2 infirmières assassinées à Pau (64)
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Où as tu vu qu'on demandait à une infirmière d'être intelligente?
Tout ce qu'on lui demande c'est d'être là quand c'est la [... propos orduriers ...] et avec le sourire svp, propre sur elle , ponctuelle, sourire aux lèvres, parfaite en fait.
J'ai dû en oublier mais ça me reviendra.
Bonne année.
[Edité par Oliv']
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- boup
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les dernières nouvelles:
Tous les patients hospitalisés, ou suivis dans les unités de jour du centre, devront se soumettre dans les jours à venir à un prélèvement génétique.
Les enquêteurs de la police judiciaire de Pau et de Bordeaux exploitent ainsi un indice sérieux : une trace ADN masculine isolée dans du sang répandu en plusieurs endroits sur les lieux du crime. «L'ADN de quelque 250 hommes sera prélevé et comparé avec la trace du suspect», indique Erick Maurel, procureur de la République de Pau. Une trentaine de policiers et de scientifiques sont mobilisés pour réaliser ce travail méthodique, qui prendra plusieurs jours. Puis, les empreintes génétiques des 1 100 salariés de l'hôpital psychiatrique seront à leur tour prélevées.
Les enquêteurs de la PJ élargissent donc le cercle des recherches, tout en continuant à vérifier les emplois du temps des patients dangereux signalés par la direction de l'hôpital. Hier, deux personnes ont été arrêtées. L'une d'elles avait été relâchée en fin d'après-midi. En deux semaines d'enquête, ce sont vingt-deux personnes qui ont été interpellées et placées en garde à vue, puis mises hors de cause après avoir fourni un alibi solide. Les comparaisons de leurs empreintes génétiques avec la trace de l'homme recherché ont permis de les innocenter avec certitude.
«Les vérifications systématiques de toutes les informations sur des faits similaires qui nous parviennent continuent», indique Erick Maurel, qui a ouvert la semaine dernière une information judiciaire pour «meurtres sur des professionnels de santé», un nouveau chef d'incrimination prévu par la loi Perben II. Le travail classique d'enquête – recueil de renseignements, auditions, analyses de dossier ou recherches dans l'environnement des victimes – se poursuit aussi. «Certains points demandent d'ailleurs à être vérifiés au plus vite», souligne une source informée.
La comparaison de l'ADN du meurtrier supposé avec les empreintes stockées dans le fichier général de la police nationale n'a donné, pour l'heure, aucun résultat.
S'apprêtant à mettre en pratique «la théorie des cercles», la police judiciaire remontera, s'il le faut, dans le temps et élargira les prélèvements d'ADN aux anciens résidents et aux anciens employés de l'hôpital. Et, assurait hier un enquêteur, «tôt ou tard, ce travail sera fructueux».
Tous les patients hospitalisés, ou suivis dans les unités de jour du centre, devront se soumettre dans les jours à venir à un prélèvement génétique.
Les enquêteurs de la police judiciaire de Pau et de Bordeaux exploitent ainsi un indice sérieux : une trace ADN masculine isolée dans du sang répandu en plusieurs endroits sur les lieux du crime. «L'ADN de quelque 250 hommes sera prélevé et comparé avec la trace du suspect», indique Erick Maurel, procureur de la République de Pau. Une trentaine de policiers et de scientifiques sont mobilisés pour réaliser ce travail méthodique, qui prendra plusieurs jours. Puis, les empreintes génétiques des 1 100 salariés de l'hôpital psychiatrique seront à leur tour prélevées.
Les enquêteurs de la PJ élargissent donc le cercle des recherches, tout en continuant à vérifier les emplois du temps des patients dangereux signalés par la direction de l'hôpital. Hier, deux personnes ont été arrêtées. L'une d'elles avait été relâchée en fin d'après-midi. En deux semaines d'enquête, ce sont vingt-deux personnes qui ont été interpellées et placées en garde à vue, puis mises hors de cause après avoir fourni un alibi solide. Les comparaisons de leurs empreintes génétiques avec la trace de l'homme recherché ont permis de les innocenter avec certitude.
