Actualités 2009
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2009
Hépatite E : des saucisses crues en cause dans le Sud de la France
Destination santé
Les saucisses ? Mangez-les cuites ! La Direction générale de la Santé (DGS) et le ministère de l’Agriculture et de la Pêche signalent plusieurs cas d’hépatite virale E (HVE) survenus ces derniers mois dans la région PACA et en Corse. Les victimes ont été infectées après avoir consommé des saucisses crues à base de foie de porc.
Conséquence, le ministère de l’Agriculture et de la Pêche a « demandé aux fabricants de saucisses crues à base de foie de porc destinées à être consommées cuites (notamment figatelli, quenelles de foies et saucisses de foie) de procéder à une modification de l’étiquetage en indiquant la mention : ‘à consommer cuit à cœur’ ».
De son côté, la DGS recommande « aux consommateurs de faire cuire suffisamment ces produits ». Elle ajoute que « ces indications doivent être strictement respectées par les personnes susceptibles de présenter un risque majoré de forme grave d’HVE ». C’est le cas des femmes enceintes, des personnes immunodéprimées et de celles présentant déjà une maladie du foie. Elle « recommande d’ailleurs à ces catégories de personnes d’éviter de consommer tout produit de charcuterie à base de foie de porc ».
En France en 2008, le Centre national de Surveillance (CNR) des hépatites (A et E) a recensé 148 cas d’HVE, contre 107 en 2007. Cette maladie est donc relativement rare dans notre pays. Elle est le plus souvent asymptomatique. Des formes graves peuvent toutefois être observées chez rappelons-le, les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées et celles présentant une maladie du foie sous-jacente. Pour en savoir davantage sur le sujet, rendez-vous sur http://www.hepatites-info-service.org/.
Destination santé
Les saucisses ? Mangez-les cuites ! La Direction générale de la Santé (DGS) et le ministère de l’Agriculture et de la Pêche signalent plusieurs cas d’hépatite virale E (HVE) survenus ces derniers mois dans la région PACA et en Corse. Les victimes ont été infectées après avoir consommé des saucisses crues à base de foie de porc.
Conséquence, le ministère de l’Agriculture et de la Pêche a « demandé aux fabricants de saucisses crues à base de foie de porc destinées à être consommées cuites (notamment figatelli, quenelles de foies et saucisses de foie) de procéder à une modification de l’étiquetage en indiquant la mention : ‘à consommer cuit à cœur’ ».
De son côté, la DGS recommande « aux consommateurs de faire cuire suffisamment ces produits ». Elle ajoute que « ces indications doivent être strictement respectées par les personnes susceptibles de présenter un risque majoré de forme grave d’HVE ». C’est le cas des femmes enceintes, des personnes immunodéprimées et de celles présentant déjà une maladie du foie. Elle « recommande d’ailleurs à ces catégories de personnes d’éviter de consommer tout produit de charcuterie à base de foie de porc ».
En France en 2008, le Centre national de Surveillance (CNR) des hépatites (A et E) a recensé 148 cas d’HVE, contre 107 en 2007. Cette maladie est donc relativement rare dans notre pays. Elle est le plus souvent asymptomatique. Des formes graves peuvent toutefois être observées chez rappelons-le, les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées et celles présentant une maladie du foie sous-jacente. Pour en savoir davantage sur le sujet, rendez-vous sur http://www.hepatites-info-service.org/.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
1ère journée Mondial contre la SEP
Mercredi, 27 mai 2009
Ce mercredi sera la date de la toute première Journée Mondiale contre la Sclérose en Plaques.
Déjà de nombreuses organisations ont confirmé leur participation au secrétariat de la MSIF (Multiple Sclerosis International Federation): l'Argentine, la Belgique, le Canada, Cuba, la France, l'Inde, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, le Pakistan, le Portugal, la Roumanie, l'Espagne, la Suisse et les Etats-Unis.
Dès à présent, on sait que l'Argentine a demandé à son gouvernement que ce jour mondial soit déclaré jour national; dans les pays francophones les motards et les cyclistes seront mobilisés pour une action "Roulons contre la SEP"; en Roumanie un grand Dîner Global contre la SEP sera organisé....
Ce Premier Jour Mondial contre la SEP servira à faire prendre conscience de la maladie et aidera à construire une solidarité globale pour un mouvement mondial contre la Sclérose En Plaques.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
3,4 millions de personnes rémunérées au Smic
Quelque 3,4 millions de salariés percevaient le salaire minimum au 1er juillet 2008 dont 620.000 dans le secteur public
Selon une étude du ministère de l'Emploi (Dares) parue jeudi, le secteur privé non agricole (hors intérim), comptait 2,19 millions de smicards (dont 940.000 à temps partiel) après la dernière revalorisation du salaire minimum.
Le Smic a été rehaussé en deux fois : +2,3% le 1er mai et +0,9% au 1er juillet, portant le taux horaire à 8,71 euros.
Selon la Dares, le commerce et les services sont les principaux secteurs d'activité économique concernés par la revalorisation. Ils concentrent 51,3% des salariés bénéficiaires de la hausse du salaire minimum. La part des salariés rémunérés au Smic est particulièrement élevée dans la branche de la restauration rapide: ainsi, deux salariés sur trois de ce secteur ont bénéficié de la revalorisation du 1er juillet.
Ils sont aussi particulièrement nombreux au sein des très petites entreprises et parmi les salariés à temps partiel. Ainsi, un salarié sur trois travaillant à temps partiel est rémunéré sur la base du Smic et les salariés à temps partiel représentent 43% des salariés bénéficiant de la revalorisation.
Dans les entreprises de moins de dix salariés, 30,1 % des salariés ont bénéficié de la revalorisation du salaire minimum.
Quelque 3,4 millions de salariés percevaient le salaire minimum au 1er juillet 2008 dont 620.000 dans le secteur public
Selon une étude du ministère de l'Emploi (Dares) parue jeudi, le secteur privé non agricole (hors intérim), comptait 2,19 millions de smicards (dont 940.000 à temps partiel) après la dernière revalorisation du salaire minimum.
Le Smic a été rehaussé en deux fois : +2,3% le 1er mai et +0,9% au 1er juillet, portant le taux horaire à 8,71 euros.
Selon la Dares, le commerce et les services sont les principaux secteurs d'activité économique concernés par la revalorisation. Ils concentrent 51,3% des salariés bénéficiaires de la hausse du salaire minimum. La part des salariés rémunérés au Smic est particulièrement élevée dans la branche de la restauration rapide: ainsi, deux salariés sur trois de ce secteur ont bénéficié de la revalorisation du 1er juillet.
Ils sont aussi particulièrement nombreux au sein des très petites entreprises et parmi les salariés à temps partiel. Ainsi, un salarié sur trois travaillant à temps partiel est rémunéré sur la base du Smic et les salariés à temps partiel représentent 43% des salariés bénéficiant de la revalorisation.
Dans les entreprises de moins de dix salariés, 30,1 % des salariés ont bénéficié de la revalorisation du salaire minimum.
Eléve Infirmier Croix Rouge 2010-2013
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Re: Actualités 2009
France culture : «Dans la voiture des dames en blanc»
A écouter sur France culture, le vendredi 22 mai 2009 à 16h
Un documentaire de Marie-Capucine Diss et Rafik Zenine
6h30, Sylvie se met au volant de sa Renaud partner.
Infirmière libérale au cabinet d’Antraigues, en Ardèche, elle entame la tournée de la vallée.
Elle commence par les patients d’Antraigues. Prises de sang, toilettes, surveillance de la tension et du taux glycémie.
Comme Florence et Claire, avec qui elle travaille, Sylvie choisi d’exercer en montagne pour tournés vers le maintien à domicile des personnes âgées. Ici, les patients sont moins tatillons sur les horaires, les liens humains et le rapport avec la nature sont intenses.
Avec Claire, l’enfant du pays, que ses patients surnomment «la gamine», nous suivons la tournée de la montagne. Les infirmières d’Antraigues peuvent faire cinquante kilomètre pour un soin, sur le plateau ardéchois. L’hiver, la neige et la «burle», le vent du plateau, sont au rendez-vous.
Plus bas, dans la vallée, Andrée exerce en ville. Elle voit plus de patients et ses soins sont plus technique. Régulièrement, elle «accompagne» des patients, qui ont pris la décision de finir leurs jours à domicile.
Alors que les infirmières de la montagne ont le médecin et le pharmacien comme partenaires de soin, Andrée travaille régulièrement avec les hôpitaux de la région.
