Actualités 2009

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lechatjaune
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Message par lechatjaune »

Santé des femmes en France : Contraception, prévention et...perte de poids

A la demande de Roselyne Bachelot, la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) publie le premier rapport exhaustif sur «La santé des femmes en France».

Destinée à être actualisée tous les 5 ans, cette étude met en exergue les inégalités dont sont victimes les femmes en matière de santé, que ce soit par rapport aux hommes, aux disparités territoriales ainsi qu’au milieu social.

Elle est prétexte, pour le Ministère à de nouvelles mesures de prévention, d’accès aux soins et de prescription, toujours dans le cadre du projet de loi HPST et dans un objectif certain de réduction des coûts de la santé.

3 axes principaux ont été développés :
:fleche: «Périnatalité et santé des femmes»
:fleche: «Sexualité, contraception, prévention et rapports de genre»
:fleche: «Violences subies, problèmes de santé et événements difficiles vécus au cours de la vie».

Plus souvent malades, dépressives, trop rondes…

Longévité : Les femmes nées en France peuvent espérer vivre en moyenne 84,4 ans. Cette espérance de vie est l’une des plus élevées au monde et très supérieure à celle des hommes (77,5 ans).

Maladies : Les femmes se perçoivent toujours en moins bon état de santé et déclarent en moyenne plus de maladies que les hommes.
Le nombre moyen de médicaments consommés et la consommation de soins et la fréquentation hospitalière sont plus élevés chez les femmes.

Comportements à risque : Un quart des décès féminins survenus avant 65 ans pourraient être « évités » par une réduction des comportements à risque, tabagisme et alcoolisme.
2 femmes sur 5 sont en surcharge pondérale et près d’1 sur 5 présente une obésité.
La prévalence du diabète augmente et 1 femme sur 4 est concernée par l’hypertension artérielle.
Enfin, moins de 40% des femmes pratiquent une activité physique.

Contraception : Les Françaises occupent l’une des premières places mondiales en ce qui concerne l’utilisation de méthodes de contraception telles que la pilule et le stérilet, néanmoins le recours à l’IVG reste l’un des plus élevés d’Europe et les taux d’IVG sont à la hausse chez les mineures.
Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont en progression régulière.

Maternité : Les Françaises ont leur premier enfant à 29,8 ans en moyenne et 21 % des naissances concernent des femmes âgées de 35 ans ou plus.
Avec l’augmentation de l’âge à la maternité, le nombre de grossesses à risques est en augmentation ainsi que le risque de difficultés à concevoir.

Violence : 18% des femmes sont exposées à des violences physiques ou sexuelles, 50% sont blessées dans ce cas, dans les situations de co-résidence avec leur agresseur avec un recours à un médecin moins fréquent.

Troubles mentaux : Les troubles anxieux et dépressifs ont un impact important : Les femmes déclarent une anxiété, deux fois plus que les hommes mais entre 3 et 4 femmes dépressives sur dix n’ont aucun recours à des soins spécifiques.
Sur 600 000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, 400 000 sont des femmes

[Source : Santelog 19/06/09]
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lechatjaune
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Message par lechatjaune »

Un projet unique au monde mené à l'hôpital Maritime

Depuis le 4 mai, l'hôpital Maritime de Berck mène une expérience unique au monde. L'établissement participe au programme européen i-Bird.

Objectif : comprendre les modes de transmission des bactéries les plus résistantes aux antibiotiques.
Pour ne pas attraper à l'hôpital des maladies qu'on avait pas en y entrant !

Grazyna, hospitalisée à Berck depuis le 8 juin, est en pleine séance de rééducation. Accroché à la poche de son short, un mystérieux petit boîtier.
«Je ne l'oublie jamais, précise-t-elle. J'ai vite pris l'habitude. On m'a bien expliqué ce que c'était, et je pense que ça peut être utile pour la recherche».

Il s'agit de l'un des 440 capteurs distribués au sein de l'établissement depuis le 4 mai.
200 équipent les patients, les 240 autres sont portés par les soignants.

«Ces capteurs enregistrent les contacts dans un rayon de 2 m, explique Éric Fleury, chercheur à l'INRIA (Institut national de recherche en informatique et automatique). Les capteurs envoient des messages toutes les 30 secondes. Les données seront ensuite analysées par l'INRIA. »

Des études qui s'inscrivent dans le cadre du programme pluridisciplinaire i-Bird, qui va durer six mois à Berck et sera complété par des recherches au sein du service réanimation de l'hôpital Poincaré, à Garches, d'ici un an ou deux.

Il a été mené par différents partenaires : Assistance publique-Hôpitaux de Paris, INRIA, INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et Institut Pasteur.

