Actualités 2009

Le forum de l'admission en IFSI

Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI

Répondre
Avatar de l’utilisateur
fatiha25
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 08 mai 2008 17:49

Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Publié le 28/10/2008 à 11:17 - Modifié le 28/10/2008 à 11:22 Le Point.fr

Les ménages français s'enfoncent dans la déprime
lepoint.fr (avec agence)



Après une brève embellie en septembre, les ménages français font de nouveau grise mine en octobre © WIDMANN / TPH / SIPA

Imprimez Réagissez Classez En octobre, les Français font de nouveau grise mine. Alors qu'il s'était repris en septembre , le moral des ménages est reparti à la baisse ce mois-ci. L'indicateur chargé de le mesurer perd trois points à - 47 selon l'Insee ( lire l'étude ). En octobre, toutes les composantes se dégradent, à l'exception de l'opinion sur l'évolution passée de la situation financière personnelle des ménages, qui s'est améliorée légèrement. Les ménages sont plus pessimistes quant à l'évolution future de leur situation financière personnelle, qui s'établit à - 82 en octobre contre - 80 en septembre. Quant à leur regard sur leur situation financière actuelle, elle demeure quasiment stable.




La donnée la plus alarmante concerne les perspectives d'évolution du niveau de vie en France, le solde passant de - 50 à - 59 points. L'opinion des ménages sur l'évolution passée du niveau de vie en France se détériore aussi mais moins nettement (de - 80 à - 82). À propos de la manière dont les ménages perçoivent l'évolution passée des prix, elle continue de s'améliorer même s'ils anticipent des hausses de prix plus rapides dans les prochains mois. Le solde sur l'opportunité de faire des achats importants diminue toutefois en octobre passant de - 37 à - 39. La part des ménages estimant que le moment est favorable pour épargner rétrécit très nettement. Parallèlement, la proportion de ceux qui jugent avoir la capacité future d'épargner recule aussi dans une moindre mesure.


Enfin, autre point noir en octobre, les ménages sont nettement plus nombreux à penser que le chômage va augmenter dans les douze prochains mois.
ESI 2009-2012
Avatar de l’utilisateur
fatiha25
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 08 mai 2008 17:49

Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Publié le 29/10/2008 à 10:37 Le Point.fr

Les départements vont figurer sur les nouvelles plaques d'immatriculationlepoint.fr (avec agence)



La nouvelle plaque d'immatriculation (deux lettres-trois chiffres-deux lettres selon le modèle AA-123-AA) doit remplacer le système actuel d'enregistrement des véhicules à partir du 01 janvier 2009

Imprimez Réagissez Classez Après des mois de controverse autour du nouveau système d'immatriculation des véhicules (SIV) qui entrera en vigueur le 1er janvier prochain, Michèle Alliot-Marie a lâché du lest, mardi, en acceptant qu'un numéro de département figure obligatoirement sur les futures plaques. La ministre de l'Intérieur accède donc à la demande pressante du collectif "Jamais sans mon département" auquel elle a annoncé sa décision, mardi matin en recevant Place Beauvau ses représentants.

Richard Mallié, député UMP des Bouches-du-Rhône, et Alain Vidalies, député PS des landes, co-présidents du collectif qui comprend 221 parlementaires, se sont dits "satisfaits de cette victoire". Toutefois, MAM a précisé à ses interlocuteurs que le propriétaire du véhicule serait libre de choisir le numéro du département "avec lequel il ressent les attaches les plus fortes".

"Jamais sans mon département"

Le SIV attribuera à tout véhicule neuf ou acheté d'occasion à partir du 1er janvier 2009 un numéro constitué de deux séries de deux lettres séparées par une série de trois chiffres, sur le modèle AA-123-AA. En présentant ce nouveau dispositif, le ministère de l'Intérieur avait indiqué qu'il n'y aurait plus de numéro de département obligatoire sur les nouvelles plaques. Sa mention ne serait que facultative, avait-il insisté, laissée à la seule décision du propriétaire, qui pourrait, s'il décidait de la faire figurer, choisir le département qu'il voudrait, que celui-ci corresponde ou non à son lieu de domicile. Mais cette nouvelle avait provoqué une vive polémique, et un collectif de parlementaires , baptisé "Jamais sans mon département", regroupant des élus de la majorité et de l'opposition, s'était rapidement constitué pour exiger le maintien obligatoire du numéro de département.

Ce collectif pouvait s'appuyer sur un sondage, publié en juin 2008 par Le Parisien/Aujourd'hui en France , selon lequel 68 % des 1.008 personnes interrogées, tous critères confondus (sexe, âge, profession), pensaient que renoncer au numéro du département était "plutôt une mauvaise chose parce qu'on ne pourra plus connaître le département des automobilistes", contre 25 % qui jugeaient "plutôt bonne" cette mesure qui "rendra les démarches administratives plus faciles". Les parlementaires du collectif se sont déclarés "satisfaits de cette victoire et du fait que Michèle Alliot-Marie, élue locale, ait pu faire revenir à la raison son administration", même si sa décision ne correspond pas entièrement à leur revendications initiales, ont-ils fait savoir mardi soir.
ESI 2009-2012
Avatar de l’utilisateur
fatiha25
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 08 mai 2008 17:49

Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Publié le 24/10/2008 à 11:22 Le Point.fr

Alzheimer : les Français reçoivent plus de médicaments que les autres EuropéensAnne Jeanblanc

En France, 59 % des personnes en ALD (affection de longue durée) pour maladie d'Alzheimer ou autres démences se voient prescrire des médicaments spécifiques. Cette proportion est supérieure à celle retrouvée chez nos voisins européens. C'est l'un des enseignements d'une étude réalisée à la demande de la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés et dont les résultats ont été présentés jeudi. Elle précise également que les malades français reçoivent 1.683 "doses définies journalières" de traitements médicamenteux spécifiques pour 1.000 habitants, contre 772 pour les Allemands et 569 pour les Anglais.

L'étude montre aussi que 93 % des malades d'Alzheimer ont consulté un médecin généraliste dans l'année, ce qui est similaire à la population générale, mais ils sont six fois plus nombreux à avoir pris un rendez-vous chez un neurologue ou un psychiatre libéral. La moitié de ces malades ont eu des soins infirmiers dans l'année, plus d'un tiers de la kinésithérapie et 44 % ont utilisé au moins un transport sanitaire (deux fois plus que la population générale à âge égal). La fréquence des hospitalisations est, elle, augmentée de 40 %, notamment dans les services traitant les affections du système nerveux, et plus encore en psychiatrie.

L'assurance maladie s'est également intéressée au nombre de personnes concernées. Selon cette étude, 2,7 % de la population de plus de 60 ans - soit 400.000 personnes - sont pris en charge pour une maladie d'Alzheimer. Ce chiffre est inférieur à celui avancé par les épidémiologistes, qui est de 850.000 personnes souffrant de cette affection en France. Mais la CNAMTS rappelle que, dans ces études faites au sein de la population avec des tests spécifiques, la moitié des personnes identifiées n'étaient pas diagnostiquées ou déclarées
ESI 2009-2012
Avatar de l’utilisateur
fatiha25
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 08 mai 2008 17:49

Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Publié le 23/10/2008 à 07:50 Le Point.fr

Un chirurgien au bord de la crise de nerfs
Par Anne Jeanblanc

C'est un véritable coup de gueule que pousse le Pr Laurent Sedel dans son dernier livre*. Et pourtant, le témoignage exceptionnel de ce grand mandarin procède tout à la fois d'une vision humaniste de la médecine et d'un réquisitoire accablant contre les nombreux dysfonctionnements de l'hôpital public, qui s'en éloigne. Juste au moment où Roselyne Bachelot vient de lancer le grand chantier du système de soins . La ministre de la Santé a, en effet, présenté mercredi en conseil des ministres son projet de loi. Elle espère surtout décloisonner la santé, imposer un manager à la tête de l'hôpital et faciliter les reconversions sans fermer d'établissement.

Laurent Sedel, qui dirige le service d'orthopédie-traumatologie d'un grand hôpital parisien, dénonce l'accumulation de règles et de procédures souvent absurdes, à travers une succession d'histoires vécues, bien loin des clichés des séries télévisées. Il se plaint des anesthésistes fixant d'autorité leurs honoraires, de l'absence de brancardier pour amener un patient au bloc, tout comme de celle des notions élémentaires d'anatomie, trop souvent négligées au cours des interventions chirurgicales. Quant au "principe de précaution", précise-t-il, "la crainte des poursuites judiciaires a désormais remplacé celle de mal faire !"

