Actualités 2009

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elomoon
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Re: Actualités 2009

Message par elomoon »

Un vaccin contre les infections nosocomiales ?

Jeudi 26 février 2009


Le laboratoire Sanofi-Pasteur vient de lancer une étude sur un vaccin contre la bactérie Clostridium difficile, l'une des premières causes d'infections nosocomiales en Europe et en Amérique du Nord.

Les infections nosocomiales à C. difficile représentent un problème de plus en plus préoccupant dans de nombreux pays industrialisés, notamment aux Etats-Unis, au Canada et en Europe. Selon le laboratoire Sanofi-Pasteur, on estime à 500 000 le nombre de cas annuels d'infections à C. difficile rien qu'aux Etats-Unis avec un coût de 2,5 milliards d'euros pour les systèmes de santé. Pour l'Union européenne, dont la population se situe autour de 460 millions d'habitants, on estime les coûts en soins de santé à près de 3,4 milliards d'euros par an.


L'étude en cours en Grande-Bretagne porte sur la sécurité et l'efficacité du vaccin candidat contre Clostridium difficile de Sanofi Pasteur. Elle succède à une première phase d'étude préliminaire.


Actuellement, le traitement de ces infections repose sur des antibiotiques mais cette stratégie favorise l'émergence de résistances, aussi bien chez Clostridum difficile que chez d'autres bactéries. "Associée à une utilisation plus rationnelle des antibiotiques et au respect des mesures de prévention, la vaccination pourrait s'avérer très efficace pour combattre les pathologies intestinales causées par C. difficile" a déclaré Barry Cookson, Directeur du Laboratoire des infections nosocomiales, Centre de lutte contre les infections à la Health Protection Agency et principal investigateur de l'étude.


Source : Communiqué de Sanofi-Pasteur - 17 février 2009
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mag83
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Message par mag83 »

Merci Elomoon !!!! :clap:
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Re: Actualités 2009

Message par elomoon »

De rien Mag!
J'essaye de trouver des sujets interressants mais j'avoue que c'est galère...Allé je vais continuer!
:coucouc:
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Re: Actualités 2009

Message par elomoon »

GBL : l'émergence d'une nouvelle drogue

Plusieurs personnes hospitalisées à Montpellier, l'ex-lofteuse Loana qui avoue en prendre... Peu cher et aisément disponible, le GBL a suscité en quelques jours beaucoup d'intérêt. Mais quels sont les dangers de ce solvant détourné en drogue ?



Une fois ingéré, le GBL (gamma-butyrolactone) est dégradé dans l'organisme en GHB, bien connu comme étant la "drogue du violeur". Mais si le GHB est sous surveillance depuis 2000 et inscrit dans la Convention des Nations Unies sur les substances psychotropes depuis 2001, son précurseur reste aisément disponible.

Les effets du GBL similaires au GHB
Le GBL est une molécule chimique, contenue dans certains solvants industriels, destinés aux professionnels : il s'agit d'un produit très efficace pour nettoyer les jantes de voiture ou les peintures (en particulier les tags).

Mais le GBL, une fois ingéré, a un tout autre impact sur l'organisme : il est très vite métabolisé en GHB ou acide gamma-hydroxybutyrique. Le GHB a un double effet : d'abord euphorisant puis anesthésiant. Il était ainsi utilisé en médecine comme anesthésiant général avant d'être utilisé dans les années 1980 par les sportifs en tant qu'anabolisant.

Entre GBL et GHB, on note les mêmes effets : euphorie jusqu'au sommeil profond, détente, vertiges, pertes de mémoire, d'inhibitions ou plus grave encore, des pertes de conscience... Ces deux substances agissent très rapidement après l'absorption : 10 à 20 minutes suffisent pour observer les premiers effets. Ces derniers dépendent de la dose prise et de la personne, et augmentent lorsque l'alcool et/ou d'autres drogues sont associés. Dans les cas les plus graves, ces drogues peuvent provoquer un coma profond ou encore une insuffisance respiratoire, capables d'entraîner la mort. A Amsterdam en 2005, la part des demandes d'assistance médicale urgente requérant un transport à l'hôpital a été plus grande pour les cas liés au GHB/GBL qu'à d'autres drogues1.