«Il a pour objectif de mieux comprendre pourquoi certaines bactéries arrivent plus facilement que d'autres à se transmettre, résume le professeur Didier Guillemot. On cherche à identifier les caractéristiques génétiques des plus résistantes».

Au cours des six mois, entre 16 et 18 000 prélèvements biologiques (nasaux et rectaux chez les patients, uniquement nasaux pour le personnel) seront effectués par deux laborantines et cinq infirmières, spécialement embauchées pour i-Bird. Des données qui se combineront au relevé des contacts.

Le coordinateur du projet Mosar, le professeur Christian Brun-Buisson, est optimiste : « On espère pouvoir définir de meilleures stratégies de prévention contre les maladies nosocomiales».

L'hôpital Maritime, qui compte 200 lits de soins de suite et de réadaptation, et où les séjours durent en moyenne deux mois, n'a pas été choisi au hasard : « Les patients restent longtemps et font des allers-retours avec d'autres hôpitaux, pour subir des interventions chirurgicales lourdes, souligne Jean-Michel Péan, le directeur de l'hôpital Maritime. Ils sont donc plus vulnérables et exposés aux infections».
Les premiers résultats des recherches menées à Berck devraient être connus début 2011.

[Source : La voix du nord 21/06/09]
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Siaana
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Message par Siaana »

Erreur médicale : on lui ôte le rein au lieu de sa tumeur


La patiente avait reçu ce rein en 2003 après 10 ans de dialyse. Elle devait normalement être opérée d'une tumeur au flanc gauche. La famille a décidé de porter plainte.

La famille d'une femme qui a été victime d'une ablation d'un rein qu'elle avait reçu en greffe, a annoncé qu'elle allait porter plainte lundi, a indiqué samedi 20 juin Me Marie-Elise Pagnon, avocate de la famille en question.
La victime de 67 ans, domiciliée près de Dreux dans l'Eure-et-Loir, devait subir une opération d'une tumeur au flanc gauche à la clinique Saint-François de Mainvilliers près de Chartres.
L'opération a eu lieu le 12 juin, le lendemain de son admission à la clinique au sein du service de chirurgie digestive, viscérale et cancérologie.
Evacuée d'urgence par hélicoptère, après que son chirurgien lui a prélevé par erreur, durant l'opération, le rein qu'elle avait reçu en greffe en 2003, après dix ans de dialyse, la patiente a été acheminée vers le centre hospitalier du Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne.
Actuellement hospitalisée, au service de réanimation, l'avocate a précisé que les jours de la femme n'étaient pas en danger. Elle devra néanmoins être réopérée, l'intervention n'ayant pu être menée à son terme.

Le chirurgien a reconnu son erreur

La directrice de la clinique Saint-François, Véronique Besse, a déclaré à la presse que "le chirurgien qui a pratiqué cette ablation du rein par erreur, a reconnu son erreur". Elle a expliqué que l'homme "aurait confondu le rein sain et fonctionnel et la tumeur qui devait faire l'objet d'une résection".
Véronique Besse s'est engagée à faire "toute la transparence dans cette affaire pour savoir ce qui a pu se passer", avant d'ajouter: "c'est un cataclysme pour la famille, la clinique et pour toutes les équipes médicales".
Le chirurgien qui a pratiqué l'opération n'est plus autorisé à exercer au sein de l'établissement, a annoncé la clinique.

Deuxième accident depuis le début de l'année

L'avocate estime pour sa part que les chances de sa cliente "d'être à nouveau greffée d'un rein s'avèrent réduites". Elle va devoir revivre des séances de dialyse, qualifiées d'"épuisantes" par l'avocate "en attendant une hypothétique nouvelle greffe". Elle sera de nouveau inscrite sur les listes d'attente, mais l'avocate a précisé que cette attente dépendait aussi de l'état de santé de sa cliente, à savoir s'il lui permettait ou non d'attendre jusque là.
Ce n'est pas le premier accident qui survient dans cette clinique cette année.
Fin janvier, un couple de jeunes parents a porté plainte contre la clinique après le décès de leur bébé, survenu le 15 janvier alors que la maman était sur le point d'accoucher. L'affaire est toujours en cours d'instruction.


(Nouvelobs.com)
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Message par lechatjaune »

Le ministère de l'Education lance des cahiers de vacances sur internet

Des cahiers de vacances sur internet.
Le ministère de l'Education nationale a mis en ligne ce vendredi des cours d'été gratuits pour permettre aux élèves, du CP à la terminale, de réviser leur année écoulée. C'est la première étape de l'"académie en ligne" qui proposera dès la rentrée prochaine des enseignements allant de l'école primaire au lycée.