Au-delà de son document, le Pr Sedel remet en cause l'ensemble de notre système de santé. Et pourtant il suffirait, selon ce spécialiste, de peu de choses pour conserver l'excellent niveau de la chirurgie française, pour garantir l'égalité d'accès aux soins et pour éviter que les secteurs de pointe tombent dans l'escarcelle de purs et durs financiers. Reste à espérer que la ministre de la Santé ait eu le temps de consulter cet ouvrage au moment où elle engage d'importantes réformes...
* Chirurgien au bord de la crise de nerfs , éditions Albin Michel, 270 pages, 17 euros
ESI 2009-2012
Avatar de l’utilisateur
fatiha25
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 08 mai 2008 17:49

Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

AVC comme agir vite pour le cerveau !
Par Anne Jeanblanc

La sixième journée mondiale de l'Accident vasculaire cérébral (ou AVC) a lieu mercredi. Une occasion de plus de rappeler qu'il s'agit d'une véritable urgence médicale et que chaque minute compte. Tout témoin ou toute victime d'un tel accident (si elle le peut) doit impérativement composer le 15 sans attendre. 150.000 nouvelles personnes sont touchées, chaque année, en France. Et les spécialistes regrettent que trop peu de personnes soient capables de reconnaître une "attaque cérébrale" et donc d'appeler les secours rapidement.

Les premiers signes d'un AVC peuvent paraître tout à fait anodins : une paralysie ou un engourdissement brutal d'un côté du corps, des difficultés soudaines à parler ou à comprendre, la diminution très brutale de la vision d'un oeil... Tous ces indices doivent absolument alerter, même s'ils régressent en quelques minutes. Car, non pris en charge dans les plus brefs délais, les accidents vasculaires cérébraux peuvent avoir des conséquences graves et définitives, comme un handicap moteur plus ou moins important, des difficultés persistantes à s'exprimer, voire le décès.

C'est d'autant plus regrettable qu'il existe des traitements efficaces à condition qu'ils soient administrés rapidement - idéalement dans des unités neurologiques de soins spécialisés, mais également dans des services hospitaliers d'urgence - avant que les lésions ne soient irréversibles. Or, aujourd'hui encore, les maladies vasculaires cérébrales sont la première cause de handicap en France et la première cause de décès chez les femmes. Un quart d'entre eux surviennent chez des personnes de moins de 65 ans. Les trois-quarts des victimes d'AVC gardent des séquelles et les pathologies circulatoires représentent 10,7 % des dépenses de santé. Alors il serait vraiment temps d'acquérir le réflexe de composer le 15 au moindre doute !
ESI 2009-2012
Avatar de l’utilisateur
fatiha25
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 08 mai 2008 17:49

Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

L'Europe contre la maladie d'Alzheimer
il y a 9 heures 22 min

Destination Santé Imprimer

Organisée par la présidence française du Conseil de l'Union européenne, une conférence sur la maladie d'Alzheimer s'ouvre ce matin à Paris (Bibliothèque nationale de France).

L'objectif : « améliorer la coopération européenne pour lutter contre la maladie d'Alzheimer et les maladies apparentées ». Pourquoi ces maladies constituent-elles une priorité européenne ? Quels sont les enjeux actuels ? Comment construire une stratégie de lutte au niveau européen ? C'est principalement pour répondre à ces questions que se réunissent de nombreux politiques, médecins et représentants d'associations de patients.

L'enjeu de cette conférence est également de dessiner les contours d'un plan européen de lutte contre cette maladie. A l'instar de la version française, ce plan communautaire pourrait s'articuler autour de trois axes : recherche, prise en charge et qualité de vie et enfin éthique et aspects juridiques.

Source : Présidence française du Conseil de l'Union européenne, octobre 2008

Pour recevoir gratuitement la lettre quotidienne d'information de Destination Santé: http://www.destinationsante.com" target="_blank
ESI 2009-2012
Avatar de l’utilisateur
fatiha25
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 08 mai 2008 17:49

Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Pakistan: peut-être plus de 300 morts dans le séisme, les secouristes luttent contre la montre30/10/2008 13h03


Le bilan du séisme qui a secoué mercredi le sud-ouest du Pakistan pourrait dépasser les 300 morts, ont déclaré jeudi plusieurs responsables de l'administration locale.

"Le bilan des morts pourrait être de 300 ou même plus", a déclaré à l'AFP un ministre du gouvernement provincial du Baloutchistan, Zamarak Khan.

"Nous avons des informations selon lesquelles il y a des dizaines de morts dont les corps n'ont pas été transportés dans les hôpitaux, ces décès n'ont donc pas été officiellement enregistrés", a déclaré M. Khan.

M. Khan avait déclaré plus tôt que 215 décès avaient été dénombrés, mais que ce bilan risquait de s'alourdir car des familles entières sont portées disparues.

La plupart des victimes sont des habitants de villages reculés de la province du Baloutchistan, situés aux alentours de la petite ville de Ziarat, dont les maisons de terre séchée se sont effondrées.

Un responsable de la Santé du district de Ziarat a déclaré que le bilan dépassait déjà les 300 morts.

"Dans 18 importants villages de la région, nous avons recensé plus de 220 morts et 80 personnes grièvement blessées sont mortes à l'hôpital ou pendant leur transport", a déclaré à l'AFP ce responsable local, Ayub Kakar.

"Il y a beaucoup de tout petits villages situés dans des zones de montagne éloignées où aucune reconnaissance n'a encore été effectuée", a-t-il ajouté, en disant craindre que les secours ne découvrent des victimes supplémentaires quand ils attendront ces hameaux isolés.

Les secouristes cherchaient jeudi à atteindre d'urgence les villages les plus reculés du sud-ouest du Pakistan, où les survivants du séisme et rasé des milliers de maisons attendaient désespérément de l'aide.

Le séisme de magnitude 6,4, mercredi à l'aube, a surpris dans leur sommeil les habitants de cette région pauvre et montagneuse, dont les petites maisons de terre séchée se sont effondrées.

Jeudi, les secours arrivaient lentement dans la région, située à l'est de Quetta, la capitale de la province du Baloutchistan, en raison en partie des dégâts subis par les routes.


Des soldats pakistanais inspectent les maisons détruites de Ziarat, le 29 octobre 2008
©AFP - Banaras KhanDes tentes, des couvertures, de la nourriture et du matériel médical avaient commencé à affluer mercredi, mais en nombre insuffisant. De nombreux rescapés ont passé une première nuit dehors, par un froid glacial, malgré la mobilisation de l'armée et des organisations caritatives.

La peur des répliques, parfois très violentes - plus de 250 depuis mercredi - en a incité beaucoup d'autres à quitter les maisons encore debout, mais souvent fissurées.

Le bilan continuait jeudi de s'alourdir, en particulier parce que des maisons se sont encore effondrées dans le violent séisme de mercredi après-midi, douze heures après la secousse initiale. Certains villages, comme celui de Wam, ont été rasés en quasi-totalité.

Un ministre provincial, Zamarak Khan, a fait état de 215 morts, estimant que "ce chiffre est susceptible d'augmenter car des familles entières ont disparu".

Le général Tariq Rashid Khan, qui supervise les secours, a estimé que la moitié des 100.000 habitants de la région de Ziarat, une petite ville historique au centre de la zone sinistrée, avaient perdu leur maison ou subi de graves dommages.

"Nous distribuons 9.500 couvertures, 2.000 tentes et 5.600 vestes chaudes", a-t-il déclaré à la presse dans le village de Kawas, proche de Wam. "Mais cette aide ne représente que moins de la moitié de la demande", a-t-il admis.

Les Etats-Unis, le Canada et l'Inde se sont dits prêts à envoyer des secours. L'Organisation Mondiale de la Santé a annoncé qu'elle envoyait de l'aide d'urgence pour 50.000 personnes.

Mais en dépit de la mobilisation dans le pays et à l'étranger, certains villages n'avaient encore rien vu venir jeudi et les mêmes appels désespérés se répétaient dans les champs de ruines.


Comme à Kan Bangla, à 35 km de Ziarat, où des femmes voilées serraient dans leurs bras leurs enfants, certains malades.

Jaan Baba, un homme âgé, blessé, montrait les tentes de fortune montées par les villageois. "Certains enfants n'ont pas même un pull-over ou des chaussures", confiait-il. "Nous n'avons vu personne, ni du gouvernement, ni des organisations humanitaires. Nous avons besoin d'abris, de couvertures, de nourriture et de médicaments".

Même appel dans un autre village reculé, Killi Baio Khan. "Il y a un besoin urgent de vêtements chauds, de couvertures, de tentes et de nourriture", lançait un responsable villageois, Haji Baio Khan. "Les soldats ont installé leur camp, mais cela ne suffit pas".

