Actualités 2009
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2009
Je ne sais pas si je vous aiderai beaucoup en vous disant que seuls les CIF et Promotions professionnelles sont payants si l'on épluche les dossiers d'inscription. Pour ce qui est des contrats sous assedics, je ne sais pas du tout.
Par contre, je pense que l'on pourrait continuer cette discussion importante par là, non?
Par contre, je pense que l'on pourrait continuer cette discussion importante par là, non?
Carpe Diem
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- Florence21
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Re: Actualités 2009
Plus de bactéries sur les mains des femmes !
Plus de bactéries sur les mains des femmes !Pour des raisons essentiellement physiologiques, les mains des dames contiendraient davantage de variétés de bactéries que celles des hommes. Mais face à la nécessité de les laver plusieurs fois par jour, nous sommes tous égaux !
Elles sont partout !
Lorsque vous allez aux toilettes, vous prenez maintes précautions pour ne pas être en contact trop rapproché avec la cuvette, le robinet ou la poubelle… et pourtant saviez-vous que votre bureau renferme en moyenne 400 fois plus de bactéries que la lunette des toilettes ! Claviers, souris, téléphone: notre environnement de travail est un véritable nid à bactéries !
Main dans la main
On sait pourtant que de nombreuses maladies infectieuses se transmettent par contact entre les mains (par exemple en serrant la main de quelqu'un pour le saluer). Un rhume passe en moins de temps qu'il faut pour le dire de votre main à la rampe de l'escalier, de l'escalier à la main de votre collègue, de votre collègue au téléphone du bureau et ainsi de suite… jusqu'à faire éternuer tout le bureau !
Pour des raisons essentiellement physiologiques, les mains des dames contiendraient davantage de variétés de bactéries que celles des hommes. Mais face à la nécessité de les laver plusieurs fois par jour, nous sommes tous égaux !
Un bel échantillon chez les dames
S'intéressant à la question, une récente étude américaine a révélé qu'une main contenait en moyenne 150 espèces de bactéries. Sur les 102 mains (51 participants) étudiées, environ 4700 espèces de bactéries ont été répertoriées en tout, mais seulement 5 de ces espèces étaient présentes sur toutes les mains sans exception. Par ailleurs, les chercheurs ont constaté que les mains féminines contenaient une variété plus importante de bactéries que celles des hommes. Cette différence pourrait s'expliquer par le plus grand degré d'acidité (pH) de la peau masculine, peu propice à la faune microbienne, mais aussi par la moindre production de sueur chez les femmes. L'utilisation de crèmes hydratantes et de cosmétiques par ces dames pourrait aussi jouer un rôle dans ce phénomène, tout comme les différences au niveau de l'épaisseur de l'épiderme et de la production hormonale.
Lavons-nous les mains !
Si les bactéries ne sont pas toutes nocives ? bien au contraire ? , se laver régulièrement les mains reste essentiel pour la santé. Le personnel hospitalier le sait bien: l'hygiène des mains est incontournable dans la lutte contre les infections! Utilisez de préférence un savon liquide anti-bactérien plutôt qu'un pain de savon et séchez-vous les mains avec un essuie propre ou une serviette en papier jetable. Lavez-vous systématiquement les mains après un passage aux toilettes, avant de cuisiner, après avoir emprunté les transports en commun, côtoyé une personne malade ou touché un animal. Une règle qui s'applique à tous : hommes, femmes et enfants !
Plus de bactéries sur les mains des femmes !Pour des raisons essentiellement physiologiques, les mains des dames contiendraient davantage de variétés de bactéries que celles des hommes. Mais face à la nécessité de les laver plusieurs fois par jour, nous sommes tous égaux !
Elles sont partout !
Lorsque vous allez aux toilettes, vous prenez maintes précautions pour ne pas être en contact trop rapproché avec la cuvette, le robinet ou la poubelle… et pourtant saviez-vous que votre bureau renferme en moyenne 400 fois plus de bactéries que la lunette des toilettes ! Claviers, souris, téléphone: notre environnement de travail est un véritable nid à bactéries !
Main dans la main
On sait pourtant que de nombreuses maladies infectieuses se transmettent par contact entre les mains (par exemple en serrant la main de quelqu'un pour le saluer). Un rhume passe en moins de temps qu'il faut pour le dire de votre main à la rampe de l'escalier, de l'escalier à la main de votre collègue, de votre collègue au téléphone du bureau et ainsi de suite… jusqu'à faire éternuer tout le bureau !
Pour des raisons essentiellement physiologiques, les mains des dames contiendraient davantage de variétés de bactéries que celles des hommes. Mais face à la nécessité de les laver plusieurs fois par jour, nous sommes tous égaux !
Un bel échantillon chez les dames
S'intéressant à la question, une récente étude américaine a révélé qu'une main contenait en moyenne 150 espèces de bactéries. Sur les 102 mains (51 participants) étudiées, environ 4700 espèces de bactéries ont été répertoriées en tout, mais seulement 5 de ces espèces étaient présentes sur toutes les mains sans exception. Par ailleurs, les chercheurs ont constaté que les mains féminines contenaient une variété plus importante de bactéries que celles des hommes. Cette différence pourrait s'expliquer par le plus grand degré d'acidité (pH) de la peau masculine, peu propice à la faune microbienne, mais aussi par la moindre production de sueur chez les femmes. L'utilisation de crèmes hydratantes et de cosmétiques par ces dames pourrait aussi jouer un rôle dans ce phénomène, tout comme les différences au niveau de l'épaisseur de l'épiderme et de la production hormonale.
Lavons-nous les mains !
Si les bactéries ne sont pas toutes nocives ? bien au contraire ? , se laver régulièrement les mains reste essentiel pour la santé. Le personnel hospitalier le sait bien: l'hygiène des mains est incontournable dans la lutte contre les infections! Utilisez de préférence un savon liquide anti-bactérien plutôt qu'un pain de savon et séchez-vous les mains avec un essuie propre ou une serviette en papier jetable. Lavez-vous systématiquement les mains après un passage aux toilettes, avant de cuisiner, après avoir emprunté les transports en commun, côtoyé une personne malade ou touché un animal. Une règle qui s'applique à tous : hommes, femmes et enfants !
Re: Actualités 2009
hello !!
Se préparer aux urgences sanitaires
Roselyne Bachelot a inauguré, le 15 janvier, les nouveaux locaux de l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus).
L’Eprus, établissement public administratif placé sous la tutelle du ministère de la Santé, s’est installé dans ses nouveaux locaux à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) depuis fin décembre 2008. En inaugurant la nouvelle installation, Roselyne Bachelot a réaffirmé l’importance de se préparer aux urgences sanitaires (pandémie grippale, grippe aviaire, Sras, épidémie de dengue...).
