Actualités 2009

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Message par fatiha25 »

L’INPES a mis en place une campagne d'information et de prévention des risques liés aux vagues de grand froid et de très grand froid.

En cas de grand froid ou de très grand froid, des messages adaptés aux personnes les plus vulnérables comme les personnes âgées ou les enfants sont ainsi téléchargeables en ligne, pour impression et pour une diffusion locale dans les zones concernées par une vague de froid.

Le dispositif comprend un tract en couleur ou en noir et blanc, au format A4 qui vise à prévenir les risques liés au grand froid.

D’autres supports ont été conçus pour limiter les risques liés à une vague de très grand froid (et donc plus intense) :

* Une campagne radio qui vise à indiquer à la population la marche à suivre en cas de vague de très grand froid.

* Un tract en couleur et en noir et blanc, au format A4:


* Une plaquette plus détaillée :
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Risques infectieux et prévention
Perception, représentations, attitudes et pratiques des Français

L’INPES et l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) publient les résultats de la première étude sur les connaissances, perceptions, représentations, attitudes et pratiques de la population française et des médecins praticiens vis-à-vis des risques infectieux et leur prévention . En France, et plus généralement en Europe, la mortalité et la morbidité des maladies infectieuses ont considérablement diminué depuis les années 60. Cependant, d’autres questions se posent aujourd’hui (diffusion mondiale de l’infection à VIH et des infections virales chroniques, résistance aux anti-infectieux, infections acquises lors des soins …). Afin de répondre à une demande sociale croissante de protection contre les risques et de développer des actions adaptées, l’INPES et l’InVS ont mis en commun leurs expertises respectives pour réaliser cette étude, dans le cadre du programme de prévention des maladies infectieuses de l’INPES et selon le modèle et le savoir-faire acquis par l’INPES avec ses Baromètres.

Un Français sur quatre redoute les maladies infectieuses

Selon cette enquête, les maladies infectieuses chroniques apparaissent en quatrième position du classement des maladies les plus redoutées (26 %) après les cancers (86 %), les maladies neurologiques (47 %) et les maladies cardio-vasculaires (47 %). Les femmes craignent davantage les infections susceptibles de toucher les jeunes enfants et les hommes les infections hivernales comme la grippe saisonnière et la gastro-entérite.

61 % adoptent au moins une pratique d’hygiène pour prévenir les maladies infectieuses

Pour se protéger des maladies infectieuses dans leur vie quotidienne, près de la moitié des personnes interrogées (45 %) déclare se laver régulièrement les mains, un tiers (30 %) évoque une bonne hygiène corporelle et plus d’une personne sur sept (15 %) une bonne hygiène en général, incluant la maison, le linge… Ce sont ainsi les pratiques d’hygiène qui sont les plus citées par les personnes interrogées pour prévenir les maladies infectieuses (61 %), bien avant la pratique du sport, la limitation du stress, la prise de médicaments en cas de symptômes, l’évitement des personnes malades ou encore les vaccinations. Ces pratiques sont plus répandues chez les femmes (64 %) que chez les hommes (58 %) ainsi que dans les foyers où vit un enfant de moins de quinze ans.


Seul un tiers des Français reste chez eux lorsqu’ils ont la grippe

Lorsqu’elles souffrent d’une grippe saisonnière, une personne sur trois affirme « rester chez soi » (35 %), une personne sur cinq (21 %) évite systématiquement les lieux publics et 16 % évitent systématiquement de prendre les transports en commun. De même, pour protéger leur entourage, moins de la moitié des Français interrogés (46 %) serait disposée à porter un masque à leur domicile.
Cette enquête a été réalisée au premier trimestre 2006, par téléphone auprès de 4 112 personnes âgées de 18 à 79 ans et auprès de 1 285 médecins généralistes et 782 pédiatres libéraux. Elle traite des perceptions et attitudes de la population et des médecins à l’égard des maladies infectieuses, des maladies à prévention vaccinale, de l’hygiène générale contre les maladies infectieuses, de la grippe et du risque pandémique, des infections alimentaires et zoonotiques, des infections acquises lors des soins et de celles acquises pendant les voyages.
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Message par fatiha25 »

A force d’écouter la musique trop fort, on finit par l’entendre à moitié

Le ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative et l’INPES lancent une campagne de sensibilisation des jeunes de 13 à 25 ans aux risques auditifs liés à l’exposition à la musique amplifiée. Cette campagne leur donne les conseils indispensables pour adopter une écoute responsable. En effet, les études épidémiologiques montrent que les jeunes sont de plus en plus nombreux à souffrir de troubles de l’audition. Environ 10 % des moins de 25 ans présentent ainsi une perte auditive pathologique. Les expositions sonores représentent une des causes majeures de déficit auditif chez les jeunes de moins de 25 ans.

Les jeunes : très exposés aux volumes sonores élevés

Un jeune sur dix, âgé de 18 à 25 ans, déclare écouter régulièrement son baladeur à un volume sonore élevé, et plus de huit jeunes sur dix disent avoir été exposés au moins une fois à un volume sonore élevé lors d’un concert, en discothèque, ou encore en jouant de la musique au cours des douze derniers mois. Seuls 7,5 % de ceux qui ont été exposé à de la musique à un volume sonore élevé déclarent avoir utilisé des protections auditives et 5,1 % s’être éloignés des sources de bruit1. Pourtant, la quasi-totalité des 15 – 30 ans déclaraient savoir que le volume sonore peut porter atteinte à l’audition et 57 % avaient déjà ressenti des troubles auditifs à la sortie d’un concert ou d’une discothèque2.
Une exposition prolongée à un niveau sonore élevé peut provoquer des lésions graves, voire irréversibles. Une surdité totale ou partielle, des acouphènes peuvent apparaître brutalement, prématurément et définitivement : une seule exposition suffit. Si les individus ne sont pas égaux face aux risques : bourdonnements, sifflements et sensation d’oreille cotonneuse doivent toujours être pris au sérieux Ils sont le signe que l’oreille a été fragilisée et peut être endommagée.
Attention, le seuil de danger, équivalent au bruit d’une tondeuse est inférieur au seuil de douleur, équivalent au bruit d’un avion !