«Les vérifications systématiques de toutes les informations sur des faits similaires qui nous parviennent continuent», indique Erick Maurel, qui a ouvert la semaine dernière une information judiciaire pour «meurtres sur des professionnels de santé», un nouveau chef d'incrimination prévu par la loi Perben II. Le travail classique d'enquête – recueil de renseignements, auditions, analyses de dossier ou recherches dans l'environnement des victimes – se poursuit aussi. «Certains points demandent d'ailleurs à être vérifiés au plus vite», souligne une source informée.
La comparaison de l'ADN du meurtrier supposé avec les empreintes stockées dans le fichier général de la police nationale n'a donné, pour l'heure, aucun résultat.
S'apprêtant à mettre en pratique «la théorie des cercles», la police judiciaire remontera, s'il le faut, dans le temps et élargira les prélèvements d'ADN aux anciens résidents et aux anciens employés de l'hôpital. Et, assurait hier un enquêteur, «tôt ou tard, ce travail sera fructueux».
Dernière modification par boup le 08 janv. 2005 19:21, modifié 1 fois.
L'hôpital psychiatrique appelle à la grève nationale
L'événement Villejuif
L'ÉMOTION suscitée par le double meurtre à l'hôpital psychiatrique de Pau continue dans le Val-de-Marne. Hier après-midi, au cours d'une assemblée générale, une centaine d'employés de l'hôpital Paul-Guiraud, à Villejuif, spécialisé aussi dans les maladies mentales, ont appelé l'ensemble des établissements psychiatriques de France à se mettre en grève. Dans un texte cosigné, l'intersyndicale CGT, SUD et FO exhorte les collègues de l'Hexagone à rejoindre leur mouvement commencé le 6 janvier « afin que Philippe Douste-Blazy (NDLR : ministre de la Santé) et le gouvernement soient confrontés à un front du refus de leur politique ».
Besoin « criant » de personnel Selon les syndicats de l'hôpital val-de-marnais : « Il aura fallu la mort atroce de nos collègues pour que soit mis en lumière ce que nous dénonçons depuis des années sans être entendus. A savoir l'insuffisance criante de personnels dans les hôpitaux psychiatriques et la déqualification globale des emplois. » Ils précisent : « Les annonces de Douste-Blazy - moratoire sur la suppression de lits, octroi de 200 millions d'euros pour la psychiatrie, liaisons téléphoniques avec les commissariats de police - n'apaisent pas notre colère, elles la renforcent. » Paul-Guiraud compte 1 800 agents dont 800 infirmières qui y travaillent. « Ce chiffre peut paraître important, concède Claire Pollart, de la CGT. Mais, depuis 1999, nous avons perdu près de 250 emplois alors que, dans le même temps, le nombre de personnes qui font appel à la psychiatrie ne cesse d'augmenter. Aujourd'hui, nous accueillons 550 patients sans compter les consultations de jour. » Conséquence, entre 1999 et 2003, les agressions qui ont fait l'objet d'une plainte à Paul-Guiraud ont été multipliées par deux, passant de 40 à 80. « Nos revendications locales sont celles de toute la psychiatrie française, poursuit Claire Pollart. C'est pour cela que nous appelons à une grève générale. Dans les jours prochains , tous les hôpitaux recevront notre appel. Nous voulons frapper fort et vite. Maintenant, ça suffit... »
Viva la revolution

L'événement Villejuif
L'ÉMOTION suscitée par le double meurtre à l'hôpital psychiatrique de Pau continue dans le Val-de-Marne. Hier après-midi, au cours d'une assemblée générale, une centaine d'employés de l'hôpital Paul-Guiraud, à Villejuif, spécialisé aussi dans les maladies mentales, ont appelé l'ensemble des établissements psychiatriques de France à se mettre en grève. Dans un texte cosigné, l'intersyndicale CGT, SUD et FO exhorte les collègues de l'Hexagone à rejoindre leur mouvement commencé le 6 janvier « afin que Philippe Douste-Blazy (NDLR : ministre de la Santé) et le gouvernement soient confrontés à un front du refus de leur politique ».
