Actualités 2009

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Alno
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Re: Actualités 2009

Message par Alno »

Grippe porcine: GSK prêt à fabriquer un vaccin, commandes en Europe

LONDRES (AFP) — Le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) a annoncé vendredi qu'il était prêt à fabriquer un vaccin contre la grippe porcine, n'attendant plus que la souche du virus, et qu'il avait reçu des demandes de différents pays européens, dont la France et le Royaume-Uni.

Dans un communiqué publié vendredi, GSK indique "avoir reçu des commandes de plusieurs gouvernements entendant faire des stocks par précaution" de ce prototype.

Le laboratoire espère pouvoir fabriquer le vaccin dans les quatre à six mois après que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) aura pu lui fournir la souche du virus.

L'adjuvant AS03 utilisé pour ce vaccin préparé par GSK permet d'utiliser de très faibles doses d'antigène, multipliant ainsi le nombre de doses possibles. Des tests sur un prototype de vaccin contre la grippe aviaire (H5N1) utilisant cet adjuvant ont montré que le produit pouvait être efficace même en cas de mutation légère du virus.

Le laboratoire fait remarquer qu'un adjuvant peut aussi être ajouté à l'antigène au moment de l'administration du vaccin.

Le nouveau candidat-vaccin devra être approuvé par les autorités. Cependant GSK a pris une longueur d'avance en faisant agréer par l'Agence européenne du médicament (EMEA) en 2008 les premiers éléments d'un vaccin contre le H5N1 auquel il ne manque que le virus.

Ce dossier devrait permettre un enregistrement plus rapide du vaccin contre la grippe porcine. GSK en discute actuellement avec les autorités européennes.

Parmi les pays ayant fait des demandes plus ou moins fermes, le Royaume-Uni souhaite 60 millions de doses du vaccin avec adjuvant contre le H1N1, la France 50 millions de doses de vaccin, la Belgique 12,6 millions de doses, et le gouvernement Finlandais souhaite 5,3 millions de doses d'antigène, qu'il souhaite utiliser en conjonction avec les stocks existants d'adjuvant GSK dont il dispose.

GSK se dit prêt par ailleurs à fournir son adjuvant à d'autres laboratoires ou agences gouvernementales qui pourraient combiner celui-ci avec un antigène provenant d'une autre source.

Le laboratoire s'est aussi engagé à convertir le don de 50 millions de doses de vaccin prépandémique contre le H5N1 qu'il comptait faire à l'OMS pour les pays en développement contre un nombre équivalent de doses du candidat-vaccin avec adjuvant contre le H1N1. Il fournira ensuite ce vaccin à ces pays à un prix réduit.
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Re: Actualités 2009

Message par Alno »

Grippe A (H1N1) : Près de 8500 cas, dont 11 cas supplémentaires en Europe
[16 mai 2009 - 17h10]

Le dernier point de situation de l’OMS fait état de 8 451 cas de grippe A (H1N1) dans 36 pays (contre 34 hier), dont 66 cas mortels. Rendus publics en fin d’après-midi, ces chiffres étaient basés sur des comptages arrêtés comme toujours à 6h00 GMT, samedi 16 mai. Les Etats-Unis comptabilisent désormais 4 714 cas avérés ( soit 1 362 de plus en 24 heures) et 4 décès au lieu de trois la veille. En France, l’Institut national de Veille sanitaire (InVS) ,compte toujours 14 cas confirmés, 19 en cours d’investigation, et 5 cas qui ne pourront être ni confirmés ni infirmés. Aucune forme sévère n’a été signalée en France, et tous les cas enregistrés dans le pays ont été importés : dix du Mexique, deux de New York et deux de Californie, état frontalier du Mexique.

Avec 2 895 cas confirmés en laboratoire, le Mexique enregistre 449 cas supplémentaires. Le nombre des morts progresse également, passant de 60 hier à 66 dans le pays. Au Canada, 47 cas de plus (pour un total de 496) la mortalité ne progressant pas. Le Costa Rica confirme un cas supplementaire (9 contre 8 ), le bilan restant de 1 mort. Deux nouveaux pays enfin sont touchés par la pandémie. Il s’agit de l’Equateur et du Pérou, qui confirment un cas chacun.

Les 14 malades français sont aujourd’hui guéris et sortis d’hôpital. Notons avec le bulletin épidémiologique de l’InVS, que "des cas secondaires continuent à être identifiés (et que) en Europe, 11 cas supplémentaires ont été rapportés depuis le 15 mai, dont au moins 8 sont des cas secondaires."

