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ste-phanie
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Re: Actualités 2012

Message par ste-phanie »

mouchou64 a écrit :Des milliers de fauteuils made in China provoquaient des maladies


Un retraité a gagné le procès qu'il avait engagé contre Conforama après avoir développé un eczéma au contact d'un fauteuil vendu par l'enseigne, une première judiciaire, révèle l'AFP, qui pourrait inspirer d'autres victimes, beaucoup ayant toutefois déjà été indemnisées à l'amiable.

Dans le rembourrage des sachets allergisants

En juin 2008, Conforama avait découvert dans le rembourrage de certains de ses fauteuils relaxants fabriqués en Chine des sachets de diméthylfumarate (DMFu), un traitement anti-moisissure. Il avait alors décidé de les retirer de la vente.

Le DMFu, soupçonné de provoquer des allergies, n'a été interdit dans l'Union européenne qu'à partir de décembre 2008.

Dans une ordonnance révélée par le Parisien et consultée samedi par l'AFP, le tribunal de Meaux a été mercredi la première juridiction française à reconnaître qu'il existait "un lien suffisant et direct de cause à effet entre la présence de ce produit irritant et l'affection cutanée invoquée".

L'eczéma d'André, c'était le relax électrique

En d'autres termes, l'eczéma d'André, 76 ans, est bien imputable au fauteuil relax électrique dans lequel il passait quatres heures par jour.

"Les symptômes et séquelles (...) sont en relation avec un contact prolongé avec le DMFu" et "en relation directe et certaine avec l'utilisation du fauteuil relax", confirme l'expert diligenté par le juge des référés.

6 500 euros au retraité normand, 1 000 euros à ceux qui avaient offert le relax

Conforama, qui ne souhaite pas commenter la décision, devra verser 6 500 euros de dommages et intérêts au retraité normand, ainsi que 1 000 euros à sa fille et son gendre qui en 2007 lui avaient offert le fauteuil.

Le tribunal a estimé que le couple, défendu par Me Emmanuel Ludot, avait bien subi un «préjudice moral», en offrant à André «ce cadeau empoisonné», comme l'appelle son gendre, Jacques Bessin, qui estime que «cela va va ouvrir la porte à d'autres victimes.»

47 000 fauteuils et canapés ont été vendus

En 2009, une première enquêtre préliminaire visant 47 000 fauteuils et canapés «allergisants» vendus par Conforama et provoquant l'apparition de symptômes divers, allant de brûlures à l'eczéma, en passant par des douleurs musculaires, la perte de cheveux, des problèmes respiratoires ou des démangeaisons, avait été classée sans suite.

Des indemnités à l'amiable allant de 3 000 à 30 000 euros

Depuis, de nombreux dossiers ont été réglés à l'amiable. Selon Conforama, plus de 400 victimes auraient ainsi été indemnisées par l'assureur du groupe.

«Ils ont pris la mesure de la gravité du cas de certaines personnes qui ont été affreusement brûlées», acquiesce Me Tillie, qui dit avoir obtenu des indemnisations allant de 3 000 à 30 000 euros pour les 120 dossiers qu'il a négociés.

De nouvelles victimes des sachets anti-moisissure

Claudette Lemoine, qui préside un collectif de victimes basé dans le Nord, reconnaît que 150 des 160 plaignants ont été indemnisés à l'amiable. Mais certains laissés pour compte, comme elle, ruminent. Et envisagent de saisir la justice civile, comme l'a fait André.

Et puis dit-elle, le combat n'est pas fini, car «on continue à voir arriver des victimes» du DMFu, comme comme cet enfant brûlé dans son siège-bébé ou ces personnes qui ont acheté des gants ou des chaussures.