Cette initiative répond à la pléthore de sites offrant du soutien scolaire en ligne payant.
Beaucoup de professeurs et de parents se sont émus de ce phénomène, notamment lorsqu'un site est allé jusqu'à proposer aux élèves de faire leurs devoirs à leur place contre rétribution. Sous l'effet du scandale, ou du manque de clients, faismesdevoirs.com a fermé en mars dernier.
L'offre de soutien proprement dit reste cependant bien fournie, avec des tarifs allant de 10 euros par mois à 250 euros par an.

Evoquant ces "parents qui voudraient aider leurs enfants à réviser leurs leçons", Xavier Darcos a souligné vendredi: "ces situations, ces besoins, nous les connaissons tous et pourtant nous laissons à d'autres le soin d'y répondre". Le ministre de l'Education refuse que "l'accès au savoir et la réussite scolaire puissent devenir peu à peu une affaire de moyens".

Xavier Darcos insiste sur la capacité de l'école à "transmettre des connaissances à partir de ressources précises, fiables, hiérarchisées selon une logique cohérente". C'est donc le CNED (Centre national d'éducation à distance) qui s'est chargé de cette académie en ligne.

Depuis ce vendredi, les cours d'été sont disponibles en ligne, pour des révisions allant de l'école au lycée.
Une fois le niveau et la matière choisis, il faut cliquer sur "accéder aux activités" au bas de la page.

Pour le français de CP, le jeune internaute se voit proposer des jeux pour, par exemple, reconnaître les lettres de l'alphabet.
Pour les mathématiques de CE2, il doit remplir un tableau en utilisant les tables de multiplication (plusieurs essais sont permis).
Pour l'histoire-géographie de CM1, il peut s'entraîner à situer les pays d'Europe sur une carte.
Pour la physique-chimie de quatrième, il se voit proposer de nombreux exercices sur les circuits électriques (dont les corrections sont disponibles sur le site).

A la rentrée, l'académie en ligne proposera des cours dans les principales disciplines, dès le 15 septembre pour le primaire et à partir du 30 octobre pour le secondaire

[Source : NouvelObs 19/06/09]
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Message par lechatjaune »

Santé des étudiants : les filles ont le blues et les garçons boivent

Si l'on en croit les résultats de cette enquête auprès de 50000 étudiants, 94,8% d'entre eux se considèrent en bonne santé.
Cependant, des problèmes déjà repérés par les précédentes enquêtes perdurent :
:fleche: 34,5% déclarent avoir des difficultés à gérer leur stress
:fleche: 22,6% ont des problèmes de sommeil
:fleche: 8,5% ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année écoulée.

Si l'on y regarde de plus près, on voit que ce sont les femmes qui déclarent d’abord, de manière significative, être plus souvent en souffrance que les hommes.
Ainsi, 45,1% des étudiantes déclarent mal gérer leur stress contre 23,3% des hommes.

On voit aussi que le mal-être augmente avec l'âge, comme si la vie étudiante était de plus en plus dure à supporter : ainsi, 10,2% des "23 ans et plus" ont eu des pensées suicidaires, contre 7,6% pour les moins de 21 ans.

Un autre résultat assez étonnant apparaît : il semble que les difficultés liées à un certain "mal-être" soient plus marquées pour les étudiants des filières littéraires et sciences humaines.
En effet, les étudiants des filières "Lettres et langues" déclarent être à 93,1% en bonne santé contre 95% des étudiants des filières "Sciences et ingénieur".
Ils sont aussi plus nombreux à avoir une vision négative de l’avenir (18,5% contre 6,2% des étudiants des filières médicales ou paramédicales).

Bien sûr, ce mal-être n'est pas massif puisque 9 littéraires sur 10 sont tout de même en bonne forme. Mais les difficultés à la marge sont tout de même plus fréquentes pour eux.
Les difficultés d'insertion professionnelle de ces filières en seraient-elles la cause ? Peut-être : bien que 91,4% déclarent être satisfaits de leurs études, presque la moitié d’entre eux estime ne pas avoir été suffisamment informés sur leur choix.

Les mutuelles observent aussi que les scientifiques recourent plus volontiers aux soins que les littéraires. Confiance dans la science médicale plus forte ou plus grande estime de soi ?

Reste le problème des addictions, qui augmente avec l'âge.

12,5% des étudiants ont une consommation d'alcool excessive : ils déclarent boire 5 verres ou plus au cours d’une soirée.
Cette fois, ce sont les garçons les plus touchés : 17,8% boivent 5 verres ou plus contre 8,2% des filles.

