Actualités 2009

Le forum de l'admission en IFSI

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LeeLoo19
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Message par LeeLoo19 »

Première mondiale : bientôt du sang artificiel produit à partir de cellules souches embryonnaires ?
Première mondiale : bientôt du sang artificiel produit à partir de cellules souches …Plus S'il est mené à bien, ce projet pourrait permettre la constitution de réserves de sang humain illimitées, les cellules souches pouvant en théorie être multipliées à l'infini en laboratoire. Selon les chercheurs impliqués, le recours à des cellules souches issues d'embryons donneurs sanguins universels (du groupe O négatif, ndlr) permettrait d'utiliser le sang ainsi synthétisé chez n'importe quel patient nécessitant une transfusion, et ce sans risque de contamination. Le projet, mené sur 3 ans, devrait être géré par le Scottish National Blood Transfusion Service (SNBTS) avec la participation du NHS Blood and Transplant et du Wellcome Trust, seconde fondation caritative mondiale dans le domaine de la médecine.

Une porte-parole du National Blood Service pour l'Angleterre et la Galles du Nord a déclaré au journal The Independent que les négociations concernant ce projet de recherches conjointes étaient à un stade avancé mais que des problèmes d'ordre juridique, plus que scientifique, se posaient, retardant une annonce officielle. Un porte-parole du Wellcome Trust a confirmé l'existence de problèmes légaux. Les problèmes éthiques induits par l'utilisation, et donc la destruction d'embryons dans le cadre d'une production de cellules souches, restent en effet posés.
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Re: Actualités 2009

Message par LeeLoo19 »

Tuberculose : encore 5 500 cas par an en France

Aujourd'hui, c'est la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, une maladie qui reste plus que jamais d'actualité. Plus de 5 500 nouveaux cas sont encore recensés chaque année en France, et les spécialistes appellent à la vigilance. Après plusieurs années de baisse, 2007 s'inscrit en augmentation par rapport à 2006.

En France, la tuberculose fait partie des 26 maladies à déclaration obligatoire. En 2007, au total 5 588 cas ont été rapportés à l'Institut de Veille Sanitaire (InVS). « C'est en Ile-de-France et en Guyane que les taux de déclaration sont les plus importants », souligne Delphine Antoine (InVS) dans un numéro spécial du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) qui paraît aujourd'hui.

Son travail lui a permis d'identifier plusieurs groupes à risque : les « personnes sans domicile fixe, celles nées en Afrique ou d'une façon générale, à l'étranger et dont l'arrivée en France est récente ».

Elle rapporte également que pour la première fois depuis 1993, le nombre de cas de tuberculose est à la hausse : +5% entre 2006 et 2007. « Cette augmentation incite à la vigilance » précise-t-elle. « Les populations les plus exposées doivent faire l'objet d'une surveillance toute particulière ».
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Re: Actualités 2009

Message par LeeLoo19 »

Le débat reste ouvert sur les risques des champs électromagnétiques

Les champs électromagnétiques pourraient "être à l'origine d'un problème de santé publique majeur", ont déclaré des scientifiques lundi lors d'un colloque au Sénat, relançant le débat sur l'impact sanitaire des antennes relais qui reste ouvert.

A un mois d'une table ronde organisée par le ministère de la Santé et après le démantèlement de plusieurs antennes relais imposé par la justice au nom du principe de précaution, le débat se poursuit sur l'hypothèse de leurs conséquences sanitaires.

Au début du mois, le Premier ministre avait justifié l'"approche de précaution" vis à vis de l'impact de l'utilisation des téléphones mobiles sur la santé des personnes, bien que "les expertises disponibles ne permettent pas de conclure sur le lien éventuel entre utilisation de téléphone mobile et risque de cancer".

En revanche, selon M. Fillon, l'hypothèse d'un risque pour la santé des antennes-relais de téléphonie mobile "ne peut être retenue" en l'état actuel des connaissances.

L'Académie de médecine lui avait emboîté le pas en soulignant l'absence de risque démontré des antennes relais de téléphonie mobile.

Lundi, ce sont les opposants à des seuils d'exposition trop élevés qui ont donné de la voix.

"Les effets des champs électromagnétiques sur notre santé sont démontrés par l'observation clinique de très nombreuses investigations toxicologiques et biologiques et certaines études épidémiologiques", ont affirmé quatre professeurs dans une déclaration publiée à l'occasion d'un colloque sur l'enjeu sanitaire des technologies sans fil au Sénat.

L'Allemand Franz Adlkofer, coordinateur du projet de recherche européen Reflex, le Français Dominique Belpomme, cancérologue et les Suédois Lennart Hardell, cancérologue et chercheur, et Olle Johansson, du département de neurosciences du Karolinska Institute, estiment qu'"un nombre croissant de malades (sont) devenus intolérants aux champs électromagnétiques".