Ouest France
Je n'étais pas au courant ! Honte à moi :(Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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JLR
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Re: Actualités 2012

Message par JLR »

L’OBÉSITÉ inversée par la manipulation d’une simple protéine – Cell Metabolism

Inverser l'obésité en favorisant la production d'une enzyme connue sous le nom de tyrosine protéine kinase-2 (Tyk2), c’est ce que vient de réussir, sur la souris, cette équipe internationale de scientifiques. La recherche présentée dans l’édition du 5 décembre de la revue Cell Metabolism, démontre que Tyk2 contribue à réguler l'obésité chez la souris mais aussi chez l'homme, par le biais de la différenciation d'un des 2 types de tissu adipeux, le tissu adipeux brun.

Il faut rappeler qu’il y a deux différents types de graisses, le tissu adipeux blanc et le tissu adipeux brun. La graisse blanche est le principal site de stockage de l'énergie. Le tissu adipeux brun régule la dépense d'énergie pour maintenir la température du corps. Des dépôts de tissu brun sont présents chez tous les mammifères, mais jusqu'à très récemment, les scientifiques pensaient que ce tissu adipeux brun n’était actif que chez les nourrissons et pas chez les adultes. Ces dernières années, les scientifiques ont découvert la présence de ce tissu adipeux brun chez l’adulte, son rôle de régulation de la dépense énergétique et, enfin, l’association d’une diminution de son activité avec le développement du syndrome métabolique.

L’étude dirigée par le Pr Andrew Larner, du Virginia Commonwealth University Massey Cancer Center est la première à fournir des preuves de la relation entre Tyk2 et le tissu adipeux brun. De précédentes études de la même équipe avaient déjà démontré que Tyk2 contribue à supprimer la croissance et la formation de métastases dans le cancer du sein. Cette même enzyme pourrait donc aussi protéger contre l'obésité et même l’inverser.

Les scientifiques parviennent ainsi à inverser l'obésité sur un modèle de souris n'exprimant pas Tyk2 en exprimant une protéine, Stat3 ou transducteur de signal et activateur de transcription-3. La protéine Stat3 médie l'expression d'une variété de gènes qui régulent une multitude de processus cellulaires. Stat3 forme un complexe avec une protéine connue sous le nom de PRDM16 qui restaure le développement du tissu adipeux brun et de l'obésité baisse.

Source :
article académique original
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JLR
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Re: Actualités 2012

Message par JLR »

Poissons et Mercure : Attention Danger

Consommer trop de sushis pourrait causer des dommages au cerveau, d’après l’étude américaine de l'Institut de recherche sur la biodiversité et du groupement d'associations Zero Mercury Working Group (ZMWG), publiée par le site Globalpost.

En effet, les poissons utilisés pour les sushis (sauf le saumon), thons, espadons, requins, vivent dans des océans pollués, en particulier par le mercure. Ces grands prédateurs, en bout de la chaine alimentaire, sont surexposés, par leur alimentation à toute la pollution de l’univers marin. « Les niveaux maximum d’exposition tels qu’ils ont été définis par les autorités ont des effets indésirables sur la santé", explique le Dr Edward Groth, co-auteur de l’étude qui doit débattre le mois prochain dans le cadre de l'Organisation mondiale de la santé sur une nouvelle réglementation. En effet, ce nouveau rapport insiste sur le fait que le mercure même à faible dose représente un danger sur les fœtus et les enfants. Le métal toxique pourrait affecter le développement de leur cerveau ou créer d’autres problèmes de santé.

"Ce ne sont pas des effets triviaux mais des effets significatifs", insiste l'auteur de la recherche. Des études ont déjà montré les effets néfastes du mercure sur le développement humain, en particuliers sur les populations à risque comme les femmes enceintes et les jeunes enfants. L'Union européenne recommande déjà aux femmes enceintes de ne pas consommer de thon plus de deux fois par semaine.

Le poisson sans mercure de plus en plus rare

"Si nous continuons à polluer les océans comme nous le faisons actuellement, il sera de plus en plus difficile de trouver du poisson non toxique", explique Philippe Grandjean, de l’Université du Danemark sud.

Les chercheurs demandent une fixation de nouvelles règles internationales sur la consommation du mercure, et pourquoi pas la suppression de notre alimentation de certains poissons particulièrement toxiques.

Sources :
Le rapport académique original
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