Dans un entretien accordé au journal Le Parisien du 15 janvier, la ministre a tenu à préciser que les stocks de vaccins, de médicaments et de masques avaient été vérifiés par la nouvelle équipe de direction de l’Eprus mise en place en octobre 2008 : "1,3 million de doses de vaccin prépandémique ont été réservées, ainsi que 33 millions de doses de traitement antiviral (...). L’Eprus a en gestion 1 milliard de masques chirurgicaux et le stock de masques de type FFP2 va cette année atteindre l’objectif cible de 750 millions."
L’Eprus, doté d’un budget de 290 millions d’euros pour 2009, a une double mission :
assurer la réserve sanitaire d’intervention ou de renfort. Celle-ci est composée de professionnels de santé et d’étudiants poursuivant des études dans le secteur médical, mobilisables dans des délais très courts ;
assurer la gestion des produits et services. L’Eprus doit acquérir, fabriquer, importer, distribuer les produits et services nécessaires à la protection de la population (vaccins, médicaments, masques de protection...).
Se préparer aux urgences sanitaires
Roselyne Bachelot a inauguré, le 15 janvier, les nouveaux locaux de l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus).
L’Eprus, établissement public administratif placé sous la tutelle du ministère de la Santé, s’est installé dans ses nouveaux locaux à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) depuis fin décembre 2008. En inaugurant la nouvelle installation, Roselyne Bachelot a réaffirmé l’importance de se préparer aux urgences sanitaires (pandémie grippale, grippe aviaire, Sras, épidémie de dengue...).
Dans un entretien accordé au journal Le Parisien du 15 janvier, la ministre a tenu à préciser que les stocks de vaccins, de médicaments et de masques avaient été vérifiés par la nouvelle équipe de direction de l’Eprus mise en place en octobre 2008 : "1,3 million de doses de vaccin prépandémique ont été réservées, ainsi que 33 millions de doses de traitement antiviral (...). L’Eprus a en gestion 1 milliard de masques chirurgicaux et le stock de masques de type FFP2 va cette année atteindre l’objectif cible de 750 millions."
L’Eprus, doté d’un budget de 290 millions d’euros pour 2009, a une double mission :
assurer la réserve sanitaire d’intervention ou de renfort. Celle-ci est composée de professionnels de santé et d’étudiants poursuivant des études dans le secteur médical, mobilisables dans des délais très courts ;
assurer la gestion des produits et services. L’Eprus doit acquérir, fabriquer, importer, distribuer les produits et services nécessaires à la protection de la population (vaccins, médicaments, masques de protection...).
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Salut la revenantefatiha25 a écrit :hello !!

Eradication de la poliomyélite : un objectif toujours incertain
Le monde n’en a pas fini avec la poliomyélite. Pratiquement éradiquée en 2000, la maladie s’est refait une santé après l’interruption tragique des vaccinations pendant plus d’un an, dans le nord du Nigéria !
Rappelez-vous, c’était fin 2003. Aujourd’hui, l’OMS fait le point. Vingt ans après le lancement de l’Initiative mondiale pour l’Eradication de la Poliomyélite, le nombre de cas a été réduit de… 99%. De 350 000 en 1988, il est ainsi passé à 1997. Et aujourd’hui, 4 pays sont encore en situation d’endémie : l’Afghanistan, l’Inde, le Pakistan et le Nigéria. Le Nigéria qui à lui tout seul, concentre 82% du nombre total des cas rapportés dans le monde en 2008.
Certes, les efforts accomplis sont considérables. Mais comme le rappelle l’OMS, « tant qu’un seul enfant restera infecté, les enfants du monde entier seront en danger ». Or le poliovirus est loin d’être circonscrit. Pire, il continue de se propager : la souche nigériane a même été isolée au Yémen et en Indonésie ! La transmission a été rétablie au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en République de Centrafrique, au Soudan et au Tchad… Mais il ne s’agirait là que de flambées qualifiées de « gérables » par l’OMS.
Rien à voir donc avec les poches persistantes de transmission de la poliomyélite qui font aujourd’hui l’objet de tous les efforts : elles se trouvent dans le nord de l’Inde, le nord du Nigéria et à la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan. Mais l’OMS reste confiante. « En 20 ans, près de deux milliards d’enfants ont pu être vaccinés à travers le monde. Ce qui montre bien que des interventions sanitaires bien planifiées peuvent couvrir les régions les plus isolées, les plus pauvres ou en proie à des conflits ». Alors pourquoi pas le Nigéria ?
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Dons du sang: donneurs plus âgés autorisés, homosexuels masculins exclus
Un arrêté à paraître dans les prochains jours va allonger l'âge limite pour donner son sang, mais maintient l'exclusion des homosexuels masculins des dons de sang, selon les autorités sanitaires.
Les donneurs pourront donner jusqu'à 70 ans au lieu de 65 et le nombre maximum de dons par an passera de 20 à 24, tout type confondu, selon cet arrêté commenté mercredi dans Libération par la ministre de la Santé.
L'exclusion des homosexuels mâles du don suscitent à nouveau les protestations d'associations. Roselyne Bachelot défend dans le quotidien l'exclusion des homosexuels masculins en raison d'un risque trop élevé, en revenant ainsi sur sa position de 2007.
L'arrêté et ses annexes détaillent notamment les précautions et contre-indications permanentes ou temporaires au prélèvement sanguin et les délais entre chaque don.
Etre un "homme ayant eu un rapport avec un homme" demeure une des contre-indications permanentes au don.
"D'abord, il y a une période muette de plusieurs jours, entre le moment où la personne a été en contact avec le virus (du sida, ndlr) et le moment où le virus circule dans le sang et donc devient détectable", commente la ministre mercredi dans Libération en s'appuyant sur les experts.
"Ensuite, les données épidémiologiques sont incontestables: entre 10 et 18% des gays sont contaminés, alors que ce pourcentage est de 0,2 % pour les hétérosexuels (...) Il y a un risque, et ce risque est trop élevé", poursuit-elle.
"Roselyne Bachelot entérine l'exclusion des homosexuels du don du sang, malgré les engagements pris (et non tenus) par Xavier Bertrand lorsqu'il était ministre de la santé", s'insurge l'association Act-Up en dénonçant des règles sur le don du sang "basées sur une perception périmée de l'épidémie".
Act-Up reproche à Mme Bachelot d'entretenir "la fiction discriminatoire, et dans ce cas d'espèce homophobe, selon laquelle il y aurait des groupes à risques" alors qu'"il n'y a que des pratiques à risques".
Cette "discrimination" n'est "pas sanitairement justifiée" car "si la prévalence est en effet plus forte chez les gays, les nouvelles contaminations concernent désormais davantage les hétérosexuels", ajoute Act-Up arguant que "des pays comme le Portugal ont récemment ouvert le don du sang aux homosexuels sans pour autant mettre en péril la sécurité transfusionnelle".