"On ne peut exclure chez eux l'évolution vers une maladie dégénérative du système nerveux, voire certains cancers". Il y a donc risque de "problème de santé publique majeur", ajoutent-ils.

Il ont mis en avant certaines études prouvant des effets nocifs sur l'ADN ou le cerveau, même si d'autres ne prouvent rien. "Les normes de protection sont largement insuffisantes pour éviter les effets toxiques", a déclaré le Pr Belpomme.

Les opérateurs télécoms, invités lundi au colloque, n'ont pas souhaité s'exprimer, selon les organisateurs, des sénateurs Verts.

Agir pour l'environnement et Priartem, deux associations spécialisées sur le sujet, ont publié un sondage réalisé par l'institut BVA, qui fait apparaître que 80% des Français sont favorables à ce que le gouvernement règlemente davantage le développement des antennes relais. 16% n'y sont pas favorables. 4% ne se prononcent pas.

Une table ronde sur les effets potentiels des téléphones mobiles et des antennes relais est prévue le 23 avril au ministère de la Santé, avec des membres du gouvernement, des opérateurs et des associations.

Lundi, les associations reçues par la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno se sont inquiétées du format de la réunion, et de savoir si elle traiterait des antennes relais.

"On va en parler évidemment, a dit Mme Jouanno à l'AFP, on ne peut pas séparer les deux".

Elle a précisé que le format retenu pour la table ronde serait celui du Grenelle de l'environnement, avec la participation des représentants des 5 collèges (Etat, collectivités, associations, syndicats et organisations patronales).
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Re: Actualités 2009

Message par Alno »

Un nouveau carburant "plus bio"

Il va y avoir du nouveau dans les stations services. Un carburant "plus bio", le SP95 E10, arrive en France. Lancé à partir du 1er avril prochain, ce nouveau biocarburant est composé à 90% de "sans plomb" et 10% d’éthanol.

A quelques jours maintenant du lancement, l’E10 connait pourtant quelques difficultés. Les problèmes sont techniques : Il y a la gestion du transport routiers, les changements logistiques à prévoir dans les dépôts, tous les distributeurs ne sont pas encore prêts et toutes les stations ne sont pas aux normes. Claire Georges, présidente du syndicat des métiers du carburant de la Fédération Française des Combustibles Carburants et Chauffage, dresse la liste des dysfonctionnements.

L’objectif, c’est que 75% des stations services délivrent de l’E10 d’ici à la fin de l’année. Cette échéance est possible à tenir déclare Christian Roux, le président du Conseil National des Propriétaires Exploitants des stations services.
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Re: Actualités 2009

Message par Alno »

Le retard de la lutte contre la pédophilie sur Internet

La traque contre les cyber-pédophiles est menée par les gendarmes installés à Rosny sous Bois. Et dans quelques minutes ce matin, comme tous les matins, un ordinateur va cracher le résultat du travail de la nuit : 500 échanges "peer to peer" toutes les nuits, soit 500 pédophiles qui s’échangent des photos tous les soirs, alors que les neuf gendarmes de cette cellule anti-pédopornographie ne peuvent en moyenne monter qu’une à deux procédures par jour.
Un manque de moyens manifeste, mais les gendarmes évoquent aussi un autre manque, dont le gouvernement est responsable. Et c’est là le plus grave : les gendarmes sont impatients de passer au niveau supérieur, impatients de traquer non plus seulement ceux qui s’échangent les photos, mais ceux qui entrent en contact direct avec les enfants sur Internet.
Il y a deux ans, une loi dite de cyber-infiltration est passée, pour permettre aux gendarmes de piéger les prédateurs. Mais depuis deux ans, faute de décrets d’applications signés par le gouvernement, la cyberinfiltration ne peut toujours pas se faire.

Pourtant, les gendarmes sont prêts, les tests sont concluants. Depuis deux ans, ils s’entrainent à cette cyberinfiltration des forums, des blogs ou des tchats pédophiles. Mais ils ne peuvent rien faire. Aucune procédure, aucune poursuite. Une inaction d’autant plus frustrante qu’ils sont tous les jours confrontés à des horreurs : textes sordides, photos avec des nouveaux nés, des enfants, des ados...

