Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
Signature de la convention "PASSerelle vers le Milieu Ordinaire"
L’Etat, l’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion professionnelle des Personnes Handicapées (Agefiph) et la Fédération des association pour adultes et Jeunes Handicapés (APAJH) se mobilisent dans 4 régions et 28 départements pour qu’un maximum de personnes handicapées travaillant en Etablissements et Services d’aide par le travail (ESAT) puissent être recrutées par des entreprises ordinaires.
Valérie LETARD, secrétaire d’Etat chargée de la Solidarité, Laurent WAUQUIEZ, secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, Tanguy du CHENE, Président de l’AGEFIPH et Jean-Louis GARCIA, Président de la Fération des APAJH ont signé la convention « PASSerelle vers le Milieu Ordinaire » (PASSMO) dont l’objectif est de favoriser l’accès à l’emploi en milieu ordinaire des personnes handicapées accueillies en milieu protégé dans les Etablissements et Services d’aide par le travail (ESAT).
Le projet Passerelle vers le Milieu Ordinaire (PASSMO), initié par trois associations (l’Oeuvre des Villages d’Enfants, Ohé Prométhée Isère, APAJH Isère) porté par la Fédération des APAJH, doit permettre d’ici le 31 décembre 2011, d’expérimenter une action d’appui au recrutement en entreprises ordinaires pour les personnes handicapées accueillies en ESAT.
L’expérimentation sera conduite dans quatre régions (Bretagne, Ile-de-France, Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes) regroupant de près de 500 ESAT, accueillant 36 000 personnes handicapées, et un large potentiel d’employeurs.
Pour chaque contrat PASSMO signé, l’employeur bénéficiera automatiquement d’une aide de l’AGEFIPH pour rémunérer son salarié handicapé de 9000 € par an pendant trois ans, ainsi que d’une aide au tutorat financé par l’Etat de 6300 € pour l’ensemble de la période.
Ce dispositif « clé en main », qui bénéficie d’une enveloppe budgétaire de près de 22 millions d’euros, permettra en 3 ans de recruter 3 fois plus de travailleurs handicapés accueillis jusque là en milieu protégé. Les petites et moyennes entreprises seront prioritairement démarchées afin de les aider à tenir leur obligation d’emploi. Le dispositif Passmo s’adresse à tous es ESAT dans les 4 régions quel que soit leur mode de gestion.
L’Etat, l’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion professionnelle des Personnes Handicapées (Agefiph) et la Fédération des association pour adultes et Jeunes Handicapés (APAJH) se mobilisent dans 4 régions et 28 départements pour qu’un maximum de personnes handicapées travaillant en Etablissements et Services d’aide par le travail (ESAT) puissent être recrutées par des entreprises ordinaires.
Valérie LETARD, secrétaire d’Etat chargée de la Solidarité, Laurent WAUQUIEZ, secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, Tanguy du CHENE, Président de l’AGEFIPH et Jean-Louis GARCIA, Président de la Fération des APAJH ont signé la convention « PASSerelle vers le Milieu Ordinaire » (PASSMO) dont l’objectif est de favoriser l’accès à l’emploi en milieu ordinaire des personnes handicapées accueillies en milieu protégé dans les Etablissements et Services d’aide par le travail (ESAT).
Le projet Passerelle vers le Milieu Ordinaire (PASSMO), initié par trois associations (l’Oeuvre des Villages d’Enfants, Ohé Prométhée Isère, APAJH Isère) porté par la Fédération des APAJH, doit permettre d’ici le 31 décembre 2011, d’expérimenter une action d’appui au recrutement en entreprises ordinaires pour les personnes handicapées accueillies en ESAT.
L’expérimentation sera conduite dans quatre régions (Bretagne, Ile-de-France, Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes) regroupant de près de 500 ESAT, accueillant 36 000 personnes handicapées, et un large potentiel d’employeurs.
Pour chaque contrat PASSMO signé, l’employeur bénéficiera automatiquement d’une aide de l’AGEFIPH pour rémunérer son salarié handicapé de 9000 € par an pendant trois ans, ainsi que d’une aide au tutorat financé par l’Etat de 6300 € pour l’ensemble de la période.
Ce dispositif « clé en main », qui bénéficie d’une enveloppe budgétaire de près de 22 millions d’euros, permettra en 3 ans de recruter 3 fois plus de travailleurs handicapés accueillis jusque là en milieu protégé. Les petites et moyennes entreprises seront prioritairement démarchées afin de les aider à tenir leur obligation d’emploi. Le dispositif Passmo s’adresse à tous es ESAT dans les 4 régions quel que soit leur mode de gestion.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
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- lechatjaune
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Re: Actualités 2009
La génétique dans le secret des femmes
Une étude publiée par le Lancet estime qu’un enfant sur trente ne serait pas celui du père déclaré.
C’est par hasard que l’on est arrivé à cette conclusion stupéfiante. En effet les chercheurs, qui effectuaient une étude sur les maladies génétiques, ont dû écarter 10% de leurs échantillons pour "discordance de filiation".
Des statistiques mal-estimées
Une statistique sans vraiment de précédent toutefois. En France, demander un test de paternité n'est autorisé que dans le cadre d'une procédure judiciaire se rapportant aux liens de filiation, avec le consentement de l'intéressé, conformément à la loi bioéthique française de 1994.
Tout contrevenant risque une peine d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende.
Dans d'autres pays comme la Suisse, les États-Unis (où on les trouve en libre-service en pharmacie), le Canada, l'Espagne, l'Allemagne, l'Angleterre, l'Italie, l'usage libre de ces tests est autorisé.
Le ministère de la Justice dénombre 3.300 affaires de contestations de paternité en 2007 et 1.300 à 1.500 tests sont pratiqués dans le cadre de la loi chaque année en France.
Mais de très nombreux laboratoires privés étrangers proposent via internet de réaliser ces tests depuis chez soi (après envoi d’un kit) par un simple prélèvement de salive et un envoi au laboratoire. Le coût avoisine les 300 euros.
Cette démarche, illégale donc en France, n’en reste pas moins plébiscitée. Le PDG de l'Institut génétique Nantes Atlantique, le professeur Jean-Paul Moisan estime qu’entre "10.000 à 20.000 hommes en France" ont recours à ces tests via internet. Des tests dont, selon le professeur, la qualité varie en raison de différentes normes auxquelles sont soumises ces laboratoires.
Pas d’avancée sur le terrain légal
La secrétaire d’Etat à la Famille, Nadine Morano, a déclaré lundi qu’elle souhaitait conserver une "législation très stricte" sur les tests de paternité.
Elle argue : "on est en train de remettre en cause le fonctionnement de la famille, où la suspicion ne serait plus qu’au cœur de la relation familiale et je pense que c’est un peu dangereux".
Mais Nadine Morano n’aborde pas dans son communiqué de presse le cas des mères ou des enfants ayant des doutes sur leur filiation.
En effet, les tests sont demandés en premier lieu par des femmes dans le souci de recevoir un appui financier de la part du père. Les pères, qui ne veulent pas d’une paternité qu’on leur impose, arrivent en second. Enfin il y a les enfants qui, à leur majorité, veulent connaître leur père biologique dans un contexte d’héritage (affaire Yves Montand par exemple) où dans le souci d’identifier leur géniteur.
Le secret des femmes
La certitude de la filiation était jusqu’alors un privilège de la mère, privilège mis à mal par cette nouvelle statistique, par la facilité avec laquelle on peut se procurer et réaliser les tests qui sont de plus en plus fiables, par la mobilité familiale et la multiplication des partenaires au cours de la vie.
Des raisons qui poussent nombre de pères, de mères et d’enfants à franchir le pas. Sophie Marinopoulos, psychologue et psychanalyste à la maternité du CHU de Nantes, s’inquiète "Dans une société anxiogène comme la nôtre, qui ne sait plus très bien définir ce qu'est la famille, il peut être tentant de chercher son identité à travers son ADN, remarque-t-elle. Le problème, c'est que ce n'est pas l'appartenance biologique qui fait la filiation..."
La recherche de ses origines est une composante de la nature humaine et à n’en pas douter les progrès de la génétique y répondent. Toute la question est de savoir quelles sont les réponses que l’on attend.
[Source : LePetitJournal 11/05/09]
Une étude publiée par le Lancet estime qu’un enfant sur trente ne serait pas celui du père déclaré.
C’est par hasard que l’on est arrivé à cette conclusion stupéfiante. En effet les chercheurs, qui effectuaient une étude sur les maladies génétiques, ont dû écarter 10% de leurs échantillons pour "discordance de filiation".
Des statistiques mal-estimées
Une statistique sans vraiment de précédent toutefois. En France, demander un test de paternité n'est autorisé que dans le cadre d'une procédure judiciaire se rapportant aux liens de filiation, avec le consentement de l'intéressé, conformément à la loi bioéthique française de 1994.
Tout contrevenant risque une peine d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende.
Dans d'autres pays comme la Suisse, les États-Unis (où on les trouve en libre-service en pharmacie), le Canada, l'Espagne, l'Allemagne, l'Angleterre, l'Italie, l'usage libre de ces tests est autorisé.
Le ministère de la Justice dénombre 3.300 affaires de contestations de paternité en 2007 et 1.300 à 1.500 tests sont pratiqués dans le cadre de la loi chaque année en France.
Mais de très nombreux laboratoires privés étrangers proposent via internet de réaliser ces tests depuis chez soi (après envoi d’un kit) par un simple prélèvement de salive et un envoi au laboratoire. Le coût avoisine les 300 euros.
Cette démarche, illégale donc en France, n’en reste pas moins plébiscitée. Le PDG de l'Institut génétique Nantes Atlantique, le professeur Jean-Paul Moisan estime qu’entre "10.000 à 20.000 hommes en France" ont recours à ces tests via internet. Des tests dont, selon le professeur, la qualité varie en raison de différentes normes auxquelles sont soumises ces laboratoires.
Pas d’avancée sur le terrain légal
La secrétaire d’Etat à la Famille, Nadine Morano, a déclaré lundi qu’elle souhaitait conserver une "législation très stricte" sur les tests de paternité.
Elle argue : "on est en train de remettre en cause le fonctionnement de la famille, où la suspicion ne serait plus qu’au cœur de la relation familiale et je pense que c’est un peu dangereux".
Mais Nadine Morano n’aborde pas dans son communiqué de presse le cas des mères ou des enfants ayant des doutes sur leur filiation.
En effet, les tests sont demandés en premier lieu par des femmes dans le souci de recevoir un appui financier de la part du père. Les pères, qui ne veulent pas d’une paternité qu’on leur impose, arrivent en second. Enfin il y a les enfants qui, à leur majorité, veulent connaître leur père biologique dans un contexte d’héritage (affaire Yves Montand par exemple) où dans le souci d’identifier leur géniteur.