La ministre ne respecte pas ses engagements de 2007, critique également "Homosexualités et Socialisme" (HES) .
Un arrêté à paraître dans les prochains jours va allonger l'âge limite pour donner son sang, mais maintient l'exclusion des homosexuels masculins des dons de sang, selon les autorités sanitaires.
Les donneurs pourront donner jusqu'à 70 ans au lieu de 65 et le nombre maximum de dons par an passera de 20 à 24, tout type confondu, selon cet arrêté commenté mercredi dans Libération par la ministre de la Santé.
L'exclusion des homosexuels mâles du don suscitent à nouveau les protestations d'associations. Roselyne Bachelot défend dans le quotidien l'exclusion des homosexuels masculins en raison d'un risque trop élevé, en revenant ainsi sur sa position de 2007.
L'arrêté et ses annexes détaillent notamment les précautions et contre-indications permanentes ou temporaires au prélèvement sanguin et les délais entre chaque don.
Etre un "homme ayant eu un rapport avec un homme" demeure une des contre-indications permanentes au don.
"D'abord, il y a une période muette de plusieurs jours, entre le moment où la personne a été en contact avec le virus (du sida, ndlr) et le moment où le virus circule dans le sang et donc devient détectable", commente la ministre mercredi dans Libération en s'appuyant sur les experts.
"Ensuite, les données épidémiologiques sont incontestables: entre 10 et 18% des gays sont contaminés, alors que ce pourcentage est de 0,2 % pour les hétérosexuels (...) Il y a un risque, et ce risque est trop élevé", poursuit-elle.
"Roselyne Bachelot entérine l'exclusion des homosexuels du don du sang, malgré les engagements pris (et non tenus) par Xavier Bertrand lorsqu'il était ministre de la santé", s'insurge l'association Act-Up en dénonçant des règles sur le don du sang "basées sur une perception périmée de l'épidémie".
Act-Up reproche à Mme Bachelot d'entretenir "la fiction discriminatoire, et dans ce cas d'espèce homophobe, selon laquelle il y aurait des groupes à risques" alors qu'"il n'y a que des pratiques à risques".
Cette "discrimination" n'est "pas sanitairement justifiée" car "si la prévalence est en effet plus forte chez les gays, les nouvelles contaminations concernent désormais davantage les hétérosexuels", ajoute Act-Up arguant que "des pays comme le Portugal ont récemment ouvert le don du sang aux homosexuels sans pour autant mettre en péril la sécurité transfusionnelle".
La ministre ne respecte pas ses engagements de 2007, critique également "Homosexualités et Socialisme" (HES) .
E.I.D.E Février 2010/2013 IFSI Gernez-Rieux CHRU de Lille
Re: Actualités 2009
Les pays arabes comptent encore 60 millions d'analphabètes
Les pays arabes ont du mal à enrayer l'illettrisme. "L'analphabétisme touche près de 40 % des personnes âgées de plus de 15 ans" dans ces pays, soit près de 60 millions d'adultes, selon un rapport de l'Unesco rédigé à Tunis, le 7 janvier, à l'issue d'une rencontre régionale préparant la sixième Conférence internationale sur l'éducation des adultes, prévue à Belem, au Brésil, au mois de mai.
Alors que l'ONU s'est fixé pour objectifs, d'ici à 2015, la scolarisation obligatoire de tous les enfants, la réduction de moitié du taux d'analphabétisme et l'égalité des sexes dans l'éducation, les deux tiers des illettrés sont des femmes et près de 6 millions d'enfants d'âge scolaire - dont environ 60 % de filles - ne sont pas scolarisés, d'après les données fournies par les pays arabes eux-mêmes.
DÉFAILLANCE DE FORMATION
"Les choses s'améliorent : il y avait 2 millions d'enfants non scolarisés de plus en 1999. Mais un tiers des enfants quittent encore prématurément l'école à cause de la pauvreté, de la distance par rapport au lieu de résidence, de l'insécurité ou des traditions. Ces enfants alimentent le stock d'adultes analphabètes", regrette Abdellatif Kissami, responsable de l'éducation au bureau de l'Unesco à Rabat (Maroc) et rédacteur de ce rapport.
De "grands efforts" ont été déployés par les Etats arabes, mais "avec des niveaux variés de réalisation", note M. Kissami.
Selon l'Unesco, si l'Algérie et la Tunisie montrent des résultats encourageants dans leur lutte contre l'illettrisme, le Maroc, la Mauritanie, l'Egypte, le Soudan, le Yémen et l'Irak restent loin des objectifs. Ces six Etats font partie de l'"Initiative pour l'alphabétisation", lancée par l'Unesco en 2005 pour aider 34 pays dont le taux d'analphabétisme dépassait 50 %, ou comptant plus de 10 millions d'analphabètes.
Le déficit de savoir et de ressources humaines, la faible participation des femmes et le manque de liberté sont les principaux défis qui se posent à la région, note le rapport. Les défaillances de formation et les faibles niveaux de rémunération, la pauvreté et le manque d'infrastructures seraient à l'origine de "la médiocrité des programmes d'alphabétisation et d'éducation des adultes dans la région".
L'Unesco pointe la nécessité de "promouvoir la participation du secteur privé en complément du secteur public" et d'"augmenter et diversifier les sources de financement des programmes d'alphabétisation et d'éducation des adultes".
Le message a-t-il été entendu ? Alors que l'Unesco appelait les gouvernements à prendre une batterie de mesures qui font encore défaut, les représentants des Etats arabes se sont retournés, à l'issue de la conférence, vers les organisations régionales et internationales pour plaider "la mise en oeuvre d'un plan d'action d'urgence".
Grégoire Allix
Les pays arabes ont du mal à enrayer l'illettrisme. "L'analphabétisme touche près de 40 % des personnes âgées de plus de 15 ans" dans ces pays, soit près de 60 millions d'adultes, selon un rapport de l'Unesco rédigé à Tunis, le 7 janvier, à l'issue d'une rencontre régionale préparant la sixième Conférence internationale sur l'éducation des adultes, prévue à Belem, au Brésil, au mois de mai.
Alors que l'ONU s'est fixé pour objectifs, d'ici à 2015, la scolarisation obligatoire de tous les enfants, la réduction de moitié du taux d'analphabétisme et l'égalité des sexes dans l'éducation, les deux tiers des illettrés sont des femmes et près de 6 millions d'enfants d'âge scolaire - dont environ 60 % de filles - ne sont pas scolarisés, d'après les données fournies par les pays arabes eux-mêmes.
