Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
"La crise sera beaucoup plus grave pour les pauvres" LE MONDE | 17.10.08 | 09h56 • Mis à jour le 17.10.08 | 10h26
Les conséquences économiques de la crise financière seront beaucoup plus graves pour les pays en développement que pour les riches, prédit Kemal Dervis, le dirigeant du Programme des Nations unis pour le développement (PNUD). Cet ancien ministre des finances turc, chaud partisan du multilatéralisme, plaidait jusqu'à ce jour dans le désert pour que les pays du G7 tiennent enfin leur promesse d'augmentation de leurs aides. La récession qui menace rend cette obligation morale encore plus impérieuse.
Que pensent les pays en développement de la crise financière ?
Ils pensent qu'ils n'y sont pour rien, mais qu'ils vont en subir les conséquences. Car ce qui était à l'origine une crise financière occidentale est en train d'affecter leur économie réelle. Leur demande baisse, leur croissance baisse et la volonté de leur accorder des crédits baisse. Autrement dit, ils vont disposer de moins de recettes, de moins d'investissements étrangers et de moins d'exportations. Les conséquences seront beaucoup plus graves pour eux que celles de la défaillance du secteur financier dans les pays riches.
Tout n'est pas noir. Les pays d'Asie de l'Est vont accuser le coup, mais leur croissance demeurera élevée, à l'image de celle de la Chine qui demeurera au-dessus de 7 % de rythme annuel. Leur développement est en partie autonome par rapport à l'économie des pays riches et c'est une chance pour l'économie mondiale qui évitera peut-être un effondrement grâce au dynamisme de ces pays émergents.
Le G24, qui regroupe des pays en développement, a prévenu que ceux-ci n'auraient pas les moyens de faire face à cette crise. Qu'en pensez-vous ?
C'est vrai. Je rappelle que l'aide publique mondiale s'élève grosso modo à 100 milliards de dollars par an. En revanche, les budgets de défense pèse 1 300 milliards de dollars, et ce que les pays avancés injectent dans leur système financier pour éviter son effondrement dépassera ce montant.
Nous avons tous intérêt à ce que le système financier mondial résiste, mais cela n'enlèverait pas grand-chose à sa défense, par exemple, de tenir la promesse faite à l'Afrique, en 2005 à Glenneagles, de lui accorder 25 milliards de dollars de plus par an pour lui permettre de diviser par deux la pauvreté de ses populations d'ici à 2015. Si les pays riches prenaient prétexte de la crise financière pour ne pas tenir parole, cela poserait un problème moral.
Quelle sont les causes des bouleversements économiques mondiaux ?
L'économie de marché pratiquée à outrance pousse à des prises de risque inconsidérées qui finissent par perturber les sociétés elles-mêmes. Il faut rétablir un équilibre entre la recherche du risque, donc du profit, d'un côté, et de la sécurité, de l'autre. La stabilité économique aussi a de la valeur. Après tout, on ne construit pas les avions de ligne pour qu'ils soient efficaces, au sens financier du terme, mais pour qu'ils soient sûrs et solides !
Quelles remèdes préconisez-vous ?
Il est temps d'attaquer le mal à la racine et de mettre au point une nouvelle régulation du système financier international, plutôt que d'utiliser les instruments macro-économiques, monétaires ou budgétaires, qui satisfont tout le monde à court terme, mais qui préparent la tempête financière suivante.
Le seul mérite de la crise que nous vivons est d'avoir persuadé le monde entier que nous sommes tous dans le même bateau et que tous les pays sont interdépendants les uns des autres. Je ne crois pas à ce que certains, notamment l'Américain Robert Kagan [politologue néoconservateur], nous prédisent : le retour des Etats-nations. L'Histoire continue et elle nous enseigne que les problèmes du temps présent doivent être traités par la coopération, dans un cadre multilatéral renouvelé.
C'est-à-dire ?
La crise a ouvert un débat sur la gouvernance économique mondiale. Qui doit décider ? Le G7, le G8, le G8 élargi à 13 pays selon les vœux de Gordon Brown et de Nicolas Sarkozy ? Un G14 cher au président de la Banque mondiale, Robert Zoellick ? Est-ce qu'il faut renforcer le Comité monétaire et financier international du FMI [Fonds monétaire international] qui a le mérite de rassembler des représentants de toutes les nations ? Est-ce que tous les pays auront la même voix ? Quels poids accordera-t-on aux petits et aux pauvres que l'on oublie en général ?
Beaucoup de propositions ont été mises sur la table, mais aucune ne s'impose. Je pense que nous aurons un grand débat dans les prochains mois à ce sujet, car une nouvelle administration américaine se mettra en place après les élections du 4 novembre. Ce que pensera l'Amérique de cette coopération sera très important.
Le monde est devenu très intégré, très interdépendant, alors qu'il fonctionne toujours sur la base d'Etats souverains. Une autre vision véritablement supranationale doit l'emporter et donner naissance à un cadre juridique nouveau. L'Organisation mondiale du commerce (OMC) en est un exemple, en ce que ses décisions s'imposent aux Etats. C'est ce nouvel ordre supérieur que le XXIe siècle nous fait obligation de réussir.
Propos recueillis par Alain Faujas
Les conséquences économiques de la crise financière seront beaucoup plus graves pour les pays en développement que pour les riches, prédit Kemal Dervis, le dirigeant du Programme des Nations unis pour le développement (PNUD). Cet ancien ministre des finances turc, chaud partisan du multilatéralisme, plaidait jusqu'à ce jour dans le désert pour que les pays du G7 tiennent enfin leur promesse d'augmentation de leurs aides. La récession qui menace rend cette obligation morale encore plus impérieuse.
Que pensent les pays en développement de la crise financière ?
Ils pensent qu'ils n'y sont pour rien, mais qu'ils vont en subir les conséquences. Car ce qui était à l'origine une crise financière occidentale est en train d'affecter leur économie réelle. Leur demande baisse, leur croissance baisse et la volonté de leur accorder des crédits baisse. Autrement dit, ils vont disposer de moins de recettes, de moins d'investissements étrangers et de moins d'exportations. Les conséquences seront beaucoup plus graves pour eux que celles de la défaillance du secteur financier dans les pays riches.
Tout n'est pas noir. Les pays d'Asie de l'Est vont accuser le coup, mais leur croissance demeurera élevée, à l'image de celle de la Chine qui demeurera au-dessus de 7 % de rythme annuel. Leur développement est en partie autonome par rapport à l'économie des pays riches et c'est une chance pour l'économie mondiale qui évitera peut-être un effondrement grâce au dynamisme de ces pays émergents.
Le G24, qui regroupe des pays en développement, a prévenu que ceux-ci n'auraient pas les moyens de faire face à cette crise. Qu'en pensez-vous ?
C'est vrai. Je rappelle que l'aide publique mondiale s'élève grosso modo à 100 milliards de dollars par an. En revanche, les budgets de défense pèse 1 300 milliards de dollars, et ce que les pays avancés injectent dans leur système financier pour éviter son effondrement dépassera ce montant.
Nous avons tous intérêt à ce que le système financier mondial résiste, mais cela n'enlèverait pas grand-chose à sa défense, par exemple, de tenir la promesse faite à l'Afrique, en 2005 à Glenneagles, de lui accorder 25 milliards de dollars de plus par an pour lui permettre de diviser par deux la pauvreté de ses populations d'ici à 2015. Si les pays riches prenaient prétexte de la crise financière pour ne pas tenir parole, cela poserait un problème moral.
Quelle sont les causes des bouleversements économiques mondiaux ?
L'économie de marché pratiquée à outrance pousse à des prises de risque inconsidérées qui finissent par perturber les sociétés elles-mêmes. Il faut rétablir un équilibre entre la recherche du risque, donc du profit, d'un côté, et de la sécurité, de l'autre. La stabilité économique aussi a de la valeur. Après tout, on ne construit pas les avions de ligne pour qu'ils soient efficaces, au sens financier du terme, mais pour qu'ils soient sûrs et solides !
Quelles remèdes préconisez-vous ?
Il est temps d'attaquer le mal à la racine et de mettre au point une nouvelle régulation du système financier international, plutôt que d'utiliser les instruments macro-économiques, monétaires ou budgétaires, qui satisfont tout le monde à court terme, mais qui préparent la tempête financière suivante.
Le seul mérite de la crise que nous vivons est d'avoir persuadé le monde entier que nous sommes tous dans le même bateau et que tous les pays sont interdépendants les uns des autres. Je ne crois pas à ce que certains, notamment l'Américain Robert Kagan [politologue néoconservateur], nous prédisent : le retour des Etats-nations. L'Histoire continue et elle nous enseigne que les problèmes du temps présent doivent être traités par la coopération, dans un cadre multilatéral renouvelé.
C'est-à-dire ?
La crise a ouvert un débat sur la gouvernance économique mondiale. Qui doit décider ? Le G7, le G8, le G8 élargi à 13 pays selon les vœux de Gordon Brown et de Nicolas Sarkozy ? Un G14 cher au président de la Banque mondiale, Robert Zoellick ? Est-ce qu'il faut renforcer le Comité monétaire et financier international du FMI [Fonds monétaire international] qui a le mérite de rassembler des représentants de toutes les nations ? Est-ce que tous les pays auront la même voix ? Quels poids accordera-t-on aux petits et aux pauvres que l'on oublie en général ?
Beaucoup de propositions ont été mises sur la table, mais aucune ne s'impose. Je pense que nous aurons un grand débat dans les prochains mois à ce sujet, car une nouvelle administration américaine se mettra en place après les élections du 4 novembre. Ce que pensera l'Amérique de cette coopération sera très important.
Le monde est devenu très intégré, très interdépendant, alors qu'il fonctionne toujours sur la base d'Etats souverains. Une autre vision véritablement supranationale doit l'emporter et donner naissance à un cadre juridique nouveau. L'Organisation mondiale du commerce (OMC) en est un exemple, en ce que ses décisions s'imposent aux Etats. C'est ce nouvel ordre supérieur que le XXIe siècle nous fait obligation de réussir.
Propos recueillis par Alain Faujas
ESI 2009-2012
- virginieeva
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Re: Actualités 2009
plus personne pour l'actualité 2009???



maman d'une louloute de 7 ans
ESI 2009/2012 à Sète
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Re: Actualités 2009
alors je vous joins l'actu que j'ai trouvé aujourd'hui:
Actualités : mardi 21 octobre 2008
ACTUALITES
AVENANT A LA CONVENTION DES INFIRMIERS LIBERAUX
Le 21 Octobre 2008 - (APM International) : L'avenant n°1 à la convention nationale des infirmiers libéraux, qui comporte notamment une revalorisation des tarifs et des mesures de régulation de l'offre infirmière sur le territoire, a été publié samedi au Journal officiel.
Ce premier avenant avait été conclu le 4 septembre entre l'Union nationale des caisses d'assurance maladie et Convergence infirmière, la Fédération nationale des infirmiers (FNI), l'Organisation nationale des syndicats d'infirmiers libéraux (Onsil) et le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil).
L'avenant permet d'acter la deuxième étape de revalorisation tarifaire prévue dans la convention signée le 22 juin 2007.
Cette deuxième vague de revalorisation, applicable à partir du 15 avril 2009, portera la lettre clé AMI (acte médical infirmier) de 3 à 3,15 euros en métropole et à 3,30 euros dans les départements d'outre-mer (DOM) et à Mayotte. La lettre clé AIS (acte infirmier de soins) passera de 2,50 à 2,65 euros en métropole et à 2,70 euros dans les DOM et à Mayotte. L'indemnité forfaitaire de déplacement (IFD) sera portée de 2,20 à 2,30 euros et la majoration de dimanche de 7,80 à 8 euros.
L'enveloppe proposée par l'assurance maladie pour les revalorisations correspond à 211 millions d'euros en année pleine, avaient précisé à l'APM le 4 septembre les syndicats.
L'avenant permet également de définir les principes et les modalités de mise en oeuvre d'un dispositif de régulation démographique de l'offre globale de soins infirmiers au sein de chaque région pour une période expérimentale de deux ans.
Les parties signataires s'attachent à "l'articulation de l'offre sanitaire et médico-sociale dans le cadre d'une régulation concomitante de l'offre infirmière dans le cadre libéral et dans le cadre des services de soins infirmiers à domicile" (Ssiad).
Dans les zones "très sous dotées", des mesures de soutien matériel et d'accompagnement sont prévues pour favoriser l'installation et le maintien des infirmiers libéraux. Ces mesures font l'objet d'une "option conventionnelle à adhésion individuelle", appelée "contrat santé solidarité", conclue entre les professionnels de santé et l'assurance maladie.
Ce contrat, dont les modalités sont définies en annexe, vise à inciter les infirmiers à s'installer ou exercer en cabinet de groupe ou en maisons médicales pluridisciplinaires, à recourir à des collaborations libérales et des remplacements pour alléger la charge de travail et s'absenter plus facilement, notamment dans le cadre de la formation conventionnelle continue.
Il est prévu une participation de l'assurance maladie à "l'équipement du cabinet ou autres investissements professionnels (véhicule...)" dans la limite de 3.000 euros par an pendant trois ans, ainsi qu'une participation des caisses d'assurance maladie aux cotisations dues au titre des allocations familiales, qui correspond à 5,4% du montant du revenu net de dépassements d'honoraires.
L'infirmier s'engage, de son côté, à réaliser la vaccination antigrippale, le suivi des patients atteints de pathologies chroniques, notamment les diabétiques insulinodépendants, et à utiliser les moyens de télétransmission pour au minimum 80% de son activité.
Dans les zones "surdotées", l'accès au conventionnement ne peut intervenir que "si une infirmière cesse son activité définitivement dans la zone considérée". Le principe de régulation démographique ne s'applique que dans la mesure où il n'y est pas parallèlement créé ou étendu un Ssiad existant, "sauf si cette création ou extension" répond à "un besoin que l'offre de soins existante n'est pas en mesure de prendre en charge".
Les parties signataires devront mettre en place un observatoire national et lancer une campagne de communication auprès des instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi).
Une formation adaptée facilitant l'élaboration par l'infirmière de son projet d'installation en libéral sous convention devra également être mise en place à partir du 1er juillet 2010. Le contenu et les modalités de cette formation feront l'objet d'un avenant spécifique.
La régulation des agréments des centres de soins infirmiers (CSI) sera mise en place selon les mêmes modalités que celle de la démographie infirmière libérale.
Les parties signataires s'engagent également à mener d'ici le 30 juin 2011 les actions nécessaires à la cohérence du dispositif de régulation des infirmières libérales auprès des structures en charge du développement des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (Ehpad) ou des services d'hospitalisation à domicile (HAD).
Une évaluation de l'impact de ce premier avenant sur l'offre de soins infirmiers devra être réalisée avant le 30 juin 2011.
( Arrêté du 17 octobre 2008 portant approbation de l'avenant n°1 à la convention nationale des infirmières et infirmiers libéraux, Journal officiel du 18 octobre, texte 36 )
LOGEMENT
Logement : le Sénat refuse de modifier la loi SRU
NOUVELOBS.COM | 30.11.1999 | 00:00
La loi SRU qui astreint les communes de plus de 3.500 habitants à 20% de logements sociaux restera inchangée. L'ampleur surprenante du vote (314 voix contre 21), représente un revers cinglant pour Christine Boutin.
Christine Boutin (Sipa)
Les sénateurs ont refusé lundi 20 octobre au soir de modifier la loi SRU qui astreint les communes de plus de 3.500 habitants à 20% de logements sociaux, modification demandée par Christine Boutin, ministre du Logement, dans son projet de loi sur le Logement.
Les sénateurs ont adopté, par 314 voix contre 21, cinq amendements identiques de suppression de l'article 17 du texte, qui visait à comptabiliser l'accession sociale à la propriété dans le quota de 20 % de logements sociaux.
L'ampleur surprenante du vote représente un revers cinglant pour la ministre, qui a fédéré contre elle la quasi-totalité de la majorité et de l'opposition. L'UMP n'a suivi ni la ministre ni son président de groupe Henri de Raincourt qui a voté contre.
Ont voté contre 13 UMP, 2 radicaux, 2 centristes et 4 non inscrits.
Les amendements de suppression ont été déposés par le rapporteur UMP de la Commission des Affaires économiques, Dominique Braye, par les groupes PS, PCF, Union Centriste et un groupe de 5 députés UMP (Pierre Jarlier, Jean-Paul Alduy, Pierre Hérisson, Auguste Cazalet et Jean-Paul Juilhard).
Défaite annoncée
Ce vote est intervenu à l'issue d'un débat passionné. Le Sénat s'y est même pris à deux fois. Un premier vote ayant enregistré plus de bulletins que de votants a du être annulé.
"Est-ce que nous devons passer à côté d'une bonne partie des Français qui aspirent à devenir propriétaires?" a interrogé la ministre du Logement dans le débat.
"Le logement est une chaîne de solidarité humaine" et l'accession "libérera des logements locatifs HLM", a-t-elle plaidé. Cette disposition "répond à un objectif de justice, d'équité et de souplesse", a-t-elle argué.