"Je ne suis pas content des secours", a déclaré à l'AFP le maire de Ziarat, Dilawar Kakar. "Nous ne recevons pas l'aide que nous attendions du gouvernement. C'est très lent".

Selon lui, 8.000 maisons ont été détruites et 45.000 autres menacent de s'effondrer.

Le Pakistan est fréquemment secoué par des séismes. L'un des plus meurtriers, de magnitude 7,6, a fait 74.000 morts et 3,5 millions de sans-abri le 8 octobre 2005 dans le nord du pays, essentiellement dans la région himalayenne du Cachemire.

Le région de Quetta a déjà été dévastée en 1935 par un séisme qui a fait 30.000 morts
ESI 2009-2012
Avatar de l’utilisateur
Danaé
Adepte
Adepte
Messages : 136
Inscription : 15 oct. 2008 19:07
Localisation : Au Centre

Re: Actualités 2009

Message par Danaé »

Bonjour,

Appel pour le développement des soins palliatifs

Vendredi 31 octobre 2008


A l'heure où partisans et opposants de l'euthanasie n'en finissent pas de s'affronter et peu de temps avant la remise du rapport d'évaluation de la Loi Léonetti relative à la fin de vie, six médecins français ont demandé jeudi dans le journal La Croix un développement des soins palliatifs et une meilleure formation à la fin de vie, notamment en créant des "chaires universitaires de soins palliatifs".

Le député Jean Léonetti, à l'origine de la Loi sur la fin de vie, a rappelé son opposition à la légalisation de l'euthanasie dans un entretien accordé à La Croix. Axel Kahn, dans son nouvel ouvrage "L'ultime liberté ?" insiste sur les dangers d'une telle légalisation.
A l'opposé, l'Association pour le Droit à mourir dans la dignité organise son 17ème congrès mondial du 30 octobre au 2 novembre à Paris et est à l'initiative de la Première Journée pour le droit à mourir dans la dignité, le 2 novembre.


Finalement, le seul point sur lequel partisans ou opposants à la légalisation de l'euthanasie sont d'accord, c'est la nécessité de développer les soins palliatifs, qui sont loin d'être accessibles à tous les Français qui en auraient besoin.


Six médecins, Régis Aubry, médecin de soins palliatifs, Louis Puybasset et Sadek Beloucif, anesthésistes-réanimateurs, François Goldwasser, cancérologue, Robert Zittoun, hématologue, et Didier Sicard, ancien président du Comité consultatif national d'éthique ont publié un appel en faveur d'une formation universitaire à l'accompagnement de fin de vie.


Leurs demandes sont multiples : "analyse des frontières entre traitements appropriés et obstination déraisonnable", "meilleure connaissance des pronostics et adaptation de la formation médicale pour une médecine plus centrée sur la personne malade que sur la maladie", mais aussi "formation universitaire des médecins aux soins palliatifs" (en créant des chaires de médecine palliative, comme cela existe dans les pays anglo-saxons) et "développement de la recherche".


Rappelons que le Plan de développement des soins palliatifs (2008-2012) a comme objectif le doublement des prises en charge.


Source : La Croix, 30 octobre 2008

AVC : trois mesures du gouvernement pour améliorer de la prise en charge
A l’occasion de la journée mondiale de prévention de l’accident vasculaire cérébral, qui s’est tenue le 29 octobre dernier, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé a présenté une communication relative à l’amélioration de la prise en charge des AVC. Détails.



En France, chaque année, 150.000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Près des trois quarts de ces hommes et femmes en gardent des séquelles.

Rappelons que l’accident vasculaire cérébral est la troisième cause de mortalité, la première cause de handicap de l’adulte et que ce risque est multiplié par deux tous les dix ans à partir de l'âge de 55 ans.

On ne peut en prévenir les conséquences que par une extrême célérité dans la prise en charge : les experts préconisent une intervention au plus tard dans les 4 heures suivant la survenue des premiers symptômes.

C’est au vu de ces éléments que le gouvernement, et plus précisément le ministère de la Santé, a arrêtées trois séries de mesures :

1. développer la prévention et améliorer la rapidité des prises en charge.
Il s’agit de détecter au plus tôt les symptômes, ce qui permettra une prise en charge précoce, et évitera ainsi la phase aiguë. Cette amélioration du diagnostic reposera à la fois sur la formation des professionnels de santé et des secouristes et sur l’information du grand public ;

2. créer une filière de soins, dans laquelle les différentes phases de prise en charge seront organisées, depuis l’urgence, jusqu’à la réadaptation, en s’appuyant sur la télémédecine pour confirmer le diagnostic à distance et rapprocher l’expertise de la population ; Le nombre d’unités neurovasculaires spécialisées dans le traitement de l’AVC a été doublé en deux ans ; 20 nouvelles unités seront créées d’ici la fin de l’année ;

3. assurer un suivi et une évaluation de ce dispositif dès 2009 en utilisant des indicateurs de performance des filières d’urgence.


A savoir :
- Près d'un tiers des patients victimes d'un accident vasculaire cérébral décèdent dans les six mois suivant la survenue de l'événement, la plupart des décès survenant au cours du premier mois suivant l'accident.
- L'incapacité des suites d'un accident vasculaire cérébral constitue la plus importante cause unique d'invalidité grave chez les personnes vivant à leur propre domicile.
- Le risque d'accident vasculaire cérébral augmente avec l'âge, certaines estimations suggérant que ce risque est multiplié par deux tous les dix ans à partir de l'âge de 55 ans.


A propos des accidents vasculaires cérébraux
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) constituent une urgence médicale. Il est important de prendre des mesures immédiates et d'appeler le service des urgences des hôpitaux pour recevoir des soins médicaux en urgence. La survie et les chances de guérison sont d'autant plus grandes que les symptômes sont identifiés rapidement et le traitement médical mis en route promptement. De plus, les dommages cérébraux à long terme ont d'autant plus de chances d'être évités que le traitement a été rapide et planifié sur le long terme.

Les accidents vasculaires cérébraux peuvent résulter de l'obstruction d'un vaisseau sanguin par un caillot, réduisant l'irrigation sanguine dans une zone cérébrale (AVC ischémique), ou de la rupture d'un vaisseau, empêchant l'irrigation du cerveau (AVC hémorragique). Dans ce contexte, l'apport en sang et donc en oxygène est insuffisant et le cerveau commence à mourir.

L'AVC ischémique est l'accident vasculaire cérébral le plus courant. Quiconque a déjà été victime d'un AVC présente un risque accru de récidive et/ou de crise cardiaque. Privées d'oxygène et d'apports nutritifs, les cellules nerveuses du cerveau meurent rapidement. Les zones du corps contrôlées par ces cellules cessent alors de fonctionner correctement, entraînant des séquelles parfois permanentes. Il est donc important d'intervenir rapidement afin de réduire au maximum les handicaps physiques et mentaux à long terme.

Si certains facteurs de risques d'AVC, tels que l'âge et l'hérédité, ne peuvent être contrôlés, de nombreux autres peuvent l'être en changeant simplement certaines habitudes de vie, comme par exemple en cessant de fumer, en pratiquant une activité physique, en perdant du poids, en adoptant une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, ou en prenant certains médicaments contre l'hypertension artérielle notamment. Ces changements ne suffisent toutefois pas à réduire le risque d'AVC chez certains patients.

La prise en charge rapide d'un AVC est un facteur essentiel d'amélioration du pronostic des patients, mais le recours à des traitements à long terme peut également l'être. Outre les statines et les antihypertensifs, les antithrombotiques sont largement utilisés pour prévenir la formation de caillots et contribuer à réduire le risque d'AVC.
manureva
Régulier
Régulier
Messages : 56
Inscription : 12 août 2008 16:13
Localisation : VOSGES

Re: Actualités 2009

Message par manureva »

merci beaucoup pour tout ces articles :clap: :chine: :clin:
laxou/: raté...
épinal : admise!!!!! 20è sur LP!!!

future ESI : promo 2009-2012!!
Avatar de l’utilisateur
fatiha25
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 08 mai 2008 17:49

Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Des responsables politiques de droite et de gauche unis pour "le droit à mourir dans la dignité"
Vendredi 31 octobre, 18h12

Christine COURCOL Imprimer
Les témoignages émouvants de proches de malades se sont succédé vendredi à la tribune du Congrès mondial des associations pour "le droit à mourir dans la dignité", où des responsables politiques de droite et de gauche se sont dits prêts à agir ensemble pour changer la loi. Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées Le Dr Frédéric Chaussoy et Marie Humbert en février 2006 à Boulogne-sur-Mer Agrandir la photo Quelque 200 personnes, pour moitié venues de France et pour moitié de l'étranger, étaient réunies à Paris à l'initiative de Jean-Luc Romero, président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) et conseiller régional d'Ile-de-France, venu de la majorité présidentielle.

