Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
Hé ben, qu'est ce qu'on va dire à nos jeunes pour les inciter à ne pas ou plus fumer !!!!Siaana a écrit :La marijuana pourrait réduire la croissance des tumeurs![]()
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L'ingrédient actif dans la marijuana semble réduire la croissance des tumeurs, d'après les conclusions d'une étude menée par des chercheurs espagnols et rendue publique mercredi.
Ces chercheurs ont découvert que le fait de donner du tétrahydrocannabinol (THC) aux souris atteintes d'un cancer diminuait la croissance tumorale et tuait des cellules, dans le cadre d'un processus appelé autophagie.
"Nos conclusions sont que des doses sûres, thérapeutiquement efficaces de THC peuvent être administrées à des cancéreux", a déclaré Guillermo Velasco, de l'université Complutense à Madrid, et ses collègues, dans la dernière livraison de la revue médicale Journal of Clinical Investigation.
Le tétrahydrocannabinol est la molécule la plus connue qui compose le cannabis. Des recherches ont déjà montré son importance pour lutter contre la maladie d'Alzheimer.

Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Je pense qu'i faut le dire justement e si ca a de tel effet sur les tumeurs, il faut voir les dégats que ca provoquuerait sur le cerveau sain par ex...!!!*Alno a écrit :Hé ben, qu'est ce qu'on va dire à nos jeunes pour les inciter à ne pas ou plus fumer !!!!Siaana a écrit :La marijuana pourrait réduire la croissance des tumeurs![]()
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L'ingrédient actif dans la marijuana semble réduire la croissance des tumeurs, d'après les conclusions d'une étude menée par des chercheurs espagnols et rendue publique mercredi.
Ces chercheurs ont découvert que le fait de donner du tétrahydrocannabinol (THC) aux souris atteintes d'un cancer diminuait la croissance tumorale et tuait des cellules, dans le cadre d'un processus appelé autophagie.
"Nos conclusions sont que des doses sûres, thérapeutiquement efficaces de THC peuvent être administrées à des cancéreux", a déclaré Guillermo Velasco, de l'université Complutense à Madrid, et ses collègues, dans la dernière livraison de la revue médicale Journal of Clinical Investigation.
Le tétrahydrocannabinol est la molécule la plus connue qui compose le cannabis. Des recherches ont déjà montré son importance pour lutter contre la maladie d'Alzheimer.
C'est bien on avance un peu pour ces maladies cool pour les patients atteint...!
En avant la 2ème année... 100% heureuse...
Re: Actualités 2009
Des cellules souches produites sans embryon
Une équipe américaine est parvenue à «reprogrammer» de banales cellules humaines dans le but de réparer des organes défaillants.
Jusqu'à présent, la seule source de cellules souches pluripotentes, c'est-à-dire capables de se différencier en n'importe quelle cellule de l'organisme (sang, os, muscle…), était l'embryon de quelques jours. En 1998, le biologiste américain James Thomson de l'Université de Madison avait ouvert la voie en trouvant le moyen d'établir des lignées de ces cellules chez l'homme et de les cultiver indéfiniment.
L'utilisation d'embryons humains surnuméraires, provenant de couples ayant eu recours à une fécondation in vitro, avait suscité un débat éthique et poussé le président George W. Bush à interdire, en 2001, tout financement fédéral pour l'établissement de nouvelles lignées de cellules souches embryonnaires humaines.
Ironie de l'histoire : moins de trois semaines après l'abrogation par le président Barack Obama du veto de son prédécesseur, James Thomson et son équipe ont annoncé, le 26 mars dernier dans la revue Science, qu'ils ont obtenu le même résultat en partant de n'importe quelle cellule de l'organisme. Et qu'il n'est donc plus nécessaire de recourir à des embryons humains !
La recette pour induire la pluripotence chez de banales cellules avait été trouvée en 2006 par les Japonais Takahashi et Yamanaka. Ces deux chercheurs avaient introduit, dans le génome de cellules de souris, au moyen de séquences virales, quatre gènes codant pour les facteurs de transcriptions Oct3/4, Sox2, c-Myc et Klf4, qui agissent comme de véritables élixirs de jouvence. Au bout de quelques jours, des cellules de la peau appelées fibroblastes étaient redevenues capables de fournir n'importe quel tissu dans un embryon et de se renouveler indéfiniment in vitro.
En 2007, les deux Japonais obtenaient le même résultat chez l'homme mais avec un obstacle de taille : le génome des cellules «rajeunies» était modifié par l'insertion des gènes des facteurs de transcription, ce qui risquait de provoquer des cancers. Dès lors, une course s'est engagée, à l'échelle mondiale, pour trouver le moyen de reprogrammer les cellules sans insérer de nouvelles séquences dans leur génome.
«Une avancée importante»
James Thomson a encore une fois été le plus rapide. Plutôt que d'introduire les gènes des quatre facteurs de transcription avec un virus modifié, il a eu recours à un plasmide (brin d'ADN circulaire hébergé dans certaines bactéries) dont la présence dépend d'un antibiotique. Les cellules souches pluripotentes induites (CSPi) ont ensuite été mises en culture sans l'antibiotique et ont fourni des lignées cellulaires humaines qui se renouvellent depuis plusieurs mois en gardant leurs propriétés.
«C'est une avancée importante, estime Michel Pucéat, directeur de l'équipe cellules souches et cardiogenèse (Inserm) à Évry (Essonne). Les CSPi ont l'avantage de pouvoir être dérivées de n'importe quel patient dont nous désirons étudier la pathologie. Du coup, le nombre de leurs lignées se multiplie dans le monde.» Autre avantage des CSPi sur les cellules souches embryonnaires : le fait de pouvoir les produire sans recourir à un vecteur viral les rend accessibles à un très grand nombre de laboratoires. Enfin, du fait qu'elles sont dérivées du patient lui-même, elles ne risquent pas de provoquer de rejet.
Même si les CSPi ne sont pas identiques aux cellules souches embryonnaires, elles semblent se comporter de la même manière en culture et être capables de fournir dans les mêmes conditions de nombreux types cellulaires différents. En outre, les premiers résultats sont encourageants. Une fois différenciées in vitro sous forme de cellules sanguines ou nerveuses, ces CSPi ont permis de traiter respectivement l'anémie falciforme ou la maladie de Parkinson chez des rongeurs en se substituant aux cellules défaillantes. Ces résultats sonnent-ils le glas du recours aux cellules souches embryonnaires en médecine régénérative ? «Pas encore, précise Michel Pucéat, car il faudra vérifier la stabilité de ces CSPi humaines et leur capacité à se différencier in vivo puis une fois réintroduites dans l'organisme. Pour le moment, les centaines de lignées de cellules souches embryonnaires déjà produites dans le monde, dont une en France, gardent toute leur utilité pour comprendre les processus de différenciation cellulaire et, à beaucoup plus long terme, les capacités de régénération de tissus chez les patients.»
Une équipe américaine est parvenue à «reprogrammer» de banales cellules humaines dans le but de réparer des organes défaillants.
Jusqu'à présent, la seule source de cellules souches pluripotentes, c'est-à-dire capables de se différencier en n'importe quelle cellule de l'organisme (sang, os, muscle…), était l'embryon de quelques jours. En 1998, le biologiste américain James Thomson de l'Université de Madison avait ouvert la voie en trouvant le moyen d'établir des lignées de ces cellules chez l'homme et de les cultiver indéfiniment.
L'utilisation d'embryons humains surnuméraires, provenant de couples ayant eu recours à une fécondation in vitro, avait suscité un débat éthique et poussé le président George W. Bush à interdire, en 2001, tout financement fédéral pour l'établissement de nouvelles lignées de cellules souches embryonnaires humaines.
Ironie de l'histoire : moins de trois semaines après l'abrogation par le président Barack Obama du veto de son prédécesseur, James Thomson et son équipe ont annoncé, le 26 mars dernier dans la revue Science, qu'ils ont obtenu le même résultat en partant de n'importe quelle cellule de l'organisme. Et qu'il n'est donc plus nécessaire de recourir à des embryons humains !
La recette pour induire la pluripotence chez de banales cellules avait été trouvée en 2006 par les Japonais Takahashi et Yamanaka. Ces deux chercheurs avaient introduit, dans le génome de cellules de souris, au moyen de séquences virales, quatre gènes codant pour les facteurs de transcriptions Oct3/4, Sox2, c-Myc et Klf4, qui agissent comme de véritables élixirs de jouvence. Au bout de quelques jours, des cellules de la peau appelées fibroblastes étaient redevenues capables de fournir n'importe quel tissu dans un embryon et de se renouveler indéfiniment in vitro.
En 2007, les deux Japonais obtenaient le même résultat chez l'homme mais avec un obstacle de taille : le génome des cellules «rajeunies» était modifié par l'insertion des gènes des facteurs de transcription, ce qui risquait de provoquer des cancers. Dès lors, une course s'est engagée, à l'échelle mondiale, pour trouver le moyen de reprogrammer les cellules sans insérer de nouvelles séquences dans leur génome.