Un dispositif de communication au cœur des habitudes musicales des jeunes

La campagne illustre le rapport entre la dégradation du capital auditif et la qualité de la musique, à travers la signature « À force d’écouter la musique trop fort, on finit par l’entendre à moitié. »

* Trois spots radio diffusés du 25 octobre au 12 novembre sur les radios jeunes et le réseau des Indépendants mettent en scène différentes situations à risque et font entendre l’altération de l’audition. Chaque spot se conclut par une recommandation : « En concert, pensez à vos oreilles. Eloignez-vous des enceintes et portez des bouchons d’oreille. » ou « Avec votre baladeur, pensez à vos oreilles. Limitez le volume et la durée d’écoute. » ou « En discothèque, pensez à vos oreilles. Faîtes des pauses régulièrement. ».
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Message par fatiha25 »

Les incendies domestiques et le monoxyde de carbone :
une campagne d’information pour éviter des milliers de victimes


En 2007, les incendies domestiques ont fait 9 110 victimes dont 295 décès sur le lieu même de l’incendie1.
En 2006, le monoxyde de carbone a été responsable de 4 892 intoxications dont 90 décès2. Inodore, incolore, indétectable par l’homme, le monoxyde de carbone est la première cause de mortalité par toxique en France. Le premier Baromètre Santé Environnement de l’INPES3 montre qu’un Français sur cinq (19,1 %) ignore le caractère inodore du monoxyde de carbone et plus de trois quarts (77,5 %) des personnes utilisant un chauffage à combustion ne sont pas conscients d’être équipés d’appareils présentant un risque d’émission de monoxyde de carbone.
C’est pourquoi, les pouvoirs publics4 se mobilisent pour informer le public et relancent la campagne nationale d’information et de sensibilisation aux risques d’incendies domestiques et d’intoxication au monoxyde de carbone.

Le dispositif de la campagne 2008

Les intoxications au monoxyde de carbone et les incendies domestiques peuvent avoir des origines (défaut d’entretien des installations) et des conséquences (intoxications, asphyxie, décès) similaires. Tous les deux connaissent une recrudescence à l’approche de la période hivernale. Une campagne de sensibilisation conjointe est lancée dès le mois d’octobre 2008 pour donner au grand public les conseils lui permettant de prévenir les risques d’intoxications au monoxyde de carbone et d’incendies domestiques : un réflexe en plus, c’est un risque en moins.
La campagne s’appuie sur des outils spécifiques en fonction du risque (intoxication au CO ou incendie domestique) :

* Un dépliant spécifique pour chacun des risques (incendie, pdf 631 Ko - monoxyde de carbone, pdf 640 Ko) sera mis à la disposition du grand public au début du mois d’octobre. Ces dépliants respectivement dédiés à la prévention des risques d’intoxication au monoxyde de carbone et aux incendies domestiques sont tirés chacun à 900 000 exemplaires ;

* Deux affichettes (incendie, pdf 575 Ko - monoxyde de carbone, pdf 387 Ko) reprenant les visuels et les conseils des dépliants sont également diffusées à 40 000 exemplaires chacune ;
Dépliants et affichettes sont distribués gratuitement par les préfectures, les DRASS, les DDASS, les sapeurs pompiers, les associations concernées...

* Pour compléter le dispositif, 2 spots radio sur la prévention des intoxications au monoxyde de carbone seront diffusés en trois temps (du 11 au 22 octobre 2008, du 8 au 18 novembre 2008 puis du 6 au 16 décembre 2008) sur les grands réseaux nationaux et indépendants.
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Message par fatiha25 »

1er Décembre 2008
Journée Mondiale contre le Sida


Le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, constitue un moment fort pour la prévention. A cette occasion le ministère de la santé et l’Inpes lancent comme chaque année une campagne d’information et de sensibilisation du public : ainsi une affiche « 1er décembre » de mobilisation est diffusée dans les espaces publics fréquentés, lieux de soins, lycées et autres sites propices à la prévention. Outre cette affiche, la campagne nationale s’articule autour de trois dispositifs : des spots diffusés à la télévision du 1er au 21 décembre ; des supports de prévention et d’information en direction de la population homosexuelle ; une campagne spécifique pour les populations des Départements français d’Amérique.

L’un des mots d’ordre importants de cette campagne est la vigilance avec le slogan : « Le VIH est toujours là, protégeons-nous ». A l’occasion du 1er décembre, un nouvel état de la situation de l’infection à VIH en France doit être présenté. Selon le bilan épidémiologique de juin 2008, 6 300 personnes ont découvert leur séropositivité en 2006 en France, reflétant un nombre estimé de nouveaux diagnostics légèrement en baisse par rapport aux années précédentes (6 700 en 2005, 7 000 en 2004). Malgré des évolutions encourageantes, deux populations restent particulièrement touchées par l’infection à VIH : les homosexuels masculins et la population d’Afrique subsaharienne vivant en France. D’où l’importance de cette nouvelle campagne qui incite à redoubler de vigilance en matière de prévention.

Le dispositif de communication grand public

La campagne grand public, reposant sur trois spots télévisés d’une durée de 35 secondes, sera diffusée du 1er au 21 décembre 2008 sur les chaînes hertziennes, câblées, satellites et sur la TNT.
Elle met en scène l’histoire de trois couples qui arrêtent le préservatif : un couple de jeunes hétérosexuels, un couple homosexuel masculin et un couple de migrants originaires d’Afrique subsaharienne. Elle invite à se renseigner sur les modalités de dépistage en appelant Sida Info Service.
Le spectateur découvre à travers un enchaînement de plans courts : la première rencontre du couple, leur premier baiser, leurs premiers rapports sexuels, le test de dépistage des deux partenaires et leurs résultats négatifs, puis leurs rapports sans préservatif.
Une voix off ponctue ces différentes étapes et conclut par le message : « Avant d’arrêter le préservatif, faites le test ». Les spots rappellent le nécessaire réflexe du test de dépistage avant l’arrêt du préservatif, afin d’inscrire cette démarche de prévention dans la vie de chaque couple.

Deux affiches, déclinant les spots télévisés jeunes (pdf, 210 Ko) et migrants (pdf, 276 Ko), seront également visibles du 1er au 14 décembre dans les réseaux de prévention de l’INPES et les lieux de vie de la communauté originaire d’Afrique subsaharienne en Ile-de-France.

Par ailleurs, une affiche de mobilisation, dont le message est « Le VIH est toujours là. Protégeons-nous » (pdf, 542 Ko), a été rééditée. Elle sera visible notamment dans les hôpitaux, les lycées, les centres communaux d’action sociale, les centres d’éducation et de planning familial…

A partir du 28 novembre, le dispositif sera complété par deux annonces presse reprenant les visuels jeunes et migrants principalement dans la presse gratuite et dans la presse communautaire. Elles seront également insérées le 1er décembre dans le Parisien et Aujourd’hui en France.



