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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Climat : le sommet de Durban peine à accoucher d'un accord

Il n'y a pas qu'à Bruxelles que les réunions s'éternisent et que les accords sont durs à trouver. Les ministres et délégués de près de 200 pays jouaient les prolongations vendredi soir à Durban (Afrique du Sud) pour arracher un accord redonnant du souffle - et un calendrier - à la lutte contre le changement climatique.

L'enjeu du sommet débuté le 28 novembre est de prolonger le protocole de Kyoto qui arrive à échéance fin 2012 et qui reste le seul traité juridiquement contraignant sur le climat. Pour l'instant les négociations achoppent car le texte qui pourrait être adopté prévoit une période d'application après 2020. Une échéance trop lointaine pour les les plus vulnérables face à la montée du thermomètre.

Deux ans après l'échec du sommet de Copenhague, un nouveau revers aurait une résonance très négative.

Pour Sunita Narain, qui dirige le Centre for Science and Environment, ONG indienne basé à New Dehli, «cette conférence montre vraiment que la méfiance est à son comble: entre les riches et les pauvres, entre l'UE et les BASIC (groupe des pays émergents qui regroupe le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Inde et la Chine), entre les Africains et l'UE, entre toutes les parties».

Les Etats-Unis ne veulent pas d'un accord contraignant

La question du degré d'ambition des actions annoncées par les différents pays pour limiter ou réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) est également au coeur des débats. Pour l'heure, elles sont loin de répondre à l'objectif, affiché à Copenhague en 2009 et réaffirmée à Cancun l'an dernier, de limiter à 2°C la hausse de la température du globe.

La volonté des Européens est d'esquisser un nouveau cadre qui imposerait des objectifs de réduction de GES à tous les pays du monde alors que Kyoto ne s'applique ni aux Etats-Unis, qui ne l'ont jamais ratifié, ni aux grands émergents comme la Chine, l'Inde ou le Brésil.

L'Inde a exprimé des réticences et les Etats-Unis ne veulent pas entendre parler à ce stade d'un «accord juridiquement contraignant». La position de la Chine restait difficile à décrypter.

Faute d'accord sur une «feuille de route», l'Europe menace de ne pas reprendre d'engagements dans le cadre de Kyoto, ce qui viderait de son contenu ce traité emblématique signé en 1997 au Japon.



LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

Médicaments, la valse des experts

Le Point.fr - Publié le 09/12/2011 à 18:19
Bonne nouvelle pour les patients : les autorités sanitaires sont de plus en plus regardantes sur l'intégrité de leurs experts.

Coup de tonnerre à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Son directeur général, Dominique Maraninchi, a refusé de publier jeudi des recommandations du groupe de travail sur les anti-infectieux concernant les infections respiratoires hautes, en raison de liens d'intérêt de plusieurs experts avec des laboratoires pharmaceutiques. Conséquence immédiate : bon nombre de ces derniers ont présenté leur démission. Le Dr Philippe Foucras, médecin généraliste (sans conflit d'intérêt, précise-t-il d'emblée) et président de la Formindep, une association qui oeuvre pour une formation et une information médicales indépendantes de tout autre intérêt que celui de la santé des personnes, se confie au Point.fr.

Le Point.fr : Que pensez-vous de ce qui s'est passé jeudi à l'Afssaps ?

Dr Philippe Foucras : Je dirais "bon débarras". Manifestement ces experts se croient encore sortis de la cuisse de Jupiter alors que toutes les études réalisées dans le monde entier montrent que les conflits d'intérêt sont susceptibles d'altérer la qualité des travaux. Je vous rappelle que c'est le même groupe de travail sur les maladies infectieuses qui, lors de l'épidémie de grippe A(H1N1) en 2009, avait estimé que l'on pouvait prescrire du Tamiflux à l'ensemble de la population, aux moindres signes de refroidissement, tout en précisant qu'il n'y avait aucune preuve de son efficacité. Mais il fallait écouler les importants stocks de ce médicament antigrippal. Sur notre site, on peut lire l'avis rendu. Il est hallucinant. Donc si ce type d'experts démissionne, c'est une chance pour la santé publique.

D'autres recommandations, émises précédemment, pourraient-elles être annulées ?

Oui évidemment. D'ailleurs, nous sommes très contents des avancées majeures que nous avons récemment obtenues à la Haute Autorité de santé. Souvenez-vous qu'à la suite de nos actions le Conseil d'État a abrogé deux recommandations qui avaient été établies en dépit des règles de respect de conflits d'intérêt. À la suite de cela, il s'est passé une vraie révolution à la Haute Autorité de santé (HAS). Prenez l'exemple des médicaments destinés à lutter contre la maladie d'Alzheimer. Ils ont réévalué sur les mêmes données, mais avec des experts indépendants. Résultat : leur efficacité a été revue à la baisse. De voir que l'Afssaps prend désormais en compte la jurisprudence Formindep est une vraie chance pour la santé publique. Excusez-nous de demander l'application de la loi... Car autant les réglementations internes des agences que les règles légales du code de santé publique stipulent que les experts doivent déclarer leurs éventuels conflits d'intérêt - maintenant on est plus regardant là-dessus -, mais aussi que les recommandations doivent être faites par des groupes dans lesquels les experts n'ont pas de conflit d'intérêt avec les produits dont ils vont parler.

Mais est-il possible de recruter de bons experts indépendants ?