Besoin « criant » de personnel Selon les syndicats de l'hôpital val-de-marnais : « Il aura fallu la mort atroce de nos collègues pour que soit mis en lumière ce que nous dénonçons depuis des années sans être entendus. A savoir l'insuffisance criante de personnels dans les hôpitaux psychiatriques et la déqualification globale des emplois. » Ils précisent : « Les annonces de Douste-Blazy - moratoire sur la suppression de lits, octroi de 200 millions d'euros pour la psychiatrie, liaisons téléphoniques avec les commissariats de police - n'apaisent pas notre colère, elles la renforcent. » Paul-Guiraud compte 1 800 agents dont 800 infirmières qui y travaillent. « Ce chiffre peut paraître important, concède Claire Pollart, de la CGT. Mais, depuis 1999, nous avons perdu près de 250 emplois alors que, dans le même temps, le nombre de personnes qui font appel à la psychiatrie ne cesse d'augmenter. Aujourd'hui, nous accueillons 550 patients sans compter les consultations de jour. » Conséquence, entre 1999 et 2003, les agressions qui ont fait l'objet d'une plainte à Paul-Guiraud ont été multipliées par deux, passant de 40 à 80. « Nos revendications locales sont celles de toute la psychiatrie française, poursuit Claire Pollart. C'est pour cela que nous appelons à une grève générale. Dans les jours prochains , tous les hôpitaux recevront notre appel. Nous voulons frapper fort et vite. Maintenant, ça suffit... »
Viva la revolution


Hôpital de Rambouillet : tout neuf, déjà en grève ?
L'événement Rambouillet
IL EST TOUT BEAU, tout neuf et déjà en grève. Avant même d'être inauguré, le nouvel hôpital de Rambouillet devrait connaître vendredi son premier conflit social. La CGT, principal syndicat de l'établissement, a déposé un préavis de grève pour dénoncer le manque de moyens dans l'établissement.
Le mouvement concernera le personnel du service des urgences, hormis les médecins : infirmières, aides-soignants, agents hospitaliers... « La continuité du service public sera assurée », promet d'ores et déjà Emmanuelle Quillet, la directrice de l'hôpital, qui espère que les patients ne seront pas lésés par la grève. « Nous allons droit dans le mur », lance de son côté Patrick Mangenot, technicien de laboratoire et délégué CGT. Après plusieurs réunions infructueuses cet été et au mois d'octobre, le syndicat tape du poing sur la table et dénonce le manque de personnel. « Les difficultés s'accumulent depuis l'ouverture des nouveaux locaux. Soit la direction embauche, soit il y aura grève », poursuit le délégué, qui dénonce également la précipitation du déménagement.
« Soit la direction embauche, soit il y aura conflit » Quatre jours après l'installation du nouveau bloc opératoire, c'est désormais à la maternité d'entrer dans ses nouveaux locaux cette semaine. Mais hier plusieurs problèmes restaient encore à résoudre : « Des lits n'entrent pas dans les chambres car les portes sont trop étroites, dénonce la CGT, certains lavabos n'ont pas de joints de silicone. Dans la salle d'accouchement, les prises ne sont pas du côté des appareils électriques. Dans d'autres secteurs, le lino se décolle déjà. » Dernière préoccupation pour le personnel, et non des moindres : le déficit de l'hôpital. Près de 1,5 million d'euros. « La situation est pire ailleurs », se défend Emmanuelle Quillet, qui attend « un retour rapide à l'équilibre ». Quant aux soucis rencontrés dans la nouvelle maternité, la directrice précise que des travaux viennent d'être engagés pour les régler. Un plan d'économies sera prochainement présenté pour l'année 2005. Il risque d'accroître encore la grogne au sein de cet établissement, devenu pourtant l'un des plus modernes d'Ile-de-France

L'événement Rambouillet
IL EST TOUT BEAU, tout neuf et déjà en grève. Avant même d'être inauguré, le nouvel hôpital de Rambouillet devrait connaître vendredi son premier conflit social. La CGT, principal syndicat de l'établissement, a déposé un préavis de grève pour dénoncer le manque de moyens dans l'établissement.