Souvent associé à des agressions sexuelles, le GHB a été la cible de plusieurs campagnes de prévention. Mais ce n'est pas le cas du GBL, très facilement accessible...

Disponible et peu cher, le GBL
Peu de cas d'intoxications au GBL sont répertoriés par an, mais il semble que leur nombre augmente depuis 20001. De plus, ces cas pourraient être largement sous-estimés. En Angleterre, le service des urgences d'un hôpital londonien a recensé, en 2006, 158 cas d'intoxication au GHB et GBL. Si la plupart des patients déclaraient avoir consommé du GHB, les analyses ont montré que plus de la moitié étaient positifs au GBL2... Bien que portant sur un seul hôpital, cette étude pourrait suggérer que la consommation de GBL est plus courante qu'on le pense actuellement. Néanmoins, il est difficile de disposer des proportions d'intoxications ou de décès liés au GHB ou à ses précurseurs, tant ils sont rapidement éliminés par l'organisme.

Le GHB est sous surveillance depuis 2000 et inscrit dans la convention des Nations-Unies sur les substances psychotropes depuis 2001, ce qui a obligé tous les Etats membres de l'Union Européenne à contrôler cette drogue dans le cadre de leur législation. Cela a considérablement réduit le marché du GHB.

A contrario, le GBL reste très facilement accessible, dans des substances utilisées couramment et légalement dans de nombreux secteurs industriels et donc disponibles auprès de fournisseurs commerciaux. Sur Internet même, la disponibilité des produits contenant du GBL risque de le rendre facilement accessible aux trafiquants de drogue et aux toxicomanes, à des prix nettement inférieurs à ceux des produits illicites : le prix moyen d'une dose de 1 gramme de GBL achetée en gros en ligne oscille entre 0,09 et 2 euros1.

Vers une reconnaissance du GBL en tant que drogue
Afin de contourner la législation, les dealers et les utilisateurs ont donc recours au GBL, qui n'est pas encore contrôlé. Les autorités sanitaires de plusieurs pays craignent une augmentation de sa consommation et souhaitent contrôler la vente de certains solvants.

La Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT) minimise le danger : "le GBL n'est pas un produit diffusé sur l'ensemble du territoire, ni à l'ensemble de la population. Il reste principalement utilisé par le milieu festif homosexuel". La proportion d'utilisateurs de GBL serait donc minime, même s'il n'existe aujourd'hui aucune étude nationale pour le confirmer.

Par ailleurs, la MILDT juge "la médiatisation du GBL à double tranchant, même s'il existe un réel besoin d'informer et de prévenir son usage et sa consommation". Elle concède de plus ne pas pouvoir conduire de programme de prévention, ni agir directement tant que le produit n'est pas officiellement considéré comme stupéfiant.

Dès 2006 pourtant, la Commission nationale des stupéfiants et psychotropes de l'Afssaps a proposé à la Direction Générale de la Santé (DGS) d'interdire la vente de GBL au public3. Une proposition aujourd'hui laissée sans suites...

L'Italie, la Suède ou encore la Lettonie ont choisi de contrôler le GBL en vertu de leur législation. Au niveau européen, le GBL et le 1,4-butanédiol (un autre précurseur du GHB) font tous deux partie de la liste des substances non contrôlées pour lesquelles les mesures de surveillance reposent sur le volontariat. Des projets antidrogues communautaires et nationaux, visant particulièrement les lieux de sortie nocturne, devraient être mis en place.

Aujourd'hui, une surveillance à l'échelle nationale a été mise en place par les autorités sanitaires, notamment par l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (Afssaps). Parallèlement, le personnel des boîtes de nuit et des bars sont invités à inciter leurs clients à ne pas en consommer et à faire attention à leurs verres. Certains proposent même des verres à couvercle, afin d'éviter qu'on y ajoute du GBL ou du GHB.