«Une avancée importante»
James Thomson a encore une fois été le plus rapide. Plutôt que d'introduire les gènes des quatre facteurs de transcription avec un virus modifié, il a eu recours à un plasmide (brin d'ADN circulaire hébergé dans certaines bactéries) dont la présence dépend d'un antibiotique. Les cellules souches pluripotentes induites (CSPi) ont ensuite été mises en culture sans l'antibiotique et ont fourni des lignées cellulaires humaines qui se renouvellent depuis plusieurs mois en gardant leurs propriétés.
«C'est une avancée importante, estime Michel Pucéat, directeur de l'équipe cellules souches et cardiogenèse (Inserm) à Évry (Essonne). Les CSPi ont l'avantage de pouvoir être dérivées de n'importe quel patient dont nous désirons étudier la pathologie. Du coup, le nombre de leurs lignées se multiplie dans le monde.» Autre avantage des CSPi sur les cellules souches embryonnaires : le fait de pouvoir les produire sans recourir à un vecteur viral les rend accessibles à un très grand nombre de laboratoires. Enfin, du fait qu'elles sont dérivées du patient lui-même, elles ne risquent pas de provoquer de rejet.
Même si les CSPi ne sont pas identiques aux cellules souches embryonnaires, elles semblent se comporter de la même manière en culture et être capables de fournir dans les mêmes conditions de nombreux types cellulaires différents. En outre, les premiers résultats sont encourageants. Une fois différenciées in vitro sous forme de cellules sanguines ou nerveuses, ces CSPi ont permis de traiter respectivement l'anémie falciforme ou la maladie de Parkinson chez des rongeurs en se substituant aux cellules défaillantes. Ces résultats sonnent-ils le glas du recours aux cellules souches embryonnaires en médecine régénérative ? «Pas encore, précise Michel Pucéat, car il faudra vérifier la stabilité de ces CSPi humaines et leur capacité à se différencier in vivo puis une fois réintroduites dans l'organisme. Pour le moment, les centaines de lignées de cellules souches embryonnaires déjà produites dans le monde, dont une en France, gardent toute leur utilité pour comprendre les processus de différenciation cellulaire et, à beaucoup plus long terme, les capacités de régénération de tissus chez les patients.»
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Re: Actualités 2009
Le régime alimentaire influerait sur le sexe du bébé
Un régime hypocalorique au moment de la conception favoriserait la naissance d'une fille.
Choisir son alimentation pour choisir le sexe de son enfant : fantasme ou réalité scientifique ? Certains en tout cas surfent sur la vague. Le docteur François Papa, gynécologue-obstétricien à la maternité Port-Royal à Paris, en a d'ailleurs fait sa spécialité. Selon lui, il est possible, en modifiant l'alimentation de la maman, de «choisir» le sexe de son enfant. Le régime fille repose sur un régime riche en calcium, en magnésium et pauvre en sodium et en potassium. En résumé, mieux vaut aimer les produits laitiers… Le pain ou les biscottes sans sel sont également recommandés. Enfin, il convient d'exclure la charcuterie, les viandes, les poissons salés et les crustacés. A contrario, le régime garçon est basé sur une alimentation salée qui évite les laitages. Il faut donc privilégier la viande et le poisson, le pain, les fruits tout en bannissant le lait, le fromage et les pâtisseries.
Cette théorie du régime alimentaire avait fait il y a un an l'objet d'une parution dans le journal de l'Académie royale de Londres. Il en ressortait que la richesse calorique de l'alimentation au moment de la conception est un facteur favorable à la naissance de garçons, alors qu'un régime hypocalorique aurait tendance à sélectionner des filles. Cette découverte pourrait expliquer le fait que le sex-ratio s'est modifié récemment dans les pays industrialisés avec un peu moins de naissances de garçons. L'obsession de la minceur chez les jeunes femmes aurait aussi joué un rôle.
Faible apport calorique
L'université d'Oxford s'était penchée sur le cas de 720 Anglaises enceintes pour la première fois et qui ne connaissaient pas le sexe de leur futur bébé. Toutes devaient se souvenir de leurs habitudes alimentaires, dans les semaines antérieures et postérieures à la conception, de manière très précise. Après la naissance, les corrélations entre les apports alimentaires et le sexe de l'enfant avaient permis de mettre en évidence le fait que 56 % des naissances étaient des garçons dans le groupe des mamans ayant consommé le plus de calories, alors que ce taux n'était que de 45 % pour celles qui avaient eu le plus faible apport calorique dans la période de la conception. Outre le fait d'ingérer le plus de calories, les mères de garçon étaient plus nombreuses à avoir mangé une plus large variété d'aliments et de nutriments, incluant plus de potassium, de calcium, de vitamines C, E et B12. Les chercheurs avaient aussi pu mettre en évidence une forte corrélation entre la consommation de céréales au petit déjeuner et la naissance de garçons.
Un régime hypocalorique au moment de la conception favoriserait la naissance d'une fille.
Choisir son alimentation pour choisir le sexe de son enfant : fantasme ou réalité scientifique ? Certains en tout cas surfent sur la vague. Le docteur François Papa, gynécologue-obstétricien à la maternité Port-Royal à Paris, en a d'ailleurs fait sa spécialité. Selon lui, il est possible, en modifiant l'alimentation de la maman, de «choisir» le sexe de son enfant. Le régime fille repose sur un régime riche en calcium, en magnésium et pauvre en sodium et en potassium. En résumé, mieux vaut aimer les produits laitiers… Le pain ou les biscottes sans sel sont également recommandés. Enfin, il convient d'exclure la charcuterie, les viandes, les poissons salés et les crustacés. A contrario, le régime garçon est basé sur une alimentation salée qui évite les laitages. Il faut donc privilégier la viande et le poisson, le pain, les fruits tout en bannissant le lait, le fromage et les pâtisseries.
Cette théorie du régime alimentaire avait fait il y a un an l'objet d'une parution dans le journal de l'Académie royale de Londres. Il en ressortait que la richesse calorique de l'alimentation au moment de la conception est un facteur favorable à la naissance de garçons, alors qu'un régime hypocalorique aurait tendance à sélectionner des filles. Cette découverte pourrait expliquer le fait que le sex-ratio s'est modifié récemment dans les pays industrialisés avec un peu moins de naissances de garçons. L'obsession de la minceur chez les jeunes femmes aurait aussi joué un rôle.
Faible apport calorique
L'université d'Oxford s'était penchée sur le cas de 720 Anglaises enceintes pour la première fois et qui ne connaissaient pas le sexe de leur futur bébé. Toutes devaient se souvenir de leurs habitudes alimentaires, dans les semaines antérieures et postérieures à la conception, de manière très précise. Après la naissance, les corrélations entre les apports alimentaires et le sexe de l'enfant avaient permis de mettre en évidence le fait que 56 % des naissances étaient des garçons dans le groupe des mamans ayant consommé le plus de calories, alors que ce taux n'était que de 45 % pour celles qui avaient eu le plus faible apport calorique dans la période de la conception. Outre le fait d'ingérer le plus de calories, les mères de garçon étaient plus nombreuses à avoir mangé une plus large variété d'aliments et de nutriments, incluant plus de potassium, de calcium, de vitamines C, E et B12. Les chercheurs avaient aussi pu mettre en évidence une forte corrélation entre la consommation de céréales au petit déjeuner et la naissance de garçons.
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Re: Actualités 2009
À Dijon, un immeuble produit 100 % de son énergie
Isolation, bouclier thermique, photovoltaïque vont permettre une économie annuelle de 23 à 30 eurospar mètre carré.
Il pourrait s'agir d'un simple immeuble de bureaux s'il ne disposait d'un atout majeur : la tour Elithis, du nom de l'entreprise d'ingénierie qui l'a fait construire, est un bâtiment à énergie positive. Autrement dit, il peut émettre plus d'énergie qu'il n'en consomme. Cette performance est le résultat d'un savant dosage de matériaux isolants, d'orientation du bâtiment, de technologies et, bien sûr, d'énergie renouvelable.
Ce qui est très exceptionnel aujourd'hui «devra être généralisé en 2020 pour les bâtiments tertiaires», rappelle Philippe Pelletier, qui préside le comité stratégique du plan bâtiment issu de la loi Grenelle. En attendant, la construction inaugurée aujourd'hui à Dijon fait figure de bâtiment d'avant-garde.
Sans la ténacité des dirigeants de l'entreprise, elle n'aurait sans doute pas vu le jour. «Nous souhaitions que le projet soit réalisé par un promoteur, mais, il y a trois ans, personne n'y croyait », raconte Thierry Bièvre, le président de la société. Et pourtant, la tour présente deux avantages de taille. Le premier concerne son prix. «À 1 400 euros le mètre carré, c'est un prix standard», précise Thierry Bièvre. Mais surtout, cette nouvelle construction va permettre d'énormes économies de charges : «Entre 23 et 30 euros par an le mètre carré», se félicite Thierry Bièvre. Soit 115 000 à 150 000 euros par an pour les quelque 5 000 m² de la tour.
Concrètement, les architectes du cabinet Arte Charpentier Architecte ont tout mis en œuvre pour réduire la consommation. «Dans les murs, nous avons mis un isolant de cellulose de 12 centimètres d'épaisseur et installé pour les fenêtres des doubles vitrages (avec du gaz argon entre les vitres) », explique l'architecte Jérôme Vanoverbeke, qui a piloté le projet. Sans oublier un système sophistiqué de ventilation de la façade.