Le mouvement concernera le personnel du service des urgences, hormis les médecins : infirmières, aides-soignants, agents hospitaliers... « La continuité du service public sera assurée », promet d'ores et déjà Emmanuelle Quillet, la directrice de l'hôpital, qui espère que les patients ne seront pas lésés par la grève. « Nous allons droit dans le mur », lance de son côté Patrick Mangenot, technicien de laboratoire et délégué CGT. Après plusieurs réunions infructueuses cet été et au mois d'octobre, le syndicat tape du poing sur la table et dénonce le manque de personnel. « Les difficultés s'accumulent depuis l'ouverture des nouveaux locaux. Soit la direction embauche, soit il y aura grève », poursuit le délégué, qui dénonce également la précipitation du déménagement.
« Soit la direction embauche, soit il y aura conflit » Quatre jours après l'installation du nouveau bloc opératoire, c'est désormais à la maternité d'entrer dans ses nouveaux locaux cette semaine. Mais hier plusieurs problèmes restaient encore à résoudre : « Des lits n'entrent pas dans les chambres car les portes sont trop étroites, dénonce la CGT, certains lavabos n'ont pas de joints de silicone. Dans la salle d'accouchement, les prises ne sont pas du côté des appareils électriques. Dans d'autres secteurs, le lino se décolle déjà. » Dernière préoccupation pour le personnel, et non des moindres : le déficit de l'hôpital. Près de 1,5 million d'euros. « La situation est pire ailleurs », se défend Emmanuelle Quillet, qui attend « un retour rapide à l'équilibre ». Quant aux soucis rencontrés dans la nouvelle maternité, la directrice précise que des travaux viennent d'être engagés pour les régler. Un plan d'économies sera prochainement présenté pour l'année 2005. Il risque d'accroître encore la grogne au sein de cet établissement, devenu pourtant l'un des plus modernes d'Ile-de-France




Autre forme de rebellion.....
DOUBLE MEURTRE. Ambiance intenable à l'hôpital psychiatrique de Pau
Trois semaines après l'horrible découverte des corps d'une infirmière et d'une aide-soignante à l'hôpital psychiatrique de Pau, des crimes toujours inexpliqués, le personnel a bien du mal à surmonter le drame. Pau (Pyrénées-Atlantiques) DE NOTRE ENVOYÉ S
LES PETITES BOUGIES sont éteintes mais les fleurs s'amoncellent toujours devant le pavillon des Montbretias. S'il n'y avait l'activité de la grue voisine, le silence serait total à l'entrée de cette unité de soins du centre hospitalier de Pau (CHP) où les corps atrocement mutilés de Lucette Gariod et Chantal Klimaszewski ont été découverts le 18 décembre dernier. « Impossible d'oublier », soupire une employée de l'hôpital psychiatrique.
Le massacre de l'aide-soignante et de l'infirmière des Montbretias est encore dans tous les esprits tandis que les tests génétiques destinés à comparer l'ADN des quelque 350 employés du CHP avec l'empreinte masculine du meurtrier présumé ont débuté hier.
