Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
Retrait progressif du Di-Antalvic
L'Agence du médicament (Afssaps) annonce le 25 juin le retrait des médicaments contenant du dextropropoxyphène, comme le Di-Antalvic ®.
Uniquement disponibles sur prescription, ces médicaments étaient jusqu'à présent utilisés en cas de douleurs modérées à sévères. Cette décision européenne devrait entrer en application progressivement, afin de laisser le temps aux prescripteurs de s'organiser.
L'Agence européenne d'évaluation des médicaments (EMEA)a émis un avis défavorable au maintien sur le marché des médicaments avec du dextropropoxyphène (soit une trentaine de médicaments, dont le Di-Antalvic ®), considérant que "les preuves d'efficacité thérapeutique sont insuffisantes au regard du risque de décès, en cas de surdosage accidentel ou volontaire".
Cette agence en a conclu "qu'aucune mesure complémentaire permettant de minimiser le risque ne pourrait être suffisante pour éviter les conséquences graves d'un surdosage".
Un avis que ne semble pas complètement partager l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) : selon elle, les médicaments contenant du dextropropoxyphène présentent "un profil de sécurité d'emploi satisfaisant dans des conditions normales d'utilisation".
En Angleterre par exemple, 300 à 400 décès par an surviennent suite à une intoxication volontaire ou accidentelle. Mais l'Afssaps souligne qu'en France, les pratiques sont différentes dans le choix des médicaments en cas d'intoxication médicamenteuse volontaire (tentative de suicide), mais aussi dans le mode de conditionnement de ces produits et leurs conditions de délivrance. Autant de particularités qui minimiseraient le risque de surdosage accidentel.
Néanmoins, le risque d'intoxication est bien réel, donc si la Commission européenne entérine, comme c'est probable, l'avis défavorable de l'EMEA, l'Afssaps devra procéder au retrait progressif de ce médicament.
En conséquence, l'Afssaps recommande dès maintenant aux professionnels de santé "de ne plus prescrire de médicaments contenant du DXP à de nouveaux patients".
En ce qui concerne les personnes prenant ce médicament, pas de panique ! Vous êtes simplement "invités à contacter votre médecin, sans urgence, par exemple dans le cadre du renouvellement de votre ordonnance, afin que votre traitement soit reconsidéré".
Par ailleurs, l'Afssaps met en place un groupe d'experts qui va revoir les recommandations actuelles afin d'adapter la lutte contre la douleur à ce retrait.
<Liste des spécialités concernées (.pdf)>
[Source : Doctissimo 25/06/09]
L'Agence du médicament (Afssaps) annonce le 25 juin le retrait des médicaments contenant du dextropropoxyphène, comme le Di-Antalvic ®.
Uniquement disponibles sur prescription, ces médicaments étaient jusqu'à présent utilisés en cas de douleurs modérées à sévères. Cette décision européenne devrait entrer en application progressivement, afin de laisser le temps aux prescripteurs de s'organiser.
L'Agence européenne d'évaluation des médicaments (EMEA)a émis un avis défavorable au maintien sur le marché des médicaments avec du dextropropoxyphène (soit une trentaine de médicaments, dont le Di-Antalvic ®), considérant que "les preuves d'efficacité thérapeutique sont insuffisantes au regard du risque de décès, en cas de surdosage accidentel ou volontaire".
Cette agence en a conclu "qu'aucune mesure complémentaire permettant de minimiser le risque ne pourrait être suffisante pour éviter les conséquences graves d'un surdosage".
Un avis que ne semble pas complètement partager l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) : selon elle, les médicaments contenant du dextropropoxyphène présentent "un profil de sécurité d'emploi satisfaisant dans des conditions normales d'utilisation".
En Angleterre par exemple, 300 à 400 décès par an surviennent suite à une intoxication volontaire ou accidentelle. Mais l'Afssaps souligne qu'en France, les pratiques sont différentes dans le choix des médicaments en cas d'intoxication médicamenteuse volontaire (tentative de suicide), mais aussi dans le mode de conditionnement de ces produits et leurs conditions de délivrance. Autant de particularités qui minimiseraient le risque de surdosage accidentel.
Néanmoins, le risque d'intoxication est bien réel, donc si la Commission européenne entérine, comme c'est probable, l'avis défavorable de l'EMEA, l'Afssaps devra procéder au retrait progressif de ce médicament.
En conséquence, l'Afssaps recommande dès maintenant aux professionnels de santé "de ne plus prescrire de médicaments contenant du DXP à de nouveaux patients".
En ce qui concerne les personnes prenant ce médicament, pas de panique ! Vous êtes simplement "invités à contacter votre médecin, sans urgence, par exemple dans le cadre du renouvellement de votre ordonnance, afin que votre traitement soit reconsidéré".
Par ailleurs, l'Afssaps met en place un groupe d'experts qui va revoir les recommandations actuelles afin d'adapter la lutte contre la douleur à ce retrait.
<Liste des spécialités concernées (.pdf)>
[Source : Doctissimo 25/06/09]
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Re: Actualités 2009
La pédiatrie est en danger : l’AFPA lance une pétition pour sauver la profession
L'Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA), lance un nouveau cri d'alerte et interpelle les pouvoirs publics sur la disparition des soins pédiatriques de proximité.
Les membres de l'association le rappellent la médecine infantile est complexe et « l'enfant n'est pas un adulte en miniature ». Les pédiatres ont suivi une formation bien spécifique après dix années d'études de médecine à l'université.
Paradoxalement, alors que la France détient le meilleur taux de natalité en Europe, elle fait partie des pays qui comptent le moins de pédiatres : un seul pour 5 300 enfants, trois fois moins que la moyenne européenne.
Pour l'AFPA, la situation est critique : si le nombre de pédiatres n'augmente pas, la profession disparaîtra dans une dizaine d'années.
Une incohérence lorsqu'on sait que cette spécialisation reste dans les plus demandée par les étudiants en médecine.
Pour faire réagir le gouvernement et le grand public, l'AFPA lance donc une pétition. Plus que jamais, l'association invite tous les Français à s'associer à leur cause, à signer la pétition pour la santé de tous les enfants, de la naissance à l'adolescence.
<Communiqué de presse (.pdf)>
[Source : Magicmaman 25/06/09]
L'Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA), lance un nouveau cri d'alerte et interpelle les pouvoirs publics sur la disparition des soins pédiatriques de proximité.
Les membres de l'association le rappellent la médecine infantile est complexe et « l'enfant n'est pas un adulte en miniature ». Les pédiatres ont suivi une formation bien spécifique après dix années d'études de médecine à l'université.
Paradoxalement, alors que la France détient le meilleur taux de natalité en Europe, elle fait partie des pays qui comptent le moins de pédiatres : un seul pour 5 300 enfants, trois fois moins que la moyenne européenne.
Pour l'AFPA, la situation est critique : si le nombre de pédiatres n'augmente pas, la profession disparaîtra dans une dizaine d'années.
Une incohérence lorsqu'on sait que cette spécialisation reste dans les plus demandée par les étudiants en médecine.
Pour faire réagir le gouvernement et le grand public, l'AFPA lance donc une pétition. Plus que jamais, l'association invite tous les Français à s'associer à leur cause, à signer la pétition pour la santé de tous les enfants, de la naissance à l'adolescence.
<Communiqué de presse (.pdf)>
[Source : Magicmaman 25/06/09]
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Re: Actualités 2009
MST, IST: quelle différence?