Ces cyber-enquêteurs sont donc limités dans leur travail, même si les moyens techniques existent pour traquer les pédophiles, qui continueront toujours à échanger des photos, à se regrouper sur des sites à eux. Pour les gendarmes, ces sites sont hors d’atteinte, dans des pays moins sévères que la France, comme la Hollande par exemple.
Carpe Diem
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mag83
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Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

3e Journée française de l'allergie : 2 millions de personnes concernées

La 3e Journée française de l'allergie se tiendra mardi 24 mars avec pour thème central les allergies alimentaires et les allergies croisées. Sous l'égide de l'association Asthme et Allergies , les professionnels se mobilisent pour informer des risques qu'entraînent ce type de réactions, qui concernent un nombre croissant de patients. Des conférences seront proposées dans toute la France pour apprendre à reconnaître, prévenir et traiter les allergies. À l'issue de ces présentations, chaque participant se verra remettre des brochures d'information.

Les allergies alimentaires peuvent entraîner des réactions en cascade, appelées allergies croisées, lorsque le patient entre en contact avec des allergènes proches de celui auquel il est déjà sensible. Véritable fléau, cette pathologie augmente très rapidement, aggravée par la consommation de tabac, la pollution, le contact avec des substances irritantes et certains animaux, ainsi que la zone géographique de l'habitat. Le taux de personnes qui en souffrent a doublé en 5 ans pour toucher plus de 3 % de la population française, soit plus de 2 millions de personnes. Les enfants représentent le groupe de population le plus à risque. Ils sont trois fois plus touchés que les adultes et l'allergie alimentaire concerne 5 à 7 % des enfants âgés de moins de 15 ans. Les principaux aliments entraînant des réactions chez les plus jeunes sont les oeufs, l'arachide et le lait, dont la consommation peut entraîner des conséquences graves. Des troubles digestifs à l'eczéma, en passant par les oedèmes et les rhinites, les symptômes sont multiples et les conséquences peuvent être mortelles, notamment lorsqu'elles entraînent de l'asthme aigu, un oedème laryngé ou un choc anaphylactique. Les réactions peuvent être déclenchées par simple inhalation des vapeurs de cuisson ou après contact avec un objet contaminé par la substance allergène. L'information et la prévention restent donc déterminantes pour permettre aux personnes qui en souffrent de vivre avec cette pathologie.
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mag83
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Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

Le forum est terminé, mais je trouve l'article pas mal.


L'accès à l'eau est-il un "droit" ou un simple "besoin" fondamental ?

La question fait l'objet de très vifs débats au 5e Forum mondial de l'eau à Istanbul où les politiques viennent de rentrer en scène sur un constat de désaccord.
La partie ministérielle de ce Forum, où une centaine de pays sont représentés, a débuté vendredi après-midi à Istanbul en l'absence d'accord sur le contenu de la déclaration finale, qui doit être publiée dimanche, Journée mondiale de l'eau.
Environ 1 milliard de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'eau potable et 2,5 milliards n'ont pas accès à un système sanitaire décent.
Le texte bute sur un mot. La dernière version du projet de déclaration, négocié depuis de longs mois, stipule que l'accès à l'eau potable et à l'assainissement est un "besoin humain fondamental", et non pas un "droit".
"La différence est fondamentale !", explique Anil Naidoo, de l'ONG BluePlanet Project. "Légalement, un +besoin humain+ n'a aucune valeur. C'est enfoncer des portes ouvertes", ajoute-t-il, soulignant qu'au moins 30 pays ont aujourd'hui intégré la notion de droit à l'accès à l'eau dans leur constitution.
Vendredi, la France a clairement indiqué qu'elle souhaitait que le texte soit renforcé sur ce point. Les Etats-Unis, le Brésil et l'Egypte font partie des pays qui s'y sont opposés lors des discussions préparatoires.
"Nous avons pris la décision de rouvrir les débats. Nous souhaitons que cela puisse figurer dans la déclaration. Nous y tenons", a déclaré à l'AFP la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno.
"Comment parler de droits de l'Homme si on ne parle pas de droit à l'accès à l'eau ? C'est le droit qui conditionne tous les autres", a-t-elle ajouté, prenant soin de préciser que cette notion n'était pas synonyme de gratuité de l'eau.
"La France, avec l'Espagne (...) souhaite aller le plus loin possible dans ce domaine tout en gardant une cohérence européenne", a de son côté indiqué le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo.
Lors de la séance plénière, le ministre équatorien de l'eau, Jorge Jurado, ministre, a souligné avec force que son pays reconnaissait "l'eau comme un droit de l'Homme fondamental".
A Strasbourg, le président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), Lluís Maria de Puig, a de son côté appelé les 47 Etats membres à inscrire "le droit à l'eau pour tous, en quantité, qualité et accessibilité" dans leurs constitutions.
Si la plupart des participants au Forum reconnaissent qu'il est un lieu important d'échanges et de "foisonnements d'idées", de nombreuses voix regrettent que les débats restent trop souvent à l'écart des sujets les plus sensibles.
"Sur plus de 100 sessions, une seule traite des conflits armés", a ainsi regretté Robert Mardini, directeur du département eau et habitat du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). "Cela montre qu'on ne veut pas forcément parler des choses qui fâchent dans ces grands rendez-vous", a-t-il estimé.
Dans un rapport publié juste avant le début du Forum, l'ONU a rappelé sans détours l'urgence du problème: les "crises locales de l'eau" risquent de s'aggraver et de converger vers une "crise globale".
Dénonçant "sous-investissement", "mauvaise gouvernance" et "manque chronique d'intérêt politique", les Nations unies ont rappelé qu'avec la croissance démographique annoncée (9 milliards en 2050 contre 6,5 mds aujourd'hui), l'humanité devait se préparer à une forte hausse de la demande en eau (+ 64 milliards de m3/an).
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mag83
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Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