"Nous ne croyons pas que la souffrance fait partie de la vie", a lancé ce dernier.

Le Dr Frédéric Chaussoy, anesthésiste-réanimateur qui aida Vincent Humbert à mourir en 2003, a estimé que la loi Leonetti votée en 2005, "une avancée", n'aurait été "d'aucune utilité" pour Vincent, lourdement handicapé et incapable de se donner la mort.

Il a souligné que "10.000 euthanasies clandestines sont pratiquées chaque année sans contrôle".

Régine Salvat, mère de Rémy Salvat, atteint d'une maladie mitochondriale (pathologie génétique dégénérative), a raconté le calvaire de son enfant, qui demanda à Nicolas Sarkozy qu'on lui "permette de mourir".

Déçu par la réponse du président, le jeune homme de 23 ans demanda à sa mère: "Auras-tu le courage de me permettre de partir?". "Je lui ai répondu qu'une Maman donnait la vie mais ne pouvait donner la mort à son enfant", dit Mme Salvat, au bord des larmes. Rémy Salvat s'est suicidé l'été dernier.

Laurent Fabius, député PS de Seine-Maritime, et Henriette Martinez, députée UMP des Alpes de Haute-Provence, dénonçant "l'hypocrisie" de la situation actuelle, ont tous deux estimé que cette question devait "transcender les clivages politiques".

Ils ont annoncé leur intention de "travailler ensemble" pour défendre au Parlement une proposition de loi légalisant une "aide active à mourir" de la part des médecins. Cette proposition devrait être présentée au Parlement avant "six mois", selon Laurent Fabius.

L'ancien Premier ministre a défendu "l'égalité" entre tous les malades, qu'ils aient ou non de l'argent pour partir à l'étranger, qu'ils connaissent tel ou tel médecin... Il a dit avoir le soutien de "l'immense majorité du groupe PS", tandis que Mme Martinez aurait avec elle "25 parlementaires de droite convaincus".

Jean-Luc Romero a applaudi : "Il va se passer quelque chose !".

Michaël Boulay, avocat de Morten Jensen, accusé d'homicide volontaire en 2003 pour avoir provoqué la mort de sa jeune épouse en phase terminale d'un cancer généralisé, a aussi évoqué les différences de réaction de la justice en fonction des affaires. "On nage dans un flou total", a-t-il estimé.

Clara Blanc, une jeune femme de 31 ans vive et jolie, atteinte d'une maladie génétique rare (le syndrome d'Ehlers Danlos), a défendu elle aussi le droit de mourir quand elle souffrira trop. Elle a demandé l'organisation d'un référendum sur le sujet.

Assurant qu'elle aurait "défendu la même cause, malade ou pas", la jeune femme a demandé que l'on redonne du sens au mot "respect".

Jean-Paul Huchon, président socialiste du conseil régional d'Ile-de-France, a dit lui aussi souhaiter une "évolution de la législation", après un "vrai grand débat national", tout en appelant à la "prudence" sur le sujet.

Les participants au Congrès devraient se retrouver dimanche sur le parvis du Trocadéro pour la première "Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité", une écharpe blanche au logo de l'ADMD autour du cou.
ESI 2009-2012
Avatar de l’utilisateur
fatiha25
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 08 mai 2008 17:49

Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Lancement de la journée mondiale pour la légalisation de l'euthanasie à Paris
Dimanche 2 novembre, 14h24

Quelque 200 personnes, venues de France et de l'étranger, ont participé à un "rassemblement militant" pour le lancement de la première "Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité", dimanche sur le parvis du Trocadéro à Paris, a constaté un journaliste de l'AFP. "Nous avons choisi cette date du 2 novembre parce que c'est le jour des morts et que la mort n'appartient à personne, et pas spécialement à l'Eglise", a lancé Jean-Luc Romero, président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) et conseiller régional d'Ile-de-France.

L'Alliance pour les droits de la vie (ADV) avait dénoncé jeudi comme une "profanation" la décision de l'ADMD d'organiser dimanche, jour des morts, cette journée pour la légalisation de l'euthanasie.

Ce rassemblement est venu conclure le 17e congrès mondial de la "Fédération mondiale des sociétés pour le droit de mourir" qui regroupe 44 associations de 24 pays et qui s'est tenu à Paris jeudi et vendredi.

Les manifestants qui demandent que leur soit accordée "leur ultime liberté", arboraient une écharpe bleue et blanche au logo de l'ADMD.

Parmi eux, le sénateur UMP Alain Fouché, ex-président du conseil général de la Vienne, a annoncé qu'il allait déposer devant le Sénat une proposition de loi sur l'aide à mourir. "L'opinon publique souhaite que les textes changent", a-t-il assuré. Plusieurs personnalités sont venues apporter leur soutien à la démarche des associations.

"Chacun a le droit de juger du moment où il ne se supporte plus sur la terre", a déclaré l'écrivain Benoîte Groult.

"Le moment de la mort est peut-être le moment de la vie le plus important car il sublime notre existence", a commenté Noëlle Châtelet, comédienne et écrivain, soeur de l'ancien premier ministre Lionel Jospin, et qui a raconté dans son livre "La Dernière Leçon" en 2004, l'apprentissage difficile de la mort auprès de sa mère.

Le dessinateur humaniste Piem a souligné pour sa part que "parler de la mort, c'est parler de la vie" et que "la douleur est inutile pour l'achèvement de la vie". La chanteuse Stone (Stone et Charden) a exprimé sa solidarité aux participants.

Quelque 34 manifestations - réunions publiques, distribution de tracts etc - devaient également se dérouler dimanche dans de nombreuses villes de province pour marquer cette journée mondiale selon l'ADMD qui revendique près de 46.000 membres.
ESI 2009-2012
Avatar de l’utilisateur
fatiha25
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 08 mai 2008 17:49

Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Sarkozy pour un plan Alzheimer dans chaque Etat de l'UE d'ici 2010
Vendredi 31 octobre, 12h50


Le président Nicolas Sarkozy, également président du Conseil européen, a souhaité vendredi que chaque Etat membre de l'Union européenne se dote d'un plan de lutte contre la maladie d'Alzheimer d'ici 2010.

"Je souhaite que le Conseil adopte d'ici la fin de la présidence française des recommandations invitant chaque Etat membre à se doter d'un plan Alzheimer d'ici 2010", a déclaré le chef de l'Etat à l'occasion d'une conférence ministérielle européenne "contre la maladie d'Alzheimer et les maladies apparentées" organisée par la présidence française.

"Il devrait s'agir d'une boîte à outils européenne dans laquelle chaque Etat membre pourra puiser en fonction de ses spécificités et dans le respect du principe de subsidiarité", a-t-il ajouté, rappelant le plan français de 1,6 milliard d'euros qu'il avait lui-même annoncé en février.

Le chef de l'Etat a proposé que les 27 mettent en place "au plus tard en 2010" une "programmation coordonnée de leur recherche" avec une mise en commun des financements pour lutter contre ce "fléau".

L'une des priorités de l'UE doit être de "disposer de données épidémiologiques précises", a-t-il plaidé. "Nous devons connaître chaque année et dans chaque pays le nombre de personnes malades et le nombre de personnes nouvellement diagnostiquées", a-t-il affirmé.

Nicolas Sarkozy a également souhaité que l'Europe favorise "la mobilité" des jeunes chercheurs en leur distribuant des bourses "Alzheimer" pour "travailler dans d'autres pays européens".

Citant l'exemple des Etats-Unis "qui ont créé un institut national du vieillissement", il a jugé qu'il était temps pour l'UE "de rattraper le retard et d'être à la pointe de la recherche au plan mondial sur la maladie d'Alzheimer".

"L'actualité est toute entière focalisée sur le financier, le monétaire, l'économique mais vous ne travaillez pas pour le quotidien, vous travaillez pour le fondamental", a-t-il lancé aux chercheurs européens réunis à la Bibliothèque nationale de France.

"Pendant la crise, les ravages de la maladie d'Alzheimer continuent", a-t-il ajouté.

Selon M. Sarkozy, "l'Europe doit s'engager résolument dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer parce qu'il en va de ses valeurs".

La maladie d'Alzheimer, incurable et très invalidante, touche environ 6 millions de personnes en Europe dont 860.000 en France. A partir de 85 ans, une femme sur quatre et un homme sur cinq sont touchés en Europe.

encore..........

Enfant mort de coups : tout le monde a cru cette mère "exemplaire"Vendredi 31 octobre, 19h07

Christine BERTRAND-NIELSEN Imprimer
La cour d'assise du Nord a tourné en rond vendredi en tentant de comprendre pourquoi famille, proches, assistante maternelle et médecins ont cru sur parole cette mère "exemplaire" qui disait que le petit Marc s'automutilait alors qu'il expirait sous les coups.