Ces éléments seront certainement pris en compte par l’Assemblée mondiale de la Santé, dont la 62ème session doit s’ouvrir à Genève dans moins de 48 heures.
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Re: Actualités 2009

Message par laurely54 »

Les particules fines nous empoisonnent l'air


Alerte, risque majeur ! C'est la tonalité du rapport que vient de remettre l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) sur les particules fines de l'air mesurant entre 2,5 et 10 micromètres. Ces poussières provenant de l'agriculture (30% des émissions), de l'industrie (28%), de la combustion du bois, du charbon et du pétrole pour le chauffage des maisons (27%) et des moteurs Diesel (11%) s'insèrent profondément dans les bronches et provoquent gènes respiratoires, accidents cardio-vasculaires et cancers. Il n'y a pas de seuil en dessous duquel elles seraient inoffensives pour l'homme. 97% de l'impact sanitaire sont attribuables à des niveaux modérés, mais fréquents, inférieurs à 50 microgrammes par m3 (µg/m3) contre 3% dus aux pics de pollution. Pour protéger femmes enceintes, enfants, personnes âgées ou atteintes de pathologie cardio-vasculaire ou respiratoire, de diabète ou d'obésité, il faudrait donc réduire le niveau général de pollution plutôt que de se contenter de gérer des niveaux d'alertes.
Aujourd'hui en moyenne de 20 µg/m3, cette pollution ne devrait pas dépasser 10 µg/m3 selon l'Organisation mondiale de la santé. Le plan Particules du gouvernement prévu par le Plan national santé environnement (PNSE) donne un objectif de 15 µg/m3 de particules les plus fines pour 2015 ce qui représente une réduction de 25%. Réaliste ?



Loïc Chauveau
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Re: Actualités 2009

Message par laurely54 »

Les substances chimiques dangereuses envahissent le monde du travail


Travailler, ce n'est vraiment plus la santé. Le récent rapport Prévisions des experts sur les risques chimiques innovants de l'Agence européenne pour la sécurité au travail est même alarmant. Il identifie les substances dangereuses (nanoparticules, gaz des diesels, peintures, isocyanates...) et chiffre les conséquences de leur maniement. Résultat : chaque année en Europe, 74 000 décès liés au travail sont associés à une exposition à des substances toxiques, soit dix fois plus que ceux dus aux accidents du travail. Dans le collimateur, les nanoparticules : «Tout porte à croire qu'elles sont toxiques et responsables d'effets cardio-pulmonaires, de modifications des structures protéiniques, d'effets auto-immuns et de stress oxydatif à l'origine de cancers.»
Parmi les professions exposées, figurent celles du bâtiment, de la gestion des déchets mais aussi du nettoyage et des soins infirmiers à domicile, en raison du maniement de molécules cytotoxiques utilisées dans les chimiothérapies. «L'exposition se fait par voie cutanée en l'absence de gants, détaille Emmanuelle Brain, chef de projet à l'Observatoire européen des risques. Mais il n'existe pour l'instant aucune méthode scientifique validée pour évaluer cette exposition.»



http ://osha.europa.eu/en/ publications/reports/TE3008390ENC_chemical_risks



Sylvie Riou-Milliot
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Re: Actualités 2009

Message par laurely54 »

Vers une offre de soins pour les transsexuels


Le transsexualisme a longtemps été tabou. Et l'ouverture d'une consultation publique sur Internet ne peut que traduire l'évolution des mentalités. Mise en place par la Haute Autorité de santé (HAS) jusqu'au 31 mai, elle permet à chacun, institution, organisme ou association, de donner son avis sur le projet d'une structure de soins en réseau pour ceux qui souhaitent changer d'identité sexuelle. «Avec une prévalence de 1 pour 10 000 à 1 pour 15 000, le phénomène n'est en effet pas exceptionnel», note la HAS.
Pour l'instant, ceux et celles que l'on appelle les «trans» ou les «transgenres» sont plutôt confrontés à un parcours du combattant jalonné d'incompréhension et d'hostilité. «Il n'existe pas de consensus récent explicite entre les différentes équipes françaises et l'on peut craindre que les patients aient recours à des traitements sans prescription ni suivi», estime le prérapport. D'où la nécessité d'un état des lieux scientifique dans trois domaines : hormonal, chirurgical, psychologique. Selon une étude américaine, en effet, 1% des personnes manifestent un «regret» quant à leur transformation. D'où la nécessité aussi d'améliorer la prise en charge, compte tenu du caractère irréversible de ce que les spécialistes nomment la chirurgie de réassignation (changement de sexe). C'est en fait à la demande du ministère de la Santé et des Caisses d'assurance-maladie qu'un prérapport a pu voir le jour, ouvrant la voie au projet de centre de suivi. Des rencontres ont eu lieu entre les associations et les professionnels de santé. Un rapport définitif sera rédigé après que chaque institution concernée aura donné son avis sur Internet.