Le secret des femmes
La certitude de la filiation était jusqu’alors un privilège de la mère, privilège mis à mal par cette nouvelle statistique, par la facilité avec laquelle on peut se procurer et réaliser les tests qui sont de plus en plus fiables, par la mobilité familiale et la multiplication des partenaires au cours de la vie.
Des raisons qui poussent nombre de pères, de mères et d’enfants à franchir le pas. Sophie Marinopoulos, psychologue et psychanalyste à la maternité du CHU de Nantes, s’inquiète "Dans une société anxiogène comme la nôtre, qui ne sait plus très bien définir ce qu'est la famille, il peut être tentant de chercher son identité à travers son ADN, remarque-t-elle. Le problème, c'est que ce n'est pas l'appartenance biologique qui fait la filiation..."
La recherche de ses origines est une composante de la nature humaine et à n’en pas douter les progrès de la génétique y répondent. Toute la question est de savoir quelles sont les réponses que l’on attend.
[Source : LePetitJournal 11/05/09]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
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Re: Actualités 2009
Nadine Morano lance les jardins d'éveil pour les 2-3 ans
Alors que la scolarisation des enfants de moins de 3 ans a été récemment remise en cause dans un rapport du Sénat, Nadine Morano a lancé lundi un appel à candidature aux communes pour la création d'un nouveau mode de garde dédié aux enfants de 2 à 3 ans, les jardins d'éveil.
La secrétaire d'État à la Famille compte sur la création de 8 000 places grâce à ces nouvelles structures, pour l'instant expérimentales, d'ici à 2012.
Un chiffre qui viendrait s'ajouter aux places de crèches classiques, d'entreprises, hospitalières ou encore de microcrèches afin d'augmenter l'offre de garde de 200 000 places avant la fin du mandat du chef de l'État.
En déplacement à Ville-en-Tardenois, dans la Marne, Nadine Morano a défendu l'intérêt de ce projet pour les petites communes, en mal de mode de garde.
Cette structure, plus souple qu'une crèche, devra offrir en moyenne 24 places, 12 au minimum. Elle est également, selon la secrétaire d'État, «beaucoup plus adaptée à un enfant qu'une préscolarisation car les enfants de deux ans ont besoin d'un accompagnement plus personnalisé».
L'encadrement sera de 3 adultes pour 24 enfants (éducateur jeunes enfants, auxiliaire de puériculture, CAP petite enfance, assistante maternelle…) contre 2 adultes pour trente enfants à l'école maternelle.
En outre, les petits n'auront pas besoin d'être propres pour être accueillis.
« Nous ne sommes pas en concurrence avec l'école», a martelé Nadine Morano. Pourtant, le projet suscite de nombreuses inquiétudes. Lucile Barberis, président de l'Ageem (enseignants des maternelles publiques), craint par exemple que les jardins d'éveil sonnent le glas de l'école à deux ans, mise en place pour améliorer la réussite scolaire des enfants issus de milieux défavorisés. Même si aujourd'hui seulement 21 % des enfants de cet âge sont concernés, «cette possibilité doit à tout prix être préservée», estime-t-elle.
«Il ne faut pas croire que l'école maternelle n'est pas remise en cause puisque les jardins d'éveil accueilleront aussi des enfants de trois ans et demi. Qui dit que ce mode de garde ne s'élargira pas aux quatre ans ?», craint Lucile Barberis.
Mais, pour Nadine Morano, les jardins d'éveil sont avant tout «un mode de garde qui correspond aux attentes des parents et qui leur revient moins cher qu'une place de crèche normale».
Selon les simulations effectuées par le ministère, le coût mensuel pour une famille vivant avec un smic serait de 42,50 euros par mois et de 178 euros mensuels pour un revenu égal à quatre smics après crédit d'impôt pour une place occupée 20 jours par mois et 10 heures par jour.
«Les demandes pourraient déborder celles des crèches», avance même François Fondard, le président de l'Unaf (Union nationale des associations familiales, qui soutient le projet).
Initié par les communes, les groupements de communes, les associations ou même par des entreprises, le jardin d'éveil pourrait être adossé à un établissement scolaire ou implanté dans des locaux communaux déjà existants à réhabiliter ou à réaménager.
Les candidats devront déposer leur dossier de création dans les caisses d'allocation familiales.
[Source : LeFigaro 12/05/09]
Alors que la scolarisation des enfants de moins de 3 ans a été récemment remise en cause dans un rapport du Sénat, Nadine Morano a lancé lundi un appel à candidature aux communes pour la création d'un nouveau mode de garde dédié aux enfants de 2 à 3 ans, les jardins d'éveil.
La secrétaire d'État à la Famille compte sur la création de 8 000 places grâce à ces nouvelles structures, pour l'instant expérimentales, d'ici à 2012.
Un chiffre qui viendrait s'ajouter aux places de crèches classiques, d'entreprises, hospitalières ou encore de microcrèches afin d'augmenter l'offre de garde de 200 000 places avant la fin du mandat du chef de l'État.
En déplacement à Ville-en-Tardenois, dans la Marne, Nadine Morano a défendu l'intérêt de ce projet pour les petites communes, en mal de mode de garde.
Cette structure, plus souple qu'une crèche, devra offrir en moyenne 24 places, 12 au minimum. Elle est également, selon la secrétaire d'État, «beaucoup plus adaptée à un enfant qu'une préscolarisation car les enfants de deux ans ont besoin d'un accompagnement plus personnalisé».
L'encadrement sera de 3 adultes pour 24 enfants (éducateur jeunes enfants, auxiliaire de puériculture, CAP petite enfance, assistante maternelle…) contre 2 adultes pour trente enfants à l'école maternelle.
En outre, les petits n'auront pas besoin d'être propres pour être accueillis.
« Nous ne sommes pas en concurrence avec l'école», a martelé Nadine Morano. Pourtant, le projet suscite de nombreuses inquiétudes. Lucile Barberis, président de l'Ageem (enseignants des maternelles publiques), craint par exemple que les jardins d'éveil sonnent le glas de l'école à deux ans, mise en place pour améliorer la réussite scolaire des enfants issus de milieux défavorisés. Même si aujourd'hui seulement 21 % des enfants de cet âge sont concernés, «cette possibilité doit à tout prix être préservée», estime-t-elle.
«Il ne faut pas croire que l'école maternelle n'est pas remise en cause puisque les jardins d'éveil accueilleront aussi des enfants de trois ans et demi. Qui dit que ce mode de garde ne s'élargira pas aux quatre ans ?», craint Lucile Barberis.
Mais, pour Nadine Morano, les jardins d'éveil sont avant tout «un mode de garde qui correspond aux attentes des parents et qui leur revient moins cher qu'une place de crèche normale».
Selon les simulations effectuées par le ministère, le coût mensuel pour une famille vivant avec un smic serait de 42,50 euros par mois et de 178 euros mensuels pour un revenu égal à quatre smics après crédit d'impôt pour une place occupée 20 jours par mois et 10 heures par jour.
«Les demandes pourraient déborder celles des crèches», avance même François Fondard, le président de l'Unaf (Union nationale des associations familiales, qui soutient le projet).
Initié par les communes, les groupements de communes, les associations ou même par des entreprises, le jardin d'éveil pourrait être adossé à un établissement scolaire ou implanté dans des locaux communaux déjà existants à réhabiliter ou à réaménager.
Les candidats devront déposer leur dossier de création dans les caisses d'allocation familiales.
[Source : LeFigaro 12/05/09]
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Re: Actualités 2009
Prenez soin de vos pieds
Comme chaque année désormais l’Union Française pour la Santé du Pied (U.F.S.P.) a décidé de se mobiliser en organisant cette année encore une grande campagne nationale de prévention et de dépistage des affections du pied.
Tous les ans, ainsi, dans le cadre du “Mois mondial de la Santé du Pied”, les podologues français accueillent le public pour des conseils et des diagnostics gratuits, dispensés dans des sites publics.
Devant le succès rencontré lors de l'édition précédente et les nombreuses sollicitations, l’Union Française pour la Santé du Pied organisera désormais chaque année une semaine d'actions pour la santé du pied.
Cette année elle se déroule du 11 au 16 mai 2009. Les podologues de l'UFSP muliplieront les initiatives pour aller à la rencontre du plus grand nombre possible de personnes.
Quant à la journée nationale de dépistage, elle aura lieu tout comme l'an dernier dans 200 sites publics (Caisses Primaires d’assurance maladie, caisses de mutualité sociale agricole, municipalités,caisses de retraite, etc...). Le rendez-vous est pris pour ce mercredi 13 mai. Ne négligez plus vos pieds, montrez les ! C'est gratuit et c'est ce mercredi 13 mai dans toute la France !
En attendant et jusqu'à vendredi inclus, l’Union Française pour la Santé du Pied organisera : des dépistages dans les écoles; des dépistages dans de grandes entreprises ou administrations pour leur personnel, en liaison avec la médecine du travail mais aussi des expositions et des conférences.
L'objectif cette opération faire prendre conscience aux français l’importance que revêt la santé de leurs pieds !
Aujourd'hui et on ne le dira jamais assez mais Français ne se préoccupent pas suffisamment de la santé de leurs pieds, une situation particulièrement préjudiciable pour des patients "à risque" comme les diabétiques ou les personnes âgées mais qui peut avoir des conséquences très négatives pour d’autres catégories de la population.
Il est pourtant essentiel d’inculquer à la population un réflexe "santé du pied" qui se traduit, dans les faits, par la volonté de "montrer ses pieds" régulièrement à un podologue, un peu comme les Français ont fini par le comprendre vis-à-vis des chirurgiens-dentistes.
Il faut savoir par exemple que chez les personnes diabétiques ou artéritiques, celles souffrant d’arthroses ou de rhumatismes les conséquences d'une mauvaise santé des pieds peuvent être dramatiques : le mal perforant plantaire est, ainsi, chaque année, à l’origine de 15 000 amputations de patients diabétiques : un scandale dont beaucoup se sont longtemps accommodés (dans le monde entier, il y a chaque année 10 000 amputations dues aux mines anti-personnel !).
[Source : Santé-actu 12/05/09]
Comme chaque année désormais l’Union Française pour la Santé du Pied (U.F.S.P.) a décidé de se mobiliser en organisant cette année encore une grande campagne nationale de prévention et de dépistage des affections du pied.
Tous les ans, ainsi, dans le cadre du “Mois mondial de la Santé du Pied”, les podologues français accueillent le public pour des conseils et des diagnostics gratuits, dispensés dans des sites publics.
Devant le succès rencontré lors de l'édition précédente et les nombreuses sollicitations, l’Union Française pour la Santé du Pied organisera désormais chaque année une semaine d'actions pour la santé du pied.
Cette année elle se déroule du 11 au 16 mai 2009. Les podologues de l'UFSP muliplieront les initiatives pour aller à la rencontre du plus grand nombre possible de personnes.