Interrogés tour à tour par la cour, l'institutrice, la directrice de l'école, l'assistante maternelle - accusée de non-assistance à personne en danger ainsi que les membres de la famille de la mère et du beau-père du garçon de 5 ans - tous ont eu cette même réponse: "C'était une mère exemplaire, on lui a fait confiance".

Victime de coups et sévices répétés - plaies jusqu'aux testicules, côtes fracturées, hématomes, douches froides -, dont son beau-père David Da Costa, 38 ans est accusé, Marc est mort à 5 ans au domicile parental le 25 janvier 2006 à Auby (Nord), sans que personne ne donne l'alerte.

Selon les auditions de police, les violences ont commencé au mois de décembre. Après les vacances de Noël, Marc n'était pas retourné à l'école. Sa mère Isabelle Gosselin avait dit à son institutrice que Marc avait une gastro-entérite et une bosse, expliquée par une chute à son domicile. Par la suite, pour justifier son absence, la mère avait expliqué qu'il s'automutilait.

"Cela ne vous a pas alertée, vous en tant que directrice d'école qu'on vous dise que l'enfant s'automutilait ? interroge l'avocat général. "Si, mais on a dit qu'il fallait que la mère consulte un pédopsychiatre et comme on la connaissait, c'était impensable qu'elle ne le fasse pas", répond la directrice de maternelle.

"A l'école on a vraiment cru la maman, c'était une maman exemplaire", ajoute-t-elle.

L'assistante maternelle, amie de la mère et accusée de non-assistance à personne en danger, avait quand même eu un doute après avoir vu l'enfant avec un bleu, puisqu'elle avait appelé le numéro de SOS enfance maltraitée. "J'ai hésité, j'ai composé le numéro puis j'ai raccroché. Je me suis dit, j'ai pas le droit de lui faire ça (à la mère, ndlr)".

Ensuite, le frère de David Da Costa, sa femme et les grands-parents maternels de l'enfant ont été mis à rude épreuve par la cour, mais tous ont gardé la même ligne de défense : ils croyaient tous la mère quand elle disait que l'enfant s'automutilait et ont été rassurés que celle-ci soit allée consulter un médecin avec lui.

Le grand-père qui avait vu Marc "la lèvre fendue et les yeux gonflés comme un Chinois" avait déposé une main-courante à la police disant que l'enfant "s'infligeait des blessures dans le seul but d'ennuyer sa mère".

Le premier des médecin qui a comparu pour non-assistance à personne en danger avait également exclu tout geste malveillant des parents après avoir examiné l'enfant couvert d'hématomes. "Je connaissais parfaitement la maman et je n'avais aucun doute à son sujet, elle me dit que l'enfant s'automutile, je la crois", avait-il dit mercredi.

"J'attendais qu'il (le médecin) garde Marc, qu'il le sauve", avait déclaré mercredi Isabelle Gosselin.

La cour entendra lundi le deuxième médecin qui avait examiné Marc le 17 janvier, quelques jours avant sa mort. Le procès doit durer jusqu'au 7 novembre.

ENCORE....

Les salariés, face aux faibles retraites, pourront travailler jusqu'à 70 ansSamedi 1 novembre, 18h27

Vincent DROUIN Imprimer
Les salariés, confrontés au risque de percevoir une faible retraite, pourront continuer à travailler jusqu'à 70 ans, si une mesure votée dans la nuit de vendredi à samedi par les députés, et critiquée par la CGT et l'opposition, est définitivement adoptée par le Parlement.
L'Assemblée nationale a amendé, lors de l'examen en première lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2009, un article qui interdisait, dans sa version initiale, aux employeurs de mettre leurs salariés à la retraite d'office après 65 ans, à partir de 2010.

Suivant l'avis de sa commission des affaires sociales, l'Assemblée a estimé que "cette suppression pure et simple de la procédure de mise à la retraite" pourrait causer des "difficultés pour les entreprises", et a jugé préférable de repousser l'âge limite de départ à 70 ans.

Les députés ont donc voté un amendement qui laisse "la possibilité aux salariés qui le souhaitent de prolonger leur activité au-delà de 65 ans sous réserve d'en avoir préalablement manifesté l'intention auprès de leur employeur et dans la limite de cinq années".

Avant qu'un salarié n'atteigne 65 ans, l'employeur l'interrogera sur son intention de partir volontairement à la retraite. En cas de réponse négative, ou si l'entreprise a omis de l'interroger, elle n'aura pas le droit de le mettre à la retraite d'office. La procédure se répétera "les quatre années suivantes", donc jusqu'à 70 ans.

La mesure ne remet pas en cause le droit de partir à la retraite à 60 ans, ni le nombre d'années de cotisations exigée pour avoir une retraite à taux plein : 40 ans actuellement, 41 ans d'ici à 2012.

Selon l'auteur de l'amendement, Denais Jacquat (UMP), "il n'est plus acceptable aujourd'hui qu'un homme ou une femme âgé de 65 ans soit mis à la retraite contre son gré, du seul fait de son âge, alors même qu'il n'a pas forcément toutes ses annuités d'assurance ou qu'il souhaiterait prolonger son activité pour améliorer sa pension".

"L'âge de la retraite est insidieusement repoussé à 70 ans", s'est indignée en séance Martine Billard (Verts). Mariesol Touriane (PS) a accusé le gouvernement d'utiliser "tous les moyens pour reculer l'âge des départs en retraite et amener les salariés à travailler le plus longtemps possible".

Le PCF a fustigé dans un communiqué, un "scandale" et un "pseudo-volontariat", "comme si les retraités qui vivent aujourd'hui si nombreux sous le seuil de pauvreté (...) pouvaient avoir le choix".

La CGT a estimé que ce texte suscitait "une légitime inquiétude" même s'il "ne modifie pas pour le moment les repères de 60 et 65 ans en matière de retraites".

"Cette mesure traduit bien la réalité d'aujourd'hui : de moins en moins de salariés auront la totalité de leurs droits à 60 ans et une retraite suffisante à 65 ans. Ils devront donc chercher à poursuivre leur travail voire à cumuler emploi et retraite", a déclaré à l'AFP Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral de la CGT.

Ce vote est intervenu en même temps que l'adoption d'un amendement repoussant à 65 ans l'âge limite d'activité en vol des personnels navigants de l'aviation civile, contre 55 ans actuellement pour les hôtesses et stewards, et 60 ans pour les pilotes.

Cette dernière mesure a suscité, de la part de huit syndicats de navigants d'Air France, un appel à une grève, d'abord prévue pour la semaine prochaine, puis repoussée à début décembre, pour, selon un syndicaliste, "mettre la pression" sur le Sénat.

Dans les prochaines semaines, celui-ci doit examiner à son tour le PLFSS, qui sera voté dans son ensemble mardi par l'Assemblée, et donc débattre de ces dispositions sur les retraites

Maladies et alimentation : pas de recette miracle, de l'équilibre
Hier, 16h44

Christine COURCOL Imprimer
Tomates contre le cancer, jus de fruits contre l'Alzheimer, ail contre le sida: l'impact de ce qu'on mange sur ces grandes maladies est difficile à prouver et les spécialistes ne s'accordent que sur la nécessité d'une nourriture équilibrée et de qualité.
"La santé vient en mangeant", assure un opuscule publié en 2002 dans le cadre du "Programme national nutrition santé" (PNNS) , qui recommande de consommer chaque jour 5 portions de fruits ou légumes, 3 produits laitiers et 3 féculents, et de diminuer la consommation de graisses, de sucre et d'alcool.

Surveiller son alimentation permet de prévenir des maladies telles que diabète, hypercholestérolémie -qui mènent aux maladies cardiovasculaires- ou ostéoporose.

Mais pour les maladies sans lien direct avec l'alimentation, telles que cancer, sida ou maladies neurodégénératives, les études scientifiques restent contradictoires. Et si un équilibre alimentaire est plus que recommandé, il n'y a pas d'aliment miracle.

Les études cependant foisonnent.

Selon une enquête européenne, la consommation de fibres, de fruits et de légumes pourrait limiter les risques de cancer colorectal. Pour le cancer du poumon, on évoque l'effet protecteur des fruits. Boire du thé vert, riche en catéchine, serait bénéfique -à raison de cinq tasses par jour- contre le cancer de la prostate.

Les graisses industrielles, dont l'impact cardiovasculaire est connu, doubleraient le risque de cancer du sein. En revanche le soja le diviserait par trois. Mais certains parlent de lien de causalité "faible".