Le dispositif de communication en direction des populations prioritaires

La population homosexuelle

Une annonce presse vient renforcer le message diffusé par la campagne télévisée grand public. Elle s’adresse aux homosexuels en couple qui souhaitent arrêter le préservatif. Cette annonce rappelle le rôle nécessaire du dialogue sur le thème de la prise de risque et de l’importance d’utiliser des préservatifs et de réaliser des dépistages en cas de relations en dehors du couple. L’annonce fait l’objet d’une diffusion dans les numéros datés du mois de décembre de la presse gay nationale et locale.
Reprenant le visuel de l’annonce presse, des cartes postales seront également distribuées dans les bars et lieux de convivialité de la communauté gay.
Des partenariats avec les sites de rencontres http://www.gayvox.fr" target="_blank et http://www.nouslibertins.com" target="_blank sont mis en place pour délivrer des messages de prévention spécifiques et adaptés au public de ses sites.

Les populations des Départements Français d’Amérique

La nouvelle campagne mise en place en Martinique, Guadeloupe et Guyane, à l’occasion du 1er décembre vise à lutter contre les discriminations dont sont victimes les personnes atteintes par le VIH. Elle repose sur un spot télévisé et un clip musical, déclinés en affiches et en annonces presse. Ce dispositif valorise le message « Nou Pli Fô » (« Ensemble, nous sommes plus forts »). La conque, symbole du rassemblement dans les Départements Français d’Amérique figure l’appel à l’unité de tous pour lutter contre le sida et les discriminations des personnes atteintes par le virus.

Des affiches et des annonces presse ont été diffusées en teasing dès le 21 novembre sur le mobilier urbain, en 4x3 et sur les bus, dans France Antilles et France Guyane ainsi que dans TV Magazine, avec le message « Nou Pli Fo ».

Du 1er au 19 décembre, de nouvelles affiches et annonces presse révèleront qu’il s’agit de s’unir pour lutter contre le sida avec un message additionnel : « Doubout kont le sida » (« Debout contre le sida ») ou « Ansanm Kont le sida » (« Ensemble contre le sida »).


Le spot télévisé de 1 minute et un clip musical de 3 minutes seront diffusés à partir du 1er jusqu’au 21 décembre. Faisant intervenir des chanteurs originaires des trois départements (Jacob Desvarieux, Dédé Saint-Prix et Proffa), ils seront diffusés sur RFO Guyane, RFO Martinique, RFO Guadeloupe, ATV, ACG, A1, Trace TV et France O.

http://www.leregarddesautres.fr/video/inpes.flv" target="_blank
La chanson :

Le dispositif de communication pour les professionnels de santé

L’INPES met également à disposition plusieurs outils destinés aux professionnels de santé, relais incontournables de transmission des messages de prévention auprès de leurs patients :

* Deux documents synthétiques issus de la collection « Repères pour votre pratique », apportent des réponses simples aux principales questions que peuvent se poser les professionnels de santé. Il s’agit de « Dépistage du VIH et des IST » (pdf, 166 Ko) et « Dépistage du VIH/sida chez la personne migrante/étrangère » (pdf, 458 Ko)

* Un catalogue des ressources, destiné aux professionnels de santé, du social, et du monde associatif est également en ligne sur le site de l’INPES dans la rubrique « Professionnels de santé ». Il est pluri-thématique mais présente un très grand nombre d'outils relatifs à la prévention du VIH et des IST.

* Enfin, la rubrique « INPES et votre pratique », intitulée « Le dépistage du VIH et des autres IST » (pdf, 585 Ko) sera diffusée courant décembre dans les titres de la presse professionnelle destinée aux médecins généralistes, gynécologues, pharmaciens, infirmières et aux infectiologues. Elle rappelle l’importance du dépistage et présente les ressources utiles pour les professionnels de santé ainsi que le dispositif de communication mis en service à l’occasion du 1er décembre.
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Alerte au porc à la dioxine en Irlande
L.S. (lefigaro.fr) avec agences
07/12/2008 | Mise à jour : 14:06 | Commentaires 24 | Ajouter à ma sélection .
Tous les produits à base de porc vont être retirés du marché irlandais. Plusieurs autres pays pourraient être touchés, parmi lesquels la France qui en importe «quelques milliers de tonnes».

Le gouvernement irlandais a annoncé samedi avoir rappelé tous les produits à base de porc produits en Irlande après la découverte de dioxine, une substance toxique, dans la viande de porc.

Repérée à la fin du mois de novembre, la contamination a été confirmée samedi après-midi suite à des analyses d'échantillons de nourriture animale et de graisse de porc. Elle proviendrait selon les premiers éléments d'une préparation alimentaire, et affecte les produits à base de porc produits depuis le 1er septembre, a indiqué une porte-parole du gouvernement irlandais. De nouvelles analyses doivent permettre de déterminer l'ampleur de la contamination, mais les niveaux constatés dépassent d'ores et déjà 80 à 200 fois la limite de sécurité sanitaire.

L'Autorité de sécurité alimentaire d'Irlande (FSAI) a donc « demandé à l'industrie alimentaire de retirer du marché tous les produits irlandais à base de porc fabriqués à partir de porcs abattus en Irlande », et recommandé au public de ne pas consommer par précaution de porc irlandais ou de bacon. La mesure annoncée va toucher durement l'industrie du porc en Irlande, un secteur qui emploie 5.000 personnes et rapporte 400 millions d'euros.


«Quelques milliers de tonnes» en France

Quant aux exportations de cette viande, le ministère de l'Agriculture irlandais a indiqué que «quelques pays européens» pourraient certainement être touchés. L'agriculture irlandaise produit plus de 3 millions de porcs par an, dont près de la moitié est consommée dans la République d'Irlande. Mais la viande de porc irlandaise est aussi largement exportée chez son voisin britannique, et dans de nombreux pays d'Europe et d'Asie. La France est un des pays qui importent cette viande.