Devant la défaite annoncée, elle s'en est finalement remise "à la sagesse" des élus.
Cet article constituerait "un changement radical de logique du dispositif qui favorise une répartition spatiale de la mixité", "de grâce ne faisons pas croire à certains compatriotes qu'ils peuvent accéder à la propriété et nous avons le devoir de leur assurer des conditions décentes de logement", s'est indigné Dominique Braye (UMP).
"Laisser les gens sur le carreau"
"Vous vous apprêtez à affaiblir la mixité sociale dans notre pays, allez-vous être celle qui tentera de trahir une de nos références les plus solidaires et avant-gardistes?" a renchéri Thierry Repentin (PS). "Cet article montre le désintérêt du gouvernement pour le logement social", a déclaré Eliane Assasi (PCF).
Le président du groupe centriste, Michel Mercier, est longuement monté au créneau. "Si on ne fait pas d'effort pour construire le logement locatif, on va laisser les gens sur le carreau", a-t-il lancé, expliquant que dans son département le Rhône "72% de nos 100.000 locataires sont au-dessous du plafond PLAI, lui-même à 60 % du plafond HLM". "Plus de 8O% sont incapables d'accéder à la propriété sociale", a-t-il insisté.
Quelques sénateurs UMP comme Jean-Pierre Fourcade ou Brigitte Bout ont soutenu Christine Boutin, mais n'ont pas eu d'échos, tandis que Philippe Dallier (UMP) regrettait les "anathèmes" et qu'on réduise le débat à "d'un côté les bons, de l'autre les méchants".
SANTE
Etude : légumes et fruits sont bons pour le cœur partout dans le monde
NOUVELOBS.COM | 21.10.2008 | 08:33
3 réactions
L'étude relève que les adeptes du régime dit "occidental" ont 35% de risques supplémentaires d'avoir un infarctus que ceux consommant peu ou pas d'aliments frits ou de viande.
Fruits et Légumes(Sipa)
Une étude internationale publiée lundi 20 octobre démontre qu'un régime alimentaire riche en fruits et en légumes réduit les risques de crises cardiaques alors que manger salé et frit les augmente, et ce quel que soit le continent.
Pour cette étude, appelée Interheart, les chercheurs ont examiné 16.000 patients victimes d'infarctus entre 1999 et 2003, dans le monde entier, contrairement aux travaux précédents qui ne prenaient en compte que les pays développés, a expliqué Salim Yusuf, l'un des principaux auteurs de l'étude.
Les patients ont rempli un questionnaire sur leurs habitudes alimentaires, basé sur 19 groupes d'aliments comprenant à la fois des denrées bonnes et mauvaises pour la santé, et tenant aussi compte des préférences alimentaires de chaque pays prenant part à l'étude.
Les chercheurs ont relevé que les adeptes des aliments frits, des en-cas salés, des œufs et de la viande -le régime dit "occidental"-avaient 35% de risques supplémentaires d'avoir un infarctus que ceux consommant peu ou pas d'aliments frits ou de viande, quel que soit le pays où ils vivent.
Augmentation des infarctus
Les personnes observant un "régime prudent", riche en légumes crus ou cuits et en fruits, ont 30% de moins de risque de subir une crise cardiaque que celles consommant peu de fruits et de légumes, souligne l'étude.
Le troisième type de régime alimentaire, dit "régime oriental", contenant des aliments comme le tofu et la sauce soja, semble avoir peu d'impact sur le risque d'infarctus. Le tofu par exemple possède des propriétés protectrices pour le cœur mais la sauce soja, à haute teneur en sel, les annule, note l'étude publiée dans Circulation, la revue de l'American Heart Association.
Auparavant, "nous avions centré les recherches sur les pays occidentaux où les crises cardiaques prédominaient il y a 25 ou 30 ans," poursuit Salim Yusuf, professeur de médecine à la McMaster University, au Canada.
"Mais le nombre d'infarctus augmente dans les pays en voie de développement. 80% des maladies cardio-vasculaires touchent aujourd'hui les habitants de pays à faible revenu ou revenu moyen, en partie parce que de plus en plus de gens y adoptent le régime alimentaire occidental", conclut-il.
Les sénateurs mettent un coup d'arrêt à la révision de la loi SRU
LEMONDE.FR avec AFP | 21.10.08 | 07h33 • Mis à jour le 21.10.08 | 09h24
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Le Sénat a infligé, lundi 20 octobre, un revers cinglant à la ministre du logement Christine Boutin en supprimant, à une imposante majorité, son article qui visait à modifier la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain). Les sénateurs ont adopté, par 314 voix contre 21, cinq amendements identiques de suppression de l'article 17 du texte, qui visait à comptabiliser l'accession sociale à la propriété dans le quota de 20 % de logements sociaux exigés dans les communes de plus de 3 500 habitants. La ministre a donc eu la quasi-totalité de la majorité et toute l'opposition contre elle.
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Les amendements de suppression ont été déposés par le rapporteur UMP de la commission des affaires économiques, Dominique Braye, par les groupes PS, PCF, Union centriste et un groupe de cinq députés UMP. Ce vote est intervenu à l'issue d'un débat passionné au cours duquel l'UMP s'est déchirée.
DES EXPULSIONS PLUS RAPIDES
"Est-ce que nous devons passer à côté d'une bonne partie des Français qui aspirent à devenir propriétaires ?", a interrogé la ministre. "Le logement est une chaîne de solidarité humaine" et l'accession "libérera des logements locatifs HLM", a-t-elle plaidé. "Vous vous apprêtez à affaiblir la mixité sociale dans notre pays, allez-vous être celle qui tentera de trahir une de nos références les plus solidaires et avant-gardistes ?" a attaqué, pour le PS, Thierry Repentin. Devant la défaite annoncée, elle s'en est finalement remise "à la sagesse" des élus.
Les sénateurs ont en revanche voté la réduction de trois à un an du délai de sursis maximal qui peut être accordé pour une expulsion. Des amendements de suppression de cette disposition présentés par le PS et le groupe communiste ont été rejetés par 187 voix contre 153. "Nous devons tenir compte d'une réalité, être un propriétaire ne veut pas dire être celui qui a plein d'argent, et vous avez des petits propriétaires qui sont complètements désarmés parce que leurs loyers n'étaient plus payés depuis plusieurs mois", a assuré Mme Boutin.
Les autres dispositions du texte prévoient une réforme du 1 % patronal pour permettre une ponction dans ses caisses, d'étendre le dispositif de la "maison à 15 euros par jour" au secteur collectif, de faciliter pour les HLM le rachat de projet de construction à des promoteurs privés qui n'ont pas trouvé d'acheteurs, de favoriser la mobilité dans le parc HLM.
Dans un contexte de baisse du budget du logement de près de 7 %, le texte rencontre une forte opposition. Inscrit en urgence – une lecture par Chambre –, son vote devrait intervenir mardi.
Droit au logement opposable : 40 000 recours déposés entre janvier et août 2008
LEMONDE.FR | 20.10.08 | 11h11 • Mis à jour le 20.10.08 | 14h39
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Le Monde.fr/Oumeddour Nourdine
Des logements sociaux en construction dans le 19e arrondissement de Paris.
Sur les huit premiers mois de l'année 2008, 40 247 ménages ont déposé un recours pour pouvoir bénéficier du droit au logement opposable (DALO), un dispositif entré en vigueur le 1er janvier qui vise à donner un toit aux personnes "prioritaires". Extraits d'un rapport du Comité de suivi de la mise en œuvre du DALO que Le Monde s'est procuré, ces chiffres peuvent sembler "modestes" au regard des estimations qui avaient circulé avant l'application de la loi : en 2007, le nombre de "ménages potentiellement concernés" par le DALO avait été évalué à 600 000.
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Mais ceux qui ont formulé une demande "sont loin de représenter la totalité des personnes (…) en situation d'échec par rapport au droit au logement", souligne le Comité de suivi. D'après lui, la procédure mise en place début janvier n'est pas encore très bien connue et les candidats au DALO sont insuffisamment épaulés. Des "intervenants sociaux" manifestent un "certain scepticisme" ou méconnaissent le dispositif, constate le rapport.
Sans surprise, la région Ile-de-France concentre une très nette majorité des requêtes (63 %). Le DALO est également très sollicité dans huit départements de province fortement urbanisés (Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Haute-Garonne, Hérault, Loire-Atlantique, Nord, Rhône, Var). A l'inverse, 75 % des départements enregistrent très peu de recours (moins de 25 par mois, en moyenne).
Chargées de se prononcer sur le caractère prioritaire de la situation des demandeurs, les "commissions de médiation" ont examiné environ la moitié des dossiers adressés entre janvier et fin août : elles ont rendu un avis favorable dans 47 % des cas. Un peu plus de 2 100 propositions de logement ou d'hébergement ont pu être faites.
ATTRIBUER DES "MOYENS D'EXCEPTION"
Les chiffres attestent d'un contexte de "crise" en région parisienne, dans les départements d'outre-mer et sur la quasi-totalité du pourtour méditerranéen. Des "moyens d'exception" doivent être attribués à ces territoires, préconise le Comité de suivi. Sinon, l'Etat risque d'être condamné à partir du 1er décembre prochain, puisque la loi prévoit que les personnes prioritaires laissées sans solution peuvent se tourner vers les tribunaux à compter de cette date.
Dans les départements en difficulté, il serait judicieux, aux yeux du Comité, d'arrêter "avant la fin de l'année" un programme de logements locatifs sociaux qui fixe des objectifs par commune.
D'une façon plus globale, le rapport invite l'Etat à se montrer "sans faiblesse" à l'égard des municipalités soumises au quota de 20 % de logements sociaux, conformément à la loi "Solidarité et renouvellement urbains" (SRU) de décembre 2000. Les préfets ont la possibilité de "mandater des organismes" pour construire des habitations à loyer modéré dans les villes qui n'ont pas respecté leurs obligations : cette prérogative doit être utilisée, insiste le Comité. Celui-ci suggère également de donner au préfet un droit de préemption afin de lancer des programmes immobiliers dans les communes qui bafouent la "loi SRU" - une mesure que les sénateurs ont adoptée, vendredi 17 octobre, lors de l'examen du projet de "loi de mobilisation pour le logement".
Enfin, le rapport réclame le retrait d'une disposition inscrite dans ce même texte, qui prévoit d'assimiler temporairement à du logement social certaines habitations vendues à des ménages modestes. Si une telle règle était adoptée, met en garde le Comité de suivi, cela serait "perçu comme une caution apportée" aux maires qui ne veulent pas atteindre le quota de 20 % de logements sociaux.
Inégalités salariales et pauvreté gagnent du terrain dans les pays occidentaux
LE MONDE | 21.10.08 | 09h16 • Mis à jour le 21.10.08 | 09h37
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Au cours des vingt dernières années, les inégalités de revenus et le nombre de pauvres ont augmenté dans les deux tiers des 30 pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). "Significatives" mais "pas spectaculaires", de telles évolutions ont été contrebalancées, au moins dans un premier temps, par les politiques de redistribution mises en place dans ce club de 30 nations qui regroupe le monde occidental, la Corée du Sud et quelques économies émergentes (Turquie, Mexique). C'est ce qui ressort d'un rapport extrêmement dense de l'OCDE, rendu public, mardi 21 octobre.
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Edition abonnés Archive : Le gouvernement veut promouvoir le travail dominical
Cinq jours après la diffusion des travaux de l'Organisation internationale du travail (OIT), qui concluaient aussi à un creusement des inégalités – mais sur un champ géographique beaucoup plus large –, l'OCDE constate que les écarts de revenus entre les ménages se sont accrus d'"environ 7 %" depuis le milieu des années 1980 dans les 24 pays pour lesquels des données sont disponibles. La tendance est très nette en Allemagne, aux Etats-Unis, en Finlande, en Italie, en Norvège, en Nouvelle-Zélande et en Suède. Quelques pays enregistrent le mouvement inverse (France, Grèce, Turquie…).
Le phénomène va "de pair avec un recul" notoire de la part des salaires dans la valeur ajoutée : environ -10 points, en moyenne, depuis 1976 pour les quinze pays de l'OCDE qui disposent de statistiques sur le sujet. En Irlande, en Italie et au Japon, la baisse est encore plus marquée : -15 points, au moins.
Pour les experts de l'OCDE, l'aggravation des disparités de revenus résulte de la combinaison de plusieurs facteurs : progression du nombre de personnes vivant seules et de parents isolés, développement du travail temporaire et à temps partiel, hausses de salaires plus rapides pour ceux qui sont déjà en haut de l'échelle des revenus…
LE "TRAVAIL RÉMUNÉRÉ" NE PROTÈGE PAS TOUJOURS DE LA PAUVRETÉ
Ainsi, depuis 1990, "la dispersion" des rémunérations s'est accrue d'environ 10 % entre les travailleurs à temps plein du premier décile (les 10 % les mieux payés) et ceux du dernier décile (les 10 % les moins bien payés). En outre, les revenus du capital se sont concentrés de 9 % entre 1995 et le milieu des années 2000.
Résultat : certains "groupes", comme les jeunes, "ont perdu du terrain", tandis que d'autres ont vu leurs conditions de vie s'améliorer (retraités, personnes en fin de carrière professionnelle).
Dans le même temps, la pauvreté s'est étendue : au milieu des années 2000, 11 % de la population des pays de l'OCDE se situait sous le seuil de "pauvreté monétaire" (défini comme la moitié du salaire médian), contre un peu moins de 10 % en 1985. C'est aux Etats-Unis, en Turquie et au Mexique que la proportion de pauvres est la plus élevée (entre 16 % et 19 %). A l'autre bout de l'échelle se trouvent le Danemark, la République tchèque et la Suède (qui comptent environ 5 % de pauvres).
Dans plusieurs pays, le taux de pauvreté a gagné plus de quatre points (Allemagne, Irlande, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande). Le "travail rémunéré" contribue à atténuer le phénomène mais il ne protège pas toujours de la pauvreté : 60 % des personnes sous le seuil de pauvreté "vivent dans un ménage comprenant un ou plusieurs actifs occupés", explique le rapport. Sur les 18 pays de l'OCDE où le smic existe, seuls huit proposent un salaire minimum qui évite de sombrer dans la pauvreté lorsque l'on forme un couple avec un seul conjoint en activité et deux enfants.
L'éducation, rempart contre la maladie d'Alzheimer
LEMONDE.FR avec Reuters | 21.10.08 | 07h48 • Mis à jour le 21.10.08 | 09h35
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D'après une étude menée par des scientifiques italiens, une éducation poussée et une profession qui sollicite beaucoup le cerveau semblent préserver des pertes de mémoires associées à la maladie d'Alzheimer.
"Leurs cerveaux sont à même de compenser les dégâts et leur permettent de rester en fonction malgré les dégâts subis", explique Valentina Garibotto, de l'Institut national de neurosciences de Milan, parlant des personnes dont le cerveau est fréquemment stimulé.
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Edition abonnés Archive : Un nouveau médicament pour l'Alzheimer
On estime à 30 millions le nombre de personnes atteintes de démence dans le monde, dont la forme la plus commune est la maladie d'Alzheimer. L'étude des chercheurs italiens, publiée par la revue Neurology, a porté sur 242 personnes atteintes d'Alzheimer, 72 hommes et femmes ayant des problèmes légers de mémoire et 144 volontaires n'ayant pas de problème de mémoire.
Pauvreté et inégalités ont reculé en France, selon l'OCDE
21.10.08 | 09h34
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ARIS (Reuters) - Les deux dernières décennies ont été marquées par une augmentation des inégalités et du nombre de pauvres au sein des Etats membres de l'OCDE à l'exception de cinq pays dont la France, révèle une étude de l'organisation internationale.
Selon les statistiques compilées par l'Organisation de coopération et de développement économiques à partir des données fournies par ses 30 Etats membres, la France, comme la Grèce, l'Irlande, l'Espagne et la Turquie ont vu les inégalités de revenus diminuer entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 2000.
Cette réduction des inégalités est principalement due en France aux changements intervenus sur le marché du travail. Les inégalités entre les salaires bruts masculins à temps plein ont diminué de 10% en France depuis 1985 quand elles ont augmenté de 20% en moyenne dans le reste de l'OCDE.
Les 10% de Français les plus riches gagnent en moyenne 54.000 dollars par an en parité de pouvoir d'achat (ppa) ce qui est conforme à la moyenne observée dans l'OCDE. En revanche, les revenus annuels des 10% de Français les plus pauvres s'élèvent en moyenne à 9.000 dollars ppa, un chiffre supérieur de 25% à la moyenne OCDE.
L'étude montre par ailleurs que sur toute la période allant du milieu des années 1980 au milieu des années 2000, le taux de pauvreté a augmenté dans les deux tiers des pays de l'OCDE à l'exception de huit pays : France, Belgique, Danemark, Espagne, Etats-Unis, Grèce, Mexique et le Portugal.
