Actualités 2009

Le forum de l'admission en IFSI

Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Alno
Accro
Accro
Messages : 1181
Inscription : 07 avr. 2008 18:12
Localisation : Savoie

Re: Actualités 2009

Message par Alno »

Les "super mauvaises herbes" menacent la patrie de Monsanto Dimanche 19 avril 2009

De mauvaises herbes ultra-résistantes envahissent les champs OGM du sud des États-Unis. Face à cette nouvelle menace, des agriculteurs utilisent plus d’herbicides, renoncent aux cultures OGM ou abandonnent simplement leurs cultures.

Aux Etats-Unis, les faucheurs partent à la rescousse des champs de cultures transgéniques assaillis par des mauvaises herbes d’une nouvelle génération. Des amarantes surpuissantes sèment la pagaille sur des kilomètres de champs de coton et de soja OGM. Universitaires et agriculteurs tirent la sonnette d’alarme.

En automne 2004, un agriculteur de Macon, dans l’État de Géorgie, remarque que sa dernière application de l’herbicide Roundup - produit par la firme Monsanto - ne tue pas certaines pousses d’amarantes. L’ingrédient actif de ce puissant herbicide est pourtant le glyphosate, l’herbicide le plus utilisé aux Etats-Unis.

Toulouse, mars 2008. Des militants manifestent contre l'introduction des OGM en France.
Aujourd’hui, ce sont plus de cinq Etats du sud des Etats-Unis, la Géorgie, la Caroline du Sud, la Caroline du Nord, l’Arkansas, le Tennessee et le Missouri, qui subissent la fronde des "super mauvaises herbes", ou "superweeds", affirment les médias locaux.

Comment cela a-t-il pu se produire ? Selon les universitaires, les agriculteurs d’outre-Atlantique ont abusé de la formule magique Roundup Ready, une combinaison aussi révolutionnaire que controversée qui lie l’herbicide Roundup et des semences. Semences dans lesquelles on a introduit un gène qui leur permettent de résister à cet herbicide.

Monsanto, la multinationale de biotechnologie, est le producteur de Roundup et de graines OGM. Rien qu’aux Etats-Unis, 9 cultivateurs de soja sur 10 utilisent des semences Roundup, selon les chiffres de l’entreprise.

Spécialiste des mauvaises herbes à l’université de Géorgie, Stanley Culpepper assure dans un entretien avec FRANCE 24 que 50 000 hectares en Géorgie sont gravement infestés d’amarantes et 29 comtés de Géorgie sont aussi contaminés.

"Les agriculteurs réalisent que la menace est très sérieuse. Pendant deux ans, on a cherché en vain à le leur faire comprendre. Mais une fois qu’ils ont pris conscience de la gravité de la situation, ils ont adopté une approche très agressive vis-à-vis de la plante", a confirmé Stanley Culpepper.
"L’année dernière, nous avons dû désherber à la main la moitié de nos champs sévèrement infestés", dit Stanley Culpepper, ajoutant que la lutte contre les amarantes "coûte très cher".
En 2007, 5 000 hectares de champs ravagés par les amarantes ont même été abandonnés par leurs propriétaires près de l’épicentre du phénomène des "superweeds" dans le comté de Macon, affirme le spécialiste agricole Alan York.

Parmi les "superweeds" américaines, il est difficile d’imaginer une mauvaise herbe plus incontrôlable que l’amarante. "C’est bien la mauvaise herbe qu’on ne veut pas voir dans son champs, elle domine tout", explique Stanley Culpepper. L’amarante peut produire 10 000 graines en une fois, résiste à la sécheresse et peut attendre trois mètres de haut. C’est une mauvaise herbe qui étouffe très facilement les arbustes de coton.

Aujourd’hui, les agriculteurs américains peinent à trouver un herbicide qu’ils puissent épandre sur les amarantes dans les plantations de coton.