Procréation médicale assistée : les CECOS ne veulent pas changer

La Fédération des centres d'étude et de conservation des oeufs et du sperme humains (CECOS) ne souhaite pas prendre en charge des indications d'aide médicale à la procréation (AMP) autres que celles définies dans le cadre réglementaire actuellement en vigueur. C'est ce qu'a indiqué très clairement son président, le Pr Jean-Luc Bresson, mercredi, lors de son audition par la mission d'information de l'Assemblée nationale sur la révision des lois bioéthiques.

Si les discussions actuelles concernant les demandes d'accès à l'AMP pour des situations qui ne relèvent pas d'une indication médicale - notamment pour des femmes qui ont "tardé" à envisager une grossesse - aboutissaient à une ouverture en faveur de ces demandes, elles devraient être contenues dans un autre cadre, selon le Pr Bresson. Pour lui, le rôle des équipes médicales est de prendre en charge des situations où une pathologie est identifiée, à la différence de la demande sociétale, qui consiste à faire intervenir le médecin comme un prestataire de service, pour répondre à un besoin bien différent. "Je ne juge pas ce besoin mais je regarde la place du médecin dans cette histoire, a-t-il précisé. Ce sont des cadres différents."

Le Pr Bresson a aussi rappelé l'attachement des CECOS au principe d'anonymat et de bénévolat pour le don de gamètes. Une position partagée, selon lui, par la très grande majorité des couples demandeurs et des donneurs. D'ailleurs, a ajouté l'un de ses confrères, les CECOS ne sont "pas assaillis" de demandes d'enfants issus d'un don pour accéder à leurs origines. Et, dans les cas qui se présentent, l'enfant est souvent en souffrance. La question se pose alors du sens de la rencontre avec son géniteur. "Est-on sûr que la souffrance est due à l'anonymat et que, s'il était levé, cela règlerait le problème ?", s'interroge même le Pr Bresson.
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Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

Diversité : les statistiques ethniques attisent les débats

Mettre les inégalités en chiffres, c'est le défi que s'est lancé le nouveau commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, Yazid Sabeg. Soucieux d'évaluer la situation, de "montrer le vrai visage de la France", cet industriel, fils d'immigrés algériens, a exhumé un débat que l'on croyait apaisé, sinon totalement éteint depuis l'interdiction des statistiques ethniques par le Conseil constitutionnel en novembre 2007. Pour construire une politique de la diversité, le ministre dit avoir besoin de chiffres sur lesquels s'appuyer. Il devait remettre en ce sens vendredi - la veille de la Journée internationale contre les discriminations - un rapport au président de la République. L'Élysée a reporté le rendez-vous, officiellement "pour des raisons d'agenda", sans fixer d'autre date.

L'idée avancée par ce grand patron partisan de mesures d'"action positive" ? Avoir la possibilité dans les enquêtes d'opinions, sur la base du volontariat, de prendre en compte les origines ethniques, en questionnant les Français sur leur "sentiment d'appartenance à une communauté". Pour ce faire, l'auteur du Manifeste pour l'égalité réelle a confié le soin de mesurer la diversité à une commission, installée lundi et présidée par François Héran, directeur général de l'Institut national des études démographiques (Ined), qui comprend un éventail assez large de personnalités parmi lesquelles l'économiste Jean-Paul Fitoussi, Jean-Michel Belorgey, membre du Conseil d'État, Claude-Valentin Marie, vice-président de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), plusieurs membres de la Commission nationale informatique et liberté (Cnil), René Sève, directeur du Centre d'analyse stratégique, le journaliste Rachid Arhab et le sociologue Michel Wieviorka.

