?Toute association est soutenue dans ses frais de fonctionnement par ses membres. Quand je parle de gratuité, je veux dire que la personne qui choisit d'avoir recours à l'assistance au suicide par le biais de l'association ne paie absolument rien.
"La plus grande proximité, c'est d'assumer le lointain de l'autre."
J. Oury
J. Oury
Re: Zone interdite : "Le droit de mourir"
Le fait que vous interveniez bénévolement n'implique pas :andbae a écrit : Mon cher loulic, je ne vais pas revenir sur la question de la gratuité de mon rôle d'accompagnant bénévole puisque je l'ai déjà fait.
- que ce soit gratuit
- que vous n'en retiriez pas un bénéfice secondaire
- que personne n'en retire un intérêt pécunier
Ne vous en déplaise il y a bien un cadre juridique. Mais ce cadre n'est pas celui dans lequel vous évoluez.andbae a écrit :Effectivement, aucun cadre juridique n'existe en France en matière de suicide assisté et des milliers de personnes sont accompagnées illégalement chaque année dans cette pratique sur territoire français.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Zone interdite : "Le droit de mourir"
Bonjour,
Comment allez-vous ? Bien dormi ?
J'étais venu partager ici un volet de ma pratique personnelle de l'accompagnement de fin de vie suite à ce post trouvé sur google... mais vous avez raison, si ça se trouve, je dois être un vilain escroc conspirateur et obscène qui n'a comme objectif que de vous vendre quelque chose. Si cette idée vous apaise, ne vous en privez surtout pas !
Cette caricature de procès ou le verdict est fixé d'avance devient franchement comique et je vous laisse face à vos interprétations accusatrices et diabolisantes qui rendent tout dialogue impossible. Par chance, le ridicule ne tue pas
Je vous souhaite une excellente journée.
Cordialement.
Comment allez-vous ? Bien dormi ?

Merci pour cette question qui est d'ailleurs la première que vous me posez, ça mérite d'être souligné. La réponse (40 francs suisses par an ou 35 pour les personnes âgées/handicapées) figure tout simplement sur cette page du site de l'association (dont je ne suis pas un représentant officiel) : http://www.exit-geneve.ch/demande_adhesion_2014.pdf (la page vous a sans doute échappé)AmThLi a écrit :Je vous pose donc la question suivante : à combien s'élève la cotisation d'un membre d'Exit souhaitant avoir recours au suicide assisté ?
J'étais venu partager ici un volet de ma pratique personnelle de l'accompagnement de fin de vie suite à ce post trouvé sur google... mais vous avez raison, si ça se trouve, je dois être un vilain escroc conspirateur et obscène qui n'a comme objectif que de vous vendre quelque chose. Si cette idée vous apaise, ne vous en privez surtout pas !
Cette caricature de procès ou le verdict est fixé d'avance devient franchement comique et je vous laisse face à vos interprétations accusatrices et diabolisantes qui rendent tout dialogue impossible. Par chance, le ridicule ne tue pas

Je vous souhaite une excellente journée.
Cordialement.
André Baechler - Accompagnement de fin de vie
Re: Zone interdite : "Le droit de mourir"
Au lieu de vous victimiser de manière caricaturale, relisez les messages qui vous ont été adressés.
"La plus grande proximité, c'est d'assumer le lointain de l'autre."
J. Oury
J. Oury
Re: Zone interdite : "Le droit de mourir"
Mais pourquoi ne pas répondre sur l'autre sujet ?
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.