Bien sûr. La preuve est que la Haute Autorité en trouve. Mais pour cela il faut les chercher... Cela montre bien que tous les "bons" experts ne travaillent pas forcément pour les firmes pharmaceutiques. Et que l'évaluation ou la réévaluation de patients se fait alors au mieux de l'intérêt des patients. Malheureusement, il y a encore à l'Agence européenne du médicament des Français qui ont toujours travaillé pour des firmes pharmaceutiques et qui continuent à le faire alors qu'ils sont en charge du médicament dans toute l'Europe. Eux n'ont toujours pas compris où était l'intérêt général.


Par Anne JeanblancÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par marie022 »

Douleur : il n’y a pas que la pharmaco !

A l’aube d’un 4e Plan sur la douleur, les professionnels de santé plaident pour le développement de nouvelles pratiques infirmières en la matière.

Des gestes simples et des méthodes non-médicamenteuses dans la prise en charge de la douleur. C’est ce que les soignants, réunis le 17 novembre dernier au Forum infirmier du 11e Congrès national de la SFETD, ont préconisé. Sans oublier l’importance de la formation et la nécessité de repenser les compétences et les responsabilités des infirmières. « Cette redéfinition doit être efficace, elle doit permettre de mettre en avant la fonction transversale du poste », a insisté Jocelyne Le Gall, infirmière anesthésiste et cadre de santé, qui a fait partie des groupes de travail au Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) pour l’évaluation du 3e Plan douleur.

Du transport par les brancardiers jusqu’aux soins au lit, la prise en charge de la douleur devrait pouvoir imprégner chaque acte de prise en charge des patients. Or, pour le moment, les moyens non médicamenteux de prévention et de prise en charge de la douleur sont très absents des pratiques infirmières, ont relevé les participants au Forum infirmier. Dommage, ont-ils souligné, car la communication et le toucher ont un réel impact sur la réduction de la douleur. D’autant plus dommage, ont-ils rajouté, que les soignants pourraient être en première ligne pour faire avancer ces méthodes primordiales.

Impératif de formation
Comment développer cette culture de la douleur ? Par le biais, avant tout, de la formation, ont insisté les infirmiers présents au Congrès. Car pour le moment, les unités d’enseignement (UE) où l’on aborde en profondeur la question de la douleur, sont surtout ceux relatifs aux soins palliatifs et à la fin de vie, ou ceux centrés sur les soins d’urgence. Il n’existe pas d’UE spécifique sur la prévention et la prise en charge de la douleur, ni d’enseignement ou d’évaluation concernant le rôle propre de l’infirmier. « Il faudrait mettre l’accent sur l’identification, l’évaluation de la douleur et la mise en place de moyens non-médicamenteux. Evoquer, entre autres, les méthodes cognitivo-comportementales et psycho-corporelles, a expliqué Christel Guillon, infirmière ressource douleur au centre hospitalier de Niort. Sans oublier de prendre en compte la question de l’hypnose, de la sophrologie, de la réflexologie. »

Autre impératif, ont souligné les soignants : développer les approches non-médicamenteuses, comme le toucher, vecteur de relation patient-soignant trop souvent ignoré. « Par le toucher relationnel, le patient peut enfin se sentir considéré et pris dans son ensemble. Il est reconnu comme un être à part entière », a expliqué Aurélien Guion, infirmier au sein du groupe hospitalier Saint-Joseph, à Paris. Le soignant a fait part de sa propre expérience, évoquant l’efficacité que peut avoir une simple caresse pour soulager la douleur provoquée lors de l’ablation du drain de redon chez les patients opérés d’une première prothèse totale de hanche. « Le toucher, qui dépend tout autant d’un savoir-être que d’un savoir-faire, permet de compléter la prise en charge chimique de la douleur », a-t-il insisté.

« Ce qu’il faudrait aussi, aujourd’hui, c’est une véritable reconnaissance du rôle des infirmiers ressource douleur », a commenté Jean-Michel Gautier, infirmier anesthésiste et cadre de santé, au centre hospitalier de Montpellier, et coordinateur du réseau Douleur Réseau InterCLUD Languedoc Roussillon. La généralisation de cette fonction d’Infirmier Ressource Douleur au sein des établissements contribuerait, sur le terrain, à la diffusion de la culture douleur, avec un niveau requis de compétences.

Catherine Faye

le 06/12/11 espace infirmierÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par missdu33 »

Prothèses mammaires : faut-il craindre les tumeurs ?

Par Pauline Fréour - le 09/12/2011 lefigaro.fr

Alors que l'on signale un nouveau cas de cancer chez une patiente ayant porté des prothèses défectueuses PIP, les experts en chirurgie plastique se veulent rassurant.
Depuis l'annonce d'un premier décès à la suite d'un cancer d'une patiente ayant porté des prothèses mammaires non-conformes de la marque PIP, de nombreuses femmes se posent la question du lien de cause à effet. Ces produits, désormais interdits à la vente, exposent-ils à un risque accru de tumeur dans le sein ? Qu'en est-il des prothèses d'autres marques ? Devant la panique alimentée par le recensement de chaque nouveau cas de cancer chez une porteuse de prothèse PIP dans les médias, les experts en chirurgie esthétique appellent au calme.
Le premier décès rapporté, celui d'Edwige Ligonèche, a été causé par un lymphome, une tumeur rare qui ne représente que 0,5% des tumeurs du sein. Chez les porteuses de prothèses mammaires, les statistiques internationales disponibles permettent d'établir «le risque de lymphome à grande cellule à un pour 130.000, et le risque de dégénérescence maligne à 1 pour 2 millions», soit quasiment la même proportion que pour les femmes ne portant pas de prothèses, précise la Confédération internationale des Sociétés de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique. Il est donc «difficile», dans le cas d'Edwige Ligonèche, «de savoir s'il s'agit d'une coïncidence ou d'une association», expliquent les spécialistes.
«Ce qui a pu paraître suspect ici, c'est qu'on avait trouvé des cellules malignes localisées au contact de la prothèse», explique au Figaro le Dr Sydney Ohana, président d'honneur de la Société française de chirurgie esthétique. Toutefois, aucun lien n’a pour l’instant été établi entre l’implant et la tumeur.
L'adénocarcinome, une tumeur fréquente chez les femmes
Quant au nouveau cas de cancer chez une porteuse de prothèses PIP signalé jeudi par l'Afssaps, il relève d'un type différent de cancer, l'adénocarcinome. Or celui-ci est très fréquent. «C'est la tumeur du sein la plus observée chez la femme», explique le Dr Ohana, rappelant qu'«une femme sur 10, avec ou sans prothèse, développera un adénocarcinome». Mais «des études internationales montrent qu'il n'y a pas plus de cancers chez les porteuses de prothèses que chez les non-porteuses, quelle que soit la marque», souligne-t-il. « Les chirurgiens réparent les ablations de sein avec des prothèses en silicone depuis 60 ans, et aucun risque supérieur de tumeur n’a été constaté».