Toute les quatre sont au cœur de la vie des communes où elles exercent. Elles nous parlent de leur métier, de leur goût pour l’indépendance, de la complexité des cas qu’elles rencontrent, de leur empathie pour leurs clients et de la difficulté à maintenir avec eux la bonne distance, un travail d’équilibriste au quotidien.
Page web de l'émission
[Source : Radio-France]
A écouter sur France culture, le vendredi 22 mai 2009 à 16h
Un documentaire de Marie-Capucine Diss et Rafik Zenine
6h30, Sylvie se met au volant de sa Renaud partner.
Infirmière libérale au cabinet d’Antraigues, en Ardèche, elle entame la tournée de la vallée.
Elle commence par les patients d’Antraigues. Prises de sang, toilettes, surveillance de la tension et du taux glycémie.
Comme Florence et Claire, avec qui elle travaille, Sylvie choisi d’exercer en montagne pour tournés vers le maintien à domicile des personnes âgées. Ici, les patients sont moins tatillons sur les horaires, les liens humains et le rapport avec la nature sont intenses.
Avec Claire, l’enfant du pays, que ses patients surnomment «la gamine», nous suivons la tournée de la montagne. Les infirmières d’Antraigues peuvent faire cinquante kilomètre pour un soin, sur le plateau ardéchois. L’hiver, la neige et la «burle», le vent du plateau, sont au rendez-vous.
Plus bas, dans la vallée, Andrée exerce en ville. Elle voit plus de patients et ses soins sont plus technique. Régulièrement, elle «accompagne» des patients, qui ont pris la décision de finir leurs jours à domicile.
Alors que les infirmières de la montagne ont le médecin et le pharmacien comme partenaires de soin, Andrée travaille régulièrement avec les hôpitaux de la région.
Toute les quatre sont au cœur de la vie des communes où elles exercent. Elles nous parlent de leur métier, de leur goût pour l’indépendance, de la complexité des cas qu’elles rencontrent, de leur empathie pour leurs clients et de la difficulté à maintenir avec eux la bonne distance, un travail d’équilibriste au quotidien.
Page web de l'émission
[Source : Radio-France]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Re: Actualités 2009
Grippe A (H1N1) : 134 nouveaux cas en 24 heures, toujours pas de stratégie mondiale de vaccination
Destination santé
Alors que la 62ème Assemblée mondiale de la Santé clôture ses débats sur un constat d’échec concernant la mise en place d’une stratégie mondiale de lutte contre la grippe A (H1N1), l’OMS fait état de 11 168 cas dont 86 mortels. Quarante-deux pays sont touchés (contre 41 hier).
Rendus publics en fin de matinée, ces chiffres officiels sont basés sur un comptage arrêté à 6h00 GMT, ce vendredi 22 mai. Les Etats-Unis comptabilisent désormais 5 764 cas confirmés et 9 décès, au lieu de huit la veille. En revanche ces dernières 48 heures, aucun nouveau cas n’a été rapporté au Mexique où la situation semble se stabiliser.
En France, l’Institut de Veille sanitaire ne constate aucun nouveau cas. Le bilan reste donc de 16 cas légers, tous importés.
Avec 294 cas confirmés en laboratoire, le Japon enregistre 35 cas supplémentaires. Aucun décès n’a cependant été signalé dans le pays. En Australie, 4 cas de plus (pour un total de 7) mais toujours aucun mortel. L’Espagne signale deux cas supplémentaires portant à 113 le nombre de personnes infectées. Le Royaume-Uni confirme également 3 cas supplémentaires (pour un total de 112).
Les autres pays enregistrant de nouveaux cas sont : le Chili (19 nouveaux cas pour un total de 24), la Chine (3 pour un total de 11), l’Equateur (7 pour un total de 8 ), le Panama (4 pour un total de 73) et le Pérou (2 pour un total de 5). Un nouveau pays enfin est touché par l’épidémie. Il s’agit des Philippines qui rapportent un cas non mortel.
Signalons par ailleurs que les autorités italiennes ont annoncé ce matin la fermeture temporaire de deux lycées à Rome, après la découverte de 4 cas de grippe A (H1N1) (pour l’heure non confirmés par l’OMS) parmi leurs élèves rentrés d’un séjour new yorkais.
Parallèlement, les efforts continuent pour percer la complexité du virus A (H1N1). La revue spécialisée Science publie un travail très intéressant sur le séquençage de génomes issus de 50 souches virales isolées au Mexique et aux Etats-Unis.
Selon les premiers résultats, le virus présenterait un tableau génétique bien particulier : « nous avons découverts 8 fragments de gènes différents avec une combinaison qui n’avait jamais encore été rapportée » explique le Dr Rebecca Garten de la Johns Hopkins University (Baltimore, Etats-Unis) et principal auteur de cette étude. « Certains de ces gènes proviennent de virus grippaux qui circulaient chez les cochons en 1918 et d’autres… en 1998 ». C’est dire le nombre de mutations qui se sont succédé avant la naissance du nouveau virus A (H1N1) !
Destination santé
Alors que la 62ème Assemblée mondiale de la Santé clôture ses débats sur un constat d’échec concernant la mise en place d’une stratégie mondiale de lutte contre la grippe A (H1N1), l’OMS fait état de 11 168 cas dont 86 mortels. Quarante-deux pays sont touchés (contre 41 hier).
Rendus publics en fin de matinée, ces chiffres officiels sont basés sur un comptage arrêté à 6h00 GMT, ce vendredi 22 mai. Les Etats-Unis comptabilisent désormais 5 764 cas confirmés et 9 décès, au lieu de huit la veille. En revanche ces dernières 48 heures, aucun nouveau cas n’a été rapporté au Mexique où la situation semble se stabiliser.
En France, l’Institut de Veille sanitaire ne constate aucun nouveau cas. Le bilan reste donc de 16 cas légers, tous importés.
Avec 294 cas confirmés en laboratoire, le Japon enregistre 35 cas supplémentaires. Aucun décès n’a cependant été signalé dans le pays. En Australie, 4 cas de plus (pour un total de 7) mais toujours aucun mortel. L’Espagne signale deux cas supplémentaires portant à 113 le nombre de personnes infectées. Le Royaume-Uni confirme également 3 cas supplémentaires (pour un total de 112).
Les autres pays enregistrant de nouveaux cas sont : le Chili (19 nouveaux cas pour un total de 24), la Chine (3 pour un total de 11), l’Equateur (7 pour un total de 8 ), le Panama (4 pour un total de 73) et le Pérou (2 pour un total de 5). Un nouveau pays enfin est touché par l’épidémie. Il s’agit des Philippines qui rapportent un cas non mortel.
Signalons par ailleurs que les autorités italiennes ont annoncé ce matin la fermeture temporaire de deux lycées à Rome, après la découverte de 4 cas de grippe A (H1N1) (pour l’heure non confirmés par l’OMS) parmi leurs élèves rentrés d’un séjour new yorkais.
Parallèlement, les efforts continuent pour percer la complexité du virus A (H1N1). La revue spécialisée Science publie un travail très intéressant sur le séquençage de génomes issus de 50 souches virales isolées au Mexique et aux Etats-Unis.
Selon les premiers résultats, le virus présenterait un tableau génétique bien particulier : « nous avons découverts 8 fragments de gènes différents avec une combinaison qui n’avait jamais encore été rapportée » explique le Dr Rebecca Garten de la Johns Hopkins University (Baltimore, Etats-Unis) et principal auteur de cette étude. « Certains de ces gènes proviennent de virus grippaux qui circulaient chez les cochons en 1918 et d’autres… en 1998 ». C’est dire le nombre de mutations qui se sont succédé avant la naissance du nouveau virus A (H1N1) !
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Alli déjà en rupture de stock...
RTL
Alli, la pilule anti-obésité dont le lancement vient d'avoir lieu, est déjà en rupture de stocks dans certaines pharmacies du pays. Un succès qui peut étonner puisque le produit s'adresse à une population précise avec un surpoids réel (BMI d'au moins 28). C'est une information à lire dans les quotidiens Sud Presse.
RTL
Alli, la pilule anti-obésité dont le lancement vient d'avoir lieu, est déjà en rupture de stocks dans certaines pharmacies du pays. Un succès qui peut étonner puisque le produit s'adresse à une population précise avec un surpoids réel (BMI d'au moins 28). C'est une information à lire dans les quotidiens Sud Presse.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Cigarettes lights: l'industrie du tabac a sciemment dupé les fumeurs
les échos
Une cour d'appel fédérale américaine a estimé vendredi que l'industrie du tabac avait sciemment trompé les fumeurs en s'entendant pour labelliser des cigarettes "légères" alors qu'elles étaient aussi nocives pour la santé.