Selon la direction générale de l'Alimentation (DGA), la France importe surtout du porc des Pays-bas et d'Allemagne, mais très peu de l'Irlande, de l'ordre de «quelques milliers de tonnes» . Difficile également «dans l'immédiat», de savoir sous quelle forme peut être commercialisée en France la viande contaminée. Il peut notamment y avoir «du bacon», mais le porc peut également être utilisé dans d'autres préparations sans apparaître comme venant d'Irlande. «Il faut qu'on récupère le porc contaminé», a ajouté Monique Eloi, directrice générale adjointe de l'Alimentation, soulignant qu'il n'y avait pas de «risque sanitaire immédiat» comme dans des contaminations avec des microbes.

Les autres clients principaux du pays concernant cette viande sont l'Allemagne, qui en a acheté environ 9.000 tonnes l'an dernier, ll'Italie et plusieurs pays d'Europe de l'Est, qui se sont fournis à hauteur de plus de 20.000 tonnes au total, la Russie (6.600 tonnes) et la Chine (1.100 tonnes). Le gouvernement allemand a appelé dimanche à retirer de la vente la viande de porc en provenance d'Irlande en raison d'une contamination à la dioxine une substance toxique.

Les dioxines, qui sont des polluants organiques persistants, peuvent provenir d'événements naturels comme les feux de forêts. Mais ce sont pour l'essentiel des sous-produits de procédés industriels: incinérateurs de déchets, fonderie, métallurgie, production d'herbicides et de pesticides. L'exposition à des doses très élevées de dioxine a été associée à un risque accru de cancer. Or les doses règlementaires fixées par l'Union européenne, qui nécessitent l'arrêt de la commercialisation et de la consommation, sont très faibles, présentant peu de risques pour la santé, selon les responsables de la sécurité alimentaire.
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Trop d'accouchements par césarienne non justifiés en France
il y a 3 heures 14 min


Trop d'accouchements se font par césarienne en France, selon la Fédération hospitalière de France (FHF) qui dénonce dans une étude la tendance à multiplier ces interventions par commodité ou intérêt économique, particulièrement dans les cliniques privées.
Les césariennes, qui ont compté l'an dernier pour 20,1% des naissances, contre 10,9% en 1981, seraient de plus en plus utilisées comme "facteur de l'organisation des naissances" ou pour "optimiser les coûts de production", selon cette étude publiée dimanche par le Journal du Dimanche (JDD).

La FHF, qui regroupe les hôpitaux publics, relève que le taux de césariennes des 559 maternités qui prennent en charge les grossesses les moins risquées (niveau 1) en France et pratiquent au moins 200 accouchements par an varient de 9,3% à 43,3%.

Ce dernier taux est relevé dans la clinique de la Muette, dans le 16ème arrondissement de Paris. Sur les 15 établissements ayant les plus forts taux de césarienne, 12 relèvent du secteur privé, un du parapublic et deux du secteur public.

Le taux de césariennes dans les maternités privées qui prennent en charge les grossesses sans risque particulier est même un point de pourcentage au-dessus de celui des hôpitaux publics accueillant les grossesses pathologiques (niveau 3).

Le recours à la césarienne, planifié, permet aux maternités de réduire le nombre de gardes de nuit et de week-end.

Au-delà de 30% de césariennes, "on est plus dans la bonne médecine", selon Damien Subtil, chef du pôle obstétrique du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Lille, cité par le journal.

"Le fait d'avoir un taux de césariennes raisonnable est un critère de qualité très important, tant pour l'établissement que pour la santé des femmes", selon M. Subtil.

Les médecins soulignent que les enfants nés par césarienne ont plus de problèmes respiratoires, et notamment d'asthme, que la moyenne.

Le taux de mortalité de la mère, en moyenne de un sur dix mille, est aussi 3,5 fois supérieur en cas d'incision de l'abdomen et de l'utérus, rappelle le JDD.

La Fédération hospitalière privée se défend en affirmant au journal que ses établissements "n'ont aucun intérêt financier à pratiquer des césariennes, puisque cette intervention est sous-rémunérée à hauteur de 347 euros".

La volonté de ne pas prendre de risques et de se prémunir contre des procès, ainsi que la multiplication des grossesses tardives expliquent également en partie la hausse continue du nombre de césariennes.
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Téléthon 2008: 95,2 millions d'euros de promesses de dons
il y a 1 heure 31 min

L'édition 2008 du Téléthon s'est terminée tôt dimanche après 30 heures d'appels à la générosité, qui ont permis de récolter 95.200.125 euros de promesses de dons pour la recherche sur les maladies génétiques. Un résultat proche des 96,2 millions promis l'an dernier, même si la crise a vraisemblablement pesé dans la décision des Français. Lire la suite l'article
La mobilisation pour le Téléthon 2007, perturbée par des intempéries de grande ampleur, avait permis d'engranger 102,3 millions d'euros, contre 106,7 millions l'année précédente.

Première utilisatrice des fonds récoltés, l'Association française contre les myopathies (AFM) s'est félicitée de ce nouveau coup de pouce donné à la recherche, alors que, pour la première fois au monde, une thérapie génétique devrait recevoir dans quelques mois l'aval de l'agence européenne du médicament.

"La solidarité sans faille, dont ont fait preuve les Français, nous donne la force et les moyens de poursuivre notre combat vers d'autres victoires, à l'image de la guérison d'Aleyna. Merci mille fois. Ce soir, plus que jamais, notre force, c'est vous!", a déclaré Laurence Tiennot-Herment, présidente de l'AFM, dans un communiqué publié sur le site du Téléthon dimanche matin.

De vendredi 19h à dimanche 1h, quelque 22.000 manifestations ont eu lieu dans toute la France. France Télévisions et Radio France ont relayé l'événement au cours d'émissions spéciales. La 22e édition du Téléthon avait pour ambassadeur le petit Thomas, atteint de la myopathie de Duchenne et était parrainée par le chanteur Julien Clerc.

Les promesses de dons n'ont pas toutes émané de particuliers. Pour faire "rimer commerce et générosité", sept grands groupes industriels (Aoste, Cadbury, Campbell, Colgate-Palmolive, Danone, Laboratoire Vendôme, Orangina-Schweppes) et 12 de leurs marques se sont ainsi engagés à reverser au Téléthon 12 à 18% du prix de vente des produits achetés par les consommateurs.

Quelque 330 magasins et trois sites de shopping en ligne (liste sur le site du Téléthon) ont également participé à cette opération.

L'un des coups d'éclat de ce marathon caritatif est venu de l'ancien homme d'affaires et ex-ministre Bernard Tapie, aujourd'hui comédien, qui a fait savoir samedi que la totalité de ses cachets perçus pour la pièce "Oscar", actuellement à l'affiche à Paris, seraient reversés à l'AFM.

