Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités concours 2012
Polémique autour des associations à l'Afssaps
Par Anne Jouan - le 15/11/2011
Si la loi sur le médicament est votée en l'état, les patients ne pourront pas siéger à l'agence.
Jusqu'à présent, à côté des experts de l'agence, quasiment seul le Leem, le syndicat de l'industrie pharmaceutique, avait droit de cité dans le grand bâtiment de Saint-Denis en charge de la sécurité sanitaire. Depuis 2003, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) s'était certes ouverte aux associations de patients, mais de manière anecdotique. Depuis le scandale du Mediator, le ministre de la Santé a assuré que leur pouvoir serait renforcé. Il s'agit de montrer à l'opinion publique que sa voix sera désormais entendue.
Jeudi, l'agence a donc réuni des associations de patients. À partir de 2012, ces dernières pourront siéger dans différentes commissions. Et notamment au sein de la commission bénéfice-risque, qui remplacera celle de pharmacovigilance et d'autorisation de mise sur le marché. Peut-être était-ce dû à la date choisie (la veille du 11 novembre), mais ce n'était pas la foule des grands jours. Et des représentants d'associations importantes n'avaient pas jugé bon de faire le déplacement.
Pourtant, certaines d'entre elles grincent des dents. Christian Saout, président du Collectif interassociatif sur la santé (CISS), déplore que dans la loi sur la réforme du médicament, toute association ayant des liens (notamment via des subventions) avec l'industrie pharmaceutique n'aura pas le droit de siéger au conseil d'administration ni au sein des différentes commissions de l'Afssaps. «Or les experts et les autres membres qui ont ce type de lien pourront siéger puisque la seule condition, pour eux, sera de remplir une déclaration de conflits d'intérêts», déplore Christian Saout. Si le texte était voté en l'État, l'Association française des diabétiques, par exemple, ne pourrait pas siéger à l'agence.
Plusieurs ont écrit aux députés et aux sénateurs pour faire part de leurs inquiétudes. «Où est la démocratie sanitaire que l'on nous avait promise après le Mediator? On veut tuer les associations de patients parce que nous représentons un contre-pouvoir, estime le président d'une association. On veut nous faire payer bien cher des errements qui ne sont pas les nôtres.» Une autre association dénonce un «véritable scandale» et rappelle que la quasi-totalité d'entre elles reçoit des subventions de la part de l'industrie pharmaceutique.
Le 23 juin dernier, après la remise du rapport d'Édouard Couty, conseiller maître à la Cour des comptes et rapporteur des Assises du médicament faisant des propositions pour réformer le système du médicament en France, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand avait promis que les associations de patients prendraient une part plus importante que celle qui était la leur dans les décisions prises par l'agence. Mardi soir, le texte visant à réformer le médicament était à l'étude au Sénat en commission mixte paritaire. L'histoire n'est pas finie.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Anne Jouan - le 15/11/2011
Si la loi sur le médicament est votée en l'état, les patients ne pourront pas siéger à l'agence.
Jusqu'à présent, à côté des experts de l'agence, quasiment seul le Leem, le syndicat de l'industrie pharmaceutique, avait droit de cité dans le grand bâtiment de Saint-Denis en charge de la sécurité sanitaire. Depuis 2003, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) s'était certes ouverte aux associations de patients, mais de manière anecdotique. Depuis le scandale du Mediator, le ministre de la Santé a assuré que leur pouvoir serait renforcé. Il s'agit de montrer à l'opinion publique que sa voix sera désormais entendue.
Jeudi, l'agence a donc réuni des associations de patients. À partir de 2012, ces dernières pourront siéger dans différentes commissions. Et notamment au sein de la commission bénéfice-risque, qui remplacera celle de pharmacovigilance et d'autorisation de mise sur le marché. Peut-être était-ce dû à la date choisie (la veille du 11 novembre), mais ce n'était pas la foule des grands jours. Et des représentants d'associations importantes n'avaient pas jugé bon de faire le déplacement.
Pourtant, certaines d'entre elles grincent des dents. Christian Saout, président du Collectif interassociatif sur la santé (CISS), déplore que dans la loi sur la réforme du médicament, toute association ayant des liens (notamment via des subventions) avec l'industrie pharmaceutique n'aura pas le droit de siéger au conseil d'administration ni au sein des différentes commissions de l'Afssaps. «Or les experts et les autres membres qui ont ce type de lien pourront siéger puisque la seule condition, pour eux, sera de remplir une déclaration de conflits d'intérêts», déplore Christian Saout. Si le texte était voté en l'État, l'Association française des diabétiques, par exemple, ne pourrait pas siéger à l'agence.
Plusieurs ont écrit aux députés et aux sénateurs pour faire part de leurs inquiétudes. «Où est la démocratie sanitaire que l'on nous avait promise après le Mediator? On veut tuer les associations de patients parce que nous représentons un contre-pouvoir, estime le président d'une association. On veut nous faire payer bien cher des errements qui ne sont pas les nôtres.» Une autre association dénonce un «véritable scandale» et rappelle que la quasi-totalité d'entre elles reçoit des subventions de la part de l'industrie pharmaceutique.
Le 23 juin dernier, après la remise du rapport d'Édouard Couty, conseiller maître à la Cour des comptes et rapporteur des Assises du médicament faisant des propositions pour réformer le système du médicament en France, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand avait promis que les associations de patients prendraient une part plus importante que celle qui était la leur dans les décisions prises par l'agence. Mardi soir, le texte visant à réformer le médicament était à l'étude au Sénat en commission mixte paritaire. L'histoire n'est pas finie.
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Re: Actualités concours 2012
Avis défavorable à la réintroduction de farines animales
L'an dernier, la Commission européenne l'avait proposé... mais l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) a émis mercredi un avis défavorable à la réintroduction de certaines farines animales pour l'alimentation des animaux d'élevage. Ces farines avaient été accusées d'être à l'origine de la maladie dite de la «vache folle».
Chargée par le ministère de l'Agriculture d'évaluer les implications sanitaires de «l'utilisation des protéines animales transformées dans l'alimentation animale» et de se prononcer sur ce point, l'Anses a considéré que «les conditions ne sont pas, à ce jour, totalement réunies».
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'an dernier, la Commission européenne l'avait proposé... mais l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) a émis mercredi un avis défavorable à la réintroduction de certaines farines animales pour l'alimentation des animaux d'élevage. Ces farines avaient été accusées d'être à l'origine de la maladie dite de la «vache folle».
Chargée par le ministère de l'Agriculture d'évaluer les implications sanitaires de «l'utilisation des protéines animales transformées dans l'alimentation animale» et de se prononcer sur ce point, l'Anses a considéré que «les conditions ne sont pas, à ce jour, totalement réunies».
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Re: Actualités concours 2012
Assurances auto, habitation et santé : les tarifs vont encore augmenter
La Maif a tiré la première, en annonçant mercredi une hausse de ses tarifs pour 2012 : 2% en moyenne pour ses contrats automobile et de 3% en moyenne pour ses contrats habitation. Fin septembre déjà, le Groupement des entreprises mutuelles d'assurance (Gema) avait commencé à esquisser l'évolution des tarifs 2012 des compagnies adhérentes.