DÉFAILLANCE DE FORMATION
"Les choses s'améliorent : il y avait 2 millions d'enfants non scolarisés de plus en 1999. Mais un tiers des enfants quittent encore prématurément l'école à cause de la pauvreté, de la distance par rapport au lieu de résidence, de l'insécurité ou des traditions. Ces enfants alimentent le stock d'adultes analphabètes", regrette Abdellatif Kissami, responsable de l'éducation au bureau de l'Unesco à Rabat (Maroc) et rédacteur de ce rapport.
De "grands efforts" ont été déployés par les Etats arabes, mais "avec des niveaux variés de réalisation", note M. Kissami.
Selon l'Unesco, si l'Algérie et la Tunisie montrent des résultats encourageants dans leur lutte contre l'illettrisme, le Maroc, la Mauritanie, l'Egypte, le Soudan, le Yémen et l'Irak restent loin des objectifs. Ces six Etats font partie de l'"Initiative pour l'alphabétisation", lancée par l'Unesco en 2005 pour aider 34 pays dont le taux d'analphabétisme dépassait 50 %, ou comptant plus de 10 millions d'analphabètes.
Le déficit de savoir et de ressources humaines, la faible participation des femmes et le manque de liberté sont les principaux défis qui se posent à la région, note le rapport. Les défaillances de formation et les faibles niveaux de rémunération, la pauvreté et le manque d'infrastructures seraient à l'origine de "la médiocrité des programmes d'alphabétisation et d'éducation des adultes dans la région".
L'Unesco pointe la nécessité de "promouvoir la participation du secteur privé en complément du secteur public" et d'"augmenter et diversifier les sources de financement des programmes d'alphabétisation et d'éducation des adultes".
Le message a-t-il été entendu ? Alors que l'Unesco appelait les gouvernements à prendre une batterie de mesures qui font encore défaut, les représentants des Etats arabes se sont retournés, à l'issue de la conférence, vers les organisations régionales et internationales pour plaider "la mise en oeuvre d'un plan d'action d'urgence".
Grégoire Allix
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
En Chine, les retraites sont menacées par l'"enfant unique"
En Asie, la gestion du vieillissement de la population devient urgente. D'ici à 2015, la proportion des plus de 65 ans devrait atteindre 17 % de la population totale (contre 6 % aujourd'hui). D'après les observateurs, la transition démographique (allongement de l'espérance de vie accompagné d'une baisse des naissances) se déroulera sur une génération, alors qu'elle s'est étendue sur un siècle en Europe et en Amérique du Nord.
Dans un rapport publié le 7 janvier, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) appelle ainsi les Etats de la région à "moderniser de façon urgente" leurs systèmes de pension afin d'assurer des retraites "pérennes et suffisantes" à leurs travailleurs. Dans des pays où la responsabilité filiale est, par tradition, importante, la mise en place de régimes de retraite est parfois très récente. Beaucoup de pays du continent ont attendu la fin des années 1990 pour mettre en place leur système de pension.
Aujourd'hui, trop peu de travailleurs asiatiques sont couverts par un système de pension. Dans les pays occidentaux, 70 % de la population active reçoit, en moyenne, une pension au moment de la retraite. Cette proportion n'est que de 18 % en Asie de l'Est, et inférieure à 8 % dans des pays comme le Pakistan, l'Inde ou le Sri Lanka.
Pour la Chine, un précédent rapport de l'OCDE datant de 2007 estime que "le taux de couverture parmi les employés dans les secteurs urbains demeure en dessous de 50 %", tandis que les zones rurales restent "en dehors du système de retraite national". Selon cette étude, "la population restera encore dépendante pendant de nombreuses années des pensions de vieillesse fournies par l'aide de la famille".
Les travailleurs migrants ne peuvent toujours pas transférer la totalité de leur épargne retraite lorsqu'ils quittent une province. Conscient du problème, le gouvernement chinois s'apprête à étendre la couverture nationale du système des retraites à l'ensemble de la population rurale et migrante.
31 % DE RETRAITÉS EN 2050
"La Chine va avoir un problème pour financer sa transition démographique", explique Monika Queisser, experte à l'OCDE. Selon les estimations des Nation-unies, le pays devrait voir ses retraités tripler d'ici à 2050 pour atteindre 31 % de la population totale (près de 435 millions de personnes). "Les réformes mises en oeuvre depuis 1997 (un système de base par répartition accompagné d'une possibilité d'épargne personnelle) vont dans le bon sens, mais la politique de l'enfant unique rend le système par répartition fragile", prévient Mme Queisser.
L'étude de l'OCDE recommande aux pays asiatiques de calculer les montants des pensions sur toute la durée de la vie professionnelle et non sur le dernier salaire. Elle invite aussi les Etats à indexer les pensions sur le coût de la vie et à n'autoriser les gens à accéder à leurs prestations, sous forme de revenu, qu'au moment de leur retraite. Aujourd'hui, l'épargne est souvent rendue disponible sous forme de capital et non de pension et est fréquemment retirée avant l'âge de la retraite.
Lilian Alemagna
En Asie, la gestion du vieillissement de la population devient urgente. D'ici à 2015, la proportion des plus de 65 ans devrait atteindre 17 % de la population totale (contre 6 % aujourd'hui). D'après les observateurs, la transition démographique (allongement de l'espérance de vie accompagné d'une baisse des naissances) se déroulera sur une génération, alors qu'elle s'est étendue sur un siècle en Europe et en Amérique du Nord.
Dans un rapport publié le 7 janvier, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) appelle ainsi les Etats de la région à "moderniser de façon urgente" leurs systèmes de pension afin d'assurer des retraites "pérennes et suffisantes" à leurs travailleurs. Dans des pays où la responsabilité filiale est, par tradition, importante, la mise en place de régimes de retraite est parfois très récente. Beaucoup de pays du continent ont attendu la fin des années 1990 pour mettre en place leur système de pension.
Aujourd'hui, trop peu de travailleurs asiatiques sont couverts par un système de pension. Dans les pays occidentaux, 70 % de la population active reçoit, en moyenne, une pension au moment de la retraite. Cette proportion n'est que de 18 % en Asie de l'Est, et inférieure à 8 % dans des pays comme le Pakistan, l'Inde ou le Sri Lanka.
Pour la Chine, un précédent rapport de l'OCDE datant de 2007 estime que "le taux de couverture parmi les employés dans les secteurs urbains demeure en dessous de 50 %", tandis que les zones rurales restent "en dehors du système de retraite national". Selon cette étude, "la population restera encore dépendante pendant de nombreuses années des pensions de vieillesse fournies par l'aide de la famille".
Les travailleurs migrants ne peuvent toujours pas transférer la totalité de leur épargne retraite lorsqu'ils quittent une province. Conscient du problème, le gouvernement chinois s'apprête à étendre la couverture nationale du système des retraites à l'ensemble de la population rurale et migrante.