L'organisation mondiale de la santé recommande désormais l'usage du terme IST et non plus MST. Mais qu'est ce que ça veut dire?
IST pour "Infections Sexuellement Transmissibles".
Conformément à la recommandation de l'Organisation Mondiale de la Santé, le ministère de la Santé et des Sports utilisera désormais le terme IST et non plus MST (Maladies Sexuellement Transmissibles).
Une campagne a été lancée par le ministère en collaboration avec l'INPES (Institut National de Prévention et d'Education pour la santé) afin de faire connaître ce nouvel acronyme.
Divers artistes y participent également pour proposer des visuels que vous pouvez découvrir dès aujourd'hui et jusqu'au 3 juillet dans le hall du ministère de la santé.
Mais qu'est ce que ca change?
Le terme de MST induit la présence de symptômes de la maladie alors que le terme IST implique que l'on peut être porteur d'une infection sans en ressentir encore les symptômes.
L'utilisation d'un nouveau terme a donc pour objectif d'inciter le public au dépistage même en l'absence de symptômes, car les infections, provoquées par des microbes (virus, bactéries, parasites) ne sont pas forcément visibles et ne provoquent pas toujours des symptômes immédiats.
Pourtant, ces infections sont réellement à prendre au sérieux. Certaines d'entre elles sont mortelles telles que le VIH ou l'hépatite B, d'autres comme le papillomavirus peuvent provoquer des cancers.
<Site internet dédié>
[Source : Top sante 26/06/09]
L'organisation mondiale de la santé recommande désormais l'usage du terme IST et non plus MST. Mais qu'est ce que ça veut dire?
IST pour "Infections Sexuellement Transmissibles".
Conformément à la recommandation de l'Organisation Mondiale de la Santé, le ministère de la Santé et des Sports utilisera désormais le terme IST et non plus MST (Maladies Sexuellement Transmissibles).
Une campagne a été lancée par le ministère en collaboration avec l'INPES (Institut National de Prévention et d'Education pour la santé) afin de faire connaître ce nouvel acronyme.
Divers artistes y participent également pour proposer des visuels que vous pouvez découvrir dès aujourd'hui et jusqu'au 3 juillet dans le hall du ministère de la santé.
Mais qu'est ce que ca change?
Le terme de MST induit la présence de symptômes de la maladie alors que le terme IST implique que l'on peut être porteur d'une infection sans en ressentir encore les symptômes.
L'utilisation d'un nouveau terme a donc pour objectif d'inciter le public au dépistage même en l'absence de symptômes, car les infections, provoquées par des microbes (virus, bactéries, parasites) ne sont pas forcément visibles et ne provoquent pas toujours des symptômes immédiats.
Pourtant, ces infections sont réellement à prendre au sérieux. Certaines d'entre elles sont mortelles telles que le VIH ou l'hépatite B, d'autres comme le papillomavirus peuvent provoquer des cancers.
<Site internet dédié>
[Source : Top sante 26/06/09]
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Re: Actualités 2009
Jeux nationaux des athlètes handicapés mentaux
Quelque 1 100 participants souffrant d'un handicap mental participent à partir d'aujourd'hui à l'édition 2009 des Jeux nationaux organisée par l'association Special Olympics France à Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes).
Ces athlètes, issus de 15 régions françaises, participeront à des compétitions de football, basket, judo, natation, pétanque et s'affronteront sur des "parcours moteurs" proposés aux plus lourdement handicapés, ont annoncé les organisateurs. Six délégations étrangères venant d'Andorre, d'Allemagne, d'Autriche, d'Espagne, de Monaco et de Suisse, seront également présentes.
Plus de 300 bénévoles sont mobilisés pour ces jeux nationaux qui débuteront vendredi soir par une cérémonie d'ouverture au Marineland d'Antibes.
Une flamme sera transmise par l'ancien champion du monde français du 400 m haies Stéphane Diagana, représentant des sportifs valides, à un concurrent handicapé.
"Special Olympics est le plus vaste mouvement sportif international dédié aux personnes atteintes de handicap mental", précise l'association créée en 1968 par Eunice Kennedy Shriver, soeur du président américain John F. Kennedy.
Ce mouvement, qui comporte 160 représentations dans le monde, est soutenu en France par de nombreuses personnalités dont le boxeur Brahim Asloum ou l'athlète Eunice Barber.
A l'occasion de ces jeux, un bilan de santé gratuit, réalisé par des professionnels, est proposé aux athlètes.
[Source : Le figaro 26/06/09]
Quelque 1 100 participants souffrant d'un handicap mental participent à partir d'aujourd'hui à l'édition 2009 des Jeux nationaux organisée par l'association Special Olympics France à Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes).
Ces athlètes, issus de 15 régions françaises, participeront à des compétitions de football, basket, judo, natation, pétanque et s'affronteront sur des "parcours moteurs" proposés aux plus lourdement handicapés, ont annoncé les organisateurs. Six délégations étrangères venant d'Andorre, d'Allemagne, d'Autriche, d'Espagne, de Monaco et de Suisse, seront également présentes.
Plus de 300 bénévoles sont mobilisés pour ces jeux nationaux qui débuteront vendredi soir par une cérémonie d'ouverture au Marineland d'Antibes.
Une flamme sera transmise par l'ancien champion du monde français du 400 m haies Stéphane Diagana, représentant des sportifs valides, à un concurrent handicapé.
"Special Olympics est le plus vaste mouvement sportif international dédié aux personnes atteintes de handicap mental", précise l'association créée en 1968 par Eunice Kennedy Shriver, soeur du président américain John F. Kennedy.
Ce mouvement, qui comporte 160 représentations dans le monde, est soutenu en France par de nombreuses personnalités dont le boxeur Brahim Asloum ou l'athlète Eunice Barber.
A l'occasion de ces jeux, un bilan de santé gratuit, réalisé par des professionnels, est proposé aux athlètes.
[Source : Le figaro 26/06/09]
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Re: Actualités 2009
Vaccin ENGERIX B® et sclérose en plaques: Glaxo condamné à 400 000€ de dommages et intérêts
Le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK) vient d’être condamné par le tribunal de Nanterre à verser près de 400 000 euros à une jeune femme atteinte de sclérose en plaques après sa 3è injection d’Engerix B®, contre l'hépatite B.
Depuis les années 90, le vaccin a été fréquemment accusé d'augmenter le risque de sclérose en plaques (SEP). Cette condamnation intervient quelques semaines seulement après la publication du calendrier vaccinal 2009 qui préconise le renforcement de la vaccination contre le VHB pour les groupes à risque.
En France, on estime que le virus de l’hépatite B (VHB) est responsable en totalité ou en partie de 1 300 morts par an par infection aiguë, de 10 à 15 % des cirrhoses et cancers du foie, soit environ 10 000 à 15 000 décès par an.
La polémique vaccin/sclérose en plaques (SEP) revient régulièrement à la une de l’actualité : Le vaccin, lancé dans les années 1990 a été fréquemment accusé d'augmenter le risque de SEP malgré de nombreuses études parfois contradictoires.
Courant octobre 2008, l’étude KIDSEP (neuropédiatrie, Hôpital de Bicêtre) a recherché l’influence du vaccin anti-VHB sur le déclenchement d’un épisode aigu démyélinisant (EAD).
Les auteurs de l’étude suggèrent dans un sous-groupe d’enfants de l’étude une relation statistiquement significative de la probabilité de survenue d’un EAD, ces enfants ayant un calendrier vaccinal bien respecté mais vaccinés par le vaccin Engérix B® plus de 3 ans auparavant.