Son président, Gérard Andreck, envisageait prudemment une hausse globale de 1% à 3% pour l'auto, malgré une baisse du coût des sinistres hors accidents corporels sur l'année, et une augmentation de 2% à 5% pour l'habitation et la santé. Après deux années difficiles, plaide-t-il, les sociétés d'assurance «essayent de reconstituer leurs réserves», de manière à renforcer leur solidité financière, évoquant aussi l'adaptation à un nouveau cadre réglementaire, qui entrera en vigueur en 2013.
Pour l'assurance auto, la priorité est à la rentabilité, après une guerre des tarifs entre 2003 et 2009, explique Cyrille Chartier-Kastler, du cabinet de conseil Facts & Figures. D'autant que la progression des indemnisations liées aux dommages corporels se poursuit, à l'instar de l'augmentation du prix des pièces détachées et du coût de la main-d'oeuvre pour réparation. Cet expert table sur une hausse de la prime auto de 3% en moyenne, soit «un peu plus que l'inflation (2,3% en octobre selon l'Insee, ndlr), mais pas très loin».
De son côté, l'agence de notation Standard and Poor's juge le niveau moyen des primes d'assurance automobile en France "relativement bas" comparé aux autres pays européens.
L'assurance habitation, elle, est dans une situation de rattrapage depuis quelques années de la part. Cyrille Chartier-Kastler explique que les assureurs «se sont rendus compte que bon nombre de contrats multirisque habitation étaient sous-tarifés par rapport au prix du risque», et s'attend à une hausse de 5 à 7%. Selon lui, celle-ci est justifiée par les événements naturels, «même si on en a pour l'instant moins vu qu'en 2010 en France», mais aussi par la crise, qui a deux conséquences: une augmentation de la fréquence et du coût des dégâts des eaux, faute d'entretien suffisant, et une hausse des cambriolages. «Le multirisque habitation est très lié à la situation économique. Dès que celle-ci se dégrade, le risque se dégrade», indique Cyrille Chartier-Kastler. Autre facteur: l'amplification progressive depuis plusieurs années du nombre et du coût des gros sinistres incendies.
En matière d'assurance santé, la hausse des tarifs s'annonce plus élevée encore: entre +5 et +10%, selon les prévisions de Facts & Figures. La faute en partie au doublement de la taxe (de 3,5% à 7%) sur les contrats de santé "solidaires et responsables" des complémentaires santé, décidé par le gouvernement. La hausse s'explique aussi par l'augmentation des frais de soin liée au vieillissement de la population et aux déremboursements par la Sécurité sociale.
Globalement, la hausse des tarifs d'assurance observée en 2011 devrait donc se reproduire en 2012, pour les mêmes raisons. Auxquelles s'ajoutent les turbulences sur les marchés financiers et le niveau historiquement bas des taux d'intérêt, qui ont fait chuter les revenus tirés du placement des primes. Ces derniers permettaient d'ordinaire aux assureurs de compenser les années difficiles. «Cette année, le levier financier ne pourra pas être utilisé par les assureurs, ce qui rend les hausses de tarif inévitables», estime Cyrille Chartier-Kastler.
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La Maif a tiré la première, en annonçant mercredi une hausse de ses tarifs pour 2012 : 2% en moyenne pour ses contrats automobile et de 3% en moyenne pour ses contrats habitation. Fin septembre déjà, le Groupement des entreprises mutuelles d'assurance (Gema) avait commencé à esquisser l'évolution des tarifs 2012 des compagnies adhérentes.
Son président, Gérard Andreck, envisageait prudemment une hausse globale de 1% à 3% pour l'auto, malgré une baisse du coût des sinistres hors accidents corporels sur l'année, et une augmentation de 2% à 5% pour l'habitation et la santé. Après deux années difficiles, plaide-t-il, les sociétés d'assurance «essayent de reconstituer leurs réserves», de manière à renforcer leur solidité financière, évoquant aussi l'adaptation à un nouveau cadre réglementaire, qui entrera en vigueur en 2013.
Pour l'assurance auto, la priorité est à la rentabilité, après une guerre des tarifs entre 2003 et 2009, explique Cyrille Chartier-Kastler, du cabinet de conseil Facts & Figures. D'autant que la progression des indemnisations liées aux dommages corporels se poursuit, à l'instar de l'augmentation du prix des pièces détachées et du coût de la main-d'oeuvre pour réparation. Cet expert table sur une hausse de la prime auto de 3% en moyenne, soit «un peu plus que l'inflation (2,3% en octobre selon l'Insee, ndlr), mais pas très loin».
De son côté, l'agence de notation Standard and Poor's juge le niveau moyen des primes d'assurance automobile en France "relativement bas" comparé aux autres pays européens.
L'assurance habitation, elle, est dans une situation de rattrapage depuis quelques années de la part. Cyrille Chartier-Kastler explique que les assureurs «se sont rendus compte que bon nombre de contrats multirisque habitation étaient sous-tarifés par rapport au prix du risque», et s'attend à une hausse de 5 à 7%. Selon lui, celle-ci est justifiée par les événements naturels, «même si on en a pour l'instant moins vu qu'en 2010 en France», mais aussi par la crise, qui a deux conséquences: une augmentation de la fréquence et du coût des dégâts des eaux, faute d'entretien suffisant, et une hausse des cambriolages. «Le multirisque habitation est très lié à la situation économique. Dès que celle-ci se dégrade, le risque se dégrade», indique Cyrille Chartier-Kastler. Autre facteur: l'amplification progressive depuis plusieurs années du nombre et du coût des gros sinistres incendies.
En matière d'assurance santé, la hausse des tarifs s'annonce plus élevée encore: entre +5 et +10%, selon les prévisions de Facts & Figures. La faute en partie au doublement de la taxe (de 3,5% à 7%) sur les contrats de santé "solidaires et responsables" des complémentaires santé, décidé par le gouvernement. La hausse s'explique aussi par l'augmentation des frais de soin liée au vieillissement de la population et aux déremboursements par la Sécurité sociale.
Globalement, la hausse des tarifs d'assurance observée en 2011 devrait donc se reproduire en 2012, pour les mêmes raisons. Auxquelles s'ajoutent les turbulences sur les marchés financiers et le niveau historiquement bas des taux d'intérêt, qui ont fait chuter les revenus tirés du placement des primes. Ces derniers permettaient d'ordinaire aux assureurs de compenser les années difficiles. «Cette année, le levier financier ne pourra pas être utilisé par les assureurs, ce qui rend les hausses de tarif inévitables», estime Cyrille Chartier-Kastler.
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Re: Actualités concours 2012
Soupçons autour d’un traitement anticancéreux
Des lots périmés de Thiotepa dont la date de péremption aurait été falsifiée ont été utilisés pour soigner certains cancers chez l’enfant. Une plainte est déposée aujourd’hui.
Voilà une affaire qui met une nouvelle fois en lumière les pratiques douteuses en cours dans l’industrie pharmaceutique. Un laboratoire allemand, Riemser, va déposer plainte au tribunal de grande instance à Paris aujourd’hui pour « faux et usage de faux, tromperie et falsification », contre un laboratoire français, Genopharm, filiale du groupe Alkopharma.
Les Allemands accusent Genopharm d’avoir sciemment commercialisé des lots d’un puissant anticancéreux qu’ils fabriquent, le Thiotepa, après sa date de péremption. D’après les éléments recueillis par Riemser, le produit se trouvait encore sur le marché début 2011 alors que sa date d’utilisation arrivait à expiration en mars 2009. Au bout de dix-huit mois, le produit perd beaucoup de son efficacité, ce qui risque de fausser gravement les traitements.