1 - Rapport annuel 2008 - mené par l'Observatoire Européen des Drogues et des Toxicomanies (OEDT)
2 - "GBL & 1,4-BD: Assessment of Risk to the Individual and Communities in the UK" - Advisory Council on the Misuse of Drugs - November 2007
3 - Afssaps - Centres d'Evaluation et d'Information sur la Pharmacodépendance (CEIP) - RAPPORT D'ACTIVITE 2006 - Bilan scientifique
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Message par elomoon »

Cancer : Une vedette de téléréalité met en scène ses derniers jours[/b


Jade Goody a été révélée au grand public anglais par l'émission Big Brother, émission déclinée en France sous la forme du fameux Loft. Atteinte d'un cancer du col de l'utérus en phase métastatique, elle a décidé de vivre ses derniers mois devant les caméras, suscitant la controverse. Cependant, les dépistages de ce cancer auraient augmenté de 20 % en raison du coup de projecteur médiatique sur cette maladie.

Le cancer du col de l'utérus est une maladie sévère, touchant encore plus de 3 000 femmes en France. Cette maladie y est responsable de plus de 1000 décès par an.
Ce cancer est dû à une infection par le papillomavirus, infection désormais évitable grâce à la vaccination préventive. Le suivi gynécologique (frottis) permet également de détecter les lésions précancéreuses afin d'éviter le développement de ce cancer particulièrement agressif. Tout l'enjeu de santé publique est d'inciter la population à la prévention, par vaccination et frottis réguliers de toutes les femmes.


En Angleterre, le cas de Jade Goody (malheureuse starlette de télé-réalité remarquée jusqu'à présent pour sa gouaille et ses excès et désormais suivie par les caméras pour sa maladie) suscite l'émotion dans tout le pays, au point que le premier ministre Gordon Brown a lui-même salué son courage. Cette jeune femme de 27 ans est mère de 2 jeunes enfants, dont elle dit vouloir assurer le confort financier grâce à l'argent récolté par la médiatisation de sa vie actuelle. Les téléspectateurs ont ainsi pu suivre le 22 février son mariage avec Jack Tweed, mariage dont les préparatifs sont résumés dans la vidéo d'ITN ci-dessous (en anglais) :



Bien entendu, la scénarisation inhérente à toute télé-réalité fait s'interroger sur cette nouvelle étape de monétisation de la vie, même s'il s'agit d'assurer le confort financier aux descendants de Jade. Ce cas est tout de même particulier, puisque, selon de Dr Lesley Walker de l'Institut britannique de recherche contre le cancer, interrogé par Sky News, "il n'y a aucun doute que la révélation par Jade Goody de son cancer, le partage de ses émotions à ce sujet ainsi que le fait de dire à tout le monde la vérité sur ce sujet est utile". Il ajoute que "la manière dont elle a mis en évidence l'importance du dépistage va sauver des vies". En effet, le dépistage aurait augmenté de 20 % depuis que les journaux anglais se sont emparés du sujet. Devant ce constat, The Sun lance une campagne en ligne pour abaisser l'âge du dépistage du cancer du col en Angleterre de 25 ans à 20 ans, à l'instar de ce qui est fait en Irlande, en Ecosse et au Pays de Galle.


La téléréalité, nouvel auxiliaire utile de santé publique ?
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Message par elomoon »

:oops: Désolée j'ai fait un cafouillage en voulant souligner une phrase, j'ai souligné tout le texte! :lol:
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Message par mag83 »

Les homoparents bientôt reconnus comme beaux-parents

Dans son discours du 13 janvier sur la politique familiale, le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, annonçait la création d'un statut pour donner aux beaux-parents une existence juridique. Selon une information de L'Express, parue sur le site de l'hebdomadaire lundi 2 mars, l'avant-projet de loi – qui doit être déposé au Parlement d'ici à la fin mars – "relatif à l'autorité parentale et aux droits des tiers reconnaît les familles homoparentales". Le texte évoque la situation des enfants qui vivent "dans un foyer composé de deux adultes du même sexe".