La Commission nationale de pharmacovigilance a estimé alors que le rapport bénéfice-risque du vaccin contre l'hépatite B restait positif et l’Académie se prononçait à nouveau en faveur du vaccin.
Le nouveau calendrier vaccinal 2009 recommande la vaccination pour certains groupes à risque : Le 20 avril 2009, le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) publié par l’Institut de veille sanitaire présentait les « nouveautés » du calendrier vaccinal 2009.
Parmi les « nouveautés » de ce calendrier, le Haut Conseil de santé publique (HCSP) revenait sur les recommandations de vaccination des enfants et adolescents contre l’hépatite B conseillant de renforcer cette vaccination pour les groupes à risque.
En effet, en France, la couverture vaccinale des nourrissons ne dépasse pas 30 %, celle des adolescents 40 % : la France reste exposée à la menace d’épidémies du fait de la persistance de la circulation du virus dans une population insuffisamment protégée, notamment depuis la décision du ministère de la Santé de l’époque d’arrêt de la vaccination dans les établissements scolaires en 1997.
Engerix B ®, du laboratoire GlaxoSmithKline est le vaccin indiqué pour l’immunisation active contre l'infection provoquée par le virus de l'hépatite B (VHB) causée par tous les sous-types connus chez les sujets non immunisés de tout âge. Les populations devant être immunisées sont déterminées sur la base des recommandations officielles.
La jeune femme avait reçu trois injections de vaccin contre l'hépatite B en 1994 et un rappel le 7 février 1997, avec de l'Engerix B® Le diagnostic de sclérose en plaques avait été posé en janvier 1998. Glaxo avait été assigné en février 1999. La 2e chambre civile du tribunal de Nanterre a estimé qu’il y avait lien entre la pathologie et la vaccination et vient de déclarer le laboratoire "entièrement responsable des conséquences dommageables résultant de la défectuosité du vaccin Engerix B".
Un bon état de santé de départ, l’immédiateté d’apparition de signes cliniques après la dernière injection et la très faible prévalence de la sclérose en plaques chez l’enfant ont justifié, pour le tribunal la condamnation du laboratoire à verser environ 400 000 euros de dommages et intérêts à la victime.
Dans plusieurs dossiers déjà, l’Académie de médecine avait regretté que la justice se substitue à son expertise.
[Source : Santelog 26/06/09]
Le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK) vient d’être condamné par le tribunal de Nanterre à verser près de 400 000 euros à une jeune femme atteinte de sclérose en plaques après sa 3è injection d’Engerix B®, contre l'hépatite B.
Depuis les années 90, le vaccin a été fréquemment accusé d'augmenter le risque de sclérose en plaques (SEP). Cette condamnation intervient quelques semaines seulement après la publication du calendrier vaccinal 2009 qui préconise le renforcement de la vaccination contre le VHB pour les groupes à risque.
En France, on estime que le virus de l’hépatite B (VHB) est responsable en totalité ou en partie de 1 300 morts par an par infection aiguë, de 10 à 15 % des cirrhoses et cancers du foie, soit environ 10 000 à 15 000 décès par an.
La polémique vaccin/sclérose en plaques (SEP) revient régulièrement à la une de l’actualité : Le vaccin, lancé dans les années 1990 a été fréquemment accusé d'augmenter le risque de SEP malgré de nombreuses études parfois contradictoires.
Courant octobre 2008, l’étude KIDSEP (neuropédiatrie, Hôpital de Bicêtre) a recherché l’influence du vaccin anti-VHB sur le déclenchement d’un épisode aigu démyélinisant (EAD).
Les auteurs de l’étude suggèrent dans un sous-groupe d’enfants de l’étude une relation statistiquement significative de la probabilité de survenue d’un EAD, ces enfants ayant un calendrier vaccinal bien respecté mais vaccinés par le vaccin Engérix B® plus de 3 ans auparavant.
La Commission nationale de pharmacovigilance a estimé alors que le rapport bénéfice-risque du vaccin contre l'hépatite B restait positif et l’Académie se prononçait à nouveau en faveur du vaccin.
Le nouveau calendrier vaccinal 2009 recommande la vaccination pour certains groupes à risque : Le 20 avril 2009, le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) publié par l’Institut de veille sanitaire présentait les « nouveautés » du calendrier vaccinal 2009.
Parmi les « nouveautés » de ce calendrier, le Haut Conseil de santé publique (HCSP) revenait sur les recommandations de vaccination des enfants et adolescents contre l’hépatite B conseillant de renforcer cette vaccination pour les groupes à risque.
En effet, en France, la couverture vaccinale des nourrissons ne dépasse pas 30 %, celle des adolescents 40 % : la France reste exposée à la menace d’épidémies du fait de la persistance de la circulation du virus dans une population insuffisamment protégée, notamment depuis la décision du ministère de la Santé de l’époque d’arrêt de la vaccination dans les établissements scolaires en 1997.
Engerix B ®, du laboratoire GlaxoSmithKline est le vaccin indiqué pour l’immunisation active contre l'infection provoquée par le virus de l'hépatite B (VHB) causée par tous les sous-types connus chez les sujets non immunisés de tout âge. Les populations devant être immunisées sont déterminées sur la base des recommandations officielles.
La jeune femme avait reçu trois injections de vaccin contre l'hépatite B en 1994 et un rappel le 7 février 1997, avec de l'Engerix B® Le diagnostic de sclérose en plaques avait été posé en janvier 1998. Glaxo avait été assigné en février 1999. La 2e chambre civile du tribunal de Nanterre a estimé qu’il y avait lien entre la pathologie et la vaccination et vient de déclarer le laboratoire "entièrement responsable des conséquences dommageables résultant de la défectuosité du vaccin Engerix B".
Un bon état de santé de départ, l’immédiateté d’apparition de signes cliniques après la dernière injection et la très faible prévalence de la sclérose en plaques chez l’enfant ont justifié, pour le tribunal la condamnation du laboratoire à verser environ 400 000 euros de dommages et intérêts à la victime.
Dans plusieurs dossiers déjà, l’Académie de médecine avait regretté que la justice se substitue à son expertise.
[Source : Santelog 26/06/09]
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Re: Actualités 2009
Une première année d'études commune pour les futurs professionnels de la santé
Pour pallier à l'augmentation des échecs des étudiants du secteur de la santé en première année, le gouvernement a accepté lundi le projet de loi visant à rassembler plusieurs filières en première année.
Les filières de la santé sont considérées parmi les plus difficiles voies d'études en partie à cause du numerus clausus (pharmacie et médecine). Les échecs dans ce secteur ne sont pas plus nombreux qu'avant, mais les trois-quarts des étudiants abandonnent justement à l'issue de cette première année.
La loi prévoit donc que les étudiants de médecine, pharmacie, dentaire et sage-femme se retrouvent à la rentrée 2010-2011 pour suivre les mêmes cours. Ceux qui ne s'en sortent pas seront réorientés dès le premier semestre dans d'autres filières comme les sciences.
L'objectif de cette première année d'études commune est de pouvoir facilement et rapidement réorienter les élèves, tout en diminuant le nombre d'étudiants qui échouent en première année (57 000 aujourd'hui).
Une mesure visant à éviter "un gâchis de temps et d'énergie" selon Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement Supérieur.