Quant à la journée nationale de dépistage, elle aura lieu tout comme l'an dernier dans 200 sites publics (Caisses Primaires d’assurance maladie, caisses de mutualité sociale agricole, municipalités,caisses de retraite, etc...). Le rendez-vous est pris pour ce mercredi 13 mai. Ne négligez plus vos pieds, montrez les ! C'est gratuit et c'est ce mercredi 13 mai dans toute la France !
En attendant et jusqu'à vendredi inclus, l’Union Française pour la Santé du Pied organisera : des dépistages dans les écoles; des dépistages dans de grandes entreprises ou administrations pour leur personnel, en liaison avec la médecine du travail mais aussi des expositions et des conférences.
L'objectif cette opération faire prendre conscience aux français l’importance que revêt la santé de leurs pieds !
Aujourd'hui et on ne le dira jamais assez mais Français ne se préoccupent pas suffisamment de la santé de leurs pieds, une situation particulièrement préjudiciable pour des patients "à risque" comme les diabétiques ou les personnes âgées mais qui peut avoir des conséquences très négatives pour d’autres catégories de la population.
Il est pourtant essentiel d’inculquer à la population un réflexe "santé du pied" qui se traduit, dans les faits, par la volonté de "montrer ses pieds" régulièrement à un podologue, un peu comme les Français ont fini par le comprendre vis-à-vis des chirurgiens-dentistes.
Il faut savoir par exemple que chez les personnes diabétiques ou artéritiques, celles souffrant d’arthroses ou de rhumatismes les conséquences d'une mauvaise santé des pieds peuvent être dramatiques : le mal perforant plantaire est, ainsi, chaque année, à l’origine de 15 000 amputations de patients diabétiques : un scandale dont beaucoup se sont longtemps accommodés (dans le monde entier, il y a chaque année 10 000 amputations dues aux mines anti-personnel !).
[Source : Santé-actu 12/05/09]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Re: Actualités 2009
Loi Bachelot: de nombreux mécontents, mais pas pour les mêmes raisons
PARIS (AFP) — Les détracteurs du projet de loi Bachelot sont loin de former une coalition homogène: ils visent des points différents du projet et ont parfois des arguments opposés, face à un texte qui réforme aussi bien l'hôpital public que la médecine libérale.
+ Les professionnels de santé mobilisés:
- A l'hôpital, les médecins qui défilent jeudi aux côtés des personnels craignent un affaiblissement du pouvoir médical au bénéfice des directeurs. Le projet de loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires" (HPST) renforce ces derniers en leur donnant le dernier mot dans la gestion des établissements, ou encore la nomination de médecins.
Certains représentants des médecins ont salué les modifications acceptées par Nicolas Sarkozy, mais d'autres les ont jugées insuffisantes.
Toujours à l'hôpital, des syndicats de médecins sont opposés à la création d'un nouveau statut avec une part de rémunération variable liée à la réalisation d'objectifs par les médecins.
Par ailleurs, au-delà du contenu du projet HPST, les médecins hospitaliers partagent avec les autres personnels (infirmiers, aide-soignants...), des inquiétudes face aux suppressions d'emplois dans les hôpitaux et au nouveau mode de financement, la tarification à l'activité (T2A), qui nuisent selon eux à la qualité des soins.
- Les médecins libéraux ne partagent pas les mêmes inquiétudes. Leur principal syndicat, la CSMF, déplore notamment que Mme Bachelot veuille réintroduire par amendement la pénalité financière, supprimée en commission au Sénat, pour les médecins exerçant dans des zones où les praticiens sont trop nombreux et qui refuseraient de prêter main forte à leurs collègues de zones moins bien pourvues.
Les libéraux jugent aussi que leur liberté d'installation est menacée par la mise en place d'un "Schéma régional d'organisation de l'offre de soins" (SROS) pour le secteur libéral, qui permettra d'identifier les besoins de chaque territoire.
Ils regrettent par ailleurs des mesures "répressives", comme l'instauration d'une pénalité pour ceux n'utilisant pas la télétransmission des feuilles de soins.
+ Des acteurs du système de santé déçus par les "reculs" de Bachelot
Le Ciss (collectif d'associations d'usagers de la Santé), la Mutualité française et des syndicats de salariés reprochent au gouvernement d'avoir cédé au lobby médical au détriment des patients, sur des mesures qu'ils soutenaient. Ils visent notamment le fait que le gouvernement ait renoncé au "testing" pour confondre les médecins refusant des patients précaires et à encadrer les dépassements d'honoraires dans les cliniques.
La Fédération Hospitalière de France (FHF), qui regroupe les dirigeants des hôpitaux publics, et qui soutient la réforme, a regretté la "dénaturation profonde" du texte lors de son parcours parlementaire. Elle vise aussi bien la régulation des dépassements d'honoraires dans les cliniques, que les concessions sur la gouvernance des hôpitaux.
+ Les parlementaires opposés à la procédure d'urgence
Au-delà des critiques (et des soutiens) de droite comme de gauche sur le fond du texte, de nombreuses voix s'élèvent pour demander l'abandon de la procédure d'urgence, qui ne permet qu'une lecture par chambre.
Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP) a notamment plaidé en faveur d'une nouvelle lecture au Palais-Bourbon, si le texte était "profondément modifié" par les sénateurs, afin de permettre aux députés de s'exprimer.
PARIS (AFP) — Les détracteurs du projet de loi Bachelot sont loin de former une coalition homogène: ils visent des points différents du projet et ont parfois des arguments opposés, face à un texte qui réforme aussi bien l'hôpital public que la médecine libérale.
+ Les professionnels de santé mobilisés:
- A l'hôpital, les médecins qui défilent jeudi aux côtés des personnels craignent un affaiblissement du pouvoir médical au bénéfice des directeurs. Le projet de loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires" (HPST) renforce ces derniers en leur donnant le dernier mot dans la gestion des établissements, ou encore la nomination de médecins.
Certains représentants des médecins ont salué les modifications acceptées par Nicolas Sarkozy, mais d'autres les ont jugées insuffisantes.
Toujours à l'hôpital, des syndicats de médecins sont opposés à la création d'un nouveau statut avec une part de rémunération variable liée à la réalisation d'objectifs par les médecins.
Par ailleurs, au-delà du contenu du projet HPST, les médecins hospitaliers partagent avec les autres personnels (infirmiers, aide-soignants...), des inquiétudes face aux suppressions d'emplois dans les hôpitaux et au nouveau mode de financement, la tarification à l'activité (T2A), qui nuisent selon eux à la qualité des soins.
- Les médecins libéraux ne partagent pas les mêmes inquiétudes. Leur principal syndicat, la CSMF, déplore notamment que Mme Bachelot veuille réintroduire par amendement la pénalité financière, supprimée en commission au Sénat, pour les médecins exerçant dans des zones où les praticiens sont trop nombreux et qui refuseraient de prêter main forte à leurs collègues de zones moins bien pourvues.
Les libéraux jugent aussi que leur liberté d'installation est menacée par la mise en place d'un "Schéma régional d'organisation de l'offre de soins" (SROS) pour le secteur libéral, qui permettra d'identifier les besoins de chaque territoire.
Ils regrettent par ailleurs des mesures "répressives", comme l'instauration d'une pénalité pour ceux n'utilisant pas la télétransmission des feuilles de soins.
+ Des acteurs du système de santé déçus par les "reculs" de Bachelot
Le Ciss (collectif d'associations d'usagers de la Santé), la Mutualité française et des syndicats de salariés reprochent au gouvernement d'avoir cédé au lobby médical au détriment des patients, sur des mesures qu'ils soutenaient. Ils visent notamment le fait que le gouvernement ait renoncé au "testing" pour confondre les médecins refusant des patients précaires et à encadrer les dépassements d'honoraires dans les cliniques.
La Fédération Hospitalière de France (FHF), qui regroupe les dirigeants des hôpitaux publics, et qui soutient la réforme, a regretté la "dénaturation profonde" du texte lors de son parcours parlementaire. Elle vise aussi bien la régulation des dépassements d'honoraires dans les cliniques, que les concessions sur la gouvernance des hôpitaux.
+ Les parlementaires opposés à la procédure d'urgence
Au-delà des critiques (et des soutiens) de droite comme de gauche sur le fond du texte, de nombreuses voix s'élèvent pour demander l'abandon de la procédure d'urgence, qui ne permet qu'une lecture par chambre.
Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP) a notamment plaidé en faveur d'une nouvelle lecture au Palais-Bourbon, si le texte était "profondément modifié" par les sénateurs, afin de permettre aux députés de s'exprimer.
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Re: Actualités 2009
Agression d'un couple de touristes allemands à Tarascon: l'épouse disparue
Un couple de touristes allemands a été agressé jeudi sur une route près de Tarascon (Bouches-du-Rhône) par un homme qui a blessé à l'arme blanche le mari et a disparu, alors que la police demeurait à la recherche de la touriste, ont indiqué des sources concordantes.Un couple de touristes allemands a été agressé jeudi sur une route près de Tarascon (Bouches-du-Rhône) par un homme qui a blessé à l'arme blanche le mari et a disparu, alors que la police demeurait à la recherche de la touriste, ont indiqué des sources concordantes.
Les deux sexagénaires allemands étaient de passage sur Tarascon, avant leur agression jeudi à la mi-journée sur une route de la commune.
"Ils se déplaçaient en voiture et se sont arrêtés à un endroit situé à proximité de Tarascon mais hors agglomération pour que la dame puisse satisfaire un besoin naturel", a indiqué à l'AFP Antoine Paganelli, le procureur de la République de Tarascon qui coordonne les recherches.
"Ne la voyant pas revenir, son époux est sorti de sa voiture pour partir à sa recherche et dit avoir été agressé par un homme âgé entre 40 et 50 ans qui lui a porté plusieurs coups de couteaux", notamment à la plèvre, à la main et au cou. L'homme se serait ensuite enfui.
Blessé, il a pu être transporté à l'hôpital d'Arles dans un état jugé sérieux. Toutefois, ses jours ne sont pas en danger, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
D'importants moyens ont été déployés, dont plusieurs hélicoptères ainsi que des plongeurs, afin de retrouver le suspect et la disparue.
"Les plongeurs sont en train de sonder un canal qui borde le Rhône (et) qui est un endroit où se sont arrêtés les chiens pisteurs de la police et de la sécurité civile", avait indiqué en milieu d'après-midi le procureur.
A 20H00, les recherches aquatiques qui étaient restées vaines ont été interrompues pour la nuit et reprendront vendredi à partir de 09H00, selon le magistrat.
Un couple de touristes allemands a été agressé jeudi sur une route près de Tarascon (Bouches-du-Rhône) par un homme qui a blessé à l'arme blanche le mari et a disparu, alors que la police demeurait à la recherche de la touriste, ont indiqué des sources concordantes.Un couple de touristes allemands a été agressé jeudi sur une route près de Tarascon (Bouches-du-Rhône) par un homme qui a blessé à l'arme blanche le mari et a disparu, alors que la police demeurait à la recherche de la touriste, ont indiqué des sources concordantes.