« La nuit, le plus petit déplacement me tétanise » « Moi, c'est déjà fait », annonce Georges. Avant d'être affecté au self du personnel, il a travaillé de 1998 à 2000 à l'entretien des Montbretias. Logiquement, les enquêteurs se sont intéressés à lui. « Ils utilisent un grand coton-tige pour récupérer un peu de salive. Ils ont aussi pris mes empreintes digitales et m'ont interrogé. Sur le moment, je m'en foutais, je trouvais ça normal. Après, ça m'a fait drôle. J'ai rien à me reprocher mais je me sentais quand même suspecté », raconte Georges qui voit désormais ses collègues masculins défiler pour ces tests obligatoires. « Ils y vont en groupe, c'est plus facile ». Plus loin, Sophie, infirmière depuis dix ans à Pau, allume une cigarette : « Les hommes de mon service y sont allés ce matin. Personne n'a traîné les pieds. C'est une étape incontournable, ça permet d'éliminer des pistes. » Ces tests ADN délivreront définitivement des certificats d'innocence. « On ne peut pas s'empêcher d'imaginer que le meurtrier est peut-être parmi nous. Un agent, un personnel soignant ou un patient », admet une aide-soignante qui guette la moindre avancée de l'enquête qui semble s'enliser. « Il y a eu toutes ces interpellations, ces prélèvements, mais on ne sait rien. Chantal et Lucette étaient-elle visées ? En voulait-on à leur pavillon ? A l'hôpital ? On veut savoir qui a fait ça et surtout pourquoi », dit Sophie. Vingt-cinq jours après le double meurtre, le traumatisme est palpable. La peur aussi. Depuis l'été, les personnels peuvent entrer avec leur voiture dans l'enceinte de l'établissement. Désormais, les femmes se garent au plus près de leur service. « L'autre fois, à 6 heures, j'ai ressenti de l'angoisse en regagnant mon pavillon pourtant tout proche », avoue Sophie. « La nuit, le plus petit déplacement me tétanise », enchaîne une autre infirmière. Bien sûr, les mesures de sécurité (rondes policières, vigiles, télésurveillance...) ont été sensiblement renforcées. Route de Tarbes, le poste de garde filtre l'entrée de tous les véhicules. Avant les crimes, c'est connu, on entrait au CHP comme dans un moulin. « Mais on ne pourra jamais surveiller les 42 ha du site qui n'a pas vocation à devenir un terrain militaire », tempère un infirmier. La « cellule sécurité » du CHP réfléchit aux meilleures parades possibles, les syndicats plaidant pour une meilleure formation des agents hospitaliers affectés à la sécurité. « On ne sait pas s'ils vont maintenir la présence de trois personnes dont un homme la nuit dans les pavillons, au lieu de deux comme lors du drame », s'inquiète une infirmière.
Une minute de silence A tous ces stress s'ajoute le chagrin. « Chantal était une femme très gentille, sérieuse. Lucette ? Son mari est pompier volontaire, comme moi. C'est dur. Il tient le coup, uniquement pour son gosse. Faut que les flics trouvent », confie Georges d'une voix peinée. Sophie, elle, connaissait intimement Chantal, ses enfants. « Son souvenir, je le garde pour moi, c'est personnel », prévient l'infirmière marquée par l'horreur du 18 décembre . « J'ai pris une claque qui m'a fait tourner sur moi-même et je n'ai arrêté de tourner qu'au bout d'une semaine. J'ai eu alors besoin d'être à l'hôpital, avec les autres, c'était le seul endroit où je me sentais bien. » Comme beaucoup, elle a consulté la cellule de soutien psychologique dont elle salue le « bon fonctionnement ». Mais le traumatisme ne s'efface pas aisément. Parmi le personnel féminin, on s'identifie encore aux victimes. « Quand le soir les collègues de nuit font une bise à leurs enfants, elles pensent que Chantal et Lucette ont fait exactement ces gestes et que le lendemain elles n'étaient plus là pour embrasser leurs gamins », indique encore Sophie, rassurée par la « solidarité » unissant les personnels. Avec l'intersyndicale, deux hommages sont prévus : une minute de silence, lundi, une marche silencieuse à Pau un mois plus tard. L'enquête aura-t-elle abouti d'ici là ?
HOPITAL DE PAU (PYRENEES-ATLANTIQUES), LE 21 DECEMBRE. Malgré des mesures de sécurité renforcées depuis le drame du 18 décembre, le personnel féminin reste très inquiet. (PHOTOPQR/« SUD OUEST »/A. GUILHOT.)
Il devait y avoir des mouvements exceptionnels.... voir boup.
Les fêtes sont révolues depuis longtemps.
Action......réactions (vous connaissez)
Ne vous sentez-vous pas concernés par ce drame atroce?
Ces femmes avaient des enfants en bas âge.