"EFFET GALA"
Le nombre de personnes ayant connu de longues périodes de pauvreté (trois ans ou plus) est également deux fois moins élevé en France que dans la moyenne de l'OCDE.
Les inégalités et la pauvreté, définie comme moins de la moitié du revenu médian, sont inférieures en France à la moyenne de l'OCDE, mais elles "n'atteignent pas les niveaux les plus bas des pays nordiques", souligne l'étude.
Cette enquête révèle par ailleurs que les dépenses de prestations sociales ne ciblent pas en France les plus pauvres et les classes moyennes comme c'est le cas dans la plupart des autres pays de l'OCDE. Ainsi, les 20% des plus pauvres en France ne reçoivent que 16% des prestations sociales.
Ces dépenses de prestations sociales représentent par ailleurs un tiers des revenus des ménages en France contre 22% en moyenne dans l'OCDE.
Plus globalement, l'étude montre que les inégalités et la pauvreté ont augmenté dans l'OCDE mais cette hausse "n'a pas un caractère aussi spectaculaire qu'on ne le pense généralement".
Les auteurs de l'étude évoquent un "effet Gala" : la vie des très riches étalée dans les magazines "people" focalise l'attention des médias, ce qui peut expliquer le décalage observé entre les statistiques et les perceptions de la population.
Gwénaelle Barzic, édité par Véronique Tison
Découverte d'un gène lié à la narcolepsie
http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /56333.htm
Une équipe de chercheurs dirigée par le professeur Katsushi Tokunaga de l'université de Tokyo a découvert un gène lié à la narcolepsie, selon la revue scientifique Nature Genetics du 28 septembre. Les résultats de cette étude pourraient aider au développement d'un traitement.
La narcolepsie est un trouble neurologique qui provoque des épisodes de sommeil soudain, même après le repos nocturne. Environ une personne sur 600 en est atteinte. Ce désordre pourrait être soit d'origine génétique ou environnementale, liée à un stress intense. Toutefois, la condition du mécanisme de déclenchement est encore inconnue et il n'existe pas de traitement.
L'équipe du professeur Tokunaga a examiné l'ADN de sujets normaux et des patients narcoleptiques en comparant le polymorphisme de 500.000 nucléotides simples, ou SNP (Single Nucleotide Polymorphism, variation de nucléotide entre les membres d'une espèce). Les chercheurs ont découvert un fragment génétiquement muté du chromosome 22 qui augmente la vulnérabilité des sujets à cette affection d'environ 1,8 fois. L'étude a également montré que la mutation provoque un dysfonctionnement du gène CPT1B, qui est lié au sommeil.
Source: BE Japon numéro 487 (17/10/2008) - Ambassade de France au Japon / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /56333.htm
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Actualités : mardi 21 octobre 2008
ACTUALITES
AVENANT A LA CONVENTION DES INFIRMIERS LIBERAUX
Le 21 Octobre 2008 - (APM International) : L'avenant n°1 à la convention nationale des infirmiers libéraux, qui comporte notamment une revalorisation des tarifs et des mesures de régulation de l'offre infirmière sur le territoire, a été publié samedi au Journal officiel.
Ce premier avenant avait été conclu le 4 septembre entre l'Union nationale des caisses d'assurance maladie et Convergence infirmière, la Fédération nationale des infirmiers (FNI), l'Organisation nationale des syndicats d'infirmiers libéraux (Onsil) et le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil).
L'avenant permet d'acter la deuxième étape de revalorisation tarifaire prévue dans la convention signée le 22 juin 2007.
Cette deuxième vague de revalorisation, applicable à partir du 15 avril 2009, portera la lettre clé AMI (acte médical infirmier) de 3 à 3,15 euros en métropole et à 3,30 euros dans les départements d'outre-mer (DOM) et à Mayotte. La lettre clé AIS (acte infirmier de soins) passera de 2,50 à 2,65 euros en métropole et à 2,70 euros dans les DOM et à Mayotte. L'indemnité forfaitaire de déplacement (IFD) sera portée de 2,20 à 2,30 euros et la majoration de dimanche de 7,80 à 8 euros.
L'enveloppe proposée par l'assurance maladie pour les revalorisations correspond à 211 millions d'euros en année pleine, avaient précisé à l'APM le 4 septembre les syndicats.
L'avenant permet également de définir les principes et les modalités de mise en oeuvre d'un dispositif de régulation démographique de l'offre globale de soins infirmiers au sein de chaque région pour une période expérimentale de deux ans.
Les parties signataires s'attachent à "l'articulation de l'offre sanitaire et médico-sociale dans le cadre d'une régulation concomitante de l'offre infirmière dans le cadre libéral et dans le cadre des services de soins infirmiers à domicile" (Ssiad).
Dans les zones "très sous dotées", des mesures de soutien matériel et d'accompagnement sont prévues pour favoriser l'installation et le maintien des infirmiers libéraux. Ces mesures font l'objet d'une "option conventionnelle à adhésion individuelle", appelée "contrat santé solidarité", conclue entre les professionnels de santé et l'assurance maladie.
Ce contrat, dont les modalités sont définies en annexe, vise à inciter les infirmiers à s'installer ou exercer en cabinet de groupe ou en maisons médicales pluridisciplinaires, à recourir à des collaborations libérales et des remplacements pour alléger la charge de travail et s'absenter plus facilement, notamment dans le cadre de la formation conventionnelle continue.
Il est prévu une participation de l'assurance maladie à "l'équipement du cabinet ou autres investissements professionnels (véhicule...)" dans la limite de 3.000 euros par an pendant trois ans, ainsi qu'une participation des caisses d'assurance maladie aux cotisations dues au titre des allocations familiales, qui correspond à 5,4% du montant du revenu net de dépassements d'honoraires.
L'infirmier s'engage, de son côté, à réaliser la vaccination antigrippale, le suivi des patients atteints de pathologies chroniques, notamment les diabétiques insulinodépendants, et à utiliser les moyens de télétransmission pour au minimum 80% de son activité.
Dans les zones "surdotées", l'accès au conventionnement ne peut intervenir que "si une infirmière cesse son activité définitivement dans la zone considérée". Le principe de régulation démographique ne s'applique que dans la mesure où il n'y est pas parallèlement créé ou étendu un Ssiad existant, "sauf si cette création ou extension" répond à "un besoin que l'offre de soins existante n'est pas en mesure de prendre en charge".
Les parties signataires devront mettre en place un observatoire national et lancer une campagne de communication auprès des instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi).
Une formation adaptée facilitant l'élaboration par l'infirmière de son projet d'installation en libéral sous convention devra également être mise en place à partir du 1er juillet 2010. Le contenu et les modalités de cette formation feront l'objet d'un avenant spécifique.
La régulation des agréments des centres de soins infirmiers (CSI) sera mise en place selon les mêmes modalités que celle de la démographie infirmière libérale.
Les parties signataires s'engagent également à mener d'ici le 30 juin 2011 les actions nécessaires à la cohérence du dispositif de régulation des infirmières libérales auprès des structures en charge du développement des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (Ehpad) ou des services d'hospitalisation à domicile (HAD).
Une évaluation de l'impact de ce premier avenant sur l'offre de soins infirmiers devra être réalisée avant le 30 juin 2011.
( Arrêté du 17 octobre 2008 portant approbation de l'avenant n°1 à la convention nationale des infirmières et infirmiers libéraux, Journal officiel du 18 octobre, texte 36 )
LOGEMENT
Logement : le Sénat refuse de modifier la loi SRU
NOUVELOBS.COM | 30.11.1999 | 00:00
La loi SRU qui astreint les communes de plus de 3.500 habitants à 20% de logements sociaux restera inchangée. L'ampleur surprenante du vote (314 voix contre 21), représente un revers cinglant pour Christine Boutin.
Christine Boutin (Sipa)
Les sénateurs ont refusé lundi 20 octobre au soir de modifier la loi SRU qui astreint les communes de plus de 3.500 habitants à 20% de logements sociaux, modification demandée par Christine Boutin, ministre du Logement, dans son projet de loi sur le Logement.
Les sénateurs ont adopté, par 314 voix contre 21, cinq amendements identiques de suppression de l'article 17 du texte, qui visait à comptabiliser l'accession sociale à la propriété dans le quota de 20 % de logements sociaux.
L'ampleur surprenante du vote représente un revers cinglant pour la ministre, qui a fédéré contre elle la quasi-totalité de la majorité et de l'opposition. L'UMP n'a suivi ni la ministre ni son président de groupe Henri de Raincourt qui a voté contre.
Ont voté contre 13 UMP, 2 radicaux, 2 centristes et 4 non inscrits.
Les amendements de suppression ont été déposés par le rapporteur UMP de la Commission des Affaires économiques, Dominique Braye, par les groupes PS, PCF, Union Centriste et un groupe de 5 députés UMP (Pierre Jarlier, Jean-Paul Alduy, Pierre Hérisson, Auguste Cazalet et Jean-Paul Juilhard).
Défaite annoncée
Ce vote est intervenu à l'issue d'un débat passionné. Le Sénat s'y est même pris à deux fois. Un premier vote ayant enregistré plus de bulletins que de votants a du être annulé.
"Est-ce que nous devons passer à côté d'une bonne partie des Français qui aspirent à devenir propriétaires?" a interrogé la ministre du Logement dans le débat.
"Le logement est une chaîne de solidarité humaine" et l'accession "libérera des logements locatifs HLM", a-t-elle plaidé. Cette disposition "répond à un objectif de justice, d'équité et de souplesse", a-t-elle argué.
Devant la défaite annoncée, elle s'en est finalement remise "à la sagesse" des élus.
Cet article constituerait "un changement radical de logique du dispositif qui favorise une répartition spatiale de la mixité", "de grâce ne faisons pas croire à certains compatriotes qu'ils peuvent accéder à la propriété et nous avons le devoir de leur assurer des conditions décentes de logement", s'est indigné Dominique Braye (UMP).
"Laisser les gens sur le carreau"
"Vous vous apprêtez à affaiblir la mixité sociale dans notre pays, allez-vous être celle qui tentera de trahir une de nos références les plus solidaires et avant-gardistes?" a renchéri Thierry Repentin (PS). "Cet article montre le désintérêt du gouvernement pour le logement social", a déclaré Eliane Assasi (PCF).
Le président du groupe centriste, Michel Mercier, est longuement monté au créneau. "Si on ne fait pas d'effort pour construire le logement locatif, on va laisser les gens sur le carreau", a-t-il lancé, expliquant que dans son département le Rhône "72% de nos 100.000 locataires sont au-dessous du plafond PLAI, lui-même à 60 % du plafond HLM". "Plus de 8O% sont incapables d'accéder à la propriété sociale", a-t-il insisté.
Quelques sénateurs UMP comme Jean-Pierre Fourcade ou Brigitte Bout ont soutenu Christine Boutin, mais n'ont pas eu d'échos, tandis que Philippe Dallier (UMP) regrettait les "anathèmes" et qu'on réduise le débat à "d'un côté les bons, de l'autre les méchants".
SANTE
Etude : légumes et fruits sont bons pour le cœur partout dans le monde
NOUVELOBS.COM | 21.10.2008 | 08:33
3 réactions
L'étude relève que les adeptes du régime dit "occidental" ont 35% de risques supplémentaires d'avoir un infarctus que ceux consommant peu ou pas d'aliments frits ou de viande.
Fruits et Légumes(Sipa)
Une étude internationale publiée lundi 20 octobre démontre qu'un régime alimentaire riche en fruits et en légumes réduit les risques de crises cardiaques alors que manger salé et frit les augmente, et ce quel que soit le continent.
Pour cette étude, appelée Interheart, les chercheurs ont examiné 16.000 patients victimes d'infarctus entre 1999 et 2003, dans le monde entier, contrairement aux travaux précédents qui ne prenaient en compte que les pays développés, a expliqué Salim Yusuf, l'un des principaux auteurs de l'étude.
Les patients ont rempli un questionnaire sur leurs habitudes alimentaires, basé sur 19 groupes d'aliments comprenant à la fois des denrées bonnes et mauvaises pour la santé, et tenant aussi compte des préférences alimentaires de chaque pays prenant part à l'étude.
Les chercheurs ont relevé que les adeptes des aliments frits, des en-cas salés, des œufs et de la viande -le régime dit "occidental"-avaient 35% de risques supplémentaires d'avoir un infarctus que ceux consommant peu ou pas d'aliments frits ou de viande, quel que soit le pays où ils vivent.
Augmentation des infarctus
Les personnes observant un "régime prudent", riche en légumes crus ou cuits et en fruits, ont 30% de moins de risque de subir une crise cardiaque que celles consommant peu de fruits et de légumes, souligne l'étude.
Le troisième type de régime alimentaire, dit "régime oriental", contenant des aliments comme le tofu et la sauce soja, semble avoir peu d'impact sur le risque d'infarctus. Le tofu par exemple possède des propriétés protectrices pour le cœur mais la sauce soja, à haute teneur en sel, les annule, note l'étude publiée dans Circulation, la revue de l'American Heart Association.
Auparavant, "nous avions centré les recherches sur les pays occidentaux où les crises cardiaques prédominaient il y a 25 ou 30 ans," poursuit Salim Yusuf, professeur de médecine à la McMaster University, au Canada.
"Mais le nombre d'infarctus augmente dans les pays en voie de développement. 80% des maladies cardio-vasculaires touchent aujourd'hui les habitants de pays à faible revenu ou revenu moyen, en partie parce que de plus en plus de gens y adoptent le régime alimentaire occidental", conclut-il.
Les sénateurs mettent un coup d'arrêt à la révision de la loi SRU
LEMONDE.FR avec AFP | 21.10.08 | 07h33 • Mis à jour le 21.10.08 | 09h24
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Le Sénat a infligé, lundi 20 octobre, un revers cinglant à la ministre du logement Christine Boutin en supprimant, à une imposante majorité, son article qui visait à modifier la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain). Les sénateurs ont adopté, par 314 voix contre 21, cinq amendements identiques de suppression de l'article 17 du texte, qui visait à comptabiliser l'accession sociale à la propriété dans le quota de 20 % de logements sociaux exigés dans les communes de plus de 3 500 habitants. La ministre a donc eu la quasi-totalité de la majorité et toute l'opposition contre elle.
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Edition abonnés Archive : Logement : le Sénat s'apprête à dépecer le projet Boutin
Les amendements de suppression ont été déposés par le rapporteur UMP de la commission des affaires économiques, Dominique Braye, par les groupes PS, PCF, Union centriste et un groupe de cinq députés UMP. Ce vote est intervenu à l'issue d'un débat passionné au cours duquel l'UMP s'est déchirée.
DES EXPULSIONS PLUS RAPIDES
"Est-ce que nous devons passer à côté d'une bonne partie des Français qui aspirent à devenir propriétaires ?", a interrogé la ministre. "Le logement est une chaîne de solidarité humaine" et l'accession "libérera des logements locatifs HLM", a-t-elle plaidé. "Vous vous apprêtez à affaiblir la mixité sociale dans notre pays, allez-vous être celle qui tentera de trahir une de nos références les plus solidaires et avant-gardistes ?" a attaqué, pour le PS, Thierry Repentin. Devant la défaite annoncée, elle s'en est finalement remise "à la sagesse" des élus.
Les sénateurs ont en revanche voté la réduction de trois à un an du délai de sursis maximal qui peut être accordé pour une expulsion. Des amendements de suppression de cette disposition présentés par le PS et le groupe communiste ont été rejetés par 187 voix contre 153. "Nous devons tenir compte d'une réalité, être un propriétaire ne veut pas dire être celui qui a plein d'argent, et vous avez des petits propriétaires qui sont complètements désarmés parce que leurs loyers n'étaient plus payés depuis plusieurs mois", a assuré Mme Boutin.
Les autres dispositions du texte prévoient une réforme du 1 % patronal pour permettre une ponction dans ses caisses, d'étendre le dispositif de la "maison à 15 euros par jour" au secteur collectif, de faciliter pour les HLM le rachat de projet de construction à des promoteurs privés qui n'ont pas trouvé d'acheteurs, de favoriser la mobilité dans le parc HLM.
Dans un contexte de baisse du budget du logement de près de 7 %, le texte rencontre une forte opposition. Inscrit en urgence – une lecture par Chambre –, son vote devrait intervenir mardi.
Droit au logement opposable : 40 000 recours déposés entre janvier et août 2008
LEMONDE.FR | 20.10.08 | 11h11 • Mis à jour le 20.10.08 | 14h39
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Le Monde.fr/Oumeddour Nourdine
Des logements sociaux en construction dans le 19e arrondissement de Paris.
Sur les huit premiers mois de l'année 2008, 40 247 ménages ont déposé un recours pour pouvoir bénéficier du droit au logement opposable (DALO), un dispositif entré en vigueur le 1er janvier qui vise à donner un toit aux personnes "prioritaires". Extraits d'un rapport du Comité de suivi de la mise en œuvre du DALO que Le Monde s'est procuré, ces chiffres peuvent sembler "modestes" au regard des estimations qui avaient circulé avant l'application de la loi : en 2007, le nombre de "ménages potentiellement concernés" par le DALO avait été évalué à 600 000.