Concernant les défauts des prothèses PIP, qui ont conduit à leur retrait de la commercialisation, le Dr Ohana confirme que leur enveloppe est plus fragile que la norme. C'est d'ailleurs en raison du nombre de fissures signalées par les chirurgiens que l'Afssaps a été alertée. Le gel de silicone contenu à l'intérieur est de même «moins purifié» que celui utilisé désormais. Toutefois, il ne faut pas se laisser impressionner par le terme «industriel» repris par les médias, estime-t-il. «Ce produit est équivalent au silicone que l'on utilisait il y a 20 ou 30 ans», juge-t-il.
Le Dr Sydney Ohana conseille aux porteuses d'implants PIP, selon les recommandations de l'Afssaps, de consulter leur chirurgien et de passer une échographie tous les six mois. D'une façon générale, il invite toutes les femmes ayant des prothèses mammaires, quelle qu'en soit la marque, à à se soumettre à cet examen chaque année. Enfin, rappelle-t-il, si le retrait ou le remplacement de l'implant s'avérait nécessaire, la procédure ne dure qu'une heure et peut se faire sous anesthésie locale. «Elles peuvent retourner travailler le lendemain».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par missdu33 »

Contre l'attaque cérébrale, réduire la préhypertension

Par Martine Perez - le 09/12/2011 lefigaro.fr

Selon une étude, traiter des tensions artérielles «limites» réduirait de 22 % le risque d'accident vasculaire cérébral.
À partir de quel moment faut-il traiter l'hypertension artérielle ? Chez les plus de 50 ans, il y a un consensus pour mettre en place un traitement dès que les tensions artérielles sont supérieures à 140/90 millimètres de mercure. L'objectif d'une telle stratégie est de réduire le risque d'attaques cérébrales et d'infarctus. Une tension artérielle élevée en effet est un facteur de risque pour ces deux pathologies graves et fréquentes. On sait cependant que plus la tension artérielle est basse et moins le risque d'accident vasculaire cérébral est élevé.
Dans la revue américaine Stroke publiée jeudi, des scientifiques américains relancent le débat sur le seuil à partir duquel les patients doivent être pris en charge : ils montrent en effet qu'en traitant des patients de plus de 50 ans ayant une tension comprise entre 12/8 et 14/9, ce qui est considéré comme normal, le risque de souffrir d'un AVC diminue de 22 %. Si de tels résultats font sans doute le bonheur des firmes pharmaceutiques, qui pourraient y voir un élargissement de l'utilisation des médicaments antihypertenseurs, les médecins sont plus circonspects, estimant qu'à ce niveau d'autres stratégies dites hygiéno-diététiques peuvent être efficaces pour diminuer la préhypertension artérielle.
Stratégie coûteuse
Pour montrer l'intérêt des médicaments en cas de préhypertension, les médecins du Centre du cœur et des vaisseaux Harrington-McLaughlin, à Cleveland (États-Unis), ont examiné et compilé toutes les études publiées dans le monde sur ce sujet. Soit 16 essais comprenant au total 70 664 personnes de plus de 50 ans traitées par un médicament, alors que leur tension était comprise entre 12/8 et 14/9. Ils ont pu observer que les patients qui prenaient un antihypertenseur avait un risque réduit de 22 % d'attaque cérébrale par rapport à ceux prenant un placebo, quel que soit le médicament utilisé. En revanche, aucune réduction du nombre d'infarctus n'a été mise en évidence, avec cependant une petite tendance non significative à un moindre risque cardiaque pour les personnes traitées. Par ailleurs, les chercheurs ont calculé que pour prévenir une seule attaque cérébrale il fallait traiter 169 personnes pendant quatre ans et trois mois.
Outre le coût très important pour la société si toutes les personnes en préhypertension prenaient des médicaments, peut-on prescrire des antihypertenseurs, produits non dénués de risque, comme toute molécule active, pour un tel bénéfice ? «Les gens à ce niveau de tension sont à faible risque, explique le Dr Nicolas Postel-Vinay (Centre de l'hypertension, hôpital Georges-Pompidou, Paris ; directeur du site Internet automesure.com). Pour réduire le risque, il faut traiter un nombre incroyablement élevé de patients, avec forcément des effets secondaires, sans parler du prix.»
Activité physique
D'autres stratégies sont cependant possibles. En cas de préhypertension, l'Association américaine du cœur recommande non pas de prendre des médicaments, mais appelle à des changements de mode de vie, comme la perte de poids, l'activité physique, un apport en sel réduit, et une baisse de la consommation d'alcool.
«Certaines règles de vie permettent à ce niveau de réduire la pression artérielle, confirme le Pr Daniel Thomas (Institut du cœur, hôpital de la Pitié-Salpêtrière). Certaines personnes ont une sensibilité particulière au sel et en réduisant leurs apports sodés peuvent faire baisser leur tension. Par exemple en diminuant la consommation de pain, qui est un des aliments qui apportent le plus de sel chaque jour ; en réduisant celle de charcuteries, fromages, soupes industrielles. On peut aussi agir sur la tension en luttant contre la surcharge pondérale. L'activité physique, notamment les exercices d'endurance trois ou quatre fois par semaine, corrige les préhypertensions, voire les formes modérées. Enfin, l'alcool est un facteur de risque qui peut contribuer à entretenir des chiffres élevés. Et une limitation de la consommation s'impose aussi.»
Comme pour d'autres situations, des modifications du mode de vie sont aussi efficaces, sinon plus, que des médicaments contre la préhypertension.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Alcoolisme : le sevrage par l'abstinence en question