Les deux sexagénaires allemands étaient de passage sur Tarascon, avant leur agression jeudi à la mi-journée sur une route de la commune.
"Ils se déplaçaient en voiture et se sont arrêtés à un endroit situé à proximité de Tarascon mais hors agglomération pour que la dame puisse satisfaire un besoin naturel", a indiqué à l'AFP Antoine Paganelli, le procureur de la République de Tarascon qui coordonne les recherches.
"Ne la voyant pas revenir, son époux est sorti de sa voiture pour partir à sa recherche et dit avoir été agressé par un homme âgé entre 40 et 50 ans qui lui a porté plusieurs coups de couteaux", notamment à la plèvre, à la main et au cou. L'homme se serait ensuite enfui.
Blessé, il a pu être transporté à l'hôpital d'Arles dans un état jugé sérieux. Toutefois, ses jours ne sont pas en danger, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
D'importants moyens ont été déployés, dont plusieurs hélicoptères ainsi que des plongeurs, afin de retrouver le suspect et la disparue.
"Les plongeurs sont en train de sonder un canal qui borde le Rhône (et) qui est un endroit où se sont arrêtés les chiens pisteurs de la police et de la sécurité civile", avait indiqué en milieu d'après-midi le procureur.
A 20H00, les recherches aquatiques qui étaient restées vaines ont été interrompues pour la nuit et reprendront vendredi à partir de 09H00, selon le magistrat.
ESI 2009-2012 à CANNES
L'année 2009, année de toutes les réussites : mon mariage et l'entrée en IFSI
C'est que du bonheur !!!
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C'est que du bonheur !!!
Re: Actualités 2009
Le "Grenelle des ondes" s'inquiète de l'impact du portable sur les enfants
L'impact du téléphone portable sur la santé, surtout sur celle des enfants, a été abordée lors d'une réunion thématique du "Grenelle des ondes" jeudi, sans pour autant déboucher sur des mesures contraignantes.
Le député de l'Isère François Brottes (PS) a cependant mis sur la table une proposition concrète en suggérant que la 4ème licence de téléphonie mobile soit utilisée exclusivement pour un opérateur SMS.
L'idée serait de limiter l'usage du portable classique par les enfants et de mettre à leur disposition un mobile qui ne servirait qu'à envoyer et recevoir des messages SMS, ce qui leur éviterait de s'exposer aux ondes avec un appareil vissé dans l'oreille.
"Il s'agirait d'un produit dédié avec un service dédié", a expliqué le député, soulignant la nécessité d'une "offre alternative" en cas d'interdiction du portable pour les petits.
Car si tout le monde s'accorde pour invoquer le principe de précaution en ce qui concerne l'utilisation du téléphone par les enfants, les avis divergent quant à la traduction politique de ce principe.
"On a eu un long débat sur le mobile mais ce qui commence à devenir un peu inquiétant, c'est qu'à l'approche de la fin de ce Grenelle, on constate que les points de vue divergent toujours aussi sensiblement", estime Stéphen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'environnement.
"Dès qu'on commence à parler de contraintes plus lourdes que de simples engagements volontaires en matière de communication et de commercialisation, on voit que les points de vue ne se rapprochent pas du tout", explique-t-il.
"Nous proposons l'interdiction du portable pour les enfants de moins de 14 ans", ajoute-t-il, rappelant que les associations veulent en réglementer les usages.
Elles préconisent la non utilisation du portable dans les endroits de mauvaise réception, en train notamment, car les déplacements à grande vitesse obligent le téléphone mobile à changer fréquemment d'antennes-relais et donc à émettre souvent à puissance maximale.
De leur côté, les opérateurs de téléphonie mobile préfèrent parler d'"engagements volontaires" ou de "charte".
"A la différence de la réglementation, les engagements volontaires permettent d'acter l'accord de toutes les parties prenantes, à travers la signature d'une charte ou d'une convention", souligne Jean-Marie Danjou, délégué général de l'Association française des opérateurs mobiles (Afom).
Pour l'Afom, "le téléphone mobile n'est ni la cigarette, ni l'alcool". Mais elle retient cependant l'idée d'une campagne de communication grand public sur la téléphonie mobile après la publication du nouvel avis de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (AFSSET) sur la question qui doit paraître à l'automne prochain.
Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robin des toits, déplore pour sa part n'avoir reçu aucune réponse à sa proposition d'un test du seuil d'exposition aux antennes-relais à 0,6 volts par mètre, pour lequel plusieurs communes sont candidates et se déclare "pas très optimiste pour la suite".
Cette "table ronde radiofréquences, santé, environnement", lancée le 23 avril sous l'égide du ministre de la Santé Roselyne Bachelot, doit rendre ses conclusions le 25 mai.
L'impact du téléphone portable sur la santé, surtout sur celle des enfants, a été abordée lors d'une réunion thématique du "Grenelle des ondes" jeudi, sans pour autant déboucher sur des mesures contraignantes.
Le député de l'Isère François Brottes (PS) a cependant mis sur la table une proposition concrète en suggérant que la 4ème licence de téléphonie mobile soit utilisée exclusivement pour un opérateur SMS.
L'idée serait de limiter l'usage du portable classique par les enfants et de mettre à leur disposition un mobile qui ne servirait qu'à envoyer et recevoir des messages SMS, ce qui leur éviterait de s'exposer aux ondes avec un appareil vissé dans l'oreille.
"Il s'agirait d'un produit dédié avec un service dédié", a expliqué le député, soulignant la nécessité d'une "offre alternative" en cas d'interdiction du portable pour les petits.
Car si tout le monde s'accorde pour invoquer le principe de précaution en ce qui concerne l'utilisation du téléphone par les enfants, les avis divergent quant à la traduction politique de ce principe.
"On a eu un long débat sur le mobile mais ce qui commence à devenir un peu inquiétant, c'est qu'à l'approche de la fin de ce Grenelle, on constate que les points de vue divergent toujours aussi sensiblement", estime Stéphen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'environnement.
"Dès qu'on commence à parler de contraintes plus lourdes que de simples engagements volontaires en matière de communication et de commercialisation, on voit que les points de vue ne se rapprochent pas du tout", explique-t-il.
"Nous proposons l'interdiction du portable pour les enfants de moins de 14 ans", ajoute-t-il, rappelant que les associations veulent en réglementer les usages.
Elles préconisent la non utilisation du portable dans les endroits de mauvaise réception, en train notamment, car les déplacements à grande vitesse obligent le téléphone mobile à changer fréquemment d'antennes-relais et donc à émettre souvent à puissance maximale.
De leur côté, les opérateurs de téléphonie mobile préfèrent parler d'"engagements volontaires" ou de "charte".
"A la différence de la réglementation, les engagements volontaires permettent d'acter l'accord de toutes les parties prenantes, à travers la signature d'une charte ou d'une convention", souligne Jean-Marie Danjou, délégué général de l'Association française des opérateurs mobiles (Afom).
Pour l'Afom, "le téléphone mobile n'est ni la cigarette, ni l'alcool". Mais elle retient cependant l'idée d'une campagne de communication grand public sur la téléphonie mobile après la publication du nouvel avis de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (AFSSET) sur la question qui doit paraître à l'automne prochain.
Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robin des toits, déplore pour sa part n'avoir reçu aucune réponse à sa proposition d'un test du seuil d'exposition aux antennes-relais à 0,6 volts par mètre, pour lequel plusieurs communes sont candidates et se déclare "pas très optimiste pour la suite".
Cette "table ronde radiofréquences, santé, environnement", lancée le 23 avril sous l'égide du ministre de la Santé Roselyne Bachelot, doit rendre ses conclusions le 25 mai.
ESI 2009-2012 à CANNES
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Re: Actualités 2009
Hôpital : le Sénat rogne les pouvoirs du conseil de surveillance
La majorité sénatoriale est revenue sur les pouvoirs supplémentaires accordés en commission aux conseils de surveillance des hôpitaux, déclenchant la colère des sénateurs de l'opposition.
Dans le cadre de l'examen du projet de loi sur l'hôpital au Sénat, la majorité a accepté jeudi 14 mai dans la soirée, de revenir sur les pouvoirs supplémentaires qui avaient été accordés en commission aux conseils de surveillance des hôpitaux. Lors d'une séance nocturne, elle a adopté une série d'amendements en ce sens, présentés par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Auparavant, la commission s'était entendue pour que le conseil de surveillance donne son avis sur le budget prévisionnel et sur le programme d'investissement. Or, selon l'amendement présenté au Sénat, "le conseil de surveillance entend le directeur sur le budget prévisionnel ainsi que sur le programme d'investissement".
"La commission s'est couchée"
C'est un "grignotage permanent du pouvoir du conseil de surveillance" a déploré Jean Désessard (Vert) qui a dénoncé également "une perte de pouvoir" du conseil en matière de coopération inter-établissements.
Au sujet de la composition du conseil de surveillance, Roselyne Bachelot, a enlevé la nomination par le maire et le président du conseil général de trois des cinq personnalités qualifiées de ce conseil (les deux autres étant nommées par le préfet). L'amendement déposé par le gouvernement spécifie que trois personnalités qualifiées seront nommées par le préfet et deux par l'Agence régionale de Santé (ARS).
"Vous venez de démontrer comment on reprend en main une majorité qui s'était laissée allée à penser pendant quelques jours que le parlement n'était pas seulement une chambre d'enregistrement du gouvernement et particulièrement de l'Elysée" a lancé le sénateur socialiste Bernard Cazeau. "C'est la décadence, la commission des Affaires sociales s'est couchée" a-t-il regretté.
"C'est une soirée de dupe" a renchéri Yves Dodigny (PS). De son côté, le président de la commission, le centriste Nicolas About s'est défendu de "s'être couché" rappelant qu'une centaine d'amendements de l'opposition avait été adopté par sa commission.
Malaise au sein de la majorité
La majorité sénatoriale a cependant, refusé l'amendement de la ministre de la Santé sur le droit du conseil de surveillance de présenter à l'ARS ses observations sur le rapport annuel du directeur et la gestion de l'établissement, et la nomination du commissaire au compte. L'amendement a été rejeté à l'unanimité, preuve du malaise perceptible au sein de la majorité. Le rapporteur UMP, Alain Milon n'a fait aucun commentaire.
"J'ai participé à une réunion il n'y a pas longtemps où j'ai entendu le Premier ministre nous dire que le compromis trouvé en commission lui convient, j'en ai conclus que le texte que la commission nous avait proposé était avalisé par le Premier ministre", a expliqué Hugues Portelli, l'un des seuls sénateurs UMP à s'exprimer en séance. "Depuis ce soir, je vois arriver des amendements du gouvernement, soit le gouvernement a changé d'avis, soit la commission a changé d'avis, tout cela me met extrêmement mal à l'aise", a-t-il lancé.