"Nous avons le plaisir de vous faire savoir, qu'à la demande de M. Bernard Tapie, (...) la totalité de ses cachets (soit 5% de la recette) sera reversée à votre association, à l'occasion du Téléthon 2008", précise le communiqué adressé à la direction de l'AFM et transmis à l'Associated Press.

Si l'émission, assurée en alternance par France-2 et France-3, a pris fin, les dons, eux, continuent:

- par téléphone: 36 37 (0,15euro/mn), jusqu'au 12 décembre

- sur le Net: http://www.telethon.fr" target="_blank

- par courrier: AFM Téléthon - BP 83637 - 16954 Angoulême Cedex 9

AP
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

encore un décès d'un SDF......

Décès d'un SDF à Marseille
il y a 1 heure 27 min


Un homme de 31 ans, originaire du Pas-de-Calais et sans domicile fixe, est mort dans la nuit de samedi à dimanche à Marseille, probablement de froid selon les premiers examens, a-t-on appris dimanche de source policière. Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées Un véhicule du Samu Agrandir la photo L'homme a été retrouvé dans le parc de l'école d'horticulture, dans le 8e arrondissement de Marseille (sud).

Une autopsie du corps sera pratiquée lundi afin de déterminer l'origine du décès.

"C'était un jeune itinérant. Il venait du Pas-de-Calais. Il avait dormi deux fois dans l'unité d'hébergement d'urgence, la dernière fois le 11 novembre", a indiqué à l'AFP le directeur du Samu social de Marseille, René Giancarli.

"Nous avons cette année de plus en plus de jeunes venus d'autres régions de France. Certains trouvent des lieux isolés et cachés pour rester dormir, et il semble que ce soit le cas puisqu'il était dans un parc qui n'est pas ouvert au public", a-t-il ajouté.

Le Samu social de Marseille effectue un travail actif, avec deux voitures de maraude sur le terrain en continu, pour trouver tous les SDF en difficulté et leur proposer un hébergement ou des couvertures. D'après M. Giancarli, les citoyens marseillais "sont très mobilisés et font appel à nous souvent dès qu'ils voient une personne dans la rue".

"C'est triste de se dire qu'il est mort hier alors qu'il y avait 160 places d'hébergement libres", a-t-il ajouté.
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

A savoir.... a savoir a savoir....
actu société:
Emprisonnables à 12 ans, dépistés dès 3 ans ? Envoyer à un ami | Imprimer cet article | Le forum de l'article


Responsabilité pénale à 12 ans, majorité pénale à 18 ans, emprisonnement le week-end, mêmes peines que les adultes dès 16 ans, telles sont les propositions du rapport Varinard qui sera remis à la ministre de la Justice en vue de la rédaction d’un projet de loi, prévu pour juin 2009, sur la réforme de la justice des mineurs .
Quelqu’un parmi les magistrats, éducateurs, parlementaires qui y ont participé a-t-il lu les conclusions de la Commission nationale de déontologie et de sécurité à propos du suicide de Julien, intervenu il y a un an à l’établissement pénitentiaire de Meyzieu ? On en doute. L’affreuse mécanique du primat répressif qui a conduit un jeune de 16 ans à la mort est validée, renforcée par les propositions de ce rapport.
La commission Varinard enterre le primat éducatif dont l’ordonnance de 1945 avait fait le principe premier et le fil directeur du traitement de l’enfance délinquante. L’éducatif passe au second plan au profit de mesures répressive « à finalité éducative ».

Les éducateurs en grève
L’affaire est suffisamment grave pour que le principal syndicat d’éducateurs judiciaires, le Snpes-Pjj ait immédiatement annoncé le dépôt d’un préavis de grève.
D’autant que, encouragé par le rapport Varinard, les partisans du dépistage des troubles du comportement dès la crèche, reprennent du poil de la bête : Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’Ump, qui défendait le 1er décembre sur Radio-France le rapport Varinard a précisé qu’il fallait aller plus loin dans la détection précoce des troubles du comportement. Il a déclaré : « Cela a été dit dans beaucoup de rapports, on dit qu’il faut le faire dès l’âge de trois ans pour être efficace ».

Ces déclarations vont remobiliser le Collectif unitaire national et le collectif « Pas de zéro de conduite pour les enfants de 3 ans. » Les professionnels de l’enfance (neuropsychiatres, psychiatres, psychologues, médecins de PMI etc) y dénonçaient en 2006 un rapport de l’Inserm qui préconisait « le repérage des perturbations du comportement » dès l’âge de 3 ans.
Une pétition avait alors recueilli 200 000 signatures. Sous l’action des deux collectifs, l’inserm avait enterré le rapport, également condamné par le comité consultatif national d’éthique (Ccne).

Le Ccne écrivait que « l’expertise de l’Inserm a tendance à confondre facteur de risque et causalité et repose sur un postulat qui privilégie l’inné (facteurs génétiques) aux dépens de l’acquis (facteurs environnementaux économiques, sociaux, culturels, éducatifs, familiaux).
Il insistait sur « la nécessité de marquer nettement la différence entre prévention et prédiction », rappelait que « la personne souffrante est l’enfant » et que « sa protection doit être considérée comme la priorité ».

Autant de considérations à nouveau balayées au bénéfice du climat dénoncé par Prévert après la chasse à l’enfant des notables de Belle-île : « Bandit, voleur, voyou, chenapan ! »
Dans quel pays vit-on ?


[02.12.08]

Maïté Pinero

Pour mémoire :
Le gouvernement recule, l’Inserm réforme son expertise
Rapport Bénisti : les raisons d’une pétition

Les principales mesures proposées

Responsabilité pénale à 12 ans.
Pas d’incarcération de moins de 14 ans « sauf en matière criminelle ».
Inscription de la majorité pénale à 18 ans, sauf en cas de « multirécidive ».
Pour les moins de 12 ans, création d’un statut particulier de l’audition, « permettant de retenir le mineur pendant six heures, mesure renouvelable une fois, dans les conditions offertes par l’actuelle retenue des mineurs de 10 à 13 ans ».
Création d’un « tribunal des mineurs à juge unique » pour juger « des délits pour lesquels la peine encourue est inférieure ou égale à 5 ans d’emprisonnement ». Toutefois, les mineurs comparaissant en détention provisoire et ceux en récidive légale devront être « obligatoirement poursuivis devant la juridiction collégiale ».
Diversification des réponses à la délinquance afin de « renforcer le caractère exceptionnel de l’incarcération » : placement sous surveillance électronique, confiscation de biens, travaux d’intérêt général, suivi éducatif en milieu ouvert unique avec obligation de réparation.
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Message par fatiha25 »

Le 5 décembre, c’est la Journée mondiale du bénévolat

Nations Unies, gouvernements et organisations non gouvernementales s’associent une nouvelle fois à la Journée internationale du bénévolat et du volontariat du 5 décembre prochain.