[Source : maxisciences.com 25/06/09]
Pour pallier à l'augmentation des échecs des étudiants du secteur de la santé en première année, le gouvernement a accepté lundi le projet de loi visant à rassembler plusieurs filières en première année.
Les filières de la santé sont considérées parmi les plus difficiles voies d'études en partie à cause du numerus clausus (pharmacie et médecine). Les échecs dans ce secteur ne sont pas plus nombreux qu'avant, mais les trois-quarts des étudiants abandonnent justement à l'issue de cette première année.
La loi prévoit donc que les étudiants de médecine, pharmacie, dentaire et sage-femme se retrouvent à la rentrée 2010-2011 pour suivre les mêmes cours. Ceux qui ne s'en sortent pas seront réorientés dès le premier semestre dans d'autres filières comme les sciences.
L'objectif de cette première année d'études commune est de pouvoir facilement et rapidement réorienter les élèves, tout en diminuant le nombre d'étudiants qui échouent en première année (57 000 aujourd'hui).
Une mesure visant à éviter "un gâchis de temps et d'énergie" selon Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement Supérieur.
[Source : maxisciences.com 25/06/09]
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Re: Actualités 2009
Mémento du médicament : les labos freinent le développement des génériques
A l’occasion de la publication de son "Mémento 2009" du médicament, la Mutualité Française dénonce la "pression" de certains laboratoires pour faire prescrire, à la place de génériques, leurs médicaments «princeps» coûteux.
C’est également ce qu’avait laissé entendre l’enquête de la Commission européenne : «Ententes et abus de position dominante», lancée en janvier 2008, et dont le rapport préliminaire met également en lumière certaines pratiques.
Un phénomène qui nuit au développement des génériques et cause la perte d’une économie de 400 millions d’euros.
Il s'agit là du remplacement de prescriptions de génériques au profit de médicaments encore protégés par brevet, sans valeur thérapeutique ajoutée mais plus coûteux, sous la pression de la visite médicale des laboratoires de princeps.
C’est ce qui ressort de l’édition 2009 du "Mémento médicament" de la Mutualité française qui, à titre d’illustration procède à une analyse comparative entre l'évolution des prescriptions de statines qui disposent de génériques et celles encore protégées par des brevets. Ce document fournit aux professionnels de santé les principales données sur le marché du médicament en France pour l’année 2008, en particulier l’évolution du marché des médicaments génériques.
Détournement des prescriptions de médicaments génériques
En 2008, le chiffre d’affaires des médicaments génériques a atteint 3,8 milliards d’euros, soit une progression de 10,3% par rapport à 2007 et 12,7% du marché total des médicaments vendus en pharmacies.
La substitution a permis d’économiser 1,3 milliard d’euros mais les économies potentielles restent encore importantes.
Pour 2008, elles ont été estimées à 400 millions d’euros.
Dépôts de brevet secondaires, campagnes de dénigrement et stratégies de contournements des génériques mises en place par l’industrie pharmaceutique, pression des visites médicales, pour la Mutualité française, autant de stratégies d’entrave au développement des médicaments génériques par les laboratoires princeps
L’exemple des statines
Les statines qui disposent de génériques ont été prises en exemple par l’étude de la Mutualité pour illustrer ces pratiques.
On constate alors une diminution continue des prescriptions de statines génériquées : 42% en 2008 contre 57% en 2004 et une augmentation continue des prescriptions de statines encore brevetées et donc non substituables par des génériques: 58% en 2008 contre 43% en 2004.
D’autres sources d’économie possibles
Les dépenses de médicaments vasodilatateurs à SMRi (service médical rendu insuffisant) et la faible progression du marché de l’automédication sont pour la Mutualité, deux autres opportunités d’économie sur le budget maladie.
254 millions d’euros ont été dépensés en 2008 en médicaments vasodilatateurs à service médical rendu insuffisant. La performance a pourtant été jugée insuffisante par la Haute Autorité de santé (HAS).
Quant à l’automédication, elle n’a progressé que de 2% en 2008.
[Source : Santelog 27/06/09]
A l’occasion de la publication de son "Mémento 2009" du médicament, la Mutualité Française dénonce la "pression" de certains laboratoires pour faire prescrire, à la place de génériques, leurs médicaments «princeps» coûteux.
C’est également ce qu’avait laissé entendre l’enquête de la Commission européenne : «Ententes et abus de position dominante», lancée en janvier 2008, et dont le rapport préliminaire met également en lumière certaines pratiques.
Un phénomène qui nuit au développement des génériques et cause la perte d’une économie de 400 millions d’euros.
Il s'agit là du remplacement de prescriptions de génériques au profit de médicaments encore protégés par brevet, sans valeur thérapeutique ajoutée mais plus coûteux, sous la pression de la visite médicale des laboratoires de princeps.
C’est ce qui ressort de l’édition 2009 du "Mémento médicament" de la Mutualité française qui, à titre d’illustration procède à une analyse comparative entre l'évolution des prescriptions de statines qui disposent de génériques et celles encore protégées par des brevets. Ce document fournit aux professionnels de santé les principales données sur le marché du médicament en France pour l’année 2008, en particulier l’évolution du marché des médicaments génériques.

En 2008, le chiffre d’affaires des médicaments génériques a atteint 3,8 milliards d’euros, soit une progression de 10,3% par rapport à 2007 et 12,7% du marché total des médicaments vendus en pharmacies.
La substitution a permis d’économiser 1,3 milliard d’euros mais les économies potentielles restent encore importantes.
Pour 2008, elles ont été estimées à 400 millions d’euros.
Dépôts de brevet secondaires, campagnes de dénigrement et stratégies de contournements des génériques mises en place par l’industrie pharmaceutique, pression des visites médicales, pour la Mutualité française, autant de stratégies d’entrave au développement des médicaments génériques par les laboratoires princeps

Les statines qui disposent de génériques ont été prises en exemple par l’étude de la Mutualité pour illustrer ces pratiques.
On constate alors une diminution continue des prescriptions de statines génériquées : 42% en 2008 contre 57% en 2004 et une augmentation continue des prescriptions de statines encore brevetées et donc non substituables par des génériques: 58% en 2008 contre 43% en 2004.

Les dépenses de médicaments vasodilatateurs à SMRi (service médical rendu insuffisant) et la faible progression du marché de l’automédication sont pour la Mutualité, deux autres opportunités d’économie sur le budget maladie.
254 millions d’euros ont été dépensés en 2008 en médicaments vasodilatateurs à service médical rendu insuffisant. La performance a pourtant été jugée insuffisante par la Haute Autorité de santé (HAS).
Quant à l’automédication, elle n’a progressé que de 2% en 2008.
[Source : Santelog 27/06/09]
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Re: Actualités 2009
Je remonte le topic puisque l'actualité sanitaire & sociale est toujours aussi dense malgré l'arrivée de l'été et la fin de la période des concours...
Grippe A/H1N1 en France : 628 cas identifiés, les généralistes au cœur du dispositif
«La situation est très encadrée» a commencé Brice Hortefeux en ouverture de la conférence de presse qu’il tenait ce jour.
Dès le 23 juillet, les médecins généralistes et plus largement du secteur de la médecine ambulatoire seront au cœur du dispositif de prise en charge de l’épidémie de grippe A/H1N1.
Roselyne Bachelot, Luc Chatel, maintenant Ministre de l’éducation et Françoise Weber, directrice de l’institut national de veille sanitaire (InVS) ont fait le point des différentes mesures d’accompagnement et de surveillance mise en place pour anticiper les conséquences d’une circulation plus importante du virus, arrêtée par la réunion du même jour de la Cellule interministérielle de crise.