Le même soja, riche en antioxydants (qui combattent la destruction des cellules), pourrait accroître le risque d'infertilité.

Le lycopène, un antioxydant qui donne leur couleur rouge aux tomates, réduirait le risque de cancer. Mais pour l'agence américaine de l'alimentation et des médicaments (FDA), "il n'y a pas d'indication solide" en ce sens.

Quant au jus de grenade, il serait bon pour l'Alzheimer. Et vive les polyphénols qu'on trouve dans le vin rouge !

Les vertus de poissons à forte teneur en oméga-3 paraissent indéniables -mais les poissons sont riches aussi en mercure ou en PCB, toxiques.

"Il n'y a pas de bons ou de mauvais aliments, dit-on à l'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments). Une alimentation équilibrée est avant tout diversifiée".

Cinq fruits et légumes par jour, peu de graisses animales, "ça reste une règle de bon sens", remarque le Pr Dominique Belpomme.

Le Réseau national alimentation cancer recherche (NACRe) estime qu'une alimentation diversifiée, privilégiant fruits et légumes et limitant l'alcool, protège contre nombre de cancers (bouche, poumon, estomac, pancréas, vessie).

De même, le Fonds mondial de recherche contre le cancer (FMRC) recommande, sur la base de 7.000 études mondiales, d'éviter les boissons et aliments à teneur élevée en sucres ou sel, faibles en fibres ou riches en matières grasses, et d'augmenter la consommation de légumes, fruits, céréales complètes et légumes secs.

Pour faire face au déclin des fonctions cognitives lié au vieillissement, il faut nourrir correctement le cerveau: diminuer les acides gras saturés, mais surtout "varier les apports", car "tous les nutriments sont indispensables au cerveau", selon la gériatre Monique Ferry.

Bien manger serait aussi une condition d'un traitement anti-sida réussi, la malnutrition diminuant la capacité du système immunitaire à bénéficier des traitements et à résister aux effets secondaires.

Mais une alimentation saine ne remplacera jamais les antirétroviraux, en dépit des déclarations intempestives de l'ex-ministre sud-africaine de la santé, surnommée "Dr Betterave", sur le rôle de l'ail, du citron et de légumes pour combattre le sida.

Vous faites du sport ? Ce n'est pas le moment de vous lâcher !il y a 10 heures 39 min

Destination Santé Imprimer
Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées Vous faites du sport ? Ce n'est pas le moment de vous lâcher !

Les soutiens-gorge à balconnets et frou-frous, les slips pour homme-tigres, c'est peut-être sympa mais… pas très efficace dès qu'on bouge. Pour le sport ou même simplement pour bouger, le port de sous-vêtements adaptés est vraiment important.

Chez la femme par exemple, les seins ne sont soutenus que par la peau. Aucun muscle dans l'affaire. Pendant une course à pied, ils subissent des accélérations jusqu'à 8 fois celle de la pesanteur, et des amplitudes qui peuvent atteindre 10cm ! De quoi faire mal… Chez l'homme ce n'est guère mieux. La course rapide, les sauts « en ciseau » ou… la station assise très prolongée au volant provoquent ballottements ou torsions gênantes.

Frottements, ballottements, humidité, blessures…autant de désagréments susceptibles de réduire à néant les bonnes résolutions de la rentrée ! Que vous fassiez de la compétition ou simplement du sport le week-end, si vous avez des postures de travail éprouvantes, pensez donc à vous habiller dessous, comme il faut.

Pour les femmes, des soutiens-gorge de maintien limitent les sollicitations excessives en absorbant jusqu'aux deux-tiers des accélérations. Les hommes non plus ne sont pas oubliés, puisqu'ils disposent de shorts et autres slips dotés de coquilles doublées qui atténuent les oscillations gênantes. Le choix des tissus et de fibres aussi, a son importance. Il permet en effet de privilégier la douceur et le confort, et d'assurer la meilleure évacuation de la transpiration.

Et puis ce ne sont plus désormais, des articles « médicaux ». Simplement des produits d'habillement comme les autres. Ces sous-vêtements n'ont en effet plus rien d'orthopédique. Ils ne sacrifient plus l'esthétique. Et on les trouve non plus chez les « bandagistes » comme autrefois, mais tout simplement… dans les magasins de sport.

L'Assemblée nationale adopte le budget de la Sécu pour 2009
il y a 4 heures 56 min

Imprimer
L'Assemblée nationale a adopté mardi le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2009, qui tente de contenir le déficit à 8,6 mds d'euros et autorise les salariés à travailler jusqu'à 70 ans, une mesure très contestée par la gauche et les syndicats.
Approuvé par 315 voix (UMP et Nouveau Centre) contre 217 (PS, PCF, PRG, Verts), le texte a donné lieu, dans sa dernière ligne droite, à une intense controverse avec le vote nuitamment, à l'initiative de Denis Jacquat (UMP), d'une disposition autorisant un salarié à travailler jusqu'à 70 ans.

Pour la droite, cette mesure, basée sur le volontariat, offre aux salariés la liberté de travailler plus longtemps mais la gauche dénonce une première brèche dans le système de retraite à 60 ans.

Autre mesure ajoutée à l'instigation de Jacques Myard (UMP) et également contestée: la possibilité, pour les pilotes de ligne, les hôtesses et les stewards, de poursuivre leur activité professionnelle jusqu'à 65 ans contre 60 ans actuellement pour les premiers et 55 ans pour les seconds.

Le texte présenté par le gouvernement entend poursuivre "l'effort de redressement" de la Sécu, en faisant des économies, des transferts de ressources et de nouvelles recettes dont 1 milliard d'euros de taxe sur les complémentaires santé (mutuelles ou assurances privées). Il met également en place un "forfait social" de 2% à la charge des employeurs.

LA MAL TRAITANCE DES ENFANTS: PROCES

Enfant mort de coups: perpétuité requise contre le beau-père et la mère
il y a 4 heures 6 min

Christine BERTRAND-NIELSEN L'avocat général a requis mardi devant les assises du Nord la réclusion criminelle à perpétuité à l'encontre de David da Costa, accusé d'actes de torture ayant entraîné la mort du petit Marc, 5 ans, tout comme pour la mère de l'enfant, Isabelle Gosselin, accusée de complicité.
Alors que ce procès de Douai a tourné autour de la responsabilité médicale, Luc Frémiot a fustigé "l'irresponsabilité" de deux médecins accusés de non assistance à personne en danger et contre lesquels il a requis trois ans de prison avec sursis et 75.000 euros d'amendes pour "frapper là où ça fait mal".

"Messieurs et Mesdames, écoutez le procès du silence où coexistent les aveugles, les sourd et les muets, c'est la grande messe judiciaire d'un petit garçon mort d'avoir été oublié", a déclaré l'avocat général au début de son réquisitoire.

Victime de coups et sévices répétés - plaies jusqu'aux testicules, côtes et bassin fracturés, hématomes, douches froides -, Marc est mort au domicile parental le 25 janvier 2006 à Auby (Nord).

A David da Costa, 38 ans, beau-père de Marc, souvent drogué, qui selon lui "s'est retranché de la communauté des hommes", il lance : "Vous êtes un tueur, (...) une violence qui ricoche à l'infini et qui s'est arrêtée sur un enfant de 5 ans".

D'Isabelle Gosselin, 35 ans, la mère, il dit "qu'il n'existe pas de mots pour la qualifier. Aujourd'hui à l'heure où je requiers, je ne comprends toujours pas, une mère est là et regarde son fils mourir".

"On vient de découvrir l'enfant à 05H00 du matin et qu'est-ce qu'elle dit ? Elle va encore le défendre (son concubin), dire que l'enfant s'automutilait et brandir sous le nez des deux pompiers les deux certificats médicaux (des deux médecins accusés, ndlr)", explique l'avocat général aux jurés.

Vis-à-vis du docteur Christian Tirloy, 66 ans, à la retraite aujourd'hui, M. Frémiot a fustigé une attitude désinvolte : "On se dit que si vous aviez fait le minimum syndical, Marc serait encore là".

"Le 30 décembre, vous étiez tout puissant, vous étiez la chance de Marc et vous avez rédigé son épitaphe en faisant ce certificat excluant tout geste malveillant de la part des parents", a-t-il dit.

Quant au docteur Michel Vellemans, 56 ans, qui avait effectué 63 consultations dans l'après-midi du 17 janvier, il est pour M. Frémiot "soit un praticien dangereux soit un menteur, un escroc et un falsificateur". Il faisait allusion à l'éventualité que le médecin ait rédigé un certificat sans avoir vu l'enfant.