Éviter la climatisation
Mais il s'agissait surtout de trouver les moyens d'éviter l'utilisation de la climatisation dès les premiers rayons du soleil. Fabriquer du froid nécessite trois fois plus d'énergie que pour du chauffage. Une très grande partie de la façade a donc été recouverte d'un «bouclier thermique. Une sorte de résille placée à l'extérieur qui permet d'arrêter 80 % des rayons du soleil lorsqu'il est au zénith et qui, à l'opposé, laisse filtrer les rayons bas du soleil hivernal», raconte Jérôme Vanoverbeke.
Les concepteurs de l'immeuble se sont ensuite employés à installer des sources d'énergie propre. Une chaudière au bois assurera le chauffage en hiver. Compte tenu de l'isolation, elle ne devrait être sollicitée que quelques heures la nuit : «Durant la journée, la chaleur dégagée notamment par les installations informatiques devrait suffire», assure l'architecte. Par ailleurs, 580 m² de panneaux photovoltaïques ont été posés sur le toit. Enfin, l'énergie produite par les réfrigérateurs du restaurant est récupérée.
L'ensemble de ces installations va permettre de ramener la consommation énergétique annuelle à environ 20 kWh/m². Et pourquoi pas zéro, voire moins, comme annoncé ? «Nous avons souhaité un bâtiment dont le bénéfice ne repose pas uniquement sur la technique», explique Thierry Bièvre, qui ajoute : «Notre idée est d'amener les gens à changer de comportement. C'est comme une voiture hybride, on ne fait réellement des économies que si l'on change sa façon de conduire.»
Pour économiser les derniers 20 kWh, trois conditions doivent être remplies : faire en sorte que tous les salariés éteignent leurs appareils chaque soir, et tout particulièrement les ordinateurs, amener ceux qui travailleront au premier ou au deuxième étage à emprunter les escaliers plutôt que les ascenseurs et, enfin, le ménage devra être effectué dans la journée pour ne pas éclairer des bureaux durant la nuit.
Cette opération va-t-elle servir d'exemple ? Jusqu'à présent, la France s'est montrée plutôt en retard par rapport à ses voisins du nord de l'Europe où ce type de construction est monnaie courante. «Mais avec les mesures Grenelle, nous lançons un programme de très grande échelle qu'aucun pays n'a mis en place», assure Philippe Pelletier. Au secteur du bâtiment d'en apporter rapidement la preuve.
Il pourrait s'agir d'un simple immeuble de bureaux s'il ne disposait d'un atout majeur : la tour Elithis, du nom de l'entreprise d'ingénierie qui l'a fait construire, est un bâtiment à énergie positive. Autrement dit, il peut émettre plus d'énergie qu'il n'en consomme. Cette performance est le résultat d'un savant dosage de matériaux isolants, d'orientation du bâtiment, de technologies et, bien sûr, d'énergie renouvelable.
Ce qui est très exceptionnel aujourd'hui «devra être généralisé en 2020 pour les bâtiments tertiaires», rappelle Philippe Pelletier, qui préside le comité stratégique du plan bâtiment issu de la loi Grenelle. En attendant, la construction inaugurée aujourd'hui à Dijon fait figure de bâtiment d'avant-garde.
Sans la ténacité des dirigeants de l'entreprise, elle n'aurait sans doute pas vu le jour. «Nous souhaitions que le projet soit réalisé par un promoteur, mais, il y a trois ans, personne n'y croyait », raconte Thierry Bièvre, le président de la société. Et pourtant, la tour présente deux avantages de taille. Le premier concerne son prix. «À 1 400 euros le mètre carré, c'est un prix standard», précise Thierry Bièvre. Mais surtout, cette nouvelle construction va permettre d'énormes économies de charges : «Entre 23 et 30 euros par an le mètre carré», se félicite Thierry Bièvre. Soit 115 000 à 150 000 euros par an pour les quelque 5 000 m² de la tour.
Concrètement, les architectes du cabinet Arte Charpentier Architecte ont tout mis en œuvre pour réduire la consommation. «Dans les murs, nous avons mis un isolant de cellulose de 12 centimètres d'épaisseur et installé pour les fenêtres des doubles vitrages (avec du gaz argon entre les vitres) », explique l'architecte Jérôme Vanoverbeke, qui a piloté le projet. Sans oublier un système sophistiqué de ventilation de la façade.
Éviter la climatisation
Mais il s'agissait surtout de trouver les moyens d'éviter l'utilisation de la climatisation dès les premiers rayons du soleil. Fabriquer du froid nécessite trois fois plus d'énergie que pour du chauffage. Une très grande partie de la façade a donc été recouverte d'un «bouclier thermique. Une sorte de résille placée à l'extérieur qui permet d'arrêter 80 % des rayons du soleil lorsqu'il est au zénith et qui, à l'opposé, laisse filtrer les rayons bas du soleil hivernal», raconte Jérôme Vanoverbeke.
Les concepteurs de l'immeuble se sont ensuite employés à installer des sources d'énergie propre. Une chaudière au bois assurera le chauffage en hiver. Compte tenu de l'isolation, elle ne devrait être sollicitée que quelques heures la nuit : «Durant la journée, la chaleur dégagée notamment par les installations informatiques devrait suffire», assure l'architecte. Par ailleurs, 580 m² de panneaux photovoltaïques ont été posés sur le toit. Enfin, l'énergie produite par les réfrigérateurs du restaurant est récupérée.
L'ensemble de ces installations va permettre de ramener la consommation énergétique annuelle à environ 20 kWh/m². Et pourquoi pas zéro, voire moins, comme annoncé ? «Nous avons souhaité un bâtiment dont le bénéfice ne repose pas uniquement sur la technique», explique Thierry Bièvre, qui ajoute : «Notre idée est d'amener les gens à changer de comportement. C'est comme une voiture hybride, on ne fait réellement des économies que si l'on change sa façon de conduire.»
Pour économiser les derniers 20 kWh, trois conditions doivent être remplies : faire en sorte que tous les salariés éteignent leurs appareils chaque soir, et tout particulièrement les ordinateurs, amener ceux qui travailleront au premier ou au deuxième étage à emprunter les escaliers plutôt que les ascenseurs et, enfin, le ménage devra être effectué dans la journée pour ne pas éclairer des bureaux durant la nuit.
Cette opération va-t-elle servir d'exemple ? Jusqu'à présent, la France s'est montrée plutôt en retard par rapport à ses voisins du nord de l'Europe où ce type de construction est monnaie courante. «Mais avec les mesures Grenelle, nous lançons un programme de très grande échelle qu'aucun pays n'a mis en place», assure Philippe Pelletier. Au secteur du bâtiment d'en apporter rapidement la preuve.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Premier succès
de la chirurgie du gène
Les tests ont été effectués sur des chiens atteints de myopathie de Duchenne.
Sur la première vidéo, un chiot atteint de myopathie de Duchenne trottine de plus en plus péniblement dans un couloir et s'effondre après un aller et retour de quelques mètres. Sur la deuxième (1), un autre chiot, souffrant également de ce syndrome, effectue le même parcours en courant, sans fatigue apparente. Contrairement au premier animal, non traité, il a reçu des injections d'antisens, de petites molécules qui agissent comme un rabot moléculaire sur les défauts génétiques à l'origine de la myopathie. Les résultats impressionnants de cette nouvelle stratégie, appelée saut d'exon, viennent d'être publiés par une équipe américano-japonaise dans la revue Annals of Neurology.
Avec la même approche, d'autres chercheurs en sont déjà au stade des essais cliniques. À terme, le saut d'exon pourrait s'appliquer à d'autres affections génétiques, mais aussi à des pathologies infectieuses, et même des cancers. Son principe ? Éliminer la partie malade d'un gène, pour restaurer la synthèse de la protéine codée par ce gène.
Dans la myopathie de Duchenne, qui touche un garçon sur 3 500 à la naissance, le bogue concerne le gène codant pour la dystrophine. Quand cette protéine indispensable à la contraction des cellules musculaires et cardiaques fait défaut, une faiblesse musculaire s'installe dès la petite enfance.
Dans la technique du saut d'exon, le rabot moléculaire n'agit pas au niveau de l'ADN muté, mais en aval, quand celui-ci a été transcrit en ARN. À cette phase, préliminaire à la traduction en protéine, l'ARN est toiletté : les portions codantes du gène (exons) sont conservées, les parties non codantes (introns) sont éliminées. En injectant un petit segment d'ARN, l'antisens, qui se fixe comme un Velcro sur l'exon muté, les chercheurs mettent celui-ci hors circuit. Le défaut génétique étant emporté avec les introns, la protéine peut être fabriquée sous une forme légèrement raccourcie mais fonctionnelle.
Pour ses expériences chez le chien, Shin'ichi Takeda (Tokyo) a associé trois antisens synthétiques, nommés «morpholinos», agissant sur différents exons. Le cocktail a été injecté en intraveineuse une à deux fois par semaine pendant 5 à 22 semaines. Les animaux ont ensuite été sacrifiés pour étudier leurs muscles. Aucune toxicité n'a été notée.