Les décisions du CIC : Le système hospitalier reste au centre du dispositif avec 450 centres habilités à recevoir les patients atteints mais, à compter du 23 juillet le secteur de la médecine ambulatoire sera également mobilisé pour la prise en charge des patients atteints.
Cela est motivé par la volonté d’anticiper les conséquences de la circulation du virus qui se traduit par une diffusion maintenant communautaire sur le territoire. Tout était prévu dans le plan de pandémie grippale, a rappelé Brice Hortefeux.
La surveillance est aujourd’hui centrée sur 3 indicateurs : La surveillance des cas groupés, en population au travers des réseaux sentinelles et des systèmes des accueils hospitaliers et des cas particuliers hospitalisés. 6 épisodes de cas groupés ont été confirmés par Françoise Weber, directrice de l’InVS (ci-contre) 481 cas confirmés dont la majorité sont guéris et 147 cas très probables.
Donc 628 cas identifiés à ce jour sur le territoire. 6 cas ont nécessité une hospitalisation dont une jeune fille de la colonie de Mégève présentant des signes de pneumopathie mais qui ne présente pas de complication.
Les systèmes de surveillance ne montrent pas d’augmentation du nombre de syndromes grippaux.
Emergence limitée, faible nombre d’hospitalisation, pas d’augmentation du nombre de syndromes grippaux donc, pour Françoise Weber, la circulation du virus est très limitée en France.
Les mesures déjà en cours ont été rappelées par Roselyne Bachelot tel que l’élargissement des centres habilités à l’accueil des patients, la réduction de la mise sous antiviraux…
Les professionnels de santé libéraux seront au cœur du dispositif de prise en charge dès le 23 juillet.
Le parcours de soin du patient passera désormais par le médecin traitant qui pourra prescrire un traitement d’antiviraux aux cas qui le nécessitent ou orienter les cas à complications ou les enfants de moins d’un an vers le centre 15 qui orientera les patients concernés vers l’hôpital.
Le dispositif hospitalier reste en place mais ne gèrera que les cas les plus graves.
Les pharmacies délivreront les masques anti-projection gratuitement et les antiviraux sur prescription médicale.
Les médecins généralistes seront soutenus dans cette mise au centre du dispositif : 300.000 kits d’information et de formation, des kits de protection et des réunions de formation ont déjà été organisées.
Un espace dédié va s’ouvrir sur le site du Ministère de la santé pour les professionnels de santé.
Une lettre sera adressée aux généralistes, pédiatres et pneumologues.
Les préfets vont tenir également une réunion d’information dans chaque département pour les professionnels de santé.
Concernant le milieu éducatif, Luc Chatel a annoncé un plan de communication rappelant les principales mesures d’hygiène aux enfants, parents et enseignants.
Les professionnels de santé scolaire seront également sollicités pour la surveillance, la logistique de fermeture ou d’ouverture de classes.
Enfin le Ministère de l’éducation travaille également au plan de continuité de l’éducation nationale en cas de diffusion importante.
[Source : Santelog 15/07/09]
Grippe A/H1N1 en France : 628 cas identifiés, les généralistes au cœur du dispositif
«La situation est très encadrée» a commencé Brice Hortefeux en ouverture de la conférence de presse qu’il tenait ce jour.
Dès le 23 juillet, les médecins généralistes et plus largement du secteur de la médecine ambulatoire seront au cœur du dispositif de prise en charge de l’épidémie de grippe A/H1N1.
Roselyne Bachelot, Luc Chatel, maintenant Ministre de l’éducation et Françoise Weber, directrice de l’institut national de veille sanitaire (InVS) ont fait le point des différentes mesures d’accompagnement et de surveillance mise en place pour anticiper les conséquences d’une circulation plus importante du virus, arrêtée par la réunion du même jour de la Cellule interministérielle de crise.
Les décisions du CIC : Le système hospitalier reste au centre du dispositif avec 450 centres habilités à recevoir les patients atteints mais, à compter du 23 juillet le secteur de la médecine ambulatoire sera également mobilisé pour la prise en charge des patients atteints.
Cela est motivé par la volonté d’anticiper les conséquences de la circulation du virus qui se traduit par une diffusion maintenant communautaire sur le territoire. Tout était prévu dans le plan de pandémie grippale, a rappelé Brice Hortefeux.
La surveillance est aujourd’hui centrée sur 3 indicateurs : La surveillance des cas groupés, en population au travers des réseaux sentinelles et des systèmes des accueils hospitaliers et des cas particuliers hospitalisés. 6 épisodes de cas groupés ont été confirmés par Françoise Weber, directrice de l’InVS (ci-contre) 481 cas confirmés dont la majorité sont guéris et 147 cas très probables.
Donc 628 cas identifiés à ce jour sur le territoire. 6 cas ont nécessité une hospitalisation dont une jeune fille de la colonie de Mégève présentant des signes de pneumopathie mais qui ne présente pas de complication.
Les systèmes de surveillance ne montrent pas d’augmentation du nombre de syndromes grippaux.
Emergence limitée, faible nombre d’hospitalisation, pas d’augmentation du nombre de syndromes grippaux donc, pour Françoise Weber, la circulation du virus est très limitée en France.
Les mesures déjà en cours ont été rappelées par Roselyne Bachelot tel que l’élargissement des centres habilités à l’accueil des patients, la réduction de la mise sous antiviraux…
Les professionnels de santé libéraux seront au cœur du dispositif de prise en charge dès le 23 juillet.
Le parcours de soin du patient passera désormais par le médecin traitant qui pourra prescrire un traitement d’antiviraux aux cas qui le nécessitent ou orienter les cas à complications ou les enfants de moins d’un an vers le centre 15 qui orientera les patients concernés vers l’hôpital.
Le dispositif hospitalier reste en place mais ne gèrera que les cas les plus graves.
Les pharmacies délivreront les masques anti-projection gratuitement et les antiviraux sur prescription médicale.
Les médecins généralistes seront soutenus dans cette mise au centre du dispositif : 300.000 kits d’information et de formation, des kits de protection et des réunions de formation ont déjà été organisées.
Un espace dédié va s’ouvrir sur le site du Ministère de la santé pour les professionnels de santé.
Une lettre sera adressée aux généralistes, pédiatres et pneumologues.
Les préfets vont tenir également une réunion d’information dans chaque département pour les professionnels de santé.
Concernant le milieu éducatif, Luc Chatel a annoncé un plan de communication rappelant les principales mesures d’hygiène aux enfants, parents et enseignants.
Les professionnels de santé scolaire seront également sollicités pour la surveillance, la logistique de fermeture ou d’ouverture de classes.
Enfin le Ministère de l’éducation travaille également au plan de continuité de l’éducation nationale en cas de diffusion importante.
[Source : Santelog 15/07/09]
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Re: Actualités 2009
GB : complète guérison d'une Galloise, 3 ans après la relance de son coeur
Une jeune Britannique de 16 ans, dont un deuxième coeur greffé sur le sien avait été retiré il y a trois ans car son corps était en train de rejeter l'organe exogène après dix ans d'activité, a effectué un rétablissement complet, ont annoncé mardi des médecins.
Le cas d'Hannah Clark, raconté dans la dernière édition du journal médical The Lancet, est considéré comme le seul au monde où le coeur défaillant d'un enfant s'est rétabli au point de pouvoir retirer l'organe greffé.