Cette information est confirmée par le cabinet de la secrétaire d'Etat à la famille, Nadine Morano, qui souligne que le texte n'est "pas sexualisé" et "concerne toutes les familles", précisant que le nouveau statut s'adresse plus généralement aux "adultes autres que les parents biologiques".

Une première en France. C'est la première fois que la famille homoparentale est reconnue dans un avant-projet de texte de loi. Selon Le Figaro du 3 mars, pour la secrétaire d'Etat à la famille, "il s'agit simplement de 'mieux prendre en compte l'intérêt de l'enfant' et de 'faciliter l'organisation des actes de la vie usuelle pour ceux qui s'en occupent', qu'ils soient hétéros ou non".

Christine Boutin sceptique. La ministre du logement, Christine Boutin, qui pourfend le statut de beau-parent, avait réagi au lendemain du discours du président de la République, déclarant notamment que "l'éclatement des familles et des repères pour les enfants ne doivent pas être accentués". Elle a réitéré, lundi, ses mises en garde : "Si l'on met sur le même pied, dit-elle au Figaro, le parent biologique et le parent non biologique, on ouvre la porte à l'homoparentalité." L'Union nationale des associations familiales craint, quant à elle, "une perte de la responsabilité" pour les parents, selon Le Figaro.

Les associations LGBT espèrent. "Face aux associations familiales, d'un côté, et aux organisations de parents homosexuels, notre objectif était d'aboutir à un texte consensuel dans lequel les uns et les autres se retrouvent", explique un conseiller de Mme Morano sur le site de L'Express. L'Inter-LGBT (Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans) espère que "grâce à ce texte, les tribunaux donnent plus facilement une délégation d'autorité parentale aux couples du même sexe".

1,6 million d'enfants. La question du rôle des beaux-parents se pose depuis que divorces et recompositions familiales se banalisent. Selon les derniers chiffres de l'Insee (1999), plus de 1,6 million d'enfants vivent dans une famille recomposée. Par ailleurs, 30 000 enfants vivraient en familles homoparentales.

Aujourd'hui, hormis l'adoption simple ou la délégation de l'autorité parentale, le beau-parent n'a aucun droit sur l'enfant du conjoint, même s'il s'est investi pendant des années dans son éducation, avait noté la défenseure des enfants, Dominique Versini, dans son rapport sur le "statut du tiers" en novembre 2006.

Source: Le Monde.fr



Vers une reconnaissance de la famille homoparentale ?

Mardi 3 mars

PARIS (Reuters) - L'avant-projet de loi sur l'autorité parentale évoque pour la première fois les "foyers composés de deux adultes du même sexe", un projet qui fait débat au sein de la majorité.

Ce texte, initialement baptisé statut du beau-parent, a été conçu pour simplifier la vie des 1,6 million d'enfants qui vivent au sein d'une famille recomposée et 2,7 millions dans un foyer monoparental.

Dans ses promesses de campagne, Nicolas Sarkozy avait précisé que ce statut inclurait aussi bien les "couples de même sexe" que les "familles recomposées."

Les couples de même sexe seraient 30.000, selon les estimations de l'Institut national d'études démographiques.

Il s'agit de "mieux prendre en compte l'intérêt de l'enfant" et de faciliter l'organisation des actes de la vie usuelle pour ceux qui s'en occupent, explique Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la Famille.

Mais la ministre du Logement Christine Boutin, qui fut une farouche adversaire du Pacte civil de solidarité (Pacs), a réaffirmé son opposition à ce statut.

"On dit dans l'exposé des motifs que ce statut de beau-parent pourra être donné dans un couple homosexuel, ce qui revient donc à l'adoption", a-t-elle déclaré sur RTL. "De nombreux Français pensent qu'un enfant a besoin pour se constituer d'un papa et d'une maman."

Priée sur la même radio de dire si la solidarité gouvernementale n'était pas mise à mal, Nadine Morano a estimé que Christine Boutin intervenait dans le cadre de son propre mouvement politique - le Forum des républicains sociaux (Frs) -, et non en qualité de ministre.

"Je l'inviterai, plutôt que d'avoir une posture passéiste et idéologique, à vraiment lire ce texte", a-t-elle dit.