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Mais ceux qui ont formulé une demande "sont loin de représenter la totalité des personnes (…) en situation d'échec par rapport au droit au logement", souligne le Comité de suivi. D'après lui, la procédure mise en place début janvier n'est pas encore très bien connue et les candidats au DALO sont insuffisamment épaulés. Des "intervenants sociaux" manifestent un "certain scepticisme" ou méconnaissent le dispositif, constate le rapport.
Sans surprise, la région Ile-de-France concentre une très nette majorité des requêtes (63 %). Le DALO est également très sollicité dans huit départements de province fortement urbanisés (Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Haute-Garonne, Hérault, Loire-Atlantique, Nord, Rhône, Var). A l'inverse, 75 % des départements enregistrent très peu de recours (moins de 25 par mois, en moyenne).
Chargées de se prononcer sur le caractère prioritaire de la situation des demandeurs, les "commissions de médiation" ont examiné environ la moitié des dossiers adressés entre janvier et fin août : elles ont rendu un avis favorable dans 47 % des cas. Un peu plus de 2 100 propositions de logement ou d'hébergement ont pu être faites.
ATTRIBUER DES "MOYENS D'EXCEPTION"
Les chiffres attestent d'un contexte de "crise" en région parisienne, dans les départements d'outre-mer et sur la quasi-totalité du pourtour méditerranéen. Des "moyens d'exception" doivent être attribués à ces territoires, préconise le Comité de suivi. Sinon, l'Etat risque d'être condamné à partir du 1er décembre prochain, puisque la loi prévoit que les personnes prioritaires laissées sans solution peuvent se tourner vers les tribunaux à compter de cette date.
Dans les départements en difficulté, il serait judicieux, aux yeux du Comité, d'arrêter "avant la fin de l'année" un programme de logements locatifs sociaux qui fixe des objectifs par commune.
D'une façon plus globale, le rapport invite l'Etat à se montrer "sans faiblesse" à l'égard des municipalités soumises au quota de 20 % de logements sociaux, conformément à la loi "Solidarité et renouvellement urbains" (SRU) de décembre 2000. Les préfets ont la possibilité de "mandater des organismes" pour construire des habitations à loyer modéré dans les villes qui n'ont pas respecté leurs obligations : cette prérogative doit être utilisée, insiste le Comité. Celui-ci suggère également de donner au préfet un droit de préemption afin de lancer des programmes immobiliers dans les communes qui bafouent la "loi SRU" - une mesure que les sénateurs ont adoptée, vendredi 17 octobre, lors de l'examen du projet de "loi de mobilisation pour le logement".
Enfin, le rapport réclame le retrait d'une disposition inscrite dans ce même texte, qui prévoit d'assimiler temporairement à du logement social certaines habitations vendues à des ménages modestes. Si une telle règle était adoptée, met en garde le Comité de suivi, cela serait "perçu comme une caution apportée" aux maires qui ne veulent pas atteindre le quota de 20 % de logements sociaux.
Inégalités salariales et pauvreté gagnent du terrain dans les pays occidentaux
LE MONDE | 21.10.08 | 09h16 • Mis à jour le 21.10.08 | 09h37
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Au cours des vingt dernières années, les inégalités de revenus et le nombre de pauvres ont augmenté dans les deux tiers des 30 pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). "Significatives" mais "pas spectaculaires", de telles évolutions ont été contrebalancées, au moins dans un premier temps, par les politiques de redistribution mises en place dans ce club de 30 nations qui regroupe le monde occidental, la Corée du Sud et quelques économies émergentes (Turquie, Mexique). C'est ce qui ressort d'un rapport extrêmement dense de l'OCDE, rendu public, mardi 21 octobre.
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Cinq jours après la diffusion des travaux de l'Organisation internationale du travail (OIT), qui concluaient aussi à un creusement des inégalités – mais sur un champ géographique beaucoup plus large –, l'OCDE constate que les écarts de revenus entre les ménages se sont accrus d'"environ 7 %" depuis le milieu des années 1980 dans les 24 pays pour lesquels des données sont disponibles. La tendance est très nette en Allemagne, aux Etats-Unis, en Finlande, en Italie, en Norvège, en Nouvelle-Zélande et en Suède. Quelques pays enregistrent le mouvement inverse (France, Grèce, Turquie…).
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LE "TRAVAIL RÉMUNÉRÉ" NE PROTÈGE PAS TOUJOURS DE LA PAUVRETÉ
Ainsi, depuis 1990, "la dispersion" des rémunérations s'est accrue d'environ 10 % entre les travailleurs à temps plein du premier décile (les 10 % les mieux payés) et ceux du dernier décile (les 10 % les moins bien payés). En outre, les revenus du capital se sont concentrés de 9 % entre 1995 et le milieu des années 2000.
Résultat : certains "groupes", comme les jeunes, "ont perdu du terrain", tandis que d'autres ont vu leurs conditions de vie s'améliorer (retraités, personnes en fin de carrière professionnelle).
Dans le même temps, la pauvreté s'est étendue : au milieu des années 2000, 11 % de la population des pays de l'OCDE se situait sous le seuil de "pauvreté monétaire" (défini comme la moitié du salaire médian), contre un peu moins de 10 % en 1985. C'est aux Etats-Unis, en Turquie et au Mexique que la proportion de pauvres est la plus élevée (entre 16 % et 19 %). A l'autre bout de l'échelle se trouvent le Danemark, la République tchèque et la Suède (qui comptent environ 5 % de pauvres).
Dans plusieurs pays, le taux de pauvreté a gagné plus de quatre points (Allemagne, Irlande, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande). Le "travail rémunéré" contribue à atténuer le phénomène mais il ne protège pas toujours de la pauvreté : 60 % des personnes sous le seuil de pauvreté "vivent dans un ménage comprenant un ou plusieurs actifs occupés", explique le rapport. Sur les 18 pays de l'OCDE où le smic existe, seuls huit proposent un salaire minimum qui évite de sombrer dans la pauvreté lorsque l'on forme un couple avec un seul conjoint en activité et deux enfants.
L'éducation, rempart contre la maladie d'Alzheimer
LEMONDE.FR avec Reuters | 21.10.08 | 07h48 • Mis à jour le 21.10.08 | 09h35
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D'après une étude menée par des scientifiques italiens, une éducation poussée et une profession qui sollicite beaucoup le cerveau semblent préserver des pertes de mémoires associées à la maladie d'Alzheimer.
"Leurs cerveaux sont à même de compenser les dégâts et leur permettent de rester en fonction malgré les dégâts subis", explique Valentina Garibotto, de l'Institut national de neurosciences de Milan, parlant des personnes dont le cerveau est fréquemment stimulé.
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Pauvreté et inégalités ont reculé en France, selon l'OCDE
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ARIS (Reuters) - Les deux dernières décennies ont été marquées par une augmentation des inégalités et du nombre de pauvres au sein des Etats membres de l'OCDE à l'exception de cinq pays dont la France, révèle une étude de l'organisation internationale.
Selon les statistiques compilées par l'Organisation de coopération et de développement économiques à partir des données fournies par ses 30 Etats membres, la France, comme la Grèce, l'Irlande, l'Espagne et la Turquie ont vu les inégalités de revenus diminuer entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 2000.
Cette réduction des inégalités est principalement due en France aux changements intervenus sur le marché du travail. Les inégalités entre les salaires bruts masculins à temps plein ont diminué de 10% en France depuis 1985 quand elles ont augmenté de 20% en moyenne dans le reste de l'OCDE.
Les 10% de Français les plus riches gagnent en moyenne 54.000 dollars par an en parité de pouvoir d'achat (ppa) ce qui est conforme à la moyenne observée dans l'OCDE. En revanche, les revenus annuels des 10% de Français les plus pauvres s'élèvent en moyenne à 9.000 dollars ppa, un chiffre supérieur de 25% à la moyenne OCDE.
L'étude montre par ailleurs que sur toute la période allant du milieu des années 1980 au milieu des années 2000, le taux de pauvreté a augmenté dans les deux tiers des pays de l'OCDE à l'exception de huit pays : France, Belgique, Danemark, Espagne, Etats-Unis, Grèce, Mexique et le Portugal.
"EFFET GALA"
Le nombre de personnes ayant connu de longues périodes de pauvreté (trois ans ou plus) est également deux fois moins élevé en France que dans la moyenne de l'OCDE.
Les inégalités et la pauvreté, définie comme moins de la moitié du revenu médian, sont inférieures en France à la moyenne de l'OCDE, mais elles "n'atteignent pas les niveaux les plus bas des pays nordiques", souligne l'étude.
Cette enquête révèle par ailleurs que les dépenses de prestations sociales ne ciblent pas en France les plus pauvres et les classes moyennes comme c'est le cas dans la plupart des autres pays de l'OCDE. Ainsi, les 20% des plus pauvres en France ne reçoivent que 16% des prestations sociales.
Ces dépenses de prestations sociales représentent par ailleurs un tiers des revenus des ménages en France contre 22% en moyenne dans l'OCDE.
Plus globalement, l'étude montre que les inégalités et la pauvreté ont augmenté dans l'OCDE mais cette hausse "n'a pas un caractère aussi spectaculaire qu'on ne le pense généralement".
Les auteurs de l'étude évoquent un "effet Gala" : la vie des très riches étalée dans les magazines "people" focalise l'attention des médias, ce qui peut expliquer le décalage observé entre les statistiques et les perceptions de la population.
Gwénaelle Barzic, édité par Véronique Tison
Découverte d'un gène lié à la narcolepsie
http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /56333.htm
Une équipe de chercheurs dirigée par le professeur Katsushi Tokunaga de l'université de Tokyo a découvert un gène lié à la narcolepsie, selon la revue scientifique Nature Genetics du 28 septembre. Les résultats de cette étude pourraient aider au développement d'un traitement.
La narcolepsie est un trouble neurologique qui provoque des épisodes de sommeil soudain, même après le repos nocturne. Environ une personne sur 600 en est atteinte. Ce désordre pourrait être soit d'origine génétique ou environnementale, liée à un stress intense. Toutefois, la condition du mécanisme de déclenchement est encore inconnue et il n'existe pas de traitement.
L'équipe du professeur Tokunaga a examiné l'ADN de sujets normaux et des patients narcoleptiques en comparant le polymorphisme de 500.000 nucléotides simples, ou SNP (Single Nucleotide Polymorphism, variation de nucléotide entre les membres d'une espèce). Les chercheurs ont découvert un fragment génétiquement muté du chromosome 22 qui augmente la vulnérabilité des sujets à cette affection d'environ 1,8 fois. L'étude a également montré que la mutation provoque un dysfonctionnement du gène CPT1B, qui est lié au sommeil.
Source: BE Japon numéro 487 (17/10/2008) - Ambassade de France au Japon / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /56333.htm
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ESI 2009/2012 à Sète
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Re: Actualités 2009
je vous joins également un dossier sur la grippe que je viens de recevoir de chez "destination santé" qui est très intéressant:
GRIPPE : DOSSIER SPECIAL
[21 octobre 2008 - 10:43]
GRIPPE SAISONNIERE - PENSEZ PREVENTION
Contre la grippe saisonnière, la meilleure défense c’est… l’attaque ! Autrement dit, pour mettre toutes les chances de votre côté et éviter de faire partie des 2 à 5 millions de victimes qu’elle fait chaque année en France, faites-vous vacciner. D’après les autorités sanitaires, c’est en effet « le moyen de prévention le plus efficace » parmi les options possibles.
Par la vaccination, notre corps entre en contact avec un virus grippal inactivé. C’est-à-dire qu’il a été rendu inoffensif. L’organisme peut ainsi développer des défenses immunitaires spécifiques. Elles s’opposeront au virus vivant lorsque celui-ci sera en circulation. D’une manière générale, le taux d’efficacité du vaccin varie de 55% à 90%.
« Le virus étant inopérant, il n’y a pas de risque de contracter la grippe suite à la vaccination », rappelle le Dr Guy Bigot, médecin généraliste. L’automne venu, il recommande donc le vaccin à tous ses patients. « Je leur explique qu’une grippe peut mettre à plat pendant plus de 15 jours. Cela peut avoir des répercussions très importantes, notamment sur le plan professionnel ».
Suivant les recommandations des autorités sanitaires, Guy Bigot insiste particulièrement auprès des personnes à risque de complications graves : les plus de 65 ans et les malades chroniques. Pour ces deux populations, le vaccin est d’ailleurs pris en charge par l’Assurance-maladie.
Médecin généraliste et homéopathe, le Dr Antoine Demonceaux lui aussi, « vaccine en priorité les personnes à risque ». Les patients sensibles aux affections hivernales suivent un traitement homéopathique, en particulier Influenzinum et Sulfur iodatum à prendre une fois par mois, d’octobre à mars.
« Je conseille également l’utilisation du médicament Oscillococcinum ». Son efficacité dans les syndromes grippaux a été prouvée par des études en double aveugle contre placebo, dont la plus récente a été réalisée par l’Institut de Recherche Scientifique en Epidémiologie et Microbiologie de Moscou .
Enfin selon l’Institut de Veille sanitaire, les antiviraux « peuvent être prescrits en prophylaxie pour éviter que les sujets en contact avec des cas de grippe (professionnels de santé par exemple, n.d.l.r.) ne développent la maladie ». Comme les médicaments homéopathiques, ils représentent également une alternative lorsque la vaccination est contre-indiquée. C’est le cas notamment chez des patients allergiques à la protéine d’œuf.
Vaccination, mode d’emploi
Un vaccin 100% renouvelé. La composition du vaccin contre la grippe saisonnière varie tous les ans. Mais pour la première fois depuis 40 ans, les 3 souches du vaccin 2008 sont nouvelles. L’une d’entre elles (H3N2) a déjà sévi en Australie en 2007. Particulièrement virulente, elle a provoqué une épidémie importante, avec trois fois plus de cas que la saison précédente.
Quand doit-on se faire vacciner ? Les vaccins seront disponibles en pharmacie à partir du 10 octobre 2008 au prix moyen de 6,25 €. « Il faut compter environ 15 jours entre la vaccination et l’apparition d’une immunité », précise l’Assurance-maladie. Faites-vous donc vacciner le plus tôt possible.
Qui est pris en charge à 100% ? Deux populations bénéficient de la gratuité du vaccin antigrippal. Les 65 ans et plus, et ceux, quel que soit leur âge, qui sont atteints certaines affections de longue durée (ALD). Pour accéder à la liste, cliquez ici.
Du pharmacien à l’infirmière… Nouveau cette année, les personnes concernées par la gratuité du vaccin et qui ont bénéficié de cette prise en charge l’hiver dernier pourront se faire délivrer le vaccin par leur pharmacien, sur présentation du bon de l’Assurance-maladie. Elles pourront ensuite se faire vacciner directement par une infirmière, sans prescription médicale préalable. Donc sans passer par la case médecin.
Faute de vaccin, traiter les enfants assez tôt
Si chez les enfants, le pic épidémique de la grippe saisonnière précède de deux semaines celui que l’on observe chez les adultes, ce n’est certes pas par hasard. Comme l’explique le Dr Catherine Weil-Olivier (chef du service de pédiatrie à l’hôpital Louis Mourier Colombes) « le taux d’attaque (le risque effectif de contamination lors d’un contact avec une personne infectée, n.d.l.r.) est beaucoup plus élevé chez l’enfant. Il est de 30% à 50% chez un écolier sain, contre seulement 20% chez un adulte en bonne santé. » Ajoutons à cela que les enfants rampent par terre, portent tout à la bouche et adorent les bisous… Comme en outre ils naviguent du domicile parental à celui des grands-parents, de la nounou, de la crèche ou à l’école, ils sont de redoutables agents de propagation du virus…
Quant à l’efficacité du vaccin, elle n’est pas démontrée avant 2 ans. Et comme elle ne croît ensuite que très progressivement pour atteindre 60% vers 18 ans, il n’est pas étonnant que « les taux d’hospitalisation soient pratiquement aussi élevés chez les 0-4 ans que chez les plus de 65 ans » !
Le recours dans ce cas, c’est de vacciner les parents et l’entourage. Quant aux petits eux-mêmes lorsqu’ils sont infectés, il faut s’en remettre aux antiviraux. L’oseltamivir par exemple, est désormais disponible sous une forme pédiatrique spécifiquement étudiée et préparée pour les enfants. Encore faut-il que le diagnostic soit porté dans les premières heures de l’infection. Et pour cela, souligne le Dr Robert Cohen (infectiologue et pédiatre au CHI de Créteil), il est indispensable de développer le recours aux tests diagnostics rapides, utilisables au cabinet du médecin généraliste. Comme pour les tests utilisés pour diagnostiquer l’angine à streptocoques, ils reposent sur l’analyse d’un prélèvement effectué dans le nez du petit malade. Leur coût –actuellement de l’ordre de 5 € à 10 € selon les fabricants – pourrait être compensé « par le fait que dans tous les pays où ils sont utilisés, on observe une baisse de la consommation d’antibiotiques et d’examens complémentaires, et du temps passé en consultation. » Et naturellement, « un meilleur management de la maladie… »
PANDEMIE GRIPPALE - LA MENACE RESTE REELLE, LE MONDE PREPARE COMME JAMAIS
Une pandémie, c’est une épidémie à l’échelle du monde entier. Et dans ce registre, la « grippe espagnole » de 1918 est encore dans les mémoires.