La cour d'appel de Washington a confirmé un jugement de première instance rendu en août 2006, selon lequel les cigarettiers ont menti pendant des dizaines d'années sur les effets nocifs du tabac.
Elle a également confirmé la décision de la juge fédérale de première instance de les obliger à retirer les mentions "trompeuses" comme "légères" ou "naturelles" des paquets de cigarettes.
Le dossier devrait probablement faire l'objet d'un recours devant la Cour suprême des Etats-Unis.
L'affaire opposait l'Etat américain à plusieurs industriels du tabac, dont le puissant Philip Morris et Reynolds.
les échos
Une cour d'appel fédérale américaine a estimé vendredi que l'industrie du tabac avait sciemment trompé les fumeurs en s'entendant pour labelliser des cigarettes "légères" alors qu'elles étaient aussi nocives pour la santé.
La cour d'appel de Washington a confirmé un jugement de première instance rendu en août 2006, selon lequel les cigarettiers ont menti pendant des dizaines d'années sur les effets nocifs du tabac.
Elle a également confirmé la décision de la juge fédérale de première instance de les obliger à retirer les mentions "trompeuses" comme "légères" ou "naturelles" des paquets de cigarettes.
Le dossier devrait probablement faire l'objet d'un recours devant la Cour suprême des Etats-Unis.
L'affaire opposait l'Etat américain à plusieurs industriels du tabac, dont le puissant Philip Morris et Reynolds.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Comment remettre du rire dans sa vie
Il est scientifiquement prouvé que le fait de rire pendant dix à quinze minutes par jour est bon pour la santé, autant physique que mentale. Or, les occasions de bien rigoler semblent de plus en plus rares : selon les statistiques, les Français riaient dix-neuf minutes quotidiennement en 1939, six minutes en 1983 et moins d'une minute par jour en l'an 2000 ! Pire : nous nous marrons de moins en moins globalement mais aussi individuellement, avec l'avancée en âge. L'heure est grave.
Il est donc urgent de remettre du rire dans notre vie. C'est ce que propose Corinne Cosseron*, formée en psychologie ainsi qu'auprès "des plus grands spécialistes du yoga du rire ou de la sophrologie ludique" (!), et directrice de l'École internationale du rire qu'elle a créée en 2002. La rigologie est, selon elle, une forme d'éducation émotionnelle collective qui a la particularité de nous ramener, entre deux émotions, à un point neutre qui se veut joyeux, positif et optimiste. Elle s'appuie sur des outils comme la relaxation, le toucher ludique, la ludothérapie ou la méditation pour évacuer les tensions et remettre le rire en route.
Mais attention, ce dernier ne doit jamais être forcé. Seul le rire sincère peut déclencher d'autres éclats de rire par contagion visuelle et auditive. Ainsi qu'une cascade de bienfaits : en libérant les endorphines cérébrales, il stimule notre psychisme. Par son action sur le système neurovégétatif, il nous aide à combattre le stress. Il facilite la respiration, améliore le sommeil et la digestion. Bref, la rigologie, qui se pratique évidemment en groupe et ne connaît pas de contre-indications, devrait presque être remboursée par la Sécurité sociale...
* Remettre du rire dans sa vie, éditions Robert Laffont, 342 pages, 20 euros.
Il est scientifiquement prouvé que le fait de rire pendant dix à quinze minutes par jour est bon pour la santé, autant physique que mentale. Or, les occasions de bien rigoler semblent de plus en plus rares : selon les statistiques, les Français riaient dix-neuf minutes quotidiennement en 1939, six minutes en 1983 et moins d'une minute par jour en l'an 2000 ! Pire : nous nous marrons de moins en moins globalement mais aussi individuellement, avec l'avancée en âge. L'heure est grave.
Il est donc urgent de remettre du rire dans notre vie. C'est ce que propose Corinne Cosseron*, formée en psychologie ainsi qu'auprès "des plus grands spécialistes du yoga du rire ou de la sophrologie ludique" (!), et directrice de l'École internationale du rire qu'elle a créée en 2002. La rigologie est, selon elle, une forme d'éducation émotionnelle collective qui a la particularité de nous ramener, entre deux émotions, à un point neutre qui se veut joyeux, positif et optimiste. Elle s'appuie sur des outils comme la relaxation, le toucher ludique, la ludothérapie ou la méditation pour évacuer les tensions et remettre le rire en route.
Mais attention, ce dernier ne doit jamais être forcé. Seul le rire sincère peut déclencher d'autres éclats de rire par contagion visuelle et auditive. Ainsi qu'une cascade de bienfaits : en libérant les endorphines cérébrales, il stimule notre psychisme. Par son action sur le système neurovégétatif, il nous aide à combattre le stress. Il facilite la respiration, améliore le sommeil et la digestion. Bref, la rigologie, qui se pratique évidemment en groupe et ne connaît pas de contre-indications, devrait presque être remboursée par la Sécurité sociale...
* Remettre du rire dans sa vie, éditions Robert Laffont, 342 pages, 20 euros.
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Re: Actualités 2009
IRRADIÉS NUCLÉAIRES - La justice rejette les demandes d'indemnisations
Finalement, ce sera non. La cour d'appel de Paris a rejeté vendredi les demandes d'indemnisation déposées par douze anciens militaires atteints de maladies mortelles liées aux essais nucléaires français, ou leurs héritiers. La cour ne s'est pas prononcée sur la responsabilité de l'Etat français mais a simplement estimé que pour la grande majorité des douze cas, les demandes sont irrecevables parce que les faits sont antérieurs au 1er janvier 1976, date butoir fixée par la loi pour l'indemnisation des victimes par la Commission d'indemnisation des victimes d'infraction pénales (Civi).
Pour d'autre cas, notamment l'un des douze dont la contamination remonterait aux essais pratiqués en Polynésie en 1983/1984, la cour a jugé que l'ancien soldat n'aurait pas dû s'adresser à la Civi mais à une juridiction compétente "pour les victimes d'accidents de travail ou de service". En l'occurence, cet ancien soldat aurait donc dû porter plainte devant un "tribunal des pensions militaires". "C'est une décision inadmissible", a commenté Me François Lafforgue, qui défendait les douze anciens soldats et leurs familles. Victimes de cancers de la peau, du sang ou des reins, seulement cinq des douze sont encore vivants.
"Insouciance de l'armée"
Mais derrière ces 12 cas, ce sont potentiellement quelque 150.000 personnes qui sont concernées, travailleurs civils ou militaires qui ont participé à ces essais, sans compter les populations locales. Et selon le ministre de la Défense Hervé Morin, "quelques centaines" de personnes ont pu développer depuis un cancer, victimes de radiation. Ce chiffre, le ministre l'a avancé en annonçant le 24 mars dernier un plan d'indemnisation des victimes, doté de 10 millions d'euros pour 2009, qui doit être examiné le 27 mai en Conseil des ministres.
La France reconnaissait ainsi pour la première fois sa part de responsabilité, après tant d'autres pays comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne. Admettant quelques problèmes lors de ces essais, Hervé Morin assurait toutefois que l'Etat les avait conduits "en appliquant les plus strictes consignes de sécurité". En février, lors de l'audience en cour d'appel, Me Teissonnière avait en revanche dénoncé "l'état d'impréparation et d'insouciance" de l'armée qui n'avait "pas protégé les personnels dont elle avait la responsabilité alors qu'il y avait les moyens de le faire". Et de citer les cas de soldats dépêchés sur le champ de tirs en simples vêtements de coton, quelques jours, voire quelques heures, après l'essai. Ou encore à Mururoa, en Polynésie, ces baignades et parties de pêche dans l'atoll "dès le lendemain de l'explosion".
"L'annonce du plan de l'Etat, toujours au stade de projet, ne remet pas en cause la saisine du tribunal", souligne l'avocat auprès de l'AFP, même s'il reconnaît que "cela a pu jouer dans la tête des magistrats" au moment de se prononcer. Après la cour d'appel de Paris, le tribunal du travail de Papeete doit encore rendre le 25 juin sa décision sur une demande de Polynésiens réclamant la reconnaissance de leurs problèmes de santé comme maladies professionnelles, en tant qu'anciens travailleurs des entreprises sous-traitantes sur les sites de Mururoa et Fangataufa.
Finalement, ce sera non. La cour d'appel de Paris a rejeté vendredi les demandes d'indemnisation déposées par douze anciens militaires atteints de maladies mortelles liées aux essais nucléaires français, ou leurs héritiers. La cour ne s'est pas prononcée sur la responsabilité de l'Etat français mais a simplement estimé que pour la grande majorité des douze cas, les demandes sont irrecevables parce que les faits sont antérieurs au 1er janvier 1976, date butoir fixée par la loi pour l'indemnisation des victimes par la Commission d'indemnisation des victimes d'infraction pénales (Civi).
