Actualités 2012

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L'interdiction du tabac, c'est moins de prématurés… en Ecosse !
Destination Santé – mer. 11 avr. 2012

En Ecosse où l'interdiction du tabac dans les lieux publics est en vigueur depuis mars 2006 – au lieu de janvier 2008 en France - son impact favorable s'affirme régulièrement. « Nous avons de plus en plus de données sur l'impact bénéfique de la législation anti-tabac en termes de santé publique », explique le Dr Jill Pell. Avec son équipe, ce médecin de Glasgow vient de publier un travail qui met en évidence une chute spectaculaire du nombre… d'accouchements prématurés ! Précisément depuis l'entrée en vigueur de l'interdiction de fumer dans les lieux publics, le 26 mars 2006.

Les auteurs ont collecté un ensemble d'informations sur les naissances déclarées dans leur pays entre janvier 1996 et décembre 2009. En premier lieu, ils ont découvert que la proportion de fumeuses parmi les jeunes accouchées, avait considérablement diminué depuis l'entrée en vigueur de la loi. Elle est ainsi passée de 25,4% à 18,8%.

Dans un second temps, ils ont observé une diminution de 10% du nombre d'accouchements prématurés au cours de la période de suivi. « Nous avons également constaté que cette baisse a concerné aussi bien des fumeuses que des non-fumeuses, ce qui traduit bien le rôle néfaste du tabagisme passif ».

Notons que les travaux de ce type se multiplient en Ecosse. Déjà en août 2008, un e autre équipe avait montré que le nombre d'hospitalisations pour infarctus du myocarde avait chuté de 17% dans l'année suivant l'interdiction de fumer.

En France, plusieurs études ont aussi été réalisées sur le sujet. En septembre 2009 notamment, des chercheurs ont démontré une diminution de 80% de la pollution intérieure dans les entreprises. En revanche, les derniers indicateurs sont au rouge. D'après l'association Droits des Non-Fumeurs, fin 2011, près de deux Français sur trois subiraient régulièrement une exposition passive au tabac des autres….Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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[b]Cancer du sein : pas une, mais dix maladies différentes[/b]
Par figaro icon damien Mascret - le 19/04/2012

Identifiées par des chercheurs de Cambridge, ces formes nécessitent chacune un traitement particulier.

«C'est un travail incroyable. Les chercheurs regardent vraiment le fonctionnement de gènes dans les cellules cancéreuses. Conceptuellement, c'est comme si on passait de l'escalier à l'ascenseur!», explique le Dr Mahasti Saghatchian, spécialiste de la recherche génomique du cancer du sein à l'Institut Gustave-Roussy (Villejuif). Les travaux en question ont été publiés le 18 avril dans l'édition en ligne de la revue internationale Nature. De fait, en identifiant les signatures de gènes capables de mieux prédire l'évolution d'un cancer, des chercheurs de l'université de Cambridge associés à des chercheurs canadiens pourraient bien avoir découvert la «pierre de Rosette» des cancers du sein.

Pour effectuer cette percée, les chercheurs ont analysé de façon approfondie 997 prélèvements obtenus sur des femmes touchées par la maladie puis ont vérifié leurs prédictions sur 995 autres tumeurs. «Ils ont utilisé les informations provenant de l'ADN, de l'ARN et les ont couplées avec des techniques informatiques de pointe», explique le Dr Saghatchian. «Là où on regardait la cellule cancéreuse en deux dimensions (présence de récepteurs hormonaux ou non, analyse de 70 gènes), ils la voient en 3D.» Même enthousiasme de son collègue de l'Institut Gustave-Roussy, le Dr Fabrice André, qui dirige l'équipe Inserm chargée d'identifier les prédicteurs moléculaires et de nouvelles cibles thérapeutiques: «Cette étude est extrêmement importante dans la mesure où elle montre que le cancer du sein correspond en fait à un nombre important de maladies définies au niveau moléculaire. Certaines de ces maladies moléculaires sont très rares et pourraient ne concerner que moins de 5 % des cancers du sein.»
Nouvelles stratégies thérapeutiques

Au lieu de se limiter à deux ou trois catégories de cancer du sein comme c'est généralement le cas, le Dr Carlos Caldas et ses collègues ont en effet séparé les cancers du sein en dix catégories. Cette avancée ne se limite pas à prévoir l'évolution de la maladie, ce qui pourrait déjà permettre d'éviter de «surtraiter» des tumeurs dont le pronostic est favorable. Elle permettrait aussi de mieux choisir le traitement. Pour le Dr André, ce travail et d'autres soulèvent une question cruciale: «Comment montrer l'efficacité de médicaments ciblés qui pourraient n'être très efficaces que dans 1 à 5 % de cancers du sein (ceux présentant l'anomalie ciblée). C'est à cette question qu'essaient de répondre deux essais thérapeutiques en France, Safir et Moscato, qui évaluent l'apport des analyses complètes du génome pour identifier le médicament utile à chaque patiente.»

Cette étude ne serait donc pas seulement importante sur le plan biologique, mais elle ouvre surtout la porte au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques en fonction des sous-groupes. À chaque profil de cancer son traitement.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Implants mammaires PIP : 241 nouvelles ruptures en France
Par figaro icon AFP, AP, Reuters Agences - le 18/04/2012


Le nombre de ruptures d'implants signalé en France s'élève désormais à 2227.