«Technique validée»
Dans les biopsies, le niveau d'expression de la protéine a été mesuré en moyenne à 26 % des valeurs normales, très variable d'un muscle à l'autre. Cette synthèse très partielle de dystrophine suffit à améliorer considérablement les symptômes, comme en témoignent les vidéos. En associant plusieurs antisens, ciblant différentes mutations, on pourrait traiter jusqu'à 90 % des myopathies, estiment les auteurs de l'étude.
«C'est la première fois qu'un traitement obtient des résultats aussi spectaculaires dans un modèle animal de Duchenne», souligne Serge Braun, directeur scientifique de l'Association française contre les myopathies (AFM), qui soutient financièrement plusieurs projets de saut d'exon. «Le principe de la technique est validé, et on sait maintenant fabriquer des antisens ciblant telle ou telle mutation, précise le chercheur Luis Garcia, de l'Institut de myologie (Paris). Le tour de force, c'est d'apprendre à les distribuer, de façon homogène, dans les muscles et dans le cœur, également atteint au cours de la maladie de Duchenne.»
L'innocuité à long terme des antisens synthétiques reste aussi à démontrer. Deux essais cliniques sont en cours en Europe, dont les résultats sont attendus en 2009, selon Serge Braun. Luis Garcia, lui, en reste toujours aux travaux chez le chien. Contrairement aux autres équipes qui utilisent des antisens de synthèse, le chercheur français développe une approche «développement durable», qui permettrait d'éviter les injections répétées. L'astuce consiste à faire produire l'antisens par un petit gène (U7) normalement présent dans l'organisme. Les résultats, en cours de publication, seraient très prometteurs.
de la chirurgie du gène
Les tests ont été effectués sur des chiens atteints de myopathie de Duchenne.
Sur la première vidéo, un chiot atteint de myopathie de Duchenne trottine de plus en plus péniblement dans un couloir et s'effondre après un aller et retour de quelques mètres. Sur la deuxième (1), un autre chiot, souffrant également de ce syndrome, effectue le même parcours en courant, sans fatigue apparente. Contrairement au premier animal, non traité, il a reçu des injections d'antisens, de petites molécules qui agissent comme un rabot moléculaire sur les défauts génétiques à l'origine de la myopathie. Les résultats impressionnants de cette nouvelle stratégie, appelée saut d'exon, viennent d'être publiés par une équipe américano-japonaise dans la revue Annals of Neurology.
Avec la même approche, d'autres chercheurs en sont déjà au stade des essais cliniques. À terme, le saut d'exon pourrait s'appliquer à d'autres affections génétiques, mais aussi à des pathologies infectieuses, et même des cancers. Son principe ? Éliminer la partie malade d'un gène, pour restaurer la synthèse de la protéine codée par ce gène.
Dans la myopathie de Duchenne, qui touche un garçon sur 3 500 à la naissance, le bogue concerne le gène codant pour la dystrophine. Quand cette protéine indispensable à la contraction des cellules musculaires et cardiaques fait défaut, une faiblesse musculaire s'installe dès la petite enfance.
Dans la technique du saut d'exon, le rabot moléculaire n'agit pas au niveau de l'ADN muté, mais en aval, quand celui-ci a été transcrit en ARN. À cette phase, préliminaire à la traduction en protéine, l'ARN est toiletté : les portions codantes du gène (exons) sont conservées, les parties non codantes (introns) sont éliminées. En injectant un petit segment d'ARN, l'antisens, qui se fixe comme un Velcro sur l'exon muté, les chercheurs mettent celui-ci hors circuit. Le défaut génétique étant emporté avec les introns, la protéine peut être fabriquée sous une forme légèrement raccourcie mais fonctionnelle.
Pour ses expériences chez le chien, Shin'ichi Takeda (Tokyo) a associé trois antisens synthétiques, nommés «morpholinos», agissant sur différents exons. Le cocktail a été injecté en intraveineuse une à deux fois par semaine pendant 5 à 22 semaines. Les animaux ont ensuite été sacrifiés pour étudier leurs muscles. Aucune toxicité n'a été notée.
«Technique validée»
Dans les biopsies, le niveau d'expression de la protéine a été mesuré en moyenne à 26 % des valeurs normales, très variable d'un muscle à l'autre. Cette synthèse très partielle de dystrophine suffit à améliorer considérablement les symptômes, comme en témoignent les vidéos. En associant plusieurs antisens, ciblant différentes mutations, on pourrait traiter jusqu'à 90 % des myopathies, estiment les auteurs de l'étude.
«C'est la première fois qu'un traitement obtient des résultats aussi spectaculaires dans un modèle animal de Duchenne», souligne Serge Braun, directeur scientifique de l'Association française contre les myopathies (AFM), qui soutient financièrement plusieurs projets de saut d'exon. «Le principe de la technique est validé, et on sait maintenant fabriquer des antisens ciblant telle ou telle mutation, précise le chercheur Luis Garcia, de l'Institut de myologie (Paris). Le tour de force, c'est d'apprendre à les distribuer, de façon homogène, dans les muscles et dans le cœur, également atteint au cours de la maladie de Duchenne.»
L'innocuité à long terme des antisens synthétiques reste aussi à démontrer. Deux essais cliniques sont en cours en Europe, dont les résultats sont attendus en 2009, selon Serge Braun. Luis Garcia, lui, en reste toujours aux travaux chez le chien. Contrairement aux autres équipes qui utilisent des antisens de synthèse, le chercheur français développe une approche «développement durable», qui permettrait d'éviter les injections répétées. L'astuce consiste à faire produire l'antisens par un petit gène (U7) normalement présent dans l'organisme. Les résultats, en cours de publication, seraient très prometteurs.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
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Re: Actualités 2009
Les adolescents en manque chronique de sommeil : la faute aux écrans
LE MONDE | 06.04.09 | 15h44 • Mis à jour le 07.04.09 | 10h19
Une bonne part des adolescents sont en manque chronique de sommeil. Ils passent de plus en plus de temps le soir devant les écrans - télévision, téléphone portable, mais surtout ordinateur et console de jeux. Le phénomène, sensible au collège, s'aggrave au lycée.
Dès la classe de 5e, la moitié des élèves se couchent après 22 heures, la veille d'un jour de classe. En 3e, cette proportion dépasse 80 %, et une fille sur quatre et près d'un garçon sur trois peuvent présenter un déficit de sommeil, selon une étude réalisée par la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) et l'académie de Paris dans 22 collèges durant l'année scolaire 2007-2008.
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Conseils pour bien dormir
A éviter. Travailler jusqu'au moment du coucher, faire du sport le soir, répondre au téléphone à toute heure, faire une sieste en fin de journée pour récupérer, regarder la télévision et surtout jouer sur une console ou un ordinateur tardivement, dormir après 11 heures le dimanche matin.
A recommander. Faire ses devoirs avant le dîner, privilégier des activités calmes avant le coucher (lecture), réduire l'intensité lumineuse dans la chambre, favoriser un éclairage important le matin, se lever à horaires réguliers.
Sur le même sujet
Ces nuits trop courtes ont des répercussions sur la scolarité. "Les enfants passent de plus en plus de temps sur leur écran et ont de plus en plus de mal à se lever, constate Philippe Guittet, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'éducation nationale (SNPDEN). Le matin, on sent bien qu'ils sont sur le flanc."
Absence lors de la première heure, voire toute la matinée, défaut d'attention, de concentration, somnolence sont la contrepartie de ces couchers tardifs. "En trente ans, les adolescents ont perdu plus de deux heures de sommeil", déplore le docteur Sylvie Royant-Parola, psychiatre et présidente du réseau Morphée, qui intervenait lors d'une conférence organisée sur ce thème par l'Union nationale des associations familiales (UNAF), mercredi 18 mars à Paris.
Normalement, les adolescents ont besoin de dormir de 9 à 10 heures en moyenne. Ces besoins sont dus à la fois à de fortes transformations corporelles et hormonales et à une activité intellectuelle et physique souvent intense, avec des emplois du temps chargés. Or, selon une enquête publiée en 2005 par l'Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) et la Sofres, leurs nuits, en semaine, sont de 7 h 46.
Pour compenser ce manque de sommeil, les adolescents tentent de récupérer le week-end en dormant en moyenne 9 h 10. Mais ces jours de repos se traduisent par un important décalage des horaires de coucher (1 h 35) et plus encore de lever (3 h 35), dont les effets se font cruellement sentir le lundi matin. Faut-il alors retarder les horaires scolaires, notamment au lycée ? Certains chefs d'établissement s'interrogent. Pour Philippe Guittet, également proviseur d'un lycée parisien, c'est une piste. "Les cours commencent à 8 heures du matin, et je pense qu'il serait souhaitable de les reculer d'au moins une demi-heure", considère-t-il. Mais cela suppose une contraction de la journée qu'il faut harmoniser avec la disponibilité des salles, l'emploi du temps des professeurs et des élèves. Un vrai casse-tête. Pour mieux s'organiser, il faudrait des horaires moins chargés, "une trentaine d'heures de cours au lycée, c'est trop", considère Philippe Guittet.