C’est en 1985 à New-York que l’ONU a décidé de créer la journée mondiale du bénévolat et du volontariat afin de promouvoir le travail des bénévoles pour le développement économique et social aussi bien au niveau local, national et international.

Être bénévole, c’est quoi ?
Être bénévole, c’est donner de son temps, de son énergie de manière gratuite C’est un engagement libre qui peut se concrétiser aussi bien dans le sport, la culture, que l’humanitaire, le soutien scolaire, l’alphabétisation, l’aide aux personnes âgées.
Deux heures par semaine, une fois dans la vie, il n’y a pas de règles, chaque bénévole donne le temps qu’il veut, qu’il peut.

Le but
La Journée internationale du bénévolat et du volontariat (JIV) a avant tout pour but de faire connaître du grand public, le rôle crucial joué par les structures associatives.
La JIV vise également a promouvoir l’engagement bénévole, principalement auprès de jeunes souvent peu sensibilisés au rôle des associations et encore moins conscients de leur importance au sein de la société civile.

Le témoignage
« Écoles de responsabilité et lieux d’engagement, qu’elles soient nationales ou a l’échelle d’un quartier de rue, les associations s’efforcent pourtant de répondre avec rigueur aux divers besoins de la vie sociale » déclare Sharon Capelling-Alakija, coordinatrice de l’Union Nationale du Volontariat (Unv)
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

actu Santé:

Les médicaments génériques sont aussi efficaces que les produits de marque
Les médicaments génériques seraient-ils moins efficaces que les médicaments de marque ? Le bruit en cours depuis quelque temps dans la presse.

Aux Etats-Unis, les chercheurs de la faculté de médecine de l’Université Harvard (Massachusetts) y ont été voir de plus près. Ils ont compilé les résultats de plusieurs dizaines d’articles médicaux et d’essais cliniques portant sur neuf médicaments cardiovasculaires – génériques ou de marque.
Résultat : les génériques sont été aussi efficaces, dans tous les cas, que les médicaments de marque équivalents, écrivent-ils, soupçonnant une campagne des labos. L’étude est publié dans le Journal of the American Medical Association (Jama)

L’association pour une formation et une information médicales indépendantes (Formindep) va plus loin. Dans un article paru sur son site, elle dénonce le fait que « l’industrie pharmaceutique a étouffé les résultats d’un grand essai clinique, l’essai ALLHAT, qui aurait dû bouleverser le traitement de l’hypertension artérielle, en améliorant la prise en charge des malades et faisant économiser des milliards d’euros ».
Selon Formindep, « cet essai, qui reste toujours d’actualité, a démontré avec un haut niveau de preuves que les médicaments les plus efficaces pour prévenir les complications cardiovasculaires de l’HTA sont les plus anciens et les moins chers »

L’étude des chercheurs de la faculté de médecine de l’Université Harvard est à la une du Jama :
http://jama.ama-assn.org" target="_blank
Voir ce que dit le Formindep :
http://www.formindep.org" target="_blank
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Message par fatiha25 »

bonne lecture a savoir :

Du cannabis à la schizophrénie : sortir du tabou
Le laboratoire Janssen-Cilag recevait dans le cadre de la semaine du médicament des classes de troisième et de terminale S de la région parisienne sur son campus de Val-de-Reuil (Normandie). Avec pour objectif de les informer sur le bon usage des médicaments et les sensibiliser aux dangers des addictions.


« Ce n‘est pas du marketing explique Ines Hammer, responsable de la communication du groupe Janssen-Cilag qui a son siège a Issy-les-Moulineaux mais de l’information ». L’objectif de la visite était d’expliquer à des jeunes dont ce sera peut-être le métier demain, ce qu’est un médicament, combien de temps est nécessaire pour le concevoir et le produire. Certains ont visité une unité de production et d’autres, le laboratoire de recherche de cette entreprise.
« Nous avons vu les machines qui produisent les médicaments et les emballent » témoigne ainsi Antoine, intéressé par un possible débouché professionnel dans la branche pharmaceutique.

« Une quinzaine d’années est nécessaire pour concevoir un médicament rappelle la responsable de communication ce qui étonne parfois les jeunes. La prévention des maladies est aussi un bon angle pour aborder la question du médicament » même si la règle est de ne pas parler des traitements proposés par le laboratoire. Les collégiens ont été sensibilisés au sida, aux maladies sexuellement transmissibles et la contraception, les lycéens ont été informés sur les addictions, alcool, tabac et cannabis.

L’échange pédagogique organisé avec Nicolas Franck, psychiatre et professeur au Chu de Lyon, a permis de mettre les points sur les i dans des classes où la moitié des élèves se sont déjà vus proposer du cannabis.
« Il est important de savoir repérer autour de vous quels sont ceux qui ont des troubles du vécu » alerte le professeur Franck rappelant que la consommation du cannabis favorise l’entrée dans la schizophrénie.
« C’est une maladie sévère qui débute entre quinze et vingt-cinq ans, difficilement diagnostiquée. Elle concerne 300 000 personnes mais comme elle fait peur, c’est une question taboue, ce qui souvent retarde la mise en place des traitements.
Les symptômes de la schizophrénie sont le délire, les hallucinations, l’impression que quelqu’un veut vous influencer de l’extérieur, ou encore la désorganisation, la difficulté à engager des actions et à ressentir des émotions, à construire des discours. Cette maladie est entre autres traitée par des neuroleptiques, dont un est fabriqué par Janssen-Cilag mais pas seulement, bien d’autres formes de traitements, psychologiques et social. Les techniques de remédiation cognitive dont le laboratoire lyonnais du professeur Franck s’est fait une spécialité, entrent en jeu. « On peut contraindre une personne qui souffre ou qui devient dangereuse pour elle-même à se soigner » rappelle l’universitaire, ce n’est pas un mal. Chez les patients atteints de schizophrénie, le taux de suicide est de 15% lorsque la maladie n’est pas soignée. Ce qui est énorme !!!