Pour d'autre cas, notamment l'un des douze dont la contamination remonterait aux essais pratiqués en Polynésie en 1983/1984, la cour a jugé que l'ancien soldat n'aurait pas dû s'adresser à la Civi mais à une juridiction compétente "pour les victimes d'accidents de travail ou de service". En l'occurence, cet ancien soldat aurait donc dû porter plainte devant un "tribunal des pensions militaires". "C'est une décision inadmissible", a commenté Me François Lafforgue, qui défendait les douze anciens soldats et leurs familles. Victimes de cancers de la peau, du sang ou des reins, seulement cinq des douze sont encore vivants.
"Insouciance de l'armée"
Mais derrière ces 12 cas, ce sont potentiellement quelque 150.000 personnes qui sont concernées, travailleurs civils ou militaires qui ont participé à ces essais, sans compter les populations locales. Et selon le ministre de la Défense Hervé Morin, "quelques centaines" de personnes ont pu développer depuis un cancer, victimes de radiation. Ce chiffre, le ministre l'a avancé en annonçant le 24 mars dernier un plan d'indemnisation des victimes, doté de 10 millions d'euros pour 2009, qui doit être examiné le 27 mai en Conseil des ministres.
La France reconnaissait ainsi pour la première fois sa part de responsabilité, après tant d'autres pays comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne. Admettant quelques problèmes lors de ces essais, Hervé Morin assurait toutefois que l'Etat les avait conduits "en appliquant les plus strictes consignes de sécurité". En février, lors de l'audience en cour d'appel, Me Teissonnière avait en revanche dénoncé "l'état d'impréparation et d'insouciance" de l'armée qui n'avait "pas protégé les personnels dont elle avait la responsabilité alors qu'il y avait les moyens de le faire". Et de citer les cas de soldats dépêchés sur le champ de tirs en simples vêtements de coton, quelques jours, voire quelques heures, après l'essai. Ou encore à Mururoa, en Polynésie, ces baignades et parties de pêche dans l'atoll "dès le lendemain de l'explosion".
"L'annonce du plan de l'Etat, toujours au stade de projet, ne remet pas en cause la saisine du tribunal", souligne l'avocat auprès de l'AFP, même s'il reconnaît que "cela a pu jouer dans la tête des magistrats" au moment de se prononcer. Après la cour d'appel de Paris, le tribunal du travail de Papeete doit encore rendre le 25 juin sa décision sur une demande de Polynésiens réclamant la reconnaissance de leurs problèmes de santé comme maladies professionnelles, en tant qu'anciens travailleurs des entreprises sous-traitantes sur les sites de Mururoa et Fangataufa.
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Re: Actualités 2009
Le sida accélère le vieillissement
Le Monde
Les personnes infectées par le virus du sida (VIH) vieillissent-elles plus vite que les autres ? Différentes études en apportent des preuves, comme l'a illustré un séminaire de recherche clinique de l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS), qui s'est tenu à Paris début mai.
L'évolution de cette maladie vers un profil de maladie chronique dans les pays développés s'est accompagnée d'une espérance de vie proche de celle de la population générale pour les personnes efficacement traitées. Cliniciens et chercheurs ont cependant constaté chez des sujets porteurs du VIH l'apparition de pathologies métaboliques, cognitives ou cardio-vasculaires associées au vieillissement à un âge nettement plus précoce que dans la population générale.
Cette sénescence prématurée est une réalité sur le plan biologique et clinique. "La comorbidité associée au vieillissement (ostéoporose, pathologies neurologiques, diabète, anomalies des lipides, cancers, etc.) apparaît dès 45-50 ans chez les patients VIH +, alors qu'elle touche les sujets de 65 ans et plus dans la population générale", remarque la professeure Jacqueline Capeau (Inserm UMR 938, université Pierre-et-Marie-Curie, Paris), qui dirige le groupe de travail de l'ANRS sur ce thème.
Ce phénomène est observé pour les troubles cognitifs dans les résultats préliminaires d'une étude baptisée CogLoc. "Les résultats concernant les 323 patients déjà inclus, d'un âge médian de 46 ans, montrent qu'une personne séropositive sur cinq présente des déficits légers ou modérés (avec dans ce cas un retentissement sur la vie quotidienne). Ces troubles ne touchent que de 3 % à 5 % de la population générale âgée de plus de 65 ans", indique la professeure Geneviève Chêne (Inserm U897, Institut de santé publique, d'épidémiologie et de développement, université Victor-Segalen, Bordeaux), responsable de l'étude avec le professeur Patrick Dehail (CHU de Bordeaux).
Lancée en 2007 par l'ANRS, l'étude CogLoc évalue la fréquence des troubles cognitifs et locomoteurs chez les patients infectés par le VIH, au sein de la "cohorte Aquitaine". Les troubles cognitifs apparaissent corrélés à différents facteurs généraux : âge, niveau d'études plus bas, traumatisme crânien dans l'enfance, syndrome dépressif. Mais, ils sont également en relation avec l'avancement de l'infection par le VIH : "Les patients dont la maladie est la plus avancée présentent le plus de troubles cognitifs. Toutes les fonctions cognitives ne sont pas affectées de la même façon. Les capacités verbales et lexicales sont plus touchées que la mémoire", souligne la professeure Chêne.
Comment expliquer ce phénomène de vieillissement prématuré ? "En plus de l'hygiène de vie et surtout du tabagisme, trois facteurs peuvent jouer : le virus lui-même, le déficit immunitaire et les traitements antirétroviraux", avance la professeure Capeau.
Même lorsque l'infection est bien contrôlée, le virus continue de se répliquer dans différents compartiments du corps appelés "réservoirs". C'est le cas, notamment dans les macrophages. Très ubiquitaires, ces cellules qui participent aux défenses immunitaires infectent d'autres cellules dans les tissus voisins. L'activation sans relâche du système immunitaire aboutit à son épuisement et à une forme d'"immunosénescence", explique la professeure Capeau. Enfin, certains antirétroviraux possèdent une toxicité cellulaire susceptible d'entraîner un vieillissement précoce.
Un mécanisme possible a été identifié. Il impliquerait une protéine, la lamine A/C, présente dans le noyau des cellules où elle contribue au maintien de la membrane nucléaire. Des mutations du gène de cette protéine sont en cause dans différentes maladies, dont certaines lipodystrophies (anomalies de la répartition des graisses) et la progéria, une forme de vieillissement accéléré.
"L'équipe marseillaise de Nicolas Lévy a montré qu'un traitement avec deux médicaments, une statine et une molécule anti-ostéoporose, empêche l'accumulation du précurseur de la lamine A/C et enraye le processus de vieillissement de la progéria", explique la professeure Capeau. Or, les inhibiteurs de protéase utilisés contre le VIH bloquent, eux aussi, la transformation en lamine de son précurseur, la prélamine A, à un degré moindre de ce qui se passe dans la progéria. D'où l'hypothèse de contrecarrer cet effet secondaire des médicaments anti-VIH en faisant appel au traitement envisagé contre la progéria.
Reste enfin des conclusions médicales et médico-sociales à tirer du vieillissement prématuré des personnes infectées par le VIH. D'une part, mettre en oeuvre chez elles des explorations spécifiques afin de rechercher les manifestations d'une sénescence précoce. D'autre part, mener une réflexion sur l'éventuelle nécessité de créer des structures spécifiques pour la prise en charge institutionnelle de ces malades, lorsque la question se posera pour eux d'aller en maison de retraite.
Paul Benkimoun
Le Monde
Les personnes infectées par le virus du sida (VIH) vieillissent-elles plus vite que les autres ? Différentes études en apportent des preuves, comme l'a illustré un séminaire de recherche clinique de l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS), qui s'est tenu à Paris début mai.
L'évolution de cette maladie vers un profil de maladie chronique dans les pays développés s'est accompagnée d'une espérance de vie proche de celle de la population générale pour les personnes efficacement traitées. Cliniciens et chercheurs ont cependant constaté chez des sujets porteurs du VIH l'apparition de pathologies métaboliques, cognitives ou cardio-vasculaires associées au vieillissement à un âge nettement plus précoce que dans la population générale.
Cette sénescence prématurée est une réalité sur le plan biologique et clinique. "La comorbidité associée au vieillissement (ostéoporose, pathologies neurologiques, diabète, anomalies des lipides, cancers, etc.) apparaît dès 45-50 ans chez les patients VIH +, alors qu'elle touche les sujets de 65 ans et plus dans la population générale", remarque la professeure Jacqueline Capeau (Inserm UMR 938, université Pierre-et-Marie-Curie, Paris), qui dirige le groupe de travail de l'ANRS sur ce thème.