- http://www.has-sante.fr" target="_blank contact. transs@has-sante.fr



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Re: Actualités 2009

Message par laurely54 »

Petite gélule et gros effets pour le coeur


Un cocktail de principes actifs contenus dans une pilule unique baptisée Polycap pour prévenir les maladies cardio-vasculaires, un rêve de cardiologue ? Oui, mais qui pourrait bien devenir une réalité. La publication* et la présentation à l'American College of Cardiology (Orlando, avril 2009) des premiers résultats de l'étude Tips (The Indian Polycap Study) viennent conforter cette approche. Selon un travail mené en Inde, 2000 personnes sans antécédents cardio-vasculaires mais présentant au moins un facteur de risque (tabac, obésité...) ont pris pendant trois mois Polycap, une gélule contenant cinq principes actifs (un anticholestérol, trois antihypertenseurs et de l'aspirine). Résultat : une réduction importante (-7 mmHg) de la tension artérielle, du taux de cholestérol et des triglycérides. De plus, Polycap est aussi efficace que cinq comprimés pris séparément et les effets secondaires n'ont pas été majorés.
Le principal auteur de cette étude, le Dr Salim Yusuf, de l'université McMaster à Hamilton (Canada), avance l'hypothèse que cette pilule pourrait réduire de moitié les accidents cardio-vasculaires. Une supposition qui reste toutefois à démontrer. En tout état de cause, ce médicament ne saurait se substituer à la prévention qui repose sur une alimentation saine, la pratique d'un exercice physique et la réduction du tabagisme. L'équipe a prévu de poursuivre son travail. Reste également à améliorer la prise au long cours du traitement : 18% des patients ont craqué avant la fin.



- http://www.thelancet.com" target="_blank



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Re: Actualités 2009

Message par laurely54 »

Allaiter réduit le risque de mort subite du nourrisson


Diverses études avaient déjà suggéré que l'allaitement maternel pouvait réduire le risque de mort subite du nourrisson (MSN), mais ces résultats étaient contestés pour des raisons méthodologiques. Aujourd'hui, des données sur plus de 1 300 enfants montrent qu'un allaitement exclusif au sein diminue de moitié le risque de MSN par rapport à l'absence d'allaitement maternel.
Pediatrics, mars 2009.




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Re: Actualités 2009

Message par laurely54 »

ONDES : Les six expertises qui soulèvent l'inquiétude

«Sciences et Avenir» a analysé les principaux travaux de recherche sur les champs électromagnétiques. Résultat : aucun n'est inattaquable.

Le débat sur les dangers des ondes semble partagé en deux camps. D'un côté il y aurait la parole officielle des agences nationales ou internationales, Afsset en France, Scenhir en Europe, l'Organisation mondiale de la santé..., plutôt rassurantes. De l'autre, celle d'un groupe de chercheurs internationaux indépendants qui, en 2007, ont recensé 1500 études inquiétantes sur le sujet dans le rapport dit Bio-initiative, dont la diffusion a contribué à alimenter les craintes dans le grand public.
La réalité est un peu plus compliquée. Les rapports officiels, même s'ils se veulent rassurants, ne sont pas si tranchés. Ils reconnaissent par exemple les risques cancérogènes des basses fréquences, demandent des études complémentaires sur les hyper-fréquences, font des recommandations de prudence, soulignent le cas particulier des enfants... «Pour convaincre les juges d'un risque potentiel, je n'ai pas opposé les arguments des uns à ceux des autres, explique Richard Forget, l'avocat de l'association Robin des Toits à l'origine des jugements de démontage des antennes-relais en France. Je leur ai montré que dans la propre littérature des opérateurs ou des organismes officiels, il y avait la reconnaissance d'un risque.»La position de Bio-initiative n'est pas non plus aussi tranchée.
Pour y voir plus clair, nous avons choisi de commenter quelques-unes de ces études qui inquiètent. L'objectif est d'illustrer qu'il y a bien controverse et que nous sommes devant une science en train de se faire avec son lot d'expériences non reproduites, trop vite extrapolées et à poursuivre... Il s'agit aussi d'éviter les confusions. Une étude épidémiologique sur des milliers d'hommes n'est pas la même chose que mesurer l'effet des ondes envoyées directement sur des cellules. Il n'est pas non plus possible de tirer des conclusions générales sur toutes les ondes à partir d'un effet d'une onde d'une certaine fréquence et à une certaine puissance. L'enjeu scientifique est d'importance car ces recherches pourraient remettre en question la valeur des seuils de protection actuels (voir schéma ci-dessous), voire mettre en évidence des effets nouveaux non pris en compte dans les recommandations officielles. Il restera aussi à expliquer l'origine physico-biologique de ces nouveaux effets.
Les études, parfois très ambitieuses, vont donc se poursuivre. L'une, épidémiologique, baptisée Cosmos, a débuté en avril 2008, dans cinq pays d'Europe du Nord. Elle portera sur 200 000 personnes pendant vingt à trente ans. Une autre de même nature, ciblée sur les enfants, MOBI Kids, concernera 13 pays. Quant aux effets biologiques, un projet de 20 millions de dollars (15 millions d'euros environ) a été lancé aux Etats-Unis pour étudier les effets des ondes sur les cellules de rats et de souris. Il n'est pas sûr que cette multiplication d'expériences rassure car cela ne sous-entend-il pas qu'il y a peut-être quelque chose de négatif à trouver ?