31 % DE RETRAITÉS EN 2050
"La Chine va avoir un problème pour financer sa transition démographique", explique Monika Queisser, experte à l'OCDE. Selon les estimations des Nation-unies, le pays devrait voir ses retraités tripler d'ici à 2050 pour atteindre 31 % de la population totale (près de 435 millions de personnes). "Les réformes mises en oeuvre depuis 1997 (un système de base par répartition accompagné d'une possibilité d'épargne personnelle) vont dans le bon sens, mais la politique de l'enfant unique rend le système par répartition fragile", prévient Mme Queisser.
L'étude de l'OCDE recommande aux pays asiatiques de calculer les montants des pensions sur toute la durée de la vie professionnelle et non sur le dernier salaire. Elle invite aussi les Etats à indexer les pensions sur le coût de la vie et à n'autoriser les gens à accéder à leurs prestations, sous forme de revenu, qu'au moment de leur retraite. Aujourd'hui, l'épargne est souvent rendue disponible sous forme de capital et non de pension et est fréquemment retirée avant l'âge de la retraite.
Lilian Alemagna
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
L'obésité, nouveau fléau des pays émergents
L'obésité devient un problème de santé publique dans les pays émergents Dans les grandes villes chinoises, un adolescent sur cinq en souffre déjà. Un Thaïlandais sur dix pourrait en être atteint en 2025, et elle ne cesse d'augmenter en Inde : dans tous les pays émergents d'Asie, l'obésité gagne du terrain.
La faute, principalement, à Pizza Hut, KFC, McDonald's et autres fast-foods aux stratégies agressives et aux prix imbattables. Selon une enquête menée en 2006 par le cabinet de recherche en marketing AC Nielsen auprès d'un échantillon de 14 000 adultes dans 28 pays, 30 % des Asiatiques pratiquent ce mode de restauration rapide au moins une fois par semaine. Soit presque autant que les Américains (33 %), avec un taux record pour la Thaïlande et la Malaisie (46 % et 59 %).
L'évolution de l'obésité, reconnue comme une maladie en 1997 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est particulièrement alarmante en Chine : le surpoids y concerne désormais près du quart de la population, et devient un véritable problème de santé publique. Selon différentes enquêtes, le pays le plus peuplé du monde compterait aujourd'hui plus de 200 millions de personnes en surpoids et 90 millions d'obèses. Soit une augmentation respective de 39 % et 97 % par rapport à 1992.
Le phénomène concerne particulièrement les jeunes. Une récente étude, menée sur une cohorte de 80 000 enfants vivant en milieu urbain, a mis en évidence une croissance de 156 % du nombre d'obèses entre 1996 et 2006. Et le ministère chinois de la santé publique a confirmé, en novembre 2008, à l'occasion de la deuxième Journée mondiale du diabète de l'ONU, que le nombre d'enfants et d'adolescents diabétiques ne cesse d'augmenter dans les grandes villes chinoises.
Si la prévalence de l'obésité en Chine reste encore inférieure à celle des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de l'Egypte ou du Mexique, c'est dans ce pays, désormais, que son incidence est la plus forte. Selon une étude, publiée en juillet-août 2008 dans le journal Health Affairs par le professeur de nutrition américain Barry Popkin (université de Caroline du Nord), la proportion de Chinois mâles adultes en surpoids augmente chaque année d'environ 1,2 % depuis dix ans. Si rien n'est fait pour ralentir ce rythme, leur nombre aura doublé en 2028.
Alors que l'OMS estimait, en 2007, le coût total de l'obésité à 2,1 % du produit intérieur brut (PIB) chinois, il est à craindre que les maladies chroniques (diabète, hypertension, maladies cardio-vasculaires) et les coûts de santé associés continuent d'augmenter de manière significative, confrontant le système sanitaire chinois à un nouveau défi.
Explosion des supermarchés et des fast-foods, augmentation de la consommation de protéines animales, développement du travail sédentaire et du parc automobile : les raisons du surpoids sont les mêmes dans tous les pays à forte croissance, où la hausse du pouvoir d'achat a bouleversé les modes de vie. L'obésité s'installe lorsque les gens consomment plus d'énergie qu'ils n'en dépensent, soit en mangeant trop, soit en faisant trop peu d'exercice physique.
"Quelle que soit la région du monde où elle se développe, l'obésité est toujours liée à un phénomène de transition économique et nutritionnelle. Les populations qui en sont victimes passent soudain d'un mode d'alimentation traditionnel, parfois ancré dans la culture depuis des siècles, à un modèle en évolution rapide où l'alimentation est plus importante quantitativement et plus riche en calories", souligne le professeur Arnaud Basdevant, chef du service de nutrition à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.
DIABÈTE ET HYPERTENSION
Avant de poser un problème de santé publique, cette évolution, rappelle-t-il, est d'abord une bonne nouvelle, puisqu'elle traduit une amélioration générale du niveau de vie des populations. Mais la médaille a son revers. "On commence à s'apercevoir que l'obésité est d'autant plus dangereuse pour la santé qu'elle touche des populations ayant auparavant souffert de la faim ou de la malnutrition", précise M. Basdevant.
On ne sait pas encore pourquoi, mais le constat est net : en Asie comme en Amérique latine ou en Afrique, partout où les populations ont connu des carences nutritives graves, l'impact du diabète et de l'hypertension chez les personnes en surpoids survient plus rapidement que dans les populations occidentales. Comme si les privations séculaires étaient suivies d'une capacité accrue de stockage des graisses.
Que peuvent faire les pays émergents pour lutter contre ce fléau ? Il y a deux mois, Pékin a lancé une campagne d'information visant à sensibiliser le public à la prévention du diabète, et l'on voit apparaître dans le pays des centres médicaux spécialisés dans le traitement de l'obésité.
Mais la lutte contre cette maladie urbaine est encore loin d'être une priorité pour les dirigeants chinois, qui ont bien d'autres problèmes de développement à régler dans les zones rurales. Il en va de même en Inde, où l'excès d'embonpoint des plus riches (5 % de la population, selon une étude datant de 2007) côtoie la malnutrition des plus pauvres. La preuve : le site Internet le plus visité sur le thème de l'obésité n'y est ni préventif ni médical. C'est un site de rencontre, qui propose aux millions d'hommes et de femmes en surpoids de trouver l'âme soeur.
Catherine Vincent
L'obésité devient un problème de santé publique dans les pays émergents Dans les grandes villes chinoises, un adolescent sur cinq en souffre déjà. Un Thaïlandais sur dix pourrait en être atteint en 2025, et elle ne cesse d'augmenter en Inde : dans tous les pays émergents d'Asie, l'obésité gagne du terrain.