Par Martine Lochouarn, - le 09/12/2011

Le monde de l'alcoologie vit de grands bouleversements. La façon de prendre en charge cette maladie pourrait être remise en cause.
Décidément, les lignes bougent dans la prise en charge des alcooliques dépendants : le mouvement de fond déclenché par le baclofène (un médicament qui semble lever l'addiction chez certains) conduit nombre de spécialistes à s'interroger sur leur approche de cette maladie. C'est désormais un aspect majeur de la prise en charge de ces malades chroniques, l'abstinence définitive après le sevrage, qui est questionné. Au point que la Société française d'alcoologie en débattra lors de ses journées en mars prochain.

Il faudra probablement des années pour aboutir à des certitudes en la matière. Les premiers essais d'efficacité contrôlés du baclofène, prévus en 2012, pourraient apporter des éléments de réponse. Et peut-être étayer l'hypothèse de sous-groupes différents de malades alcoolo-dépendants, justifiant une prise en charge plus individualisée.
30 000 décès par an en France
Les estimations s'accordent sur l'ampleur de l'alcoolisme chronique en France : 30.000 décès par an, 4 à 5 millions de buveurs «problématiques» et 1 à 1,5 million de malades alcoolo-dépendants, «c'est-à-dire qui ont perdu la liberté de s'abstenir de consommer, précise le Pr François Paille, alcoologue (CHU Nancy). L'alcoolo-dépendance est l'aboutissement d'un continuum dans le mésusage de l'alcool. Dans sa forme sévère, cette dépendance physique et psychologique est telle que la vie entière s'organise autour de l'achat et de la consommation d'alcool. Génératrice de difficultés personnelles, sociales, professionnelles, elle s'accompagne souvent de complications psychologiques et médicales.» Anxiété, phobies sociales, tabagisme, prise de médicaments ou de stupéfiants vont souvent de pair avec l'alcoolisme chronique, lui-même générateur de dépression.
Comment décrocher quand l'alcool a pris une telle place ? Ce long processus, où le malade doit d'abord sortir du déni de sa dépendance, repose sur une prise en charge médicale et psychosociale qui varie. «Notre approche met le patient au centre : il fait ce qu'il veut, quand il veut, comme il veut. L'objectif est de lui redonner le sens de sa capacité à conduire sa vie, à prendre des décisions, explique le Dr Philippe Batel, alcoologue (hôpital Beaujon, Clichy). Cela demande un long temps de motivation, d'entretiens réguliers, pour faire avec lui l'inventaire des dommages physiques, psychologiques, personnels, professionnels, relationnels, juridiques…, liés à sa consommation, et augmenter en même temps son sentiment d'auto-efficacité, sa confiance en soi et sa capacité d'agir. À un moment, ce travail le conduit à envisager un changement, et ouvre la porte sur un objectif d'abstinence ou de réduction dont il choisit le moment et les modalités de mise en œuvre.»
Le plus souvent, la prise en charge se fait à domicile. L'hospitalisation est réservée aux cas graves, en rechute ou désocialisés. Le sevrage permet de surmonter en quelques jours la dépendance physique en évitant ses complications (crises d'épilepsie et delirium tremens) par la prise de benzodiazépines et de vitamines B1-B6. La longue phase de maintien vise à prévenir les rechutes par l'accompagnement psychosocial et des médicaments, acamprosate et naltrexone, diminuant l'appétence pour l'alcool.
Rechutes
Pour quels résultats ? «C'est une maladie chronique. Les rechutes, fréquentes, font partie du cours de la maladie», insiste le Pr Paille. Même constat pour le Pr Michel Lejoyeux (CHU Bichat) : «On obtient des résultats avec ceux qui restent dans le circuit de soins, même s'il y a aussi beaucoup de patients perdus de vue. Il n'y a pas de fatalité de la rechute et ce n'est pas une maladie inéluctable.»
Mais peu de malades s'engagent dans une prise en charge. Face à l'emprise si forte de l'alcool, la perspective de l'abstinence définitive peut effrayer. «Proposer à un malade alcoolo-dépendant depuis des années, d'emblée et comme seul objectif, un projet d'abstinence totale et à vie est une erreur stratégique grave, qui écarte du système de soins 80 % des malades, convaincus qu'ils n'y arriveront jamais. Leur offrir l'alternative d'une réduction, c'est leur ouvrir une porte, même si ce n'est qu'une étape. Et même si l'abstinence est plus pertinente, c'est plus efficace de moins consommer que de ne rien changer», explique le Dr Batel.
Améliorer le dépistage
«Nous savons aussi que certains malades peuvent probablement garder une consommation faible, et 20 % pourraient reprendre une consommation non dommageable, précise le Dr Batel. Mais nous ne savons pas encore les repérer.» Un avis que partage le Pr Pierre-Michel Llorca (Clermont-Ferrand) : «Il est probable que certains patients doivent totalement s'abstenir, et que d'autres peuvent passer d'une dépendance à une consommation contrôlée.» Un discours encore loin de faire l'unanimité.
Les progrès passeront aussi par les cabinets des généralistes, au premier rang pour le repérage de l'alcoolisme. «Seuls 30 % d'entre eux abordent la question avec leurs patients, explique le Pr Philippe Jaury (université Paris-Descartes). La plupart se sentent mal à l'aise, mal préparés à ce rôle.» Il est vrai que l'enseignement de l'alcoologie se résume à quelques heures dans leur formation.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par missdu33 »