Son bilan, supérieur à celui de la Première Guerre mondiale, en fait la plus violente des 20 à 30 pandémies grippales connues depuis le XVème siècle. Selon le Pr Bruno Lina, directeur du Centre national de Référence de la Grippe à Lyon, elle aurait fait « environ 40 millions de morts, alors que la population mondiale n’excédait pas 1,5 milliard d’individus ».
Impossible de prévoir la prochaine avec certitude. Une chose est sûre pour l’OMS, cette pandémie aura lieu. Sans doute bientôt. Voilà pourquoi sous son impulsion, des plans sont mis en place dans toujours plus de pays. Les souches virales en circulation sont veillées comme le lait sur le feu, des stocks de masques et d’antiviraux sont constitués – la France fait figure de « meilleur élève de la classe » sur ce dernier point – et la recherche sur de nouveaux antiviraux enregistre des progrès permanents.
Des plans en constante révision. Il n’en reste pas moins que les 137 cas humains de grippe aviaire à virus H5N1 enregistrés depuis 2005 en Indonésie, ont fait 112 morts. Depuis 15 ans, 387 cas ont été enregistrés dans 15 pays, et il paraît assuré qu’un jour le virus aviaire subisse l’ultime mutation lui permettant d’être transmis d’homme à homme.
Ce jour-là sera le premier de la prochaine pandémie… D’où les révisions successives des plans préparés à la demande de l’OMS. Celui de la France devrait bientôt connaître sa 4ème version.
Dans ce contexte, la mise au point d’un premier vaccin prépandémique donne aux autorités un coup d’avance sur les mutations à venir. Ce pas décisif devrait être conforté par l’arrivée d’autres vaccins du même type. Nul doute par conséquent, que les plans à venir intègrent un ou des vaccins prépandémiques. C’est la garantie d’une protection par avance, alors que les vaccins spécifiques commandés par anticipation, ne seront livrés que… des mois après l’alerte. « Un mois pour mettre la souche virale à disposition des producteurs de vaccins. Encore trois pour obtenir les premières doses, puis des semaines pour produire les suivantes » explique Bruno Lina.
En cas d’alerte il faudra vacciner dans les 30 jours. D’où l’intérêt des vaccins prépandémiques. Le seul existant – mais d’autres vont suivre – doit son efficacité à un adjuvant spécifique permettant « la diminution considérable de la quantité d’antigène grippal nécessaire pour une dose, tout en obtenant une bonne immunité croisée » explique le Dr Odile Launay (Hôpital Cochin de Paris). Cette particularité permet de protéger aussi contre des variantes de la souche H5N1 actuellement ciblée par l’OMS.
Ainsi donc « la situation est moins alarmante qu’il y a un an et demi » assure Bruno Lina. « Mais nous devons maintenir la pression. Des faits nouveaux ne cessent de se produire. » L’apparition en janvier 2008 par exemple, de nombreux cas de résistance au Tamiflu par une souche H1N1. Deux études européennes, actuellement en cours, devraient expliquer ces phénomènes. Premiers résultats en 2009.
Le risque bio-terroriste est-il réel ?
Lors de la 3ème réunion de l’ESWI à Faro (Portugal), Jonathan Van Tam (Nottingham) a révélé que les autorités britanniques avaient intégré le risque bio-terroriste à leurs plans de préparation pandémique. Est-ce à dire qu’elles envisagent la diffusion d’une souche H5N ? dont un savant fou aurait provoqué une mutation permettant sa transmission d’homme à homme ? Il y a quelques mois le Pr Hervé Bercovier, spécialiste mondialement reconnu des risques nucléaire, biologique et chimique (NBC) à Jérusalem, nous confiait que là réside le risque principal en la matière. Le charbon – ce que les Américains appellent l’anthrax – n’est pas utilisable à des fins de terreur. Car il n’est pas transmissible d’homme à homme. A l’inverse de la variole. Comme pourrait l’être un virus mutant. C’est pourquoi « dans le contexte du Royaume-Uni, cette hypothèse est prise en compte », confirme Van Tham. En France, ces questions sont gérées dans le cadre du Plan Biotox relatif aux risques biologiques, dont le pendant pour les risques chimiques est le Plan Piratox.
Il court il court, le furet !
Petit détail qui fâche, évoqué à Faro : l’hôte « naturel » du virus de la grippe dans le monde animal, n’est autre que… le furet. Ce petit prédateur au dynamisme impressionnant, figure parmi les « Nouveaux animaux de compagnie » (NAC), de plus en plus en vogue. Présente-t-il un risque particulier ? On se souvient en effet que la civette en Asie, avait été identifiée à la source de l’épidémie de SRAS qui a sévi à partir de mars 2003.
Faut-il vacciner les furets « domestiques » ? Leurs maîtres doivent-ils prendre des précautions particulières ? Aucune information n’a encore été donnée à ce sujet. Mais c’est l’occasion de rappeler aux propriétaires de ces NAC qu’ils doivent impérativement les faire suivre par un vétérinaire. Lui seul est à même de leur préciser les risques éventuels liés à la possession de tel ou tel type d’animal.
Source : De nos envoyés spéciaux à la 3ème réunion du Groupe de Travail scientifique européen sur l’Influenza (ESWI, 14-17 septembre 2008 à Faro (Portugal), et à la 21ème Rencontre du Groupe européen d’Expertise et d’Information sur la Grippe (24-25 septembre à Strasbourg). - Institut de Recherche scientifique en Epidémiologie et Microbiologie- Moscou - 2005
GRIPPE : DOSSIER SPECIAL
[21 octobre 2008 - 10:43]
GRIPPE SAISONNIERE - PENSEZ PREVENTION
Contre la grippe saisonnière, la meilleure défense c’est… l’attaque ! Autrement dit, pour mettre toutes les chances de votre côté et éviter de faire partie des 2 à 5 millions de victimes qu’elle fait chaque année en France, faites-vous vacciner. D’après les autorités sanitaires, c’est en effet « le moyen de prévention le plus efficace » parmi les options possibles.
Par la vaccination, notre corps entre en contact avec un virus grippal inactivé. C’est-à-dire qu’il a été rendu inoffensif. L’organisme peut ainsi développer des défenses immunitaires spécifiques. Elles s’opposeront au virus vivant lorsque celui-ci sera en circulation. D’une manière générale, le taux d’efficacité du vaccin varie de 55% à 90%.
« Le virus étant inopérant, il n’y a pas de risque de contracter la grippe suite à la vaccination », rappelle le Dr Guy Bigot, médecin généraliste. L’automne venu, il recommande donc le vaccin à tous ses patients. « Je leur explique qu’une grippe peut mettre à plat pendant plus de 15 jours. Cela peut avoir des répercussions très importantes, notamment sur le plan professionnel ».
Suivant les recommandations des autorités sanitaires, Guy Bigot insiste particulièrement auprès des personnes à risque de complications graves : les plus de 65 ans et les malades chroniques. Pour ces deux populations, le vaccin est d’ailleurs pris en charge par l’Assurance-maladie.
Médecin généraliste et homéopathe, le Dr Antoine Demonceaux lui aussi, « vaccine en priorité les personnes à risque ». Les patients sensibles aux affections hivernales suivent un traitement homéopathique, en particulier Influenzinum et Sulfur iodatum à prendre une fois par mois, d’octobre à mars.
« Je conseille également l’utilisation du médicament Oscillococcinum ». Son efficacité dans les syndromes grippaux a été prouvée par des études en double aveugle contre placebo, dont la plus récente a été réalisée par l’Institut de Recherche Scientifique en Epidémiologie et Microbiologie de Moscou .
Enfin selon l’Institut de Veille sanitaire, les antiviraux « peuvent être prescrits en prophylaxie pour éviter que les sujets en contact avec des cas de grippe (professionnels de santé par exemple, n.d.l.r.) ne développent la maladie ». Comme les médicaments homéopathiques, ils représentent également une alternative lorsque la vaccination est contre-indiquée. C’est le cas notamment chez des patients allergiques à la protéine d’œuf.
Vaccination, mode d’emploi
Un vaccin 100% renouvelé. La composition du vaccin contre la grippe saisonnière varie tous les ans. Mais pour la première fois depuis 40 ans, les 3 souches du vaccin 2008 sont nouvelles. L’une d’entre elles (H3N2) a déjà sévi en Australie en 2007. Particulièrement virulente, elle a provoqué une épidémie importante, avec trois fois plus de cas que la saison précédente.
Quand doit-on se faire vacciner ? Les vaccins seront disponibles en pharmacie à partir du 10 octobre 2008 au prix moyen de 6,25 €. « Il faut compter environ 15 jours entre la vaccination et l’apparition d’une immunité », précise l’Assurance-maladie. Faites-vous donc vacciner le plus tôt possible.
Qui est pris en charge à 100% ? Deux populations bénéficient de la gratuité du vaccin antigrippal. Les 65 ans et plus, et ceux, quel que soit leur âge, qui sont atteints certaines affections de longue durée (ALD). Pour accéder à la liste, cliquez ici.
Du pharmacien à l’infirmière… Nouveau cette année, les personnes concernées par la gratuité du vaccin et qui ont bénéficié de cette prise en charge l’hiver dernier pourront se faire délivrer le vaccin par leur pharmacien, sur présentation du bon de l’Assurance-maladie. Elles pourront ensuite se faire vacciner directement par une infirmière, sans prescription médicale préalable. Donc sans passer par la case médecin.
Faute de vaccin, traiter les enfants assez tôt
Si chez les enfants, le pic épidémique de la grippe saisonnière précède de deux semaines celui que l’on observe chez les adultes, ce n’est certes pas par hasard. Comme l’explique le Dr Catherine Weil-Olivier (chef du service de pédiatrie à l’hôpital Louis Mourier Colombes) « le taux d’attaque (le risque effectif de contamination lors d’un contact avec une personne infectée, n.d.l.r.) est beaucoup plus élevé chez l’enfant. Il est de 30% à 50% chez un écolier sain, contre seulement 20% chez un adulte en bonne santé. » Ajoutons à cela que les enfants rampent par terre, portent tout à la bouche et adorent les bisous… Comme en outre ils naviguent du domicile parental à celui des grands-parents, de la nounou, de la crèche ou à l’école, ils sont de redoutables agents de propagation du virus…
Quant à l’efficacité du vaccin, elle n’est pas démontrée avant 2 ans. Et comme elle ne croît ensuite que très progressivement pour atteindre 60% vers 18 ans, il n’est pas étonnant que « les taux d’hospitalisation soient pratiquement aussi élevés chez les 0-4 ans que chez les plus de 65 ans » !
Le recours dans ce cas, c’est de vacciner les parents et l’entourage. Quant aux petits eux-mêmes lorsqu’ils sont infectés, il faut s’en remettre aux antiviraux. L’oseltamivir par exemple, est désormais disponible sous une forme pédiatrique spécifiquement étudiée et préparée pour les enfants. Encore faut-il que le diagnostic soit porté dans les premières heures de l’infection. Et pour cela, souligne le Dr Robert Cohen (infectiologue et pédiatre au CHI de Créteil), il est indispensable de développer le recours aux tests diagnostics rapides, utilisables au cabinet du médecin généraliste. Comme pour les tests utilisés pour diagnostiquer l’angine à streptocoques, ils reposent sur l’analyse d’un prélèvement effectué dans le nez du petit malade. Leur coût –actuellement de l’ordre de 5 € à 10 € selon les fabricants – pourrait être compensé « par le fait que dans tous les pays où ils sont utilisés, on observe une baisse de la consommation d’antibiotiques et d’examens complémentaires, et du temps passé en consultation. » Et naturellement, « un meilleur management de la maladie… »
PANDEMIE GRIPPALE - LA MENACE RESTE REELLE, LE MONDE PREPARE COMME JAMAIS
Une pandémie, c’est une épidémie à l’échelle du monde entier. Et dans ce registre, la « grippe espagnole » de 1918 est encore dans les mémoires.
Son bilan, supérieur à celui de la Première Guerre mondiale, en fait la plus violente des 20 à 30 pandémies grippales connues depuis le XVème siècle. Selon le Pr Bruno Lina, directeur du Centre national de Référence de la Grippe à Lyon, elle aurait fait « environ 40 millions de morts, alors que la population mondiale n’excédait pas 1,5 milliard d’individus ».
Impossible de prévoir la prochaine avec certitude. Une chose est sûre pour l’OMS, cette pandémie aura lieu. Sans doute bientôt. Voilà pourquoi sous son impulsion, des plans sont mis en place dans toujours plus de pays. Les souches virales en circulation sont veillées comme le lait sur le feu, des stocks de masques et d’antiviraux sont constitués – la France fait figure de « meilleur élève de la classe » sur ce dernier point – et la recherche sur de nouveaux antiviraux enregistre des progrès permanents.
Des plans en constante révision. Il n’en reste pas moins que les 137 cas humains de grippe aviaire à virus H5N1 enregistrés depuis 2005 en Indonésie, ont fait 112 morts. Depuis 15 ans, 387 cas ont été enregistrés dans 15 pays, et il paraît assuré qu’un jour le virus aviaire subisse l’ultime mutation lui permettant d’être transmis d’homme à homme.
Ce jour-là sera le premier de la prochaine pandémie… D’où les révisions successives des plans préparés à la demande de l’OMS. Celui de la France devrait bientôt connaître sa 4ème version.
Dans ce contexte, la mise au point d’un premier vaccin prépandémique donne aux autorités un coup d’avance sur les mutations à venir. Ce pas décisif devrait être conforté par l’arrivée d’autres vaccins du même type. Nul doute par conséquent, que les plans à venir intègrent un ou des vaccins prépandémiques. C’est la garantie d’une protection par avance, alors que les vaccins spécifiques commandés par anticipation, ne seront livrés que… des mois après l’alerte. « Un mois pour mettre la souche virale à disposition des producteurs de vaccins. Encore trois pour obtenir les premières doses, puis des semaines pour produire les suivantes » explique Bruno Lina.
En cas d’alerte il faudra vacciner dans les 30 jours. D’où l’intérêt des vaccins prépandémiques. Le seul existant – mais d’autres vont suivre – doit son efficacité à un adjuvant spécifique permettant « la diminution considérable de la quantité d’antigène grippal nécessaire pour une dose, tout en obtenant une bonne immunité croisée » explique le Dr Odile Launay (Hôpital Cochin de Paris). Cette particularité permet de protéger aussi contre des variantes de la souche H5N1 actuellement ciblée par l’OMS.
Ainsi donc « la situation est moins alarmante qu’il y a un an et demi » assure Bruno Lina. « Mais nous devons maintenir la pression. Des faits nouveaux ne cessent de se produire. » L’apparition en janvier 2008 par exemple, de nombreux cas de résistance au Tamiflu par une souche H1N1. Deux études européennes, actuellement en cours, devraient expliquer ces phénomènes. Premiers résultats en 2009.
Le risque bio-terroriste est-il réel ?
Lors de la 3ème réunion de l’ESWI à Faro (Portugal), Jonathan Van Tam (Nottingham) a révélé que les autorités britanniques avaient intégré le risque bio-terroriste à leurs plans de préparation pandémique. Est-ce à dire qu’elles envisagent la diffusion d’une souche H5N ? dont un savant fou aurait provoqué une mutation permettant sa transmission d’homme à homme ? Il y a quelques mois le Pr Hervé Bercovier, spécialiste mondialement reconnu des risques nucléaire, biologique et chimique (NBC) à Jérusalem, nous confiait que là réside le risque principal en la matière. Le charbon – ce que les Américains appellent l’anthrax – n’est pas utilisable à des fins de terreur. Car il n’est pas transmissible d’homme à homme. A l’inverse de la variole. Comme pourrait l’être un virus mutant. C’est pourquoi « dans le contexte du Royaume-Uni, cette hypothèse est prise en compte », confirme Van Tham. En France, ces questions sont gérées dans le cadre du Plan Biotox relatif aux risques biologiques, dont le pendant pour les risques chimiques est le Plan Piratox.
Il court il court, le furet !
Petit détail qui fâche, évoqué à Faro : l’hôte « naturel » du virus de la grippe dans le monde animal, n’est autre que… le furet. Ce petit prédateur au dynamisme impressionnant, figure parmi les « Nouveaux animaux de compagnie » (NAC), de plus en plus en vogue. Présente-t-il un risque particulier ? On se souvient en effet que la civette en Asie, avait été identifiée à la source de l’épidémie de SRAS qui a sévi à partir de mars 2003.