"Nous ne sommes pas du tout dans le cadre de l'adoption mais dans le cadre de permettre à ceux qui le souhaitent de pouvoir réaliser des actes usuels", a-t-elle ajouté.

Nadine Morano a souligné que le statut de "beau-parent" ne figurait plus dans le texte actuel et que le texte reposait sur la base du volontariat.
Dernière modification par mag83 le 03 mars 2009 20:30, modifié 1 fois.
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Message par mag83 »

Biberon, bouteille : le bisphénol A à nouveau pointé du doigt

Des scientifiques, des ONG de défense de l'environnement et des associations de malades ont lancé mardi un "Réseau Environnement Santé" pour peser sur les politiques publiques et lutter contre l’influence des lobbys industriels. Sujet de leur première campagne : le bisphénol A, une substance chimique contenue notamment dans des bouteilles en plastique et des biberons.

source: Europe 1


Environnement et santé: un réseau d'alerte "contre les lobbies"

AFP | 03.03.2009 |
Parabens dans les cosmétiques, phtalates des plastiques, Bisphénol A dans les biberons: autant de substances chimiques dénoncées par les associations, qui ont lancé mardi un "Reseau Environnement Santé" (RES) pour peser sur les politiques publiques.

Scientifiques, ONG de défense de l'environnement et associations de malades lancent le RES afin d'infléchir des décisions publiques qui ménagent encore trop souvent, selon eux, les intérêts industriels au détriment des populations.

Le réseau vise en priorité les produits chimiques agissant comme des perturbateurs endocriniens (qui perturbent le fonctionnement hormonal et la santé reproductive) et les molécules comme les phtalates (qui assouplit les plastiques) ou le paraben (conservateur pour cosmétiques) omniprésents dans l'environnement moderne.

"Tous ces produits, qui imprègnent les populations dès le plus jeune âge et même dès la gestation, sont à rapprocher des épidémies mondiales de cancers, de problèmes de reproduction et de diabètes", a indiqué André Cicolella, chimiste et chercheur en santé environnementale, porte-parole du RES.

"Ce qui fera bouger les choses, ce sera la pression de l'opinion publique: en rassemblant des scientifiques, des professionels de santé, des ONG et des associations de malades, on a davantage de chances de se faire entendre des pouvoirs publics, y compris au niveau européen", estime-t-il.

Dans sa "lettre d'intention", le réseau "se donne pour but de peser sur les politiques publiques mais aussi sur les producteurs de risques, lesquels restent encore très largement guidés par une politique de négation de leur responsabilité".

Le RES suggère d'organiser un "Grenelle" consacré aux questions d'environnement et de santé, pour définir une politique prenant en compte l'ensemble des secteurs - cosmétiques, médicaments, alimentation, mode de vie et de travail - à rapprocher des pathologies en expansion - cancers, diabètes, difficulté de reproduction, allergies, affections respiratoires, atteintes immunitaires.

Pour ses promoteurs, "il est urgent de changer de logique", et il serait lourd de conséquences d'attendre des preuves scientifiques pour agir à titre préventif.

Une douzaine d'ONG comme le WWF, le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF), l'Alliance pour la planète, mais aussi la Coordination nationale Médecine Santé Environnement et l'association des personnes atteintes du syndrome d'hypersensibilité chimique multiple y sont déjà associées et appellent syndicats et citoyens notamment à les rejoindre.

La première campagne du réseau porte sur le Bisphénol-A dans les plastiques alimentaires, que le Canada a d'ailleurs interdit l'an passé dans les biberons, sur la base d'études américaines montrant, même à faibles doses, des atteintes au cerveau, à la prostate, aux glandes mammaires, et des modifications de l'âge de la puberté chez les filles.

"Pourtant, après la décision canadienne, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a estimé que le Bisphénol-A ne présentait pas de danger", reprend M. Cicolella. Les arguments avancés, selon lui, tenaient "davantage du lobbying que de la science: les intérêts industriels se font entendre et on met la santé publique au second plan".