Accusé d’avoir remis de faux certificats à l’Afssaps
Saisie par les Allemands en mars, l’Afssaps, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, a procédé à un rappel de deux lots suspects le 12 octobre dernier. L’affaire aurait pu s’arrêter là si Riemser n’avait pas découvert d’autres faits plus graves. Le groupe allemand accuse Genopharm d’avoir confectionné un faux certificat de date de péremption courant jusqu’à août 2011, remis à l’Afssaps lors de son enquête auprès du laboratoire français. Pour Riemser, désormais, il n’est plus question de s’en remettre aux seules autorités sanitaires françaises mais de transmettre le dossier à la justice.
L’affaire est d’autant plus sensible que le Thiotepa est utilisé principalement aujourd’hui dans la recherche et le traitement des cancers de l’enfant, notamment ceux du sang, et aussi le traitement des tumeurs solides (lire encadré).
Quelles conséquences pourrait avoir la commercialisation des 30000 lots de Thiotepa après la date de péremption? Pour l’instant, c’est difficile à dire. Même les spécialistes sont réservés. L’Afssaps assure qu’aucun cas de pharmacovigilance (c’est-à-dire ayant entraîné des problèmes chez des patients) n’a été détecté. Mais n’y a-t-il pas eu un défaut dans la chaîne de contrôle en France? Saisie du même dossier, la Suisse, où le groupe Alkopharma possède des sociétés, a en effet déjà ouvert une enquête judiciaire et procédé à des perquisitions. Contacté, le PDG du groupe, Alain Bouaziz, n’a pas donné suite à notre demande d’entretien.
Derrière le problème sanitaire et l’accusation de faux, ce dossier illustre aussi la nouvelle tendance aujourd’hui dans l’industrie pharmaceutique, où de petites sociétés se placent sur des marchés de niche abandonnés par les grands groupes.
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Des lots périmés de Thiotepa dont la date de péremption aurait été falsifiée ont été utilisés pour soigner certains cancers chez l’enfant. Une plainte est déposée aujourd’hui.
Voilà une affaire qui met une nouvelle fois en lumière les pratiques douteuses en cours dans l’industrie pharmaceutique. Un laboratoire allemand, Riemser, va déposer plainte au tribunal de grande instance à Paris aujourd’hui pour « faux et usage de faux, tromperie et falsification », contre un laboratoire français, Genopharm, filiale du groupe Alkopharma.
Les Allemands accusent Genopharm d’avoir sciemment commercialisé des lots d’un puissant anticancéreux qu’ils fabriquent, le Thiotepa, après sa date de péremption. D’après les éléments recueillis par Riemser, le produit se trouvait encore sur le marché début 2011 alors que sa date d’utilisation arrivait à expiration en mars 2009. Au bout de dix-huit mois, le produit perd beaucoup de son efficacité, ce qui risque de fausser gravement les traitements.
Accusé d’avoir remis de faux certificats à l’Afssaps
Saisie par les Allemands en mars, l’Afssaps, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, a procédé à un rappel de deux lots suspects le 12 octobre dernier. L’affaire aurait pu s’arrêter là si Riemser n’avait pas découvert d’autres faits plus graves. Le groupe allemand accuse Genopharm d’avoir confectionné un faux certificat de date de péremption courant jusqu’à août 2011, remis à l’Afssaps lors de son enquête auprès du laboratoire français. Pour Riemser, désormais, il n’est plus question de s’en remettre aux seules autorités sanitaires françaises mais de transmettre le dossier à la justice.
L’affaire est d’autant plus sensible que le Thiotepa est utilisé principalement aujourd’hui dans la recherche et le traitement des cancers de l’enfant, notamment ceux du sang, et aussi le traitement des tumeurs solides (lire encadré).
Quelles conséquences pourrait avoir la commercialisation des 30000 lots de Thiotepa après la date de péremption? Pour l’instant, c’est difficile à dire. Même les spécialistes sont réservés. L’Afssaps assure qu’aucun cas de pharmacovigilance (c’est-à-dire ayant entraîné des problèmes chez des patients) n’a été détecté. Mais n’y a-t-il pas eu un défaut dans la chaîne de contrôle en France? Saisie du même dossier, la Suisse, où le groupe Alkopharma possède des sociétés, a en effet déjà ouvert une enquête judiciaire et procédé à des perquisitions. Contacté, le PDG du groupe, Alain Bouaziz, n’a pas donné suite à notre demande d’entretien.
Derrière le problème sanitaire et l’accusation de faux, ce dossier illustre aussi la nouvelle tendance aujourd’hui dans l’industrie pharmaceutique, où de petites sociétés se placent sur des marchés de niche abandonnés par les grands groupes.
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Re: Actualités concours 2012
Flambée de virus sur les mobiles équipés du système Android
Le nombre de virus informatiques s'attaquant aux smartphones et autres appareils équipés du système d'exploitation Android de Google a augmenté de manière exponentielle, indique mercredi l'entreprise de télécoms américaine Juniper Networks.
Le nombre de nouveaux virus a été multiplié par près de cinq (+472%) depuis le mois de juillet, selon une étude de Juniper. Pour un peu plus de la moitié, ces programmes malveillants sont des logiciels-espions ou «espiogiciels», («spyware» en anglais), conçus pour dérober les informations personnelles des utilisateurs.
Le reste est majoritairement constitué de programmes envoyant à l'insu des utilisateurs des messages depuis leurs téléphones portables vers des numéros payants facturés à prix d'or.
«La principale raison de cette épidémie de programmes malveillants est la différence d'approche entre Google et Apple quant à la gestion de leurs parcs d'applications», explique Juniper. Le parc Android, s'il est en effet bâti sur un modèle plus ouvert que l'App Store d'Apple, «manque d'une procédure de contrôle des applications» comme l'impose son concurrent, et «facilite ainsi le travail des pirates informatiques», ajoute Juniper.
Le système Android équipe principalement des téléphones multifonctions et des tablettes informatiques.
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Le nombre de virus informatiques s'attaquant aux smartphones et autres appareils équipés du système d'exploitation Android de Google a augmenté de manière exponentielle, indique mercredi l'entreprise de télécoms américaine Juniper Networks.
Le nombre de nouveaux virus a été multiplié par près de cinq (+472%) depuis le mois de juillet, selon une étude de Juniper. Pour un peu plus de la moitié, ces programmes malveillants sont des logiciels-espions ou «espiogiciels», («spyware» en anglais), conçus pour dérober les informations personnelles des utilisateurs.
Le reste est majoritairement constitué de programmes envoyant à l'insu des utilisateurs des messages depuis leurs téléphones portables vers des numéros payants facturés à prix d'or.
«La principale raison de cette épidémie de programmes malveillants est la différence d'approche entre Google et Apple quant à la gestion de leurs parcs d'applications», explique Juniper. Le parc Android, s'il est en effet bâti sur un modèle plus ouvert que l'App Store d'Apple, «manque d'une procédure de contrôle des applications» comme l'impose son concurrent, et «facilite ainsi le travail des pirates informatiques», ajoute Juniper.
Le système Android équipe principalement des téléphones multifonctions et des tablettes informatiques.