Faut-il vacciner les furets « domestiques » ? Leurs maîtres doivent-ils prendre des précautions particulières ? Aucune information n’a encore été donnée à ce sujet. Mais c’est l’occasion de rappeler aux propriétaires de ces NAC qu’ils doivent impérativement les faire suivre par un vétérinaire. Lui seul est à même de leur préciser les risques éventuels liés à la possession de tel ou tel type d’animal.
Source : De nos envoyés spéciaux à la 3ème réunion du Groupe de Travail scientifique européen sur l’Influenza (ESWI, 14-17 septembre 2008 à Faro (Portugal), et à la 21ème Rencontre du Groupe européen d’Expertise et d’Information sur la Grippe (24-25 septembre à Strasbourg). - Institut de Recherche scientifique en Epidémiologie et Microbiologie- Moscou - 2005
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Re: Actualités 2009
Bachelot lance le grand chantier du système de soins
Olivier Auguste
22/10/2008 | Mise à jour : 08:19 |
La ministre de la Santé présente sa loi ce mercredi. Elle espère décloisonner la santé, imposer un manager à la tête de l'hôpital et faciliter les reconversions sans fermer d'établissement.
Une vaste réorganisation du système de soins. C'est l'ambition du projet de loi «Hôpital, patients, santé et territoire» que présente Roselyne Bachelot ce matin en Conseil des ministres. Outre des dispositions de santé publique, comme l'interdiction des « cigarettes-bonbons» ou de la vente d'alcool aux mineurs (nos éditions de lundi ), les 33 articles du texte visent à rationaliser le fonctionnement de l'hôpital - en s'inspirant du rapport Larcher - et à décloisonner le monde de la santé. Compte tenu de l'encombrement du calendrier parlementaire, le projet devrait être examiné début 2009. Une procédure d'urgence sera décrétée : une seule lecture par assemblée. Mais les débats seront passionnés.
• Mettre un vrai pilote à la tête de l'hôpital. Jusqu'ici, selon une formule à peine caricaturale, «à l'hôpital public, tout le monde a le pouvoir de s'opposer, personne n'a le pouvoir de décider». Le gouvernement veut faire du directeur le «patron». Il pourra venir du privé. Il aura notamment pour tâche de bâtir le budget. Cette compétence échappera au conseil d'administration, devenu conseil de surveillance, que le maire ne présidera plus automatiquement. L'idée est d'échapper aux pressions des personnalités politiques locales pour embaucher dans «leur» hôpital, quels que soient parfois les sureffectifs et les déficits. Les parlementaires, souvent élus locaux, s'y résoudront-ils ?
Très autonomes, les médecins hospitaliers craignent aussi de perdre du pouvoir, même si l'un des leurs, élu par ses pairs, sera le bras droit du directeur.
• Rapprocher les établissements. La loi crée les «communautés hospitalières de territoire» , qui regrouperont plusieurs hôpitaux s'organisant ensemble pour répondre aux besoins de santé d'un bassin de population. «Aucun hôpital ne fermera» , martèle Roselyne Bachelot. En revanche, les hôpitaux pourront se spécialiser. Par exemple, l'établissement-siège conservera le bloc opératoire, avec une pratique suffisamment régulière pour, en principe, garantir la qualité des soins. Les autres hôpitaux de la communauté se reconvertiront pour assurer des consultations chirurgicales, le suivi des grossesses ou des nouveau-nés, ou encore créer des places de gériatrie ou de long séjour, face au vieillissement de la population. Ces regroupements seront en principe volontaires, mais la loi prévoit que l'Agence régionale de santé puisse les forcer, au risque d'alimenter les fantasmes sur la «carte hospitalière». «Il s'agit de surmonter quelques blocages exceptionnels , promet l'entourage de la ministre de la Santé. Vous pouvez fouiller tous nos tiroirs, et même les coffres-forts, vous ne trouverez aucune carte de France avec des croix sur certains hôpitaux.»
• Coordonner la politique de santé au niveau régional. Des agences régionales de santé (ARS) seront créées. Elles regrouperont 8 000 agents jusqu'ici disséminés entre Ddass, Drass, Agences régionales de l'hospitalisation (ARH), Assurance-maladie… Elles seront en charge aussi bien de la prévention, de la sécurité sanitaire, que de la permanence des soins ou encore de la maîtrise des dépenses d'Assurance-maladie. Elles coifferont à la fois la médecine de ville, l'hôpital et les maisons de retraite - des univers qui se parlent peu. L'idée de regrouper des compétences éclatées fait consensus. Mais sa mise en œuvre divise, certains s'alarmant d'une «étatisation de l'Assurance-maladie». Les ARS seront présidées par le préfet de Région.
• Mieux répartir les médecins. Les ARS élaboreront des « schémas régionaux d'organisation des soins» pour la médecine de ville, pour répondre au mieux aux besoins de la population. Pas question de supprimer la liberté d'installation des médecins libéraux, mais seuls les projets (par exemple des maisons de santé rassemblant médecins, infirmières, kinés…) correspondant à ces schémas recevront des aides.
Les postes d'internes seront désormais ouverts dans chaque spécialité et chaque université en fonction de cette même évaluation des besoins - 80 % des jeunes médecins s'installent dans leur région d'études. Face à la pénurie annoncée de médecins, des contrats types encadreront la coopération entre professions de santé : des infirmières pourront effectuer certains actes jusqu'ici réservés aux médecins.
Enfin, les hôpitaux qui rencontrent des «difficultés particulières» de recrutement des médecins pourront leur proposer des contrats spécifiques, avec une - généreuse - part de salaire variable selon leur activité. Les syndicats crient à «la fin du statut» , mais le ministère rappelle que bien des hôpitaux de province font «tourner» leurs services avec des «mercenaires» : des remplaçants, souvent étrangers, payés une fortune.
• Assurer partout le service public. En matière de santé, les missions de service public (urgences, recherche…) pourront être confiées aussi bien aux hôpitaux publics qu'aux cliniques privées, via des conventions avec l'ARS. Fréquemment utilisés pour les IRM ou les scanners, les groupements de coopération sanitaire (mise en commun des moyens d'une clinique et d'un hôpital) seront facilités. Les syndicats et la gauche dénoncent la «privatisation» de la santé.
• Favoriser l'accès de tous aux soins. Pour éviter les refus de soins, notamment aux bénéficiaires de la CMU, le «testing» sera légalisé. De plus, en cas de plainte d'un patient, il reviendra au médecin de prouver qu'il avait une raison valable de refuser un rendez-vous. Enfin, les caisses maladie pourront appliquer des sanctions financières en cas de dépassement d'honoraires ne répondant pas à la notion de «tact et mesure» . Ces mesures scandalisent de nombreux médecins, et leur ordre.
Olivier Auguste
22/10/2008 | Mise à jour : 08:19 |
La ministre de la Santé présente sa loi ce mercredi. Elle espère décloisonner la santé, imposer un manager à la tête de l'hôpital et faciliter les reconversions sans fermer d'établissement.
Une vaste réorganisation du système de soins. C'est l'ambition du projet de loi «Hôpital, patients, santé et territoire» que présente Roselyne Bachelot ce matin en Conseil des ministres. Outre des dispositions de santé publique, comme l'interdiction des « cigarettes-bonbons» ou de la vente d'alcool aux mineurs (nos éditions de lundi ), les 33 articles du texte visent à rationaliser le fonctionnement de l'hôpital - en s'inspirant du rapport Larcher - et à décloisonner le monde de la santé. Compte tenu de l'encombrement du calendrier parlementaire, le projet devrait être examiné début 2009. Une procédure d'urgence sera décrétée : une seule lecture par assemblée. Mais les débats seront passionnés.
• Mettre un vrai pilote à la tête de l'hôpital. Jusqu'ici, selon une formule à peine caricaturale, «à l'hôpital public, tout le monde a le pouvoir de s'opposer, personne n'a le pouvoir de décider». Le gouvernement veut faire du directeur le «patron». Il pourra venir du privé. Il aura notamment pour tâche de bâtir le budget. Cette compétence échappera au conseil d'administration, devenu conseil de surveillance, que le maire ne présidera plus automatiquement. L'idée est d'échapper aux pressions des personnalités politiques locales pour embaucher dans «leur» hôpital, quels que soient parfois les sureffectifs et les déficits. Les parlementaires, souvent élus locaux, s'y résoudront-ils ?
Très autonomes, les médecins hospitaliers craignent aussi de perdre du pouvoir, même si l'un des leurs, élu par ses pairs, sera le bras droit du directeur.
• Rapprocher les établissements. La loi crée les «communautés hospitalières de territoire» , qui regrouperont plusieurs hôpitaux s'organisant ensemble pour répondre aux besoins de santé d'un bassin de population. «Aucun hôpital ne fermera» , martèle Roselyne Bachelot. En revanche, les hôpitaux pourront se spécialiser. Par exemple, l'établissement-siège conservera le bloc opératoire, avec une pratique suffisamment régulière pour, en principe, garantir la qualité des soins. Les autres hôpitaux de la communauté se reconvertiront pour assurer des consultations chirurgicales, le suivi des grossesses ou des nouveau-nés, ou encore créer des places de gériatrie ou de long séjour, face au vieillissement de la population. Ces regroupements seront en principe volontaires, mais la loi prévoit que l'Agence régionale de santé puisse les forcer, au risque d'alimenter les fantasmes sur la «carte hospitalière». «Il s'agit de surmonter quelques blocages exceptionnels , promet l'entourage de la ministre de la Santé. Vous pouvez fouiller tous nos tiroirs, et même les coffres-forts, vous ne trouverez aucune carte de France avec des croix sur certains hôpitaux.»
• Coordonner la politique de santé au niveau régional. Des agences régionales de santé (ARS) seront créées. Elles regrouperont 8 000 agents jusqu'ici disséminés entre Ddass, Drass, Agences régionales de l'hospitalisation (ARH), Assurance-maladie… Elles seront en charge aussi bien de la prévention, de la sécurité sanitaire, que de la permanence des soins ou encore de la maîtrise des dépenses d'Assurance-maladie. Elles coifferont à la fois la médecine de ville, l'hôpital et les maisons de retraite - des univers qui se parlent peu. L'idée de regrouper des compétences éclatées fait consensus. Mais sa mise en œuvre divise, certains s'alarmant d'une «étatisation de l'Assurance-maladie». Les ARS seront présidées par le préfet de Région.
• Mieux répartir les médecins. Les ARS élaboreront des « schémas régionaux d'organisation des soins» pour la médecine de ville, pour répondre au mieux aux besoins de la population. Pas question de supprimer la liberté d'installation des médecins libéraux, mais seuls les projets (par exemple des maisons de santé rassemblant médecins, infirmières, kinés…) correspondant à ces schémas recevront des aides.
Les postes d'internes seront désormais ouverts dans chaque spécialité et chaque université en fonction de cette même évaluation des besoins - 80 % des jeunes médecins s'installent dans leur région d'études. Face à la pénurie annoncée de médecins, des contrats types encadreront la coopération entre professions de santé : des infirmières pourront effectuer certains actes jusqu'ici réservés aux médecins.
Enfin, les hôpitaux qui rencontrent des «difficultés particulières» de recrutement des médecins pourront leur proposer des contrats spécifiques, avec une - généreuse - part de salaire variable selon leur activité. Les syndicats crient à «la fin du statut» , mais le ministère rappelle que bien des hôpitaux de province font «tourner» leurs services avec des «mercenaires» : des remplaçants, souvent étrangers, payés une fortune.
• Assurer partout le service public. En matière de santé, les missions de service public (urgences, recherche…) pourront être confiées aussi bien aux hôpitaux publics qu'aux cliniques privées, via des conventions avec l'ARS. Fréquemment utilisés pour les IRM ou les scanners, les groupements de coopération sanitaire (mise en commun des moyens d'une clinique et d'un hôpital) seront facilités. Les syndicats et la gauche dénoncent la «privatisation» de la santé.
• Favoriser l'accès de tous aux soins. Pour éviter les refus de soins, notamment aux bénéficiaires de la CMU, le «testing» sera légalisé. De plus, en cas de plainte d'un patient, il reviendra au médecin de prouver qu'il avait une raison valable de refuser un rendez-vous. Enfin, les caisses maladie pourront appliquer des sanctions financières en cas de dépassement d'honoraires ne répondant pas à la notion de «tact et mesure» . Ces mesures scandalisent de nombreux médecins, et leur ordre.
Re: Actualités 2009
• L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des représentants de lutte contre le tabagisme ont inauguré lundi une «horloge de la mort», supposée recenser le nombre de personnes qui ont succombé d'une maladie liée au tabac.
L’«horloge de la mort», qui montre le nombre de morts liées au tabac depuis le lancement des négocations sur la Convention internationale contre le tabagisme démarrées en octobre 1999, marquait déjà 40 millions de personnes lors de son inauguration.
Selon l'OMS, le tabac devrait tuer plus de 5 millions de personnes cette année, soit davantage que le taux de mortalité dû à la tuberculose, au sida et au paludisme combinés.«Cette épidémie touche les plus pauvres des pauvres», a indiqué le directeur de l'Initiative Sans tabac.
Six cents délégués provenant de plus de 150 pays se réunissent à Genève cette semaine pour négocier un protocole à la Convention internationale, entrée en vigueur en 2005. Le protocole concernera le commerce illégal des produits du tabac. Ce commerce, lié au crime organisé et au terrorisme selon l'OMS, ferait perdre chaque année 50 milliards de dollars de revenus des taxes aux gouvernements.
Genève, 20 octobre 2008 (d’après AFP).
Petite astuce: créez-vous une page i-google et ainsi vous pouvez sélectionner toute l'actualité que vous souhaitez recevoir chaque jour sur votre page d'accueil.
Cela évite d'aller courrir de sites en sites à la recherche d'articles intéressants.
L’«horloge de la mort», qui montre le nombre de morts liées au tabac depuis le lancement des négocations sur la Convention internationale contre le tabagisme démarrées en octobre 1999, marquait déjà 40 millions de personnes lors de son inauguration.
Selon l'OMS, le tabac devrait tuer plus de 5 millions de personnes cette année, soit davantage que le taux de mortalité dû à la tuberculose, au sida et au paludisme combinés.«Cette épidémie touche les plus pauvres des pauvres», a indiqué le directeur de l'Initiative Sans tabac.
Six cents délégués provenant de plus de 150 pays se réunissent à Genève cette semaine pour négocier un protocole à la Convention internationale, entrée en vigueur en 2005. Le protocole concernera le commerce illégal des produits du tabac. Ce commerce, lié au crime organisé et au terrorisme selon l'OMS, ferait perdre chaque année 50 milliards de dollars de revenus des taxes aux gouvernements.
Genève, 20 octobre 2008 (d’après AFP).
Petite astuce: créez-vous une page i-google et ainsi vous pouvez sélectionner toute l'actualité que vous souhaitez recevoir chaque jour sur votre page d'accueil.
Cela évite d'aller courrir de sites en sites à la recherche d'articles intéressants.
Re: Actualités 2009
Ces soirées où les jeunes boivent jusqu'à l'inconscience
4 contributionsPublié le mardi 21 octobre 2008 à 15H28
SOCIÉTÉ/ Alors que la ministre de la Santé s'apprête à interdire totalement la vente d'alcool aux mineurs et les open bars
Ils sont étudiants, parfois même en médecine, futurs ingénieurs, managers promis au plus bel avenir. En blouse blanche ou tirés à quatre épingles la semaine. Comme des chiffons, délabrés le week-end après un before, un début de soirée bien arrosé suivi d'une soirée open bar, où le ticket d'entrée donne droit à des boissons offertes à volonté. Les plus excessifs pratiquent ce que la perfide Albion nous a transmis de plus pernicieux ces derniers temps : le binge driking. En français une bonne grosse cuite. Mais il y a plus inquiétant sans doute. "La défonce", une pratique qui consiste à être totalement saoul le plus rapidement possible est de plus en plus appréciée chez les plus jeunes. "Des collégiens prennent l'habitude de s'enivrer", déplore un médecin.
Il est vrai que la profusion des Premix, ces fameuses boissons alcoolisées et très sucrées, ne constituent qu'une tentation de plus. Selon une récente étude de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la Santé (INPES), entre 2004 et 2007 , le nombre d'hospitalisations pour ivresse chez les jeunes de 15 à 24 ans a augmenté de 50%. Autre phénomène inquiétant: 11% des jeunes de 17 ans déclarent boire régulièrement. Quant aux filles, elles rattrapent désormais les garçons. "L'alcool demeure la substance psycho-active la plus largement consommée à la primo-adolescence" , conclut cette étude.