La faute, principalement, à Pizza Hut, KFC, McDonald's et autres fast-foods aux stratégies agressives et aux prix imbattables. Selon une enquête menée en 2006 par le cabinet de recherche en marketing AC Nielsen auprès d'un échantillon de 14 000 adultes dans 28 pays, 30 % des Asiatiques pratiquent ce mode de restauration rapide au moins une fois par semaine. Soit presque autant que les Américains (33 %), avec un taux record pour la Thaïlande et la Malaisie (46 % et 59 %).
L'évolution de l'obésité, reconnue comme une maladie en 1997 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est particulièrement alarmante en Chine : le surpoids y concerne désormais près du quart de la population, et devient un véritable problème de santé publique. Selon différentes enquêtes, le pays le plus peuplé du monde compterait aujourd'hui plus de 200 millions de personnes en surpoids et 90 millions d'obèses. Soit une augmentation respective de 39 % et 97 % par rapport à 1992.
Le phénomène concerne particulièrement les jeunes. Une récente étude, menée sur une cohorte de 80 000 enfants vivant en milieu urbain, a mis en évidence une croissance de 156 % du nombre d'obèses entre 1996 et 2006. Et le ministère chinois de la santé publique a confirmé, en novembre 2008, à l'occasion de la deuxième Journée mondiale du diabète de l'ONU, que le nombre d'enfants et d'adolescents diabétiques ne cesse d'augmenter dans les grandes villes chinoises.
Si la prévalence de l'obésité en Chine reste encore inférieure à celle des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de l'Egypte ou du Mexique, c'est dans ce pays, désormais, que son incidence est la plus forte. Selon une étude, publiée en juillet-août 2008 dans le journal Health Affairs par le professeur de nutrition américain Barry Popkin (université de Caroline du Nord), la proportion de Chinois mâles adultes en surpoids augmente chaque année d'environ 1,2 % depuis dix ans. Si rien n'est fait pour ralentir ce rythme, leur nombre aura doublé en 2028.
Alors que l'OMS estimait, en 2007, le coût total de l'obésité à 2,1 % du produit intérieur brut (PIB) chinois, il est à craindre que les maladies chroniques (diabète, hypertension, maladies cardio-vasculaires) et les coûts de santé associés continuent d'augmenter de manière significative, confrontant le système sanitaire chinois à un nouveau défi.
Explosion des supermarchés et des fast-foods, augmentation de la consommation de protéines animales, développement du travail sédentaire et du parc automobile : les raisons du surpoids sont les mêmes dans tous les pays à forte croissance, où la hausse du pouvoir d'achat a bouleversé les modes de vie. L'obésité s'installe lorsque les gens consomment plus d'énergie qu'ils n'en dépensent, soit en mangeant trop, soit en faisant trop peu d'exercice physique.
"Quelle que soit la région du monde où elle se développe, l'obésité est toujours liée à un phénomène de transition économique et nutritionnelle. Les populations qui en sont victimes passent soudain d'un mode d'alimentation traditionnel, parfois ancré dans la culture depuis des siècles, à un modèle en évolution rapide où l'alimentation est plus importante quantitativement et plus riche en calories", souligne le professeur Arnaud Basdevant, chef du service de nutrition à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.
DIABÈTE ET HYPERTENSION
Avant de poser un problème de santé publique, cette évolution, rappelle-t-il, est d'abord une bonne nouvelle, puisqu'elle traduit une amélioration générale du niveau de vie des populations. Mais la médaille a son revers. "On commence à s'apercevoir que l'obésité est d'autant plus dangereuse pour la santé qu'elle touche des populations ayant auparavant souffert de la faim ou de la malnutrition", précise M. Basdevant.
On ne sait pas encore pourquoi, mais le constat est net : en Asie comme en Amérique latine ou en Afrique, partout où les populations ont connu des carences nutritives graves, l'impact du diabète et de l'hypertension chez les personnes en surpoids survient plus rapidement que dans les populations occidentales. Comme si les privations séculaires étaient suivies d'une capacité accrue de stockage des graisses.
Que peuvent faire les pays émergents pour lutter contre ce fléau ? Il y a deux mois, Pékin a lancé une campagne d'information visant à sensibiliser le public à la prévention du diabète, et l'on voit apparaître dans le pays des centres médicaux spécialisés dans le traitement de l'obésité.
Mais la lutte contre cette maladie urbaine est encore loin d'être une priorité pour les dirigeants chinois, qui ont bien d'autres problèmes de développement à régler dans les zones rurales. Il en va de même en Inde, où l'excès d'embonpoint des plus riches (5 % de la population, selon une étude datant de 2007) côtoie la malnutrition des plus pauvres. La preuve : le site Internet le plus visité sur le thème de l'obésité n'y est ni préventif ni médical. C'est un site de rencontre, qui propose aux millions d'hommes et de femmes en surpoids de trouver l'âme soeur.
Catherine Vincent
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Re: Actualités 2009
Volontaires pour faciliter l’adoption internationale
Huit jeunes femmes vont partir dans des pays d’adoption pour faciliter les démarches des Français adoptant à l’étranger
L’une part en Éthiopie, l’autre n’a pas encore son affectation. Élodie Chemarin, 25 ans, et Sandra Dupuy, 28 ans, font partie des volontaires que le ministère des affaires étrangères a choisies pour assister les parents français souhaitant adopter à l’étranger.
Huit jeunes femmes auxquelles Rama Yade, secrétaire d’État aux droits de l’homme, a confié la mission de « rechercher toutes les solutions possibles pour que les enfants privés de famille puissent trouver des solutions d’hébergement, sur place dans leur pays, ou une adoption internationale comme dernier recours ». Les pays concernés sont le Vietnam, l’Inde, le Mali, l’Éthiopie, le Burkina Faso, Madagascar, le Guatemala et un huitième pays qui sera choisi bientôt.
Élodie Chemarin et Sandra Dupuy ont été sélectionnées par l’Association des volontaires du progrès, parmi 90 postulants. Ces deux jeunes femmes élancées sont bardées de diplômes : Sciences-Po Lyon, un master en relations internationales, un an d’études aux États-Unis pour la première, qui revient d’une mission de dix-huit mois auprès d’orphelinats en Namibie ; trois masters en communication, droits de l’homme et géopolitique pour la seconde, avec une première expérience au secrétariat des droits de l’homme à Genève.
Près de 30 000 Français attendent un orphelin du bout du monde
Toutes deux ont la tête solidement plantée sur les épaules. « Notre mission comporte deux volets, insiste Sandra Dupuy, il y a autant de protection de l’enfance que d’adoption internationale. » « Il ne s’agit pas de se substituer aux organismes agréés pour l’adoption sur place, mais de l’accueil, de l’accompagnement des familles dans leurs démarches administratives », renchérit Élodie Chemarin.