Ce phénomène est observé pour les troubles cognitifs dans les résultats préliminaires d'une étude baptisée CogLoc. "Les résultats concernant les 323 patients déjà inclus, d'un âge médian de 46 ans, montrent qu'une personne séropositive sur cinq présente des déficits légers ou modérés (avec dans ce cas un retentissement sur la vie quotidienne). Ces troubles ne touchent que de 3 % à 5 % de la population générale âgée de plus de 65 ans", indique la professeure Geneviève Chêne (Inserm U897, Institut de santé publique, d'épidémiologie et de développement, université Victor-Segalen, Bordeaux), responsable de l'étude avec le professeur Patrick Dehail (CHU de Bordeaux).
Lancée en 2007 par l'ANRS, l'étude CogLoc évalue la fréquence des troubles cognitifs et locomoteurs chez les patients infectés par le VIH, au sein de la "cohorte Aquitaine". Les troubles cognitifs apparaissent corrélés à différents facteurs généraux : âge, niveau d'études plus bas, traumatisme crânien dans l'enfance, syndrome dépressif. Mais, ils sont également en relation avec l'avancement de l'infection par le VIH : "Les patients dont la maladie est la plus avancée présentent le plus de troubles cognitifs. Toutes les fonctions cognitives ne sont pas affectées de la même façon. Les capacités verbales et lexicales sont plus touchées que la mémoire", souligne la professeure Chêne.
Comment expliquer ce phénomène de vieillissement prématuré ? "En plus de l'hygiène de vie et surtout du tabagisme, trois facteurs peuvent jouer : le virus lui-même, le déficit immunitaire et les traitements antirétroviraux", avance la professeure Capeau.
Même lorsque l'infection est bien contrôlée, le virus continue de se répliquer dans différents compartiments du corps appelés "réservoirs". C'est le cas, notamment dans les macrophages. Très ubiquitaires, ces cellules qui participent aux défenses immunitaires infectent d'autres cellules dans les tissus voisins. L'activation sans relâche du système immunitaire aboutit à son épuisement et à une forme d'"immunosénescence", explique la professeure Capeau. Enfin, certains antirétroviraux possèdent une toxicité cellulaire susceptible d'entraîner un vieillissement précoce.
Un mécanisme possible a été identifié. Il impliquerait une protéine, la lamine A/C, présente dans le noyau des cellules où elle contribue au maintien de la membrane nucléaire. Des mutations du gène de cette protéine sont en cause dans différentes maladies, dont certaines lipodystrophies (anomalies de la répartition des graisses) et la progéria, une forme de vieillissement accéléré.
"L'équipe marseillaise de Nicolas Lévy a montré qu'un traitement avec deux médicaments, une statine et une molécule anti-ostéoporose, empêche l'accumulation du précurseur de la lamine A/C et enraye le processus de vieillissement de la progéria", explique la professeure Capeau. Or, les inhibiteurs de protéase utilisés contre le VIH bloquent, eux aussi, la transformation en lamine de son précurseur, la prélamine A, à un degré moindre de ce qui se passe dans la progéria. D'où l'hypothèse de contrecarrer cet effet secondaire des médicaments anti-VIH en faisant appel au traitement envisagé contre la progéria.
Reste enfin des conclusions médicales et médico-sociales à tirer du vieillissement prématuré des personnes infectées par le VIH. D'une part, mettre en oeuvre chez elles des explorations spécifiques afin de rechercher les manifestations d'une sénescence précoce. D'autre part, mener une réflexion sur l'éventuelle nécessité de créer des structures spécifiques pour la prise en charge institutionnelle de ces malades, lorsque la question se posera pour eux d'aller en maison de retraite.
Paul Benkimoun
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Re: Actualités 2009
A venir, la Semaine nationale de la thyroïde
La troisième édition de la Semaine nationale de la thyroïde aura lieu cette année du 25 au 31 mai.
Son thème : La thyroïde : un organe sous influences.
Cette semaine vise à informer et sensibiliser le grand public sur la thyroïde, cet organe mystérieux, objet de rumeurs parfois inquiétantes, ses dérèglements et l’influence de notre environnement sur cet organe.
Autre objectif : favoriser le dialogue entre les médecins traitants et leurs patients. A noter que cette semaine nationale se déroulera conjointement à la 1ère semaine internationale de sensibilisation à la thyroïde.
Pour l'occasion de nombreux professionnels de santé se mobiliseront pour sensibiliser et informer les Français du rôle essentiel joué par la glande thyroïde, répondre à un certain nombre d'interrogations mais aussi mettre fin à certaines idées reçues.
Il faut le savoir la thyroïde est un organe essentiel pour le développement et le fonctionnement du corps humain. Elle fabrique des hormones thyroïdiennes dont la production est finement régulée pour obtenir un équilibre thyroïdien, propre à chaque individu. Tout dysfonctionnement thyroïdien a donc des répercussions sur notre quotidien.
Les dysfonctionnements de la thyroïde peuvent concerner chacun d’entre nous, hommes, femmes, jeunes, sujets âgés d'où l'importance d'une prise de conscience de l’influence de cette glande dans notre vie quotidienne.
Cette semaine nationale de la thyroïde est organisée sous l'égide de la SFE (Société française d'endocrinologie), du Club Thyroïde®, du SEDMEN (Syndicat National des Médecins spécialistes en Endocrinologie, Diabète, Maladies Métaboliques et Nutrition) et de la FENAREDIAM (Fédération Nationale des Associations Régionales d'Endocrinologie, Diabétologie et Métabolisme) , en partenariat avec les associations de patients AFMT (Association Française des Malades de la Thyroïde) et Vivre sans thyroïde, avec le soutien logistique de Merck Serono.
[Source : Santé actu 22/05/09]
La troisième édition de la Semaine nationale de la thyroïde aura lieu cette année du 25 au 31 mai.
Son thème : La thyroïde : un organe sous influences.
Cette semaine vise à informer et sensibiliser le grand public sur la thyroïde, cet organe mystérieux, objet de rumeurs parfois inquiétantes, ses dérèglements et l’influence de notre environnement sur cet organe.
Autre objectif : favoriser le dialogue entre les médecins traitants et leurs patients. A noter que cette semaine nationale se déroulera conjointement à la 1ère semaine internationale de sensibilisation à la thyroïde.
Pour l'occasion de nombreux professionnels de santé se mobiliseront pour sensibiliser et informer les Français du rôle essentiel joué par la glande thyroïde, répondre à un certain nombre d'interrogations mais aussi mettre fin à certaines idées reçues.
Il faut le savoir la thyroïde est un organe essentiel pour le développement et le fonctionnement du corps humain. Elle fabrique des hormones thyroïdiennes dont la production est finement régulée pour obtenir un équilibre thyroïdien, propre à chaque individu. Tout dysfonctionnement thyroïdien a donc des répercussions sur notre quotidien.
Les dysfonctionnements de la thyroïde peuvent concerner chacun d’entre nous, hommes, femmes, jeunes, sujets âgés d'où l'importance d'une prise de conscience de l’influence de cette glande dans notre vie quotidienne.
Cette semaine nationale de la thyroïde est organisée sous l'égide de la SFE (Société française d'endocrinologie), du Club Thyroïde®, du SEDMEN (Syndicat National des Médecins spécialistes en Endocrinologie, Diabète, Maladies Métaboliques et Nutrition) et de la FENAREDIAM (Fédération Nationale des Associations Régionales d'Endocrinologie, Diabétologie et Métabolisme) , en partenariat avec les associations de patients AFMT (Association Française des Malades de la Thyroïde) et Vivre sans thyroïde, avec le soutien logistique de Merck Serono.
[Source : Santé actu 22/05/09]
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Re: Actualités 2009
Mères porteuses : Le père du premier bébé-éprouvette intraitable
Le père d'Amandine, le premier bébé-éprouvette français, explique pourquoi il a signé, avec une cinquantaine d'autres personnalités, un appel pour maintenir l'interdiction de la pratique des mères porteuses dans la prochaine loi de bioéthique.
Le Professeur René Frydman s'est toujours montré plutôt ouvert d'esprit sur les questions de procréation. Il soutient le diagnostic préimplantatoire et les "bébés médicament", comme il s'est prononcé en faveur de l'assouplissement des règles sur le don d'ovocytes.