Cancer et prothèses PIP: «Impossible à ce jour de faire le lien entre le port de ces prothèses défectueuses et la maladie»

Créé le 09/12/2011 à 19h36 -- Mis à jour le 09/12/2011 à 19h37

SANTE - Le décès de deux patientes porteuses d'implants mammaires PIP défectueux inquiète. Y aurait-il un lien de causalité entre le port de ces prothèses et le développement du cancer? Pas pour l'Afssaps ni pour le docteur Jean-Louis Guillet, chirurgien cancérologue, interrogé par «20 Minutes»...
Deux décès. Le 23 novembre dernier, l'Agence des produits de santé (Afssaps) annonçait la mort d’une patiente porteuse d’implants mammaires pré-remplis de silicone de marque Poly Implant Prothèse (PIP). Jeudi, la mort, en 2010, d’une autre porteuse de prothèses PIP, d'un cancer, dans le Gers, a été dévoilé par l’Agence, et un second cas de cancer du sein était signalé chez une patiente porteuse des prothèses défectueuses depuis plusieurs années. Pourrait-il y avoir un lien de causalité entre le port de prothèses mammaires PIP et le développement du cancer?
L’Afssaps n’a pas publié la composition exacte du fameux «gel PIP», mais fait état de l’utilisation par la société varoise d’huiles «à l’usage industriel et non médical». Selon un ancien employé de PIP interrogé par Var Matin, ce «faux gel» était aussi appelé «mirasil» en interne, et était fabriqué à partir d’une «huile de silicone alimentaire et industrielle».
«Tous les facteurs irritants à un endroit précis du corps augmentent le risque de cancer»
Les matières premières sont des «dérivés de la silicone», a indiqué l’Afssaps à 20 Minutes. «Cependant, ces matières premières ne sont pas destinées à un usage médical, et n’ont donc pas été testées pour savoir si elles étaient biocompatibles». D’où les tests effectués par l’Agence, qui n’ont pas révélé «d’effet toxique aigu sur les tissus», ni même d’effet génétoxique de ce «faux gel» (effet sur l’ADN des cellules pouvant entraîner un cancer) contrairement aux gels de silicones des autres prothèses. Cependant, ces analyses ont montré que le produit était «irritant, ce qui est inhabituel».
Or, le docteur Jean-Louis Guillet, chirurgien cancérologue, vice-président de la Société française de cancérologie privée (SFCP), indique à 20 Minutes qu’en cancérologie, «tous les facteurs irritants à un endroit précis du corps augmentent le risque de cancer». «Comme pour les grains de beauté, ce sont ceux qui sont situés dans des zones de friction avec les vêtements qui dégénèrent le plus facilement en des lésions cancéreuses», précise-t-il.
Pas de lien entre le port de ces prothèses défectueuses et la maladie
Cependant, pour le Dr Guillet, impossible aujourd’hui de faire le lien entre le port de ces prothèses défectueuses et la maladie. «Les effets secondaires à moyen et long terme vont demander un long travail», souligne-t-il. Le cancérologue explique pourtant que certains signes pourraient permettre de tirer la sonnette d’alarme. «La maladie dont sont mortes les deux patientes, le lymphome du sein, est très rare. Il doit y avoir une centaine de cas par an en France. Si l’on voit qu’il y a une augmentation importante de ce type de maladie chez les porteuses de prothèses PIP par rapport à la population générale, on pourra dire qu’il y a un facteur de risque notable et donc une relation de cause à effet avec le port de ces prothèses défectueuses.»
En revanche, pour le cancer du sein (adénocarcinome), il sera beaucoup plus difficile de faire la démonstration de cette causalité, «car c’est une maladie très répandue» – environ 52.500 nouveaux cas estimés en 2010 en France métropolitaine, selon les chiffres de l’Institut national du cancer.
Principale inquiétude du cancérologue: que des rumeurs non prouvées scientifiquement inquiètent inutilement les patientes porteuses de prothèses de bonne qualité. «Il est logique d’intervenir lorsque l’on a des certitudes scientifiques. Mais, pour l’heure, il ne faut pas laisser le doute s’installer.» Au risque de voir des rumeurs comme celle sur les déodorants favorisant le cancer du sein se propager…