Pouvoirs des directeurs
Créés par le projet de loi, les conseils de surveillances remplaceront les actuels conseils d'administrations. Les Agences régionales de santé (ARS) vont regrouper régionalement tous les organismes relevant de la politique de la santé. Ces retours en arrière surviennent alors que député PS de Paris, Jean-Marie Le Guen affirmait jeudi que les engagements pris par Nicolas Sarkozy, notamment sur la mise en place d'un directoire collégial, n'apparaissaient pas dans les amendements au projet de loi. Contacté par nouvelobs.com, le cabinet de la ministre de la Santé avait démenti cette information.
Ce vendredi, le Sénat doit examiner les amendements relatifs aux pouvoirs du directeur et du directoire de l'hôpital.
La majorité sénatoriale est revenue sur les pouvoirs supplémentaires accordés en commission aux conseils de surveillance des hôpitaux, déclenchant la colère des sénateurs de l'opposition.
Dans le cadre de l'examen du projet de loi sur l'hôpital au Sénat, la majorité a accepté jeudi 14 mai dans la soirée, de revenir sur les pouvoirs supplémentaires qui avaient été accordés en commission aux conseils de surveillance des hôpitaux. Lors d'une séance nocturne, elle a adopté une série d'amendements en ce sens, présentés par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Auparavant, la commission s'était entendue pour que le conseil de surveillance donne son avis sur le budget prévisionnel et sur le programme d'investissement. Or, selon l'amendement présenté au Sénat, "le conseil de surveillance entend le directeur sur le budget prévisionnel ainsi que sur le programme d'investissement".
"La commission s'est couchée"
C'est un "grignotage permanent du pouvoir du conseil de surveillance" a déploré Jean Désessard (Vert) qui a dénoncé également "une perte de pouvoir" du conseil en matière de coopération inter-établissements.
Au sujet de la composition du conseil de surveillance, Roselyne Bachelot, a enlevé la nomination par le maire et le président du conseil général de trois des cinq personnalités qualifiées de ce conseil (les deux autres étant nommées par le préfet). L'amendement déposé par le gouvernement spécifie que trois personnalités qualifiées seront nommées par le préfet et deux par l'Agence régionale de Santé (ARS).
"Vous venez de démontrer comment on reprend en main une majorité qui s'était laissée allée à penser pendant quelques jours que le parlement n'était pas seulement une chambre d'enregistrement du gouvernement et particulièrement de l'Elysée" a lancé le sénateur socialiste Bernard Cazeau. "C'est la décadence, la commission des Affaires sociales s'est couchée" a-t-il regretté.
"C'est une soirée de dupe" a renchéri Yves Dodigny (PS). De son côté, le président de la commission, le centriste Nicolas About s'est défendu de "s'être couché" rappelant qu'une centaine d'amendements de l'opposition avait été adopté par sa commission.
Malaise au sein de la majorité
La majorité sénatoriale a cependant, refusé l'amendement de la ministre de la Santé sur le droit du conseil de surveillance de présenter à l'ARS ses observations sur le rapport annuel du directeur et la gestion de l'établissement, et la nomination du commissaire au compte. L'amendement a été rejeté à l'unanimité, preuve du malaise perceptible au sein de la majorité. Le rapporteur UMP, Alain Milon n'a fait aucun commentaire.
"J'ai participé à une réunion il n'y a pas longtemps où j'ai entendu le Premier ministre nous dire que le compromis trouvé en commission lui convient, j'en ai conclus que le texte que la commission nous avait proposé était avalisé par le Premier ministre", a expliqué Hugues Portelli, l'un des seuls sénateurs UMP à s'exprimer en séance. "Depuis ce soir, je vois arriver des amendements du gouvernement, soit le gouvernement a changé d'avis, soit la commission a changé d'avis, tout cela me met extrêmement mal à l'aise", a-t-il lancé.
Pouvoirs des directeurs
Créés par le projet de loi, les conseils de surveillances remplaceront les actuels conseils d'administrations. Les Agences régionales de santé (ARS) vont regrouper régionalement tous les organismes relevant de la politique de la santé. Ces retours en arrière surviennent alors que député PS de Paris, Jean-Marie Le Guen affirmait jeudi que les engagements pris par Nicolas Sarkozy, notamment sur la mise en place d'un directoire collégial, n'apparaissaient pas dans les amendements au projet de loi. Contacté par nouvelobs.com, le cabinet de la ministre de la Santé avait démenti cette information.
Ce vendredi, le Sénat doit examiner les amendements relatifs aux pouvoirs du directeur et du directoire de l'hôpital.
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Re: Actualités 2009
La bioéthique fait débat
Des réunions, des forums et un site pour s’informer
C’est un processus jusqu’ici discret mais qui concerne potentiellement l’ensemble des Français. Les états généraux de la bioéthique ont été lancés, en avril, par le gouvernement, dans le but de consulter l’opinion publique avant la révision des lois du même nom, en 2010.
Faut-il autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaires ? Etendre la fécondation in vitro aux femmes célibataires ou aux couples homosexuels ? Légaliser les mères porteuses ? Autant d’enjeux cruciaux en matière de sciences du vivant qui feront l’objet de discussions publiques lors de forums régionaux, courant juin. Au terme de ce processus, le président de la République devrait arrêter les grandes lignes de la révision des lois.
En attendant, le public peut s’informer et donner son point de vue sur un site dédié: http://www.etatsgenerauxdelabioethique.fr" target="_blank
L’assistance médicale à la procréation (AMP)
Elle regroupe toutes les techniques permettant la procréation en dehors du processus naturel (fécondation in vitro, transfert d’embryons, insémination artificielle). Elle est réservée aux couples hétérosexuels infertiles, en âge de procréer, mariés ou faisant la preuve de deux ans de vie commune.
La pratique de l’AMP est très encadrée en France, les délais sont parfois longs avant de pouvoir en bénéficier et le taux d’échec reste important. Ces difficultés conduisent certains couples à tenter leur chance à l’étranger, ce que d’aucuns ont appelé le «tourisme procréatif».
L’hypothèse d’ouvrir l’AMP aux couples homosexuels ou aux femmes célibataires est aujourd’hui en débat.
L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), un organisme composé de députés et de sénateurs experts, recommande d’ouvrir l’AMP aux femmes célibataires et ne ferme pas la porte aux homosexuelles.
Le Conseil d’Etat, qui a rendu un avis sur la révision des lois de bioéthique le 6 mai, s’y oppose.
L’anonymat et la gratuité du don
Les lois de bioéthique ont imposé le principe de l’anonymat et de la gratuité du don: le donneur ne peut être connu du receveur (sauf dans le cas du don d’organe entre personnes proches), et l’acte du don ne peut être rémunéré. La pénurie de dons de gamètes (sperme et ovocyte), qui pousse les couples à partir à l’étranger, invite cependant à revoir ces principes.
Faut-il mieux indemniser le don d’ovocyte, qui est long et douloureux pour la donneuse ? Faut-il lever l’anonymat, sachant que des enfants nés après un don de gamètes, devenus adultes, réclament de connaître leurs géniteurs ?
Sur ce dernier point, la loi pourrait avancer : médecins, psychanalystes, parlementaires et juristes s’accordent pour dire qu’on ne peut aujourd’hui priver un individu né d’un don de gamètes d’une «part de son histoire».
Le diagnostic préimplantatoire (DPI)
Il a été autorisé en 1994 pour les couples ayant une «forte probabilité de donner naissance à un enfant atteint d’une maladie génétique d’une particulière gravité reconnue comme incurable.»
Il consiste, lors d’une fécondation in vitro, à n’implanter, dans l’utérus de la mère, que les embryons exempts de toute pathologie.
La loi ne définissant pas strictement les pathologies concernées par le DPI, des équipes médicales ont utilisé cette technique, en 2008, pour éviter des prédispositions génétiques à certains cancers. Ces initiatives ont fait craindre une «dérive eugénique» du fait d’une extension progressive des maladies qui pourraient ainsi être évitées (cancer, diabète, etc.)
Dans ce contexte, l’Opecst propose de dresser «une liste» des maladies ouvrant droit au DPI.
Le Conseil d’Etat, lui, estime qu’il faut s’en remettre à la sagesse des équipes médicales, en ne limitant pas trop strictement la pratique du DPI.
La recherche sur les cellules souches embryonnaires
Après de très longs débats, la loi sur la bioéthique de 2004 s’était prononcée pour une interdiction des recherches sur les cellules souches embryonnaires, au nom du respect de la personne potentielle que serait l’embryon.
Elle a cependant assorti cette interdiction d’un moratoire de cinq ans autorisant dans des conditions très strictes ce type de recherches : elles ne sont possibles que sur les embryons surnuméraires conçus dans le cadre d’une AMP et qui ne font plus l’objet d’un projet parental.
Aujourd’hui, la question du passage d’un régime d’interdiction avec dérogation à un régime d’autorisation très contrôlé est posée. Cette dernière position fait l’objet d’un quasi-consensus dans les milieux scientifiques, juridique et politique.
[Source : Direct-matin 14/05/09]
Des réunions, des forums et un site pour s’informer
C’est un processus jusqu’ici discret mais qui concerne potentiellement l’ensemble des Français. Les états généraux de la bioéthique ont été lancés, en avril, par le gouvernement, dans le but de consulter l’opinion publique avant la révision des lois du même nom, en 2010.
Faut-il autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaires ? Etendre la fécondation in vitro aux femmes célibataires ou aux couples homosexuels ? Légaliser les mères porteuses ? Autant d’enjeux cruciaux en matière de sciences du vivant qui feront l’objet de discussions publiques lors de forums régionaux, courant juin. Au terme de ce processus, le président de la République devrait arrêter les grandes lignes de la révision des lois.
En attendant, le public peut s’informer et donner son point de vue sur un site dédié: http://www.etatsgenerauxdelabioethique.fr" target="_blank
L’assistance médicale à la procréation (AMP)
Elle regroupe toutes les techniques permettant la procréation en dehors du processus naturel (fécondation in vitro, transfert d’embryons, insémination artificielle). Elle est réservée aux couples hétérosexuels infertiles, en âge de procréer, mariés ou faisant la preuve de deux ans de vie commune.
La pratique de l’AMP est très encadrée en France, les délais sont parfois longs avant de pouvoir en bénéficier et le taux d’échec reste important. Ces difficultés conduisent certains couples à tenter leur chance à l’étranger, ce que d’aucuns ont appelé le «tourisme procréatif».
L’hypothèse d’ouvrir l’AMP aux couples homosexuels ou aux femmes célibataires est aujourd’hui en débat.
L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), un organisme composé de députés et de sénateurs experts, recommande d’ouvrir l’AMP aux femmes célibataires et ne ferme pas la porte aux homosexuelles.