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Re: Actualités concours 2012
L'encadrement militaire des mineurs délinquants adopté par les députés
Le Point.fr - Publié le 16/11/2011 à 20:26 - Modifié le 16/11/2011 à 20:27
Le texte, après son rejet au Sénat, a été adopté une nouvelle fois à l'Assemblée nationale.
Après son rejet par le Sénat, la proposition de loi du député UMP Éric Ciotti visant à instaurer un encadrement de type militaire des mineurs délinquants a été adoptée jeudi par les députés, lors d'une nouvelle lecture. Cette proposition de loi va maintenant repartir en examen au Sénat et, en cas fort probable de nouveau rejet, elle reviendra une ultime, et troisième, fois à l'Assemblée, qui aura le dernier mot sur ce texte comme le prévoit la Constitution.
Ce texte du député Éric Ciotti, monsieur Sécurité de l'UMP, prévoit que des mineurs délinquants de plus de 16 ans puissent se voir proposer un service "citoyen", d'une durée de 6 à 12 mois, au sein d'un établissement public d'insertion de la Défense (Epide). Cette initiative a rencontré des réticences dans les milieux proches des militaires, comme en a témoigné son rejet par la commission de la Défense de l'Assemblée, mouvement d'humeur inédit depuis dix ans.
Au cours d'un bref débat mercredi, où ont été rebattus les mêmes arguments à droite et dans l'opposition, le ministre de la Justice Michel Mercier a redit que trois premiers Epide accueilleraient des mineurs délinquants début 2012. Pour le député PS Dominique Raimbourg, il s'agit d'un "texte d'affichage". À l'UMP, Jacques-Alain Bénisti (UMP) a fustigé "l'irresponsabilité des sénateurs" qui ont rejeté le texte et conduit à l'échec de la commission mixte paritaire (CMP).Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 16/11/2011 à 20:26 - Modifié le 16/11/2011 à 20:27
Le texte, après son rejet au Sénat, a été adopté une nouvelle fois à l'Assemblée nationale.
Après son rejet par le Sénat, la proposition de loi du député UMP Éric Ciotti visant à instaurer un encadrement de type militaire des mineurs délinquants a été adoptée jeudi par les députés, lors d'une nouvelle lecture. Cette proposition de loi va maintenant repartir en examen au Sénat et, en cas fort probable de nouveau rejet, elle reviendra une ultime, et troisième, fois à l'Assemblée, qui aura le dernier mot sur ce texte comme le prévoit la Constitution.
Ce texte du député Éric Ciotti, monsieur Sécurité de l'UMP, prévoit que des mineurs délinquants de plus de 16 ans puissent se voir proposer un service "citoyen", d'une durée de 6 à 12 mois, au sein d'un établissement public d'insertion de la Défense (Epide). Cette initiative a rencontré des réticences dans les milieux proches des militaires, comme en a témoigné son rejet par la commission de la Défense de l'Assemblée, mouvement d'humeur inédit depuis dix ans.
Au cours d'un bref débat mercredi, où ont été rebattus les mêmes arguments à droite et dans l'opposition, le ministre de la Justice Michel Mercier a redit que trois premiers Epide accueilleraient des mineurs délinquants début 2012. Pour le député PS Dominique Raimbourg, il s'agit d'un "texte d'affichage". À l'UMP, Jacques-Alain Bénisti (UMP) a fustigé "l'irresponsabilité des sénateurs" qui ont rejeté le texte et conduit à l'échec de la commission mixte paritaire (CMP).Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Whaou je me disais que sur ce forum il n'y aurait pas encore grand chose mais il y a deja 69 pages!!!!!!!! par contre il y a de tout!!!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Technicienne de laboratoire en reconversion! ah non ESI........
St Malo - ADMISE
Charleville Mézières - ADMISE
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Re: Actualités concours 2012
Il n'y a que des articles d'actualité!! Histoire d'être au courant le jour J!!cerisette08 a écrit :Whaou je me disais que sur ce forum il n'y aurait pas encore grand chose mais il y a deja 69 pages!!!!!!!! par contre il y a de tout!!!!

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Re: Actualités concours 2012
Démographie médicale : les médecins généralistes se font rares
D’après une nouvelle étude démographique publiée par l’Ordre national des médecins, les zones rurales sont pauvres en médecins et certaines régions jusqu’alors bien dotées tendent à se désertifier un peu plus. D’autre part, la profession au fil des décennies se féminise et compte de plus en plus de salariés.
Les nouvelles données de la démographie médicale ont de quoi inquiéter. La désertification médicale s’intensifie et devrait dans les années à venir toucher...toutes les régions. En effet, de nombreux généralistes en activité, particulièrement dans les zones rurales et dans les petites villes approchent de la soixantaine ou l’ont déjà dépassée. Avant de partir en retraite, tous peinent à trouver des successeurs. Autre fait nouveau, même les régions qui sont actuellement les mieux dotées en professionnels de la santé voient certaines zones se transformer en nouveaux déserts médicaux. C’est notamment le cas de l’Île de France et de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Si une partie des données confirme le sondage paru hier sur le manque de médecins spécialistes en France, entraînant des délais de plus d’un mois pour un rendez-vous, des écarts énormes sont à noter entre certains départements limitrophes. Ainsi, Paris attire la moitié des nouveaux diplômés, la Seine et Marne n’en charme que 4 %.
Afin de faire face aux peu d’attraits que suscitent certaines régions pour les nouveaux médecins, elles sont obligées de recruter les généralistes de demain à l’étranger (Roumanie, Maghreb, etc). Ainsi en Basse-Normandie, tous les nouveaux inscrits à l’ordre sont d’origine étrangère.
Dernier point, plus de 60 % des nouveaux médecins sont des femmes et plus de 80 % préfèrent se lancer dans le métier en tant que salariés. Ces différentes données montrent un profond bouleversement de la profession, important à prendre en compte à l’avenir.
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
D’après une nouvelle étude démographique publiée par l’Ordre national des médecins, les zones rurales sont pauvres en médecins et certaines régions jusqu’alors bien dotées tendent à se désertifier un peu plus. D’autre part, la profession au fil des décennies se féminise et compte de plus en plus de salariés.
Les nouvelles données de la démographie médicale ont de quoi inquiéter. La désertification médicale s’intensifie et devrait dans les années à venir toucher...toutes les régions. En effet, de nombreux généralistes en activité, particulièrement dans les zones rurales et dans les petites villes approchent de la soixantaine ou l’ont déjà dépassée. Avant de partir en retraite, tous peinent à trouver des successeurs. Autre fait nouveau, même les régions qui sont actuellement les mieux dotées en professionnels de la santé voient certaines zones se transformer en nouveaux déserts médicaux. C’est notamment le cas de l’Île de France et de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Si une partie des données confirme le sondage paru hier sur le manque de médecins spécialistes en France, entraînant des délais de plus d’un mois pour un rendez-vous, des écarts énormes sont à noter entre certains départements limitrophes. Ainsi, Paris attire la moitié des nouveaux diplômés, la Seine et Marne n’en charme que 4 %.
Afin de faire face aux peu d’attraits que suscitent certaines régions pour les nouveaux médecins, elles sont obligées de recruter les généralistes de demain à l’étranger (Roumanie, Maghreb, etc). Ainsi en Basse-Normandie, tous les nouveaux inscrits à l’ordre sont d’origine étrangère.