Le foetus serait affecté

Auteurs : H. A .Divan, L. Kheifets, C. Obel, J. Olsen, de l'université de C alifornie.Date : 2008.Fréquence étudiée : 900 MHz (téléphone portable classique dit GSM).Résultat publié : l'étude conclut à un possible lien entre l'usage du portable pendant la grossesse et des troubles du comportement chez l'enfant. Pus de 3000 enfants danois âgés de 7 ans et leur mère ont été suivis, des questionnaires explorant leur mode de vie et leurs habitudes alimentaires et environnementales leur ayant été remis. Chez les femmes enceintes, l'étude a déterminé que les foetus exposés aux ondes auraient 54% de risques supplémentaires de présenter des troubles du comportement comme une hyperactivité ou des troubles émotionnels. Chez les très précoces utilisateurs, soit 30% des enfants, ce risque atteint même 80% !Notre commentaire : ces résultats inattendus, de l'aveu même des auteurs, ne concluent pas pour autant à un lien de cause à effet. Ils n'expliquent pas les raisons de cette association ni le mécanisme biologique sous-jacent. Selon les auteurs, une confirmation des résultats par d'autres équipes est donc nécessaire.


L'ADN serait lésé

Auteurs : l'équipe de Hugo Rüdiger, de l'université de Vienne, participant au projet Reflex mené par Franz Adlkofer.Date : deux articles en 2005 et 2008.Fréquence étudiée : GSM de seconde génération à 1800 MHz et UMTS (téléphone pour télévision mobile)à 1950 MHz.Résultat publié : après une exposition continue ou intermittente de cellules de tissu humain à des hyperfréquences pendant plusieurs heures, il a été constaté des effets sur leur ADN : les brins simples et doubles sont lésés. En outre, l'exposition intermittente a plus d'effets que l'exposition continue, ce qui écarte l'hypothèse d'un effet thermique.Notre commentaire : très surprenants, ces résultats ont fait l'objet de vigoureuses critiques , allant jusqu'à l'accusation de manipulations des données. En mai 2008, l'université de Vienne a réuni un comité d'éthique pour trancher. Il a été récusé, un représentant des opérateurs téléphoniques étant présent. En juin, un second comité a demandé l'annulation des articles. Mais Franz Adlkofer, qui a piloté l'expérience, refuse cette décision et regrette de n'avoir pas eu accès aux délibérations. A ce jour, les deux articles n'ont pas été rétractés.


Le point de blocage

L'épidémiologie est en crise
Amiante, pesticides, champs électromagnétiques..., les études qui mesurent les risques pour notre santé sont souvent contradictoires. Dès 1995, une dizaine d'épidémiologistes de renom reconnaissaient dans la revue américaine Science que leur discipline faisait «face à ses limites». Ils admettaient que leurs études avaient de tels biais , de tels degrés d'incertitudes, de telles faiblesses méthodologiques qu'ils étaient bien incapables d'établir un vrai lien de cause à effet entre un facteur environnemental et une maladie chronique ! Treize ans plus tard, le problème n'est pas résolu, si l'on en croit l'article de l'épidémiologiste Paolo Boffeta dans le Journal of the National cancer institute en 2008 : les faux positifs seraient si fréquents en épidémiologie du cancer qu'il invite ses confrères à une «modestie épistémologique». Des chercheurs plaident aujourd'hui pour une échelle de validité des études, qui évalue prospectivement et rétrospectivement leur fiabilité méthodologique et le degré de preuve qu'elles peuvent apporter. Difficile en attendant d'accorder du crédit à une étude plutôt qu'à une autre, fut-elle négative ou positive. R. M.


La barrière sang/cerveau tomberait

Auteurs : l'équipe de Leif Salford, de l'université de Lund (Suède).Date : depuis 1988, plusieurs résultats.Fréquence étudiée : 900 MHz (portable GSM).Résultat publié : l'exposition aux hyperfréquences ouvre la «barrière» entre sang et cerveau. De l'albumine sanguine est détectée dans le cerveau après une exposition continue ou intermittente.Notre commentaire : cette expérience pose d'importants problèmes pour être reproduite. L'auteur lui-même, Leif Salford, le reconnaît dans un article de 2008 : «Certains trouvent l'effet, d'autres pas...» Une expérience à paraître, portant sur plus de 1000 rat s et financée par les pouvoirs publics allemands, ne confirmerait pas l'ouverture de cette barrière, selon Bernard Veyret, de l'université de Bordeaux, participant à cette étude. En outre, des équipes ont remarqué que l'effet est d'autant plus fort que la puissance du rayonnement est faible, ajoutant un peu plus à la confusion. Leif Salford plaide pour que la recherche continue et permette d'expliquer le mystérieux effet qu'il a mis en évidence.