Mais il se montre aujourd'hui intraitable sur le sujet des "mères porteuses" et signe, avec une cinquantaine d'autres personnalités, un appel pour que soit maintenue l'interdiction de cette pratique dans la prochaine loi de bioéthique.
Pourquoi acceptez-vous qu'une femme puisse aider une autre femme en lui donnant un oeuf, mais pas en portant son enfant?
Je suis outré par le lobbying de certaines associations qui prônent la légalisation de cette pratique pour défendre les intérêts de quelques nantis. Il faut savoir qu'il n'y a pas de mères porteuses sans commerce. Il n'est pas question de don, ici, mais de location d'utérus au profit d'une autre personne, avec des intermédiaires, des avocats, des médecins qui prennent chacun leur dû sur le dos de la femme. C'est ce que j'appelle l'aliénation, l'esclavage, la dépendance...
Il y a tout de même des actes de générosité: une femme qui par exemple accepte de porter l'enfant de sa soeur?
C'est l'arbre qui cache la forêt. Vous connaissez beaucoup de femmes prêtes à prêter leur ventre pendant des mois, sans contrepartie, par pur altruisme? Non, soyons sérieux.
D'abord, ça n'est pas un problème de santé publique. Il existe un très petit nombre de gens qui ont de bonnes raisons de recourir à un ventre de substitution, notamment les femmes qui n'ont pas, ou plus, d'utérus. Et puis beaucoup d'autres dont les motivations n'ont rien de médical, comme les couples homosexuels masculins qui utilisent les mères porteuses pour avoir des enfants issus de leur sperme. N'oublions pas que tout ça est fait dans le but d'avoir un enfant génétique!
Pourquoi irait-on se fourrer dans cette galère, alors que nous n'arrivons déjà pas à satisfaire aux besoins plus importants? Je suis obligé de refuser des demandes de consultations pour les diagnostics préimplantatoires parce que mon carnet de rendez vous est rempli jusqu'à fin 2010. Et on ne trouve pas toujours des solutions à tous les problèmes: 40% des couples qui tentent une fécondation in vitro n'ont pas d'enfant.
On pourrait aussi autoriser les mères porteuses en contrôlant étroitement cette pratique pour éviter les dérives...
Le sujet a été débattu à l'Académie de médecine: il était question de définir le pedigree de la bonne parturiente. Il fallait s'assurer qu'elle ne fume pas et ne boive pas pendant la grossesse, qu'elle passe un examen médical et psychologique confirmant qu'elle était suffisamment stable et mature pour pouvoir abandonner un enfant à la naissance. Mais où va-t-on?
Je passe mon temps à dire aux femmes qui reçoivent un don d'ovocyte: ça n'est pas votre enfant biologique, mais pendant neuf mois vous allez le porter, l'absorber physiquement et symboliquement, et quand vous accoucherez ce sera vraiment le vôtre. Imaginez maintenant le discours face à une mère de substitution: "Madame, vous allez porter un enfant mais surtout ne vous y attachez pas, on va vous le prendre dès qu'il sortira et vous ne le verrez plus". Je ne peux pas m'imaginer faire ça!
L'interdiction en France n'empêchera pas les couples français de se tourner vers la Belgique ou les pays de l'est pour trouver des mères porteuses...
Attendons les scandales qui vont arriver dans les pays de l'est, par exemple quand une femme refusera de rétrocéder l'enfant à la fin de la grossesse. Je reprendrais la phrase de Sylviane Agacinski: "La France n'est pas en arrière, elle est en avant sur ce sujet". L'exploitation de l'humain par l'humain est inacceptable. Le jour où je verrai défiler des manifs de femmes dans la rue criant "nous voulons porter pour les autres", je reconsidèrerai peut-être ma position. En attendant, je l'assume pleinement.
Avec le don de gamètes, c'est si différent?
D'abord, ce n'est pas le même investissement, ni la même contrainte psychique et physique. Mais là encore le danger de la dérive par l'argent guette. J'ai écrit il y a quelque temps un article posant la question de la rémunération des dons d'ovocytes, en constatant la pénurie de donneuses alors que la demande ne cesse d'augmenter. Je proposais de mettre en place un système incitatif, comme celui appliqué par les Espagnols. Aujourd'hui, j'ai tendance à changer d'avis. Depuis le début de la crise et la montée très forte du chômage dans ce pays, je constate que les donneuses sont de plus en plus nombreuses et que la logique mercantile s'installe.
Il faut donc abandonner les femmes stériles à leur sort?
Pas du tout. On peut trouver des solutions pour celles qui n'ont plus d'utérus. Leur suggérer l'adoption, mais aussi explorer d'autres pistes, comme la greffe d'utérus. On prélève bien des coeurs, des poumons, des foies, mais pas cet organe, que l'on refuse de recueillir et de transplanter pour d'obscures raisons culturelles...
On pourrait aussi développer la pratique de la congélation d'ovocytes pour les femmes ne pouvant ovuler. Il existe une technique, dite de "vitrification", qui se développe dans de nombreux pays et qui a fait ses preuves. On compte déjà plus de 800 enfants nés au Canada et au Mexique. En France, on ne peut le faire que pour des femmes atteintes de cancer. Ca fait deux ans que nous essayons de faire reconnaître ce procédé et nous n'y arrivons pas. Parce que l'agence de biomédecine et l'Afsaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) n'arrivent pas à se mettre d'accord pour nous donner un cadre. Cela va finir par un nouveau manifeste de médecins.
[Source : L'express 15/05/09]
Le père d'Amandine, le premier bébé-éprouvette français, explique pourquoi il a signé, avec une cinquantaine d'autres personnalités, un appel pour maintenir l'interdiction de la pratique des mères porteuses dans la prochaine loi de bioéthique.
Le Professeur René Frydman s'est toujours montré plutôt ouvert d'esprit sur les questions de procréation. Il soutient le diagnostic préimplantatoire et les "bébés médicament", comme il s'est prononcé en faveur de l'assouplissement des règles sur le don d'ovocytes.
Mais il se montre aujourd'hui intraitable sur le sujet des "mères porteuses" et signe, avec une cinquantaine d'autres personnalités, un appel pour que soit maintenue l'interdiction de cette pratique dans la prochaine loi de bioéthique.
Pourquoi acceptez-vous qu'une femme puisse aider une autre femme en lui donnant un oeuf, mais pas en portant son enfant?
Je suis outré par le lobbying de certaines associations qui prônent la légalisation de cette pratique pour défendre les intérêts de quelques nantis. Il faut savoir qu'il n'y a pas de mères porteuses sans commerce. Il n'est pas question de don, ici, mais de location d'utérus au profit d'une autre personne, avec des intermédiaires, des avocats, des médecins qui prennent chacun leur dû sur le dos de la femme. C'est ce que j'appelle l'aliénation, l'esclavage, la dépendance...
Il y a tout de même des actes de générosité: une femme qui par exemple accepte de porter l'enfant de sa soeur?
C'est l'arbre qui cache la forêt. Vous connaissez beaucoup de femmes prêtes à prêter leur ventre pendant des mois, sans contrepartie, par pur altruisme? Non, soyons sérieux.
D'abord, ça n'est pas un problème de santé publique. Il existe un très petit nombre de gens qui ont de bonnes raisons de recourir à un ventre de substitution, notamment les femmes qui n'ont pas, ou plus, d'utérus. Et puis beaucoup d'autres dont les motivations n'ont rien de médical, comme les couples homosexuels masculins qui utilisent les mères porteuses pour avoir des enfants issus de leur sperme. N'oublions pas que tout ça est fait dans le but d'avoir un enfant génétique!
Pourquoi irait-on se fourrer dans cette galère, alors que nous n'arrivons déjà pas à satisfaire aux besoins plus importants? Je suis obligé de refuser des demandes de consultations pour les diagnostics préimplantatoires parce que mon carnet de rendez vous est rempli jusqu'à fin 2010. Et on ne trouve pas toujours des solutions à tous les problèmes: 40% des couples qui tentent une fécondation in vitro n'ont pas d'enfant.
On pourrait aussi autoriser les mères porteuses en contrôlant étroitement cette pratique pour éviter les dérives...
Le sujet a été débattu à l'Académie de médecine: il était question de définir le pedigree de la bonne parturiente. Il fallait s'assurer qu'elle ne fume pas et ne boive pas pendant la grossesse, qu'elle passe un examen médical et psychologique confirmant qu'elle était suffisamment stable et mature pour pouvoir abandonner un enfant à la naissance. Mais où va-t-on?