Au 31 mars, plus de 2200 ruptures ont été constatées en France sur des prothèses mammaires PIP au gel de silicone frelaté, selon un bilan diffusé mercredi par l'agence des produits de santé Afssaps. Un total de 2227 ruptures de prothèse PIP ont été rapportés à l'agence, soit 241 de plus que le bilan de fin février.

Dans 43% des cas, ces ruptures sont intervenues moins de cinq ans après la pose, ce qui dénote une usure prématurée, inhabituelle et qui confirme la mauvaise qualité de ces implants remplis de silicone non conforme, irritant pour les tissus. Dans 81% des cas, les ruptures interviennent dans un délai de moins de huit ans.

Quelque 2254 réactions inflammatoires ont été enregistrées par l'Afssaps. Dans une grande majorité des cas (72%), les réactions inflammatoires se sont produites sans qu'il y ait rupture des implants. En outre, quelque 3935 femmes se sont fait retirer leurs implants à titre préventif à la fin mars (904 de plus qu'à fin février). Dans 19% des cas, les prothèses retirées préventivement étaient défectueuses.

Neuf nouveaux cas d'adénocarcinomes mammaires ont été déclarés à l'Afssaps depuis un mois, ce qui porte à 45 le nombre de cas chez les porteuses de prothèses PIP. Pour l'agence de santé, cela ne remet pas en cause l'avis de l'Institut national du cancer qui déclarait en décembre que «les données disponibles aujourd'hui permettent de conclure à l'absence de sur-risque d'adénocarcinome mammaire chez les femmes porteuses d'implants en comparaison avec la population générale».

L'entreprise varoise Poly Implant Prothèse (PIP) a utilisé illégalement un gel de silicone fait maison dans la majeure partie de ses implants dans le but de réaliser des économies, jusqu'à la découverte de la fraude début 2010. Face aux risques de ruptures et d'irritations pour les tissus, présentés par ces prothèses, le gouvernement français a recommandé fin décembre aux 30.000 femmes porteuses de PIP de se les faire retirer, suivi par plusieurs gouvernements étrangers.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Cancer de la prostate : l'espoir des ultrasons
Par Perez, Martine | LeFigaro.fr – mar. 17 avr. 2012

Des résultats prometteurs ont été obtenus en Grande-Bretagne sur 41 patients présentant une petite tumeur localisée.

Le problème du cancer de la prostate est simple: comment traiter cette tumeur sans que la thérapeutique soit pire que le mal. Actuellement, la prise en charge standard passe par la chirurgie ou la radiothérapie, plus ou moins associée à une hormonothérapie, avec un risque de complications, notamment d'incontinence ou d'impuissance sexuelle. L'autre option est la surveillance dite active de la tumeur lorsqu'elle est de petite taille, afin d'intervenir en cas d'évolution.

Dans ce contexte insatisfaisant dans certains cas, plusieurs nouvelles thérapeutiques dites focalisées sont en cours de développement depuis quelques années: il s'agit de détruire par des stratégies focalisées (des ultrasons, par exemple), le foyer de cellules cancéreuses lorsqu'il est encore limité. Ces techniques, destinées aux formes débutantes, n'induiraient pas ou peu de risques de complications.

Hier, la revue médicale britannique The Lancet Oncology, a publié les résultats intéressants d'un essai thérapeutique avec des ultrasons à haute densité pour des patients présentant des petites tumeurs, puisqu'au bout d'un an 95 % des hommes ne présentaient plus de lésions cancéreuses, avec un taux de complications nettement inférieur à celui de la chirurgie.
Aucun cas d'incontinence

L'essai, mené sous l'égide du Medical Research Council en Grande-Bretagne, porte sur 41 hommes âgés de 45 à 80 ans, atteints d'une tumeur de petite taille, ayant un taux de PSA faible (inférieur à 15 ng/ml) et un score de Gleason faible (marqueur de l'agressivité tumorale). Tous ont subi entre juin 2007 et juin 2010 un traitement par ultrasons de haute intensité, par voie intrarectale, sous anesthésie générale, avec repérage de la tumeur à travers l'imagerie par résonance magnétique nucléaire.

L'intervention est de courte durée. Elle peut aussi être répétée ultérieurement. Si cette procédure est déjà utilisée, y compris en France, c'est la première fois qu'une évaluation rigoureuse est publiée dans une revue scientifique de haut niveau. Les résultats sont prometteurs.

Au bout de 12 mois de traitement, 95 % (39 sur 41) des hommes ne présentaient plus de cellules cancéreuses à la biopsie (quatre ont subi une seconde cure par ultrasons au bout de six mois). Surtout, aucun cas d'incontinence urinaire n'a été à déplorer dans ce groupe. Certes, 10 % des hommes traités ont eu des difficultés d'érection, un taux moindre qu'après une intervention radicale.

«Nos résultats sont encourageants, estime le Dr Ashim Ahmed, responsable de l'essai au sein de l'université du Col­lège de Londres. Nous avons apporté la «preuve du concept». Il reste maintenant à développer un essai à plus large échelle et de plus longue durée, avant de proposer une telle stratégie en pratique courante.»
«Changement radical»

D'autres traitements dits focalisés sont en cours d'essai. Outre les ultrasons de haute intensité, il existe aussi la curithérapie, la cryothérapie et la photothérapie dynamique. Tous ont pour objectif de détruire des foyers cancéreux, en réduisant les effets secondaires des traitements classiques.