Dernier point, plus de 60 % des nouveaux médecins sont des femmes et plus de 80 % préfèrent se lancer dans le métier en tant que salariés. Ces différentes données montrent un profond bouleversement de la profession, important à prendre en compte à l’avenir.
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Re: Actualités concours 2012
1 000 enfants haïtiens ne sont pas officiellement adoptés
Les parents des petits rescapés du séisme, sans statut légal, sont en colère. Certains enfants ont été abandonnés par leur nouvelle famille.
Les parents qui ont adopté les quelque 1 000 enfants haïtiens au lendemain du séisme survenu sur l'île en janvier 2010 sont en colère. Regroupés dans un collectif de 300 familles, ils manifesteront demain devant le ministère des Affaires étrangères pour essayer, à la veille de la Journée internationale des droits de l'enfant, de faire entendre leur voix.
Ces enfants, tous sur le territoire français aujourd'hui, ont été adoptés légalement et disposent de jugements en droit haïtien à faire transcrire en droit français par nos tribunaux, comme le veut la loi. Ils sont scolarisés, ont une existence administrative, puisqu'ils sont pris en charge par la Sécurité sociale et les CAF, qui les «reconnaissent» officieusement. Pourtant, ils n'ont toujours pas de statut légal. Pas de papiers, pas de filiation établie avec leurs parents adoptants, pas de nom de famille.
«Nous ne pouvons pas partir en vacances en famille à l'étranger, par exemple, déplore Marie, une adoptante dont toute la famille maternelle est en Italie. Grands-parents et petits-enfants ne se connaissent pas!» Plus préoccupant: à qui sont confiés ces enfants, si leurs nouveaux parents décèdent? C'est l'interrogation de Paul, père adoptant, qui s'inquiète aussi de leur inaccessibilité à l'héritage. «Ils devront payer 60% de frais de succession et seront donc défavorisés par rapport à mes enfants biologiques», souligne-t-il.
«Nous sommes scandalisés et inquiets. Après avoir vécu l'abandon et la misère, il faut encore leur infliger ce flou identitaire et cette instabilité psychologique? s'indigne Olivier Janne, président d'EEA, le collectif. C'est ça, l'intérêt supérieur de l'enfant? Nous combattrons donc pour l'intégration pleine et entière de nos enfants, pour leur sécurité juridique et la reconnaissance de leurs droits. »
Le problème de ces dossiers est technique, dit-on au Quai d'Orsay. «Il n'y a aucune mauvaise volonté de l'administration française, seulement un problème juridique de fond, qui existe depuis toujours et que les parents n'ignoraient pas en adoptant en Haïti.»
Respect des accords bilatéraux
Juridiquement, en effet, ces parents demandent la transcription du jugement qu'on leur a donné en Haïti pour une adoption simple en adoption plénière (la filiation avec la famille d'origine est rompue pour en établir une avec la nouvelle famille). Or Haïti ne reconnaît dans son droit que l'adoption simple. Le gouvernement haïtien s'est de surcroît explicitement opposé, dès 2009, à la légalisation des procédures réalisées en vue d'adoptions plénières.
Forcée de respecter la politique des gouvernements locaux dans le cadre d'accords bilatéraux, la justice française n'a d'autre choix que de refuser cette adoption plénière quand elle se présente devant une juridiction française. La Chancellerie, par une circulaire de 2010, avait clairement donné la consigne aux tribunaux de ne pas accéder à ces demandes. Par ailleurs, la Cour de cassation, dans un avis de février 2011, a rappelé qu'un document non légalisé n'avait pas de valeur en France.
Trop de complexités, trop de précaution, jugent de nombreuses associations. Pourtant, la prudence est de mise : plusieurs enfants haïtiens ont été de nouveau abandonnés après leur arrivée en France, confiés à la Ddass par leurs parents adoptants. «Malade, difficile à s'insérer, parfois violent, l'enfant rêvé et l'enfant réel ne se rejoignent pas toujours, explique Hélène, pédopsychiatre, qui a reçu certains de ces cas. L'adoption est vraiment une greffe qui prend ou ne prend pas. » Encore moins quand elle répond à une logique humanitaire, comme le développe dans ses ouvrages le psychiatre Pierre Lévy-Soussan. «L'adoption internationale n'est pas une solution d'urgence, écrit-il. Il s'agit de construire une famille, pas de sauver des enfants.»
En mars 2010, à Nantes, des parents adoptifs ont été condamnés à 9 mois de prison avec sursis pour avoir abandonné leurs deux enfants éthiopiens, quatre ans après leur accueil, après une naissance biologique.
Tabou par excellence: 80 petits adoptés seraient abandonnés chaque année en France, soit 2% du total des adoptions. Une statistique nettement sous-estimée, selon les spécialistes qui parlent, eux, d'un cas sur dix.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les parents des petits rescapés du séisme, sans statut légal, sont en colère. Certains enfants ont été abandonnés par leur nouvelle famille.
Les parents qui ont adopté les quelque 1 000 enfants haïtiens au lendemain du séisme survenu sur l'île en janvier 2010 sont en colère. Regroupés dans un collectif de 300 familles, ils manifesteront demain devant le ministère des Affaires étrangères pour essayer, à la veille de la Journée internationale des droits de l'enfant, de faire entendre leur voix.
Ces enfants, tous sur le territoire français aujourd'hui, ont été adoptés légalement et disposent de jugements en droit haïtien à faire transcrire en droit français par nos tribunaux, comme le veut la loi. Ils sont scolarisés, ont une existence administrative, puisqu'ils sont pris en charge par la Sécurité sociale et les CAF, qui les «reconnaissent» officieusement. Pourtant, ils n'ont toujours pas de statut légal. Pas de papiers, pas de filiation établie avec leurs parents adoptants, pas de nom de famille.
«Nous ne pouvons pas partir en vacances en famille à l'étranger, par exemple, déplore Marie, une adoptante dont toute la famille maternelle est en Italie. Grands-parents et petits-enfants ne se connaissent pas!» Plus préoccupant: à qui sont confiés ces enfants, si leurs nouveaux parents décèdent? C'est l'interrogation de Paul, père adoptant, qui s'inquiète aussi de leur inaccessibilité à l'héritage. «Ils devront payer 60% de frais de succession et seront donc défavorisés par rapport à mes enfants biologiques», souligne-t-il.
«Nous sommes scandalisés et inquiets. Après avoir vécu l'abandon et la misère, il faut encore leur infliger ce flou identitaire et cette instabilité psychologique? s'indigne Olivier Janne, président d'EEA, le collectif. C'est ça, l'intérêt supérieur de l'enfant? Nous combattrons donc pour l'intégration pleine et entière de nos enfants, pour leur sécurité juridique et la reconnaissance de leurs droits. »
Le problème de ces dossiers est technique, dit-on au Quai d'Orsay. «Il n'y a aucune mauvaise volonté de l'administration française, seulement un problème juridique de fond, qui existe depuis toujours et que les parents n'ignoraient pas en adoptant en Haïti.»