En juillet 1995, alors qu'elle avait deux ans et souffrait d'une forme grave de cardiomyopathie (augmentation du muscle cardiaque), Hannah avait reçu un nouveau coeur et le sien avait été exceptionnellement laissé en place, mais mis au repos, les médecins ayant estimé qu'il avait une chance de guérison.
Quelques années plus tard, la jeune Galloise avait développé un cancer, effet secondaire fréquent des traitements prescrits aux personnes greffées pour éviter que leur système immunitaire ne rejette l'organe.
Après l'échec de plusieurs cycles de chimiothérapie et autres traitements pour éradiquer ce cancer, les médecins avaient réduit ses médicaments anti-rejets mais avaient constaté en 2005 que son coeur greffé montrait des signes de défaillance.
En revanche, son propre coeur fonctionnait normalement ce qui a permis à une équipe médicale de retirer le 20 février 2006 l'organe greffé, une opération inédite.
Hannah, aujourd'hui âgée de 16 ans, est complètement guérie de son cancer et son coeur fonctionne normalement, a indiqué Sir Magdi Yacoub, professeur à l'Imperial college de Londres.
"La probabilité de guérison du coeur est tout simplement du ressort de la magie", a-t-il souligné lundi lors d'une conférence de presse à Londres. "Un coeur qui ne se contractait absolument pas lorsque nous avons installé un nouveau coeur pour pomper à côté et faire son travail, fonctionne maintenant normalement".
Ce cas a notamment été utile pour développer des coeurs artificiels temporaires pour des enfants souffrant de cardiomyopathie, a souligné Victor Tsang, consultant de l'hôpital pour enfants Great Ormond Street où est suivie Hannah.
"Je ne serais pas ici sans tout cela", a simplement déclaré Hannah, timide et très émue. A un moment, sa famille avait été informée qu'elle ne survivrait pas plus de douze heures.
[Source : AFP 15/07/09]
Une jeune Britannique de 16 ans, dont un deuxième coeur greffé sur le sien avait été retiré il y a trois ans car son corps était en train de rejeter l'organe exogène après dix ans d'activité, a effectué un rétablissement complet, ont annoncé mardi des médecins.
Le cas d'Hannah Clark, raconté dans la dernière édition du journal médical The Lancet, est considéré comme le seul au monde où le coeur défaillant d'un enfant s'est rétabli au point de pouvoir retirer l'organe greffé.
En juillet 1995, alors qu'elle avait deux ans et souffrait d'une forme grave de cardiomyopathie (augmentation du muscle cardiaque), Hannah avait reçu un nouveau coeur et le sien avait été exceptionnellement laissé en place, mais mis au repos, les médecins ayant estimé qu'il avait une chance de guérison.
Quelques années plus tard, la jeune Galloise avait développé un cancer, effet secondaire fréquent des traitements prescrits aux personnes greffées pour éviter que leur système immunitaire ne rejette l'organe.
Après l'échec de plusieurs cycles de chimiothérapie et autres traitements pour éradiquer ce cancer, les médecins avaient réduit ses médicaments anti-rejets mais avaient constaté en 2005 que son coeur greffé montrait des signes de défaillance.
En revanche, son propre coeur fonctionnait normalement ce qui a permis à une équipe médicale de retirer le 20 février 2006 l'organe greffé, une opération inédite.
Hannah, aujourd'hui âgée de 16 ans, est complètement guérie de son cancer et son coeur fonctionne normalement, a indiqué Sir Magdi Yacoub, professeur à l'Imperial college de Londres.
"La probabilité de guérison du coeur est tout simplement du ressort de la magie", a-t-il souligné lundi lors d'une conférence de presse à Londres. "Un coeur qui ne se contractait absolument pas lorsque nous avons installé un nouveau coeur pour pomper à côté et faire son travail, fonctionne maintenant normalement".
Ce cas a notamment été utile pour développer des coeurs artificiels temporaires pour des enfants souffrant de cardiomyopathie, a souligné Victor Tsang, consultant de l'hôpital pour enfants Great Ormond Street où est suivie Hannah.
"Je ne serais pas ici sans tout cela", a simplement déclaré Hannah, timide et très émue. A un moment, sa famille avait été informée qu'elle ne survivrait pas plus de douze heures.
[Source : AFP 15/07/09]
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Re: Actualités 2009
Rappel de sirops sans sucre pour enfants
L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé a été informée par le laboratoire Sanofi Aventis de la présence d’une substance toxique, le phénol, dans un lot de sirop sans sucre pour enfants de marque Rhinathiol.
Cette anomalie a été détectée, à la suite du signalement effectué par un patient suisse mentionnant une odeur anormale.
En France, aucun signalement lié à l’absorption de ces médicaments n’a été rapporté.
Des investigations sont en cours pour identifier les causes de cet incident.
La présence de phénol est constatée en même temps que la dégradation de l’agent conservateur.
Des investigations sont en cours en vue de déterminer les raisons de la présence de phénol dans certains flacons de sirop sans sucre.
En l’état des données disponibles, la concentration de phénol retrouvée dans certains flacons est sensiblement inférieure au niveau à partir duquel des effets toxiques, tels que des irritations, sont attendus.
Toutefois et par mesure de précaution, Sanofi-Aventis en accord avec l’Afssaps rappelle tous les lots de carbocistéïne 2% qui concernent les spécialités:
Rhinathiol expectorant carbocistéïne 2 % enfants et nourrissons sans sucre, sirop édulcoré à la saccharine sodique et au maltilol liquide (carbocistéïne)
Bronkirex sans sucre 2 % enfant et nourrisson, sirop édulcoré à la saccharine et au maltilol liquide (carbocistéïne).
Carbocistéïne Winthrop 2 % enfants et nourrissons sans sucre, sirop édulcoré à la saccharine et au maltilol liquide (carbocistéïne).
L’Afssaps recommande de ne pas utiliser les flacons détenus au domicile et de les rapporter chez le pharmacien.
Pour toute information complémentaire, le laboratoire Sanofi-Aventis met à la disposition des professionnels et des patients un numéro vert : 0 800 53 78 81
[Source : Communiqué de presse AFSSAPS 10/07/09]
L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé a été informée par le laboratoire Sanofi Aventis de la présence d’une substance toxique, le phénol, dans un lot de sirop sans sucre pour enfants de marque Rhinathiol.
Cette anomalie a été détectée, à la suite du signalement effectué par un patient suisse mentionnant une odeur anormale.
En France, aucun signalement lié à l’absorption de ces médicaments n’a été rapporté.
Des investigations sont en cours pour identifier les causes de cet incident.
La présence de phénol est constatée en même temps que la dégradation de l’agent conservateur.
Des investigations sont en cours en vue de déterminer les raisons de la présence de phénol dans certains flacons de sirop sans sucre.
En l’état des données disponibles, la concentration de phénol retrouvée dans certains flacons est sensiblement inférieure au niveau à partir duquel des effets toxiques, tels que des irritations, sont attendus.
Toutefois et par mesure de précaution, Sanofi-Aventis en accord avec l’Afssaps rappelle tous les lots de carbocistéïne 2% qui concernent les spécialités:



L’Afssaps recommande de ne pas utiliser les flacons détenus au domicile et de les rapporter chez le pharmacien.