«L'intérêt, c'est aussi la possibilité de refaire un second traitement focalisé en cas de récidive, explique le professeur Marc Zerbib (hôpital Cochin, Paris) qui mène actuellement un essai avec la photothérapie dynamique. Mais c'est aussi d'intervenir plus radicalement par une chirurgie si la tumeur devient plus évolutive.»

Pour le professeur Guy Vallancien (chirurgien urologue, Institut mutualiste Montsouris), ces traitements focaux ont un grand avenir: «Nous avons traité déjà plus de 120 patients avec de tels ultrasons, sans incidence sur l'incontinence et la sexualité. Cela représente un changement radical de stratégie, avec le traitement d'un premier foyer s'il est limité, et d'autres ultérieurs si nécessaire. D'où l'intérêt, contrairement à l'avis récent de la Haute Autorité de santé, de faire un diagnostic précoce.»

Plus de 70 000 cas sont diagnostiqués chaque année en France, 5 000 décès par an sont à ­déplorer.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Lutte contre l’obésité: des stratégies de prévention pas toujours efficaces
slate

«Evitez de grignoter entre les repas», «évitez de manger trop gras, trop salé, trop sucré»… Nous sommes exposés à de nombreux messages censés raisonner nos choix alimentaires et lutter contre l’obésité, en réalité pas toujours utiles pour nous faire changer de comportement…
Jeudi dernier, le Fonds français pour l’alimentation et la santé organisait une conférence intitulée «Efficacité des campagnes de prévention de l’obésité: mesure des attitudes et comportements alimentaires». Carolina Werle, prof à l’Ecole de management de Grenoble, présentait ses dernières recherches en marketing social, discipline qui utilise les principes de base du marketing pour la promotion d’idées sociales, comme la lutte anti-tabac par exemple, ou en l’occurrence la prévention de l’obésité. L’objectif, c’est de «changer les comportements, et pas seulement les croyances».

Les campagnes de prévention de l’obésité semblent efficaces puisqu’il est prouvé que les gens mémorisent plutôt bien les messages. Mais il ne suffit pas de connaître les recommandations en vigueur pour les appliquer dans la vie de tous les jours… Carolina Werle s’est donc intéressée aux effets des campagnes de prévention sur les changements dans les choix alimentaires, sur la conséquence concrète en terme de comportement. Ses recherches ont été publiées dans Archives Of Pediatric & adolescent Medicine, Obesity, Appetite, Food Quality & Preference.

L’utilisation de l’argument «santé» chez les ados: cause toujours !
La première recherche cible les ados. Généralement, les campagnes de prévention enfoncent le clou sur le «risque santé». Mais après une expérimentation menée sur 797 jeunes de 14 ans, Carolina Werle montre que les ados sont plus sensibles à l’argument de «risque social» pour changer leurs choix alimentaires, car plus sensibles aux normes sociales et à l’influence des pairs… Le «risque social» peut alors être la désapprobation du groupe , le regard des autres, la peur d’être isolé. Le risque est identifiable à court terme, tandis que le “risque santé” est très éloigné dans le temps. Et à 14 ans, on ne se préoccupe pas trop de l’état de son corps à 50 ans…

Cependant, souligner le risque social négatif (exemple donné par l’étude:“repas déséquilibrés, moqueries assurés”) peut être stigmatisant. Carolina Werle préconise donc d’utiliser l’argument social en abordant les conséquences positives d’une bonne alimentation, et non le contraire. Par exemple, selon l’exemple donné pendant l’expérience:“Repas équilibrés, amis à volonté!”. Un tel argument social pourrait donc plus facilement influencer les intentions des ados (et pas seulement les croyances!).

Le message «santé» sous une pub de Big Mac: pas très efficace
La deuxième recherche s’intéresse aux messages «santé» insérés sous les pubs de nourriture, de la plus saine à la plus junk. L’hypothèse de départ est que “la présence des messages sanitaires tels qu’ils sont construits aujourd’hui (des recommandations sur la manière d’équilibrer son alimentation) pourraient servir à la justification de produits hédoniques” (un produit hédonique étant un «produit plaisir», donc assez souvent un produit gras ou sucré…).

Par exemple, l’information «pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière» peut contrebalancer l’image d’un hamburger dégoulinant de sauce: «ces deux informations présentées ensemble peuvent amener à un effet de compensation». On va se dire «ok, je peux manger un gros burger puisque j’ai l’intention d’aller courir dimanche!», alors qu’en fait on n’ira peut-être (ou sans doute) pas courir! Le message est présenté comme une solution pour éviter les côtés négatifs. “Ok j’ai mangé 5 fruits et légumes hier, donc je peux m’enfiler deux pizzas aujourd’hui”… Quand la culpabilité diminue, la consommation de «produits hédoniques» augmente.