Bérénice Dubuc 20minutes.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

Climat : les négociations de Durban débouchent sur une feuille de route

Les négociations marathon sur le climat ont finalement abouti ce dimanche à l'aube, à Durban (Afrique du Sud), a une feuille de route vers un accord en 2015 englobant pour la première fois tous les pays pour lutter contre le réchauffement.
Le soulagement dominait chez les représentants des quelque 190 pays rassemblés dans cette conférence qui a frôlé la catastrophe à l'issue de 14 journées et deux nuits blanches de négociation. Mais l'Union européenne, qui avait mis tout son poids dans la balance pour aboutir à un accord juridiquement contraignant, a dû se contenter, à l'issue de cette réunion largement éclipsée par la crise de l'euro, d'un texte laissant en suspens la question du caractère contraignant du futur pacte climatique.
Cet accord, qui permet aussi d'écrire une suite au protocole de Kyoto après 2012 et d'éviter un échec deux ans après l'immense déconvenue de Copenhague, ne s'accompagne toutefois pas d'une hausse du niveau des promesses des pays pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Promesses qui sont actuellement largement insuffisante pour contenir le réchauffement sous le seuil de 2°C. Les décisions prises à l'aube dans cette ville située sur l'océan Indien sont bien en-deçà de ce qu'exige l'urgence climatique, a de son côté regretté l'ONG Oxfam, qualifiant cet accord de «strict minimum possible» qui laisse «le monde se diriger comme un somnambule vers un réchauffement de 4°C».
Face à la vive opposition de l'Inde, les Européens ont finalement accepté une formulation décrivant ce futur accord comme «un protocole, un autre instrument légal ou une solution concertée ayant une force légale».
L'objectif est que cet accord entre en vigueur à partir de 2020.
«L'affaire s'est finalement bien terminée», a estimé le représentant américain pour le climat, Todd Stern. «C'est la première fois que l'on va voir des pays en développement accepter d'être tenus par un accord légal» sur le climat, a-t-il souligné.
Le prochain grand rendez-vous de la diplomatie climat aura lieu au Qatar... plus grand émetteur de CO2 par habitant au monde.



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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

La culture de la marijuana explose en France

Les consommateurs de cannabis sont de plus en plus nombreux à cultiver leur propre herbe en toute illégalité. Les autorités craignent de voir le crime organisé s’implanter dans ce marché.

Les spécialistes en sont convaincus : c’est une « avalanche verte » qui menace l’Europe. Jusqu’alors dominé par la consommation d’une résine de cannabis majoritairement marocaine, le Vieux Continent, à commencer par la France, se convertit progressivement à l’herbe, une marijuana cultivée sur son sol.
« Depuis plus de dix ans, le nombre de plantations découvertes est en augmentation exponentielle », notent ainsi les chercheurs de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies dans un récent rapport.

En début de semaine encore, 550 plants ont été dénichés par les gendarmes dans les sous-sols de deux pavillons de l’Aude. En la matière, les Français ont la main particulièrement verte. Gros consommateurs — 4 millions d’entre eux ont fumé au moins un joint dans l’année écoulée —, ils se sont également découverts des talents de cannabiculteurs.

Selon l’OFDT, ils sont ainsi au moins 150000 — le double selon le réseau Cannabis sans frontières — à transformer un cagibi, un placard ou un coin de jardin en une plantation illégale, pour laquelle ils encourent jusqu’à vingt ans de prison.

« C’est bien simple, quand vous avez l’œil, l’été, vous en voyez partout ! »
Un randonneur

Dans la grande majorité des cas, les plantations de cannabis ne sont « pas reliées à des organisations criminelles » mais restent « le fait d’individus qui produisent pour leur consommation personnelle », rappelle l’Observatoire des drogues.

Sur le Web, les sites proposant le kit du parfait planteur se sont multipliés. Les saisies explosent, avec 60000 pieds dénichés et détruits en 2010. Le cru 2011 pourrait encore être meilleur. D’abord en raison du climat, comme l’explique ce maraîcher poursuivi pour avoir abrité une plantation de 100 m2 sous sa serre, ensuite parce que police et gendarmerie multiplient les actions. « Au-delà de la santé et de l’illégalité de ces cultures, c’est aussi un enjeu de sécurité routière », développe le commandant Georges Pierrini, chef de la compagnie de gendarmerie de Cognac (Charente), qui a débusqué 200 pieds — dont les 60 du maraîcher — depuis le début de l’année.

« C’est bien simple, quand vous avez l’œil, l’été, vous en voyez partout! » s’exclame André, un Charentais de 72 ans passionné de marche à pied. Une dissémination qui attise les convoitises. Les vols entre producteurs sont ainsi de plus en plus fréquents. Quant aux mafias, elles lorgnent de plus en plus sur ce business rentable. A La Courneuve (Seine-Saint-Denis), une ferme de 700 pieds cultivés par des sans-papiers vietnamiens dans un entrepôt désaffecté avait été démantelée en février.

Le cannabis n’est rien d’autre que le chanvre, traditionnellement utilisé pour les cordages. Si le chanvre historiquement cultivé en Europe est inoffensif, sa version tropicale contient un principe actif, le THC.

Marijuana et haschisch sont les deux principales formes du cannabis. La marijuana, l’herbe, est essentiellement constituée des fleurs de la plante, séchées. Le haschich, « le shit », est une résine fabriquée à partir de ces mêmes fleurs.



CLES

4 millions de Français ont consommé au moins une fois du cannabis dans l’année écoulée.

De 150 000 à 300 000, c’est le nombre estimé de « cannabiculteurs » en France. Au moins 1 joint sur 9 fumé dans l’Hexagone provient de leurs cultures.

32 tonnes. C’était, en 2005, la quantité de cannabis produite en France, soit 12% de la consommation totale.

50% de l’herbe consommée en France a poussé sur le sol français, selon les études réalisées auprès des usagers.

2 106 plantations ont été démantelées en 2009 en France. 90% d’entre elles comptaient seulement de 1 à 5 plants.

60 000 pieds ont été saisis l’an dernier, contre 56 000 en 2009. Des chiffres qui devraient être dépassés en 2011. Aux Pays-Bas, ce sont 1,5 million de plants qui ont été découverts dans la même période.