Pour toute information complémentaire, le laboratoire Sanofi-Aventis met à la disposition des professionnels et des patients un numéro vert : 0 800 53 78 81
[Source : Communiqué de presse AFSSAPS 10/07/09]
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Re: Actualités 2009
SIDA, tuberculose, paludisme : le satisfecit du Fonds mondial
Le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme annonce que dans les pays en voie de développement, le nombre de séropositifs au VIH traités par antirétroviraux a augmenté de 31% sur un an. Au total, 2,3 millions de malades bénéficient d’une prise en charge effective.
Même satisfecit dans la lutte contre la tuberculose. Entre mai 2008 et mai 2009, plus de 1,5 million de tuberculeux supplémentaires ont eu accès aux traitements de référence. Un progrès d’autant plus important que la tuberculose constitue la principale de cause de décès chez les patients infectés par le VIH.
Sur le front du paludisme, la situation s’améliore sensiblement. Plus de 88 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide ont été distribuées depuis le début de l’année, contre seulement 59 millions entre janvier et mai 2008. Seule inquiétude mais elle est de taille, l’impact de la crise économique sur l’avenir des programmes de lutte contre ces trois fléaux.
Source : Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, 8 juillet 2009
Le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme annonce que dans les pays en voie de développement, le nombre de séropositifs au VIH traités par antirétroviraux a augmenté de 31% sur un an. Au total, 2,3 millions de malades bénéficient d’une prise en charge effective.
Même satisfecit dans la lutte contre la tuberculose. Entre mai 2008 et mai 2009, plus de 1,5 million de tuberculeux supplémentaires ont eu accès aux traitements de référence. Un progrès d’autant plus important que la tuberculose constitue la principale de cause de décès chez les patients infectés par le VIH.
Sur le front du paludisme, la situation s’améliore sensiblement. Plus de 88 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide ont été distribuées depuis le début de l’année, contre seulement 59 millions entre janvier et mai 2008. Seule inquiétude mais elle est de taille, l’impact de la crise économique sur l’avenir des programmes de lutte contre ces trois fléaux.
Source : Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, 8 juillet 2009
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
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Re: Actualités 2009
La "jeune maman" de 67 ans vient de décéder
L'Espagnole devenue en 2006, à l'âge de 67 ans, la femme la plus âgée à mettre au monde, est décédée samedi d'un cancer récemment diagnostiqué.
Elle avait accouché de ses jumeaux le 26 décembre 2006 dans un hôpital barcelonais après avoir bénéficié d'un traitement hormonal et d'une insémination artificielle aux Etats-Unis.
"Chacun doit avoir des enfants au moment adéquat", avait affirmé Carmen Bousada dans une interview exclusive à l'hebdomadaire britannique New of the World, un mois après la naissance de ses jumeaux.
Elle expliquait avoir attendu la mort en 2005 de sa mère dont elle s'était occupée pendant de nombreuses années pour réaliser son rêve d'être maman à son tour, alors qu'elle était ménopausée depuis 18 ans et avait cessé toute relation sexuelle depuis 10 ans.
Carmen Bousada avait ajouté ne pas avoir dit son âge à la clinique de Los Angeles où elle avait reçu son traitement hormonal. Interrogée sur l'avenir de ses jumeaux, elle avait confié espérer vivre aussi longtemps que sa mère, morte à 101 ans, et même devenir grand-mère...
[Source : lesquotidiennes.com 15/07/09]
L'Espagnole devenue en 2006, à l'âge de 67 ans, la femme la plus âgée à mettre au monde, est décédée samedi d'un cancer récemment diagnostiqué.
Elle avait accouché de ses jumeaux le 26 décembre 2006 dans un hôpital barcelonais après avoir bénéficié d'un traitement hormonal et d'une insémination artificielle aux Etats-Unis.
"Chacun doit avoir des enfants au moment adéquat", avait affirmé Carmen Bousada dans une interview exclusive à l'hebdomadaire britannique New of the World, un mois après la naissance de ses jumeaux.
Elle expliquait avoir attendu la mort en 2005 de sa mère dont elle s'était occupée pendant de nombreuses années pour réaliser son rêve d'être maman à son tour, alors qu'elle était ménopausée depuis 18 ans et avait cessé toute relation sexuelle depuis 10 ans.
Carmen Bousada avait ajouté ne pas avoir dit son âge à la clinique de Los Angeles où elle avait reçu son traitement hormonal. Interrogée sur l'avenir de ses jumeaux, elle avait confié espérer vivre aussi longtemps que sa mère, morte à 101 ans, et même devenir grand-mère...
[Source : lesquotidiennes.com 15/07/09]
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Re: Actualités 2009
Grippe A/H1N1 : L’OMS passe à la surveillance virologique
Face à une propagation de la pandémie qu’elle estime «plus rapide que jamais » et «qui ne peut plus être enrayée , l’OMS vient de modifier des obligations de notification concernant l’infection par le virus pandémique A (H1N1), c’est-à-dire les données dont les autorités sanitaires ont besoin pour exercer une surveillance efficace à ce stade de la pandémie.
La surveillance virologique s’impose, sur tous les territoires et le recensement du nombre de cas devient secondaire.
Bilan de la situation actuelle
L’OMS rappelle la rapidité de diffusion et son importance actuelle qui, malgré l’ absence de recensement global depuis le 6 juillet dépasse largement les 100.000 cas identifiés.
Rapidité de diffusion
En moins de 6 semaines, la pandémie de grippe 2009 s’est propagée dans le monde entier et plus vite que jamais.
L’OMS rappelle que, lors de pandémies antérieures, il avait fallu aux virus grippaux plus de six mois pour se propager aussi largement.
Importance de la diffusion
Le nombre actuel de cas dans de nombreux pays, la transmission communautaire du virus rend maintenant la confirmation des cas en laboratoire impossible.
Le recensement des cas n’est plus utile passé ce cap pour orienter la stratégie de lutte contre la pandémie.
Des symptômes bénins
Dans la majorité des cas qui guérissent habituellement au bout d’une semaine même sans traitement médical.
Les indicateurs de surveillance
Les épisodes groupés, les cas à complications ou mortels bien que rares sont, pour l’OMS, un des indicateurs essentiels.
Sur les cas groupés et la diffusion communautaire, l’OMS porte une attention particulière «à l’absentéisme scolaire ou au travail ou d’augmentation du nombre de consultations dans les services d’urgences, qui pourrait par exemple suggérer l’apparition d’une forme plus grave de la maladie».
Ce sont donc pour l’OMS les indicateurs habituels de la grippe saisonnière qui vont prendre le relais.
La France a bien suivi les recommandations de l’OMS : Ces principes, ont l’a lu, ont été repris (voir précédés) par les autorités sanitaires de certains états membres.
En France, l’InVS, dans son dernier rapport du 16 juillet, fait état des mêmes indicateurs et les dernières mesures du gouvernement français suite à la réunion de la Cellule de crise interministérielle du 15 juillet, suivent ces recommandations de l’OMS.
On aura noté par exemple la présence de Luc Chatel (Ministre de l'éducation nationale)à la dernière conférence de presse du gouvernement sur la grippe A/H1N1 et l’énoncé de mesures spécifiques déjà engagées dans le domaine de l’Education nationale.
L’OMS renonce donc à communiquer des tableaux de comptage du nombre de cas identifiés mais en revanche poursuivra de son côté une centralisation des déclarations.