Cette recherche suggère donc que les messages sanitaires du PNNS (Programme national nutrition santé) peuvent avoir un effet contraire à l’effet désiré. Selon Carolina Werle, il serait donc souhaitable de “dissocier le message sanitaire préventif du message publicitaire pour un aliment hédonique, afin d’éviter les effets de justification entre les deux messages”.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Alzheimer : la perte de mémoire mieux comprise
Par Catherine Cordonnier | Topsante.com – lun. 16 avr. 2012

L’été dernier, une enquête rendue publique par Alzheimer Europe montrait que la maladie d'Alzheimer se place au deuxième rang des maladies les plus redoutées , après le cancer. Une peur d’autant plus réelle que l’OMS a annoncé que, selon ses statistiques, les cas de démence (qui sont causés dans une grande majorité des cas par la maladie d’Alzheimer) devraient doubler d’ici 2030 et tripler d’ici 2050 !

Aussi, les résultats de l’étude qui vient d’être publiée dans la revue Nature Genetics, risquent-ils d’intéresser (voire de rassurer) beaucoup de monde ! Cette étude permet en effet de faire un grand pas vers la compréhension de la maladie d’Alzheimer en pointant du doigt les mutations génétiques qui altèrent l’hippocampe, cette partie du cerveau où les troubles de la mémoire en général et la maladie d’Alzheimer en particulier, commencent.

Pour cette étude, les chercheurs ont épluché "les études épidémiologiques analysant les génomes et les IRM cérébrales de 9.232 participants âgés de 56 à 84 ans", en Europe et en Amérique du nord, dont environ 2.000 en France. Il est apparu que des mutations génétiques sont impliquées dans la réduction du volume de l'hippocampe. Toutefois, l'étude précise que les facteurs déclencheurs de ces mutations génétiques ne sont pas "encore identifiés".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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"Les différences culturelles entre pays influent sur l'espérance de vie"

Le Monde.fr | 23.04.2012 à 14h54

La progression de l'espérance de vie masque des réalités bien différentes. L'écart entre les femmes et les hommes était, en 2009, sur l'ensemble de l'Europe, de 5,9 ans (82,6 ans pour les femmes, 76,7 ans pour les hommes). Mais la dernière étude, publiée jeudi 19 avril par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l'Institut national d'études démographiques (INED), apporte un éclairage particulier.

Cette étude, qui porte sur les 27 pays de l'Union européenne, s'intéresse à l'espérance de vie sans incapacité (EVSI), parfois appelée trompeusement "en bonne santé". Une notion définie par l'absence de maladie chronique et de limitation dans la vie courante (on peut être malade tout en continuant ses activités professionnelles et familiales). Et là, la différence entre femmes et hommes s'estompe. L'écart pour l'EVSI n'est plus alors que de 0,7 an (62 ans pour les femmes, 61,3 ans pour les hommes).

Jean-Marie Robine, directeur de recherche à l'Inserm, est l'auteur de cette étude. Il apporte un éclairage sur ces chiffres :

Votre étude fait apparaître d'importants écarts entre les pays européens pour ce qui est de l'espérance de vie sans incapacité. N'est-ce pas surprenant ?

Ces résultats nous ont beaucoup étonnés. Pour l'espérance de vie globale des femmes, on connaissait l'écart d'une dizaine d'années existant entre les deux extrêmes, la France et l'Espagne d'un côté (85,3 ans), la Bulgarie et la Lettonie de l'autre (respectivement 77,4 et 78,4 ans). Et, pour celle des hommes, la différence entre la Suède (79,6 ans) et l'Espagne (79 ans) et, au bas de l'échelle, les pays baltes, comme la Lituanie (68 ans) et la Lettonie (68,6 ans). Cette mesure, qui s'appuie sur la mortalité, est relativement simple.

Mais en étudiant l'espérance de vie sans incapacité, on ne s'attendait pas à voire l'écart doubler. Pour les femmes, on passe ainsi de 71 ans en Suède à 52,1 ans en Slovaquie, soit près de vingt ans d'écart. Ce différentiel est à peu près le même chez les hommes : 71,7 ans pour les Suédois contre 52,3 en Slovaquie. Ces écarts sont étonnants, d'autant qu'on vit tous dans la même "maison", l'Europe, et que l'on ne compare pas des pays européens avec des pays africains.

Comment expliquez-vous ces différences ?

On manque encore d'explications scientifiques, mais on émet des hypothèses que l'on essaye de vérifier. D'importantes études devraient être consacrées à ces questions, avec des partenariats entre pays, dans le cadre du programme de recherche et développement "L'Union de l'innovation", inscrit dans la stratégie "Europe 2020" qui fait suite aux objectifs de Lisbonne.

La notion d'incapacité dépend des réglementations dans chaque pays. On s'appuie donc sur une enquête annuelle, coordonnée par Eurostat [le bureau européen dses statistiques] à partir d'une question : "Dans quelle mesure avez-vous été limité depuis au moins six mois, à cause d'un problème de santé, dans les activités que les gens font habituellement ?" On constate l'importance des différences culturelles entre pays. On connaissait l'influence du climat ou des régimes alimentaires sur l'espérance de vie. Là, on voit la différence entre les sociétés.

Celles du Sud gardent des structures familiales fortes, pour les enfants comme pour les aînés. Elles sont plus protectrices pour les plus fragiles et du coup, si les gens ont des incapacités, ils peuvent être pris en charge plus facilement. Ils sont "gardés en vie" plus longtemps. Dans les pays du Nord, au contraire, on pousse les enfants à s'autonomiser plus tôt. Les systèmes de santé consacrent des moyens importants pour favoriser la prévention, la bonne santé et l'autonomie des gens.