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Message par Memo »

Prix du gaz : Baroin confirme une hausse entre 4 et 5% au 1er janvier

Le ministre de l'Economie François Baroin a confirmé samedi soir une augmentation du prix du gaz comprise entre 4 et 5% au 1er janvier.

«Comme le Premier ministre l'a dit, la hausse sera en dessous de 5%, nous travaillons sur cette base-là», a-t-il déclaré lors du journal de France 2 avant de préciser qu'elle serait «entre 4 et 5%».

Une hausse «inéluctable»

Le gouvernement, a-t-il poursuivi, entend «protéger le pouvoir d'achat» des Français avec une hausse pas «trop importante même si elle est inéluctable», compte tenu du renchérissement des matières premières.

La majoration à venir fait suite à l'invalidation fin novembre par le Conseil d'Etat du gel des tarifs du gaz naturel pour les particuliers, décidée en octobre par Bercy.

Le gouvernement s'est fait recaler par le Conseil pour n'avoir pas tenu compte d'une règle de calcul officielle, qui aurait dû conduire à une augmentation de 8,8% à 10% des tarifs pour les particuliers, afin de refléter l'évolution des coûts d'approvisionnement de GDF Suez. Une nouvelle formule de calcul devrait cependant amortir le choc de la hausse des cours du gaz.



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Message par missdu33 »

La meilleure façon de taxer les aliments riches en sucre

Par Marc Mennessier - le 08/12/2011 lefigaro.fr

Pour lutter contre l'obésité, deux économistes américains de l'Université de l'État d'Iowa proposent de taxer les sucres ajoutés lors du processus de fabrication plutôt que les aliments et boissons vendus chez les détaillants.
Comment rendre efficace la «taxe sur le péché» (de gourmandise) ? Alors qu'aux États-Unis, le débat fait rage autour du projet d'instaurer ou non une taxe nationale sur les aliments riches en sucre, afin de lutter contre l'épidémie de surpoids et de diabète qui sévit outre-Atlantique, des économistes de l'Université de l'État d'Iowa viennent de faire une proposition intéressante.
Plutôt que de taxer les aliments en vente chez les détaillants - une méthode qu'ils jugent inefficace et perturbante pour les consommateurs - Helen Jensen et John Beghin estiment qu'il serait préférable d'agir en amont en taxant les industriels de l'alimentation sur les sucres ajoutés lors du process de fabrication. Une proposition qui, on s'en doute, va ravir les puissants fabricants américains de soda, crèmes glacées, bonbons et autres confiseries…
«Nous ne sommes pas entrain de dire 'voilà ce qu'il faut faire pour résoudre le problème de l'obésité'», explique John Beghin qui se défend de militer pour ou contre l'instauration d'une taxe. «Mais étant donné qu'il existe une panoplie d'instruments de taxation, y compris la possibilité d'une taxe sur les sodas, nous disons : y a-t-il un moyen d'utiliser cette idée au mieux ?»
Une façon de motiver les industriels
L'étude qu'il publie avec sa collègue Helen Jensen dans la revue Contemporary Economic Policy montre que si le but d'une taxe sur les édulcorants est de réduire la quantité de calories consommées par la population, le législateur devrait taxer le sucre ou les agents sucrants ajoutés plutôt que le produit final. Selon eux, une telle mesure obligerait les industriels de l'alimentation à réduire significativement les quantités de saccharose (canne à sucre, betterave sucrière) ou d'isoglucose de maïs incorporées. Les fabricants pourraient également être incités à utiliser des édulcorants de synthèse moins taxés (car moins calorigènes) que les produits sucrants traditionnels beaucoup plus riches sur le plan nutritif.
Autre avantage : ce mode d'imposition provoquerait une hausse des prix à la consommation bien moindre que si la taxe s'appliquait au produit fini sur l'étal de l'épicier ou dans les rayons des supermarchés, tout en réduisant plus sûrement la quantité de sucre et donc de calories ingérées par le consommateur. Ce qui est tout de même le but final de l'opération.
Surtout, une taxe sur les produits finis pénaliserait d'avantage les catégories les moins favorisées, plus portées sur la consommation d'aliments et de boissons sucrés que les catégories supérieures.
Autre aspect important de cette étude : «Nous avons passé beaucoup de temps à constituer une base de données provenant de sources gouvernementales et privées sur les ajouts de sucre dans l'alimentation, explique Helen Jensen. Vous seriez étonnés de voir les quantités de sucres utilisées par l'industrie alimentaire.»Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

Bénévolat : Les associations recherchent votre profil

Plus de la moitié des associations affirme manquer de bénévoles. Souples, disponibles, compétents, les retraités bénévoles sont particulièrement prisés, mais pas uniquement.

Secrétaire, infirmière, comptable, dirigeant d’entreprise… Vous êtes à la retraite ? Pourquoi ne pas en profiter pour aider ceux qui en ont besoin. En manque d’effectifs, les associations recherchent en permanence des bénévoles. Particulièrement disponibles, fiables, les retraités sont souvent accueillis à bras ouverts.

Avec 700.000 départs par an à la retraite, cette classe d’âge est un vivier important pour un monde associatif aux prises avec des budgets en baisse alors que « la moitié dit manquer de bénévoles », souligne Dominique Thierry, vice-président de France Bénévolat. Selon une récente étude de cette association, dont l’objectif est de développer cette forme de solidarité, 38 % des 11,3 millions de bénévoles associatifs ont plus de 65 ans et 26 % ont entre 50 et 64 ans.

Et ils ont surtout des compétences : « Détachés des contraintes professionnelles, ils ont du temps à donner […] chez nous, on les apprécie aussi pour leurs qualifications pointues, comme l’informatique, l’aide à la recherche d’emploi ou même la médecine », poursuit-il. Ou encore pour leurs compétences « managériales », ils assument ainsi la moitié des mandats de dirigeants associatifs.