Je passe mon temps à dire aux femmes qui reçoivent un don d'ovocyte: ça n'est pas votre enfant biologique, mais pendant neuf mois vous allez le porter, l'absorber physiquement et symboliquement, et quand vous accoucherez ce sera vraiment le vôtre. Imaginez maintenant le discours face à une mère de substitution: "Madame, vous allez porter un enfant mais surtout ne vous y attachez pas, on va vous le prendre dès qu'il sortira et vous ne le verrez plus". Je ne peux pas m'imaginer faire ça!
L'interdiction en France n'empêchera pas les couples français de se tourner vers la Belgique ou les pays de l'est pour trouver des mères porteuses...
Attendons les scandales qui vont arriver dans les pays de l'est, par exemple quand une femme refusera de rétrocéder l'enfant à la fin de la grossesse. Je reprendrais la phrase de Sylviane Agacinski: "La France n'est pas en arrière, elle est en avant sur ce sujet". L'exploitation de l'humain par l'humain est inacceptable. Le jour où je verrai défiler des manifs de femmes dans la rue criant "nous voulons porter pour les autres", je reconsidèrerai peut-être ma position. En attendant, je l'assume pleinement.
Avec le don de gamètes, c'est si différent?
D'abord, ce n'est pas le même investissement, ni la même contrainte psychique et physique. Mais là encore le danger de la dérive par l'argent guette. J'ai écrit il y a quelque temps un article posant la question de la rémunération des dons d'ovocytes, en constatant la pénurie de donneuses alors que la demande ne cesse d'augmenter. Je proposais de mettre en place un système incitatif, comme celui appliqué par les Espagnols. Aujourd'hui, j'ai tendance à changer d'avis. Depuis le début de la crise et la montée très forte du chômage dans ce pays, je constate que les donneuses sont de plus en plus nombreuses et que la logique mercantile s'installe.
Il faut donc abandonner les femmes stériles à leur sort?
Pas du tout. On peut trouver des solutions pour celles qui n'ont plus d'utérus. Leur suggérer l'adoption, mais aussi explorer d'autres pistes, comme la greffe d'utérus. On prélève bien des coeurs, des poumons, des foies, mais pas cet organe, que l'on refuse de recueillir et de transplanter pour d'obscures raisons culturelles...
On pourrait aussi développer la pratique de la congélation d'ovocytes pour les femmes ne pouvant ovuler. Il existe une technique, dite de "vitrification", qui se développe dans de nombreux pays et qui a fait ses preuves. On compte déjà plus de 800 enfants nés au Canada et au Mexique. En France, on ne peut le faire que pour des femmes atteintes de cancer. Ca fait deux ans que nous essayons de faire reconnaître ce procédé et nous n'y arrivons pas. Parce que l'agence de biomédecine et l'Afsaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) n'arrivent pas à se mettre d'accord pour nous donner un cadre. Cela va finir par un nouveau manifeste de médecins.
[Source : L'express 15/05/09]
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Re: Actualités 2009
Enfants disparus : une journée pour ne pas les oublier
Fugues, enlèvements parentaux, disparitions… quelque soit la raison, ils ont tous disparus. Que sont devenus Rachel, Ruben, Mohamed, Jules, Estelle et tous les autres ? C’est la question à laquelle leurs proches tentent de trouver une réponse. Inlassablement.
Ce 25 mai, journée internationale des enfants disparus, est l’occasion de ne pas les oublier. Les associations de parents en appellent à la mémoire de tous.
Une grande campagne médiatique autour d’un slogan : "défense d’enlever" est d’ailleurs lancée.
En parallèle, le numéro d’appel, le116 000, pour les parents et les proches d’enfants disparus est mis en service ce matin. Le gouvernement avait annoncé son lancement la semaine dernière.
Géré par la Fondation pour l’enfance et l’Institut national d’aide aux victimes (Inavem), le 116 000 permettra d’accompagner les proches dans leurs démarches et de les orienter.
Ce numéro est déjà opérationnel dans huit pays européens selon (Belgique, Hongrie, Grèce, Roumanie, Portugal, Slovaquie, Pologne et Pays-Bas).
Il doit à terme être le même sur tout le continent européen.
L’année dernière en France, l’association SOS enfants disparus dit avoir ouvert 907 dossiers. 225 concernaient des fugues, 286 des enlèvements parentaux, 83 des disparitions de majeurs, 72 des disparitions "inquiétantes" et 241 des "demandes diverses".
Parmi les disparitions, les associations se préoccupent de plus en plus des enlèvements parentaux comme l’explique le commissaire Frédéric Malon, directeur de l’Office central pour la répression des violences aux personnes.
[Source : France-Info 25/05/09]
Fugues, enlèvements parentaux, disparitions… quelque soit la raison, ils ont tous disparus. Que sont devenus Rachel, Ruben, Mohamed, Jules, Estelle et tous les autres ? C’est la question à laquelle leurs proches tentent de trouver une réponse. Inlassablement.
Ce 25 mai, journée internationale des enfants disparus, est l’occasion de ne pas les oublier. Les associations de parents en appellent à la mémoire de tous.
Une grande campagne médiatique autour d’un slogan : "défense d’enlever" est d’ailleurs lancée.
En parallèle, le numéro d’appel, le116 000, pour les parents et les proches d’enfants disparus est mis en service ce matin. Le gouvernement avait annoncé son lancement la semaine dernière.
Géré par la Fondation pour l’enfance et l’Institut national d’aide aux victimes (Inavem), le 116 000 permettra d’accompagner les proches dans leurs démarches et de les orienter.
Ce numéro est déjà opérationnel dans huit pays européens selon (Belgique, Hongrie, Grèce, Roumanie, Portugal, Slovaquie, Pologne et Pays-Bas).
Il doit à terme être le même sur tout le continent européen.
L’année dernière en France, l’association SOS enfants disparus dit avoir ouvert 907 dossiers. 225 concernaient des fugues, 286 des enlèvements parentaux, 83 des disparitions de majeurs, 72 des disparitions "inquiétantes" et 241 des "demandes diverses".
Parmi les disparitions, les associations se préoccupent de plus en plus des enlèvements parentaux comme l’explique le commissaire Frédéric Malon, directeur de l’Office central pour la répression des violences aux personnes.
[Source : France-Info 25/05/09]
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Re: Actualités 2009
Des images chocs pour effrayer les fumeurs
L’Union européenne a mis à la disposition de tous ses Etats membres une série de 42 photos.
Quatre pays (Royaume-Uni, Belgique, Finlande, Roumanie) les utilisent déjà.
Les images sont toujours très dures, voire effrayantes, mais aussi symboliques comme cette pomme fripée signifiant le vieillissement prématuré de la peau, ou cette cigarette molle pendouillante évoquant l’impuissance de l’homme.
Sans parler de ces visages d’enfants respirant de la fumée avec de grands yeux tristes…
Ces clichés devraient figurer sur l’une des faces du paquet de cigarettes, l’autre accueillant un avertissement du type de ce qui existe déjà aujourd’hui : «Fumer peut entraîner une mort lente et douloureuse» ou «Protégez les enfants : ne leur faites pas respirer votre fumée».
La ministre de la Santé espère voir ces photos chocs sur tous les paquets d’ici à la fin de l’année et devrait annoncer cette décision cette semaine, à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, qui a lieu dimanche.
Mais les industriels du tabac risquent de traîner des pieds devant cette mesure, qui ne les enchante guère.
«Fin 2009, c’est quasiment impossible, car il y a tout un travail préparatoire. Il nous faut au moins deux ans entre la décision et la mise en place effective sur tous les paquets vendus», déclarait en janvier dernier Yves Trévilly, le porte-parole de British American Tobacco France (Dunhill, Lucky Strike).
Chez JTI France (Camel, Winston, Benson), Vassilis Vovos, son président, souligne que «les images chocs apposées sur les paquets vendus en Belgique n’empêchent pas certains fumeurs du nord de la France d’aller acheter leur tabac de l’autre côté de la frontière, où il est moins cher».
D’ailleurs, pour les associations antitabac, la meilleure des mesures pour dégoûter les accros de la cigarette serait d’augmenter leur prix.
[Source : Le parisien 25/05/09]
L’Union européenne a mis à la disposition de tous ses Etats membres une série de 42 photos.
Quatre pays (Royaume-Uni, Belgique, Finlande, Roumanie) les utilisent déjà.
Les images sont toujours très dures, voire effrayantes, mais aussi symboliques comme cette pomme fripée signifiant le vieillissement prématuré de la peau, ou cette cigarette molle pendouillante évoquant l’impuissance de l’homme.
Sans parler de ces visages d’enfants respirant de la fumée avec de grands yeux tristes…
Ces clichés devraient figurer sur l’une des faces du paquet de cigarettes, l’autre accueillant un avertissement du type de ce qui existe déjà aujourd’hui : «Fumer peut entraîner une mort lente et douloureuse» ou «Protégez les enfants : ne leur faites pas respirer votre fumée».