La cigarette est aussi largement répandue quoiqu'elle semble perdre un peu de terrain : 24,5% des étudiants se déclarent être des fumeurs, contre 29% en 2007. Parmi eux, les moins de 21 ans fument en moyenne 8,5 cigarettes par jour. Les 23 ans et plus en fument en moyenne 10,5 !
Ce qui tendrait à montrer que celui qui continue à fumer a tendance à fumer de plus en plus...

Le cannabis, lui, a été expérimenté au cours de l’année par 20,8% des étudiants. Soit un nombre de consommateurs bien plus important qu’en 2007 (12,2%).
La consommation des poppers a plus que doublé entre 2007 et 2009 en passant de 2,2% à 4,4% !
Ils constituent la drogue la plus consommée après le cannabis. Les poppers représentent 4,4% des produits psychotropes à l’essai, suivi par la cocaïne avec 1,3% et les champignons hallucinogènes avec 1,2%.

Les réponses données par les étudiants laissent aussi apparaître deux nouvelles souffrances : les violences sexuelles citées par 6,9% des étudiants et la difficulté à vivre son identité sexuelle citée par 5,5% des étudiants.

[Source : Réussir ma vie 22/06/09]
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Message par lechatjaune »

Soleil : mode d'emploi et risques mortels

En petite quantité, les ultraviolets (UV) émis par le soleil sont bénéfiques à la santé : ils favorisent la fabrication de vitamine D et dopent le moral.
Mais le soleil cause 60 000 décès par an, selon l’OMS.
Une exposition excessive aux UV peut provoquer pour la peau des dommages mortels (coups de soleil, vieillissement prématuré, allergies et mélanomes) ainsi que pour les yeux (ophtalmie, cataracte, dégénérescence de la rétine).
Une exposition solaire exagérée pendant l’enfance est le premier risque de mélanome à l’âge adulte.
L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) et l’Institut national du cancer (INCa) rivalisent d’outils pour prévenir des méfaits du soleil.

:idee: La peau peut souffrir du soleil
Dans le monde, 133 000 nouveaux cas de mélanomes sont recensés chaque année, dont environ 80 % sur des sujets à peau claire.
En France, le mélanome est l’une des tumeurs dont l’incidence a le plus augmenté ces vingt dernières années, elle a été multipliée par 4 chez les hommes et par 3 chez les femmes. La mortalité due au mélanome a doublé en 20 ans, chez l’homme comme chez la femme.
En 2005, le nombre estimé de nouveaux cas était de 7 401 et l’on estime à 1 440 le nombre de décès consécutifs au mélanome.
Le mélanome cutané se situe au 18ème rang des décès par cancer. L’âge moyen de survenue du mélanome est de 56 à 58 ans chez l’homme et chez la femme.

Le plus grand facteur de risque : L’exposition solaire pendant l’enfance.
Le mélanome est directement lié aux expositions solaires dont environ 80 % ont lieu avant l'âge de dix-huit ans, période durant laquelle la peau est particulièrement sensible aux ultraviolets.
Son dépistage repose sur l'examen clinique de la peau par un dermatologue.

Il existe trois types de cancers de la peau.
:fleche: Les carcinomes basocellulaire et spinocellulaire qui peuvent généralement être guéris par la chirurgie.
:fleche: Le mélanome est le plus grave des cancers de la peau en raison notamment de sa capacité à métastaser. Quelques millimètres cubes seulement de tumeur peuvent entraîner une dissémination métastatique diffuse rapidement mortelle.
C’est une tumeur maligne qui se développe à partir de cellules appelées «
mélanocytes», que l’on trouve principalement au niveau de la peau.
Il se développe à partir d’un naevus préexistant, apparaît assez fréquemment sur le tronc chez l’homme et sur les jambes chez la femme, mais il peut toucher n’importe quelle zone du corps.

:idee: Les yeux peuvent aussi souffrir du soleil (ophtalmie, cataracte, dégénérescence de la rétine). Il est donc important de respecter quelques gestes essentiels pour que le soleil reste un plaisir.

Pendant l’enfance le cristallin est encore très transparent et il laisse passer une trop forte dose d’UV.
Une surexposition aux UV durant l’enfance peut avoir de graves conséquences, comme l’apparition précoce de cataractes.
La transmission à travers l’œil des UV A, et même des UV B est quasi totale chez les bébés, elle diminue progressivement avec l’âge.

L’INPES rappelle, à l’approche des vacances et en ces premiers jours d’été, les 4 gestes simples pour que le soleil soit toujours un plaisir.
Un site internet est également mis à disposition du grand public qui rappelle les risques, les gestes de prévention nécessaires et répond aux idées reçues.

L’INCa met également à disposition un site Internet «Soleil, mode d’emploi», très ludique qui rappelle les bons principes d’exposition (ou de non exposition) pour en finir avec la «toast attitude».