Dans une interview accordée à FRANCE24, le responsable du développement technique de Monsanto, Rick Cole, estime que les "superweeds" peuvent être maîtrisées. "Le problème des mauvaises herbes qui résistent au Roundup est une réalité que Monsanto ne nie pas. Mais le phénomène peut être maîtrisé", affirme-t-il.

Rick Cole encourage les agriculteurs à utiliser différents herbicides, même ceux de concurrents, et d’alterner les cultures Roundup.

Selon un communiqué de presse de Monsanto, leurs vendeurs incitent les agriculteurs à mélanger le Roundup avec d’autres herbicides, comme le 2,4-D, un herbicide interdit au Danemark, en Norvège et en Suède pour protéger la population de risques de cancer, de troubles du système reproductif et d’affaiblissement mental. Le 2,4-D est aussi connu pour être un ingrédient de l’Agent orange, un herbicide utilisé par l’armée américaine pendant la guerre au Vietnam dans les années 1960.

Interrogé à propos de la toxicité et de l’impact environnemental de tels mélanges, Janice Person, directrice de communication chez Monsanto, répond que la multinationale "ne recommande pas de mélanges qui n’ont pas l’aval de l’Agence de la protection de l’environnement".

Selon la Soil Association, une association anti-OGM basée au Royaume-Uni, Monsanto était conscient de la menace des "superweeds" dès 2001 et avait fait breveter la pratique de mélanger de l’herbicide Roundup et d’autres herbicides qui ciblent des plantes résistantes au Roundup.

"Ce brevet va permettre à l’entreprise de profiter d’un problème que ses produits ont créé à l’origine," affirme un rapport de la Soil Association publié en 2002.

Dans un élan qui ferait plaisir aux militants anti-OGM en Europe, certains agriculteurs envisagent de renoncer aux OGM et de revenir aux semences dites conventionnelles. "C’est bien de revenir aux graines traditionnelles, les gens ont abusé des graines Roundup", affirme Alan Rowland, cultivateur de graines de soja à Dudley, dans l’Etat du Missouri. Auparavant, 80 % de ses ventes provenaient de plants Monsanto de marque Roundup Ready. Aujourd’hui, la demande de graines conventionnelles est très forte, et Alan Rowland ne vend plus que des graines non-OGM.

Selon Stanley Culpepper, les agriculteurs américains sont nombreux à envisager de renoncer aux OGM et de revenir à une agriculture plus conventionnelle. Mais pour les agriculteurs, tout se résume à une question de coûts de production. Le système OGM devient de plus en plus cher, affirme Alan Rowland.

Si les universitaires et les agriculteurs n’osent pas faire des reproches à la multinationale, Alan Rowland affirme que "certains ont commencé à se rebeller contre les coûts élevés."
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Avatar de l’utilisateur
Alno
Accro
Accro
Messages : 1181
Inscription : 07 avr. 2008 18:12
Localisation : Savoie

Re: Actualités 2009

Message par Alno »

"Nous voulons qu'il y ait une gradation des soins dans l'hôpital"

Roselyne Bachelot explique à L'Expansion.com comment son projet de loi "Hôpital, Patients, Santé, Territoires" doit permettre de préserver le maillage hospitalier de proximité et de lutter contre les déserts médicaux........explications : ICI
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Avatar de l’utilisateur
Siaana
VIP
VIP
Messages : 2652
Inscription : 31 déc. 2008 18:49

Re: Actualités 2009

Message par Siaana »

Faut-il avoir peur des bouteilles en plastique ?


Des emballages nocifs ?

Une récente étude vient de démontrer que l'eau vendue dans des bouteilles en plastique contiendrait deux fois plus d'hormones que l'eau du robinet ! Faut-il donc bannir ces bouteilles par peur d'une menace sur notre sexualité ?