"S'agissant d'une population aussi fragile que les nouveaux-nés, c'est inadmissible", s'insurge-t-il. "D'autant qu'il n'y a aucun difficulté à remplacer les biberons en plastique par des biberons en verre".
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Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

Le virus de la grippe deviendrait résistant au Tamiflu
Lundi 2 mars

WASHINGTON (Reuters) - La souche la plus courante du virus de la grippe aux Etats-Unis est devenue dans presque tous les cas résistante au principal médicament utilisé pour la combattre, fait savoir le Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC).

Selon des chercheurs du CDC, 98% de tous les échantillons de la souche H1N1 sont résistants au Tamiflu de Roche AG, un médicament qui peut traiter la grippe mais aussi prévenir l'infection. Quatre patients atteints par la souche résistante sont décédés, dont deux enfants.

Cette année, le H1N1 est la souche la plus courante de grippe aux Etats-Unis, mais la maladie n'a pas atteint un stade considéré comme épidémique.

Peu de médecins font faire des analyses pour détecter la nature exacte de la grippe et le Tamiflu est loin d'être prescrit systématiquement.

Mais l'annonce de la résistance du H1N1 n'est pas une bonne nouvelle car le Tamiflu, dont le nom générique est oseltamivir, est l'une des rares armes contre la grippe, qui tue en moyenne 36.000 personnes environ par an aux Etats-Unis.

Le Tamiflu est aussi considéré comme une arme majeure contre une pandémie potentielle d'un nouveau type de grippe.

La saison dernière, seuls 19% des virus H1N1 testés étaient résistants au Tamiflu, ont déclaré le Dr Nila Dharan et des collègues au CDC. "Au 19 février 2009, la résistance à l'oseltamivir a été identifiée sur 264 des 268 (98,5%) virus d'influenza A (H1N1) testés", écrivent-ils dans le Journal of the American Association.

GlaxoSmithKline, qui fabrique le Relenza, un médicament concurrent contre la grippe, estime que rien n'indique que les virus de la grippe soient résistants contre sa molécule, dont le nom générique est le zanamivir. Ce médicament, que l'on pulvérise dans le nez est encore moins souvent utilisé que le Tamiflu.

La grippe résiste déjà à deux médicaments plus anciens, le rimantadine et l'amantadine. Rien n'indique que les deux autres types de virus de la grippe actuellement en circulation, le H3N2 et l'influenza B, résistent au Tamiflu.
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Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

Les produits "bio" vierges de pesticides ?

C'est bien connu, il faut laver le citron avant de l'utiliser car sa peau est infestée de pesticides. Pour les citrons du supermarché lambda, d'accord, mais du coup, pas besoin de le faire avec un citron bio a priori ?

Le label bio ne peut être obtenu que si certaines conditions sont respectées, et parmi elles, figure l'absence de pesticides.
S'il est pratiquement impossible de vérifier la teneur en pesticides des aliments de la grande distribution, il est possible, en revanche, de veiller à acheter des aliments sains. La réponse : l'agriculture bio. Le label bio ne peut être obtenu que si certaines conditions sont respectées. Et parmi elles, figure l'absence de pesticides.

Malgré tout, pour vérifier a posteriori, chaque année, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) réalise des plans de surveillance et de contrôle pour vérifier le respect de la réglementation relative aux résidus de pesticides dans les produits d'origine végétale.

Sur l'année 2006, "les contrôles de la production biologique (de fruits et légumes) ont porté sur 282 échantillons". 1,42 % de ces échantillons n'étaient pas réglementaires.
A noter qu'aucune non conformité n'a été décelée sur les 49 échantillons de thés, d'infusions, d'épices et de plantes à sucre.

En 2007, les produits "bio" contrôlés par les services de la DGCCRF, 256 échantillons au total, portaient sur des fruits et légumes, des céréales et des produits transformés. Sur les 53 échantillons déclarés "positifs", 30 concernaient les fruits et légumes, 14 les céréales et 9 les produits transformés.