Elles connaissent l’ampleur de leur tâche. Près de 30 000 Français attendent un orphelin du bout du monde. L’an dernier, 3 266 enfants ont été adoptés à l’étranger par des familles françaises, ce qui représente 80 % des adoptions.
Les jeunes volontaires ont beaucoup parlé avec Clémence Fournier, la première à expérimenter leur mission, depuis août, au Cambodge. Elles savent qu’elles devront parfois « tirer un signal d’alarme sur un orphelinat », si besoin était. Elles devront faire face au désarroi des parents, aux souffrances des enfants abandonnés, au risque d’intermédiaires véreux. « C’est sûr, on va recevoir une part d’affects, soupire Sandra Dupuy. On n’apportera pas de miracles. Mais on fera tout pour mettre en place des solutions. »
Nathalie LACUBE
Huit jeunes femmes vont partir dans des pays d’adoption pour faciliter les démarches des Français adoptant à l’étranger
L’une part en Éthiopie, l’autre n’a pas encore son affectation. Élodie Chemarin, 25 ans, et Sandra Dupuy, 28 ans, font partie des volontaires que le ministère des affaires étrangères a choisies pour assister les parents français souhaitant adopter à l’étranger.
Huit jeunes femmes auxquelles Rama Yade, secrétaire d’État aux droits de l’homme, a confié la mission de « rechercher toutes les solutions possibles pour que les enfants privés de famille puissent trouver des solutions d’hébergement, sur place dans leur pays, ou une adoption internationale comme dernier recours ». Les pays concernés sont le Vietnam, l’Inde, le Mali, l’Éthiopie, le Burkina Faso, Madagascar, le Guatemala et un huitième pays qui sera choisi bientôt.
Élodie Chemarin et Sandra Dupuy ont été sélectionnées par l’Association des volontaires du progrès, parmi 90 postulants. Ces deux jeunes femmes élancées sont bardées de diplômes : Sciences-Po Lyon, un master en relations internationales, un an d’études aux États-Unis pour la première, qui revient d’une mission de dix-huit mois auprès d’orphelinats en Namibie ; trois masters en communication, droits de l’homme et géopolitique pour la seconde, avec une première expérience au secrétariat des droits de l’homme à Genève.
Près de 30 000 Français attendent un orphelin du bout du monde
Toutes deux ont la tête solidement plantée sur les épaules. « Notre mission comporte deux volets, insiste Sandra Dupuy, il y a autant de protection de l’enfance que d’adoption internationale. » « Il ne s’agit pas de se substituer aux organismes agréés pour l’adoption sur place, mais de l’accueil, de l’accompagnement des familles dans leurs démarches administratives », renchérit Élodie Chemarin.
Elles connaissent l’ampleur de leur tâche. Près de 30 000 Français attendent un orphelin du bout du monde. L’an dernier, 3 266 enfants ont été adoptés à l’étranger par des familles françaises, ce qui représente 80 % des adoptions.
Les jeunes volontaires ont beaucoup parlé avec Clémence Fournier, la première à expérimenter leur mission, depuis août, au Cambodge. Elles savent qu’elles devront parfois « tirer un signal d’alarme sur un orphelinat », si besoin était. Elles devront faire face au désarroi des parents, aux souffrances des enfants abandonnés, au risque d’intermédiaires véreux. « C’est sûr, on va recevoir une part d’affects, soupire Sandra Dupuy. On n’apportera pas de miracles. Mais on fera tout pour mettre en place des solutions. »
Nathalie LACUBE
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Re: Actualités 2009
Alno a écrit :En Chine, les retraites sont menacées par l'"enfant unique"
En Asie, la gestion du vieillissement de la population devient urgente. D'ici à 2015, la proportion des plus de 65 ans devrait atteindre 17 % de la population totale (contre 6 % aujourd'hui). D'après les observateurs, la transition démographique (allongement de l'espérance de vie accompagné d'une baisse des naissances) se déroulera sur une génération, alors qu'elle s'est étendue sur un siècle en Europe et en Amérique du Nord.
Dans un rapport publié le 7 janvier, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) appelle ainsi les Etats de la région à "moderniser de façon urgente" leurs systèmes de pension afin d'assurer des retraites "pérennes et suffisantes" à leurs travailleurs. Dans des pays où la responsabilité filiale est, par tradition, importante, la mise en place de régimes de retraite est parfois très récente. Beaucoup de pays du continent ont attendu la fin des années 1990 pour mettre en place leur système de pension.
Aujourd'hui, trop peu de travailleurs asiatiques sont couverts par un système de pension. Dans les pays occidentaux, 70 % de la population active reçoit, en moyenne, une pension au moment de la retraite. Cette proportion n'est que de 18 % en Asie de l'Est, et inférieure à 8 % dans des pays comme le Pakistan, l'Inde ou le Sri Lanka.
Pour la Chine, un précédent rapport de l'OCDE datant de 2007 estime que "le taux de couverture parmi les employés dans les secteurs urbains demeure en dessous de 50 %", tandis que les zones rurales restent "en dehors du système de retraite national". Selon cette étude, "la population restera encore dépendante pendant de nombreuses années des pensions de vieillesse fournies par l'aide de la famille".
Les travailleurs migrants ne peuvent toujours pas transférer la totalité de leur épargne retraite lorsqu'ils quittent une province. Conscient du problème, le gouvernement chinois s'apprête à étendre la couverture nationale du système des retraites à l'ensemble de la population rurale et migrante.
31 % DE RETRAITÉS EN 2050
"La Chine va avoir un problème pour financer sa transition démographique", explique Monika Queisser, experte à l'OCDE. Selon les estimations des Nation-unies, le pays devrait voir ses retraités tripler d'ici à 2050 pour atteindre 31 % de la population totale (près de 435 millions de personnes). "Les réformes mises en oeuvre depuis 1997 (un système de base par répartition accompagné d'une possibilité d'épargne personnelle) vont dans le bon sens, mais la politique de l'enfant unique rend le système par répartition fragile", prévient Mme Queisser.
L'étude de l'OCDE recommande aux pays asiatiques de calculer les montants des pensions sur toute la durée de la vie professionnelle et non sur le dernier salaire. Elle invite aussi les Etats à indexer les pensions sur le coût de la vie et à n'autoriser les gens à accéder à leurs prestations, sous forme de revenu, qu'au moment de leur retraite. Aujourd'hui, l'épargne est souvent rendue disponible sous forme de capital et non de pension et est fréquemment retirée avant l'âge de la retraite.
Lilian Alemagna
Et on se plaint en France ..

Re: Actualités 2009
Bonjour tout le monde!
J'ai cherché mais je n'ai pas trouvé réponse à ma question, je prépare mon concour seule comme pas mal de monde je pense et je ne sais pas trop comment m'organise.
Je m'explique, pour la culture générale est ce que je dois faire des fiches de tout ce que je lis?vois?