Ce sont les résultats auxquels sont arrivés les chercheurs allemands Martin Wagner et Jörg Oehlman, de l'université Goethe à Francfort. Cette étude, publiée dans la revue Environnemental Science and Pollution Research, affirme que le plastique des bouteilles libèrerait dans l'eau minérale ce qu'on appelle des perturbateurs endocriniens. Ces hormones, féminines et masculines, seraient deux fois plus présentes dans cette eau que dans l'eau du robinet ou celle contenue dans des bouteilles en verre.

On ne connaît pas encore très bien les effets précis de ces hormones à très faible dose sur la santé, mais les scientifiques supposent qu'elles peuvent troubler le développement et les fonctions sexuelles et reproduc­trices chez l'homme.

Les observations se sont effectuées sur vingt emballages en plastique d'eaux minérales vendues en Allemagne. Ces emballages contiennent tous du polyéthylène téréphthalate (PET), [...] aussi utilisé pour tapisser l'intérieur des briques de boissons de nombreuses marques. Ce composant sert à garantir "la transpa­rence du plastique, sa résistance aux chocs, son faible poids et son imperméabilité à l'eau, aux gaz et aux arômes", selon l'étude.

Une expérience étonnante

Afin de montrer l'activité hormonale dégagée par le plastique, l'expérience a consisté à mettre de petits escargots d'eau douce et des levures génétiquement modifiées dans l'eau minérale incriminée pendant deux mois. Résultat : les levures ont changé de couleur, ce qui a mis en valeur la présence des hormones, et les escargots ont eu deux fois plus de petits qu'à l'accoutumée.

Mais les observations ont quelque peu différé selon les bouteilles choisies. Sur les 20 sélectionnées, 12 ont démontré une activité hormonale supérieure chez les levures. Deuxième observation : l'eau des briques est plus polluée par ces hormones que l'eau des bouteilles.

Evidemment, cette étude a engendré un tollé du côté des industriels qui fabriquent ces plastiques alimentaires. Les deux chercheurs souhaitaient simplement mettre en exergue la présence d'hormones dans les bouteilles, tandis que le BRF, l'organisation allemande spécialisée dans l'évaluation des risques, a rétorqué dans un communiqué que rien ne montrait les dangers pour la santé de telles hormones.
On se sait toujours pas expliquer les réactions chimiques de cette expérience, mais ce que soulignent les toxicologues est que l'on manque d'informations sur les emballages alimentaires. Le secret industriel est roi, et même les scientifiques ont du mal à obtenir la composition des produits.

L'eau minérale est décidément dans le collimateur de tous : les écologistes accusent le marché de l'eau de ne pas respecter l'environnement. Il faut en effet 7 litres d'eau pour fabriquer une bouteille en plastique. Aussi, la commercialisation de ces bouteilles nécessite des kilomètres de déplacement, contrairement à l'eau potable qui coule de nos robinets !


source : plurielles.fr
Promo 2009-2012
Avatar de l’utilisateur
Alno
Accro
Accro
Messages : 1181
Inscription : 07 avr. 2008 18:12
Localisation : Savoie

Re: Actualités 2009

Message par Alno »

SDF : une espérance de vie entre 44 et 56 ans

On s’en doutait, même si les statistiques officielles sur les personnes sans domicile fixe ne sont pas nombreuses ni régulières :
on ne vit pas très vieux, dans la rue...

Une équipe de psychiatres de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille et l’ONG Médecins du Monde ont cherché à établir quelle était cette espérance de vie. Le résultat de cette enquête est tout simplement terrifiant : 44 ans pour une femme qui vit dans la rue, 56 ans pour un homme.

Au-delà de cette statistique macabre, Vincent Girard, psychiatre, à l’origine de cette étude, regrette qu’aucun recensement, aucune donnée, aucun suivi officiel ne soit réalisés sur cette population.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Avatar de l’utilisateur
Alno
Accro
Accro
Messages : 1181
Inscription : 07 avr. 2008 18:12
Localisation : Savoie

Re: Actualités 2009

Message par Alno »

Petite piqure de rappel de la part de France Info

Le don d’organes, Grande Cause Nationale 2009 21/04/2009

Ils attendent un coeur, un rein, un foie... Plusieurs milliers de personnes sont en attente d’une greffe d’organe aujourd’hui en France. Et 222 personnes sont mortes l’année dernière faute d’avoir trouvé un donneur. L’Inserm (l’institut national de la santé et de la recherche médicale) a publié une étude qui propose des pistes pour lutter contre cette pénurie d’organes.