L'allongement de la durée du travail, générale en Europe, joue-t-il sur l'espérance de vie sans incapacité ?

Beaucoup d'éléments interviennent dans le calcul de l'espérance de vie sans incapacité. L'âge de départ à la retraite est l'un de ces éléments. Mais les interrelations entre les différents facteurs sont complexes. Une étude canadienne a montré que beaucoup d'éléments dépendaient du volontariat des personnes. Si vous désirez travailler plus longtemps, ou au contraire arrêter plus tôt, et qu'on vous laisse faire, vous resterez plus longtemps en bonne santé. Si, au contraire, on vous force à arrêter de travailler ou à rester dans l'emploi, alors vous risquez d'être en mauvaise santé.

Rémi BarrouxÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Aides dénonce le "parcours du combattant" des étrangers malades

Le Monde.fr avec AFP | 20.04.2012 à 13h32 • Mis à jour le 20.04.2012 à 13h32

Seuls la moitié des sans-papiers atteints d'une maladie grave finissent par obtenir une carte de séjour temporaire en France, "au terme de démarches anormalement longues et pénibles", déplore dans un récent rapport de l'Observatoire étrangers malades, créé par l'association Aides. "Sur le terrain, la réforme du droit au séjour pour soins adoptée le 16 juin 2011 porte ses premiers fruits pourris", note ce rapport, qui se base sur 155 cas, des hommes (50 %), des femmes (45 %) et des personnes transgenres (5 %), séropositives au VIH (81,2 %), atteintes d'hépatite C (7 %) ou d'hépatite B (4,5 %).

La loi sur l'immigration adoptée en 2011 restreint notamment le droit au séjour des étrangers malades : le titre de séjour ne peut être accordé qu'en cas d'"absence" du traitement approprié dans son pays, et non plus en cas d'impossibilité d'accès effectif au traitement.

UN PARCOURS SEMÉ D'EMBÛCHES

Depuis l'entrée en vigueur de la loi, "traques, persécutions policières, humiliations administratives, dénis de droit et préfectures aux conditions d'accueil indignes ponctuent désormais le quotidien des étrangers gravement malades vivant sur notre territoire", souligne l'Observatoire, mis en place à la fin 2010. Parmi les embûches recensées dans cette étude, "les conditions d'accueil en préfecture sont souvent indignes et dégradantes (plus de cinq heures d'attente : 27 % des cas, tutoiement : 11 %, absence de toilettes : 21,8 %...)" et "la confidentialité n'est pas respectée dans un tiers des cas".

Par ailleurs, "l'exigence fréquente de pièces non prévues par la réglementation (passeport en cours de validité dans 31,8 % des cas, certificat médical non descriptif dans 23,8 % des cas) voire totalement fantaisistes (lettre de motivation, engagement à ne pas demander de regroupement familial) sont propices au découragement et à l'abandon des démarches".

"Ce véritable parcours du combattant mine leur santé, leur barre l'accès à l'emploi et à des conditions de vie dignes. La menace permanente de l'expulsion, elle, les plonge dans une clandestinité incompatible avec la maladie", selon le rapport. Ainsi, sur l'ensemble des sans-papiers malades, "la moitié des personnes a obtenu une carte de séjour temporaire d'un an depuis plus de cinq ans (46,7 %) après des démarches souvent anormalement longues et semées d'embûches", conclut le rapport.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par stepit42 »

[size=200]Les déficits modérés en vitamine D sont fréquents en France métropolitaine[/size]
Les déficits modérés en vitamine D sont fréquents en France métropolitaine, surtout en fin d'hiver et au début du printemps, selon une étude nationale publiée mardi.
Cette fréquence (37,7% des 18-74 ans) pourrait être réduite en changeant les habitudes de vie, notamment en augmentant l'activité physique en plein air, souligne Michel Vernay, co-auteur de l'étude ENNS 2006-2007 faite sur un échantillon national de 1.587 adultes, chez lesquels les niveaux sanguins de cette vitamine ont été mesurés, sur l'ensemble de l'année.

En métropole (hors Corse), les déficits sévères en vitamine D sont peu fréquents (4,8% de l'échantillon) et touchent des populations vulnérables, à faible statut socioéconomique et exposition solaire réduite, selon l'étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).

La vitamine D, qui joue un rôle majeur dans la minéralisation osseuse, est principalement produite par le corps sous l'action des rayonnements ultraviolets (UV) du soleil sur la peau. L'alimentation (poissons de mer gras sauvages, jaunes d'oeuf) apporte un complément.

Le déficit modéré pourrait constituer un facteur de risque d'anomalies osseuses, d'ostéoporose, de fractures et de certaines maladies chroniques (cancers : colon, sein, prostate) ou de dysfonctionnements de l'immunité.

Le risque plus élevé de déficit sévère observé chez les adultes nés hors d'Europe peut s'expliquer par une pigmentation plus élevée de la peau qui réduit l'absorption des UV, mais aussi par des habitudes culturelles vestimentaires, comme de trop se couvrir le corps (visage, bras, etc.) ou de peu sortir en plein air.

"On trouve moins de vitamine D chez les fumeurs, sans qu'on comprenne bien le mécanisme en cause", indique le chercheur.

En revanche, les "buveurs modérés" de vin ont de meilleurs niveaux sanguins de vitamine D que les gens qui n'en boivent pas du tout.