[05.11.08]

Marianne Rolot

La schizophrénie, la reconnaître et la soigner, de Nicolas Franck aux éditions Odile Jacob

A savoir


Tout le monde n’est pas égal devant la drogue, il y a une composante génétique qui favorise le mal être. 60% des fumeurs de tabac, 39% des consommateurs d’alcool, 23% de consommateurs de cannabis deviennent dépendants.

Janssen-Cilag produit entre autres des médicaments qui soignent la schizophrénie, l’épilepsie et la maladie d’Alzheimer.
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Message par fatiha25 »

20NOVEMBRE 2008
La défenseure des enfants veut pacifier les conflits parentaux



En cette journée des droits de l’enfant, la Défenseure Dominique Versini remet son rapport sur la situation des enfants en France. Cette année, elle a souhaité mettre l’accent sur les conséquences pour les enfants des séparations parentales conflictuelles. Il s’agit de 37 % des motifs de réclamations auprès de la Défenseure des enfants.
Les contestations de droit de visite et d’hébergement constituent le 1er motif de saisine et sont autant invoqués par les mères que par les pères.
La Défenseure constate une judiciarisation importante des conflits parentaux. Pour Dominique Versini « dans beaucoup de cas, force est de constater que l’enfant se trouve au cœur de conflits d’adultes dont il subit des effets douloureux voire dévastateurs surtout lorsqu’il y a eu des violences conjugales ».
Beaucoup de plaintes reçues par ses services concernent des enfants instrumentalisés par l’un ou l’autre des parents à tel point que l’on peut parler « d’un syndrome d’aliénation parentale » touchant ces parents qui se livrent une guerre permanente au travers d’allégations parfois mensongères ou d’une judiciarisation à outrance.

Pour la Défenseure, ces situations conflictuelles sont souvent la conséquence directe d’une méconnaissance de l’exercice de l’autorité parentale : « beaucoup de parents ignorent qu’ils n’ont pas le droit de déménager avec leur enfant sans en informer au préalable l’autre parent, que le couple parental, qu’il le veuille ou non, doit se mettre d’accord sur toutes les décisions importantes de la vie de leur enfant : santé, éducation mais également pour effectuer une démarche aussi banale que faire faire un passeport qui permettra à l’enfant de sortir de France pour les vacances ».

Les propositions de Dominique Versini
La Défenseure propose donc dans son rapport 2008 trente recommandations qui pourraient permettre de pacifier les relations entre parents séparés.
D’abord multiplier l’information sur l’autorité parentale : prévoir dans le Livret de famille et le Livret de Paternité une annexe complémentaire sur la question ainsi que dans le carnet de santé de l’enfant. des brochures d’informations sur la coparentalité devraient trouver leur place dans tous les lieux recevant les familles : maternités, PMI, CAF, Crèches, mairies, tribunaux d’instance.... Les décisions des juges aux affaires familiales pourraient aussi s’accompagner d’une notice explicative concrète sur l’exercice de l’autorité parentale.
La Défenseure demande la création d’une ligne nationale d’écoute téléphonique destinée aux parents, grands-parents et animées par des psychologues et des juristes permettant de renseigner et d’orienter les familles en difficulté. Mais aussi l’ouverture d’un portail internet grand public sur lequel les parents pourraient trouver de l’information générale et juridique en cas de séparation mais aussi la liste de tous les lieux d’informations, de médiations familiales, de conseils juridiques. Pour Dominique Versini il apparaît urgent également d’inscrire dans la loi un dispositif complet de médiation familiale pour inciter les parents à élaborer ensemble un accord concernant le projet de vie de leur enfant.
Elle préconise de rendre obligatoire un entretien gratuit d’information sur la médiation familiale dans toute requête relative à l’exercice de l’autorité parentale de parents d’enfants mineurs divorçant ou se séparant, avant l’audience devant le juge aux affaires familiales (JAF). Son but serait d’amener les parents à réaliser un accord parental écrit définissant le projet de vie de l’enfant : droit de garde, de visite, vacances....
Pour cela il faudrait développer des services de médiation familiale de proximité sur l’ensemble du territoire et harmoniser leur fonctionnement.

Enfin, Dominique Versini est favorable à une modification de la loi qui stipule que l’enfant capable de discernement peut être entendu par le juge pour toutes les décisions qui le concernent et en particulier son hébergement.
« La nécessité fait au mineur de faire lui même la demande d’être auditionné par le juge peut le placer dans un conflit de loyauté, je serais favorable à une audition obligatoire de tous les enfants. Ainsi, chaque enfant pourrait être entendu et énoncer ces souhaits ».


[20.11.08]

Anne-Marie Thomazeau

A savoir

Statut du tiers
La Défenseure des enfants réitère sa demande qu’un statut de tiers soit crée. Il permettrait à un enfant de continuer s’il le souhaite à entretenir des relations personnelles avec un tiers (compagnon de sa mère ou compagne de son père, l’un des membres d’un couple homosexuel, asistante familiale à qui l’enfant a été confié par l’aide sociale à l’enfance) qui a partagé sa vie quotidienne et avec lequel il a noué des liens affectifs étroits.

1758 ,
c’est le nombre de réclamations traitées par la Défenseure des enfants en 2008 concernant 2423 enfants dont le tiers a entre 11 et 15 ans.

Enfants en danger
Tous les professionnels de terrain le constate. Les conséquences d’un conflit parental ont des répercussions importantes sur la santé des enfants.
Le très jeune enfant qui n’a pas la capacité de se représenter et de mentaliser ce qu’il ressent s’exprime souvent par des plaintes corporelles diverses (troubles du sommeil, de l’appétit...) L’enfant d’âge préscolaire éprouve un sentiment de culpabilité et peut se sentir responsable de la séparation ce qu’il manifeste par des conduites d’échec, de la dépression, une anxiété diffuse.
A l’âge scolaire, les enfants extériorisent leur souffrance en se montrant agressifs ou à l’inverse se prennent en charge précocément en faisant preuve d’une hypermaturité et demandant peu aux adultes.
Les adolescents se révèlent particulièrement vulnérables car ils sont en cours d’acquisition de leur indépendance. Ils contrôlent mal leur réponses émotionnelles et des comportements à risque peuvent apparaître (alcoolisation, cannabis, conduites suicidaires...
D’où l’importance pour la Défenseure des enfants de tout mettre en œuvre pour prévenir les conflits en cas de séparation.