Il n'en fallait pas plus pour raviver le clivage habituel entre les tenants du "Pacte républicain", résolument hostiles à tout comptage ethnique au nom de l'égalité, et les autres, pour qui toute promotion de la diversité ne peut se faire sans mesures préalables. L'idée divise au coeur même du gouvernement. À commencer par Fadela Amara. La secrétaire d'État à la politique de la ville est montée au créneau pour critiquer le procédé : "Notre république ne doit pas devenir une mosaïque de communautés. Plus personne ne doit porter l'étoile jaune." Dans les rangs de la majorité, l'idée ne fait pas mouche non plus. Jean-François Copé, le chef de file des députés UMP, s'est dit "réticent", estimant qu'il y a "beaucoup de mesures qu'on peut prendre sans ces fichiers, qui posent d'autres problèmes". Dans le camp des socialistes, restés discrets sur la question, Malek Boutih juge que l'initiative est une "remise en cause profonde" de la République. "Obligatoirement, ça aura des répercussions. On créera des quotas sur base ethnique, des politiques sur éléments ethniques", condamne l'ancien président de SOS Racisme dans les colonnes de Libération .

Réactions hostiles

Un avis partagé par Patrick Gaubert, le président du Haut Conseil à l'intégration, qui se déclare "opposé à toute mesure à caractère ethnique de la population" et "favorable à la mesure de la diversité en fonction du patronyme et du lieu de naissance, qui ont fait leurs preuves jusqu'ici sans susciter de vagues". Le président de la Halde s'appuie de son côté sur l'exemple des États-Unis, qui sont le modèle le plus abouti en matière de statistiques ethniques. Dans le pays d'Obama, elles "n'ont pas permis de noter de gros progrès dans la lutte contre les discriminations", relève Louis Schweitzer.

Le sociologue Patrick Weil a pour sa part refusé de faire partie du comité d'évaluation, considérant qu'il s'agirait de "faire de la politique" et que l'actuel gouvernement "mène une politique discrètement et objectivement discriminatoire à un niveau jamais atteint depuis la Seconde Guerre mondiale". Même hostilité du côté de SOS Racisme. Pour Dominique Sopo, son président,"on n'a pas besoin de chiffres pour lutter contre les discriminations". Il considère qu'il existe déjà beaucoup d'études et qu'il ne faut pas tirer argument du manque de chiffres pour ne rien faire. Il ne faut pas, insiste-t-il, "ethniciser le lien social". En revanche Patrick Lozès, président du Cran (Conseil représentatif des associations noires), estime qu'il s'agit de "statistiques de la diversité, pas de statistiques ethniques" et qu'il faut "arrêter de se faire peur".

Quant aux Français, ils sont 55 % à juger "pas efficace" la mise en place de statistiques ethniques pour lutter contre le racisme, l'antisémitisme ou les discriminations, selon un sondage CSA-UEJF-SOS Racisme. Nicolas Sarkozy, qui, à la fin de l'année 2008, s'était déclaré favorable aux statistiques ethniques, ne s'est plus exprimé sur le sujet. Les réactions majoritairement hostiles de l'opinion publique sur cette question le pousseront-elles à faire machine arrière, ou au contraire passera-t-il outre ?
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Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

Jacques de Ceaurriz: «La lutte antidopage a du retard»

J'ai tronqué l'article pour ne garder que ce qui nous interesse, le reste c'était surtout du blabla ....

[...]

Les tricheurs ont-ils toujours autant d’avance sur les méthodes de dépistage?

C’est nous qui avons du retard! Parce que les arsenaux thérapeutiques évoluent. Les sportifs détournent l’arsenal thérapeutique. Il a toujours évolué. Ces arsenaux ont subi des changements un peu brutaux, après-guerre, jusque dans les années 1980, on consommait des produits étrangers à l’organisme. Sont venus après les produits qui ressemblent fortement aux produits de l’organisme. C’est là que s’est posé le problème de la différenciation de l’endogène et de l’exogène. On a été un peu surpris par ce progrès technologique. Puis l’arsenal va encore évoluer. On brandit aujourd’hui la thérapie génique. Ce n’est pas ce qui m’inquiète le plus parce qu’elle sera encadrée différemment. Vous n’allez pas faire de la thérapie génique en vous rendant dans l’officine du coin. Par contre l’arsenal thérapeutique va évoluer. Les produits seront toujours détournés par les sportifs. Des molécules vont pouvoir stimuler les récepteurs de l’hormone de croissance. Vont pouvoir stimuler les récepteurs de l’EPO. Ce sont des thérapies du futur.

Il vous reste aussi la possibilité d’effectuer des analyses a posteriori, même si ce n'est pas toujours infaillible...

Il ne faut pas se poser cette question sinon vous ne faites rien. L’analyse rétrospective, c’est un pari pour réduire le fossé. Entre la mise à disposition d’un outil de détection et son détournement, on sait qu’il y en aura toujours un fossé. Vingt ans, il y a quelques années. Cinq ou dix maintenant. On réduit ce fossé. Une des stratégie pour maintenir une pression sur les sportifs, c’est l’analyse rétrospective. C’est une épée de Damoclès. Bon, il faut la tenter. Ca a marché pour l'EPO. Si ça ne marche pas parce que le produit est dégradé, tant pis.