"FAIRE PREUVE D'AUTORITÉ"
L'enquête INSV-Sofres faisait état de 24 % d'adolescents de 15 à 19 ans se sentant somnolents tous les jours ou presque au réveil, et 10 % toute la journée. Or, seulement un jeune sur dix en parle à son médecin. "Les adolescents ont tendance à disqualifier le discours qui vient de l'école ou de la famille, explique Edith Tartar-Goddet, psychosociologue. Les discours un peu techniques ou scientifiques n'ont pas de prise sur eux. Par ailleurs, ils ont tendance à valoriser le sommeil tardif et la vie nocturne, ce qui montre l'intérêt de travailler sur leurs représentations."
A quel moment les parents doivent-ils s'alarmer ? Si l'adolescent n'entend quasiment plus son réveil, s'il rate souvent le début des cours, voire s'il s'endort en classe, il est plus que temps de tirer le signal d'alarme. A ce moment poursuit Mme Tartar-Goddet, face à des enfants qui n'arrivent pas à déconnecter de leur écran, les parents ne doivent pas hésiter, si nécessaire, "à faire preuve d'autorité et mettre un terme à cette activité". Ne pas mettre les ordinateurs dans la chambre, garder le contrôle du Wi-Fi, donner de bonnes habitudes dès le plus jeune âge facilite la tâche des parents.
"Mieux vaut arrêter tout écran deux heures avant la mise au lit, explique le docteur Royant-Parola, surtout l'ordinateur et les consoles de jeux vidéo qui hyperstimulent les jeunes." Le réseau Morphée (réseau de spécialistes du sommeil), l'UNAF et l'académie de Paris ont réalisé un DVD Sommeil de l'enfant et de l'adolescent pour sensibiliser les familles.
Conseils pour bien dormir
A éviter. Travailler jusqu'au moment du coucher, faire du sport le soir, répondre au téléphone à toute heure, faire une sieste en fin de journée pour récupérer, regarder la télévision et surtout jouer sur une console ou un ordinateur tardivement, dormir après 11 heures le dimanche matin.
A recommander. Faire ses devoirs avant le dîner, privilégier des activités calmes avant le coucher (lecture), réduire l'intensité lumineuse dans la chambre, favoriser un éclairage important le matin, se lever à horaires réguliers.
LE MONDE | 06.04.09 | 15h44 • Mis à jour le 07.04.09 | 10h19
Une bonne part des adolescents sont en manque chronique de sommeil. Ils passent de plus en plus de temps le soir devant les écrans - télévision, téléphone portable, mais surtout ordinateur et console de jeux. Le phénomène, sensible au collège, s'aggrave au lycée.
Dès la classe de 5e, la moitié des élèves se couchent après 22 heures, la veille d'un jour de classe. En 3e, cette proportion dépasse 80 %, et une fille sur quatre et près d'un garçon sur trois peuvent présenter un déficit de sommeil, selon une étude réalisée par la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) et l'académie de Paris dans 22 collèges durant l'année scolaire 2007-2008.
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Conseils pour bien dormir
A éviter. Travailler jusqu'au moment du coucher, faire du sport le soir, répondre au téléphone à toute heure, faire une sieste en fin de journée pour récupérer, regarder la télévision et surtout jouer sur une console ou un ordinateur tardivement, dormir après 11 heures le dimanche matin.
A recommander. Faire ses devoirs avant le dîner, privilégier des activités calmes avant le coucher (lecture), réduire l'intensité lumineuse dans la chambre, favoriser un éclairage important le matin, se lever à horaires réguliers.
Sur le même sujet
Ces nuits trop courtes ont des répercussions sur la scolarité. "Les enfants passent de plus en plus de temps sur leur écran et ont de plus en plus de mal à se lever, constate Philippe Guittet, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'éducation nationale (SNPDEN). Le matin, on sent bien qu'ils sont sur le flanc."
Absence lors de la première heure, voire toute la matinée, défaut d'attention, de concentration, somnolence sont la contrepartie de ces couchers tardifs. "En trente ans, les adolescents ont perdu plus de deux heures de sommeil", déplore le docteur Sylvie Royant-Parola, psychiatre et présidente du réseau Morphée, qui intervenait lors d'une conférence organisée sur ce thème par l'Union nationale des associations familiales (UNAF), mercredi 18 mars à Paris.
Normalement, les adolescents ont besoin de dormir de 9 à 10 heures en moyenne. Ces besoins sont dus à la fois à de fortes transformations corporelles et hormonales et à une activité intellectuelle et physique souvent intense, avec des emplois du temps chargés. Or, selon une enquête publiée en 2005 par l'Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) et la Sofres, leurs nuits, en semaine, sont de 7 h 46.
Pour compenser ce manque de sommeil, les adolescents tentent de récupérer le week-end en dormant en moyenne 9 h 10. Mais ces jours de repos se traduisent par un important décalage des horaires de coucher (1 h 35) et plus encore de lever (3 h 35), dont les effets se font cruellement sentir le lundi matin. Faut-il alors retarder les horaires scolaires, notamment au lycée ? Certains chefs d'établissement s'interrogent. Pour Philippe Guittet, également proviseur d'un lycée parisien, c'est une piste. "Les cours commencent à 8 heures du matin, et je pense qu'il serait souhaitable de les reculer d'au moins une demi-heure", considère-t-il. Mais cela suppose une contraction de la journée qu'il faut harmoniser avec la disponibilité des salles, l'emploi du temps des professeurs et des élèves. Un vrai casse-tête. Pour mieux s'organiser, il faudrait des horaires moins chargés, "une trentaine d'heures de cours au lycée, c'est trop", considère Philippe Guittet.
"FAIRE PREUVE D'AUTORITÉ"
L'enquête INSV-Sofres faisait état de 24 % d'adolescents de 15 à 19 ans se sentant somnolents tous les jours ou presque au réveil, et 10 % toute la journée. Or, seulement un jeune sur dix en parle à son médecin. "Les adolescents ont tendance à disqualifier le discours qui vient de l'école ou de la famille, explique Edith Tartar-Goddet, psychosociologue. Les discours un peu techniques ou scientifiques n'ont pas de prise sur eux. Par ailleurs, ils ont tendance à valoriser le sommeil tardif et la vie nocturne, ce qui montre l'intérêt de travailler sur leurs représentations."
A quel moment les parents doivent-ils s'alarmer ? Si l'adolescent n'entend quasiment plus son réveil, s'il rate souvent le début des cours, voire s'il s'endort en classe, il est plus que temps de tirer le signal d'alarme. A ce moment poursuit Mme Tartar-Goddet, face à des enfants qui n'arrivent pas à déconnecter de leur écran, les parents ne doivent pas hésiter, si nécessaire, "à faire preuve d'autorité et mettre un terme à cette activité". Ne pas mettre les ordinateurs dans la chambre, garder le contrôle du Wi-Fi, donner de bonnes habitudes dès le plus jeune âge facilite la tâche des parents.
"Mieux vaut arrêter tout écran deux heures avant la mise au lit, explique le docteur Royant-Parola, surtout l'ordinateur et les consoles de jeux vidéo qui hyperstimulent les jeunes." Le réseau Morphée (réseau de spécialistes du sommeil), l'UNAF et l'académie de Paris ont réalisé un DVD Sommeil de l'enfant et de l'adolescent pour sensibiliser les familles.
Conseils pour bien dormir
A éviter. Travailler jusqu'au moment du coucher, faire du sport le soir, répondre au téléphone à toute heure, faire une sieste en fin de journée pour récupérer, regarder la télévision et surtout jouer sur une console ou un ordinateur tardivement, dormir après 11 heures le dimanche matin.
A recommander. Faire ses devoirs avant le dîner, privilégier des activités calmes avant le coucher (lecture), réduire l'intensité lumineuse dans la chambre, favoriser un éclairage important le matin, se lever à horaires réguliers.
Maman d'un petit monstre de 2 ans.
ESI 2009/2012 ..............
En route pour retourner à l'école !
ESI 2009/2012 ..............
En route pour retourner à l'école !
Re: Actualités 2009
Première greffe mondiale
de la face et des mains
Au CHU Henri-Mondor de Créteil, une équipe française de 40 chirurgiens a opéré pendant trente heures un homme âgé de 30 ans.
Les professeurs Laurent Lantiéri, Christian Dumontier et Jean-Paul Meningaud ont, ce week-end, effectué sur un homme de 30 ans une première chirurgicale mondiale au CHU Henri-Mondor de Créteil. Dix jours à peine après avoir réalisé la sixième greffe de visage officiellement répertoriée.
Ils ont greffé sur un même malade la face complète - les quatre paupières, le cuir chevelu jusqu'à la nuque, les joues, les deux oreilles (les lèvres étaient épargnées) et les deux mains au-dessus du poignet. Cet homme de 30 ans, grand brûlé en 2004 avec une carbonisation complète de la face (emportant jusqu'aux muscles du visage) et ayant subi l'amputation de la totalité des doigts des deux mains, était sorti du centre de soins aux grands brûlés depuis trois ans. Il avait aussitôt été pris en charge par l'équipe de Créteil.