"Nous constatons une évolution rapide, brutale, alarmante des comportements d'alcoolisation des jeunes", déclarait cet été Roselyne Bachelot. Préoccupée par la consommation excessive d'alcool chez les jeunes, la ministre de la Santé avait fait savoir son intention d'interdire les open bars, la consommation d'alcool sur la voie publique à proximité des établissements scolaires et de punir sévèrement les adultes qui vendraient de l'alcool aux mineurs: jusqu'à un an d'emprisonnement et 15000 euros d'amende. Ces mesures, inscrites au plan santé jeunes, devraient être présentées mercredi en conseil des ministres, en même temps que le projet de loi Patients Santé Territoire qui sera examiné début janvier par le parlement. Pour la ministre, ces mesures qui visent à "réduire l'accessibilité du produit" sont aussi de nature à "responsabiliser".
D'ici là, les jeunes continueront probablement à boire allègrement. Les open bars fonctionnent toujours et avec autant de succès. Les sociétés de livraison d'alcool à domicile qui se chargent sur un simple coup de fil d'approvisionner en boissons les soirées privées, continuent de distribuer leur publicité, y compris à proximité des écoles. Et les jeunes qui ne sont jamais à court d'imagination ont déjà inventé des solutions pour détourner les interdictions. On n'organise plus des soirées open bars mais des CAV: consommation à volonté...
Par Dominique Arnoult ( darnoult@laprovence-presse.fr )
4 contributionsPublié le mardi 21 octobre 2008 à 15H28
SOCIÉTÉ/ Alors que la ministre de la Santé s'apprête à interdire totalement la vente d'alcool aux mineurs et les open bars
Ils sont étudiants, parfois même en médecine, futurs ingénieurs, managers promis au plus bel avenir. En blouse blanche ou tirés à quatre épingles la semaine. Comme des chiffons, délabrés le week-end après un before, un début de soirée bien arrosé suivi d'une soirée open bar, où le ticket d'entrée donne droit à des boissons offertes à volonté. Les plus excessifs pratiquent ce que la perfide Albion nous a transmis de plus pernicieux ces derniers temps : le binge driking. En français une bonne grosse cuite. Mais il y a plus inquiétant sans doute. "La défonce", une pratique qui consiste à être totalement saoul le plus rapidement possible est de plus en plus appréciée chez les plus jeunes. "Des collégiens prennent l'habitude de s'enivrer", déplore un médecin.
Il est vrai que la profusion des Premix, ces fameuses boissons alcoolisées et très sucrées, ne constituent qu'une tentation de plus. Selon une récente étude de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la Santé (INPES), entre 2004 et 2007 , le nombre d'hospitalisations pour ivresse chez les jeunes de 15 à 24 ans a augmenté de 50%. Autre phénomène inquiétant: 11% des jeunes de 17 ans déclarent boire régulièrement. Quant aux filles, elles rattrapent désormais les garçons. "L'alcool demeure la substance psycho-active la plus largement consommée à la primo-adolescence" , conclut cette étude.
"Nous constatons une évolution rapide, brutale, alarmante des comportements d'alcoolisation des jeunes", déclarait cet été Roselyne Bachelot. Préoccupée par la consommation excessive d'alcool chez les jeunes, la ministre de la Santé avait fait savoir son intention d'interdire les open bars, la consommation d'alcool sur la voie publique à proximité des établissements scolaires et de punir sévèrement les adultes qui vendraient de l'alcool aux mineurs: jusqu'à un an d'emprisonnement et 15000 euros d'amende. Ces mesures, inscrites au plan santé jeunes, devraient être présentées mercredi en conseil des ministres, en même temps que le projet de loi Patients Santé Territoire qui sera examiné début janvier par le parlement. Pour la ministre, ces mesures qui visent à "réduire l'accessibilité du produit" sont aussi de nature à "responsabiliser".
D'ici là, les jeunes continueront probablement à boire allègrement. Les open bars fonctionnent toujours et avec autant de succès. Les sociétés de livraison d'alcool à domicile qui se chargent sur un simple coup de fil d'approvisionner en boissons les soirées privées, continuent de distribuer leur publicité, y compris à proximité des écoles. Et les jeunes qui ne sont jamais à court d'imagination ont déjà inventé des solutions pour détourner les interdictions. On n'organise plus des soirées open bars mais des CAV: consommation à volonté...
Par Dominique Arnoult ( darnoult@laprovence-presse.fr )
Re: Actualités 2009
Bégaiement : une Journée pour libérer la parole[22 octobre 2008 - 07:30]
Aujourd’hui 22 octobre, c’est la 11ème Journée mondiale du Bégaiement. Ce trouble du langage touche plus de 600 000 Français mais dans le monde, 60 millions de personnes en souffrent. Or ce handicap bien souvent, fait obstacle à une vie sociale « normale ».
« N’ayons pas peur du bégaiement ! » Les organisateurs de cette journée souhaitent le dédramatiser, et surtout faire mieux connaître ce trouble du langage. Le bégaiement débute le plus souvent entre 2 et 4 ans, rarement à l’âge adulte, sauf après un traumatisme important. Si rien n’est entrepris, sur quatre jeunes qui commencent à bégayer, l’un restera bègue à l’âge adulte. Et il n’existe aucun moyen de prévoir lequel vivra avec ce handicap, d’où l’importance d’une intervention précoce.
La manifestation est relayée en France par l’Association Parole-Bégaiement, dont les membres répondront à vos questions tout au long de la journée. Pour en savoir davantage, adressez-vous à Parole-Bégaiement BP 72, 75622 Paris Cedex 10. Tél : 0810 800 470 (prix d’un appel local). Ou sur Internet à www.begaiement.org.
Source : Association Parole-Bégaiement, octobre 2008
Aujourd’hui 22 octobre, c’est la 11ème Journée mondiale du Bégaiement. Ce trouble du langage touche plus de 600 000 Français mais dans le monde, 60 millions de personnes en souffrent. Or ce handicap bien souvent, fait obstacle à une vie sociale « normale ».
« N’ayons pas peur du bégaiement ! » Les organisateurs de cette journée souhaitent le dédramatiser, et surtout faire mieux connaître ce trouble du langage. Le bégaiement débute le plus souvent entre 2 et 4 ans, rarement à l’âge adulte, sauf après un traumatisme important. Si rien n’est entrepris, sur quatre jeunes qui commencent à bégayer, l’un restera bègue à l’âge adulte. Et il n’existe aucun moyen de prévoir lequel vivra avec ce handicap, d’où l’importance d’une intervention précoce.
La manifestation est relayée en France par l’Association Parole-Bégaiement, dont les membres répondront à vos questions tout au long de la journée. Pour en savoir davantage, adressez-vous à Parole-Bégaiement BP 72, 75622 Paris Cedex 10. Tél : 0810 800 470 (prix d’un appel local). Ou sur Internet à www.begaiement.org.
Source : Association Parole-Bégaiement, octobre 2008
- virginieeva
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Re: Actualités 2009
merci danaé pour l'actualité d'aujourd'hui. Surtout que le mercredi j'ai ma fille à la maison et durdur d'avoir le temps de travailler.
Comment fais-tu pour créer une page i-google?
Moi j'ai juste mis les sites où j'effectue mes recherches en favoris.
Comment fais-tu pour créer une page i-google?
Moi j'ai juste mis les sites où j'effectue mes recherches en favoris.
maman d'une louloute de 7 ans
ESI 2009/2012 à Sète
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Re: Actualités 2009
Tu vas dans ton moteur de recherche et tu tapes: i google, tu cliques sur le 1er lien de la recherche normalement.
Ensuite tu vas avoir quelque chose dans ce style: vous n'avez pas encore de page i-google? Créez-en une etc...Donc tu vas te créer un compte.
Et puis après tu coches ce qui t'intéresse, tu personnalises,..
J'espère avoir été clair car la mienne est créee depuis un petit bout de temps, donc je ne me rappelle plus exactement.
Et de rien pour l'actualité du jour, c'est la première fois que je participe j'espère ne rien avoir loupé d'important.
Ensuite tu vas avoir quelque chose dans ce style: vous n'avez pas encore de page i-google? Créez-en une etc...Donc tu vas te créer un compte.
Et puis après tu coches ce qui t'intéresse, tu personnalises,..
J'espère avoir été clair car la mienne est créee depuis un petit bout de temps, donc je ne me rappelle plus exactement.
Et de rien pour l'actualité du jour, c'est la première fois que je participe j'espère ne rien avoir loupé d'important.
- virginieeva
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Re: Actualités 2009
merci Danaé.
C'est clair c'est génial ce système, ça évite de perdre du temps en recherche!!!
Merci encore et à bientôt

C'est clair c'est génial ce système, ça évite de perdre du temps en recherche!!!

Merci encore et à bientôt

maman d'une louloute de 7 ans
ESI 2009/2012 à Sète
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- virginieeva
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Re: Actualités 2009
il n'y a plus grand monde pour l'actualité????



maman d'une louloute de 7 ans
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- virginieeva
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Re: Actualités 2009
bon je vais quand même mettre ce que j'ai trouvé pour ce matin ...
même si ce matin pas grand chose!!!! mais peut-être une grande avancée pour la SEP(voir dernière info)....et ça se serait une super nouvelle!!!
L'open bar est désormais bien fermé
L'époque des soirées étudiantes où le verre d'alcool fort était gratuit ou à 2 euros, grâce aux 30 % de réduction négociés avec l'alcoolier partenaire, est révolue. Roselyne Bachelot a présenté hier plusieurs mesures destinées à enrayer l'alcoolisation des jeunes, dans le cadre de son projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires »(HPST). Parmi elles, l'interdiction des soirées open bar, que Thomas, ex-étudiant à Dauphine et à l'Essec, qualifie de « rite initiatique ». En fait, la ministre de la Santé enterre une pratique déjà en voie de disparition. Le déclic s'est produit en 2005, lorsqu'un jeune de Centrale Paris a été retrouvé mort dans sa chambre le lendemain de la soirée d'accueil des nouveaux. L'école a interdit dans la foulée les soirées open bars, et a adopté les normes de l'Organisation mondiale de la santé limitant la consommation d'alcool à quatre verres par soirée, via un tampon indélébile appliqué sur le poignet. « Malgré des réticences au début, on compte beaucoup moins d'excès. Et les filles sont désormaisplus nombreuses dans nos soirées ! », explique Hélène Delpuech, responsable des relations avec les élèves à Centrale.
Par ailleurs, 178 bureaux des élèves se sont engagés l'an dernier à organiser des fêtes « responsables », sans open bar ni happy hour. Et depuis mars, trente établissements de la Conférence des grandes écoles, sur deux cents, ont fait signer à leurs étudiants une charte visant à limiter l'achat à quatre consos, à interdire la vente d'alcool fort pur et à distribuer gratuitement des boissons sans alcool. Le texte prévoit d'exclure l'étudiant qui dérape. Dans les faits, selon nos informations, aucun n'a encore été évincé pour abus d'alcool.
Laure de Charette - ©2008 20 minutes
Du poulet contre l’hypertension
Le collagène de poulet ferait baisser la pression artérielle
Paris, 23/10/2008, LJS.com
Le poulet pourrait aider les scientifiques dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires ! Ou du moins, le collagène contenu dans ses tissus. Celui-ci permettrait de réduire la pression artérielle. C’est ce que suggère une étude japonaise publiée dans le Journal of Agricultural et Food Chemistry.
L’équipe de chercheurs de l’Université d’Hiroshima menée par Ai Saiko a obtenu in vitro une enzyme, l’ACE, en hydrolysant le collagène extrait de cuisses de poulet. Les chercheurs ont ensuite testé cette enzyme sur des rats souffrant d’hypertension chronique. Ils se sont alors rendu compte que l’ACE inhibe la transformation de l’angiotensine en une molécule aux effets vasoconstricteurs. Ainsi, l’ACE permettrait de diminuer la pression artérielle.
« Il est très important de prévenir et de lutter contre l’hypertension, qui résulte de certains modes de vie, expliquent les auteurs. Les résultats de cette étude montrent que la consommation de collagène et donc de poulet pourrait rentrer dans le cadre d’une alimentation visant à réduire la pression artérielle ».
Un remède anti-leucémie stopperait les effets de la sclérose en plaques
LEMONDE.FR avec AFP | 23.10.08 | 09h13 • Mis à jour le 23.10.08 | 09h32
L'alemtuzumab, un médicament développé à l'origine pour traiter la leucémie, peut stopper voire inverser les effets débilitants de la sclérose en plaques (SEP), ont annoncé des chercheurs de l'Université de Cambridge, dans un article publié le 23 octobre dans The New England Journal of Medecine. Au cours des essais, ce médicament a réduit le nombre d'attaques chez les malades et leur a aussi permis de récupérer des fonctions perdues, en permettant apparemment au tissu cérébral de se réparer.
La sclérose en plaques est une maladie incurable du système nerveux central qui touche 2,5 millions de personnes dans le monde. Cette infection inflammatoire provoque la destruction de la myéline, une substance entourant les nerfs et assurant la transmission rapide de l'influx nerveux. Elle conduit à des handicaps plus ou moins lourds, notamment des pertes de vision, de mobilité ou encore des troubles cognitifs.
"La possibilité qu'un traitement contre la SEP favorise la reconstitution du tissu cérébral est sans précédent", a affirmé le Dr Alasdair Coles, enseignant au département de neurosciences cliniques de Cambridge, qui a coordonné une partie de l'étude. "Nous sommes en présence d'un médicament qui, s'il est administré suffisamment tôt, pourrait efficacement stopper l'avancée de la maladie et également rétablir des fonctions perdues en favorisant la reconstitution du tissu cérébral endommagé", a-t-il ajouté.
La MS Society, la plus importante organisation caritative britannique consacrée au soutien des personnes atteintes de SEP, s'est dit "ravie" des résultats de l'étude. "C'est le premier médicament qui a montré un potentiel pour arrêter et même inverser les effets débilitants de la SEP", s'est réjoui le chef de la recherche de la MS Society, Lee Dunster. "Des travaux supplémentaires sont nécessaires pour prouver l'effet à long terme de ce traitement et nous attendons avec impatience les résultats de la prochaine étape – déjà en cours – de cette importante recherche", a-t-il ajouté.
Bonne journée
même si ce matin pas grand chose!!!! mais peut-être une grande avancée pour la SEP(voir dernière info)....et ça se serait une super nouvelle!!!

L'open bar est désormais bien fermé
L'époque des soirées étudiantes où le verre d'alcool fort était gratuit ou à 2 euros, grâce aux 30 % de réduction négociés avec l'alcoolier partenaire, est révolue. Roselyne Bachelot a présenté hier plusieurs mesures destinées à enrayer l'alcoolisation des jeunes, dans le cadre de son projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires »(HPST). Parmi elles, l'interdiction des soirées open bar, que Thomas, ex-étudiant à Dauphine et à l'Essec, qualifie de « rite initiatique ». En fait, la ministre de la Santé enterre une pratique déjà en voie de disparition. Le déclic s'est produit en 2005, lorsqu'un jeune de Centrale Paris a été retrouvé mort dans sa chambre le lendemain de la soirée d'accueil des nouveaux. L'école a interdit dans la foulée les soirées open bars, et a adopté les normes de l'Organisation mondiale de la santé limitant la consommation d'alcool à quatre verres par soirée, via un tampon indélébile appliqué sur le poignet. « Malgré des réticences au début, on compte beaucoup moins d'excès. Et les filles sont désormaisplus nombreuses dans nos soirées ! », explique Hélène Delpuech, responsable des relations avec les élèves à Centrale.
Par ailleurs, 178 bureaux des élèves se sont engagés l'an dernier à organiser des fêtes « responsables », sans open bar ni happy hour. Et depuis mars, trente établissements de la Conférence des grandes écoles, sur deux cents, ont fait signer à leurs étudiants une charte visant à limiter l'achat à quatre consos, à interdire la vente d'alcool fort pur et à distribuer gratuitement des boissons sans alcool. Le texte prévoit d'exclure l'étudiant qui dérape. Dans les faits, selon nos informations, aucun n'a encore été évincé pour abus d'alcool.
Laure de Charette - ©2008 20 minutes
Du poulet contre l’hypertension
Le collagène de poulet ferait baisser la pression artérielle
Paris, 23/10/2008, LJS.com
Le poulet pourrait aider les scientifiques dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires ! Ou du moins, le collagène contenu dans ses tissus. Celui-ci permettrait de réduire la pression artérielle. C’est ce que suggère une étude japonaise publiée dans le Journal of Agricultural et Food Chemistry.
L’équipe de chercheurs de l’Université d’Hiroshima menée par Ai Saiko a obtenu in vitro une enzyme, l’ACE, en hydrolysant le collagène extrait de cuisses de poulet. Les chercheurs ont ensuite testé cette enzyme sur des rats souffrant d’hypertension chronique. Ils se sont alors rendu compte que l’ACE inhibe la transformation de l’angiotensine en une molécule aux effets vasoconstricteurs. Ainsi, l’ACE permettrait de diminuer la pression artérielle.
« Il est très important de prévenir et de lutter contre l’hypertension, qui résulte de certains modes de vie, expliquent les auteurs. Les résultats de cette étude montrent que la consommation de collagène et donc de poulet pourrait rentrer dans le cadre d’une alimentation visant à réduire la pression artérielle ».
