L’objectif, selon la fiche de présentation rédigée par la Direction générale de l'offre de soins (DGOS) consultée par Hospimedia et examinée par le Haut conseil des professions paramédicales le 4 septembre dernier, est de réformer les modalités d’accès à une formation d’infirmier puériculteur (IPDE) qui a, depuis une dizaine d’années, du mal à faire le plein. Celles-ci sont en effet jugées non seulement complexes mais aussi obsolètes. L’arrêté paru dans le Journal officiel du 9 septembre vient donc modifier celui de décembre 1990, qui fixait jusqu’à présent la parcours d’entrée en formation.
Des épreuves pour évaluer le raisonnement clinique et la posture réflexive des candidats
Désormais, les candidats à la formation IPDE devront se plier à une épreuve d’admissibilité sur dossier suivi d’une épreuve orale d’admission. Le dossier d’admissibilité devra comporter, outre pièce d’identité, C.V ou encore copie des titres, certificats ou diplômes obtenus, « une lettre d'engagement du candidat de s'acquitter des frais de scolarité » ainsi qu’un « lettre de candidature exposant le projet professionnel et comportant l'analyse d'une situation de soins vécue en stage ou en tant que professionnel. » Cette dernière permet au candidat d’adopter « une posture réflexive » sur cette situation au regard des recommandations de bonne pratique et des enjeux éthiques qu’elle soulève ; elle doit également contribuer à identifier les points forts du candidat et les axes d’amélioration. Le candidat est évalué par un binôme composé d’une IPDE bénéficiant d’au moins deux années d’expérience dans cette spécialité ou possédant des fonctions d’encadrement et d’un formateur permanent ou du directeur de l’école de puéricultrices.
L’épreuve orale d’admission, elle, a pour objet « d’évaluer la capacité du candidat à décliner un raisonnement clinique et gérer une situation de soin », et « d'apprécier [ses] aptitudes et [sa] capacité à suivre la formation » et « [son] projet professionnel et sa motivation. » Elle comprend :
- Une présentation orale du candidat portant sur son projet professionnel ;
- Un court exposé de la situation de soins présentée dans le dossier de candidature, suivi d’un échange d’une vingtaine de minutes avec le jury.
Ce dernier est composé du directeur de l'école de puéricultrices ou son représentant, qui doit être un formateur permanent au sein de l'établissement, ainsi que d’un médecin exerçant dans un établissement de santé public ou privé, ou d'une puéricultrice, disposant d'au moins deux années d'expérience professionnelle, ou exerçant des fonctions d'encadrement. En cas d’égalité entre deux candidats, c’est la note donnée lors de cet entretien d’admission qui détermine l’ordre de priorité, précise le texte.
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