Réalisée par l'Imperial College de Londres, dont les scientifiques conseillent le gouvernement britannique sur la crise sanitaire, cette étude analyse les principales mesures prises dans 11 pays d'Europe (Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la France, l’Italie, la Norvège, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse) telles que l'interdiction des événements publics, la restriction des déplacements ou la fermeture des commerces et des écoles. Les chercheurs ont comparé le nombre de décès recensés sur la base de données du Centre européen de prévention et contrôle des maladies avec le nombre de décès qu'il y aurait eu en l'absence de mesures de contrôle, estimé par modélisation mathématique. Leur article, publié dans la revue Nature, estime aussi que ces mesures ont permis de faire baisser de 82 % en moyenne le taux de reproduction du virus (le nombre de nouvelles personnes contaminées par chaque personne infectée), permettant de le ramener en dessous de 1, seuil en deçà duquel le nombre de nouveaux cas diminue. Selon les chercheurs, les mesures de confinement ont permis d'éviter la mort de 3,1 millions de personnes en Europe.
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