Le Conseil d’Etat, qui a rendu un avis sur la révision des lois de bioéthique le 6 mai, s’y oppose.
L’anonymat et la gratuité du don
Les lois de bioéthique ont imposé le principe de l’anonymat et de la gratuité du don: le donneur ne peut être connu du receveur (sauf dans le cas du don d’organe entre personnes proches), et l’acte du don ne peut être rémunéré. La pénurie de dons de gamètes (sperme et ovocyte), qui pousse les couples à partir à l’étranger, invite cependant à revoir ces principes.
Faut-il mieux indemniser le don d’ovocyte, qui est long et douloureux pour la donneuse ? Faut-il lever l’anonymat, sachant que des enfants nés après un don de gamètes, devenus adultes, réclament de connaître leurs géniteurs ?
Sur ce dernier point, la loi pourrait avancer : médecins, psychanalystes, parlementaires et juristes s’accordent pour dire qu’on ne peut aujourd’hui priver un individu né d’un don de gamètes d’une «part de son histoire».
Le diagnostic préimplantatoire (DPI)
Il a été autorisé en 1994 pour les couples ayant une «forte probabilité de donner naissance à un enfant atteint d’une maladie génétique d’une particulière gravité reconnue comme incurable.»
Il consiste, lors d’une fécondation in vitro, à n’implanter, dans l’utérus de la mère, que les embryons exempts de toute pathologie.
La loi ne définissant pas strictement les pathologies concernées par le DPI, des équipes médicales ont utilisé cette technique, en 2008, pour éviter des prédispositions génétiques à certains cancers. Ces initiatives ont fait craindre une «dérive eugénique» du fait d’une extension progressive des maladies qui pourraient ainsi être évitées (cancer, diabète, etc.)
Dans ce contexte, l’Opecst propose de dresser «une liste» des maladies ouvrant droit au DPI.
Le Conseil d’Etat, lui, estime qu’il faut s’en remettre à la sagesse des équipes médicales, en ne limitant pas trop strictement la pratique du DPI.
La recherche sur les cellules souches embryonnaires
Après de très longs débats, la loi sur la bioéthique de 2004 s’était prononcée pour une interdiction des recherches sur les cellules souches embryonnaires, au nom du respect de la personne potentielle que serait l’embryon.
Elle a cependant assorti cette interdiction d’un moratoire de cinq ans autorisant dans des conditions très strictes ce type de recherches : elles ne sont possibles que sur les embryons surnuméraires conçus dans le cadre d’une AMP et qui ne font plus l’objet d’un projet parental.
Aujourd’hui, la question du passage d’un régime d’interdiction avec dérogation à un régime d’autorisation très contrôlé est posée. Cette dernière position fait l’objet d’un quasi-consensus dans les milieux scientifiques, juridique et politique.
[Source : Direct-matin 14/05/09]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
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Re: Actualités 2009
Alli: un risque pour la contraception ?
Le 6 mai, la pilule miracle Alli a fait son entrée sur le marché français.
Ce produit ne nécessite pas d’ordonnance médicale. Il suffit de la demander à son pharmacien.
Même si elle est destinée aux personnes dont l’IMC est supérieur ou égal à 28, Alli est en vente libre.
Sujet de nombreux débats, elle fait aujourd’hui l’objet d’une sévère mise en garde de la part de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (afssaps).
Alli aurait un impact sur la prise de pilule contraceptive…
« En cas de diarrhées sévères, afin de prévenir l’échec possible de la contraception orale, l’utilisation d’une méthode de contraception complémentaire est recommandée ».
Ce petit passage mis entre guillemets traduit un risque énorme.
L’Afssaps a tenu à le mettre en avant. En plus des problèmes de transit dont on parle depuis maintenant une semaine, Alli serait un bon moyen… de tomber enceinte !
Et quand on sait que 7 grossesses sur dix ne sont pas désirées, on peut penser que les statistiques risquent de grimper en flèche, avec tous les fans de ce nouveau produit. Ajoutons à cela qu’une femme sur cinq oublie sa pilule, au moins, une fois par mois.
[Source : lesinfos.com 15/05/09]
Le 6 mai, la pilule miracle Alli a fait son entrée sur le marché français.
Ce produit ne nécessite pas d’ordonnance médicale. Il suffit de la demander à son pharmacien.
Même si elle est destinée aux personnes dont l’IMC est supérieur ou égal à 28, Alli est en vente libre.
Sujet de nombreux débats, elle fait aujourd’hui l’objet d’une sévère mise en garde de la part de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (afssaps).
Alli aurait un impact sur la prise de pilule contraceptive…
« En cas de diarrhées sévères, afin de prévenir l’échec possible de la contraception orale, l’utilisation d’une méthode de contraception complémentaire est recommandée ».
Ce petit passage mis entre guillemets traduit un risque énorme.
L’Afssaps a tenu à le mettre en avant. En plus des problèmes de transit dont on parle depuis maintenant une semaine, Alli serait un bon moyen… de tomber enceinte !
Et quand on sait que 7 grossesses sur dix ne sont pas désirées, on peut penser que les statistiques risquent de grimper en flèche, avec tous les fans de ce nouveau produit. Ajoutons à cela qu’une femme sur cinq oublie sa pilule, au moins, une fois par mois.
[Source : lesinfos.com 15/05/09]
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Re: Actualités 2009
Le 112, vous connaissez?
Seulement 29% des Français le savent, mais il existe un numéro d'urgence européen unique pour joindre les pompiers, la police, ou un médecin: le 112.
Le 112, comment ça marche?
Depuis décembre 2008, ce numéro créé en 1991, est accessible depuis les 27 états de l'Union. Il fonctionne aussi dans d'autres pays comme l'Islande, la Croatie, la Turquie.
C'est un numéro gratuit que vous pouvez appeler depuis un téléphone fixe, cabines comprises, ou depuis un portable, même si vous n'avez ni forfait ni crédit. Dans certains pays, vous pouvez appeler le 112 sans carte SIM.
Il n'existe pas de standard d'urgence européen: en composant le 112 vous aboutirez dans les services d'urgence du pays où vous êtes.
Le 112, ça marche?
Le principal hic, c'est que vous n'êtes pas sûr de vous faire comprendre.
Selon un sondage réalisé en janvier, une personne sur 3 ayant appelé le 112 depuis un autre pays a rencontré un problème de langue.
«Le plus efficace serait des preneurs d'appel multilingues, mais les centres d'appel ont du mal à recruter», explique Benjamin Cohen, co-fondateur de la société Webinterpret.
Cette dernière propose aux services d'urgence une autre solution: l'externalisation, avec des pôles d'interprètes à contacter.
La qualité du service varie puisqu'elle dépend totalement de la qualité des services d'urgence de chaque pays, explique Gary Machado, porte-parole de l'association European Emergency Number, qui vise à faire connaître et à améliorer le fonctionnement du numéro d'urgence européen.
«Dans certains pays, il faudrait notamment améliorer la formation des preneurs d'appel», souligne-t-il. «Des efforts doivent aussi être faits pour rendre le service accessible aux personnes ayant des déficiences auditives, par exemple par SMS.»
Autre souci: la localisation des appels depuis les portables, quand on ne peut expliquer où l'on est. «Cette localisation n'est parfois pas accessible et les délais de transmission des données sont souvent trop longs», regrette Gary Machado.
La principale faiblesse du 112 demeure sa discrétion.
Un Européen sur 4 seulement sait qu'il peut être utilisé dans toute l'UE.
Le 112 a pourtant désormais sa journée officielle (le 11/02 bien sûr) et son hymne!
[Source : 20minutes 04/05/09]
Seulement 29% des Français le savent, mais il existe un numéro d'urgence européen unique pour joindre les pompiers, la police, ou un médecin: le 112.
Le 112, comment ça marche?
Depuis décembre 2008, ce numéro créé en 1991, est accessible depuis les 27 états de l'Union. Il fonctionne aussi dans d'autres pays comme l'Islande, la Croatie, la Turquie.
C'est un numéro gratuit que vous pouvez appeler depuis un téléphone fixe, cabines comprises, ou depuis un portable, même si vous n'avez ni forfait ni crédit. Dans certains pays, vous pouvez appeler le 112 sans carte SIM.
Il n'existe pas de standard d'urgence européen: en composant le 112 vous aboutirez dans les services d'urgence du pays où vous êtes.
Le 112, ça marche?
Le principal hic, c'est que vous n'êtes pas sûr de vous faire comprendre.
Selon un sondage réalisé en janvier, une personne sur 3 ayant appelé le 112 depuis un autre pays a rencontré un problème de langue.
«Le plus efficace serait des preneurs d'appel multilingues, mais les centres d'appel ont du mal à recruter», explique Benjamin Cohen, co-fondateur de la société Webinterpret.
Cette dernière propose aux services d'urgence une autre solution: l'externalisation, avec des pôles d'interprètes à contacter.
La qualité du service varie puisqu'elle dépend totalement de la qualité des services d'urgence de chaque pays, explique Gary Machado, porte-parole de l'association European Emergency Number, qui vise à faire connaître et à améliorer le fonctionnement du numéro d'urgence européen.
«Dans certains pays, il faudrait notamment améliorer la formation des preneurs d'appel», souligne-t-il. «Des efforts doivent aussi être faits pour rendre le service accessible aux personnes ayant des déficiences auditives, par exemple par SMS.»
Autre souci: la localisation des appels depuis les portables, quand on ne peut expliquer où l'on est. «Cette localisation n'est parfois pas accessible et les délais de transmission des données sont souvent trop longs», regrette Gary Machado.
La principale faiblesse du 112 demeure sa discrétion.
Un Européen sur 4 seulement sait qu'il peut être utilisé dans toute l'UE.
Le 112 a pourtant désormais sa journée officielle (le 11/02 bien sûr) et son hymne!
[Source : 20minutes 04/05/09]
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Re: Actualités 2009
Dimanche 14 juin 2009 : Journée mondiale des donneurs de sang
À l’occasion de la Journée mondiale des donneurs de sang, instaurée en 2004 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Etablissement Français du Sang organise cette année un événement de grande ampleur baptisé Festival Globule.
Objectif : sensibiliser le grand public à l’importance du don de sang, déclaré grande cause nationale en 2009.
Partout en France, un festival ludique et festif pour découvrir le don du sang autrement.
Décliné dans 21 villes de France métropolitaine et 3 DOM (Guadeloupe, Martinique et La Réunion), le Festival Globule renouvelle la communication autour du don de sang.
Sa vocation : informer le grand public sur les réalités et les enjeux, sensibiliser avec pédagogie et sans dramatisation.