L’évaluation virologique mise en avant
Si les indicateurs habituels de la grippe saisonnière vont prendre le relais pour la surveillance de la pandémie, en particulier dans les pays où la circulation du virus est installée, ces indicateurs doivent, selon l’OMS, être accompagnés d’une surveillance virologique toute particulière compte tenu de la nouveauté et des risques de mutation du virus et cela même dans les pays où les moyens de laboratoire sont limités, l’OMS recommande que la première évaluation virologique soit suivie de l’examen d’au moins dix échantillons par semaine.
Il s’agit là de bien surveiller, sur l’ensemble des territoires, les modifications du virus.
[Source : Santelog 18/07/09]
Face à une propagation de la pandémie qu’elle estime «plus rapide que jamais » et «qui ne peut plus être enrayée , l’OMS vient de modifier des obligations de notification concernant l’infection par le virus pandémique A (H1N1), c’est-à-dire les données dont les autorités sanitaires ont besoin pour exercer une surveillance efficace à ce stade de la pandémie.
La surveillance virologique s’impose, sur tous les territoires et le recensement du nombre de cas devient secondaire.
Bilan de la situation actuelle
L’OMS rappelle la rapidité de diffusion et son importance actuelle qui, malgré l’ absence de recensement global depuis le 6 juillet dépasse largement les 100.000 cas identifiés.

En moins de 6 semaines, la pandémie de grippe 2009 s’est propagée dans le monde entier et plus vite que jamais.
L’OMS rappelle que, lors de pandémies antérieures, il avait fallu aux virus grippaux plus de six mois pour se propager aussi largement.

Le nombre actuel de cas dans de nombreux pays, la transmission communautaire du virus rend maintenant la confirmation des cas en laboratoire impossible.
Le recensement des cas n’est plus utile passé ce cap pour orienter la stratégie de lutte contre la pandémie.

Dans la majorité des cas qui guérissent habituellement au bout d’une semaine même sans traitement médical.
Les indicateurs de surveillance
Les épisodes groupés, les cas à complications ou mortels bien que rares sont, pour l’OMS, un des indicateurs essentiels.
Sur les cas groupés et la diffusion communautaire, l’OMS porte une attention particulière «à l’absentéisme scolaire ou au travail ou d’augmentation du nombre de consultations dans les services d’urgences, qui pourrait par exemple suggérer l’apparition d’une forme plus grave de la maladie».
Ce sont donc pour l’OMS les indicateurs habituels de la grippe saisonnière qui vont prendre le relais.
La France a bien suivi les recommandations de l’OMS : Ces principes, ont l’a lu, ont été repris (voir précédés) par les autorités sanitaires de certains états membres.
En France, l’InVS, dans son dernier rapport du 16 juillet, fait état des mêmes indicateurs et les dernières mesures du gouvernement français suite à la réunion de la Cellule de crise interministérielle du 15 juillet, suivent ces recommandations de l’OMS.
On aura noté par exemple la présence de Luc Chatel (Ministre de l'éducation nationale)à la dernière conférence de presse du gouvernement sur la grippe A/H1N1 et l’énoncé de mesures spécifiques déjà engagées dans le domaine de l’Education nationale.
L’OMS renonce donc à communiquer des tableaux de comptage du nombre de cas identifiés mais en revanche poursuivra de son côté une centralisation des déclarations.
L’évaluation virologique mise en avant
Si les indicateurs habituels de la grippe saisonnière vont prendre le relais pour la surveillance de la pandémie, en particulier dans les pays où la circulation du virus est installée, ces indicateurs doivent, selon l’OMS, être accompagnés d’une surveillance virologique toute particulière compte tenu de la nouveauté et des risques de mutation du virus et cela même dans les pays où les moyens de laboratoire sont limités, l’OMS recommande que la première évaluation virologique soit suivie de l’examen d’au moins dix échantillons par semaine.
Il s’agit là de bien surveiller, sur l’ensemble des territoires, les modifications du virus.
[Source : Santelog 18/07/09]
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Re: Actualités 2009
Delon privé de cigarette
Après la pipe de Tati, c’est au tour de la clope de Delon. Pour promouvoir son célèbre parfum, Eau Sauvage, la maison Dior a ressorti une photo de l’acteur jeune, beau, tenébreux... et fumeur, prise par Jean Marie Périer l’année du tournage du film la Piscine et celle aussi du lancement de ce parfum: 1966.
Seul problème sur la publicité de Dior, la photo a été retouchée, la cigarette qu’Alain Delon tenait entre ses doigts sur l’original a disparue, gommée, effacée, selon le Parisien de ce mercredi. Tout cela, au nom d’une loi (Evin) qui ne le demande pas, mais probablement aussi pour l’image de marque de de cette grande maison...
C’est l’écrivain et ancien publicitaire Frédéric Beigbeder qui, le premier, «s’est ému de cette tendance à la retouche numérique intempestive pour gommer toute clope, cigare ou pipe».
L’auteur de la photo, Jean-Marie Périer, a indiqué au Parisien avoir donné son accord, tout en signalant que la photo originale était en couleur.
En avril dernier, Metrobus, la régie publicitaire de la RATP, avait fait disparaitre la pipe de Mr Hulot et l’avait masquée par un moulin a vent par crainte de la loi Evin anti-tabac. De même pour le mégot d’Audrey Tautou l’interprète de Coco avant Chanel qui tenait une cigarette dans l’une des affiches du film, destinée à être diffusée dans les métros, les gares et le bus.
Des précédents existaient déjà, en 2005, la célèbre cigarette de Jean-Paul Sartre avait aussi disparu sur une affiche de la Bibliothèque nationale de France, comme celle d’André Malraux en 1996 sur un timbre de la Poste.
[Source : Libération 15/07/09]
Après la pipe de Tati, c’est au tour de la clope de Delon. Pour promouvoir son célèbre parfum, Eau Sauvage, la maison Dior a ressorti une photo de l’acteur jeune, beau, tenébreux... et fumeur, prise par Jean Marie Périer l’année du tournage du film la Piscine et celle aussi du lancement de ce parfum: 1966.
Seul problème sur la publicité de Dior, la photo a été retouchée, la cigarette qu’Alain Delon tenait entre ses doigts sur l’original a disparue, gommée, effacée, selon le Parisien de ce mercredi. Tout cela, au nom d’une loi (Evin) qui ne le demande pas, mais probablement aussi pour l’image de marque de de cette grande maison...
C’est l’écrivain et ancien publicitaire Frédéric Beigbeder qui, le premier, «s’est ému de cette tendance à la retouche numérique intempestive pour gommer toute clope, cigare ou pipe».
L’auteur de la photo, Jean-Marie Périer, a indiqué au Parisien avoir donné son accord, tout en signalant que la photo originale était en couleur.
En avril dernier, Metrobus, la régie publicitaire de la RATP, avait fait disparaitre la pipe de Mr Hulot et l’avait masquée par un moulin a vent par crainte de la loi Evin anti-tabac. De même pour le mégot d’Audrey Tautou l’interprète de Coco avant Chanel qui tenait une cigarette dans l’une des affiches du film, destinée à être diffusée dans les métros, les gares et le bus.
Des précédents existaient déjà, en 2005, la célèbre cigarette de Jean-Paul Sartre avait aussi disparu sur une affiche de la Bibliothèque nationale de France, comme celle d’André Malraux en 1996 sur un timbre de la Poste.
[Source : Libération 15/07/09]
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Re: Actualités 2009
Le retour du Yellowcat.....
Heureuse de te relire....


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