La DGCCRF note que "le règlement portant sur le mode de production biologique n'admet l'usage des pesticides qu'en cas de danger pour la culture ou les produits. (...) Dans tous les cas, des investigations complémentaires sont effectuées afin de déterminer s'il s'agit d'une pratique frauduleuse ou d'une contamination environnementale."

Ainsi, il est possible, bien que très rare, que les produits bio contiennent des pesticides.
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Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

L'agriculture bio est-elle à l'abri de OGM ?

Dans l'esprit collectif, l'agriculture biologique est aux antipodes de l'agriculture biotechnologique. Impossible de trouver des OGM dans un produit bio ?
Pas si sûr car depuis le 1er janvier 2009, la loi européenne est devenue un peu plus permissive sur le sujet...
En effet, la présence accidentelle d'OGM sera admise pour l'agriculture biologique à condition qu'elle ne dépasse pas 0,9 % de l'ingrédient considéré. Heureusement, l'introduction délibérée d'OGM dans les produits biologiques reste strictement prohibée. Mais du coup, le risque de contamination accidentelle par les cultures voisines des cultures biologiques est admis et donc toléré.
Il est donc possible de retrouver 0,9% d'OGM dans un maïs ou du soja bio.

Les organismes génétiquement modifiés contiennent un ou plusieurs gènes d'espèces différentes.
L'Union européenne a imposé que tous les produits alimentaires contenant plus de 0,9% d'OGM ou de produits dérivés d'OGM soient étiquetés dans un souci de transparence et d'information vis-à-vis du consommateur.
Petit bémol : si les aliments utilisés dans l'élevage bovin sont effectivement étiquetés, ça n'est pas le cas pour le lait ou la viande d'animaux nourris avec des aliments génétiquement modifiés. Pour l'instant, aucune donnée scientifique ne permet d'affirmer qu'il y a une modification effective des caractéristiques des produits animaux suite à une alimentation à base d'OGM.
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Re: Actualités 2009

Message par elomoon »

Autisme : 1ere campagne nationale de sensibilisation


Cette année sera celle de l'autisme, c'est du moins ce que souhaitent les associations. La première campagne de sensibilisation et de solidarité pour l'autisme aura lieu tout au long de l'année, avec comme point d'orgue, le 2 avril, la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme.

L'autisme est un trouble neurobiologique sévère et précoce du développement de l'enfant. Il fait partie avec d'autres pathologies des Troubles du Spectre Autistique (TSA) qui touche un enfant sur 150. Plus de 430 000 personnes sont atteintes de TSA en France dont 108 000 enfants.


La première campagne de sensibilisation et de solidarité intitulée "Donner pour l'autisme" a pour but d'informer le grand public mais également de récolter des fonds afin de développer des projets novateurs. Elle aura lieu tout au long de l'année, avec une période d'activité plus intense de mars à avril. L'apogée de la campagne aura lieu le 2 avril où se déroulera pour la seconde fois, la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme.

Cette première campagne de sensibilisation sera parrainée par Jean-Pierre Marielle et est à l'initiative de l'association Léa pour Samy, qui revendiquait que 2009 soit l'année de l'autisme. Au programme : diffusions de spots à la radio et à la télévision, affichage dans des lieux publics, sensibilisation des administrations et du grand public et distribution de boites à dons...

Source : communiqué de presse Léa pour Samy, 24 février 2009
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Re: Actualités 2009

Message par elomoon »

Résultats encourageants contre la sclérose plaque

Un petit essai clinique, mené sur 21 personnes atteintes de sclérose en plaques, montre qu’une ‘auto-greffe’ de cellules souches issues de la moelle osseuse permet d'améliorer l’état des patients. Ces résultats encourageants devront être vérifiés sur une plus large cohorte et comparés à d’autres traitements pour être consolidés.

Environ 80.000 personnes en France souffrent de cette maladie dont les formes et l’évolution varient grandement d’un patient à l’autre. La sclérose en plaque est caractérisée par une destruction de la myéline, la couche protectrice qui entoure les fibres nerveuses et qui transporte l’influx nerveux. Troubles de la coordination, problèmes de vue, vertiges, problèmes moteurs sont quelques-uns des symptômes de la maladie.