Rappelons que la demande d'autorisation de ce projet de recherche chirurgicale (pour cinq malades en tout) court depuis janvier 2007. L'homme attendait depuis mai 2008 un donneur. Comme ses confrères et concurrents Peter Butler (Royal Free Hospital de Londres) et John Barker (Université de Louisville, Kentucky), le Pr Lantiéri avait mis les brûlés graves sur sa liste potentielle d'indications à ce type de greffes de visage, pour lesquels aucune solution chirurgicale classique et aucune vie sociale normale ne sont possibles.
«Les séquelles sont terribles, ils n'ont plus de motricité du visage. Les progrès des médecins des brûlés sont tels qu'on sauve des patients brûlés à plus de 90 % de la surface corporelle. Ils survivent…» disait-il lundi lors conférence de presse.
Le Pr Christian Dumontier (SOS mains du CHU Saint-Antoine, Paris) a été associé à ce projet pour les greffes de mains à ce malade. «Nous ne l'aurions pas fait seuls, mais comme la greffe de face était programmée, il devenait logique d'associer aussi les greffes de mains», a-t-il précisé. Sans être entrées dans une routine, la quarantaine de greffes de mains déjà effectuées dans le monde sont désormais considérées comme un «soin» par la Société française de chirurgie de la main. Ce n'est plus de la recherche : «À l'exception de deux échecs très particuliers, c'est une technique fiable. Les mains sont vivantes, elles sont fonctionnelles.»
Les prélèvements de la face et des mains ont été effectués par une équipe dirigée par le Pr Jean-Paul Meningaud : en tout onze heures pour ces seuls prélèvements des greffons. «C'est comme cinquante petites interventions à la suite les unes des autres.» «Sans des prothésistes capables de prouesses pour l'embaumement rendant au donneur des organes un aspect compatible avec le deuil de la famille, ce type de greffe ne serait pas possible», a-t-il ajouté.
Lundi soir, le patient était toujours maintenu dans un coma artificiel pour les besoins de la réanimation et la prévention des défaillances aiguës d'organes vitaux.
«Risque de rejet»
Les interrogations sont multiples : c'est la première fois qu'une greffe de face comporte aussi les paupières. Or, si les lèvres peuvent comme les mains être irriguées par une repousse nerveuse capable de redonner la motricité, on ne sait pas si ce sera aussi le cas pour les quatre paupières greffées.
Les immunologistes avaient peur au départ, lorsque la première greffe de visage a été effectuée, que les greffes de tissus composites (c'est-à-dire constitués de multiples types de cellules) ne soient particulièrement exposées au rejet immunologique. Or il n'en a rien été : «Il semble que plus la masse de tissus greffés est grande, meilleure est la tolérance immunitaire. Bien entendu cet effet bénéfique n'existe que si c'est le même donneur pour tous les greffons», a expliqué lundi le Dr Philippe Grimbert «Mais le risque de rejet de ces greffes étrangères dure toute la vie.»
de la face et des mains
Au CHU Henri-Mondor de Créteil, une équipe française de 40 chirurgiens a opéré pendant trente heures un homme âgé de 30 ans.
Les professeurs Laurent Lantiéri, Christian Dumontier et Jean-Paul Meningaud ont, ce week-end, effectué sur un homme de 30 ans une première chirurgicale mondiale au CHU Henri-Mondor de Créteil. Dix jours à peine après avoir réalisé la sixième greffe de visage officiellement répertoriée.
Ils ont greffé sur un même malade la face complète - les quatre paupières, le cuir chevelu jusqu'à la nuque, les joues, les deux oreilles (les lèvres étaient épargnées) et les deux mains au-dessus du poignet. Cet homme de 30 ans, grand brûlé en 2004 avec une carbonisation complète de la face (emportant jusqu'aux muscles du visage) et ayant subi l'amputation de la totalité des doigts des deux mains, était sorti du centre de soins aux grands brûlés depuis trois ans. Il avait aussitôt été pris en charge par l'équipe de Créteil.
Rappelons que la demande d'autorisation de ce projet de recherche chirurgicale (pour cinq malades en tout) court depuis janvier 2007. L'homme attendait depuis mai 2008 un donneur. Comme ses confrères et concurrents Peter Butler (Royal Free Hospital de Londres) et John Barker (Université de Louisville, Kentucky), le Pr Lantiéri avait mis les brûlés graves sur sa liste potentielle d'indications à ce type de greffes de visage, pour lesquels aucune solution chirurgicale classique et aucune vie sociale normale ne sont possibles.
«Les séquelles sont terribles, ils n'ont plus de motricité du visage. Les progrès des médecins des brûlés sont tels qu'on sauve des patients brûlés à plus de 90 % de la surface corporelle. Ils survivent…» disait-il lundi lors conférence de presse.
Le Pr Christian Dumontier (SOS mains du CHU Saint-Antoine, Paris) a été associé à ce projet pour les greffes de mains à ce malade. «Nous ne l'aurions pas fait seuls, mais comme la greffe de face était programmée, il devenait logique d'associer aussi les greffes de mains», a-t-il précisé. Sans être entrées dans une routine, la quarantaine de greffes de mains déjà effectuées dans le monde sont désormais considérées comme un «soin» par la Société française de chirurgie de la main. Ce n'est plus de la recherche : «À l'exception de deux échecs très particuliers, c'est une technique fiable. Les mains sont vivantes, elles sont fonctionnelles.»
Les prélèvements de la face et des mains ont été effectués par une équipe dirigée par le Pr Jean-Paul Meningaud : en tout onze heures pour ces seuls prélèvements des greffons. «C'est comme cinquante petites interventions à la suite les unes des autres.» «Sans des prothésistes capables de prouesses pour l'embaumement rendant au donneur des organes un aspect compatible avec le deuil de la famille, ce type de greffe ne serait pas possible», a-t-il ajouté.
Lundi soir, le patient était toujours maintenu dans un coma artificiel pour les besoins de la réanimation et la prévention des défaillances aiguës d'organes vitaux.
«Risque de rejet»
Les interrogations sont multiples : c'est la première fois qu'une greffe de face comporte aussi les paupières. Or, si les lèvres peuvent comme les mains être irriguées par une repousse nerveuse capable de redonner la motricité, on ne sait pas si ce sera aussi le cas pour les quatre paupières greffées.
Les immunologistes avaient peur au départ, lorsque la première greffe de visage a été effectuée, que les greffes de tissus composites (c'est-à-dire constitués de multiples types de cellules) ne soient particulièrement exposées au rejet immunologique. Or il n'en a rien été : «Il semble que plus la masse de tissus greffés est grande, meilleure est la tolérance immunitaire. Bien entendu cet effet bénéfique n'existe que si c'est le même donneur pour tous les greffons», a expliqué lundi le Dr Philippe Grimbert «Mais le risque de rejet de ces greffes étrangères dure toute la vie.»
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Maladie de Parkinson : Journée mondiale et premiers Etats Généraux
Ils sont près de 150 000 en France à souffrir de cette affection neurologique. Le 8 avril, sous le patronage du ministère de la Santé, et à l'initiative de l’Association France Parkinson, s’ouvrent les Premiers Etats Généraux des personnes touchées par la maladie de Parkinson. Le 8 avril est aussi la Journée mondiale de la maladie de Parkinson.
Ces Etats Généraux seront l’occasion pour les patients de sortir de l’isolement de leur maladie. Précarité, manque de personnel soignant, chômage, reconnaissance du statut du conjoint... autant de « coups de gueule » qui seront au cœur de ces Etats Généraux. « Il s’agit d’alerter l’opinion publique sur l’urgence d’améliorer le prise en charge des malades de Parkinson pour en faire une priorité nationale », indique Bruno Favier, Président de l’Association France Parkinson.
Des réunions seront organisées tout au long de l’année, recueillant d’une part les doléances des malades et de leurs proches, de l’autre, des propositions concrètes des professionnels de santé et des élus. En avril 2010, une synthèse de ces concertations sera remise aux pouvoirs publics pour qu’enfin, les choses changent.
Conférences, forums, journées portes ouvertes, tous les détails sur http://www.franceparkinson.fr
Ils sont près de 150 000 en France à souffrir de cette affection neurologique. Le 8 avril, sous le patronage du ministère de la Santé, et à l'initiative de l’Association France Parkinson, s’ouvrent les Premiers Etats Généraux des personnes touchées par la maladie de Parkinson. Le 8 avril est aussi la Journée mondiale de la maladie de Parkinson.
Ces Etats Généraux seront l’occasion pour les patients de sortir de l’isolement de leur maladie. Précarité, manque de personnel soignant, chômage, reconnaissance du statut du conjoint... autant de « coups de gueule » qui seront au cœur de ces Etats Généraux. « Il s’agit d’alerter l’opinion publique sur l’urgence d’améliorer le prise en charge des malades de Parkinson pour en faire une priorité nationale », indique Bruno Favier, Président de l’Association France Parkinson.
Des réunions seront organisées tout au long de l’année, recueillant d’une part les doléances des malades et de leurs proches, de l’autre, des propositions concrètes des professionnels de santé et des élus. En avril 2010, une synthèse de ces concertations sera remise aux pouvoirs publics pour qu’enfin, les choses changent.