Respect des accords bilatéraux
Juridiquement, en effet, ces parents demandent la transcription du jugement qu'on leur a donné en Haïti pour une adoption simple en adoption plénière (la filiation avec la famille d'origine est rompue pour en établir une avec la nouvelle famille). Or Haïti ne reconnaît dans son droit que l'adoption simple. Le gouvernement haïtien s'est de surcroît explicitement opposé, dès 2009, à la légalisation des procédures réalisées en vue d'adoptions plénières.
Forcée de respecter la politique des gouvernements locaux dans le cadre d'accords bilatéraux, la justice française n'a d'autre choix que de refuser cette adoption plénière quand elle se présente devant une juridiction française. La Chancellerie, par une circulaire de 2010, avait clairement donné la consigne aux tribunaux de ne pas accéder à ces demandes. Par ailleurs, la Cour de cassation, dans un avis de février 2011, a rappelé qu'un document non légalisé n'avait pas de valeur en France.
Trop de complexités, trop de précaution, jugent de nombreuses associations. Pourtant, la prudence est de mise : plusieurs enfants haïtiens ont été de nouveau abandonnés après leur arrivée en France, confiés à la Ddass par leurs parents adoptants. «Malade, difficile à s'insérer, parfois violent, l'enfant rêvé et l'enfant réel ne se rejoignent pas toujours, explique Hélène, pédopsychiatre, qui a reçu certains de ces cas. L'adoption est vraiment une greffe qui prend ou ne prend pas. » Encore moins quand elle répond à une logique humanitaire, comme le développe dans ses ouvrages le psychiatre Pierre Lévy-Soussan. «L'adoption internationale n'est pas une solution d'urgence, écrit-il. Il s'agit de construire une famille, pas de sauver des enfants.»
En mars 2010, à Nantes, des parents adoptifs ont été condamnés à 9 mois de prison avec sursis pour avoir abandonné leurs deux enfants éthiopiens, quatre ans après leur accueil, après une naissance biologique.
Tabou par excellence: 80 petits adoptés seraient abandonnés chaque année en France, soit 2% du total des adoptions. Une statistique nettement sous-estimée, selon les spécialistes qui parlent, eux, d'un cas sur dix.
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Re: Actualités concours 2012
Radioactivité : Les rejets d'iode 131 proviendraient de Hongrie
Vendredi 11 novembre, plusieurs pays d'Europe avaient signalé un taux d'iode 131 dans l'air. Ce jeudi, l'origine de ces rejets aurait été identifiée comme provenant de Hongrie.
De mystérieuses traces d'iode 131 ont récemment été détectées dans l'air. Plusieurs pays d'Europe ont été touchés. De mauvais souvenirs nous reviennent forcément en mémoire : Tchernobyl en 1986, Fukushima il y a quelques mois à peine.
Depuis le 11 novembre dernier, l'Europe est inquiète : des traces d'iode 131 ont été détectées dans l'air de plusieurs pays. Un taux supérieur à la moyenne dont on ignorait jusqu'ici la provenance.
Une fuite à l'origine
La source de cette radioactivité de l'air proviendrait de Hongrie. C'est en tout cas ce qu'a annoncé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ce jeudi. « L'AIEA a été informée par l'Autorité de l'énergie nucléaire de Hongrie que l'iode 131 détecté dans l'atmosphère en Europe était probablement dû à une fuite provenant de l'Institut des Isotopes, situé à Budapest ». L'institut concerné de Budapest a admis avoir émis récemment des quantités plus importantes d'iode 131. Mais il nie être à l'origine de ce taux anormalement élevé de radioactivité. « Les taux de radioactivité relevés en Hongrie étaient seulement un peu plus élevés à Budapest qu'ailleurs, il n'y avait pas de différence marquée... Si la source de cette radioactivité élevée avait été à Budapest, les niveaux mesurés ici auraient dû être bien plus élevés qu'à Prague » (à 530 km), a déclaré le directeur de l'institut, Mihaly Lakatos.
Les différents niveaux d'iode mesurés ces derniers jours ne présenteraient pas de danger pour la santé. « Les niveaux d'iode 131 détectés sont extrêmement bas. Il n'y a pas de risque pour la santé de la population ». En France, l'institut de radioprotection et de sûreté nationale (IRSN) a annoncé mardi que les taux relevés sur l'ensemble de l'Hexagone étaient trop faibles pour constituer un danger
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Vendredi 11 novembre, plusieurs pays d'Europe avaient signalé un taux d'iode 131 dans l'air. Ce jeudi, l'origine de ces rejets aurait été identifiée comme provenant de Hongrie.
De mystérieuses traces d'iode 131 ont récemment été détectées dans l'air. Plusieurs pays d'Europe ont été touchés. De mauvais souvenirs nous reviennent forcément en mémoire : Tchernobyl en 1986, Fukushima il y a quelques mois à peine.
Depuis le 11 novembre dernier, l'Europe est inquiète : des traces d'iode 131 ont été détectées dans l'air de plusieurs pays. Un taux supérieur à la moyenne dont on ignorait jusqu'ici la provenance.
Une fuite à l'origine
La source de cette radioactivité de l'air proviendrait de Hongrie. C'est en tout cas ce qu'a annoncé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ce jeudi. « L'AIEA a été informée par l'Autorité de l'énergie nucléaire de Hongrie que l'iode 131 détecté dans l'atmosphère en Europe était probablement dû à une fuite provenant de l'Institut des Isotopes, situé à Budapest ». L'institut concerné de Budapest a admis avoir émis récemment des quantités plus importantes d'iode 131. Mais il nie être à l'origine de ce taux anormalement élevé de radioactivité. « Les taux de radioactivité relevés en Hongrie étaient seulement un peu plus élevés à Budapest qu'ailleurs, il n'y avait pas de différence marquée... Si la source de cette radioactivité élevée avait été à Budapest, les niveaux mesurés ici auraient dû être bien plus élevés qu'à Prague » (à 530 km), a déclaré le directeur de l'institut, Mihaly Lakatos.
Les différents niveaux d'iode mesurés ces derniers jours ne présenteraient pas de danger pour la santé. « Les niveaux d'iode 131 détectés sont extrêmement bas. Il n'y a pas de risque pour la santé de la population ». En France, l'institut de radioprotection et de sûreté nationale (IRSN) a annoncé mardi que les taux relevés sur l'ensemble de l'Hexagone étaient trop faibles pour constituer un danger
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Re: Actualités concours 2012
Cinq fruits et légumes par jour : 73% des Français ne le font pas
Manger 5 fruits et légumes par jour, près de trois quarts des Français ne le font pas selon une étude publiée par le Crédoc.
Le message passe en boucle depuis plusieurs années mais rien n'y fait, ça ne rentre pas. Contrairement aux recommandations des autorités de santé, une grande majorité de Français ne consomme pas 5 fruits et légumes par jours. Après avoir étudié le régime alimentaire de 1.222 foyers soit 2.560 personnes pendant une semaine, le centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) affirme que 73% des sondés ne respectent pas ces recommandations. Seuls 27% des Français sont ainsi classés comme « grands consommateurs » de fruits et légumes et en mangent au moins 5 par jour.