Les gènes seraient atteints

Auteurs : l'équipe de San Ming Wang, de l'université Purdue (Etats-Unis).Année : 2005.Fréquence étudiée : 2450 MHz (réseaux Wi-Fi).Résultat publié : après deux heures d'exposition, l'expression de 221 gènes de cellules humaines a été augmentée. Après six heures, 759 gènes sont concernés. La puissance envoyée était assez forte, 10 W/kg (la norme pour l'exposition de la tête est de 2 W/kg, lire p. 54 ). Les gènes lié s à la mort cellulaire (l'apoptose) étaient particulièrement concernés contrairement à ceux liés à la réaction aux chocs thermiques.Notre commentaire : la reproduction de cette expérience pose problème. Hugo Rüdiger, qui a mené l'étude sur les lésions de l'ADN (lire p. 66), a fait un décompte : sur 101 études génotoxiques, la moitié environ trouve un effet, l'autre moitié non... Le problème plus général est qu'il ne suffit pas de détecter de tels effets génétiques pour en déduire des effets biologiques majeurs. Il faudrait plutôt étudier la présence ou non de protéines , voire vérifier que les fonctions mêmes de ces gènes sont altérées. Ces études, plus délicates à conduire, sont en cours.


Les enfants souffriraient de leucémies

Auteurs : le projet United King dom Childhood Cancer Study et l'équipe de Gerald Draper, de l'université d'Oxford.Date : deux études (1999-20 0 0 et 2005).Fréquence étudiée : 50 Hz (lignes et appareils électriques).Résultat publié : il y a un doublement du risque de leucémies pour les enfants exposés à des champs supérieurs à 0,4 µT par rapport aux enfants moins exposés. L'augmentation de ce risque est corrélée à la proximité des lignes à haute tension.Notre commentaire : ces résultats (et d'autres) ont conduit le Circ (Centre international de recherche sur le cancer) à reclasser les ondes basse fréquence dans la catégorie «peut-être cancérogènes pour l'homme». L'extrapolation de ces résultats à la situation française conduirait à deux cas de leucémies supplémentaires par an. Mais la valeur de 0,4 µT retenue pour la première étude n'est pas une moyenne journalière. Et la seconde étude ne contient aucune mesure d'exposition mais établit une corrélation entre la proximité des lignes, le lieu d'habitation et le risque de leucémie. Ces mauvaises évaluations de l'exposition réelle ont conduit à lancer des études complémentaires comme Expers (lire p. 56).


Le point de blocage

On ne passe pas de l'«in vitro» à l'«in vivo»
Quand bien même des effets sur des cellules in vitro seraient mis en évidence, il serait satisfaisant d'en comprendre le mécanism e . Si l'effet de la chaleur e s t assez bien compris (lire p. 54), l'effet non thermique beaucoup moins. «Une quarantaine d'idées ont été proposées, aucune ne convainc», résume Bernard Veyret, de l'université de Bordeaux. La dernière en date, menée par une équipe israélienne de l'Institut Weizman et pointant l'activation d'une enzyme, reste à creuser.Le passage d'expériences in vitro à des résultats in vivo pose également problème : ce n'est pas parce que des effets biologique s seraient détectés au niveau des cellule s qu'ils conduiraient forcément à un dysfonctionnement de type cancéreux dans le corps.


Le métabolisme des tomates est perturbé

Auteurs : l'équipe d'Alain Vian et Gérard Ledoigt, de l'université de Clermont-Ferrand.Date : 2007.Fréquence étudiée : 900 MHz (GSM).Résultat publié : le champ électromagnétique a un effet biologique sur un plant de tomate exposé pendant 10 minutes. Dans les feuilles, les chercheurs ont mesuré les variations de l'expression de trois gènes impliqués dans les réponses aux «stress» environnementaux. Après l'exposition, l'expression de ces gènes est 3 à 5 fois plus importante qu'en temps normal. De plus, si une seule feuille est exposée alors que le reste de la plante est protégé, le rayonnement déclenche le même effet sur l'ensemble de la plante.Notre commentaire : ces travaux sont à l'origine d'une polémique entre les auteurs. Pour Alain Vian, ces résultats ne sont pas extrapolables à l'homme et ne permettent pas de déduire un risque sanitaire. Gérard Ledoigt estime le contraire. Alain Vian a lancé une étude d'expositions similaires qui se fera sur des cultures de cellules de peau humaine. Les résultats permettront alors de dire si ce rayonnement a un effet ou non sur des tissus humains.



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Message par GISULOU »

Bonjour
Je voulais juste faire une petite parenthèse pour remercier ceux qui postent tous ces articles d'actualité. Je vous lis régulièrement. C'est très sympa de votre part.
Juste une petite chose, pouvez vous mettre la source des articles systématiquement ?
Merci encore :chine: :chine: :chine: :chine: :chine:
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Un an après le plan autisme: prise de conscience, sans les moyens

Un an après le lancement d'un plan autisme par le gouvernement, médecins et associations se félicitent de la prise de conscience intervenue autour du besoin de prise en charge, mais se plaignent d'un cruel manque de moyens et continuent souvent de diverger sur les méthodes de soin.