[...]
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Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

Forum de l'eau: sécheresses et inondations à l'origine de nouveaux réfugiés climatiques

Les changements climatiques et leur impact sur l'eau vont pousser des populations entières sur les routes

Montée du niveau des océans, inondations ou au contraire désertification... Les changements climatiques vont, dans les années qui viennent, chasser des populations entières de leur lieu de vie habituel. En 2008, l'ONU estimait que ces réfugiés climatiques seraient 50 millions en 2010. Un chiffre qui, selon les sources, pourrait atteindre 200 millions à un milliard à l'horizon 2050.

Inondations au Bangladesh, progression du désert de Gobi

Le Forum de l’eau d’Istanbul s’est penché sur l’impact du changement climatique sur l’accès à l’eau potable, la désertification ou les inondations. Pour Jean-Marc Jancovici, ingénieur-conseil, spécialiste de l'énergie et du climat, et co-auteur de «C'est maintenant - Trois ans pour sauver le monde» (Seuil), «dès à présent, des migrations ont lieu en Afrique, liées à la désertification du Sahel». Selon lui, les problèmes liés à l'eau seront dans les années qui viennent «un facteur de pression supplémentaire», auquel seront soumis des pays souffrant déjà «de la diminution des ressources et de la crise énergétique».

Géographiquement, les prévisions restent floues, mais «les experts s'accordent pour dire que la sécheresse va toucher le pourtour méditerranéen, et notamment le sud de la France et les pays de la rive sud», annonce Jean-Marc Jancovici. Il semble également acquis que le Bangladesh est menacé par les inondations et que le désert de Gobi va gagner du terrain.

Il est déjà difficile de dire, aujourd’hui, «quelle proportion de l'immigration mondiale est liée aux problèmes climatiques», s'interroge Jean-Marc Jancovici. Il est encore plus complexe «de prévoir avec exactitude le nombre de personnes concernées».

«On ne fuira pas les phénomènes naturels comme on court devant Godzilla»

Les conséquences de ces mouvements de populations, qu’ils soient dus aux problèmes d’accès à l’eau, à la désertification ou à la montée du niveau des océans, restent incertaines. «On ne fuira pas les phénomènes naturels comme on court devant Godzilla», prévient Jean-Marc Jancovici. Mais les risques de conflits liés aux déplacements de populations sont réels. «Militairement, on aura surtout à craindre de nos voisins», explique l'ingénieur-conseil, car généralement, les réfugiés ne migrent pas bien loin.
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christel12
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Re: Actualités 2009

Message par christel12 »

Éthique médicale : le cas
Hannah Jones vu de France

Marielle Court et Agnès Leclair
12/11/2008 | Mise à jour : 23:47

Soutenue par ses parents, la jeune Britannique Hannah Jones, 13 ans, a refusé une transplantation cardiaque au résultat incertain. Crédits photo : AP
Depuis 2002, la loi française tente de mieux prendre en compte le souhait des patients.

L'histoire d'Hannah Jones serait-elle appréhendée de la même façon en France qu'en Grande-Bretagne ? Cette jeune fille de 13 ans, gravement malade, a refusé une transplantation cardiaque au résultat incertain, sachant qu'elle risque de mourir dans les mois qui viennent. Après avoir envisagé de la contraindre à subir cette intervention, les autorités médicales britanniques ont finalement décidé de respecter sa volonté.

Dans ces choix douloureux, droit, éthique et médecine sont étroitement imbriqués. La loi du 4 mars 2002, dite «loi Kouchner», relative aux droits des malades, établit clairement le respect de la volonté du patient. Si la volonté de la personne de refuser un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout engager pour la convaincre d'accepter les soins indispensables. Mais «aucun acte médical, ni aucun traitement, ne peut être pratiqué sans son consentement», indique le texte à propos des individus majeurs.

Pour les mineurs, la situation est plus complexe. «Si le jeune a un état de discernement au moment du choix, à lui de refuser ou de consentir aux soins», résume Anne Laude, codirecteur de l'Institut droit et santé. À quel âge est-on capable de ce «discernement» ? Les équipes médicales s'adaptent à sa maturité. «On a en quelque sorte officialisé l'avis de l'enfant en mars 2002», ajoute Claudine Bergoignan-Esper, professeur de droit médical à l'université Paris V. Cela va même très loin puisqu'un jeune peut demander à ce que ses parents ne soient pas tenus au courant des soins qui lui sont administrés.