Conférences, forums, journées portes ouvertes, tous les détails sur http://www.franceparkinson.fr
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Re: Actualités 2009
L’acromégalie, une maladie rare qu’il faut dépister
Ce nom ne vous dit peut être rien, et pourtant, l’acromégalie est une maladie grave et invalidante qui réduit de près de 10 ans l’espérance de vie. En France, on estime qu’entre 2 000 et 4 000 personnes en sont atteintes, majoritairement des hommes et des femmes de 30 à 50 ans.
Mais qu’est-ce que l’acromégalie au juste ? Appelée aussi maladie de Pierre Marie, l’acromégalie est due a une sécrétion excessive de l’hormone de croissance qui entraine une croissance exagérée du visage et des extrémités (pieds, mains). Cette année, les Centres de Références des Maladies Endocriniennes Rares de Marseille et de Paris lancent pour la première fois une campagne de sensibilisation au dépistage de la maladie, et communiquent un numéro spécial pour informer le public : conseils, accompagnement, démarches à suivre.
N’hésitez pas à vous renseignez, car il faut savoir que si elle n’est pas prise en charge rapidement, l’acromégalie peut provoquer de graves troubles cardiaques et respiratoires.
Numéro d’information : 09 70 61 05 03 (prix d’une communication locale, accessible du lundi au samedi de 7h à 21h).
Ce nom ne vous dit peut être rien, et pourtant, l’acromégalie est une maladie grave et invalidante qui réduit de près de 10 ans l’espérance de vie. En France, on estime qu’entre 2 000 et 4 000 personnes en sont atteintes, majoritairement des hommes et des femmes de 30 à 50 ans.
Mais qu’est-ce que l’acromégalie au juste ? Appelée aussi maladie de Pierre Marie, l’acromégalie est due a une sécrétion excessive de l’hormone de croissance qui entraine une croissance exagérée du visage et des extrémités (pieds, mains). Cette année, les Centres de Références des Maladies Endocriniennes Rares de Marseille et de Paris lancent pour la première fois une campagne de sensibilisation au dépistage de la maladie, et communiquent un numéro spécial pour informer le public : conseils, accompagnement, démarches à suivre.
N’hésitez pas à vous renseignez, car il faut savoir que si elle n’est pas prise en charge rapidement, l’acromégalie peut provoquer de graves troubles cardiaques et respiratoires.
Numéro d’information : 09 70 61 05 03 (prix d’une communication locale, accessible du lundi au samedi de 7h à 21h).
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Re: Actualités 2009
Autisme : vers une meilleure prise en charge ?
Le 2 avril dernier, à l’occasion de la Journée Internationale de l’Autisme, de nombreuses associations se sont mobilisées pour dénoncer les traitements « inhumains » dont sont victimes les enfants autistes. Le « packing », cette méthode qui consiste à envelopper l’enfant de draps mouillés, est particulièrement montré du doigt.
Aujourd’hui, en France, près de 430 000 personnes, dont 100 000 enfants seraient touchées par l’autisme. Le plan autisme 2008/2010 mis en place par le gouvernement prévoit d’améliorer la prise en charge des malades et de créer des structures innovantes basées sur le principe de l’éducation structurée, déjà présentes depuis 2001 à Paris.
A l’heure actuelle, il n’existe ni dépistage, ni remède à cette maladie, mais un diagnostic précoce permet de prendre en charge l’enfant plus tôt. Un suivi médical régulier est donc essentiel.
Source: communiqué world autism awareness day / Mairie de Paris, avril 2009.
A lire notre dossier:
> Autisme : les signes qui doivent alerter.
Le 2 avril dernier, à l’occasion de la Journée Internationale de l’Autisme, de nombreuses associations se sont mobilisées pour dénoncer les traitements « inhumains » dont sont victimes les enfants autistes. Le « packing », cette méthode qui consiste à envelopper l’enfant de draps mouillés, est particulièrement montré du doigt.
Aujourd’hui, en France, près de 430 000 personnes, dont 100 000 enfants seraient touchées par l’autisme. Le plan autisme 2008/2010 mis en place par le gouvernement prévoit d’améliorer la prise en charge des malades et de créer des structures innovantes basées sur le principe de l’éducation structurée, déjà présentes depuis 2001 à Paris.
A l’heure actuelle, il n’existe ni dépistage, ni remède à cette maladie, mais un diagnostic précoce permet de prendre en charge l’enfant plus tôt. Un suivi médical régulier est donc essentiel.
Source: communiqué world autism awareness day / Mairie de Paris, avril 2009.
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> Autisme : les signes qui doivent alerter.
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Re: Actualités 2009
La greffe de moelle osseuse comme futur traitement du VIH ?
Le 12 février 2009 l’équipe berlinoise du Dr Eckhard Thiel publiait dans la plus prestigieuse revue médicale New England Journal of Medicine le cas d’un patient séropositif pour le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) qui a dû subir une transplantation de moelle osseuse visant à soigner une leucémie et chez lequel le virus a ensuite disparu. En effet, aucun signe de la maladie n’a pu être déterminé dans son organisme plus de 20 mois (Le mois (Du lat. mensis «mois», et anciennement au plur. «menstrues») est une période de temps arbitraire.) après la transplantation alors que le patient, un américain de 42 ans, n’est plus traité contre le VIH. Le virus a besoin d’une cellule pour se multiplier et ainsi infecter d’autres cellules. Le VIH pénètre dans ses cellules hôtes, les lymphocytes T CD4+, après fixation à la protéine CD4 ainsi qu’à l’aide principalement d’une autre protéine CCR5 aussi retrouvée à la surface (Il existe de nombreuses acceptions au mot surface, parfois objet géométrique, parfois frontière physique, souvent...) de ces cibles. Or, d’autres études ont montré que les cellules qui ne possèdent pas de CCR5 ou qui ont un CCR5 muté sont résistantes au VIH.
Le patient souffrant de leucémie a reçu comme traitement une transplantation de cellules souches dans le but de régénérer son système immunitaire affaibli. Ces cellules souches sont des cellules qui deviendront de nouveaux globules blancs (dont des lymphocytes T CD4+) une fois injectées au patient.
Les auteurs ont réalisé la transplantation à partir d’un donneur compatible dont les cellules ont la particularité d’avoir une délétion d’une partie du gène responsable de la fabrication de CCR5. Ces cellules possédant une protéine CCR5 non fonctionnelle pour le virus, l’empêchent de les infecter et donc de se multiplier pour se propager dans l’organisme, leur conférant une immunité face au VIH. Cette mutation est retrouvée chez environ 1% de la population blanche qui est donc résistante au VIH de manière naturelle.
A la suite de la transplantation de ces cellules avec la protéine CCR5 mutée, le patient a vu son nombre de lymphocytes T CD4+ remonter progressivement indiquant que ceux-ci ne sont plus infectés. Depuis la greffe, le VIH est indétectable dans son organisme. Ce cas encourage de nouvelles approches ciblant le CCR5 dans la lutte contre le VIH et relance le débat (Cet article ou cette section doit être recyclé. Sa qualité devrait être largement améliorée en le réorganisant et en le...) sur la thérapie génique qui consiste à introduire dans l’organisme malade des cellules modifiées génétiquement pour restaurer certaines fonctions déficientes chez le receveur. De telles manipulations avaient engendré plusieurs cancers dont certains mortels après des tests thérapeutiques chez des bébés bulles en 2002 malgré un important succès clinique.
Le 12 février 2009 l’équipe berlinoise du Dr Eckhard Thiel publiait dans la plus prestigieuse revue médicale New England Journal of Medicine le cas d’un patient séropositif pour le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) qui a dû subir une transplantation de moelle osseuse visant à soigner une leucémie et chez lequel le virus a ensuite disparu. En effet, aucun signe de la maladie n’a pu être déterminé dans son organisme plus de 20 mois (Le mois (Du lat. mensis «mois», et anciennement au plur. «menstrues») est une période de temps arbitraire.) après la transplantation alors que le patient, un américain de 42 ans, n’est plus traité contre le VIH. Le virus a besoin d’une cellule pour se multiplier et ainsi infecter d’autres cellules. Le VIH pénètre dans ses cellules hôtes, les lymphocytes T CD4+, après fixation à la protéine CD4 ainsi qu’à l’aide principalement d’une autre protéine CCR5 aussi retrouvée à la surface (Il existe de nombreuses acceptions au mot surface, parfois objet géométrique, parfois frontière physique, souvent...) de ces cibles. Or, d’autres études ont montré que les cellules qui ne possèdent pas de CCR5 ou qui ont un CCR5 muté sont résistantes au VIH.
Le patient souffrant de leucémie a reçu comme traitement une transplantation de cellules souches dans le but de régénérer son système immunitaire affaibli. Ces cellules souches sont des cellules qui deviendront de nouveaux globules blancs (dont des lymphocytes T CD4+) une fois injectées au patient.