"Ca n'a pas attendu Valérie Létard, mais c'est vrai qu'elle a rajouté une couche: ça avance et les gens sont plus mobilisés", dit Pierre Delion, professeur de pédopsychiatrie à la faculté de médecine de Lille II et chef de service au CHU de Lille.

La secrétaire d'Etat chargée de la Solidarité a annoncé en mai 2008 un plan autisme 2008-2010, prévoyant la création de 4 100 places d'accueil supplémentaires sur 5ans et mettant l'accent sur le diagnostic et les nouvelles méthodes de prise en charge de l'autisme.

"On part de très loin, ce n'est pas suffisant", avait alors reconnu Mme Létard, reconnaissant l'immense retard français dans le domaine, et soulignant "l'ambition" du gouvernement : "que plus personne en France ne puisse ignorer l'autisme".

Pour Nadia Chabane, pédopsychiatre à l'hôpital Robert Debré à Paris, "il y a une prise de conscience plus nette des décideurs". "Je me dis qu'on va y arriver, mais croire que ça peut bouger en un ou deux ans, c'est un leurre".

Les deux médecins s'accordent sur le principal point noir, selon eux: le manque de moyens.
"Le plan prévoit des sommes dérisoires (187 millions d'euros) qui ne sont pas à la hauteur des enjeux", selon le Pr. Delion.
"Concernant le nombre de places, on est loin du compte", pour le Dr Chabane.

"Beaucoup d'enfants vont encore en Belgique se faire soigner par manque de places en France", renchérit Pierre Delion.
"Il faut se rendre compte de l'ampleur qu'a ce phénomène dans nos sociétés contemporaines", dit-il.
Selon les sources le nombre d'autistes en France est compris entre 180.000 (Inserm) et 500.000 (comité d'éthique).

Du côté des associations, Mireille Lemahieu, présidente d'Autisme-France, "le nombre de places donné est ridicule".

"On regarde le prix habituel que coûtent les prises en charge des enfants par exemple déficients intellectuel et on ne va pas vouloir accorder plus d'argent alors que l'enfant autiste a besoin d'un encadrement plus important", précise-t-elle.

"On avait émis des réserves il y a un an et elles étaient fondées", poursuit-elle. "Alors que le monde entier est d'accord pour dire que l'autisme est un handicap et qu'on doit privilégier l'éducatif, l'approche psychiatrique continue d'être soutenue en France", déplore-t-elle.

Pour M'hammed Sajidi, président de l'association de familles Léa pour Samy, la prise en charge est "inadaptée". "Quand on met les autistes dans des hôpitaux psychiatriques, on les traite pour une autre maladie avec des traitements non adaptés", dit-il.

"Il y a une prise de conscience autour de l'autisme de la part des professionnels et du gouvernement, sauf qu'on ne prend pas les décisions qui s'imposent", déplore M. Sajidi.

Le Pr Delion se rassure en assurant voir "poindre un rassemblement entre les différentes méthodes (...) on essaie d'approcher les choses de façon plus complémentaire".

Mais pour Mme Lemahieu, le plan est "surtout une pub pour dire qu'on fait des choses extraordinaires". "Si ça avance, c'est parce que des parents et des professionnels se mobilisent", dit-elle.

Le Dr Chabane comprend l'accablement des associations: "Elles voient arriver chaque jour le drame des gens qu'on n'arrive pas à placer, à rééduquer et je comprends qu'elles attendent avec impatience, mais on part de tellement loin!".

[Source : AFP 18/05/09]
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Journée mondiale contre les hépatites : La France concernée

Plus de 2 milliards de personnes dans le monde, selon l’OMS sont infectées par l’un des virus de l’hépatite, la forme la plus répandue de la maladie étant l’hépatite B dont le virus est 100 fois plus infectieux que le VIH.

La Journée Mondiale Hépatites, le 19 mai 2009, souhaite sensibiliser les Etats au besoin urgent de fonds et de stratégies pour combattre les hépatites, donner accès aux traitements mais également développer la prévention, le dépistage et une meilleure couverture vaccinale.

L’hépatite est une inflammation du foie, le plus souvent provoquée par une infection virale.
En général les hépatites A et E sont causées par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés.
Les hépatites B, C et D surviennent habituellement après un contact parentéral avec des liquides biologiques contaminés comme par transfusions sanguines ou procédures médicales invasives avec du matériel contaminé.
L’hépatite B se transmet également par voie sexuelle.

:fleche: L’hépatite B est la plus répandue: 2 milliards de personnes sont infectées dans le monde et près de 350 millions vivent avec une atteinte hépatique chronique.
600 000 personnes environ en meurent chaque année.
Le risque de décès par cirrhose ou cancer du foie dus au virus de l’hépatite B est approximativement de 25% chez le porteur adulte chronique si l’infection a eu lieu pendant l’enfance.