Il n'empêche, en cas de refus du jeune, les médecins vont immédiatement s'adresser aux parents. Si ces derniers s'opposent également aux soins, l'équipe médicale peut encore en dernier recours solliciter l'appui du juge des enfants ou du procureur de la République.


«Son courage force le respect»

Quoi qu'il en soit, notre droit est très protecteur pour la santé de l'enfant. Si les conséquences sont graves pour sa santé, le médecin est autorisé à délivrer les soins indispensables, indépendamment de tout refus. «En France, dans l'affaire de la petite Anglaise, on se demanderait en quoi la transplantation est indispensable. Si elle comporte un risque d'échec trop important, il sera difficile de définir son degré de nécessité», explique Anne Laude.

«Nous nous serions inclinés comme les autorités anglaises, car il n'est pas rare que ces opérations de la dernière chance se traduisent par de graves complications. Évidemment, c'est déchirant, mais le courage d'Hannah force le respect», poursuit Pierre Le Coz, philosophe et vice-président du Comité national d'éthique. Il y a «une grande violence à attenter au corps humain» dès l'instant que, pour convaincre, on passe d'une «démarche d'incitation rationnelle» à un «quasi-chantage psychologique» prévient le philosophe.

Face à des questions aussi complexes, les médecins n'ont pas de réponses définitives. «L'Ordre travaille en ce moment à un séminaire sur la fin de vie et le refus de soins. Il s'agit notamment de savoir si, et comment, on peut modifier dans le Code de déontologie médicale les articles sur le soulagement des souffrances et l'arrêt des traitements en ce qui concerne les mineurs», indique le Dr André Deseur, conseiller national de l'ordre des médecins.

» À 13 ans, Hannah Jones obtient de ne pas être opérée
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Message par mag83 »

Tuberculose et VIH, double infection plus meurtrière qu'estimé

Alors que le nombre de personnes ayant contracté la tuberculose est resté stable en 2007 dans le monde, la double infection tuberculose/VIH a causé beaucoup plus de morts qu'estimé jusqu'à présent, s'est alarmé mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Un décès sur quatre dans le monde causé par tuberculose -- 456.000 sur un total de 1,75 million de morts dus à la maladie en 2007 -- est lié au VIH, "c'est-à-dire deux fois plus que la proportion auparavant reconnue", a relevé l'OMS en présentant son Rapport mondial 2009 sur la lutte contre la tuberculose.
Selon le directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Michel Kazatchkine, "la tuberculose entraîne plus de décès chez les personnes vivant avec le VIH que n'importe quelle autre maladie", rendant particulièrement "urgent" pour l'OMS de lutter de front contre les deux maladies.
"Au vu de ces conclusions, il est urgent de repérer, de prévenir et de traiter la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH et de soumettre à un test de dépistage du VIH tous les malades de la tuberculose", a insisté le directeur général de l'OMS, Margaret Chan cité dans un communiqué.
"Pour cela, il faut que les pays adoptent des programmes de collaboration plus étroite et disposent de systèmes de santé plus solides permettant de lutter contre les deux maladies", a ajouté Mme Chan.
Dans l'ensemble, l'OMS estime que le nombre total de nouveaux cas est resté "stable" en 2007 avec 9,27 millions enregistrés contre 9,24 millions en 2006 et 8,3 millions en 2000.
Cette légère augmentation "en valeur absolue" est liée à la croissance démographique mondiale, précise l'OMS qui note en revanche que "le nombre de cas par habitant est en diminution".
Celle-ci est toutefois jugée "trop lente", le nombre de cas par habitant étant passé à 139 pour 100.000 habitants après avoir atteint un "pic" de 142 cas pour 100.000 habitants en 2004.
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Message par mag83 »