La ministre de la Santé espère voir ces photos chocs sur tous les paquets d’ici à la fin de l’année et devrait annoncer cette décision cette semaine, à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, qui a lieu dimanche.
Mais les industriels du tabac risquent de traîner des pieds devant cette mesure, qui ne les enchante guère.
«Fin 2009, c’est quasiment impossible, car il y a tout un travail préparatoire. Il nous faut au moins deux ans entre la décision et la mise en place effective sur tous les paquets vendus», déclarait en janvier dernier Yves Trévilly, le porte-parole de British American Tobacco France (Dunhill, Lucky Strike).
Chez JTI France (Camel, Winston, Benson), Vassilis Vovos, son président, souligne que «les images chocs apposées sur les paquets vendus en Belgique n’empêchent pas certains fumeurs du nord de la France d’aller acheter leur tabac de l’autre côté de la frontière, où il est moins cher».
D’ailleurs, pour les associations antitabac, la meilleure des mesures pour dégoûter les accros de la cigarette serait d’augmenter leur prix.
[Source : Le parisien 25/05/09]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Re: Actualités 2009
Sénégal: ruée sur les crèmes éclaircissantes, dangereuses et en vente libre
Les echos
Les crèmes éclaircissantes pour la peau, à base de corticoïdes et d'agents dépigmentants très puissants, n'ont jamais eu autant de succès sur les marchés du Sénégal où elles s'exposent en vente libre, malgré leur dangerosité avérée.
Dans son cabinet de l'hôpital Aristide Le Dantec, à Dakar, la dermatologue Suzanne Oumou Niang s'alarme de voir que "leur utilisation est en augmentation constante depuis une dizaine d'années".
"Ces crèmes sont en vente libre alors qu'elles ne devraient être livrées que par ordonnance et pour des affections dermatologiques! Certains corticoïdes n'ont même pas l'autorisation de vente dans les pharmacies", souligne le Pr. Niang.
Dans le service où elle exerce, "60% des cas d'infections sévères et profondes de la peau sont liés à l'application de produits de dépigmentation".
Pour elle comme pour bien d'autres médecins dakarois, cette vogue est devenue "un vrai problème de santé publique".
Dans les échoppes du marché Sandaga, en plein centre de la capitale sénégalaise, ce sont des cartons entiers de crèmes "Clair and White", "X-White" ou "L'Abidjannaise" que les marchands disent écouler quotidiennement.
Les flacons se vendent de 500 CFA à 25.000 CFA (0,75 à 38 euros), les moins chers étant importés de Côte d'Ivoire, du Mali ou fabriqués au Sénégal.
Sur les étiquettes, le taux d'hydroquinone - dépigmentant interdit dans l'Union Européenne depuis 2001 - est officiellement de 2%.
En vérité, confesse un vendeur, "sur beaucoup de produits, le taux indiqué n'est pas le bon. Il est plutôt de 5%".
Depuis quatre mois, Mounass, 21 ans, s'enduit de ces produits deux fois par jour.
Parce qu'elle estime que "les hommes préfèrent les femmes à la peau claire", elle peut dépenser 40.000 FCFA (61 euros) par mois pour sa dépigmentation, soit l'équivalent du salaire minimum.
En dépit de tous les avertissements, la jeune femme assure ignorer les dangers de ces produits.
Les patientes que le Pr. Niang voit défiler à l'hôpital ont de l'acné, des tâches noires, des vergetures, des abcès. Deux cas de cancers de la peau spécifiquement dus à l'utilisation de crèmes éclaircissantes ont même été recensés ces quatre dernières années.
"Le risque de décès est surtout lié aux infections sévères de la peau, principalement dues au corticoïdes, qui peuvent se généraliser" (septicémie), explique la dermatologue.
L'utilisation de corticoïdes peut également engendrer hypertension et diabète.
Et une étude effectuée en 2006 à la maternité de l'Institut d'hygiène sociale de Dakar a montré que les femmes utilisant des corticoïdes à outrance accouchaient d'enfants d'un poids plus faible que la moyenne des bébés, selon la dermatologue Fatimata Ly, présidente de l'Association internationale d'information sur la dépigmentation artificielle (Aiida) créée en 2002.
Chaque soir, pendant 20 ans, Mme Diop s'est appliquée de tels produits éclaircissants, jusqu'au jour où des taches noires sont apparues sur sa peau. "Pour pouvoir arrêter, j'ai été aidée par un ami qui m'a soutenue. Sans lui cela aurait été difficile", raconte cette femme de 50 ans.
Selon les médecins, l'utilisation des produits de dépigmentation finit par provoquer une sorte de "dépendance psychologique". "Les femmes ont l'impression que si elles ne s'en servent plus, elles ne seront plus les mêmes", constate le Pr. Niang.
Durant l'été, l'Aiida organisera à Dakar une journée de consultations gratuites et des séances de prévention.
Les echos
Les crèmes éclaircissantes pour la peau, à base de corticoïdes et d'agents dépigmentants très puissants, n'ont jamais eu autant de succès sur les marchés du Sénégal où elles s'exposent en vente libre, malgré leur dangerosité avérée.
Dans son cabinet de l'hôpital Aristide Le Dantec, à Dakar, la dermatologue Suzanne Oumou Niang s'alarme de voir que "leur utilisation est en augmentation constante depuis une dizaine d'années".
"Ces crèmes sont en vente libre alors qu'elles ne devraient être livrées que par ordonnance et pour des affections dermatologiques! Certains corticoïdes n'ont même pas l'autorisation de vente dans les pharmacies", souligne le Pr. Niang.
Dans le service où elle exerce, "60% des cas d'infections sévères et profondes de la peau sont liés à l'application de produits de dépigmentation".
Pour elle comme pour bien d'autres médecins dakarois, cette vogue est devenue "un vrai problème de santé publique".
Dans les échoppes du marché Sandaga, en plein centre de la capitale sénégalaise, ce sont des cartons entiers de crèmes "Clair and White", "X-White" ou "L'Abidjannaise" que les marchands disent écouler quotidiennement.
Les flacons se vendent de 500 CFA à 25.000 CFA (0,75 à 38 euros), les moins chers étant importés de Côte d'Ivoire, du Mali ou fabriqués au Sénégal.
Sur les étiquettes, le taux d'hydroquinone - dépigmentant interdit dans l'Union Européenne depuis 2001 - est officiellement de 2%.
En vérité, confesse un vendeur, "sur beaucoup de produits, le taux indiqué n'est pas le bon. Il est plutôt de 5%".
Depuis quatre mois, Mounass, 21 ans, s'enduit de ces produits deux fois par jour.
Parce qu'elle estime que "les hommes préfèrent les femmes à la peau claire", elle peut dépenser 40.000 FCFA (61 euros) par mois pour sa dépigmentation, soit l'équivalent du salaire minimum.
En dépit de tous les avertissements, la jeune femme assure ignorer les dangers de ces produits.
Les patientes que le Pr. Niang voit défiler à l'hôpital ont de l'acné, des tâches noires, des vergetures, des abcès. Deux cas de cancers de la peau spécifiquement dus à l'utilisation de crèmes éclaircissantes ont même été recensés ces quatre dernières années.
"Le risque de décès est surtout lié aux infections sévères de la peau, principalement dues au corticoïdes, qui peuvent se généraliser" (septicémie), explique la dermatologue.
L'utilisation de corticoïdes peut également engendrer hypertension et diabète.
Et une étude effectuée en 2006 à la maternité de l'Institut d'hygiène sociale de Dakar a montré que les femmes utilisant des corticoïdes à outrance accouchaient d'enfants d'un poids plus faible que la moyenne des bébés, selon la dermatologue Fatimata Ly, présidente de l'Association internationale d'information sur la dépigmentation artificielle (Aiida) créée en 2002.
Chaque soir, pendant 20 ans, Mme Diop s'est appliquée de tels produits éclaircissants, jusqu'au jour où des taches noires sont apparues sur sa peau. "Pour pouvoir arrêter, j'ai été aidée par un ami qui m'a soutenue. Sans lui cela aurait été difficile", raconte cette femme de 50 ans.
Selon les médecins, l'utilisation des produits de dépigmentation finit par provoquer une sorte de "dépendance psychologique". "Les femmes ont l'impression que si elles ne s'en servent plus, elles ne seront plus les mêmes", constate le Pr. Niang.
Durant l'été, l'Aiida organisera à Dakar une journée de consultations gratuites et des séances de prévention.
Carpe Diem
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