"S'il l'a vu", a ajouté Luc Frémiot, "c'est le moment où Marc est le plus mal (bassin et côtes fracturées, ndlr). Je suis face à quelqu'un qui en toute connaissance de cause s'abstient de prendre la moindre initiative, et là encore, Marc serait là aujourd'hui".

L'avocat général a requis également trois ans avec sursis à l'encontre des grands-parents maternels de l'enfant et de deux membres de la famille du principal accusé. Il a demandé deux ans avec sursis contre une assistante maternelle, amie de la mère.

Pour Me Frémiot, tous "savaient parfaitement depuis le départ ce qui se passait". Il a requis un an de sursis de moins à l'encontre de l'assistante maternelle parce qu'elle est "la seule à avoir serré (l'enfant) dans ses bras", mais "elle n'a rien fait non plus".

Le verdict est attendu jeudi.
ESI 2009-2012
Avatar de l’utilisateur
fatiha25
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 08 mai 2008 17:49

Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Herbicides: maladie professionnelle reconnue pour un agriculteur intoxiqué
il y a 2 heures 56 min

Astrid DEROOST
Un agriculteur de Charente a obtenu auprès du tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) la reconnaissance d'un lien entre la pathologie dont il souffre et une intoxication en 2004 par un herbicide fabriqué par le groupe Monsanto et retiré du marché en 2007.

Paul François, un agriculteur de Bernac (Charente) âgé de 44 ans, avait été intoxiqué le 27 avril 2004 alors qu'il nettoyait une cuve-pulvérisateur ayant contenu un herbicide, le Lasso, produit fabriqué par le groupe chimique américain Monsanto et dont la vente est interdite en France depuis 2007.

A partir de novembre 2004 et jusqu'en juin 2005, Paul François avait été sujet à des comas brutaux et avait dû être hospitalisé à plusieurs reprises. Il est aujourd'hui encore astreint à des contrôles médicaux réguliers.

La procédure de reconnaissance de maladie professionnelle a "abouti à la reconnaissance du lien de causalité entre les pathologies de M. François et son exposition au produit", a souligné son avocat, Me François Lafforgue.

"La rechute déclarée le 29 novembre 2004 par M. Paul François est directement liée à l'accident du travail dont il a été victime le 27 avril 2004" et "doit être prise en charge au titre de la législation professionnelle", indiqué le TASS dans son jugement de lundi infirmant "la décision de l'Aaexa (Assurance Accidents des Exploitants Agricoles)".

Monsanto a indiqué dans un communiqué que "n'étant pas partie à cette affaire" il ne souhaitait pas "à ce stade" apporter un commentaire concernant la décision du TASS.

"Lasso a été retiré du marché français le 28 avril 2007 du fait de la non réautorisation de la substance active au niveau européen", a-t-il ajouté soulignant l'importance des "bonnes pratiques d'utilisation des produits".

Pour l'agriculteur, qui s'apprête à demander réparation au fabricant, "c'est une reconnaissance, avant tout une satisfaction morale, et j'espère que cela va encourager d'autres agriculteurs à oser parler". "Cela montre que nous sommes les premiers exposés à la dangerosité de ces produits", a-t-il déclaré à l'AFP.

En effet, plusieurs expertises avaient été menées à l'époque sans établir de relation entre l'accident du travail d'avril 2004 et les troubles persistants de l'agriculteur.

Selon M. François, les travaux de Jean-François Narbonne, professeur de toxicologie à l'université de Bordeaux, sur lesquels s'est appuyé le tribunal, ont au contraire expliqué "pourquoi les symptômes étaient apparus aussi longtemps après l'intoxication".

"Je suis tombé gravement malade à partir de novembre 2004 jusqu'en juin 2005", a-t-il expliqué.

"Je perdais connaissance et je tombais dans un coma profond", a-t-il indiqué précisant que c'est au cours d'hospitalisations successives qu'on a découvert qu'il avait "encore des toxines dans le corps".

"Il y a une démarche devant le tribunal de grande instance de Lyon pour voir engagée la responsabilité de la société Monsanto. Et c'est aussi l'une des premières fois qu'un agriculteur se retourne contre le fabricant de pesticides qui est à l'origine de ses affections", selon son avocat.

Les Verts de Charente se sont réjouis, dans un communiqué, de la décision estimant que le "pot de terre vient de marquer un point". "Enfin, on reconnaît en France que l'utilisation d'un pesticide peut avoir un impact sur la santé humaine", ont-ils indiqué.

Huit enfants intoxiqués à la salmonelle en Charente-Maritime
Jeudi 30 octobre, 21h26

Imprimer
Onze personnes, dont huit enfants parmi lesquels un est dans un état jugé préoccupant, ont été victimes d'une intoxication alimentaire collective à la salmonelle en Charente-Maritime, indique la préfecture dans un communiqué.

Les onze victimes de cette Toxi infection alimentaire collective (TIAC) dont les huit enfants âgés de 9 à 12 ans ont toutes été hospitalisées au centre hospitalier de Rochefort à l'exception d'une enfant dont l'état est jugé plus préoccupant et qui a été dirigée vers le centre hospitalier de Saintes (Charente-Maritime).

La plupart des victimes ont reçu des soins avant de repartir. Six enfants au total étaient encore hospitalisés en fin d'après-midi selon la préfecture.

"Il a été identifié chez deux des enfants un germe de la famille des salmonelles. La recherche bactériologique est en cours pour déterminer le typage du germe", indique le communiqué.

Selon la préfecture "les aliments qui seraient à l'origine de l'infection ont été consommés lors d'un goûter d'anniversaire, qui comprenait des crêpes et de la crème Chantilly".

Barack Obama pleure sa grand-mère, décédée la veille du vote
Aujourd'hui, 07h58

Imprimer
En campagne en Caroline du Nord, Barack Obama a salué lundi la mémoire de sa grand-mère maternelle, dont le décès a rendu "aigre-douce" la dernière journée avant l'élection présidentielle.

A son arrivée en Caroline du Nord, pour son avant-dernier meeting avant le scrutin, Obama a annoncé que Madelyn Dunham était morte d'un cancer à 86 ans dans son domicile d'Honolulu.

L'adversaire républicain d'Obama, John McCain, a fait part de ses condoléances par communiqué.

Obama, né d'un père kényan noir et d'une Américaine blanche, avait interrompu les 22 et 23 octobre sa campagne électorale pour se rendre par avion au chevet de sa grand-mère à Hawaii.

Cette dernière avait élevé le jeune Barack à partir de l'âge de dix ans lorsque sa mère était partie travailler en Indonésie.

"De toute évidence, l'heure est quelque peu douce-amère pour moi", a déclaré Obama sous une pluie fine, des sanglots dans la voix et des larmes sur les joues.

"C'était une personne humble et pleine de franc-parler, l'un de ces héros silencieux qu'on trouve dans l'Amérique entière. Ce ne sont pas des célébrités, mais chaque jour ils travaillent dur."

"Elle était la clé de voûte de notre famille ainsi qu'une femme d'une force, d'une exemplarité et d'une humilité extraordinaires", avait auparavant écrit Obama dans un communiqué publié avec sa soeur, Maya Soetoro-Ng.

"Notre famille souhaite remercier tous ceux qui ont envoyé des fleurs, des cartes de voeux et des prières pendant cette période difficile. (...) Notre grand-mère était quelqu'un de réservé et nous respecterons son voeu d'organiser une petite cérémonie privée à une date ultérieure", a ajouté le candidat démocrate dans son communiqué.

Madelyn Dunham, qu'Obama appelait affectueusement "Toot" (diminutif de "tutu", qui veut dire "grand-mère" en hawaïen), avait suivi la candidature de son petit-fils avec beaucoup d'intérêt. Son décès est survenu à la veille du vote qui départagera Obama et McCain.

MCCAIN OFFRE PRIÈRES ET PENSÉES

Ce dernier et son épouse Cindy ont adressé un communiqué de condoléances à la famille d'Obama. "Nos pensées et prières vont vers eux, au moment où ils saluent la mémoire de celle qui a joué un grand rôle dans leurs vies", écrivent-ils.

"Nous pleurons sa perte et sommes aujourd'hui avec lui et sa famille", a ensuite déclaré McCain, qui faisait étape à Roswell, au Nouveau-Mexique.

A Charlotte, Obama a remercié McCain pour son témoignage de soutien, qu'il a qualifié d'"incroyablement généreux". Il a également adouci son discours, et donné crédit à son rival pour s'être distingué de son parti sur des sujets comme la torture.

La grand-mère d'Obama s'était fracturé la hanche en octobre et à l'époque, le candidat avait expliqué qu'il ne voulait pas répéter l'erreur qu'il avait faite avec sa mère, décédée d'un cancer avant qu'il ait pu venir à son chevet.