Comme les années précédentes, le nombre de patients en attente de greffe ne cesse d’augmenter : 13.687 malades étaient en attente d’une transplantation d’organe en 2008, soit 571 de plus qu’en 2007. Le nombre de prélèvement et de greffes d’organes s’est maintenu en 2008 par rapport à 2007 avec 1.563 donneurs prélevés et 4.620 greffes réalisées.

S’il est possible en France de faire un don d’organe de son vivant (essentiellement pratiqué pour le rein et qui ne peut bénéficier qu’à un malade de son proche cercle familial), la majorité des organes transplantés proviennent de donneurs décédés. En 2008, 2,2 % des donneurs avaient moins de 16 ans, 30,1 % de 16 à 45 ans, 34,2 % de 46 à 60 ans et 33,5 % plus de 60 ans.

Pour soutenir le don d’organes, élu Grande cause nationale 2009, l’Agence de la biomédecine a lancé une campagne nationale de sensibilisation avec pour thème : "En 2009, c’est décidé, je dis mon choix sur le don d’organes à mes proches et je demande le leur". Objectif : informer le public sur l’importance de faire connaître son choix à ses proches. En 2008, le taux d’opposition au prélèvement exprimé par les donneurs potentiels ou par leurs proches avoisinait en effet 30 %.

Il existe en France deux moyens légaux de signifier son choix sur le don d’organes après la mort. Que vous y soyez favorable ou non, le premier consiste à le dire et à l’expliquer oralement à vos proches. Informés de votre choix, ces derniers pourront alors faire respecter votre volonté en cas de besoin. Si vous êtes opposé à tout prélèvement de vos organes après votre mort, vous pouvez également vous inscrire sur le registre national des refus. Ce registre a une valeur légale : si votre nom y figure, aucun prélèvement ne sera pratiqué. A l’inverse, si vous êtes d’accord pour donner vos organes après la mort, vous pouvez faire une demande de carte de donneur. Mais attention, si elle constitue une trace de votre accord, elle n’a cependant aucune valeur légale : carte ou non, l’équipe de coordination devra consulter les proches avant d‘envisager tout prélèvement.

La question du don d’organes et de la greffe est l’un des thèmes en débat dans la révision des lois de bioéthique prévue en 2010.

Liens :
- Guide d’information sur le don d’organe

- Plus d’information sur le site de l’Agence de la biomédecine

- Institut national de la santé et de la recherche médicale

- Transplantation d’organes : quelles voies de recherches ? Une expertise collective de l’Inserm

- FRANCE ADOT - Association pour le Don d’Organes et de Tissus humains
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Avatar de l’utilisateur
mag83
Accro
Accro
Messages : 839
Inscription : 21 oct. 2008 13:14

Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

La justice interdit l'exposition anatomique "Our Body", présentée à Paris

Fait exceptionnel en France, la justice a interdit mardi une exposition anatomique, présentée à Paris depuis le 12 février, considérant notamment que l'exposition de cadavres humains était contraire à la décence.

Pour le juge des référés Louis-Marie Raingeard, la règle est claire: "L'espace assigné par la loi au cadavre est celui du cimetière". Quant à "la commercialisation des corps par leur exposition", elle "porte une atteinte manifeste au respect qui leur est dû".

Pour le magistrat, qui avait relevé l'intérêt d'un tel "débat de société", la conclusion ne fait pas un pli : l'exposition "Our Body, à corps ouvert" doit cesser sous 24 heures, sous peine d'une astreinte de 20.000 euros par jour de retard.