Le virus de l’hépatite B est 50 à 100 fois plus infectieux que le VIH.
On dispose d’un vaccin depuis 1982. Ce vaccin est efficace à 95% pour éviter l’infection par le HBV.

:fleche: L’hépatite C est la plus virulente et touche selon l’OMS 180 millions de personnes.
Il n’y a pas de vaccin connu à ce jour.

En France, on estime ainsi que le virus de l’hépatite B (VHB) est responsable en totalité ou en partie de 1 300 morts par an par infection aiguë, de 10 à 15 % des cirrhoses et cancers du foie, soit environ 10 000 à 15 000 décès par an.
L’hépatite C tue plus de 2 500 personnes chaque année.

Le Plan Hépatites 2, lancé fin février dernier, prévoit de mieux informer les français sur dépistage des hépatites B et C, les traitements et la vaccination anti-VHB.

La polémique sur le rapport entre vaccin anti-VHB et risque de SEP a alimenté régulièrement les oppositions à la vaccination, non obligatoire.

La couverture vaccinale des nourrissons ne dépasse pas 30 %, celle des adolescents 40 % : la France reste exposée à la menace d’épidémies du fait de la persistance de la circulation du virus dans une population insuffisamment protégée.

Le principe de la communication de la Journée mondiale repose sur le chiffre 12 parce qu'une personne sur 12 dans le monde est infectée par le virus B ou C et les associations présentent 12 demandes aux gouvernements et leurs autorités sanitaires pour une meilleure prévention et prise en charge des hépatites.

[Source : santelog 15/05/09]
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Message par lechatjaune »

Le Planning Familial autorisé à faire des IVG médicamenteuses

Le Planning Familial autorisé à faire des IVG médicamenteuses : une avancée à confirmer pour les droits des femmes.

Attendu depuis presque 18 mois, le décret autorisant les centres de planification et centres de santé à réaliser des avortements par voie médicamenteuse est enfin publié.

Jusqu’alors cette méthode d’interruption de grossesse n’était possible, hors hôpital, qu’auprès des médecins de ville conventionnés avec un établissement de santé.

Avec ce décret, les centres de planification du Planning Familial pourront désormais pratiquer cette technique abortive jusqu’à cinq semaines de grossesse (7 semaines d’aménorrhée).

Cette mesure favorisera l'accès par la proximité et améliorera l'accompagnement spécifique nécessaire à une pratique de l’IVG de qualité.

Pour autant, Le Planning Familial sera attentif et veillera à ce que :

:fleche: l’élargissement de la pratique de l’interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse ne se fasse pas au détriment de la méthode d’IVG instrumentale par aspiration pratiquée uniquement en établissements hospitaliers pour répondre à une logique économique.
Les femmes doivent pouvoir continuer à avoir le choix de la méthode qui leur convient.

:fleche: l’ensemble de ses associations puissent, en leur qualité de CPEF (centre de planification ou d’éducation familiale), structures financées par les Conseil généraux, passer cette convention.
En effet, le décret n’oblige pas les présidents de conseils généraux à organiser l’IVG par voie médicamenteuse.
L’article 1er du décret précise, en effet, que « Pour organiser la pratique de l’interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse, le président du conseil général peut passer convention avec un centre de planification ou d’éducation familiale, un centre de santé (…) »

Saluant cette avancée trop longtemps attendue, Le Planning Familial continuera de défendre le droit des femmes à disposer de leur corps, parce que c’est leur droit, leur choix et notre liberté à toutes et tous.

[Source : Communiqué de presse du mouvement français pour le planning familial 18/05/09]
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Message par lechatjaune »

La science est formelle: Alfie n'est pas le père

Alfie n’est donc pas le père de la petite Maisie, c’est officiel.
Le jugement, rendu le mois dernier par la Haute cour de Londres, a été rendu public ce lundi.

Des tests ADN, comme cela avait été dit fin mars, sont formels: l’adolescent, âgé de 13 ans, n’est pas le géniteur de la petite fille qu’il tenait fièrement dans ses bras en une du Sun.

Le jeune garçon au visage d'enfant, mesurant 1,22 m et n'ayant pas encore mué, affirmait avoir conçu l'enfant à 12 ans avec sa petite amie Chantelle Steadman, 14 ans à l'époque. Mais sa paternité avait rapidement été mise en doute lorsque plusieurs adolescents de l'entourage de la jeune fille (qui affirmait également qu'Alfie était le père) avaient indiqué pouvoir avoir conçu Maisie.

Alfie s’est dit «très chagriné» lorsqu'il a appris que l'enfant n'était pas de lui, a relevé le juge Eleanor King.