L’OMS rappelle que dans le monde, l’exposition excessive au rayonnement UV solaire a provoque 60 000 décès prématurés par an.
Le poids le plus important résulte des cataractes corticales induites par le rayonnement UV, du mélanome malin et des coups de soleil.
Mais une situation dans laquelle il y aurait une exposition zéro au rayonnement UV entraînerait une charge de morbidité élevée due aux maladies de carence en vitamine D

[Source : Santelog 22/06/09]
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Message par lechatjaune »

Un livre gratuit pour les bébés

On connaissait la valisette de maternité, truffée d'échantillons de lait pour bébés...
Dès septembre prochain, un nouveau pack de naissance viendra s'ajouter au trousseau du retour de maternité : une valisette culturelle!

Composée d'un album original pour les tous-petits et d'un guide pour les parents détaillant les bienfaits de la lecture en famille.
Son objectif est ambitieux : donner le goût de lire aux enfants dès le berceau.

Présentée ce matin au ministère de la Culture, l'initiative est inspirée du programme "bookstart" qui fonctionne depuis 1992 en Grande-Bretagne, et sera d'abord expérimentée dans trois départements (Seine et Marne, Ain et Lot) avant d'être étendue à l'ensemble du territoire.
Le ministère de la Famille et la Caisse d' allocations familiales sont partenaires de l'opération baptisée "Premières pages".

<Dossier de presse>

[Source : Le parisien 23/06/09]
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

L'eau potable et le cancer, recommandations de consommation

L'eau du robinet est en général de bonne qualité en France si l’on prend comme critères d’évaluation les normes réglementaires.

Cependant, les personnes malades du cancer ou qui sont passées par la maladie, doivent bénéficier d’une eau potable de qualité irréprochable au nom du principe de précaution.
De nombreuses études établissent des liens entre cancer et polluants de l’eau.

En France, la qualité de l’eau varie selon les régions et selon les périodes de l’année, en raison de l’activité agricole. De fait, des personnes fragilisées peuvent être exposées sans le savoir à des taux de nitrates et de pesticides supérieurs aux normes.

De plus, les normes de qualité n’ont pas évolué malgré les nouvelles connaissances sur des polluants à effet hormonal (certains pesticides, certaines hormones, le bisphénol A...) ou sur la présence de dérivés médicamenteux.

Il convient donc de prendre des précautions.
Nous conseillons aux personnes malades du cancer ou qui sont passées par la maladie, de ne boire quotidiennement de l’eau du robinet que si elles sont sûres de sa qualité, et sinon de s’équiper d’un filtre de qualité ou de boire de l’eau en bouteille.

Ce sont des solutions de court terme qui demandent à être appliquées de façon précise : il faut respecter le mode d’emploi pour les filtres et recycler les bouteilles.

Par ailleurs, il est important que chacun agisse, à son niveau, pour améliorer la qualité des eaux des rivières et de nappes phréatiques de notre pays afin que l’eau du robinet soit un jour de très bonne qualité de façon constante et partout en France.

[Source : Communiqué de presse WWF/Guerir.fr 23/06/09]

Plus d'infos :
Le dossier de guerir.fr : L'eau potable & le cancer
Téléchargement du dossier de presse
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Message par lechatjaune »

Veille sanitaire : ces médecins chargés de la surveillance environnementale

"La casserole que l'on surveille ne déborde jamais." C'est le proverbe choisi par Georges Salines, responsable du département santé environnement à l'Institut national de veille sanitaire (InVS), pour illustrer l'urgence à développer la surveillance dans le domaine de la santé environnementale.

Un secteur complexe, mais indispensable à la protection, auquel les professionnels de santé doivent être plus associés.
Il l'écrit dans l'éditorial du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) consacré à ce thème à l'occasion d'un colloque organisé lundi 22 juin au ministère de la Santé, à Paris.

En France, la surveillance est actuellement axée sur des risques sanitaires liés à des milieux ou des agents précis, sur des maladies potentiellement liées à l'environnement et des populations dites sensibles à certaines conditions environnementales.

Elle repose notamment sur des déclarations et des bases de données existantes, voire des études ou des enquêtes spécifiques.
Mais ces systèmes ne sont pas adaptés aux besoins spécifiques, notent les épidémiologistes dans le BEH.
Pour répondre scientifiquement aux préoccupations exprimées par la population ou les décideurs, il est donc parfois nécessaire de devoir constituer, en situation de crise, une base de données sanitaires, "ce qui n'est ni satisfaisant ni efficace en termes de coûts".