Les auteurs suggèrent d'adapter les messages de prévention comme en Australie ou en Angleterre, en rappelant à la fois les dangers d'une exposition excessive (ou sans protection) au soleil (cancers de la peau) et les bienfaits d'une exposition raisonnable.

L'activité physique apporte, par ailleurs, un bénéfice dans la prévention de l'obésité, de l'hypertension artérielle et des maladies cardiovasculaires, écrivent-ils.

L'enrichissement des aliments et la supplémentation en vitamine D sont "probablement à discuter" en France. Il conviendrait également, notent les auteurs, de renouveler l'étude du statut en vitamine D de la population, en l'élargissant aux enfants, aux adolescents et aux personnes âgées.

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Re: Actualités 2012

Message par stepit42 »

Malbouffe : des risques d'autisme accrus ?
Une étude américaine de l'Institute for Agriculture and Trade Policy, visant à expliciter les causes de l'autisme, semble avoir mis le doigt sur une vérité qui fait mal. Publiée en avril dans la revue professionnelle Clinical Epigenetics, elle met en lumière le lien entre alimentation déséquilibrée et autisme. Explications.

ne étude de l'Institute for Agriculture and Trade Policy vient de mettre en évidence un lien entre le régime alimentaire américain et la recrudescence de cas d'autisme chez les enfants outre-Atlantique. Les résultats ont été publiés sur le site internet du journal Clinical Epigenetics.

Au coeur des conclusions de l'étude, un constat singlant : un régime alimentaire peu sain peut interférer avec la capacité de l'organisme à éliminer les substances toxiques, ce qui augmenterait les risques de problèmes de santé à long terme, tel que l'autisme. « Nous ne prétendons pas que cela n'est pas complexe. Ça l'est. Mais la chose importante à comprendre est que ces facteurs environnementaux et nutritionnels sont essentiels, ils travaillent ensemble, et finalement beaucoup d'entre eux sont des causes de l'autisme qui peuvent être évitées, » explique David Wallinga, spécialiste en science, alimentation et santé à l'Institut sur le site Publicnewsservice.org.

Et à Walling d'ajouter que le lien entre nutrition et autisme est d'autant plus fort lors de la consommation d'aliments hautement transformés et sucrés. En effet, les dits aliments affecteraient la capacité du corps à se désintoxiquer. « Les personnes qui consomment du sirop à forte teneur en sucre peuvent développer des carences en minéraux, et ce sont ces carences qui peuvent causer des difficultés pour l'organisme à se débarrasser des substances toxiques », continue-t-il.

Pour réduire le risque, il conseille aux femmes enceintes et aux enfants d'avoir un régime alimentaire élevé en antioxydants et en minéraux. « Si vous consommez assez de calcium, vous vous protégez contre l'absorption de plomb et, inversement, le manque de calcium favorise l'absorption de plomb par l'intestin, et donc par le sang ».

Cette étude s'inscrit dans la lignée de deux études précédentes, l'une liant l'obésité de la mère durant la grossesse à l'autisme, et l'autre sur l'augmentation des cas d'autisme depuis 2002 aux Etats-Unis.

Source : Publinewsservice.org :choque:Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par stepit42 »

AUTISME

Les autorités sanitaires américaines viennent de publier leurs dernières statistiques concernant l'autisme. Bilan de leurs observations : 23% de cas autistiques supplémentaires ont été recensées entre 2006 et 2008, soit 1 enfant sur 88 en moyenne en 2008, contre 1 sur 110 en 2006. « Cette étude est basée sur une observation faite en 2008 qui montre que 11,3 enfants pour mille âgés de huit ans avaient alors été diagnostiqués du trouble du spectre autistique. Cette augmentation s'expliquerait en partie par une meilleure détection du syndrome surtout chez les moins de 3 ans » précisent les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) qui ont réalisé ce rapport.

Autre constat étonnant : la prévalence de l'autisme varie fortement selon les Etats, avec 1 enfant sur 210 dans l'Alabama (sud) et 1 sur 47 dans l'Utah (nord-ouest). Enfin, la plus forte hausse a été observée chez les enfants noirs et hispaniques. Des résultats inquiétants ? Pour les autorités américaines, ils seraient au contraire plutôt le signe positif d'un développement des diagnostics précoces (chez les enfants de moins de 3 ans), facilitant ainsi la prise en charge des enfants concernés.

Le saviez-vous ?


L'autisme, dont les causes restent indéterminées et qui existe sous différentes formes et degrés de gravité, touche près de cinq fois plus les garçons que les filles.