Conçu comme un grand village, animé avec l’aide des bénévoles des associations de donneurs, ce festival dédié aux arts de la rue se veut un véritable « rendez-vous » avec le public autour de différents espaces :
- Un espace dédié aux animations festives (musique, jonglage, magie, pour les enfants atelier maquillage ou chamboule-tout …)
- Un espace d’exposition et d’informations -Glob’expo et Glob’info- pour tout savoir sur le don (modalités pratiques, parcours du globule, du donneur au receveur…)
- Par ici les globules !, un espace de collecte pour les visiteurs qui souhaitent donner leur sang.
Par cet événement ludique, convivial et familial, l’EFS souhaite une nouvelle fois attirer l’attention sur le don de sang en rappelant quelques fondamentaux : il n’existe pas aujourd’hui de produit capable de se substituer au sang humain.
Le don de sang est donc vital pour des milliers de malades atteints de pathologies graves (cancers…) ou de maladies génétiques (drépanocytose, thalassémie…).
L’enjeu est double : convaincre les non donneurs de passer à l’acte et inciter les donneurs à renouveler leur geste de façon plus fréquente.
En France, un besoin de donneurs plus réguliers, notamment en période estivale.
À l’approche des mois d’été traditionnellement plus difficiles, l’EFS entend également sensibiliser davantage les donneurs à l’importance d’une mobilisation constante.
Véritable priorité de santé publique, le don de sang connaît en effet depuis ces deux dernières années des périodes de forte tension.
En cause : un déséquilibre croissant entre une demande en produits sanguins en constante augmentation (+12% depuis 2002, + 4,5% entre 2007 et 2008) et des dons qui progressent moins vite.
45 000 poches de sang sont nécessaires chaque semaine pour répondre aux besoins des malades en France.
Pendant l’été, et pour anticiper toute pénurie sur cette période, l’EFS invite les non donneurs à passer à l’acte et les donneurs à donner régulièrement leur sang dans les semaines et les mois à venir.
Donner son sang en pratique
Pour connaître les différents lieux de collecte (fixes et mobiles) et les conditions pour donner son sang, il suffit de consulter le site web : dondusang.net - Rubrique « Où donner ».
Les donneurs peuvent également être informés par mail des collectes à venir dans les lieux qu’ils définissent (jusqu’à 4) en s’abonnant aux alertes via le site Internet.
[Source : lesnewsdunet.com 13/05/09]
À l’occasion de la Journée mondiale des donneurs de sang, instaurée en 2004 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Etablissement Français du Sang organise cette année un événement de grande ampleur baptisé Festival Globule.
Objectif : sensibiliser le grand public à l’importance du don de sang, déclaré grande cause nationale en 2009.
Partout en France, un festival ludique et festif pour découvrir le don du sang autrement.
Décliné dans 21 villes de France métropolitaine et 3 DOM (Guadeloupe, Martinique et La Réunion), le Festival Globule renouvelle la communication autour du don de sang.
Sa vocation : informer le grand public sur les réalités et les enjeux, sensibiliser avec pédagogie et sans dramatisation.
Conçu comme un grand village, animé avec l’aide des bénévoles des associations de donneurs, ce festival dédié aux arts de la rue se veut un véritable « rendez-vous » avec le public autour de différents espaces :
- Un espace dédié aux animations festives (musique, jonglage, magie, pour les enfants atelier maquillage ou chamboule-tout …)
- Un espace d’exposition et d’informations -Glob’expo et Glob’info- pour tout savoir sur le don (modalités pratiques, parcours du globule, du donneur au receveur…)
- Par ici les globules !, un espace de collecte pour les visiteurs qui souhaitent donner leur sang.
Par cet événement ludique, convivial et familial, l’EFS souhaite une nouvelle fois attirer l’attention sur le don de sang en rappelant quelques fondamentaux : il n’existe pas aujourd’hui de produit capable de se substituer au sang humain.
Le don de sang est donc vital pour des milliers de malades atteints de pathologies graves (cancers…) ou de maladies génétiques (drépanocytose, thalassémie…).
L’enjeu est double : convaincre les non donneurs de passer à l’acte et inciter les donneurs à renouveler leur geste de façon plus fréquente.
En France, un besoin de donneurs plus réguliers, notamment en période estivale.
À l’approche des mois d’été traditionnellement plus difficiles, l’EFS entend également sensibiliser davantage les donneurs à l’importance d’une mobilisation constante.
Véritable priorité de santé publique, le don de sang connaît en effet depuis ces deux dernières années des périodes de forte tension.
En cause : un déséquilibre croissant entre une demande en produits sanguins en constante augmentation (+12% depuis 2002, + 4,5% entre 2007 et 2008) et des dons qui progressent moins vite.
45 000 poches de sang sont nécessaires chaque semaine pour répondre aux besoins des malades en France.
Pendant l’été, et pour anticiper toute pénurie sur cette période, l’EFS invite les non donneurs à passer à l’acte et les donneurs à donner régulièrement leur sang dans les semaines et les mois à venir.
Donner son sang en pratique
Pour connaître les différents lieux de collecte (fixes et mobiles) et les conditions pour donner son sang, il suffit de consulter le site web : dondusang.net - Rubrique « Où donner ».
Les donneurs peuvent également être informés par mail des collectes à venir dans les lieux qu’ils définissent (jusqu’à 4) en s’abonnant aux alertes via le site Internet.
[Source : lesnewsdunet.com 13/05/09]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Re: Actualités 2009
Discrimination - La transexualité ne sera plus une maladie mentale
"Il y a trente ans, Robert Badinter a fait sortir l'homosexualité du Code pénal, aujourd'hui, Roselyne Bachelot fait sortir la transidentité de la liste de maladies mentales". A l'instar du président du Comité (International Day Against Homophobia and transphobia) IDAHO Jean-Louis Tin, les associations de lutte contre l'homophobie qualifient de "décision historique" l'annonce de Roselyne Bachelot dans Libération samedi : la transsexualité ne sera plus considérée comme une affection psychiatrique en France. Pour rappel, l'homosexualité l'était jusqu'en 1992. La ministre de la ministre de la Santé a saisi "ces derniers jours" la Haute autorité de Santé afin qu'un décret soit publié en ce sens, précise l'avenue de Ségur.
"Cette décision est une explosion d'espoir pour toutes les personnes trans du monde", estime Joël Bedos, secrétaire général du Comité IDAHO. Cette reclassification du transsexualisme était un changement réclamé de longue date par la communauté lesbienne, gay, bi et trans de France (LGBT).
La France est le premier pays à prendre cette décision, une décision d'autant plus symbolique que dimanche a lieu la journée internationale contre l'homophobie avec comme thème, cette année, la lutte contre la transphobie. Dans une tribune publiée dans Le Monde daté de dimanche-lundi, des personnalités politiques de gauche (Martine Aubry, Cécile Duflot, Marie-George Buffet...), des intellectuels (Elisabeth Badinter, Elfriede Jelinek...) lancent un appel à l'OMS, aux Nations-Unis ainsi qu'aux Etats du monde pour qu'ils refusent la transphobie. "Respectons l'identité de genre", clament les signataires. "Cette année a déjà été marquée par plusieurs meurtres de femmes transexuelles, assassinées au Honduras, en Serbie et aux Etats-Unis. Les hommes d'origine transexuelle, eux aussi, sont victimes de crimes de haine, de préjugés et de discriminations, bien qu'ils soient souvent "invisibles" aux yeux de la société", rappellent les signataires.
Ce que cette décision va changer
Jusqu'à présent, les transsexuels peuvent bénéficier d'une exonération du ticket modérateur pour les soins au traitement au titre d'une affection de longue durée classifiée ALD23 pour "troubles récurrents ou persistants". "Les transsexuels ressentent cette admission en ALD23 comme stigmatisante puisqu'elle peut introduire une confusion entre le trouble de l'identité du genre et l'affection psychiatrique", a rappelé le ministère de la Santé. Elle a précisé que la prise en charge médicale au titre des troubles de l'identité du genre continuerait à être assurée.
"Il y a trente ans, Robert Badinter a fait sortir l'homosexualité du Code pénal, aujourd'hui, Roselyne Bachelot fait sortir la transidentité de la liste de maladies mentales". A l'instar du président du Comité (International Day Against Homophobia and transphobia) IDAHO Jean-Louis Tin, les associations de lutte contre l'homophobie qualifient de "décision historique" l'annonce de Roselyne Bachelot dans Libération samedi : la transsexualité ne sera plus considérée comme une affection psychiatrique en France. Pour rappel, l'homosexualité l'était jusqu'en 1992. La ministre de la ministre de la Santé a saisi "ces derniers jours" la Haute autorité de Santé afin qu'un décret soit publié en ce sens, précise l'avenue de Ségur.
"Cette décision est une explosion d'espoir pour toutes les personnes trans du monde", estime Joël Bedos, secrétaire général du Comité IDAHO. Cette reclassification du transsexualisme était un changement réclamé de longue date par la communauté lesbienne, gay, bi et trans de France (LGBT).
La France est le premier pays à prendre cette décision, une décision d'autant plus symbolique que dimanche a lieu la journée internationale contre l'homophobie avec comme thème, cette année, la lutte contre la transphobie. Dans une tribune publiée dans Le Monde daté de dimanche-lundi, des personnalités politiques de gauche (Martine Aubry, Cécile Duflot, Marie-George Buffet...), des intellectuels (Elisabeth Badinter, Elfriede Jelinek...) lancent un appel à l'OMS, aux Nations-Unis ainsi qu'aux Etats du monde pour qu'ils refusent la transphobie. "Respectons l'identité de genre", clament les signataires. "Cette année a déjà été marquée par plusieurs meurtres de femmes transexuelles, assassinées au Honduras, en Serbie et aux Etats-Unis. Les hommes d'origine transexuelle, eux aussi, sont victimes de crimes de haine, de préjugés et de discriminations, bien qu'ils soient souvent "invisibles" aux yeux de la société", rappellent les signataires.
Ce que cette décision va changer
Jusqu'à présent, les transsexuels peuvent bénéficier d'une exonération du ticket modérateur pour les soins au traitement au titre d'une affection de longue durée classifiée ALD23 pour "troubles récurrents ou persistants". "Les transsexuels ressentent cette admission en ALD23 comme stigmatisante puisqu'elle peut introduire une confusion entre le trouble de l'identité du genre et l'affection psychiatrique", a rappelé le ministère de la Santé. Elle a précisé que la prise en charge médicale au titre des troubles de l'identité du genre continuerait à être assurée.
Eléve Infirmier Croix Rouge 2010-2013
Re: Actualités 2009
Les Enfants de Don Quichotte installent pendant quelques heures un nouveau campement à Paris
Plus de deux ans après leur coup d'éclat le long du canal Saint-Martin, Les Enfants de Don Quichotte ont installé vendredi après-midi un campement de plusieurs dizaines de tentes sur le quai des Tuileries, à Paris, pour rappeler au gouvernement ses promesses non tenues en matière de logement. Mais ils ont été évacués en fin de soirée par les forces de l'ordre.