Les seniors bon élèves
Chose étonnante, c'est chez les enfants que ce seuil « est très loin d'être atteint », selon Pascale Hébel, directrice du département consommation du Crédoc. Seulement 9% de la tranche d'âge 3 à 14 ans respectent la recommandation. De même, les plus jeunes générations adultes, nées après 1977, montrent les plus faibles consommations. A l'inverse, se sont les seniors qui suivent le plus le message : les plus fortes consommations sont observées chez ceux qui sont nés avant 1946 et qui donc ont plus de 65 ans, avec un « pic » de consommation autour de 70 ans. « Il y a un effet générationnel assez fort dans la consommation. On est marqué par sa génération dans ses habitudes alimentaires » poursuit Pascale Hébel, comme celle de finir systématiquement un repas par un fruit pour nombre de seniors. D'un point de vue sociologique, cette étude montre que « les ouvriers et employés les moins diplômés consomment moins de fruits et légumes qu'agriculteurs, artisans, commerçants, chef d'entreprise et cadres ». D'un point de vue ethnique, « les enfants d'origine étrangère consomment plus de fruits que les personnes d'origine française » poursuit le Crédoc.
Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) qui recommande de manger autant de fruits et légumes « a pour objectif général l’amélioration de l’état de santé de l’ensemble de la population » indique-t-il. Tous les objectifs n'ont pas été remplis mais la tendance sur les dernières années est plutôt encourageante, avec une portion croissante de Français se classant comme « grands consommateurs de fruits et légumes », selon Pascale Hébel. Ainsi les adultes qui n'étaient que 27% à manger plus de cinq fruits et légumes par jour lors d'une enquête similaire du Crédoc en 2007, sont désormais 31%
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Manger 5 fruits et légumes par jour, près de trois quarts des Français ne le font pas selon une étude publiée par le Crédoc.
Le message passe en boucle depuis plusieurs années mais rien n'y fait, ça ne rentre pas. Contrairement aux recommandations des autorités de santé, une grande majorité de Français ne consomme pas 5 fruits et légumes par jours. Après avoir étudié le régime alimentaire de 1.222 foyers soit 2.560 personnes pendant une semaine, le centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) affirme que 73% des sondés ne respectent pas ces recommandations. Seuls 27% des Français sont ainsi classés comme « grands consommateurs » de fruits et légumes et en mangent au moins 5 par jour.
Les seniors bon élèves
Chose étonnante, c'est chez les enfants que ce seuil « est très loin d'être atteint », selon Pascale Hébel, directrice du département consommation du Crédoc. Seulement 9% de la tranche d'âge 3 à 14 ans respectent la recommandation. De même, les plus jeunes générations adultes, nées après 1977, montrent les plus faibles consommations. A l'inverse, se sont les seniors qui suivent le plus le message : les plus fortes consommations sont observées chez ceux qui sont nés avant 1946 et qui donc ont plus de 65 ans, avec un « pic » de consommation autour de 70 ans. « Il y a un effet générationnel assez fort dans la consommation. On est marqué par sa génération dans ses habitudes alimentaires » poursuit Pascale Hébel, comme celle de finir systématiquement un repas par un fruit pour nombre de seniors. D'un point de vue sociologique, cette étude montre que « les ouvriers et employés les moins diplômés consomment moins de fruits et légumes qu'agriculteurs, artisans, commerçants, chef d'entreprise et cadres ». D'un point de vue ethnique, « les enfants d'origine étrangère consomment plus de fruits que les personnes d'origine française » poursuit le Crédoc.
Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) qui recommande de manger autant de fruits et légumes « a pour objectif général l’amélioration de l’état de santé de l’ensemble de la population » indique-t-il. Tous les objectifs n'ont pas été remplis mais la tendance sur les dernières années est plutôt encourageante, avec une portion croissante de Français se classant comme « grands consommateurs de fruits et légumes », selon Pascale Hébel. Ainsi les adultes qui n'étaient que 27% à manger plus de cinq fruits et légumes par jour lors d'une enquête similaire du Crédoc en 2007, sont désormais 31%
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Re: Actualités concours 2012
Carrières-sous-Poissy : Des retraités gardés par la police
Soixante-et-onze personnes âgées ont été livrées à elles-même à la résidence le Sourire de Carrières-sous-Poissy (Yvelines) dans la nuit de mardi à mercredi. La police est donc intervenue ainsi que les pompiers, en attendant la relève.
Quand le personnel disparaît, la police et les pompiers prennent le relais. Etrange mais vrai. À la pension le Sourire de Carrières-sous-Poissy (Yvelines), 71 personnes âgées ont passé une partie de leur nuit de mardi à mercredi en leur compagnie. Laissées à l'abandon par une équipe de nuit qui ne serait jamais arrivée pour prendre la relève, les pensionnaires ont appelé vers 23h30 la police pour signaler qu'il n'y avait personne pour leur livrer des soins ni les coucher.
Arrivés sur place en premier, les policiers ont réussi à contacter le directeur de l'établissement et son adjointe. Alors qu'il se trouvait à Lyon pour un séminaire, la patron a alors demandé à deux vacataires de venir au plus vite remplacer le personnel manquant. Les pompiers, arrivés à leur tour, sont restés jusqu'à 1h30, le temps que ces deux salariés d'urgence arrivent.
Selon une rapide enquête, il semblerait que le personnel de jour ait quitté l'établissement à 19h30 et que celui de nuit ne soit jamais arrivé pour des raisons toujours inconnues. Le directeur de l'établissement est rentré d'urgence à Carrière-sous-Poissy et a annoncé qu'une enquête interne était en cours. Selon lui, « il y a sûrement eu un problème de communication entre l’équipe de jour et l’équipe de nuit ». « Il faut savoir ce qui s’est passé et des sanctions seront prises », a-t-il ajouté.
Des résidents pourraient saisir la justice, même si aucune plainte n'avait été enregistrée mercredi encore. Le maire (PRG) de Carrières-sous-Poissy, Eddie Aït, a qualifié pour sa part l'incident d'« intolérable ». Cette structure d'accueil avait été inaugurée en juillet après une restructuration complète. Elle fait partie du secteur associatif, le groupe ACPPA, organisme privé à but non lucratif créé en 1982 qui comprend aujourd’hui plus d’une quarantaine d’établissements en France. En 2010, il a assuré la prise en charge de 3.940 personnes, employant 1.500 salariés en équivalents temps plein
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Soixante-et-onze personnes âgées ont été livrées à elles-même à la résidence le Sourire de Carrières-sous-Poissy (Yvelines) dans la nuit de mardi à mercredi. La police est donc intervenue ainsi que les pompiers, en attendant la relève.
Quand le personnel disparaît, la police et les pompiers prennent le relais. Etrange mais vrai. À la pension le Sourire de Carrières-sous-Poissy (Yvelines), 71 personnes âgées ont passé une partie de leur nuit de mardi à mercredi en leur compagnie. Laissées à l'abandon par une équipe de nuit qui ne serait jamais arrivée pour prendre la relève, les pensionnaires ont appelé vers 23h30 la police pour signaler qu'il n'y avait personne pour leur livrer des soins ni les coucher.
Arrivés sur place en premier, les policiers ont réussi à contacter le directeur de l'établissement et son adjointe. Alors qu'il se trouvait à Lyon pour un séminaire, la patron a alors demandé à deux vacataires de venir au plus vite remplacer le personnel manquant. Les pompiers, arrivés à leur tour, sont restés jusqu'à 1h30, le temps que ces deux salariés d'urgence arrivent.