Source : Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par stepit42 »

Semaine de la vaccination 2012 : focus sur la vaccination des adolescents et jeunes adultes


10-04-2012

Du 21 au 27 avril 2012 se déroule la Semaine européenne de la vaccination. Pour la sixième année consécutive en France, le ministère chargé de la santé et l'Inpes coordonnent cette manifestation qui mobilise les 26 agences régionales de santé (ARS) ainsi qu’un réseau de partenaires. Elle a pour objectif d’aider les Français à mieux comprendre les bénéfices individuels et collectifs de la vaccination pour se protéger contre certaines maladies infectieuses. Elle est aussi l’occasion d’informer les professionnels de santé des actualités et des enjeux du calendrier vaccinal pour chacun de faire le point sur ses vaccinations et, si besoin, de les mettre à jour.
Chaque année, cette semaine est l’occasion d’organiser des actions (séances d’information, vérification des carnets de vaccination, séances de rattrapage de vaccination, activités pédagogiques, etc.) dans chaque région, pour sensibiliser le grand public et les professionnels de santé à la vaccination. Les professionnels de santé sont invités à parler avec leur patient de l’importance de la vaccination, mais aussi à vérifier leur carnet vaccinal pour leur proposer de le mettre à jour. Cette année, les nouveautés des recommandations du calendrier vaccinal concernent la vaccination des femmes enceintes, des personnes obèses et des enfants face à la grippe saisonnière, la recherche de recommandations adaptées pour les personnes immunodéprimées et l’établissement de directives spécifiques pour les habitants de Mayotte.
La priorité de la Semaine 2012 en France est la vaccination chez les adolescents et les jeunes adultes. Ce choix s’explique par plusieurs raisons :
Il est indispensable de mettre ses vaccins à jour tout au long de sa vie pour être protégé efficacement et durablement. En effet, de nombreux vaccins nécessitent des rappels réguliers pour être efficaces, notamment celui contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP) ou celui contre la coqueluche.
Les changements de comportement liés à l'adolescence et à l’âge adulte (sexualité, profession, vie en groupe) génèrent des risques nouveaux. Adolescents et jeunes adultes sont donc plus exposés à certains modes de contamination (voie sexuelle, voie sanguine…), et donc à certaines pathologies comme l’hépatite B, l’infection par les papillomavirus humains (HPV) ou encore les infections invasives à méningocoque.
Les adolescents et les jeunes adultes sont des cibles potentielles de l’épidémie de rougeole qui sévit en France depuis quelques années. Cette maladie, considérée à tort comme bénigne, le plus souvent bénigne chez les enfants peut être particulièrement grave pour les adolescents et jeunes adultes. Jusqu'à 30 ans, il n’est pas trop tard pour se faire vacciner et en finir avec la rougeole
Les jeunes adultes sont souvent au contact des personnes les plus fragiles, comme les nouveau-nés et nourrissons non vaccinés chez qui certaines maladies à prévention vaccinale, comme la coqueluche, bénignes chez les adultes, peuvent êtres graves . Il est donc important que jeunes et futurs parents soient à jour de leurs vaccins. Se faire vacciner est aussi une façon de protéger son entourage.
Le Guide des vaccinations Édition 2012 : La parution de cet ouvrage, dont la précédente version datait de 2008, s’inscrit dans le dispositif de la Semaine de la vaccination 2012.
L’objectif de cette version 2012 est de mettre à disposition des professionnels de santé les connaissances les plus récentes sur les vaccinations, de répondre à leurs interrogations et de leur fournir les éléments pour répondre aux questions de leurs patients. Sa mise à jour complète a été réalisée par le Comité technique des vaccinations, la Direction générale de la Santé, l’Institut de veille sanitaire, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé et de nombreux spécialistes. (Version téléchargeable chapitre par chapitre).

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Re: Actualités 2012

Message par stepit42 »

Le perchloréthylène est utilisé dans les pressings et les laveries automatiques disposant de machines à nettoyage à sec. Le ministère de l’Ecologie et le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé mettent en œuvre, depuis 2008, un programme d’actions en vue de réduire son impact potentiel sur la santé.
En effet, en cas d’exposition fréquente et intense, le perchloréthylène [1] peut se révéler toxique pour les reins et le système nerveux, et provoquer des irritations des yeux et des voies respiratoires, ainsi que des vertiges et des nausées.

Plusieurs mesures sont d’ores et déjà mises en œuvre par les ministères concernés.

Des campagnes de contrôles des pressings sont diligentées depuis 2008 par l’inspection des installations classées, sous l’autorité du ministère de l’Ecologie. Les contrôles sont systématiques en cas de plaintes des riverains et débouchent, en cas de non conformité grave, sur des mesures pouvant aller jusqu’à la suspension des installations.

Le ministère de l’Ecologie a mis en consultation, fin 2011, un projet d’arrêté ministériel encadrant les installations de nettoyage à sec utilisant du perchloroéthylène. Ce document prévoit notamment dans sa version actuelle :

L’interdiction de toute nouvelle installation fonctionnant au perchloroéthylène située dans des locaux contigus à des habitations.
La suspension de l’activité des pressings si la valeur d’action rapide de 1250 µg/m3 recommandée par le Haut Conseil de santé publique est dépassée dans les appartements et locaux contigus aux pressings.
L’arrêt progressif des installations existantes fonctionnant au perchloroéthylène :
au plus tard au 1er janvier 2018 pour les installations n’étant pas de marque NF,
au plus tard au 1er janvier 2022 pour les installations de marque NF, sauf à respecter certaines distances de rejet par rapport aux bâtiments voisins, [2]
en tout état de cause, interdiction d’exploiter une machine au perchloréthylène âgée de plus de 15 ans à partir de 2014.
Les ministères ont parallèlement chargé l’ANSES et l’INERIS de mener des travaux d’évaluation des risques potentiels associés aux produits utilisés en substitution du perchloréthylène.