Un remède anti-leucémie stopperait les effets de la sclérose en plaques
LEMONDE.FR avec AFP | 23.10.08 | 09h13 • Mis à jour le 23.10.08 | 09h32
L'alemtuzumab, un médicament développé à l'origine pour traiter la leucémie, peut stopper voire inverser les effets débilitants de la sclérose en plaques (SEP), ont annoncé des chercheurs de l'Université de Cambridge, dans un article publié le 23 octobre dans The New England Journal of Medecine. Au cours des essais, ce médicament a réduit le nombre d'attaques chez les malades et leur a aussi permis de récupérer des fonctions perdues, en permettant apparemment au tissu cérébral de se réparer.
La sclérose en plaques est une maladie incurable du système nerveux central qui touche 2,5 millions de personnes dans le monde. Cette infection inflammatoire provoque la destruction de la myéline, une substance entourant les nerfs et assurant la transmission rapide de l'influx nerveux. Elle conduit à des handicaps plus ou moins lourds, notamment des pertes de vision, de mobilité ou encore des troubles cognitifs.
"La possibilité qu'un traitement contre la SEP favorise la reconstitution du tissu cérébral est sans précédent", a affirmé le Dr Alasdair Coles, enseignant au département de neurosciences cliniques de Cambridge, qui a coordonné une partie de l'étude. "Nous sommes en présence d'un médicament qui, s'il est administré suffisamment tôt, pourrait efficacement stopper l'avancée de la maladie et également rétablir des fonctions perdues en favorisant la reconstitution du tissu cérébral endommagé", a-t-il ajouté.
La MS Society, la plus importante organisation caritative britannique consacrée au soutien des personnes atteintes de SEP, s'est dit "ravie" des résultats de l'étude. "C'est le premier médicament qui a montré un potentiel pour arrêter et même inverser les effets débilitants de la SEP", s'est réjoui le chef de la recherche de la MS Society, Lee Dunster. "Des travaux supplémentaires sont nécessaires pour prouver l'effet à long terme de ce traitement et nous attendons avec impatience les résultats de la prochaine étape – déjà en cours – de cette importante recherche", a-t-il ajouté.
Bonne journée
maman d'une louloute de 7 ans
ESI 2009/2012 à Sète
ESI 2009/2012 à Sète
Re: Actualités 2009
Bonjour Virginieeva et tout le monde^^
Voici ce que j'ai trouvé:
22-10-2008 21:45
Allô réconfort
Un numéro pour les personnes gravement malades et leurs familles
Valérie est l’une des huit bénévoles de l’association ASP, qui prend en charge les appels de cette nouvelle ligne d’écoute.
Photo : Julie Duquenne / Metro
“Bonjour, je suis fatiguée et je voudrais savoir si vous pourriez m’accueillir chez vous pour mourir ?” Au bout du fil, une vieille dame de 87 ans, atteinte d’un cancer, vient en réalité chercher du réconfort auprès des bénévoles de l’Association pour le développement des soins palliatifs (ASP), qui a ouvert une ligne d’écoute téléphonique dimanche dernier. “Je lui ai expliqué qu’il fallait qu’elle en parle avec son médecin, raconte Valérie, membre de l’ASP. Mais cette femme avait surtout besoin de parler avec quelqu’un.”
2 000 personnes par an
Forte d’un nombre d’appels grandissant depuis sa création, il y a vingt ans, l’ASP a décidé de lancer cette plateforme quasi unique en France (il en existe une autre à Strasbourg) afin de mieux accompagner les personnes gravement malades ou en fin de vie ainsi que leur entourage. “Les gens se posent beaucoup de questions, notamment sur leurs droits vis-à-vis de l’acharnement thérapeutique ou encore de l’euthanasie”, explique Catherine Rezaï, présidente de l’association, qui accueille plus de 2 000 personnes par an.
Huit bénévoles, qui ont reçu une formation spécifique à l’écoute téléphonique, se partagent les plages horaires. “On a travaillé pendant un an et demi afin de bien nous structurer et d’être parés à tous les types de demande, indique Valérie. Nous n’avons pas réponse à tout, mais on est là pour aider les personnes à désamorcer leurs angoisses.”
L'Assurance Maladie offre de nouveaux services en ligne
Mercredi 22 octobre 2008
Déjà 1,6 million d'assurés ont ouvert leur compte ameli. En octobre 2008, il s'enrichit de nouvelles fonctionnalités. Désormais les internautes peuvent consulter leur relevé mensuel de remboursements et connaître le montant des franchises et des participations forfaitaires qui leur ont été prélevées. Du 20 octobre au 12 décembre 2008, une campagne radio et internet devrait inciter les assurés à créer leur compte.
Les assurés qui ont créé leur compte ameli y trouvent chaque début de mois leur relevé mensuel de remboursement. Dans ce nouvel onglet, l'internaute peut consulter ses 5 derniers relevés mensuels au format PDF, les télécharger et les enregistrer sur son ordinateur. Identique au relevé papier, ce document reprend l'ensemble des remboursements effectués par l'Assurance Maladie (consultations, médicaments etc). Le versement des pensions d'invalidité et des rentes accident du travail seront disponibles sur "mon compte ameli" à la fin de l'année.
A partir du 1er janvier 2009, les détenteurs d'un compte ameli ne recevront plus de décompte papier. Ils peuvent bien sûr imprimer la version PDF s'ils le souhaitent. L'assurance maladie juge l'économie à 24 millions de feuilles de papier en moins.
Un compteur des franchises et participations forfaitaires a également été créé. Il permet à l'assuré de connaître exactement les montants qui lui ont été prélevés ou qui restent à prélever, avec un historique depuis l'année 2005.
Pour rappel, la franchise médicale s'applique depuis le 1er janvier 2008 sur les boîtes de médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires. La participation forfaitaire s'applique, depuis le 1er janvier 2005, pour toutes les consultations ou actes réalisés par un médecin et sur les examens radiologiques et les analyses. La franchise et la participation forfaitaire sont plafonnées à 50 € chacune par an et par assuré.
Source : Communiqué de l'Assurance maladie - 21 octobre 2008
Voici ce que j'ai trouvé:
22-10-2008 21:45
Allô réconfort
Un numéro pour les personnes gravement malades et leurs familles
Valérie est l’une des huit bénévoles de l’association ASP, qui prend en charge les appels de cette nouvelle ligne d’écoute.
Photo : Julie Duquenne / Metro
“Bonjour, je suis fatiguée et je voudrais savoir si vous pourriez m’accueillir chez vous pour mourir ?” Au bout du fil, une vieille dame de 87 ans, atteinte d’un cancer, vient en réalité chercher du réconfort auprès des bénévoles de l’Association pour le développement des soins palliatifs (ASP), qui a ouvert une ligne d’écoute téléphonique dimanche dernier. “Je lui ai expliqué qu’il fallait qu’elle en parle avec son médecin, raconte Valérie, membre de l’ASP. Mais cette femme avait surtout besoin de parler avec quelqu’un.”
2 000 personnes par an
Forte d’un nombre d’appels grandissant depuis sa création, il y a vingt ans, l’ASP a décidé de lancer cette plateforme quasi unique en France (il en existe une autre à Strasbourg) afin de mieux accompagner les personnes gravement malades ou en fin de vie ainsi que leur entourage. “Les gens se posent beaucoup de questions, notamment sur leurs droits vis-à-vis de l’acharnement thérapeutique ou encore de l’euthanasie”, explique Catherine Rezaï, présidente de l’association, qui accueille plus de 2 000 personnes par an.
Huit bénévoles, qui ont reçu une formation spécifique à l’écoute téléphonique, se partagent les plages horaires. “On a travaillé pendant un an et demi afin de bien nous structurer et d’être parés à tous les types de demande, indique Valérie. Nous n’avons pas réponse à tout, mais on est là pour aider les personnes à désamorcer leurs angoisses.”
L'Assurance Maladie offre de nouveaux services en ligne
Mercredi 22 octobre 2008
Déjà 1,6 million d'assurés ont ouvert leur compte ameli. En octobre 2008, il s'enrichit de nouvelles fonctionnalités. Désormais les internautes peuvent consulter leur relevé mensuel de remboursements et connaître le montant des franchises et des participations forfaitaires qui leur ont été prélevées. Du 20 octobre au 12 décembre 2008, une campagne radio et internet devrait inciter les assurés à créer leur compte.
Les assurés qui ont créé leur compte ameli y trouvent chaque début de mois leur relevé mensuel de remboursement. Dans ce nouvel onglet, l'internaute peut consulter ses 5 derniers relevés mensuels au format PDF, les télécharger et les enregistrer sur son ordinateur. Identique au relevé papier, ce document reprend l'ensemble des remboursements effectués par l'Assurance Maladie (consultations, médicaments etc). Le versement des pensions d'invalidité et des rentes accident du travail seront disponibles sur "mon compte ameli" à la fin de l'année.
A partir du 1er janvier 2009, les détenteurs d'un compte ameli ne recevront plus de décompte papier. Ils peuvent bien sûr imprimer la version PDF s'ils le souhaitent. L'assurance maladie juge l'économie à 24 millions de feuilles de papier en moins.
Un compteur des franchises et participations forfaitaires a également été créé. Il permet à l'assuré de connaître exactement les montants qui lui ont été prélevés ou qui restent à prélever, avec un historique depuis l'année 2005.
Pour rappel, la franchise médicale s'applique depuis le 1er janvier 2008 sur les boîtes de médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires. La participation forfaitaire s'applique, depuis le 1er janvier 2005, pour toutes les consultations ou actes réalisés par un médecin et sur les examens radiologiques et les analyses. La franchise et la participation forfaitaire sont plafonnées à 50 € chacune par an et par assuré.
Source : Communiqué de l'Assurance maladie - 21 octobre 2008
Re: Actualités 2009
Maltraitance: les maisons de retraite, sur la sellette, se défendent
Hier, 19h16
Martine VERON Imprimer
L'émission de France 2 sur la maltraitance des personnes âgées en maison de retraite mercredi soir suscite un profond émoi parmi les directeurs d'établissements qui refusent d'être stigmatisés et demandent du personnel supplémentaire.
Des milliers de retraités dans la rue pour une hausse immédiate des pensions
Nouvel engagement gouvernemental contre la maltraitance des personnes âgées
Les retraités appelés à manifester pour une hausse immédiate des pensions
Le documentaire plonge dans la vie quotidienne d'une maison de retraite grâce à une caméra cachée et révèle des situations choquantes de maltraitance. Il a suscité des réactions du gouvernement, qui a annoncé des sanctions, et des associations de familles et de professionnels, qui condamnent le manque de personnel et une formation insuffisante.
Brutalités, négligences, humiliations: la maltraitance des personnes âgées a été longtemps méconnue, voire niée. Les victimes sont peu entendues, ou hésitent à se plaindre de peur de représailles. Quand elles témoignent, elles mettent en avant la honte, la douleur, le sentiment d'être infantilisées.
Des livres pamphlets ("On tue les vieux", Fayard, 2006), des "affaires" mettant en cause des établissements, ont mis en lumière le phénomène. Le gouvernement, en mars 2007, a renforcé les contrôles, que la secrétaire d'Etat à la Solidarité Valérie Létard veut rendre "anonymes" pour 80% d'entre eux.
Les professionnels ont mal vécu cette mise en cause médiatique, mais plus encore, l'annonce de sanctions par Valérie Létard, au moment où, disent-ils, le gouvernement "baisse les moyens accordés aux établissements".
"Si c'est pour faire bouger les choses, cette émission est très utile", affirme à l'AFP Pascal Champvert, président de l'AD-PA (directeurs d'établissements et services). "Elle cible des choses qu'on voit dans une grande majorité d'établissements, reconnaît-il, mais au lieu de chercher des solutions, le gouvernement parle sanctions pour faire oublier ses responsabilités".
Les directeurs d'établissements, mais aussi les associations représentant les familles reprochent au gouvernement de "nier la réalité du terrain: manque de personnels et formation insuffisante".
France-Alzheimer rappelle qu'en France, on compte "4,5 professionnels pour 10 résidents alors que ce ratio est de 8 à 12 dans les autres pays européens de taille comparable".
"On n'a jamais eu un taux d'augmentation des crédits accordés pour les personnes âgées aussi bas dans un projet de loi de finances de la sécurité sociale depuis 2000", affirme M. Champvert.
Les accusations de maltraitance surviennent en effet alors qu'un collectif de 31 organisations du secteur personnes âgées et handicapées protestent contre les moyens accordés pour 2009, "qui ne permettront pas de rattraper les retards français".
Alors que le gouvernement affiche une augmentation de 6,3% (dont 8% pour les personnes âgées), les "31" estiment que la hausse est "virtuelle" car les crédits non consommés sont depuis plusieurs années "récupérés" et ne servent pas aux personnes âgées.
"En fait, l'augmentation pour 2009 n'est que de 4,5% alors que le nombre de personnes âgées dépendantes augmente de 7% par an", selon l'AD-PA.
Le manque de personnel est important mais "n'est pas un argument suffisant", juge Catherine Maury, responsable du 3977 (numéro maltraitance), pour qui comptent aussi "l'organisation des équipes, les consignes données et la formation".
Le besoin de formation fait l'unanimité. Sur ce point, Valérie Létard a promis sur trois ans 132 millions d'euros pour former les 250.000 professionnels du secteur à des "techniques d'accompagnement personnalisé".
Hier, 19h16
Martine VERON Imprimer
L'émission de France 2 sur la maltraitance des personnes âgées en maison de retraite mercredi soir suscite un profond émoi parmi les directeurs d'établissements qui refusent d'être stigmatisés et demandent du personnel supplémentaire.
Des milliers de retraités dans la rue pour une hausse immédiate des pensions
Nouvel engagement gouvernemental contre la maltraitance des personnes âgées
Les retraités appelés à manifester pour une hausse immédiate des pensions
Le documentaire plonge dans la vie quotidienne d'une maison de retraite grâce à une caméra cachée et révèle des situations choquantes de maltraitance. Il a suscité des réactions du gouvernement, qui a annoncé des sanctions, et des associations de familles et de professionnels, qui condamnent le manque de personnel et une formation insuffisante.
Brutalités, négligences, humiliations: la maltraitance des personnes âgées a été longtemps méconnue, voire niée. Les victimes sont peu entendues, ou hésitent à se plaindre de peur de représailles. Quand elles témoignent, elles mettent en avant la honte, la douleur, le sentiment d'être infantilisées.
Des livres pamphlets ("On tue les vieux", Fayard, 2006), des "affaires" mettant en cause des établissements, ont mis en lumière le phénomène. Le gouvernement, en mars 2007, a renforcé les contrôles, que la secrétaire d'Etat à la Solidarité Valérie Létard veut rendre "anonymes" pour 80% d'entre eux.
Les professionnels ont mal vécu cette mise en cause médiatique, mais plus encore, l'annonce de sanctions par Valérie Létard, au moment où, disent-ils, le gouvernement "baisse les moyens accordés aux établissements".
"Si c'est pour faire bouger les choses, cette émission est très utile", affirme à l'AFP Pascal Champvert, président de l'AD-PA (directeurs d'établissements et services). "Elle cible des choses qu'on voit dans une grande majorité d'établissements, reconnaît-il, mais au lieu de chercher des solutions, le gouvernement parle sanctions pour faire oublier ses responsabilités".
Les directeurs d'établissements, mais aussi les associations représentant les familles reprochent au gouvernement de "nier la réalité du terrain: manque de personnels et formation insuffisante".
France-Alzheimer rappelle qu'en France, on compte "4,5 professionnels pour 10 résidents alors que ce ratio est de 8 à 12 dans les autres pays européens de taille comparable".
"On n'a jamais eu un taux d'augmentation des crédits accordés pour les personnes âgées aussi bas dans un projet de loi de finances de la sécurité sociale depuis 2000", affirme M. Champvert.
Les accusations de maltraitance surviennent en effet alors qu'un collectif de 31 organisations du secteur personnes âgées et handicapées protestent contre les moyens accordés pour 2009, "qui ne permettront pas de rattraper les retards français".
Alors que le gouvernement affiche une augmentation de 6,3% (dont 8% pour les personnes âgées), les "31" estiment que la hausse est "virtuelle" car les crédits non consommés sont depuis plusieurs années "récupérés" et ne servent pas aux personnes âgées.
"En fait, l'augmentation pour 2009 n'est que de 4,5% alors que le nombre de personnes âgées dépendantes augmente de 7% par an", selon l'AD-PA.
Le manque de personnel est important mais "n'est pas un argument suffisant", juge Catherine Maury, responsable du 3977 (numéro maltraitance), pour qui comptent aussi "l'organisation des équipes, les consignes données et la formation".
Le besoin de formation fait l'unanimité. Sur ce point, Valérie Létard a promis sur trois ans 132 millions d'euros pour former les 250.000 professionnels du secteur à des "techniques d'accompagnement personnalisé".
ESI 2009-2012