Peut - être attendons-nous encore les résultats de l'enquête en cours??????
Le problème vient qu'il faut toujours attendre quelque chose
REVOLUTION
GREVE GENERALE.
Où sont les grandes gueules, Delmas et compagnie? que font t'ils à part nous faire part de leur science du combat (surtout ceux du passé).
Minaudage que tout celà.
Il faut cesser le travail d'une façon organisée.
Putain
on est 400 000 sans compter les AS.
Ils ne peuvent rien faire.
Attaquons
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DOUBLE MEURTRE. Ambiance intenable à l'hôpital psychiatrique de Pau
Trois semaines après l'horrible découverte des corps d'une infirmière et d'une aide-soignante à l'hôpital psychiatrique de Pau, des crimes toujours inexpliqués, le personnel a bien du mal à surmonter le drame. Pau (Pyrénées-Atlantiques) DE NOTRE ENVOYÉ S
LES PETITES BOUGIES sont éteintes mais les fleurs s'amoncellent toujours devant le pavillon des Montbretias. S'il n'y avait l'activité de la grue voisine, le silence serait total à l'entrée de cette unité de soins du centre hospitalier de Pau (CHP) où les corps atrocement mutilés de Lucette Gariod et Chantal Klimaszewski ont été découverts le 18 décembre dernier. « Impossible d'oublier », soupire une employée de l'hôpital psychiatrique.
Le massacre de l'aide-soignante et de l'infirmière des Montbretias est encore dans tous les esprits tandis que les tests génétiques destinés à comparer l'ADN des quelque 350 employés du CHP avec l'empreinte masculine du meurtrier présumé ont débuté hier.
« La nuit, le plus petit déplacement me tétanise » « Moi, c'est déjà fait », annonce Georges. Avant d'être affecté au self du personnel, il a travaillé de 1998 à 2000 à l'entretien des Montbretias. Logiquement, les enquêteurs se sont intéressés à lui. « Ils utilisent un grand coton-tige pour récupérer un peu de salive. Ils ont aussi pris mes empreintes digitales et m'ont interrogé. Sur le moment, je m'en foutais, je trouvais ça normal. Après, ça m'a fait drôle. J'ai rien à me reprocher mais je me sentais quand même suspecté », raconte Georges qui voit désormais ses collègues masculins défiler pour ces tests obligatoires. « Ils y vont en groupe, c'est plus facile ». Plus loin, Sophie, infirmière depuis dix ans à Pau, allume une cigarette : « Les hommes de mon service y sont allés ce matin. Personne n'a traîné les pieds. C'est une étape incontournable, ça permet d'éliminer des pistes. » Ces tests ADN délivreront définitivement des certificats d'innocence. « On ne peut pas s'empêcher d'imaginer que le meurtrier est peut-être parmi nous. Un agent, un personnel soignant ou un patient », admet une aide-soignante qui guette la moindre avancée de l'enquête qui semble s'enliser. « Il y a eu toutes ces interpellations, ces prélèvements, mais on ne sait rien. Chantal et Lucette étaient-elle visées ? En voulait-on à leur pavillon ? A l'hôpital ? On veut savoir qui a fait ça et surtout pourquoi », dit Sophie. Vingt-cinq jours après le double meurtre, le traumatisme est palpable. La peur aussi. Depuis l'été, les personnels peuvent entrer avec leur voiture dans l'enceinte de l'établissement. Désormais, les femmes se garent au plus près de leur service. « L'autre fois, à 6 heures, j'ai ressenti de l'angoisse en regagnant mon pavillon pourtant tout proche », avoue Sophie. « La nuit, le plus petit déplacement me tétanise », enchaîne une autre infirmière. Bien sûr, les mesures de sécurité (rondes policières, vigiles, télésurveillance...) ont été sensiblement renforcées. Route de Tarbes, le poste de garde filtre l'entrée de tous les véhicules. Avant les crimes, c'est connu, on entrait au CHP comme dans un moulin. « Mais on ne pourra jamais surveiller les 42 ha du site qui n'a pas vocation à devenir un terrain militaire », tempère un infirmier. La « cellule sécurité » du CHP réfléchit aux meilleures parades possibles, les syndicats plaidant pour une meilleure formation des agents hospitaliers affectés à la sécurité. « On ne sait pas s'ils vont maintenir la présence de trois personnes dont un homme la nuit dans les pavillons, au lieu de deux comme lors du drame », s'inquiète une infirmière.