Les auteurs ont réalisé la transplantation à partir d’un donneur compatible dont les cellules ont la particularité d’avoir une délétion d’une partie du gène responsable de la fabrication de CCR5. Ces cellules possédant une protéine CCR5 non fonctionnelle pour le virus, l’empêchent de les infecter et donc de se multiplier pour se propager dans l’organisme, leur conférant une immunité face au VIH. Cette mutation est retrouvée chez environ 1% de la population blanche qui est donc résistante au VIH de manière naturelle.
A la suite de la transplantation de ces cellules avec la protéine CCR5 mutée, le patient a vu son nombre de lymphocytes T CD4+ remonter progressivement indiquant que ceux-ci ne sont plus infectés. Depuis la greffe, le VIH est indétectable dans son organisme. Ce cas encourage de nouvelles approches ciblant le CCR5 dans la lutte contre le VIH et relance le débat (Cet article ou cette section doit être recyclé. Sa qualité devrait être largement améliorée en le réorganisant et en le...) sur la thérapie génique qui consiste à introduire dans l’organisme malade des cellules modifiées génétiquement pour restaurer certaines fonctions déficientes chez le receveur. De telles manipulations avaient engendré plusieurs cancers dont certains mortels après des tests thérapeutiques chez des bébés bulles en 2002 malgré un important succès clinique.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
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Re: Actualités 2009
Dépistage organisé du cancer du sein : des progrès mais…
« La participation au dépistage organisé du cancer du sein continue sa progression en France », précise l’Institut de Veille sanitaire (InVS).
En 2008, près de 2,3 millions de femmes ont participé à ce programme en France, soit 52,5% de la population cible (contre 50,8% en 2007). Un taux qui reste encore éloigné de la « référence européenne » établie à 70%.
Si 7 femmes (de 50 à 74 ans) sur 10 participaient au dépistage organisé du cancer du sein, les experts estiment que la mortalité associée à cette maladie diminuerait en effet de 25 %. Or en France, seul le département de la Haute-Vienne a dépassé ce seuil.
La participation au dépistage organisé est d’ailleurs très inégale selon les départements. Dans six d’entre eux, (Cher, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Morbihan, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques), le taux est compris entre 65% et 70%. En revanche, il est particulièrement faible à Paris (27,1%). L’Institut de Veille sanitaire relève également que la progression entre 2007 et 2008 a « marqué le pas, malgré l’introduction de la mammographie numérique dans le programme ».
Rappelons que ce dernier permet aux femmes de 50 à 74 ans, de bénéficier tous les deux ans, d’un examen clinique des seins et d’une mammographie de dépistage prise en charge à 100% par l’Assurance-maladie. Pour en savoir davantage, cliquez ici.
« La participation au dépistage organisé du cancer du sein continue sa progression en France », précise l’Institut de Veille sanitaire (InVS).
En 2008, près de 2,3 millions de femmes ont participé à ce programme en France, soit 52,5% de la population cible (contre 50,8% en 2007). Un taux qui reste encore éloigné de la « référence européenne » établie à 70%.
Si 7 femmes (de 50 à 74 ans) sur 10 participaient au dépistage organisé du cancer du sein, les experts estiment que la mortalité associée à cette maladie diminuerait en effet de 25 %. Or en France, seul le département de la Haute-Vienne a dépassé ce seuil.
La participation au dépistage organisé est d’ailleurs très inégale selon les départements. Dans six d’entre eux, (Cher, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Morbihan, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques), le taux est compris entre 65% et 70%. En revanche, il est particulièrement faible à Paris (27,1%). L’Institut de Veille sanitaire relève également que la progression entre 2007 et 2008 a « marqué le pas, malgré l’introduction de la mammographie numérique dans le programme ».
Rappelons que ce dernier permet aux femmes de 50 à 74 ans, de bénéficier tous les deux ans, d’un examen clinique des seins et d’une mammographie de dépistage prise en charge à 100% par l’Assurance-maladie. Pour en savoir davantage, cliquez ici.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Pour que les hôpitaux soient des « havres de sécurité »
Pour que les hôpitaux soient « havres de sécurité »
Aujourd’hui comme chaque 7 avril, c’est la Journée mondiale de la Santé.
Avec cette fois-ci de la part de l’OMS, un coup de projecteur sur l’importance vitale de disposer d’établissements de santé sécurisés en cas de catastrophes (naturelles, accidentelles ou liées à un conflit armé). En situation d’urgence, les hôpitaux sont en effet trop souvent touchés, privant les populations des soins de première nécessité.
« Dans des situations d’urgence de grande ampleur, tremblements de terre ou inondations par exemple, certains pays ont pu perdre jusqu’à 50% de leurs capacités hospitalières, juste au moment où ils en avaient le plus besoin » a déclaré Margaret Chan. La Directrice générale de l’OMS en appelle à la mise en place « d’hôpitaux qui résistent et qui fonctionnent comme des havres de sécurité et de solidité au milieu du désastre et du désespoir ». Un appel qui tombe au moment même où à nos portes, l’Italie est confrontée à une situation d’urgence majeure…
L’Organisation préconise la mise en œuvre d’une série de bonnes pratiques : constructions de nouveaux établissements, évaluation régulière de leur sécurité, exercices de simulation, mise en place de systèmes d’alerte, formation du personnel sans oublier naturellement, les mesures standard de lutte anti-infectieuse.
Tout le monde garde à l’esprit le grand séisme survenu en mai dernier dans la province du Sichuan au sud-ouest de la Chine. Plus de 87 476 personnes y ont succombé sous les décombres de leurs habitations, mais également sous les ruines d’hôpitaux et d’écoles publiques qui ne respectaient pas les normes antisismiques. Mais les pays en développement ne sont pas seuls concernés.
Le tremblement de terre qui vient de secouer la ville de l’Aquila dans le Centre de l’Italie -le bilan humain provisoire à midi serait déjà de 179 morts- est là pour nous le rappeler. Actuellement, une seule salle d’opération fonctionnerait dans l’unique hôpital de la ville. Lequel souffre de surcroît, d’un manque d’eau potable. Pour en savoir davantage : http://www.who.int/world-health-day/2009/fr/index.html" target="_blank.
Enfin, signalons qu’à l’occasion de cette Journée mondiale, la Commissaire européenne chargée de la Santé Androulla Vassiliou, est arrivée hier au Kenya. Elle devrait y visiter « plusieurs projets de santé dans le pays » précise la Commission dans un communiqué. Celle-ci rappelons-le, dépense chaque année près d’un demi-milliard d’euros pour des « actions santé » dans le cadre de sa coopération extérieure.
Pour que les hôpitaux soient « havres de sécurité »
Aujourd’hui comme chaque 7 avril, c’est la Journée mondiale de la Santé.
Avec cette fois-ci de la part de l’OMS, un coup de projecteur sur l’importance vitale de disposer d’établissements de santé sécurisés en cas de catastrophes (naturelles, accidentelles ou liées à un conflit armé). En situation d’urgence, les hôpitaux sont en effet trop souvent touchés, privant les populations des soins de première nécessité.
« Dans des situations d’urgence de grande ampleur, tremblements de terre ou inondations par exemple, certains pays ont pu perdre jusqu’à 50% de leurs capacités hospitalières, juste au moment où ils en avaient le plus besoin » a déclaré Margaret Chan. La Directrice générale de l’OMS en appelle à la mise en place « d’hôpitaux qui résistent et qui fonctionnent comme des havres de sécurité et de solidité au milieu du désastre et du désespoir ». Un appel qui tombe au moment même où à nos portes, l’Italie est confrontée à une situation d’urgence majeure…
L’Organisation préconise la mise en œuvre d’une série de bonnes pratiques : constructions de nouveaux établissements, évaluation régulière de leur sécurité, exercices de simulation, mise en place de systèmes d’alerte, formation du personnel sans oublier naturellement, les mesures standard de lutte anti-infectieuse.
Tout le monde garde à l’esprit le grand séisme survenu en mai dernier dans la province du Sichuan au sud-ouest de la Chine. Plus de 87 476 personnes y ont succombé sous les décombres de leurs habitations, mais également sous les ruines d’hôpitaux et d’écoles publiques qui ne respectaient pas les normes antisismiques. Mais les pays en développement ne sont pas seuls concernés.
Le tremblement de terre qui vient de secouer la ville de l’Aquila dans le Centre de l’Italie -le bilan humain provisoire à midi serait déjà de 179 morts- est là pour nous le rappeler. Actuellement, une seule salle d’opération fonctionnerait dans l’unique hôpital de la ville. Lequel souffre de surcroît, d’un manque d’eau potable. Pour en savoir davantage : http://www.who.int/world-health-day/2009/fr/index.html" target="_blank.
Enfin, signalons qu’à l’occasion de cette Journée mondiale, la Commissaire européenne chargée de la Santé Androulla Vassiliou, est arrivée hier au Kenya. Elle devrait y visiter « plusieurs projets de santé dans le pays » précise la Commission dans un communiqué. Celle-ci rappelons-le, dépense chaque année près d’un demi-milliard d’euros pour des « actions santé » dans le cadre de sa coopération extérieure.
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Re: Actualités 2009
Et ben, Alno t'es une vraie machine à actualités !! 

Esi 2009-2012 (que c'est bon de le dire...)