Plus encore, a décidé M. Raingeard, les 17 cadavres de Chinois, hommes et femmes, entiers ou disséqués devront être placés sous séquestre "aux fins de rechercher avec les autorités publiques françaises compétentes une solution conforme aux droits de l'inhumation".

La manifestation, organisée par la société Encore Events, devait s'achever le 10 mai à l'Espace 12, bd de la Madeleine, avant de migrer au Parc Floral de Paris.

Tandis qu'Encore Events souligne le caractère pédagogique et scientifique de l'événement, les deux associations demanderesses, "Ensemble contre la peine de mort (ECPM) et Solidarité Chine", arguent qu'il porte atteinte aux droits humains.

Une position suivie par le TGI de Paris, pour lequel "la présentation des cadavres et organes met en oeuvre des découpages qui ne sont pas scientifiquement légitimes, des colorations arbitraires, des mises en scènes déréalisantes" qui "manifestement manquent à la décence". En résumé, "la visée pédagogique" ne permet pas tout.

A l'audience, l'avocat des associations, Me Richard Sedillot, avait invoqué l'article 16-1 du Code civil qui stipule que "le respect du corps humain ne cesse pas avec la mort" et que "les restes des personnes décédées (...) doivent être traités avec respect, dignité et décence".

Mardi, le juge des référés a en outre rappelé que l'article 16-2 l'autorisait "à prescrire toutes mesures propres à faire cesser une atteinte illicite au corps humain".

"On va faire appel aujourd'hui même", a réagi Pascal Bernardin, le gérant d'Encore Events. L'audience devrait se tenir dans les prochains jours. Il a par ailleurs annoncé que dès réception de la décision du tribunal, l'exposition n'accueillerait plus le public. Pour autant, elle ne sera pas démantelée tant que la cour d'appel n'aura pas émis un arrêt, a-t-il déclaré à la presse.

Il s'est indigné d'un jugement "aberrant", alors qu'"il y a 18 à 20 expositions anatomiques du même type en ce moment à travers le monde, aux Etats-Unis ou en Europe, et qui n'ont jamais été interdites".

Déjà présentés à Lyon et à Marseille, les corps du litige sont exposés depuis le 12 février à Paris. Au prix de 15,50 euros l'entrée, le public peut y découvrir 17 corps préservés par plastination, technique consistant à remplacer les liquides organiques par du silicone.

A Paris, la Cité des Sciences, après avis défavorable du Comité d'éthique, avait refusé d'accueillir une exposition déjà présentée aux Etats-Unis, en Allemagne et en Espagne.

Les corps ont été fournis par la fondation Anatomical Sciences and Technologie de Hong Kong, selon laquelle les personnes exposées ont donné leur consentement de leur vivant. Les associations soupçonnent elles que les cadavres exposés soient ceux d'anciens prisonniers ou de condamnés à mort chinois.

Suscitant partout la polémique, les expositions anatomiques ont été vues par plus de 30 millions de visiteurs dans le monde
IDE
Avatar de l’utilisateur
mag83
Accro
Accro
Messages : 839
Inscription : 21 oct. 2008 13:14

Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

Eric Besson justifie l'opération d'interpellations de migrants à Calais

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a justifié mardi l'opération lancée dans la matinée dans une zone de squats de migrants à Calais (Pas-de-Calais), en estimant que "force doit rester à la loi".

S'exprimant devant la presse à Paris, le ministre, qui est attendu pour une visite à Calais jeudi, a déclaré: "la situation s'était détériorée à Calais. Il ne peut être dit que passeurs et trafiquants font la loi. Les valeurs de base ont été mises en doute, il fallait réaffirmer que force doit rester à la loi".

Près de 300 policiers et gendarmes ont mené mardi matin une importante opération dans une zone de squats de migrants à Calais, où près de 150 d'entre eux ont été interpellés, selon la préfecture du Pas-de-Calais.

Cette opération a été menée sur réquisition du procureur de Boulogne-sur-Mer.