Le seul système qui présente en théorie les caractéristiques de la surveillance idéale est la déclaration obligatoire de maladies par les professionnels de santé.
En dehors des pathologies infectieuses, seules deux affections d'origine environnementale font l'objet d'une déclaration obligatoire : le saturnisme de l'enfant et la légionellose.

Le métier de ceux qui observent en permanence l'environnement peut donc finalement paraître ingrat face à l'ampleur de la tâche et surtout face aux demandes des pouvoirs publics, des citoyens et des médias, qui "souhaitent que l'on surveille tout ce qui pourrait arriver", comme le souligne Georges Salines.

D'où la nécessité de l'améliorer en s'appuyant à la fois sur les médecins et sur les usagers de santé, à condition qu'ils soient suffisamment informés sur les besoins de recueil de données sanitaires et les bénéfices attendus en santé publique, voire au niveau individuel.

[Source : Le point 23/06/09]
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

«Bien dormir, mieux vivre» : un guide pour mieux dormir
Actualité spécialement dédiée à tous ceux qui attendent leurs résultats et dont les nuits sont courtes & agitées :clin:

Bien dormir c'est bon pour la santé, les Français en ont conscience et associent le sommeil à un moment de plaisir. Ils sont ainsi 86% à le penser selon une enquête Inpes réalisée en 2007 sur les représentations, les attitudes, les connaissances et les pratiques du sommeil des adultes en France. Toujours selon cette même enquête, 98% des Français ont une image positive du sommeil mais 45% d'entre-eux estiment ne pas dormir assez.

Afin d'aider les Français à développer un sommeil de meilleure qualité en donnant des conseils adaptés à chaque profil de dormeur, l’Inpes vient de lancer le premier guide pratique grand public «Bien dormir, mieux vivre».

Diffusé à 1,5 million d’exemplaires, ce guide de 32 pages « Bien dormir, mieux vivre » est disponible notamment auprès des Cres et des Codes, des Ddass, des Caisses Primaires d’Assurance Maladie, et de certains hôpitaux.
Il est également téléchargeable sur le site de l'inpes.

Dans ce guide de nombreux conseils afin que chaque type de dormeur, qu'il soit couche-tôt, lève-tard, gros ou petit dormeur, puisse trouver facilement des conseils qui lui conviennent.

Parce que nous ne sommes pas tous égaux face au sommeil , parce que bien dormir peut être un véritable apprentissage et susciter de nombreuses interrogations : « Les heures « dormies » avant minuit comptent-elles double ? Que faire si l’on prend souvent l’avion ? Pourquoi faut-il éviter le sport le soir ? »…
Ce guide apporte des réponses, permettant de mieux comprendre les mécanismes qui régissent notre sommeil.

Ce guide perment également d’identifier les différentes causes qui peuvent troubler le sommeil, telles que le bruit et le stress et propose des solutions pour les limiter.

Il faut savoir que sommeil est une fonction biologique vitale dans laquelle nous puisons notre énergie. C’est un facteur majeur d’équilibre physique et psychologique, il est indispensable pour réduire le stress.

[Source : Sante-actu 24/06/09]
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

lechatjaune a écrit :L'eau potable et le cancer, recommandations de consommation
La polémique est lancée...

Les Français peuvent "maintenir leur confiance" à l'eau du robinet selon la DGS

La Direction générale de la santé (DGS) a tenu à rappeler mercredi que les Français peuvent "maintenir leur confiance" à l’eau du robinet, qui subit des contrôles "exigeants et réguliers".

La DGS intervient après qu’un texte à l’initiative de David Servan-Schreiber et signé par des oncologues, des épidémiologistes et le WWF, a suggéré aux personnes fragilisées par le cancer de boire de l’eau en bouteille ou filtrée dans les zones polluées, pour ne pas risquer d’être exposé à des taux trop élevés de nitrates ou de pesticides.

Dans un communiqué, la DGS souligne que, outre les contrôles réalisés par l’exploitant, "l’eau délivrée au robinet est très contrôlée, à tous les stades de la production" (captages, stations de traitement et réseaux de distribution de l’eau potable) par les directions départementales des affaires sanitaires et sociales (DDASS).

Quand les limites de qualité, basées sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, sont dépassées, les autorités sanitaires locales diffusent des consignes de consommation, rendues publiques notamment dans les mairies, rappelle-t-elle.
S’agissant des pesticides, la limite de qualité retenue est "inférieure à une valeur à partir de laquelle un risque sanitaire existe", note encore la DGS.

En l’absence de consignes de la part des autorités sanitaires locales, "le consommateur peut avoir toute confiance dans la qualité de l’eau distribuée à son robinet", selon la Direction de la santé.

Le ministère de la santé a mis en place un portail, qui devrait permettre d’accéder directement aux derniers résultats d’analyses d’eau potable dans la région de son choix.