Une minute de silence A tous ces stress s'ajoute le chagrin. « Chantal était une femme très gentille, sérieuse. Lucette ? Son mari est pompier volontaire, comme moi. C'est dur. Il tient le coup, uniquement pour son gosse. Faut que les flics trouvent », confie Georges d'une voix peinée. Sophie, elle, connaissait intimement Chantal, ses enfants. « Son souvenir, je le garde pour moi, c'est personnel », prévient l'infirmière marquée par l'horreur du 18 décembre . « J'ai pris une claque qui m'a fait tourner sur moi-même et je n'ai arrêté de tourner qu'au bout d'une semaine. J'ai eu alors besoin d'être à l'hôpital, avec les autres, c'était le seul endroit où je me sentais bien. » Comme beaucoup, elle a consulté la cellule de soutien psychologique dont elle salue le « bon fonctionnement ». Mais le traumatisme ne s'efface pas aisément. Parmi le personnel féminin, on s'identifie encore aux victimes. « Quand le soir les collègues de nuit font une bise à leurs enfants, elles pensent que Chantal et Lucette ont fait exactement ces gestes et que le lendemain elles n'étaient plus là pour embrasser leurs gamins », indique encore Sophie, rassurée par la « solidarité » unissant les personnels. Avec l'intersyndicale, deux hommages sont prévus : une minute de silence, lundi, une marche silencieuse à Pau un mois plus tard. L'enquête aura-t-elle abouti d'ici là ?
HOPITAL DE PAU (PYRENEES-ATLANTIQUES), LE 21 DECEMBRE. Malgré des mesures de sécurité renforcées depuis le drame du 18 décembre, le personnel féminin reste très inquiet. (PHOTOPQR/« SUD OUEST »/A. GUILHOT.)
Il devait y avoir des mouvements exceptionnels.... voir boup.
Les fêtes sont révolues depuis longtemps.
Action......réactions (vous connaissez)
Ne vous sentez-vous pas concernés par ce drame atroce?
Ces femmes avaient des enfants en bas âge.
Peut - être attendons-nous encore les résultats de l'enquête en cours??????
Le problème vient qu'il faut toujours attendre quelque chose

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GREVE GENERALE.
Où sont les grandes gueules, Delmas et compagnie? que font t'ils à part nous faire part de leur science du combat (surtout ceux du passé).
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- OhQuellejoie
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- Localisation : Gaule
pas vraiment, ils en ont encore relaché un qu'avait rien à voir là dedans ,aujourd'hui.
Une autre histoire , dramatique également , que vous avez dû voir dans vos journaux aujourd'hui. Le viol de cette contrôleuse dans le train Toulouse/Cahors.
La différence entre la SNCF et le corps médical, est que lorsque l'on touche à un de leurs employés, toutes la profession réagit , pas 3 mois plus tard mais le jour même. Des arrêts de travail sont à signaler partout en France pour ce motif. et eux , ils en ont rien à foutre de la gêne occasionnée. Belle unanimité sur laquelle nous pourrions prendre exemple.
Une autre histoire , dramatique également , que vous avez dû voir dans vos journaux aujourd'hui. Le viol de cette contrôleuse dans le train Toulouse/Cahors.
La différence entre la SNCF et le corps médical, est que lorsque l'on touche à un de leurs employés, toutes la profession réagit , pas 3 mois plus tard mais le jour même. Des arrêts de travail sont à signaler partout en France pour ce motif. et eux , ils en ont rien à foutre de la gêne occasionnée. Belle unanimité sur laquelle nous pourrions prendre exemple.