Selon une rapide enquête, il semblerait que le personnel de jour ait quitté l'établissement à 19h30 et que celui de nuit ne soit jamais arrivé pour des raisons toujours inconnues. Le directeur de l'établissement est rentré d'urgence à Carrière-sous-Poissy et a annoncé qu'une enquête interne était en cours. Selon lui, « il y a sûrement eu un problème de communication entre l’équipe de jour et l’équipe de nuit ». « Il faut savoir ce qui s’est passé et des sanctions seront prises », a-t-il ajouté.
Des résidents pourraient saisir la justice, même si aucune plainte n'avait été enregistrée mercredi encore. Le maire (PRG) de Carrières-sous-Poissy, Eddie Aït, a qualifié pour sa part l'incident d'« intolérable ». Cette structure d'accueil avait été inaugurée en juillet après une restructuration complète. Elle fait partie du secteur associatif, le groupe ACPPA, organisme privé à but non lucratif créé en 1982 qui comprend aujourd’hui plus d’une quarantaine d’établissements en France. En 2010, il a assuré la prise en charge de 3.940 personnes, employant 1.500 salariés en équivalents temps plein
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Re: Actualités concours 2012
Soupçon sur les biberons dans les maternités : le ministère étudie un retrait
Une enquête a été déclenchée en urgence jeudi par le ministère de la Santé sur un procédé de stérilisation, a priori interdit, pour les biberons et tétines fournis aux maternités françaises, utilisant un gaz cancérogène, l'oxyde d'éthylène. Une réunion est prévue vendredi au ministère de la Santé avec les fabricants et fournisseurs pour étudier les meilleures façons de procéder à un retrait tout en garantissant la continuité d'approvisionnement.
Retrait des biberons et tétines incriminés. L'enquête confiée à l'IGAS (l'inspection générale des affaires sociales) fait suite à la publication cette semaine d'une enquête par Le Nouvel Observateur selon laquelle au moins deux entreprises fournissant des hôpitaux français en biberons et tétines utilisent cette technique de stérilisation. L'enquête diligentée ce jeudi par Xavier bertrand (...) a pour objectif de comprendre «comment un tel dysfonctionnement a pu se produire». Le ministère a demandé que les biberons et tétines incriminés «soient retirés dans les plus brefs délais».
Deux entreprises visées. Dans son enquête, le Nouvel Obs cite deux fournisseurs d'hôpitaux français qui utilisent la technique incriminée - qui consiste à «gazer» les produits à stériliser avec ce gaz inerte - pour des biberons et tétines à usage unique. Michel de Gryse, responsable de l'une des deux entreprises citées, la société belge Beldico, confirme que le gazage à l'oxyde d'éthylène est bien l'une des deux méthodes utilisées. Beldico, racheté cet été par le français Médiprema, fournit 7 à 8 millions de biberons à usage unique aux maternités et hôpitaux français, selon M. de Gryse.
Un procédé autorisé à l'usage médical, interdit au contact alimentaire. Cette méthode de stérilisation est «autorisée pour le matériel médical» comme les compresses, les gants et autres, relève-t-on à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). En revanche, le procédé, cancérogène, est bien interdit pour «tout ce qui est en contact alimentaire direct», selon l'Anses, agence française en charge de la sécurité alimentaire. C'est cette nuance que les entreprises utiliseraient pour fournir aux maternités et hôpitaux des biberons traités à l'oxyde d'éthylène. «Nos produits sont considérés comme des produits médicaux et non pas alimentaires» explique ainsi le responsable de Beldico. «C'est un tour de passe-passe» qui consiste à faire passer tétines et biberons comme «produits médicaux», commente-t-on à l'Afssaps.
Quelle dangerosité ? Reste à évaluer la réelle dangerosité d'un procédé autorisé pour du matériel médical même si celui-ci entre directement en contact avec le corps des patients (sonde gastrique par exemple). A la direction du groupement public d'hôpitaux parisiens AP-HP, on assure que le procédé est l'objet d'une stricte surveillance au niveau des «quantités résiduelles» de gaz sur les produits. Mais pour l'expert André Picot, interrogé par Le Nouvel Observateur, le fait qu'on puisse encore stériliser des biberons avec ce produit est un «total non-sens». Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé ce gaz «dans le groupe 1 des agents cancérogènes pour l'homme».
Le parisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une enquête a été déclenchée en urgence jeudi par le ministère de la Santé sur un procédé de stérilisation, a priori interdit, pour les biberons et tétines fournis aux maternités françaises, utilisant un gaz cancérogène, l'oxyde d'éthylène. Une réunion est prévue vendredi au ministère de la Santé avec les fabricants et fournisseurs pour étudier les meilleures façons de procéder à un retrait tout en garantissant la continuité d'approvisionnement.
Retrait des biberons et tétines incriminés. L'enquête confiée à l'IGAS (l'inspection générale des affaires sociales) fait suite à la publication cette semaine d'une enquête par Le Nouvel Observateur selon laquelle au moins deux entreprises fournissant des hôpitaux français en biberons et tétines utilisent cette technique de stérilisation. L'enquête diligentée ce jeudi par Xavier bertrand (...) a pour objectif de comprendre «comment un tel dysfonctionnement a pu se produire». Le ministère a demandé que les biberons et tétines incriminés «soient retirés dans les plus brefs délais».
Deux entreprises visées. Dans son enquête, le Nouvel Obs cite deux fournisseurs d'hôpitaux français qui utilisent la technique incriminée - qui consiste à «gazer» les produits à stériliser avec ce gaz inerte - pour des biberons et tétines à usage unique. Michel de Gryse, responsable de l'une des deux entreprises citées, la société belge Beldico, confirme que le gazage à l'oxyde d'éthylène est bien l'une des deux méthodes utilisées. Beldico, racheté cet été par le français Médiprema, fournit 7 à 8 millions de biberons à usage unique aux maternités et hôpitaux français, selon M. de Gryse.
Un procédé autorisé à l'usage médical, interdit au contact alimentaire. Cette méthode de stérilisation est «autorisée pour le matériel médical» comme les compresses, les gants et autres, relève-t-on à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). En revanche, le procédé, cancérogène, est bien interdit pour «tout ce qui est en contact alimentaire direct», selon l'Anses, agence française en charge de la sécurité alimentaire. C'est cette nuance que les entreprises utiliseraient pour fournir aux maternités et hôpitaux des biberons traités à l'oxyde d'éthylène. «Nos produits sont considérés comme des produits médicaux et non pas alimentaires» explique ainsi le responsable de Beldico. «C'est un tour de passe-passe» qui consiste à faire passer tétines et biberons comme «produits médicaux», commente-t-on à l'Afssaps.
Quelle dangerosité ? Reste à évaluer la réelle dangerosité d'un procédé autorisé pour du matériel médical même si celui-ci entre directement en contact avec le corps des patients (sonde gastrique par exemple). A la direction du groupement public d'hôpitaux parisiens AP-HP, on assure que le procédé est l'objet d'une stricte surveillance au niveau des «quantités résiduelles» de gaz sur les produits. Mais pour l'expert André Picot, interrogé par Le Nouvel Observateur, le fait qu'on puisse encore stériliser des biberons avec ce produit est un «total non-sens». Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé ce gaz «dans le groupe 1 des agents cancérogènes pour l'homme».
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
merci memo d'alimenter ce topic
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on y va pour 2012 INCHALLAH que ce sera la bonne annee
On y croit a fond!!!
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