ÉCONOMIE DE LA SANTÉ

L'Anap aide à évaluer les coûts des travaux liés à l'amélioration des locaux sanitaires

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Publié le 18/07/2025

En tant que manager d’un service ou d’un pôle, les cadres de santé peuvent être consultés pour participer aux décisions que les directions doivent prendre dans le cadre de l’amélioration des locaux de travail. Pour pouvoir émettre un avis éclairé, ils peuvent se tourner vers la note de conjoncture économique sur le coût des travaux en établissement de santé éditée par l’Agence Nationale d'Appui à la Performance des établissements de santé et médico-sociaux (ANAP).É

urgences

La note diffusée le 10 juillet 2025 par l’Agence Nationale d'Appui à la Performance des établissements de santé et médico-sociaux (ANAP) met à jour la conjoncture économique des projets immobiliers des secteurs sanitaire et médico-social du dernier trimestre. Ce numéro propose une première note de ce type pour les structures prenant en charge des personnes en situation de handicap. Issue de l’analyse de 18 opérations immobilières référencées dans la base de données Oscimes®, elle éclaire les maîtres d’ouvrage du secteur avec des informations clés.

Une stabilisation des prix observée

La note "handicap" comprend pour la plupart des opérations portées par le secteur privé non lucratif (81%), décrivant des projets de taille modeste mais adaptés aux besoins spécifiques des publics accueillis. L’Anap a distingué des similitudes avec les constructions de logements (secteur actuellement en difficulté), à savoir une concurrence accrue entre les entreprises, qui conduit à une stabilisation des prix, voire une baisse dans des contextes particuliers.

La seconde note analyse l’évolution des indices de prix de la construction du secteur sanitaire. L’Agence remarque que, dans ce secteur également, les prix se stabilisent depuis 2024, ce qui cadre avec un contexte de ralentissement de l’activité du secteur du logement neuf, les opérations en santé bénéficiant ainsi d’une concurrence accrue entre entreprises, favorisant même une baisse des prix.

Pour optimiser les coûts, l’Anap préconise l’usage d’une matrice des risques tout au long de l’opération, la structuration des projets en tranches fermes et conditionnelles, ainsi que l’adoption de principes « low tech » pour renforcer la résilience et l’efficacité énergétique. Ces publications s’adressent à l’ensemble des maîtres d’ouvrage et professionnels de l’immobilier en santé, mais sont intéressantes pour les managers qui souhaitent maîtriser les données économiques de leur service ou de leur pôle.


Source : infirmiers.com