Et pour les tests psychotechnique vous vous organisé comment?3heure par jour avec un bouquins?
Voila...je vous avoue je suis un peu perdu dans toute ses révisions!
Merci d'avance a ceux et celles qui me répondront!
J'ai cherché mais je n'ai pas trouvé réponse à ma question, je prépare mon concour seule comme pas mal de monde je pense et je ne sais pas trop comment m'organise.
Je m'explique, pour la culture générale est ce que je dois faire des fiches de tout ce que je lis?vois?
Et pour les tests psychotechnique vous vous organisé comment?3heure par jour avec un bouquins?
Voila...je vous avoue je suis un peu perdu dans toute ses révisions!
Merci d'avance a ceux et celles qui me répondront!
Re: Actualités 2009
Bonsoir Dill,Dill a écrit :Bonjour tout le monde!
J'ai cherché mais je n'ai pas trouvé réponse à ma question, je prépare mon concour seule comme pas mal de monde je pense et je ne sais pas trop comment m'organise.
Je m'explique, pour la culture générale est ce que je dois faire des fiches de tout ce que je lis?vois?
Et pour les tests psychotechnique vous vous organisé comment?3heure par jour avec un bouquins?
Voila...je vous avoue je suis un peu perdu dans toute ses révisions!
Merci d'avance a ceux et celles qui me répondront!
Il y a en effet, il y a beaucoup de candidats qui préparent en solo....mais pas "si en solo" que cela puisqu'il y a ce forum ou nous échangeons beaucoup et nous entraidons.
Je te propose pour l'instant de consulter ce lien
ici
Tu y trouveras beaucoup de sujet qui répondront je pense à tes questions.
A bientôt et bonne chance à Toi

Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Une héroïne fortement dosée à l’origine de 15 overdoses en Ile-de-France
Quinze cas d’overdose ont été signalés aux autorités sanitaires par les services d’urgence et les SAMU. Ils sont survenus hier en Ile-de-France. Plus précisément dans les départements de la Seine-Saint-Denis (93) et du Val d’Oise (95).
Selon la Direction générale de la Santé (DGS), « les premières investigations laissent supposer qu’il s’agirait d’une héroïne fortement dosée ou contenant un produit particulièrement toxique ». Les autorités sanitaires ont d’ores et déjà alerté « les services d’urgence, les structures de prise en charge et les associations concernées sur la dangerosité accrue d’une héroïne actuellement en circulation ».
Elles rappellent par ailleurs les dangers inhérents à la consommation de ce produit et d’autres opiacés. « Quelle que soit la voie d’administration, la consommation de ces substances seules ou en association avec d’autres drogues peut être mortelle ».
Quinze cas d’overdose ont été signalés aux autorités sanitaires par les services d’urgence et les SAMU. Ils sont survenus hier en Ile-de-France. Plus précisément dans les départements de la Seine-Saint-Denis (93) et du Val d’Oise (95).
Selon la Direction générale de la Santé (DGS), « les premières investigations laissent supposer qu’il s’agirait d’une héroïne fortement dosée ou contenant un produit particulièrement toxique ». Les autorités sanitaires ont d’ores et déjà alerté « les services d’urgence, les structures de prise en charge et les associations concernées sur la dangerosité accrue d’une héroïne actuellement en circulation ».
Elles rappellent par ailleurs les dangers inhérents à la consommation de ce produit et d’autres opiacés. « Quelle que soit la voie d’administration, la consommation de ces substances seules ou en association avec d’autres drogues peut être mortelle ».
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Plus de 1000 tests génétiques disponibles
Grâce aux récents progrès de la biologie moléculaire, l’offre de tests génétiques est aujourd’hui très importante. Trop ?
C’est à tel point en effet que 1 000 maladies peuvent aujourd’hui faire l’objet d’un diagnostic par simple analyse génétique, et que bien des tests sont proposés, même au grand public sur Internet ! Toutes ces possibilités suscitent bien des questions, tant scientifiques que médicales, éthiques ou économiques. C’est ce que souligne une expertise collective de, l’INSERM. Ce travail a été réalisé à la demande de la CNAMTS. « Outre la question de l’utilité clinique de ces tests et du bénéfice réel (que l’on peut en attendre) pour les individus, se pose également celle de leur éventuelle mise en œuvre dans le système de santé », explique l’INSERM.
Rappelons qu’actuellement en France, il existe un dépistage néonatal généralisé de cinq maladies génétiques : la phénylcétonurie, l’hyperplasie congénitale des surrénales , l’hypothyroïdie, la drépanocytose (dans certaines populations à risque) et la mucoviscidose. « Tous ces tests sont intégrés dans le système de santé », explique l’INSERM.
D’une manière générale, les auteurs ont donc décortiqué et analysé toutes les données (scientifiques, médicales, éthiques, économiques et juridiques) disponibles sur le sujet. Un travail d’une densité rare que vous pouvez parcourir ou lire en détail (351 pages) à partir de l’adresse suivante : http://ist.inserm.fr/basisrapports/test ... iques.html. Tests génétiques. Questions scientifiques, médicales et sociétales, Editions INSERM, novembre 2008 – 351 pages.
Grâce aux récents progrès de la biologie moléculaire, l’offre de tests génétiques est aujourd’hui très importante. Trop ?
C’est à tel point en effet que 1 000 maladies peuvent aujourd’hui faire l’objet d’un diagnostic par simple analyse génétique, et que bien des tests sont proposés, même au grand public sur Internet ! Toutes ces possibilités suscitent bien des questions, tant scientifiques que médicales, éthiques ou économiques. C’est ce que souligne une expertise collective de, l’INSERM. Ce travail a été réalisé à la demande de la CNAMTS. « Outre la question de l’utilité clinique de ces tests et du bénéfice réel (que l’on peut en attendre) pour les individus, se pose également celle de leur éventuelle mise en œuvre dans le système de santé », explique l’INSERM.
Rappelons qu’actuellement en France, il existe un dépistage néonatal généralisé de cinq maladies génétiques : la phénylcétonurie, l’hyperplasie congénitale des surrénales , l’hypothyroïdie, la drépanocytose (dans certaines populations à risque) et la mucoviscidose. « Tous ces tests sont intégrés dans le système de santé », explique l’INSERM.
D’une manière générale, les auteurs ont donc décortiqué et analysé toutes les données (scientifiques, médicales, éthiques, économiques et juridiques) disponibles sur le sujet. Un travail d’une densité rare que vous pouvez parcourir ou lire en détail (351 pages) à partir de l’adresse suivante : http://ist.inserm.fr/basisrapports/test ... iques.html. Tests génétiques. Questions scientifiques, médicales et sociétales, Editions INSERM, novembre 2008 – 351 pages.
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