En se rendant sur l'île de son enfance, il avait ainsi dévoilé un aspect de sa vie privée qui ne le desservira pas forcément après avoir été attaqué sans relâche par le camp républicain sur son patriotisme, sa religion ou son parcours.

Le sénateur métis de l'Illinois évoque souvent dans ses discours ses deux grands-parents maternels.

Le grand-père avait combattu lors de la Seconde Guerre mondiale pendant que sa grand-mère travaillait sur une chaîne de fabrication d'obus.

Après avoir donné naissance à la mère d'Obama au Kansas, le couple s'était installé à Hawaï, où Madelyn Dunham était devenue vice-présidente d'une banque.

"C'est elle qui m'a appris à travailler dur", avait lancé Obama à la tribune de la convention démocrate de Denver, en acceptant sa nomination comme candidat. "Elle est celle qui a remis à plus tard l'achat d'une nouvelle voiture ou d'une nouvelle robe pour que j'aie une meilleure vie."

Mais Obama avait aussi évoqué sa grand-mère blanche de façon plus crue, après la controverse provoquée en mars par les discours enflammés de son ancien pasteur, le révérend noir Jeremiah Wright, contre les Blancs américains.

"Je ne peux pas le désavouer tout comme je ne peux pas désavouer ma grand-mère blanche, une femme qui m'a élevé, une femme qui s'est sacrifiée jour après jour pour moi, une femme qui m'aime plus que tout au monde, mais une femme qui m'a avoué un jour sa peur des hommes noirs qui passaient dans la rue devant chez elle, et qui en plusieurs occasions a exprimé des préjugés racistes ou ethniques qui m'ont fait honte."

Version française Jean-Stéphane Brosse, Jean-Loup Fiévet et Gregory Schwartz
ESI 2009-2012
Avatar de l’utilisateur
fatiha25
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 08 mai 2008 17:49

Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Un vaccin expérimental contre le Sida facilitait l’infection par le virus VIH


Un vaccin expérimental de lutte contre le sida mis au point par le laboratoire américain Merck, dont l’essai clinique avait été soudainement arrêté fin 2007, a facilité l’infection par le virus VIH, selon une étude de chercheurs français publiée lundi 3 novembre aux Etats-Unis.


Ce sont les chercheurs de l’Institut de génétique moléculaire de Montpellier (France) qui ont découvert le pot aux roses.

Le vaccin était fondé sur une souche affaiblie du virus très commun du rhume, l’Adenovirus 5 (Ad5), comme vecteur de portions de virus du Sida (VIH) dans l’organisme.

Ces "portions" devaient normalement déclencher une réponse du système immunitaire contre une infection ultérieure par le VIH.

Or trois ans après le début de l’essai clinique, les chercheurs se sont rendus compte qu’un plus grand nombre de participants à qui on avait administré ce vaccin expérimental et qui avaient développé des anticorps contre le rhume étaient infectés par le VIH par rapport à ceux n’ayant pas développé d’immunité contre le virus du rhume.

Des observations confirmées par les expériences menées en laboratoire : les VIH se sont propagés dans des cultures cellulaires trois fois plus rapidement en présence d’anticorps produits en réaction de l’infection par des adénovirus Ad5 qu’en leur absence.

Le vaccin expérimental avait été testé sur 700 personnes non contaminées dans cinq hôpitaux sud-africains entre février et septembre 2007.

Il s’agissait du premier essai clinique de cette ampleur jamais mené en Afrique. Parallèlement, des essais avaient été conduits depuis 2004 aux Etats-Unis, en Australie, au Pérou, au Brésil et à Porto Rico.


Ondes électromagnétiques : la plainte d’une femme électrosensible examinée en appel à Colmar

La cour d’appel de Colmar s’est penchée lundi 3 novembre sur le cas de Sabine Rinckel, une Strasbourgeoise de 44 ans, déclarant souffrir d’électro-hypersensibilité, qui réclame à son bailleur social un relogement en zone préservée des ondes émises par les antennes-relais de téléphonie mobile.


Cette femme, qui avait été déboutée en première instance, demande à son bailleur, une société de logement social, de la reloger dans un appartement préservé des ondes électro-magnétiques. Elle était accompagnée du président de l’association Robin des Toits, Marc Cendrier, qui milite pour une reconnaissance de la toxicité des ondes, et d’une autre Strasbourgeoise se déclarant elle aussi électrosensible.

Pour Marc Cendrier, « les antennes-relais constituent une attaque de la santé publique générale : tout le monde y est plus ou moins exposé en fonction de sa constitution physiologique ».

L’avocate de Mme Rinckel, Me Dominique Harnist, estime que, face au problème de la locataire qui dit ressentir des fourmillements, des maux de têtes, des acouphènes et des douleurs aux vertèbres cervicales en raison de la proximité des antennes-relais, le bailleur est responsable parce que c’est lui qui "donne l’autorisation aux opérateurs" de téléphonie mobile d’implanter des antennes sur les toits de ses logements, moyennant une rétribution financière.

De son côté, l’avocate du bailleur, Me Sandrine Bihl, a argué que "ni l’Etat (...), ni la science actuelle ne prouvent encore de nocivité aux antennes-relais". "Peut-on demander à CUS Habitat d’aller au delà l’autorité publique ?", s’est elle interrogée, rappelant que la plaignante "ne démontre pas la relation entre la proximité des antennes et ses symptômes". Elle a également fait remarquer que la plaignante a été relogée une première fois, sans succès et que, depuis, plusieurs logements lui ont été proposés hors de l’aire urbaine, qu’elle tous refusés.

"Il y a des antennes partout", a reconnu l’avocate du bailleur. La cour d’appel rendra son arrêt le 15 décembre.

Rappelons qu’en septembre dernier, Bouygues Télécom, assigné par trois couples riverains, avait été contraint de démonter une antenne-relais de téléphone mobile à Tassin-La-demi-Lune (Rhône) pour "risque potentiel sur la santé".


Cancer du poumon : identification d’une prédisposition génétique



Selon une étude publiée dans la revue britannique Nature Genetics, des chercheurs auraient identifié une nouvelle région chromosomique liée au cancer du poumon. Elle se situe sur le 5ème chromosome et contient deux gènes connus, TERT et CRR9, qui pourraient tous deux selon les chercheurs être directement impliqués dans cette prédisposition mais le TERT serait "le candidat le plus probable".

L’étude génétique, présentée comme la plus grande jamais menée sur le cancer du poumon, a été organisée par le Centre international de Recherche sur le Cancer (Circ, Lyon, France) et le Centre national de Génotypage (Cng, Evry, France), avec le soutien de l’Institut national du Cancer.

Des 15 000 personnes étudiées, 6 000 étaient atteintes de cancer du poumon et 9000 témoins étaient exempts de la maladie, selon un communiqué du Circ.

Ces variations des gènes accroissent le risque de cancer du poumon jusqu’à 60% "sur une vie entière", qu’on soit fumeur ou non-fumeur.

Selon le Dr Paul Brennan, qui dirige le groupe de recherche au Circ, ces résultats surtout "donnent une meilleure compréhension" du cancer du poumon, dont le traitement est très limité
ESI 2009-2012
Avatar de l’utilisateur
fatiha25
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 08 mai 2008 17:49

Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Les foyers d’accueil d’urgence voient affluer les jeunes précaires


Le froid n’est pas encore là et le plus grand foyer d’hébergement français, La Mie de pain, à Paris, affiche déjà complet. Les 440 lits sont réservés chaque soir. Et, surprise, le nombre de jeunes accueillis est en hausse sensible.

« Un étage, c’est à dire 150 places leur sont réservées. Les années précédentes, nous recevions déjà des jeunes mais ils avaient plutôt entre 25 et 28 ans. Aujourd’hui quand on parle de jeunes, ce sont vraiment des très jeunes, nombreux sont ceux qui ont tout juste 18 ans », témoigne Heuria Mir, permanente du foyer.
En rupture avec leur famille, ils n’ont pas de revenus pour se payer un toit, même dans les foyers de jeunes travailleurs. Beaucoup ont décroché des petits jobs, mais leurs revenus ne suffisent pas.

Le restaurant du foyer qui sert chaque soir un repas chaud ne désemplit pas non plus. « Les 600 places sont occupées et bien souvent par des personnes aux situations inattendues », explique Heuria Mir. Comme ce jeune retraité, ancien chauffeur de taxi, dont les 600 euros de pension ne permettent pas de manger correctement. Il traverse chaque soir Paris pour prendre un repas chaud.

Alors que les dons et aides publiques ont diminué de 10% ces dernières semaines et que les denrées alimentaires sont en augmentation, le foyer lance un appel aux dons
ESI 2009-2012
Répondre