GB: la star controversée de la télé-réalité Jade Goody succombe à un cancer

Dimanche 22 mars 2009, 23h08
Jade Goody, star britannique de la télé-réalité qui a divisé et bouleversé l'opinion pour avoir médiatisé jusqu'à la fin son combat contre le cancer, est morte dimanche à l'âge de 27 ans, provoquant une vague d'émotion dans le pays.
De nombreux anonymes sont venus déposer tout au long de la journée des dizaines de cartes et de bouquets devant sa maison d'Upshire, au sud-est de l'Angleterre, tandis que célébrités et personnalités politiques lui ont rendu hommage.
La jeune femme, qui souffrait d'un cancer de l'utérus, est morte dans son lit à 03h15 locales (et GMT), le jour de la Fête des mères en Grande-Bretagne, a précisé son agent, Max Clifford.
"Mon adorable fille est en paix", a commenté la mère de la jeune femme, Jackiey Budden, qui était à son chevet au côté du mari de Jade Goody, Jack Tweed.
Jade Goody, ancienne assistante dentaire, était devenue célèbre dans son pays en 2002 pour sa prestation tapageuse dans la version britannique de Loft Story.
Cinq ans plus tard, elle avait défrayé la chronique jusqu'en Inde en participant à un nouveau "Big Brother" réservé aux célébrités.
La jeune femme, qui assumait son inculture et ses déclarations à l'emporte-pièce, avait tenu des propos racistes envers l'actrice indienne Shilpa Shetty. Tollé en Inde comme au Royaume-Uni.
Sa vie bascule à l'été 2008 lorsque la même Shilpa Shetty, après des réconciliations, l'invite à participer à "Bigg Boss", version indienne du Big Brother britannique. Jade Goody apprend en pleine émission qu'elle souffre d'un cancer de l'utérus.
De retour en Grande-Bretagne, elle prend la décision sans précédent de vendre aux médias son combat contre la maladie, quelle qu'en soit l'issue. Son agent, la vedette des relations publiques Max Clifford, l'aide à obtenir une couverture médiatique maximum.
Objectif revendiqué: récolter autant d'argent que possible pour assurer l'avenir de ses deux fils, Bobby, 5 ans, et Freddy, 4 ans, nés d'une précédente union.
Les médias adorent, le public suit, même si des voix s'élèvent pour dénoncer un voyeurisme malsain.
Le 22 février dernier, elle épouse dans l'urgence son nouveau compagnon, Jack Tweed, 21 ans, quelques jours après avoir appris que sa maladie s'était propagée de façon irréversible.
Elle vend les droits de son mariage à un magazine populaire. Pour plus d'un million de livres (1,1 million d'euros) selon la presse.
Pas un jour ne s'écoule sans que son visage, souriant ou en larmes, son crâne rendu chauve par les séances de chimiothérapie, n'apparaisse en Une des journaux populaires. Le magazine OK! fait même scandale en publiant une édition spéciale avant sa mort.
Au fil d'une agonie surmédiatisée, les dernières réticences semblent tomber, de plus en plus de Britanniques se prennent de compassion pour le calvaire de cette fille d'un délinquant mort d'une surdose et d'une femme lesbienne et manchote, élevée dans un quartier déshérité du sud-est de Londres, et bien décidée à prendre sa revanche sur la vie.
Le Premier ministre britannique a ainsi salué son courage "dans la vie et la mort", tandis que l'actrice indienne Shilpa Shetty s'est dite "profondément attristée".
De son côté, la directrice de l'association caritative Cancer Research UK, Harpal Kumar, a estimé que Jade Goody avait rendu un "grand service public" grâce à son "combat courageux" qui a "encouragé des milliers de femmes à se renseigner sur les moyens d'éviter cette maladie".
Les funérailles, planifiées par la jeune femme elle-même, auront lieu dans l'église de son village. Leur couverture médiatique devrait une nouvelle fois donner la mesure du "phénomène Goody" en Grande-Bretagne.
"Elle veut que ce soit une grande occasion parce que ce sera son dernier adieu à tout le monde", a expliqué Max Clifford.
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BACILLE DU CHARBON
Contamination accidentelle à l'anthrax à l'Afssa



Une cellule de crise a été mise en place. Cinq ou six laborentins présentant un "risque potentiel de contamination" ont été isolés.


Une contamination accidentelle au bacille de charbon s'est produite mardi 24 mars dans un laboratoire de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), située à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), et plusieurs laborentins ont été pris en charge par les secours, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon l'Afssa, cet "accident présumé de manipulation du bacille de charbon (Bacillus anthracis)" s'est produit dans le Laboratoire d'études et de recherches en pathologie animale et zoonoses.
"La mise en place du protocole de décontamination des locaux a été immédiate", a précisé l'Afssa dans un communiqué.

Traitement de décontamination

Plusieurs personnes - cinq selon l'Afssa, six selon une source policière - ont été prises en charge par une cellule de crise mise en place par le Samu et les pompiers pour être décontaminées, a indiqué la préfecture du Val-de-Marne.
Ces personnes ont été isolées avant d'être transférées individuellement vers l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, selon une source policière.
Ces personnes présentent un "risque potentiel de contamination" et vont "suivre le traitement standard prévu en la circonstance" en milieu hospitalier, a ajouté l'Afssa dans son communiqué.
L'Afssa, créée le 1er avril 1999, a pour mission principale d'évaluer les risques sanitaires et nutritionnels présentés par tous les aliments, y compris l'eau, qu'ils soient destinés à l'homme ou à l'animal, dans le but d'alerter les pouvoirs publics en cas de nécessité et plus largement d'informer le public.

Source : NOUVELOBS.COM | 25.03.2009 | 07:36
I just went out to run a kilometer and I forgot to stop.
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