"On va passer la nuit dehors par solidarité, pour montrer notre détermination et on va revenir le plus vite possible", a expliqué à l'Associated Press le porte-parole de l'association Augustin Legrand, en affirmant que les forces de l'ordre leur avaient pourtant dit "qu'il n'y aurait pas d'évacuation pendant trois jours".
"Ils ont enlevé une centaine de tentes. On va rester dans un endroit symbolique, le plus proche possible de l'Elysée", a-t-il précisé.
"C'est l'heure du bilan. M. Sarkozy, quand il a été élu, il a dit: dans deux ans, il n'y aura plus personne à la rue", avait-il lancé quelques heures plus tôt aux nombreux journalistes venus assister à l'emménagement de SDF sous ces tentes vertes en bord de Seine.
Lors d'une conférence de presse improvisée, Augustin Legrand a souligné que la question du logement était "essentielle pour les Français. Elle arrive en deuxième position après le problème des salaires. Et elle est complètement oubliée!" s'est-il exclamé, en reprochant au gouvernement de couper le budget du Logement et d'entraver ainsi la mise en oeuvre des mesures nécessaires: "On peut pas faire plus avec moins".
Des campements ont également été installés vendredi à Strasbourg et à Montpellier, selon les préfectures du Bas-Rhin et de l'Hérault.
A Paris, Grégory Bennacer, 27 ans, a élu domicile dans l'une des tentes en face du musée d'Orsay. Il espère "trouver des solutions d'hébergement à plus long terme que le 115", le numéro de téléphone du SAMU social. C'est ce service qu'il contacte habituellement, le soir, pour obtenir une place pour la nuit. "Quand je trouve pas, je dors dans le Forum (des Halles, NDLR) à même le sol, sur des cartons". A la rue depuis dix ans, soigné pour schizophrénie, il touche 660 euros par mois et aimerait vivre dans un logement social, une "solution plus adaptée à (sa) pathologie".
Eric Hensperger, lui, a obtenu un logement l'année dernière. Ce militant qui avait campé le long du canal Saint-Martin est venu sur le quai des Tuileries pour rappeler au gouvernement les engagements pris. "Ils n'ont pas tenu leurs promesses, donc on va leur rappeler gentiment", confie-t-il.
Bérenger Chenu, un étudiant de 21 ans qui habite chez ses parents, est quant à lui présent pour montrer aux sans-logis "qu'il y a des gens qui ont un toit et qui peuvent penser à eux".
En décembre 2006, Les Enfants de Don Quichotte avaient installé une centaine de tentes sur les quais du canal Saint-Martin (Xe arrondissement). Face au retentissement de l'opération, qui s'était étendue à plusieurs villes en province, le gouvernement avait annoncé la mise en place d'un plan d'action renforcé au profit des mal-logés et des SDF, puis l'adoption d'une loi sur le droit au logement opposable (DALO).
En mars dernier, plusieurs associations de lutte contre l'exclusion ont cependant accusé le gouvernement de ne pas avoir tenu ses promesses. "Malgré les engagements pris par les pouvoirs publics, les principes fondamentaux qui structurent l'accueil et l'hébergement d'urgence ne sont pas respectés", dénonçait le collectif dans lequel figurent notamment Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre.
La ministre du Logement Christine Boutin défend pourtant son bilan. "Depuis cette année, nous avons près de 100.000 places d'accueil, ce qui correspond au nombre de sans-abri en France", affirmait-elle ainsi vendredi dans "Metro".
"Mme Boutin, elle ment aux Français", a rétorqué vendredi Augustin Legrand. Selon lui, des expulsions ont encore lieu sans proposition d'hébergement, contrairement à ce qu'avait promis la ministre il y a deux mois.
Plus de deux ans après leur coup d'éclat le long du canal Saint-Martin, Les Enfants de Don Quichotte ont installé vendredi après-midi un campement de plusieurs dizaines de tentes sur le quai des Tuileries, à Paris, pour rappeler au gouvernement ses promesses non tenues en matière de logement. Mais ils ont été évacués en fin de soirée par les forces de l'ordre.
"On va passer la nuit dehors par solidarité, pour montrer notre détermination et on va revenir le plus vite possible", a expliqué à l'Associated Press le porte-parole de l'association Augustin Legrand, en affirmant que les forces de l'ordre leur avaient pourtant dit "qu'il n'y aurait pas d'évacuation pendant trois jours".
"Ils ont enlevé une centaine de tentes. On va rester dans un endroit symbolique, le plus proche possible de l'Elysée", a-t-il précisé.
"C'est l'heure du bilan. M. Sarkozy, quand il a été élu, il a dit: dans deux ans, il n'y aura plus personne à la rue", avait-il lancé quelques heures plus tôt aux nombreux journalistes venus assister à l'emménagement de SDF sous ces tentes vertes en bord de Seine.
Lors d'une conférence de presse improvisée, Augustin Legrand a souligné que la question du logement était "essentielle pour les Français. Elle arrive en deuxième position après le problème des salaires. Et elle est complètement oubliée!" s'est-il exclamé, en reprochant au gouvernement de couper le budget du Logement et d'entraver ainsi la mise en oeuvre des mesures nécessaires: "On peut pas faire plus avec moins".
Des campements ont également été installés vendredi à Strasbourg et à Montpellier, selon les préfectures du Bas-Rhin et de l'Hérault.
A Paris, Grégory Bennacer, 27 ans, a élu domicile dans l'une des tentes en face du musée d'Orsay. Il espère "trouver des solutions d'hébergement à plus long terme que le 115", le numéro de téléphone du SAMU social. C'est ce service qu'il contacte habituellement, le soir, pour obtenir une place pour la nuit. "Quand je trouve pas, je dors dans le Forum (des Halles, NDLR) à même le sol, sur des cartons". A la rue depuis dix ans, soigné pour schizophrénie, il touche 660 euros par mois et aimerait vivre dans un logement social, une "solution plus adaptée à (sa) pathologie".
Eric Hensperger, lui, a obtenu un logement l'année dernière. Ce militant qui avait campé le long du canal Saint-Martin est venu sur le quai des Tuileries pour rappeler au gouvernement les engagements pris. "Ils n'ont pas tenu leurs promesses, donc on va leur rappeler gentiment", confie-t-il.
Bérenger Chenu, un étudiant de 21 ans qui habite chez ses parents, est quant à lui présent pour montrer aux sans-logis "qu'il y a des gens qui ont un toit et qui peuvent penser à eux".
En décembre 2006, Les Enfants de Don Quichotte avaient installé une centaine de tentes sur les quais du canal Saint-Martin (Xe arrondissement). Face au retentissement de l'opération, qui s'était étendue à plusieurs villes en province, le gouvernement avait annoncé la mise en place d'un plan d'action renforcé au profit des mal-logés et des SDF, puis l'adoption d'une loi sur le droit au logement opposable (DALO).
En mars dernier, plusieurs associations de lutte contre l'exclusion ont cependant accusé le gouvernement de ne pas avoir tenu ses promesses. "Malgré les engagements pris par les pouvoirs publics, les principes fondamentaux qui structurent l'accueil et l'hébergement d'urgence ne sont pas respectés", dénonçait le collectif dans lequel figurent notamment Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre.
La ministre du Logement Christine Boutin défend pourtant son bilan. "Depuis cette année, nous avons près de 100.000 places d'accueil, ce qui correspond au nombre de sans-abri en France", affirmait-elle ainsi vendredi dans "Metro".
"Mme Boutin, elle ment aux Français", a rétorqué vendredi Augustin Legrand. Selon lui, des expulsions ont encore lieu sans proposition d'hébergement, contrairement à ce qu'avait promis la ministre il y a deux mois.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Sida - Le 1er traitement en prise quotidienne arrive en France
Son nom : l'Atripla. La première trithérapie anti-VIH en un comprimé quotidien, qui devrait faciliter l'observance du traitement, arrive sur le marché français à l'initiative conjointe de deux laboratoires américains, Gilead et Bristol-Myers Squibb (BMS). La prise de ce médicament, une grosse pilule, est possible pour les patients déjà sous traitement, ayant un taux de virus dans le sang indétectable depuis plus de trois mois et n'ayant pas d'antécédent d'échec thérapeutique avec d'autres antirétroviraux. Il pourrait répondre aux besoins de près de 30.000 des 120.000 séropositifs français, selon les laboratoires.
Atripla combine les médicaments Sustiva (molécule efavirenz) de BMS et Truvada (deux molécules, emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil) de Gilead Sciences. Le nouveau médicament fournit au patient la même quantité de molécules, a indiqué vendredi Jean-Paul Kress, directeur général de Gilead France, devant la presse. Cette collaboration entre deux entreprises du médicament concurrentes "est une première dans l'histoire de l'épidémie de sida", indiquent Gilead et BMS.
Atripla a reçu l'autorisation européenne de mise sur le marché en décembre 2007. Il est à ce jour en vente dans 59 pays. Une boîte d'Atripla (un mois de traitement), est facturée 834,30 euros, soit selon les laboratoires l'équivalent du coût des deux pilules qu'il remplace. Une baisse de 6% est prévue au 1er janvier 2010. La firme pharmaceutique israélienne Teva, un des leaders mondiaux du médicament générique, a d'ores et déjà émis l'intention de développer un générique de l'Atripla. Gilead a annoncé jeudi avoir porté plainte.
Son nom : l'Atripla. La première trithérapie anti-VIH en un comprimé quotidien, qui devrait faciliter l'observance du traitement, arrive sur le marché français à l'initiative conjointe de deux laboratoires américains, Gilead et Bristol-Myers Squibb (BMS). La prise de ce médicament, une grosse pilule, est possible pour les patients déjà sous traitement, ayant un taux de virus dans le sang indétectable depuis plus de trois mois et n'ayant pas d'antécédent d'échec thérapeutique avec d'autres antirétroviraux. Il pourrait répondre aux besoins de près de 30.000 des 120.000 séropositifs français, selon les laboratoires.
Atripla combine les médicaments Sustiva (molécule efavirenz) de BMS et Truvada (deux molécules, emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil) de Gilead Sciences. Le nouveau médicament fournit au patient la même quantité de molécules, a indiqué vendredi Jean-Paul Kress, directeur général de Gilead France, devant la presse. Cette collaboration entre deux entreprises du médicament concurrentes "est une première dans l'histoire de l'épidémie de sida", indiquent Gilead et BMS.
Atripla a reçu l'autorisation européenne de mise sur le marché en décembre 2007. Il est à ce jour en vente dans 59 pays. Une boîte d'Atripla (un mois de traitement), est facturée 834,30 euros, soit selon les laboratoires l'équivalent du coût des deux pilules qu'il remplace. Une baisse de 6% est prévue au 1er janvier 2010. La firme pharmaceutique israélienne Teva, un des leaders mondiaux du médicament générique, a d'ores et déjà émis l'intention de développer un générique de l'Atripla. Gilead a annoncé jeudi avoir porté plainte.
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