Le système fonctionne à titre expérimental dans quatre régions (Basse-Normandie, Centre, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées) sera généralisé d’ici la fin de l’année, selon la DGS.

[Source : France-info 24/06/09]
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Première naissance en France après une autogreffe de tissu ovarien

BESANÇON, 24 juin 2009 (AFP) - Une patiente de l’hôpital de Besançon, devenue stérile suite à une chimiothérapie, a donné naissance à une petite fille lundi, après une autogreffe de tissu ovarien, une première en France, a-t-on appris auprès des CHU (Centres hospitaliers universitaires) de Besançon et de Limoges.

Cette naissance "offre un espoir aux patientes de préserver leur fertilité et d’avoir des enfants", a déclaré le professeur Christophe Roux du CHU de Besançon.
Il s’agit de la première naissance après autogreffe de tissu ovarien en France et de la septième au monde, a-t-il ajouté.

La patiente, âgée de 23 ans, était devenue stérile suite à une chimiothérapie intensive pratiquée en vue d’une greffe de moelle osseuse, pour la soigner d’une maladie du sang (une forme grave de drépanocytose) pour laquelle elle était suivie depuis la petite enfance, a indiqué l’hôpital de Besançon.

Fin 2005, avant l’administration de ce traitement, un ovaire avait été prélevé chez la patiente par le docteur Germain Agnani, du service de gynécologie-obstétrie du CHU de Besançon. La partie externe de cet ovaire avait été conditionnée, congelée et cryoconservée à -196°C dans de l’azote liquide par l’équipe du professeur Roux.
Une fois guérie de sa maladie et désirant un enfant, la patiente a bénéficié de la greffe du tissu ovarien préalablement congelé, a expliqué l’établissement bisontin.

La greffe, réalisée en 2008 au CHU de Besançon par le docteur Pascal Piver du service gynécologie-obstétrie du CHU de Limoges, a été un succès. La jeune femme est tombée enceinte, sans fécondation in vitro, et a accouché sans complication lundi, au CHU de Besançon, ont-ils ajouté.
La mère et la petite fille se portent bien, a confié le professeur Roux.

Cette première est le résultat d’une collaboration entre les CHU de Besançon et de Limoges. Une première tentative menée au CHU de Limoges en 2008 s’était soldée par une grossesse extra-utérine.

[Source : France-info 24/06/09]
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christel12
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Re: Actualités 2009

Message par christel12 »

Et ben Lechatjaune, tu ne t'arrêtes jamais!!
Merci pour ton travail!! :mrgreen:
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lechatjaune
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Si! Si Des fois je dors Christel... Mais peu en ce moment, ceci explique cela :clin:

H1N1 : données insuffisantes sur les formes graves

On sait tout ou presque de la structure génétique du nouveau virus de la grippe identifié au Mexique en avril 2009 qui a déjà fait le tour du monde.
Ses gènes identifiés rapidement ont été mis à la disposition de la communauté scientifique internationale.

En revanche, beaucoup d'informations manquent concernant les formes graves, les éventuelles causes de décès…

«L'Organisation mondiale de la santé n'a dans la présente situation qu'une capacité modérée à partager l'information sur ces questions, soulignait hier le Pr Jean-Claude Désenclos, directeur scientifique de l'Institut de veille sanitaire, lors d'une conférence organisée par l'Ifri (Institut français des relations internationales). En particulier, nous ne disposons pas d'assez d'informations sur les formes graves.»

Selon les derniers chiffres de l'OMS, sur les 55 867 cas répertoriés dans le monde, 238 auraient été mortels.
En France, 171 cas ont été recensés sans aucun décès ne soit à déplorer.

Connaître les causes de ces décès fournit des informations importantes pour les prévenir dans la mesure du possible.

Ce virus H1N1 provoque le plus souvent une grippe bénigne, avec des signes frustes, fièvre modérée, toux. Un certain nombre de cas passent sans doute inaperçus.
La grippe dite saisonnière entraîne un taux de décès de 1 pour 1 000. Il s'agit en général de personnes âgées ou souffrant d'une pathologie chronique associée (diabète, insuffisance respiratoire…).

Dans le cas présent, les scienti­fiques avancent le chiffre de 2 à 3 décès pour 1000, soit plus que la grippe classique.
Mais ces décès concerneraient, avec le H1N1, des tranches d'âges différentes.
Ainsi, selon les informations malheureusement parcellaires, les personnes âgées sembleraient un peu protégées contre ce virus, sans doute du fait d'immunisations antérieures par des grippes passées.