Nouveau Passeport bénévole
Ancien directeur des impôts, Jean-Pierre Simoens, 65 ans, tient une permanence d’accueil, un après-midi par semaine, et coordonne les bénévoles de l’association Abej-Solidarité, qui vient en aide aux sans-abri dans le Nord. Comme lui, beaucoup recherchent une raison de se lever le matin : « Quand je suis arrivé à la retraite, il y a trois ans, j’ai d’abord pris un an pour décompresser, puis je me suis engagé dans le bénévolat pour continuer d’être utile », explique-t-il.

Sortie le 5 décembre 2011 à l’occasion de la Journée internationale des bénévoles, le nouveau Passeport bénévole (disponible sur www.passeport-benevole.org) est aujourd’hui un outil indispensable. Il permet ainsi de consigner l’ensemble des missions effectuées par un bénévole. Celui-ci pourra ainsi le mettre en avant sur son CV, avec l’objectif de créer une passerelle entre l’expérience du bénévolat et le monde du travail
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

La protection des centrales nucléaires va être renforcée

De l'aveu même de Claude Guéant, l'intrusion de militants de Greenpeace à l'intérieur de plusieurs centrales nucléaires française le 5 décembre dernier avait mis au jour des défaillances. Ce dimanche, le ministre de l'intérieur a annoncé une renforcement des protections passives de ces installations.

«La conclusion c'est qu'il faut tirer toutes les leçons de ce qui s'est passé. Il faut en particulier renforcer les protections passives de ces établissements: ça veut dire des grillages qui soient plus fermes, des fossés, ça peut être des chiens qui circulent entre les grillages, des choses très simples en termes de sécurité», a expliqué Claude Guéant sur France 5.

La protection des centrales nucléaires sera durcie

«Il faut remettre bien les choses à plat, il y a une mission d'inspection générale qui est déjà en train de faire le point de tout ce qu'il faut faire, EDF a réservé des crédits pour faire le nécessaire, et ce sera fait», a poursuivi Claude Guéant. «Il est certain que la protection des centrales sera durcie».

Il a en outre souligné que «le centre de production nucléaire n'a pas été approché par les intrus, mais que si ça avait été une intrusion réelle, la réaction des gendarmes eut été différente. C'eut été une réaction militaire - la force eut été utilisée».
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Alerte à la pénurie de disques durs

Les prix des disques durs externes flambent. Ceux des ordinateurs portables aussi. En cause : la pénurie de produits dues aux inondations en Thaïlande, l’un des principaux pays exportateurs.

Il n’y a plus de disques durs! Au moment où les Français se ruent dans les magasins pour acheter leurs cadeaux de Noël, les vendeurs n’arrivent plus à se fournir en disques durs externes. « Il n’y a quasiment plus de produits sur le marché. Il n’y en aura pas assez pour terminer l’année. Les prix ont doublé en quelques semaines », s’inquiète Gauthier Picquart, cofondateur du site Internet Rueducommerce.
com, un des leaders de la vente en ligne. Un exemple? « Les disques durs d’une capacité de stockage d’un téra-octets (NDLR : un des modèles les plus vendus) se trouvaient à 70 € il y a un mois et demi. Aujourd’hui, on les vend entre 120 et 160 €! » explique Gauthier Picquart. Et, par ricochet, la pénurie va frapper certains ordinateurs portables. Selon le chef d’entreprise, il est aussi possible qu’à partir du « 15 ou 20 décembre », plus aucun produit ne soit disponible en entrée de gamme.

Le portable bon marché, c’est terminé

Les ordinateurs portables « premier prix » fonctionnent en effet avec des disques durs. Au contraire du haut de gamme ou des tablettes qui, eux, utilisent une autre technologie (mémoire flash). A quelle date interviendra exactement la rupture de stock? Impossible à dire, la situation variant d’un distributeur à un autre. Tous les vendeurs s’accordent à dire en revanche que le règne du portable bon marché est terminé.

« Nous arrivons à contenir les prix grâce à nos stocks. Mais les tarifs vont augmenter dans les semaines à venir. Certaines références manqueront », affirme Olivier Beal, directeur des achats informatiques de la chaîne de distribution Boulanger. Et de préciser : « A configuration égale, les prix des ordinateurs vont être majorés de 50 à 100 €. Un ordinateur vendu 399 € pourra être proposé 499 €. »

Pourquoi cette inflation? A cause des inondations en Thaïlande qui ont fait 500 morts ces derniers mois. Or, près de la moitié des disques durs sont fabriqués dans ce pays d’Asie du Sud-Est. Western Digital, premier fournisseur au monde, y a installé de nombreuses usines. La plupart d’entre elles sont encore sous les eaux. C’est bien le problème. Western Digital a annoncé qu’elle ne pourrait livrer que 120 millions de disques d’ici à la fin de l’année alors que la demande est évaluée entre 170 et 180 millions d’unités.

A l’instar du phénomène observé après le tsunami ayant frappé le Japon en mars 2011, une forme de spéculation s’est greffée sur le marché des disques durs (22 Mds€ de chiffre d’affaires dans le monde cette année). « Les grossistes qui se situent entre les producteurs et les distributeurs ne vivent que de la vente de ces objets. Ils ont anticipé cette pénurie et en ont rapidement profité en faisant monter les prix. Aujourd’hui, on reçoit encore des disques durs produits en juin, avant les inondations! » s’agace un détaillant. Des conséquences qui vont se faire sentir pendant longtemps, les professionnels du secteur escomptant une pénurie jusque… mi-2012!



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