Ce programme complète l’action du ministère chargé du travail. Les inspecteurs du travail vérifient en priorité les conditions de travail des salariés concernés et le respect des règles du code du travail. L’inspection régulière de ces installations a permis de diminuer de plus de la moitié la valeur limite d’exposition des travailleurs, suivant les recommandations de l’ANSES. Un projet de décret rend contraignante une nouvelle valeur limite 8 heures à 138 mg/m3. Son entrée en vigueur est prévue au 1er juillet 2012.

Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé définit actuellement un protocole de prise en charge médicale spécialisée des personnes exposées au perchloréthylène avec notamment la participation des centres de pathologie professionnelle et environnementale et de l’institut de veille sanitaire.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par stepit42 »

Journée mondiale de la maladie de Parkinson 2012
le 11 avril 2012


Il y a environ 120 000 patients atteints de la maladie de Parkinson en France, avec 8 000 nouveaux cas chaque année.

La maladie de Parkinson provient de la dégénérescence des neurones produisant un neurotransmetteur appelé dopamine. Elle se traduit par des anomalies motrices évoluant progressivement : tremblements, rigidité des membres, altération des mouvements automatiques, comme la marche.

Journée mondiale de l’hémophilie 2012
Chaque année, le 17 avril est l’occasion pour l’AFH de faire découvrir et redécouvrir aux patients et à leur entourage, au grand public et aux médias les actualités liées aux troubles de la coagulation à travers des actions d’informations régionales et nationales.

Pour cette Journée mondiale de l’hémophilie 2012 (JMH), l’AFH a choisi de se consacrer au lancement de la campagne nationale de communication du Congrès mondial de l’hémophilie 2012 autour du thème « Le traitement pour tous » [1].

A l’heure actuelle, 75 % des patients touchés par l’hémophilie n’ont pas accès aux soins. Dans les pays en voie de développement, une majorité d’enfants privés de traitement se voient entrer dans l’âge adulte avec une invalidité partielle ou totale. Les produits antihémophiliques, trop onéreux, demeurent inaccessibles pour bon nombre d’hémophiles. En France, nous pouvons observer cette inégalité sous une autre forme. Encore aujourd’hui, la prise en charge des patients hémophiles et Willebrand reste inégale selon les régions, que ce soit à cause du manque de professionnels de santé, de moyens financiers ou d’accessibilité.

« Le traitement pour tous », fil conducteur de toutes les organisations nationales membres de la Fédération mondiale de l’hémophilie (FMH), se révèle aujourd’hui encore un combat quotidien et sera le thème du 30e Congrès mondial de l’hémophilie.

A cette occasion, l’AFH s’est dotée d’un nouveau film, produit par Arnaud Lemaire et réalisé par Marc Dujarric, qui sera diffusé dès la 2e semaine d’avril sur toutes les grandes chaînes télévisées et qui est visible dès maintenant sur le site Internet ou sur le groupe Facebook de l’AFH.

Mars 2012Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par melachou »

Mardi 24 avril 2012
En Hongrie, les diabétiques seront punis pour leurs écarts de régime



C'est une mesure extrême que vient de prendre l'Etat hongrois. Pour réduire les dépenses de santé, le gouvernement a décidé de punir les diabétiques qui ne suivraient pas scrupuleusement leur régime en les privant d'accès aux meilleurs traitements subventionnés.



Selon un décret ministériel, publié lundi 23 avril, dans le Journal officiel, les diabétiques devront se soumettre chaque trimestre à un test sanguin spécifique visant à contrôler leur consommation d'hydrates de carbone.



S'ils sont pris en défaut à deux reprises dans l'année, en clair si leur taux de glucose a augmenté au-delà des valeurs fixées par le décret, les patients concernés se verront refuser l'accès aux médicaments les plus efficaces (insuline analogue) et devront se contenter des traitements à base d'insuline humaine, moins performants et provoquant davantage d'effets secondaires. De plus, ils devront payer plus cher pour leur traitement, dont la part subventionnée par l'Etat va se réduire.



Les mineurs et les personnes atteintes d'une forme sévère de diabète seront exemptés de la nouvelle réglementation, qui entrera en vigueur le 1er juillet. Environ cinq cent mille personnes sont atteintes de diabète en Hongrie.



ALIMENTS DIÉTÉTIQUES MODERNES PAS ACCESSIBLES



Le premier journal hongrois, Nepszabadsag, a dénoncé lundi sur son site Internet la punition des "diabétiques fautifs" qui "recevront un traitement moins bon". Selon un expert, le Dr Laszlo Bene, cité par le quotidien, les malades ne sont d'ailleurs généralement pas indisciplinés, mais ne peuvent pas se permettre d'acheter des aliments diététiques modernes.



En février dernier, lors du débat au Parlement sur le décret, le député socialiste Andras Nemény s'était emporté contre "la politique sociale du gouvernement (...) synonyme de misère pour les pauvres" et avait jugé le décret "scandaleux".



Le gouvernement du conservateur Viktor Orban avait alors justifié son décret en déclarant que "les médicaments des diabétiques coûtaient 30 milliards de forints (100 millions d'euros) et qu'il était inutile de gaspiller l'argent des contribuables pour des gens qui ne coopéraient pas avec leur médecin".





Le Monde.fr - 23 avril 2012Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
l' Ailge: TP:8.50 CG:13 ORAL:16.50 26 eme sr list comp PRISE :)
Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place

ESI 2012 2015 trop contente
Verrouillé