Saisir la Défenseure — Par écrit ou par email. Son intervention est gratuite. Il est nécessaire de lui adresser un dossier rassemblant les pièces essentielles ainsi que les coordonnées précises du demandeur.
104 bd Auguste Blanqui 75013 Paris.
http://www.defenseurdesenfants.fr" target="_blank
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Message par fatiha25 »

Société
La mécanique infernale de la détention des enfants

La mort de Julien, jeune détenu de 16 ans, n’est pas un accident


Terrifiant ! C’est le seul mot qui vienne à l’esprit à la lecture du rapport de la Commission nationale de déontologie de la sécurité qui a enquêté sur la mort d’un jeune homme de 16 ans, M.J.K, détenu à l’établissement pénitentiaire pour mineurs (Epm) de Meyzieu.
Il s’appelait Julien et son décès, le 4 février 2008 (après quatre précédentes tentatives en l’espace de quarante jours !) avait suscité une grande émotion car il était le premier survenu dans l’un de ces Epm dont l’ouverture en 2007 fut contestée et dénoncée comme un recul de civilisation par l’ensemble des professionnels de l’enfance, syndicats de médecins, d’éducateurs, syndicat de la magistrature.

Sa mort n’est pas un accident a conclu la Commission nationale et de déontologie et de sécurité qui relève de graves dysfonctionnements dans cet établissement pénitentiaire ainsi qu’un manque incroyable d’humanité de la part de la direction, autant de circonstances qui ont conduit Julien à la mort.
Jour après jour, le rapport égrène les faits, tous dûment consignés et qui, souligne la commission ,« témoignent de la vigilance et du sérieux des surveillants et éducateurs ». Leur sérieux et leur vigilance riment avec leur impuissance devant les multiples manifestations de la souffrance de Julien. C’est que dans un Epm, on ne soigne pas, on punit.

Un jeune hyperdéprimé
Dés le lendemain de l’incarcération de Julien, le 17 décembre 2007, une éducatrice puis une psychologue du centre de placement immédiat (Cpi) de Valence téléphonent pour signaler le fait qu’il s’agit d’un « jeune qui a eu plusieurs passages à l’acte auto agressifs » et qu’il est « hyperdéprimé » .
Le 19 décembre, une éducatrice note que le jeune « déprime, il dit qu’il n’a personne, pas de proches, que tout le monde va l’oublier » elle ajoute « vigilance pour cette nuit ».

Des transferts incohérents
Alors que M.J.K s’enfonce dans la dépression, la révolte, les gestes et attitudes de provocation, de destruction, autant d’appels à l’aide, l’institution durcit son attitude. La commission critique l’incohérence des différents transferts du jeune homme d’une unité à l’autre et surtout son retour en prison , souvent en pleine nuit, après chaque hospitalisation pour tentative de suicide.
Le 27 décembre après une consultation à l’hôpital et une tentative de suicide, de retour à 2h15 du matin, il est placé à l’unité arrivants. Le 29 décembre, après deux tentatives de suicide, il est hospitalisé. Il est de retour à l’unité arrivants le 31 décembre.
Le 4 janvier, alors qu’il totalise trois tentatives de suicide, il est placé à l’unité 5 « de confiance » ou il n’y avait aucun éducateur. Le 5 janvier, il est hospitalisé après une nouvelle tentative de suicide. Il est ramené dans sa cellule à 1h40 du matin.

Isolé, privé de télé
Le 31 janvier au soir, M.J.K est placé en Upcei (prise en charge éducative intense) ce qui signifie qu’il est isolé, privé de télévision, prend ses repas seul ou avec l’éducateur. La commission condamne cette mesure, et c’est le moment où le rédacteur finit par abandonner son ton impartial : « la commission ( ....) est indignée par la note d’information signée par le directeur de l’établissement remise à M.J.K avant son placement en EPCEI : « durant le temps 1, vous êtes fortement incité à travailler autour de la question du suicide ».
La commission écrit : « cette note, remise à un jeune de 16 ans qui a déjà fait quatre tentatives de suicide, est une faute que le bon sens et un peu d’humanité auraient du permettre d’éviter. » Elle relève de même « la faute conjointe du chef d’établissement et de la directrice des services éducatifs » qui « en dépit de passages à l’acte répétés » n’ont organisé aucune réunion spécifique concernant la situation de M.J.K.
Même la mort du jeune homme n’a pu entamer leur bonne conscience : « leur lacune s’est répétée après le décès lorsqu’ils n’ont pas pris l’initiative d’une réflexion collective sur les événements survenus et les enseignements à en tirer ».

Interdit de visite
Ce n’est que le 19 janvier que le jeune homme a pu recevoir la visite de son père car ce dernier n’avait pas envoyé à l’administration pénitentiaire tous les documents nécessaires au permis de visite. La commission « estime qu’au regard du sentiment d’abandon ressenti par ce mineur très perturbé qui n’a de fait reçu aucune visite de ses proches dans cette période de Noël et de fin d’année, l’administration pénitentiaire aurait du faire le nécessaire » pour autoriser les visites.

Personne ne savait
Qui était M.J.K ? La commission a voulu le savoir mais à L’Epm personne ne le savait, Il était juste un délinquant : « Si la fiche pénale de M.J.K recense ses quarante deux délits et les multiples réponses apportées par les éducateurs et les juges, elle ne dit rien du contexte familial où il a grandi ».
C’est d’une éducatrice de Valence que la commission apprendra ceci : « M.J. K a été abandonné par sa mère qui était toxicomane, à l’âge de 8 mois. Lorsqu’en 2003, des retrouvailles non préparées furent organisées, M.J.K qui avait 9 ans ne l’a pas supporté et a sauté par la fenêtre. Il passait en alternance par des phases d’excitation et de dépression, il avait très peur de la nuit, du noir. Il s’est souvent mis en danger avec des automutilations. »

Malgré les nombreuses fautes relevées, le directeur de l’Epm de Meyzieu est toujours en place. Bien que la mécanique répressive de ces établissements soit démontrée par le rapport de la commission, le gouvernement va en ouvrir encore un en 2009. Enfin, le rapport Varinard qui va servir à l’élaboration d’un prochain projet de loi préconise la prison pour les enfants de 12 ans.
Dans quel pays vit-on ?


[01.12.08]

Maïté Pinero

Pour lire le rapport :
http://www.lemonde.fr" target="_blank
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