Dans la nuit de lundi à mardi, des gendarmes ont également interpellé 33 autres personnes sur des aires d'autoroutes de la région de Calais, et onze autres près de Saint-Omer, selon la préfecture.
IDE
Avatar de l’utilisateur
lechatjaune
Accro
Accro
Messages : 956
Inscription : 05 avr. 2009 19:16

Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Le monde de la santé prépare sa journée d’action contre la loi Bachelot

Le point sur les professions qui appellent à la grève le 28 avril...
L'«appel des 25» fait des émules.
Plusieurs syndicats de soignants se joignent aux professeurs des hôpitaux de Paris (AP-HP) pour dénoncer l'avènement de l'hôpital-entreprise qu'ils pensent voir se profiler avec la loi Bachelot.
Le mardi 28 avril, les professionnels de santé seront en grève et se donnent rendez-vous dans la rue pour manifester.

Le personnel de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP)

A l'initiative du mouvement, l'ensemble des personnels, médicaux et non médicaux, appelle à participer à la protestation contre le texte de la loi «Hôpital, patients, santé et territoires» (HPST, dite loi Bachelot).
Adopté par l'Assemblée nationale le 18 mars dernier, il sera discuté en séance publique par les sénateurs du 11 au 20 mai.
La manifestation prévoit de se rendre devant le Sénat avec comme mots d'ordre «le refus de suppression d’emplois à l’AP-HP, le refus de la gouvernance et de la suprématie du directeur, et le maintien des services».

Les médecins hospitaliers
La Coordination médicale hospitalière (CMH) et le Syndicat national des médecins, chirurgiens, spécialistes, biologistes et pharmaciens des hôpitaux publics (Snam HP) appellent à participer à la manifestation.
Ils jugent nécessaire d'«amender le projet HPST sur la gouvernance de l'hôpital, pour que vive l'hôpital public». Les médecins refusent «la gouvernance du seul patron directeur», et estiment que celui-ci «doit s'appuyer sur les propositions, l'action et les engagements de la communauté médicale et de ses représentants».

Les infirmières
La Coordination nationale infirmière (CNI) a déposé un préavis de grève de 24 heures pour la journée du 28 avril.
Elle conteste une «vision purement comptable de l'hôpital» et dénonce «le non remplacement de départs (retraite, mutations...) parmi les personnels soignants». La CNI appelle «toute la filière infirmière à se mobiliser le 28 avril lors d'actions locales ou en rejoignant la manifestation parisienne», espérant la présence de «l'ensemble des personnels», aides-soignantes, agents hospitaliers ou administratifs.

Les psychiatres

L’Union syndicale des psychiatres (USP) réaffirme dans un communiqué «son opposition au projet de loi HPST». Les psychiatres refusent notamment «l’hôpital "entreprise industrielle"» consacré par le texte selon eux, qui «le livre à la gestion comptable, préparant sa privatisation, et porte atteinte au service public». L’USP «soutient toutes les actions appellant au retrait de ce projet et à un débat démocratique sur l’hôpital et le service public de santé et, notamment, les actions du 28 avril.»

Pratique
En cas de grève, le personnel hospitalier est réquisitionné pour assurer la continuité des soins.
Les mouvements n'affectent pas les services d'accueil des urgences, la chirurgie dite «chaude», ni la prise en charge des patients hospitalisés.
En revanche, en cas de rendez-vous pour une consultation ou une intervention chirurgicale programmée, il est préférable de se faire confirmer qu'il est maintenu, auprès du secrétariat concerné.

[Source : 20minutes.fr]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Avatar de l’utilisateur
lechatjaune
Accro
Accro
Messages : 956
Inscription : 05 avr. 2009 19:16

Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Journée mondiale de la Terre : la France l'a oubliée

Ce mercredi 22 avril, plusieurs pays fêteront notre planète, comme chaque année depuis 1970.
En 2008, le Ministère de l'Ecologie avait juste annoncé l'événement. Cette année, la discrétion est plus grande encore. Quelques événements seulement auront lieu.