- boup
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- Localisation : ou que j'veux d'abord!
elles diminueront pas forcement mais je trouve dommage et lamentable qu'on ne s'associe pas aux cheminots.
de plus je voudrai souligner ici l'agression de 2 collegues debut janvier. melun ou villejuif je sais pu
toujours est il qu'ils avaient entrainé un mouvement de greve qui est pasé inapercu.
lamentable!
de plus je voudrai souligner ici l'agression de 2 collegues debut janvier. melun ou villejuif je sais pu
toujours est il qu'ils avaient entrainé un mouvement de greve qui est pasé inapercu.
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- boup
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- Localisation : ou que j'veux d'abord!
des news, merci serpsy!!
Hôpital de Pau: des propositions pour renforcer la sécurité
La direction de l'hôpital psychiatrique de Pau a formulé mardi, à l'issue d'un conseil d'administration, une série de propositions destinées à renforcer durablement la sécurité dans l'établissement après le double meurtre du 18 décembre.
Le directeur de l'établissement, Jean-Paul Busch, a annoncé au personnel que le CA avait validé la "pérennisation du système de protection des personnes" mis en place après la découverte des corps atrocement mutilés de Chantal Klimaszewski, une infirmière de 48 ans, et Lucette Gariod, une aide-soignante de 40 ans.
Ainsi, il a été décidé de faire appel à une équipe d'hospitaliers formée à la prévention et à la sécurité, plutôt qu'à des sociétés de surveillance. En même temps, les éclairages dans les allées et devant les pavillons seront doublés d'ici juin tandis que les vitres et les portes seront sécurisées à terme.
Il reste cependant à trouver les enveloppes budgétaires pour financer ces mesures, a précisé M. Busch joint par l'AFP.
La demande de l'intersyndicale de mettre en place "une équipe de renfort", constituée de 16 aide-soignants et infirmiers pour faire face aux situations de violence et d'agitation non contrôlables, est à l'étude, a-t-il déclaré devant le personnel.
"Ces propositions nous satisfont à condition que les autorités de tutelles - le ministère de la Santé et l'Agence régionale de l'hospitalisation - nous donnent les moyens de les mettre en oeuvre", a indiqué Gérard Cazaban, délégué
Pour mieux faire entendre ses revendications sur la sécurité, l'intersyndicale CGT-CFDT-FO-SNP a mobilisé mardi matin une centaine de salariés dans la cour de l'hôpital.
Hôpital de Pau: des propositions pour renforcer la sécurité
La direction de l'hôpital psychiatrique de Pau a formulé mardi, à l'issue d'un conseil d'administration, une série de propositions destinées à renforcer durablement la sécurité dans l'établissement après le double meurtre du 18 décembre.
Le directeur de l'établissement, Jean-Paul Busch, a annoncé au personnel que le CA avait validé la "pérennisation du système de protection des personnes" mis en place après la découverte des corps atrocement mutilés de Chantal Klimaszewski, une infirmière de 48 ans, et Lucette Gariod, une aide-soignante de 40 ans.
Ainsi, il a été décidé de faire appel à une équipe d'hospitaliers formée à la prévention et à la sécurité, plutôt qu'à des sociétés de surveillance. En même temps, les éclairages dans les allées et devant les pavillons seront doublés d'ici juin tandis que les vitres et les portes seront sécurisées à terme.
Il reste cependant à trouver les enveloppes budgétaires pour financer ces mesures, a précisé M. Busch joint par l'AFP.
La demande de l'intersyndicale de mettre en place "une équipe de renfort", constituée de 16 aide-soignants et infirmiers pour faire face aux situations de violence et d'agitation non contrôlables, est à l'étude, a-t-il déclaré devant le personnel.
"Ces propositions nous satisfont à condition que les autorités de tutelles - le ministère de la Santé et l'Agence régionale de l'hospitalisation - nous donnent les moyens de les mettre en oeuvre", a indiqué Gérard Cazaban, délégué
Pour mieux faire entendre ses revendications sur la sécurité, l'intersyndicale CGT-CFDT-FO-SNP a mobilisé mardi matin une centaine de salariés dans la cour de l'hôpital.