En revanche, la tranche des 20-30 ans semble plus vulnérable.
Quelles sont les causes de décès dans cette forme de grippe ? Pour les chercheurs si la grippe espagnole de 1918 a provoqué des millions de morts, c'est surtout parce que les antibiotiques n'existaient pas.

Le virus de la grippe provoque une irritation bronchique, terrain favorable au développement d'une pneumopathie potentiellement grave, notamment chez les personnes âgées.
Il peut aussi dans quelques cas exceptionnels induire une brutale pneumopathie virale, provoquant une insuffisance respiratoire aiguë mortelle.
Quel est le mécanisme dans les décès actuels ? Personne ne répond pour l'instant.

Ce nouveau virus apparaît globalement bénin, au point que des Américains, contre l'avis des pouvoirs publics, organisent des "Swine flu parties" autour des personnes infectées pour attraper la grippe afin d'être immunisés, sachant que certains experts craignent, sans certitude, que le virus devienne plus méchant cet automne.

[Source : Le figaro 25/06/09]
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

H1N1 : Les dernières dispositions de l'AP/HP

L'hôpital a connu et connaît encore une situation d'activité intense liée au développement de l'épidémie de grippe H1 N1.
La direction de l’hôpital Necker informe ses équipes ainsi sur l'évolution de la situation. Un exemple de mise en place de mesures pour faire face à l’épidémie dans un grand établissement de l’Assistance Publique des hôpitaux de Paris.

« Après un week-end très mouvementé pour le service des Maladies Infectieuses et Tropicales et le service des Urgences, la situation a évolué vers une très forte réduction, voire un arrêt des hospitalisations avec l'accord des autorités sanitaires (DGS, de l'INVS). Les patients grippés ne nécessitant pas une hospitalisation peuvent maintenant retourner chez eux avec un traitement au Tamiflu.

La consultation "grippe" a été installée pour les enfants et leurs accompagnants au niveau du CUDR (Urgences pédiatriques).

La tente a pu être montée très rapidement par les personnels des services techniques et de la Sécurité Incendie, et équipée également l'après-midi même par le service des Equipements.

Une tente NRBC : Compte tenu de l'afflux massif de patients dans la matinée de lundi, il a été décidé en cellule de crise lundi après-midi, de monter la tente NRBC (Gestion des risques nucléaire, radiologique, biologique et chimique) à côté du CUDR (Centre d'urgences diagnostic rapide), juste devant l'entrée des polytraumatisés.
Les patients sont donc reçus dans la tente depuis lundi 19 h.

Ainsi, à l’hôpital Necker, 60 patients sont passés en consultation dans la journée de lundi et 51 dans la journée de mardi.

:fleche: Orientation
Des affiches ont été posées aux deux entrées de l'hôpital, orientant les enfants et leurs accompagnants vers la consultation grippe du CUDR avec un fléchage de cette consultation à partir du CUDR.
Les adultes seuls sont invités sur les deux panneaux d'entrée à s'orienter vers les consultations de la Pitié Salpêtrière et de Bichat en se munissant au préalable de masques disponibles à l'accueil.
Toutes les personnes grippées se présentant à l'accueil peuvent se servir de masques et de solution hydro-alcoolique disponibles en libre service, à côté du guichet.
Le même dispositif a été installé aux Admissions et à la Pharmacie.

:fleche: Distribution du Tamiflu
Les personnes vues aux Urgences sont ensuite orientées vers la Pharmacie. Ils sont reçus à la Pharmacie où un traitement curatif ou prophylactique leur est distribué selon les cas.

:fleche: Protection des personnels
Tous les personnels en contact avec le public peuvent bénéficier de dotation de masques s'ils le souhaitent (notamment personnels de l'Accueil et des Admissions).

:fleche: Communication à l’attention des personnels soignants
Il est rappelé à tous les personnels, notamment les personnels administratifs, qu'il s'agit d'un virus à ce jour bénin, tout à fait comparable dans ses effets à celui d'une grippe ordinaire.

:fleche: Evolution de la situation au cours des prochaines semaines
De nombreuses consultations devraient continuer à être effectuées pour la grippe, même si nous espérons qu'un relais pourra être pris rapidement par la médecine de ville.
Une accalmie peut se produire dans les prochains jours avec la fin de la période scolaire et les départs en vacances. Néanmoins, une recrudescence est à attendre dès le retour des voyages linguistiques en Angleterre, sans doute à partir de la mi-juillet.

La direction de l’établissement remercie l'ensemble des personnels médicaux, paramédicaux, médico-techniques, administratifs et techniques qui ont fait preuve depuis le début de l'épidémie d'une grande efficacité et d'un véritable dévouement à la hauteur de la mission de service public de l’hôpital.

[Source : APHP / Sante-log 25/06/09]
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