Le père s’appelle en fait Tyle Baker. L’adolescent a 15 ans et habite dans le même quartier que Chantelle, à Eastbourne, dans le sud de l’Angleterre. Sa paternité a également été déterminée grâce aux tests ADN.

Cette grossesse précoce avait provoqué une vive polémique au Royaume-Uni, qui connaît toujours l'un des taux de grossesse chez les adolescentes parmi les plus élevés d'Europe, malgré de nombreuses campagnes d'éducation sexuelle dans les écoles.

[Source : 20minutes.fr 18/05/09]
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Message par laurely54 »

La France bien classée pour ses taux de guérison du cancer

12.5.2009
[hopital.fr] Les dernières données de l'étude épidémiologique Eurocare 4 sur la survie des patients traités pour un cancer montrent que la France est bien placée dans de nombreux domaines, avec des taux de guérison du cancer parmi les plus élevés d'Europe.
Lancée en 1990, Eurocare 4 est la plus importante étude coopérative sur la survie des patients traités pour un cancer. Menée dans 23 pays européens, elle est basée sur un échantillon de 150 millions de personnes, soit 82 registres différents. L'étude différencie taux de guérison et taux de survie : on parle de guérison lorsque le risque de décès redescend au même niveau que celui d'une catégorie identique de population (même âge et même sexe). Ces dernières années, les publications préliminaires de l'étude Eurocare 4 ont montré des résultats contrastés entre les pays européens. Les dernières données confirment cependant la bonne position de la France pour plusieurs types de cancer.Les femmes atteintes d'un cancer par exemple, ont plus de chances de guérir en France qu'en Pologne (58,6% contre 38%). Le taux de guérison général pour les hommes européens reste inférieur à celui des femmes, avec un maximum de 46,6% en Islande. Cependant, les résultats par type de cancer révèlent des taux de guérison plus significatifs, ainsi que des différences plus marquées entre les pays européens.Pour le cancer de la prostate, premier cancer de l'homme en France avec 62.000 nouveaux cas par an actuellement, la France est le meilleur élève d'Europe avec près de 60% de chances de guérison, 57,9% pour être exact. Pour le cancer du sein, le taux de guérison des femmes dans l'hexagone atteint 72,8% : la France est ici en quatrième position derrière la Suède (73,4%), la Finlande (73,2%) et l'Espagne (72,9%). La France affiche également de bons résultats pour le cancer colorectal (49,4%) et le cancer du poumon (10,3%), en obtenant les meilleurs résultats d'Europe. A titre de comparaison, les Pays-Bas, classés troisième, ont un taux de guérison de 48% pour le cancer colorectal et de 9,9% pour le cancer du poumon.L'étude Eurocare 4 révèle également des probabilités de survie variables en fonction du sexe et de l'âge des patients (comparaison au sein de deux séries de tranches d'âge : 0-14 ans et 15-24 ans, 55-69 ans et 70-84 ans). Tous cancers confondus, le temps de survie diminue avec l'âge. En effet, cinq ans après le diagnostic, la survie des malades entre 70 et 84 ans est la plus basse. Enfin, l'étude menée sur 1,6 million de cancers à l'échelle de 23 pays (26 localisations) montre que le taux de survie est significativement supérieur chez les femmes pour 15 de ces localisations.Pour plus de renseignements :
http://www.e-cancer.fr/Recherche/Actual ... -ve_1.html" target="_blank
Lyon Le Vinatier : loupé...
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Message par lechatjaune »

L’asthme au top des risques du métier

L’asthme reste un des premiers risques professionnels pour les infirmières. Une étude venant d’être publiée le montre, chiffres à l'appui.

Chez les infirmières, le rôle des facteurs professionnels de risque d’asthme vient d’être précisé par Georges Delclos et Arif Ahmed, du département de santé publique de l’Université de Caroline du Nord, à Charlotte (Etats-Unis).

Les résultats portent sur un échantillon représentatif d’un millier d’infirmières du Texas. La survenue d’un asthme nouveau chez celles de ces infirmières qui n’en souffraient pas a été diagnostiquée par un médecin.
Les symptômes étaient associés à une hyper-réactivité bronchique confirmée par des examens.

Comparée à celle d’autres professionnels du secteur santé, la proportion d’asthme chez les infirmières effectuant des nettoyages d’instruments médicaux était beaucoup plus élevée (OR : 1,6). Il en allait de même chez celles utilisant des décontaminants de surface ou des produits de nettoyage courants (OR : 1.72).

De même, la fréquence de l’asthme connaissait un presque doublement chez les infirmières ayant utilisé des gants poudrés de 1996 à 2000.

En ce qui concerne l’usage des colles et solvants, l’analyse multivariée (avec appariements par âge, sexe, indice de masse corporelle, etc.) est en revanche moins concluante que pour les autres risques.
Loin d’en déduire que les risques relatifs aux colles et solvants n’existent pas, les chercheurs s’en remettent à des études ultérieures avant de trancher.

[Source : espaceinfirmier.com 19/05/09]
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