Baptisé Earth Day en anglais, Journée mondiale de la Terre, ou Journée de la Terre ou Jour de la Terre en français, cet événement annuel connaît un bon succès depuis sa création en 1970 aux Etats-Unis par le sénateur Gaylord Nelson.
De multiples manifestations sont organisées, sans programme formel, par des collectivités locales, des associations ou des musées.

Actuellement plus de 170 pays y participent d'une manière ou d'une autre. Selon le décompte indiqué sur le site des organisateurs de ce Earth Day, l'événement toucherait un milliard de personnes.

En France, la mayonnaise n'a jamais bien pris et ce Jour de la Terre passe en général inaperçu.

Ce sera le cas en 2009 avec un nombre de manifestations minimaliste.

Dans le Puy-de-Dôme, le parc d'attraction Vulcania organise une journée spéciale avec une série d'animations, comme Planète observateur (une projection d'images spatiales) ou Le coin des expériences, où les visiteurs pourront visualiser l’impact des activités de l’homme sur l'environnement.
A 18 heures, Bernard Marty, professeur à l’Ecole nationale supérieure de géologie de Nancy, et Vincent Courtillot, Directeur de l’Institut de Physique du Globe de Paris participeront à une conférence publique.

Dans le bassin d'Arcachon, la chaîne de télévision pour enfants Gulli, le chanteur Pascal Obispo et l'association Planète Urgence organisent un rendez-vous géant, à 10 heures du matin, ce 22 avril, promettant que pour chaque enfant présent, un arbre sera planté dans un pays menacé par la déforestation.

[Source : futura-sciences.com]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Avatar de l’utilisateur
lechatjaune
Accro
Accro
Messages : 956
Inscription : 05 avr. 2009 19:16

Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Votre nom va désormais pouvoir apparaitre facilement dans une recherche Google

Que celui qui n’a jamais essayer de googler son nom (ou celui d’une ex) jette la première pierre.
Jusqu’à présent, nous n’avions presque pas de contrôle sur les résultats. Qui peuvent se révéler embarrassants, ou simplement noyés par des homonymes, surtout célèbres. Cela va (un peu) changer.


Google offrait depuis longtemps la possibilité de créer un profil basique, qui n’avait jusqu’ici que peu d’intérêt. La semaine dernière, l’entreprise a passé ces profiles à l’étape supérieure de la «vanity url». En clair, ils sont devenus accessibles à l’adresse http://www.google.com/profiles/VotreLoginGmail" target="_blank.

Mardi après-midi, Google a révélé sur son blog que ces profils apparaitront désormais progressivement, avec une photo si on le souhaite, en bas de la page recherche (de google.com uniquement; si vous utilisez google.fr, il faut cliquer sur «google.com in english» en bas à droite du champ de recherche).
Plus les profils sont complets, avec des liens vers ses comptes facebook, twitter et autres flickr, plus on apparaît haut.


Même si Google dispose d’un réseau social avec Orkut (très populaire au Brésil), la firme de Mountain View semble ici faire un pas dans une nouvelle direction, avec des profils enfin utiles, qui permettent de centraliser les autres applications sociales de Google comme Picasa.

Professionnellement, l’intérêt de pouvoir être contacté facilement (comme sur Craigslist, on peut «masquer» son adresse) est aussi évident. On va s’inquiéter du côté de LinkedIn.


Reste pour l’instant un défaut majeur: pour son profil, il semble pour l’instant qu’on ait uniquement le choix entre utiliser son ID gmail (rendant de facto son adresse publique, même si on choisit de la cacher dans ses informations de contact) ou une série de chiffres cryptiques. La possibilité d’opter pour un identifiant de son choix «à la Myspace» serait la bienvenue.