Il s’agit d’une affection auto-immune, autrement dit d’une attaque du système immunitaire, via des lymphocytes devenus agressifs, qui s’en prennent à l’organisme lui-même (en l’occurrence à la myéline). C’est pourquoi des chercheurs essaient de ‘’reprogrammer’’ le système immunitaire en greffant des cellules souches hématopoïétiques, issues de la moelle osseuse, précurseurs des globules rouges et des globules blancs (dont font partie les lymphocytes).

L’équipe de Richard Burt, de Chicago (USA), a prélevé des cellules souches hématopoïétiques chez les patients. Ceux-ci ont ensuite subi un traitement destiné à détruire les lymphocytes qui attaquent leur myéline avant de recevoir une greffe autologue de cellules souches. Trois ans après, 17 patients sur 21 ont connu une amélioration de leur état (définie comme un point gagné sur l’échelle de Kurtzke utilisée pour décrire l’évolution de la maladie)*.

Ce n’est pas la première fois que cette technique est testée sur des personnes mais les précédents essais n’avaient pas obtenus de résultats concluants. La différence tient à l’âge des patients et au stade de la maladie : il s’agit de trentenaires dont la sclérose évolue par poussées, suivies de périodes de rémissions. C’est généralement la première phase de la maladie (dite forme rémittente), suivie d’une phase progressive où les symptômes semblent irréversibles.
Maman super motivée!
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Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

Fillette poignardée: la mère a agi "sous la douleur" selon le procureur

La mère de famille qui a avoué avoir poignardé sa fille de dix ans samedi à Uckange (Moselle) a agi "sous l'empire de la pulsion, de la colère et de la douleur", a déclaré mercredi le procureur de la République de Thionville, Jean-François Mailhes.

La femme de 36 ans doit être présentée dans l'après-midi à un juge d'instruction sous la double incrimination de violences aggravées et de manquements aux obligations éducatives, a précisé le procureur lors d'une conférence de presse.

"Le coup de couteau a été porté (par la mère) sans qu'on puisse caractériser une intention homicide", a précisé le magistrat. "Il s'est agi d'un geste qui a consisté à +piquer+ après que la mère eut reçu de sa fille un coup de pied au bas-ventre où elle venait d'être opérée", a encore dit M. Mailhes.

Par la suite, elle a conditionné son petit garçon pour qu'il s'accuse "parce qu'elle avait peur d'aller en prison", a encore dit le procureur. Les deux enfants ont été placés par décision d'un juge et le parquet a décidé de ne pas requérir un mandat de dépôt contre la mère, qui risque une peine de 10 ans de réclusion, mais de la placer sous un contrôle judiciaire strict.

La fillette est toujours hospitalisée à l'hôpital pour enfants de Nancy-Brabois, mais ses jours ne sont pas en danger.

Selon le procureur, le couteau a pénétré de cinq centimètres dans la poitrine de l'enfant sans toutefois perforer le poumon, contrairement à ce qu'avait indiqué mardi une source policière.

Lundi, le petit frère avait déclaré aux enquêteurs qu'il avait poignardé sa soeur parce qu'elle avait refusé de lui prêter sa console de jeux, pensant que le couteau dont il s'était servi "était un jouet" de dînette.

Dans ses premières déclarations, la mère, une serveuse de restaurant employée au Luxembourg, avait affirmé aux gendarmes qu'à son retour du travail, samedi vers 02H30, elle s'était préparé une collation avec le couteau ayant servi au drame et qu'elle l'avait laissé traîner sur la table de la cuisine
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Re: Actualités 2009

Message par Alno »

Le 5 mars, Journée nationale de mobilisation contre le projet de loi "Hôpital, Patients, Santé, Territoires".

A l’appel des syndicats de personnels (CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, Sud) et de médecins hospitaliers (Amuf, CPE, INPH, Snphar).

* Paris : manifestation régionale de Sèvres Babylone à l’Assemblée nationale (10h30).

* Marseille : manifestation des syndicats de la santé des Bouches-du-Rhône (10h30 - Vieux-Port).

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