[Source : 20minutes.fr]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Avatar de l’utilisateur
Escherichiante
Insatiable
Insatiable
Messages : 745
Inscription : 04 mars 2007 11:52

Re: Actualités 2009

Message par Escherichiante »

sur France 2, tôt le matin, ils avaient passé, il y a quelques jours de cela, un documentaire. (Je suis tombée dessus par hasard, à mon levée, avant le travail.) Cela parlait des personnes présentant une maladie mentale et leur prise en charge.
Ils montraient qu'en Italie, les hôpitaux psychiatriques ont tous fermés. Les patients sont insérés dans la société, dans des familles d'accueil d'abord (qui ne sont pas forcément des soignants de formation à la base) puis ont leur propre domicile.
A Lilles, cette méthode se développe ou s'y apparente.

Ce documentaire avait en titre, je crois, "le cheval bleu". Et il y a effectivement un site qui s'y rapporte. Intéressant car il soulève une autre forme de prise en charge, peut-être celle de demain en France, et la question de comment la mettre en place et qu'elle fonctionne, quelles en sont les limites.

http://lechevalbleu.fr" target="_blank
2010 - ...
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme"
Si la nature a ses feed-back, c'est qu'elle aime l'équilibre et "consommer avec modération".
Avatar de l’utilisateur
Alno
Accro
Accro
Messages : 1181
Inscription : 07 avr. 2008 18:12
Localisation : Savoie

Re: Actualités 2009

Message par Alno »

Annelore a écrit :sur France 2, tôt le matin, ils avaient passé, il y a quelques jours de cela, un documentaire. (Je suis tombée dessus par hasard, à mon levée, avant le travail.) Cela parlait des personnes présentant une maladie mentale et leur prise en charge.
Ils montraient qu'en Italie, les hôpitaux psychiatriques ont tous fermés. Les patients sont insérés dans la société, dans des familles d'accueil d'abord (qui ne sont pas forcément des soignants de formation à la base) puis ont leur propre domicile.
A Lilles, cette méthode se développe ou s'y apparente.

Ce documentaire avait en titre, je crois, "le cheval bleu". Et il y a effectivement un site qui s'y rapporte. Intéressant car il soulève une autre forme de prise en charge, peut-être celle de demain en France, et la question de comment la mettre en place et qu'elle fonctionne, quelles en sont les limites.
http://lechevalbleu.fr" target="_blank
Merci Annelore,

J'ai trouvé ça : http://www.famidac.fr/article10.html" target="_blank
et http://www.premier-ministre.gouv.fr/cha ... 61678.html" target="_blank
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Avatar de l’utilisateur
Escherichiante
Insatiable
Insatiable
Messages : 745
Inscription : 04 mars 2007 11:52

Re: Actualités 2009

Message par Escherichiante »

Merci surtout à toi qui en apporte bcp +, ainsi que quelques autres internautes!

Bonne journée à vous! :coucouc:
2010 - ...
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme"
Si la nature a ses feed-back, c'est qu'elle aime l'équilibre et "consommer avec modération".
Avatar de l’utilisateur
mag83
Accro
Accro
Messages : 839
Inscription : 21 oct. 2008 13:14

Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

Un dossier complet sur l'anorexie ICI



ps: Merci Alno, ça marche !!!! :clin:
IDE
Avatar de l’utilisateur
mag83
Accro
Accro
Messages : 839
Inscription : 21 oct. 2008 13:14

Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

Plus de biberons au bisphénol A dans les crèches parisiennes

A la fin du mois dernier, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, avait déclaré que des études fiables prouvaient l'innocuité du bisphénol A (BPA) dans les biberons et qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter.
Pourtant, la Ville de Paris a décidé de ne plus acheter ces biberons pour les crèches municipales. C'est par les voix de Denis Baupin (adjoint à l'Environnement) et de Christophe Nadjovski (adjoint à la Petite enfance) que cette décision a été annoncée vendredi 17 avril. L'administration de la Ville lumière a donc préféré, à l'instar des autorités canadiennes, mettre en application le principe de précaution
IDE
Répondre